messages : 25569 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités nationales Jeu 9 Sep 2021 - 1:25
Rappel du premier message :
C’est une excellente idée de faire 2 scrutin en 1. À l’international on va pouvoir fermer des bouches.
En attente des résultats définitif, on peut déjà dire qu’une page se tourne. Le Maroc tourne la page poste printemps arabe. Le PJD a eu sa chance mais c’est absorbé par l’appareil Makhzenien ( poste clé, vision politique etc)
Maintenant place aux parties de technocrates et autre arriviste / rentiers …. Pas sûr que le pays s’en sorte mieux car un fine on aura toujours besoin de l’arbitrage de SM.
75% de participation au Sahara c’est très fort ! Et une munition précieuse pour notre cause
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 18 Nov 2021 - 22:59
il faudrait une 10ene de jour de pluie par mois jusqu'en Avril pour avoir une saison comme en 2021
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 18 Nov 2021 - 23:05
RED BISHOP a écrit:
il faudrait une 10ene de jour de pluie par mois jusqu'en Avril pour avoir une saison comme en 2021
Pas forcément non il faut surtout des bonnes averses pour remplir les barrages les oued et les nappes phreatiques esperons aussi beaucoup de neige cette annee inchallah que Dieu nous fasse misericorde car si cette annee il pleut pas ca sera la catastrophe Allahi ster.. Allah qadir 3ala kouli chay kon fa yakoun
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rmaf Administrateur
messages : 15620 Inscrit le : 18/03/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Nov 2021 - 17:11
Citation :
Covid-19 : Suspension des vols à destination et en provenance de la France (Officiel)
jeudi, 25 novembre, 2021 à 17:04 Rabat – Les autorités marocaines ont décidé de suspendre les vols réguliers de passagers à destination et en provenance de la France à partir du vendredi 26 novembre à 23h59, indique, jeudi, le Comité interministériel de coordination et de suivi du dispositif régissant les voyages internationaux pendant la pandémie.
Cette décision intervient afin de préserver les acquis du Maroc en matière de gestion de la pandémie de la Covid-19 et pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire dans certains pays du voisinage européen, précise le Comité interministériel dans un communiqué.
La suspension entrera en vigueur à partir du 26 novembre 2021 à 23h59, et ce, jusqu’à nouvel ordre, souligne la même source.
_________________
و كان حقا علينا نصر المؤمنين - حب الأوطان من الإيمان
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redman Aspirant
messages : 593 Inscrit le : 14/10/2011 Localisation : FRANCE Nationalité :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Nov 2021 - 17:25
rmaf a écrit:
Citation :
Covid-19 : Suspension des vols à destination et en provenance de la France (Officiel)
jeudi, 25 novembre, 2021 à 17:04 Rabat – Les autorités marocaines ont décidé de suspendre les vols réguliers de passagers à destination et en provenance de la France à partir du vendredi 26 novembre à 23h59, indique, jeudi, le Comité interministériel de coordination et de suivi du dispositif régissant les voyages internationaux pendant la pandémie.
Cette décision intervient afin de préserver les acquis du Maroc en matière de gestion de la pandémie de la Covid-19 et pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire dans certains pays du voisinage européen, précise le Comité interministériel dans un communiqué.
La suspension entrera en vigueur à partir du 26 novembre 2021 à 23h59, et ce, jusqu’à nouvel ordre, souligne la même source.
est ce que les traverser maritimes sont aussi suspendu ?
Cherokee Colonel
messages : 1751 Inscrit le : 25/11/2008 Localisation : FR13 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Nov 2021 - 18:11
vraiment du n'importe quoi !!
m4farpro 1ere classe
messages : 83 Inscrit le : 10/04/2021 Localisation : france Nationalité :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 25 Nov 2021 - 19:27
redman a écrit:
est ce que les traverser maritimes sont aussi suspendu ?
Il semble que oui : ... Les liaisons maritimes avec la France sont également concernées. Les frontières terrestres restent fermées, notamment sur les points de passage frontaliers avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. ... sur : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/5eme-vague-de-covid-19-le-maroc-referme-ses-frontieres-en-urgence-897214.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1637864304
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 26 Nov 2021 - 15:29
Suite au nouveau variant apparu en Afrique du Sud.
Afin de préserver les acquis du Maroc en matière de gestion de la pandémie de la Covid-19, les autorités marocaines ont décidé d’interdire l’accès au territoire national à tout passager en provenance de l’Afrique du Sud. pic.twitter.com/VCYhzOlSYl
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youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 28 Nov 2021 - 15:31
Les autorités marocaines ont décidé de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Royaume du Maroc, pour une durée de 2 semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59.
messages : 8050 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 30 Nov 2021 - 18:09
Si a une certaine époque, les cartels Colombie s puis mexicains arrivaient à faire acheminer clandestinement par avion la coke en plein USA (pas de montagnes à la frontière) alors pour 14 km de distance, c'est largement faisable
marques General de Division
messages : 4000 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mer 1 Déc 2021 - 12:36
Superbe enquête sur l'escroquerie montée par zakaria moumni et son ex-femme taline Sarkissian
Très bien fait et çà éclaire la grosse magouille montée par ces deux-là ..
Fox-One, Fahed64 et h24 aiment ce message
h24 Lieutenant
messages : 706 Inscrit le : 27/09/2021 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Actualités nationales Mer 1 Déc 2021 - 14:07
C'est un gros fainéant crasseux, je connais beaucoup de boxeur en France d'origine Marocaine ils n'ont jamais rien mendier pourtant avec un niveau professionnel ! Lui c'était juste un amateur comme y'en a des milliers.
_________________ Soutien à Far Soldier
butters Caporal chef
messages : 177 Inscrit le : 17/01/2010 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Actualités nationales Mer 1 Déc 2021 - 15:27
marques a écrit:
Superbe enquête sur l'escroquerie montée par zakaria moumni et son ex-femme taline Sarkissian
Très bien fait et çà éclaire la grosse magouille montée par ces deux-là ..
Pour information, la Taline Sarkissian en question a porté plainte contre lui pour "violences conjuguales"... C'est pour cette raison qu'il ne remet plus les pieds en France et qu'il se terre au Canada.
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 3 Déc 2021 - 17:41
Un excellent dossier de Telquel sur le NMD.
Citation :
NMD, une idée qui s'essouffle?
Voulu par Mohammed VI, le Nouveau modèle de développement peine à se trouver une place dans le programme du gouvernement Akhannouch. La promesse d’un ambitieux plan d’émergence pour le royaume a-t-elle déjà fait son temps, victime du manque d’intérêt du gouvernement ? Faut-il déjà tirer la sonnette d’alarme ?
Le danger serait de soumettre les réformes du NMD aux desiderata du gouvernement.” Dans une tribune intitulée “Du NMD à l’Exécutif, le choc des légitimités…”, publiée le 25 novembre sur telquel.ma, Mohammed Benmoussa, économiste et membre très actif de la CSMD, ne décolère pas. Sa crainte réside dans le fait que le gouvernement Akhannouch s’écarte des prescriptions proposées par le NMD. Selon lui, “cette perspective ferait prendre au pays un risque démesuré de rupture durable, voire irréversible, du contrat de confiance entre l’État et les citoyens”.
Feuille de route exhaustive, fruit d’une longue réflexion menée par 35 personnalités désignées par le roi Mohammed VI, le NMD propose un schéma de développement intégré courant jusqu’en 2035. Ayant fait l’objet d’un “pacte national pour le développement” émargé par la classe politique, il représente le moule originel dans lequel devront se fondre les politiques publiques à venir.
Pour Mohammed Benmoussa, le NMD est “holistique”. S’y servir à la carte, dissocier les idées de leur fondement intellectuel, le fragmenter, c’est courir le risque de le dénaturer et de ce fait louper l’objectif final : l’émergence du royaume. Il estime que l’Exécutif ne prend guère la mesure des orientations du NMD, et rappelle que ce travail, réalisé selon une méthodologie inclusive, bâti en coproduction avec les forces vives du pays et en interaction avec la population (10.000 personnes sollicitées), dispose d’au moins autant de légitimité qu’un gouvernement issu des urnes.
“L’accueil favorable réservé par le souverain au rapport de la CSMD, écrit Benmoussa (…) est la meilleure démonstration de la caution morale que le roi Mohammed VI accorde au NMD. Cette caution morale est (…) une source de légitimité, et certainement la plus puissante.” Or, dans cette juxtaposition de légitimités, il apparaîtrait que celle du gouvernement prendrait le dessus, allant jusqu’à se détourner de principes constitutifs du NMD.
Pas de disruption Mi-novembre, une sortie surprise de l’Alliance des économistes istiqlaliens, émanation d’un parti membre de la coalition au pouvoir, appuie cette idée. Bien que le think tank, qui rassemble des poids lourds comme Driss Benhima et Mohamed Maâzouz, ex-ministre et actuel président de la région Casablanca-Settat, prenne acte d’un programme étranger à toute notion d’austérité, il note toutefois un manque d’ambition dans les prévisions de croissance ( 3,2% contre 6% du NMD), et, entre autres observations, déplore la suppression de l’impôt sur les sociétés (IS) progressif, “une disposition en décalage avec l’esprit de la loi-cadre sur la fiscalité et le Nouveau modèle de développement.”
D’autres griefs en lien avec “le non-respect” des recommandations du NMD sont à mettre au passif du gouvernement. Par exemple, là où le NMD préconise de s’attaquer aux mécanismes de “la rente” pour fluidifier les rouages encrassés de l’économie et libérer la création de valeur, la team Akhannouch revisite les formules classiques de la relance par “l’entrepreneuriat des jeunes”, parmi d’autres initiatives convenues.
Sans doute est-il encore trop tôt de juger une équipe arrivée au pouvoir il y a moins de 50 jours, mais le fait est qu’aucune disruption ne saute aux yeux. “On reste dans la continuité”, tranche Benmoussa, qui insiste sur l’aspect “package” du NMD. Tout prendre ou tout laisser en somme. Pas de compromis.
“Prêt-à-porter” n’est pas NMD ! L’économiste et senior fellow au Policy center for the New South, think tank rattaché à l’OCP, Larabi Jaïdi nuance : “Avec mon camarade de la CSMD Mohammed (Benmoussa, ndlr.), nous en parlons souvent ; lui est indécrottable sur le caractère holistique du NMD, je suis moins extrême”.
Jaïdi, ex-conseiller de Abderrahmane Youssoufi dans le gouvernement d’Alternance (1998-2002), argue que le NMD n’est pas “programmatique”. A l’en croire, il ne faudrait pas s’attendre à ce que le programme gouvernemental soit une copie conforme du NMD, car ce dernier, par bien des aspects, offre des orientations, des inflexions, des principes fondamentaux sur lesquels se construisent les politiques publiques, mais qui n’en sont pas.
“Nous ne sommes pas dans le prêt-à-porter, globalement le NMD ne se situe pas dans l’urgence, contrairement au gouvernement”, précise Jaïdi. Dans l’absolu, ce dernier s’attend à ce que l’Exécutif s’inspire du NMD dans sa stratégie de conduite du changement, qu’il opère une rupture dans l’élaboration des réformes et le renouvellement du dialogue social, mais aussi dans l’incitation du parlement à mieux se saisir des politiques publiques, à mieux les évaluer. En somme, faire preuve d’un mindset plus “sharp”, plus décisif.
Des instances d’évaluation en crise d’identité Le changement de paradigme dont parle Jaïdi, censé accompagner la mise en musique du NMD, passe aussi, voire surtout, par des instances constitutionnelles, véritables garde-fous contre la mauvaise gouvernance, dont il faudra à tout prix défendre la centralité et l’indépendance. Or, note-t-il, certaines de ces instances traversent une crise d’identité, ce qui peut être sujet à inquiétude.
“Après l’enquête dont il a fait l’objet, le Conseil de la concurrence pourra-t-il reprendre ses marques ? L’Instance de lutte contre la corruption semble être au point mort, et il reste à voir comment la Cour des comptes évoluera après le départ de Driss Jettou”. La pertinence des instances de contrôle et d’évaluation des actions du gouvernement est d’autant plus essentielle que le gouvernement a refoulé une dimension cruciale du NMD : la lutte contre les conflits d’intérêt, les rentes, les monopoles et les oligopoles, autant de plaies qui hypothèquent le développement du royaume.
Car, en effet, cette dimension, mise en exergue par le NMD comme une bataille prioritaire, est occultée dans le programme de l’Exécutif. Le retrait, fin novembre, par le ministre de la Justice du projet de loi réformant le Code pénal, comprenant un article polémique sur l’enrichissement illicite, a fait grincer des dents. Beaucoup y ont vu une tentative masquée de protéger les fonctionnaires et les élus.
Le ministre de la Justice argue qu’au lieu d’amender un texte traînant dans le circuit parlementaire depuis 2016, il est plus logique de tout réécrire, pour davantage de cohérence. Il n’empêche, le message envoyé par un retrait pur et simple du texte est celui d’un manque d’urgence assumé dans la prise en compte d’un sujet pourtant prégnant dans le NMD.
Mais d’un autre côté, l’audace avec laquelle le ministre de l’Education nationale, Chakib Benmoussa, a démarré la réforme de l’enseignement primaire et secondaire, prenant même le risque de braquer l’opinion en réservant dorénavant l’accès au métier d’enseignant aux moins de trente ans, exprime, au contraire, la volonté de coller aux conclusions du rapport. “Normal, décrypte un ex-ministre soucieux de préserver l’anonymat, c’est le coordinateur des travaux de la Commission, s’il lâche sur sa réforme, axe majeur du NMD, il fait s’écrouler tout l’édifice qu’il est censé faire tenir, personne n’y croira plus, plus personne n’adhérera.”
Un nouveau modèle devenu slogan ? Pour l’instant, en tout cas, l’adhésion de forme au NMD semble intacte. Nombre de partis lors de la campagne législative s’en sont revendiqués. La pauvreté relative des programmes électoraux a été compensée par un parti pris sans nuances pour ce Nouveau modèle de développement, devenu presque un mantra, que l’on répète à l’envi.
L’Istiqlal, par la voix de son secrétaire général, Nizar Baraka, en a fait plus qu’un pilier, un dogme. Avec “la voie de la confiance”, un pré-programme diffusé dès mars 2018 et regroupant de nombreux points devant plus tard figurer dans le NMD, le RNI s’est à son tour fait le chantre du modèle. Même le PJD, par la voix de Saâd-Eddine El Othmani, s’en est réclamé, le qualifiant de “vision d’avenir qui devrait servir de fondement des programmes futurs du Maroc”.
De récupération en récupération, le NMD s’est quelque peu banalisé, de l’avis du politologue Mustapha Sehimi. Pour ce dernier, on oublie vite la raison d’être du NMD. Si l’on remonte aux circonstances de sa naissance, celui-ci “était pour le roi une manière d’établir un bilan critique du gouvernement Benkirane, de proposer sa vision, et de dire qu’il n’attendait pas grand-chose d’un deuxième gouvernement PJD, dirigé par El Othmani.”
La première évocation du NMD remonte de fait à un discours prononcé en 2017, faisant suite au limogeage groupé de trois ministres, au lendemain du Hirak du Rif. Une sentence prononcée à la suite du fiasco du programme “Manarat Al Moutawassit”, vaste projet de réhabilitation de la région d’Al Hoceïma gangréné par les dysfonctionnements et les retards.
Dans la foulée de ce remue-ménage, le roi a soumis l’idée d’un modèle de développement relooké au débat public. Cette nouvelle vision se situait d’emblée en surplomb du temps politique, s’affranchissant des séquences électorales. Après sept ans de gouvernance islamiste, il devenait urgent pour l’État de reprendre la main d’une certaine façon. “Avec le NMD, il y avait comme une chape de plomb qui pesait sur la tête d’El Othmani”, analyse Sehimi.
A présent que le RNI, parti proche du Palais, fondé par le beau-frère de Hassan II, est aux commandes, la nécessité d’acter urgemment sur le nouveau modèle se fait moins pressante. Le NMD est dès lors évoqué tel un gimmick purement rhétorique, tout le monde s’en réclame, les uns en défendent la pureté, les autres constatent que telle politique publique n’y est pas conforme, d’autres en critiquent le contenu pour gagner en visibilité.
Bref, le modèle est instrumentalisé, devient l’objet de récupérations en tous genres. Au fond, il n’est plus qu’une construction semi-idéologique conjuguée à toutes les sauces et qui a eu une fonction conjoncturelle. D’autant que sa prise en compte dans le logiciel de l’Exécutif bute contre de sérieux obstacles.
Synthèse impossible Sondé par TelQuel, un ancien secrétaire général de parti, un temps ministre, voit mal comment un Chef du gouvernement dirigeant d’une coalition trilatérale peut “à la fois faire la synthèse entre les trois programmes du RNI, de l’Istiqlal et du PAM, les impondérables liés à la gestion du pays et un modèle de développement qui viendrait se plaquer sur tout ça”.
De plus, “les contrecoups du Covid, les stop-and-go qu’occasionnent les incessants retours des variants, condamnent toute tentative de projection sur le long terme. Sans mauvais jeu de mots, pour le NMD, c’est le Covid m’a tuer !” De toutes les façons, conclut notre interlocuteur, “le roi avait déjà coupé l’herbe sous le pied de la Commission ( CSMD), car pendant que les 35 experts de Benmoussa cogitaient, la bonne gestion de la séquence Covid a recréé de la confiance entre le peuple et l’État, le patriotisme qui était en berne s’est ranimé avec la reconnaissance par l’Amérique de la marocanité du Sahara et Mohammed VI a mis sur orbite la mère des réformes que tout le pays attendait depuis 20 ans, la couverture médicale pour tous. Que pouvaient apporter Benmoussa et consorts qui puisse supplanter tout cela ?”
Conscient sans doute de l’affaissement du NMD, Chakib Benmoussa, apprend-on de source fiable, a récemment encouragé un groupe d’intellectuels membres de la CSMD à continuer à alimenter le débat autour du nouveau modèle, en animant des ateliers de réflexion et autres séminaires sur ce thème. Cela suffira-t-il à enraciner le NMD au cœur de la stratégie de l’Exécutif, à en faire l’inspiration première ? Rien n’est moins sûr, car bien qu’ayant recueilli l’assentiment de la classe politique à travers un pacte engageant, du moins symboliquement, le NMD ne revêt pas de caractère contraignant.
Mohammed VI l’a d’ailleurs rappelé dans son discours d’ouverture du parlement le 8 octobre dernier. Le roi a certes fait de la mise en œuvre du NMD une des trois priorités de la législature en cours, mais a néanmoins rappelé qu’il ne s’agissait aucunement d’un “plan de mesures figé au sens conventionnel du terme. Il constitue plutôt un cadre général propice à l’action et apte à instaurer de nouvelles règles, à ouvrir de larges perspectives devant chacun et tous.”
On peut comprendre en filigrane que le souverain laisse une marge d’interprétation du NMD au gouvernement. En réponse sans doute aux critiques qui ont accompagné le dévoilement du nouveau modèle, taxé in petto de se substituer au processus démocratique en imposant une feuille de route clef en main à toute majorité issue du vote populaire.
Qui pour évaluer le NMD ? Dans le même discours, le souverain annonce une refonte profonde du Haut-Commissariat au plan et en fait le mécanisme de suivi du NMD. Le HCP nouveau aura donc comme objectif d’aider à “la coordination stratégique des politiques de développement et d’accompagnement de la mise en œuvre du modèle de développement.” Reste que nul ne sait à quoi ressemblera la nouvelle mouture du HCP.
Son président, Ahmed Lahlimi, se pose lui-même des questions : “Sous quelle forme ce suivi des politiques publiques se présentera-t-il ? Dans quelle limite ? Dans quel cadre ? Est-ce simplement celui du NMD, avec quelles perspectives ? Je ne peux me hasarder à prédire.”
En attendant les précisions du Palais quant à leurs nouvelles missions, les équipes de Lahlimi anticipent. “Nous nous sommes saisis d’emblée du NMD que nous analysons de manière approfondie en nous basant sur ce que ce texte a retenu comme indicateurs de performances”, explique Lahlimi. La démarche du HCP consiste en effet à combiner les objectifs du NMD et ce que, dans le jargon de l’ONU, on appelle les “cibles”, soit les objectifs de développement durable, afin d’établir des cohérences internes avec le programme gouvernemental.
Après quoi, des critères seront arrêtés qui serviront de base d’évaluation aux politiques publiques et aux stratégies des entreprises et établissements publics à l’aune du NMD. “Nous souhaitons devenir la référence sur ce sujet”, confie Lahlimi. En attendant, ce mécanisme aux contours inconnus n’a évidemment aucune forme juridique. Simplement sait-on qu’il sera directement rattaché au roi.
Evaluation par transitivité Mais dans quelle mesure le gouvernement sera-t-il tenu de communiquer ses chiffres, et avec quelle temporalité ? Nul ne le sait. Du côté de l’Exécutif justement, une source proche du ministère délégué chargé de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, nous confie que suivre la réalisation du NMD ne fait pas explicitement partie de son cahier des charges.
Cependant, le ministère, selon notre source, évalue “par transitivité” la conformité des politiques engagés par l’État, “puisque celles-ci ne sont que l’émanation du NMD et s’inscrivent donc dans sa trajectoire”. “D’un côté, il y a un grand cap qui est fixé, c’est celui du NMD, de l’autre, on retrouve des caps intermédiaires traduits par le programme gouvernemental, nous nous assurerons qu’ils ne soient pas l’opposé l’un de l’autre, la destination est fixée et le programme gouvernemental s’y inscrit; nous ne perdons jamais de vue le cap principal.”
Le département dirigé par Mohcine Jazouli fait office d’auditeur interne des actions de l’État, tandis que le HCP, le CESE, la Cour des comptes, le Conseil de la concurrence, entre autres instances constitutionnelles, assurent, elles, l’audit externe. Or, entre un HCP en attente de sa refonte et des entités constitutionnelles en situation de transition, pour le moment, la conformité du programme gouvernemental avec le NMD ne fait pas vraiment l’objet d’un suivi officiel.
Peut-on compter sur les membres de la CSMD nommés ministres, à savoir Chakib Benmoussa à l’Education, Mustapha Miraoui à l’Enseignement supérieur et Laila Benali à la Transition énergétique, pour veiller à l’application du modèle ? Ces trois technocrates repeints aux couleurs du RNI et du PAM à la dernière minute, peuvent-ils, à eux seuls, mener cette mission à bien ? “J’en doute un peu, lance un ex-ministre politique, si au moins un ministère spécifique au suivi du NMD avait été créé, et si un gros calibre avait été placé à sa tête, et si Chakib Benmoussa n’avait pas été encouragé à rejoindre un parti politique, le RNI, ce qui le place un peu sous la tutelle de Aziz Akhannouch et l’affaiblit symboliquement… ça fait beaucoup de si…”
Une étoile qui pâlit Aujourd’hui, il paraît donc ardu de situer le NMD dans la sphère publique. Est-ce un vade-mecum de propositions innovantes dans lequel la majorité peut faire son marché sans pression aucune, au gré des cas de figure. Est-ce, au contraire, un schéma de développement intégré dont il est primordial de respecter les recommandations à la virgule ? En l’absence de dispositifs clairs de pilotage, d’évaluation, de bilans d’étape ancrés dans le temps, ce projet de règne ne risque-t-il pas de rejoindre le cimetière des réflexions éteintes, comme des astres déchus, à l’image du fameux rapport du cinquantenaire ?
En prônant un “restart” intéressant du royaume, en développant la promesse d’un diptyque État-fort/Société forte, le NMD a fait entrevoir des lendemains meilleurs, pétris de justice sociale et d’équité pour le Maroc. Voulu par le roi, cité abondamment dans ses discours, il semble désormais bien esseulé. Livré à lui-même, ballotté entre différentes instances d’évaluation, le NMD a cessé de briller avec l’intensité qui était la sienne. C’est un fait. Pour de bon ?
Dossier des hydrocarbures, l’éléphant dans la pièce’ Le dossier de l’entente sur les prix entre les sociétés pétrolières sera-t-il un jour résolu ? Si le NMD accorde une importance capitale à la lutte contre les multiples formes de rente et les oligopoles, dans le programme du gouvernement, ce dossier ne semble pas être une priorité.
Nommé en mars dernier par le roi Mohammed VI président du Conseil de la concurrence, Ahmed Rahhou n’a toujours pas tranché. Questionné par nos confrères de l’Economiste, l’ex-banquier a justifié son inaction par l’attente “d’un changement des lois encadrant la concurrence conformément aux directives du communiqué royal”.
En effet, la commission ad-hoc nommée par le roi en juillet 2020 pour mener des investigations sur le travail du Conseil de la concurrence avait statué que la loi devait être révisée. Cette tâche incombait au Chef du gouvernement Saâd-Eddine El Othmani, qui ne l’a pas exécutée.
C’est donc à son successeur, Aziz Akhannouch, de statuer sur un dossier où il est lui-même impliqué à travers son entreprise Afriquia. Membre de la commission ad-hoc, Bachir Rachdi, président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, a été interrogé par TelQuel sur les conclusions de l’enquête dont il a fait partie. Sa réponse: “Je suis tenu par un devoir de réserve. Il y a une commande royale qui a été faite et que nous avons accomplie. Nous avons rendu notre rapport à qui de droit. C’est une mission close pour nous.” Circulez ! Il n’y a rien à voir.
on croyait que des choses aller changer avec le nouveau gouvernement, mais hélas le népotisme continue : aouatif hyar, ministre de la famille et de la solidarité..., ex présidente de l'université hassan II se casablanca, informaticienne de formation, vient de prendre son mari comme directeur de cabinet !
Citation :
https://www.febrayer.com/886129.html
Cela vient s'ajouter à l'affaire de la mairesse de casablanca qui a désigné aussi son mari, avocat de la ville !
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shlass Adjudant
messages : 358 Inscrit le : 10/06/2021 Localisation : RAK Nationalité :
Cela vient s'ajouter à l'affaire de la mairesse de casablanca qui a désigné aussi son mari, avocat de la ville !
plutot celle de rabat
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metkow Adjudant
messages : 390 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : inconnu Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 7 Déc 2021 - 1:03
shlass a écrit:
mbarki_49 a écrit:
Cela vient s'ajouter à l'affaire de la mairesse de casablanca qui a désigné aussi son mari, avocat de la ville !
plutot celle de rabat
celle de casa, a son mari comme premier adjoint
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marques General de Division
messages : 4000 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 7 Déc 2021 - 10:42
la mairesse de Casa s'est expliqué et son mari, homme politique connu, conseiller municipal élu de Casa et fiscaliste réputé à Casa, a démissionné de la mairie de Casa et retourné à la "vie civile"
je le comprend car il gagne plus d'argent à s'occuper de son business privé, qu'à perdre son temps avec des polémistes de café ...ou dans des réunions stériles ...
quant à la maire de Rabat et le fait d'engager son mari comme "avocat" de la Mairie de Rabat, c’est du fake news complet monté par le PJD et la FGD, sollicité le Wali de Rabat a d'ailleurs rejeté leur mémo car :
le probléme juridique concernait la mairesse elle-même et non la Commune de Rabat et elle avait le droit de choisir n'importe qui , comme avocat ...c'est son droit ...
elle avait donc le droit de payer avec son argent privé le Cabinet d'avocat où travaillait son mari pour se défendre intuitu persona
La Commune de Rabat n'avait rien à voir avec ce sujet de contentieux électoral ....
Je vérifie l'histoire de la ministre Haouar et vous donne des éclaircissements détaillés et surtout PRÉCIS
shlass, Nano, romh et youssef_ma73 aiment ce message
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 7 Déc 2021 - 19:36
JA: Maroc : un vent de contestation sociale:
Deux mois après les élections législatives, le nouveau gouvernement doit déjà faire face à plusieurs colères sociales. Analyse.
Ce 29 novembre, des centaines de lycéens manifestent à travers le Royaume contre le système de contrôle continu instauré pour l’année 2021-2022 et décidé par l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Saïd Amzazi, le 16 septembre. Entre huées et jets de pierres contre les forces de l’ordre, les images de la contestation lycéenne, qui a donné lieu à des scènes de violence, font le tour des réseaux sociaux.
En moins de douze heures, Chakib Benmoussa, actuel ministre de l’Éducation nationale, prend acte de la grogne et suspend le système de contrôle continu. Deux mois après sa nomination, le gouvernement – composé d’une coalition RNI-PAM-Istiqlal – fait face aux première colères sociales.
Conjonction des colères
Le 19 octobre dernier, un communiqué des autorités annonce l’instauration du pass vaccinal obligatoire deux jours plus tard, le 21, sans davantage d’explications. Il n’en faut pas plus pour voir émerger un front anti-pass composé de personnalités politiques et publiques, mais aussi d’avocats et d’infirmiers. Si le mouvement n’a pas tenu au-delà de la mi-novembre, les slogans anti-pass ont souvent cédé la place à des revendications contre « la vie chère ».
Dans les grandes villes du Royaume, Tanger, Rabat et Casablanca, plusieurs manifestants sont interpellés et certains poursuivis pour « participation à un rassemblement non autorisé ».
« On utilise l’état d’urgence sanitaire pour interdire toute manifestation, c’est particulièrement visible à Rabat, où il ne se passe quasiment plus rien depuis deux ans, mais jusqu’à quand ? » s’interroge un élu d’une circonscription de la capitale administrative.
« Mais le gouvernement a senti que le mouvement commençait à prendre de l’ampleur et qu’il risquait de devenir incontrôlable. Officieusement, le pass vaccinal est en voie d’être complètement abandonné, plus personne n’est contrôlé », souligne un membre de la Fédération de la gauche démocratique (FGD)
Une semaine après la nomination du gouvernement, les enseignants contractuels redescendent eux aussi dans l’arène, organisant plusieurs sit-in dans le pays pour revendiquer leur intégration dans la fonction publique.
La grogne sociale est en train de monter », assure un élu au conseil de Rabat
Au total, 49 enseignants contractuels sont poursuivis pour « infraction aux mesures de l’état d’urgence », « rassemblement non autorisé » et « outrage aux institutions ». Et la situation n’est pas près de s’arranger ; le 4 décembre, le gouvernement a refusé de satisfaire la principale revendication des contractuels, à savoir leur titularisation.
Le 24 novembre, dans l’émission « Invité spécial » sur 2M, Chakib Benmoussa annonce les nouvelles mesures sur le prochain concours de recrutement des enseignants, dont la fixation de l’âge limite à 30 ans.
Résultat: des centaines d’étudiants dans les rues, à Marrakech, Fès, Safi, Taza et Nador pour protester contre les nouveaux critères d’admission. Le 26 novembre, enfin, les autorités annoncent la fermeture des frontières du royaume pour une durée d’au moins deux semaines. Un coup fatal pour le secteur touristique, qui comptait sur les vacances de fin d’année pour se refaire une santé.
Dans le milieu, de nombreux professionnels s’estiment « abandonnés » par le gouvernement. Le 2 décembre, Lahcen Zelmat, patron de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière, interpelle les autorités dans une lettre ouverte : « En l’absence de mesures d’accompagnement urgentes et spécifiques, à la hauteur de la situation grave que vit notre secteur, nous craignons une difficulté grandissante à envisager l’avenir de notre industrie et, in fine, une implosion de son tissu socio-économique. » Ici et là, les doléances s’accumulent, sans que le gouvernement parvienne à apaiser les tensions.
Promesses non tenues ?
À ce jour, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch ne s’est toujours pas exprimé publiquement, que ce soit sur ses réseaux sociaux ou dans un média grand public. « Pendant la campagne électorale, on le voyait partout, Facebook, Instagram, TikTok. Depuis son élection, c’est comme s’il avait disparu des écrans-radars », estime un élu parlementaire.
Le 27 novembre dernier, un journaliste de l’hebdomadaire La Vie Eco – qui appartient à Aziz Akhannouch –, s’interroge : « Pourquoi toutes ces manifestations maintenant ? »
À cause d’une « alliance entre l’extrême gauche et les islamistes », selon l’article, avec la complicité insidieuse de l’Istiqlal – pourtant partie prenante de la coalition gouvernementale –, qui a conservé une position de « neutralité douteuse », d’après l’auteur de l’article. Le 6 décembre, les trois partis coalisés signent d’ailleurs un « pacte de la majorité » pour éviter les dissensions au sein du gouvernement et pour ne parler que d’une seule voix. « La grogne sociale est en train de monter, assure un élu du conseil de Rabat. C’est l’effet de deux années de crise économique très sévère pour beaucoup de monde.
L’une des rares promesses tenues – car portée par le roi Mohammed VI en personne – est l’instauration de la protection sociale généralisée
Il y a aussi un effet post-campagne électorale au cours de laquelle les partis politiques, dont le RNI, qui est arrivé en tête, ont fait des promesses démesurées à plusieurs catégories sociales. Aujourd’hui, on s’aperçoit que la loi de finances 2022 ne contient presque plus aucune trace de ces promesses. Les gens découvrent subitement ou naïvement que ce gouvernement ne sera pas en mesure de les tenir, donc forcément il y a de la contestation qui apparaît ici et là. » L’une des rares promesses tenues – car portée par le roi Mohammed VI en personne – est l’instauration de la protection sociale généralisée.
« Mais c’est une réforme budgétivore que le gouvernement compte financer par la dette. Aucun pays au monde ne fait ça, c’est une réforme qu’il faut financer par les prélèvements à la source. Il faut donc une réforme fiscale très sérieuse », considère Omar El Hyani, élu FGD à Rabat.
Certains pointent également la responsabilité du Parlement – composé en majorité de notables et d’entrepreneurs –, dont les députés sont accusés d’être essentiellement soucieux de leurs intérêts. « Le gouvernement a proposé de baisser les cotisations minimales et les impôts pour les entreprises qui réalisent un bénéfice annuel de moins de 100 millions de dirhams [environ 9,6 millions d’euros]. Les parlementaires ont demandé encore plus de baisses ! » s’insurge un élu.
Quant à l’actuel ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, il a déclaré, le 30 novembre, que l’expression d’« enrichissement illicite » des fonctionnaires et des élus pourrait ne pas être maintenue dans la réforme pénale. Autant de signaux préoccupants envoyés à l’opinion publique.
Une contestation qui vient de loin
Le gouvernement actuel a dans une large mesure hérité de ces problèmes structurels. Au cours de la campagne pour les législatives, le rejet, voire la haine, du PJD, accusé de « n’avoir rien fait pour les Marocains », était palpable.
C’est aujourd’hui que les jeunes de 20-25 ans sont en train de débarquer sur le marché…
Toujours est-il qu’il y a urgence car les indicateurs sont au rouge : le déficit budgétaire s’élève à 51,2 milliards de DH pour 2020, le taux d’endettement du pays avoisine 93 % du PIB et le taux de chômage a atteint 20,4 % en 2021. Selon le Haut Commissariat au plan, la pauvreté et la vulnérabilité ont été multipliées par deux pendant la période de la pandémie.
Selon certaines analyses, les contestations sociales en Afrique du Nord sont liées à la question démographique. La Tunisie et l’Égypte ont ainsi connu des mouvements de protestation massifs une vingtaine d’années après leur pic démographique.
En clair, les jeunes nés au début des années 1990 sont arrivés sur le marché du travail aux alentours des années 2010. Au Maroc, ce pic est situé autour des années 1995-1997. « C’est donc aujourd’hui que les jeunes de 20-25 ans sont en train de débarquer sur le marché… », rappelle Omar El Hyani.
Fox-One General de Division
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Sujet: Re: Actualités nationales Mar 7 Déc 2021 - 20:36
Faut bien tirer sur les oreilles de akhznnouch pour qu'il regarde aussi en bas et pas tout le temps vers le ciel
Stinger Colonel
messages : 1752 Inscrit le : 18/06/2020 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Actualités nationales Mer 8 Déc 2021 - 2:47
Fox-One a écrit:
Faut bien tirer sur les oreilles de akhznnouch pour qu'il regarde aussi en bas et pas tout le temps vers le ciel
Surtout qu'il se met au travail seul la croissance forte et non molle nous mettra à l'abri de tout ca