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Sujet: Actualités du Sahara Marocain Mer 29 Sep 2021 - 22:20
Rappel du premier message :
Ils ne se cachent meme plus Lamamra s'est lacher en parlant de "victoire", d'"Etat Occupant", d'"exploitation effrayner", bref des discours de haine...avant il laisser leurs Torchons faire la sale besogne maintenant il l'as font eux-meme
Je pense que des que le nouveaux gouvernements est en place, il faudras procéder a l'inauguration de représentation consulaire au Sahara...
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Passage très important, la résolution 2602 est très favorable au Maroc, la dernière en date. Donc la les allemands ils font des gros appels de phares pour se "réconcilier" au passage ils font des bons OPV
Citation :
L’Allemagne appuie les efforts déployés par l’envoyé personnel pour parvenir à un résultat politique équitable, durable et acceptable pour tous sur la base de la résolution 2602 (2021) du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Shugan188 Modérateur
messages : 5674 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Rien à chaner dans la relation avec eux (au passage ce n est pas un communiqué mais une mise à jour de la page relation germano marocaine). We remember https://new-york-un.diplo.de/un-en/news-corner/-/2430402
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Dias63 Capitaine
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Le président du conseil communal de la ville de Laayoune a reçu une délégation de l'ambassade US à Rabat conduite par David Fisher (chef du département politique de l'ambassade US), le président de la commune a présenté les principales avancées et projets de la ville..
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Jeu 16 Déc 2021 - 2:32
Le russe Lavrov dit qu'il faut respecter les résolutions de l'ONU et parle de potentiel "référendum" qui n'est mentionné nul part dans les résolutions de l'ONU. En réalité il s'oppose automatiquement aux décisions US, donc il joue son rôle de MAE russe, si les US disent blanc on dit noir, entre temps les résolutions de l'ONU sont claires et nets, et le Maroc s'en félicite.
Il parle de négociations directes, le Maroc est OK alors que le polisario est tombé dans le piège en refusant d'y participer lui et son parrain algérien, la dernière résolution est claire. Et il dit que c'est le polisario qui à rompu le cessez-le-feu, encore une fois le Maroc affirme qu'il reste attaché au cessez-le-feu bref on est dans les clous et le polisario patauge car on lui a creuser des trous où il tombe à chaque fois.
Le Lavrov essaye tant bien que mal de ménager sa vache laitière algérienne, il essaye de leur sauver les fesses.
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forcemarok sergent
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Jeu 16 Déc 2021 - 7:43
FAR SOLDIER a écrit:
Le russe Lavrov dit qu'il faut respecter les résolutions de l'ONU et parle de potentiel "référendum" qui n'est mentionné nul part dans les résolutions de l'ONU. En réalité il s'oppose automatiquement aux décisions US, donc il joue son rôle de MAE russe, si les US disent blanc on dit noir, entre temps les résolutions de l'ONU sont claires et nets, et le Maroc s'en félicite.
Il parle de négociations directes, le Maroc est OK alors que le polisario est tombé dans le piège en refusant d'y participer lui et son parrain algérien, la dernière résolution est claire. Et il dit que c'est le polisario qui à rompu le cessez-le-feu, encore une fois le Maroc affirme qu'il reste attaché au cessez-le-feu bref on est dans les clous et le polisario patauge car on lui a creuser des trous où il tombe à chaque fois.
Le Lavrov essaye tant bien que mal de ménager sa vache laitière algérienne, il essaye de leur sauver les fesses.
Est ce que c'est juste du blabla pour pouvoir emballé la folle ou bien c'est du sérieux ? faut pas oublier qu'il son aussi proche des nazis allemand (ils veulent nous garder sous contrôle Economique et politique donc à leur yeux des pays de race non aryens )
Après Laayoune le chef du département politique de l'ambassade US est à Dakhla..
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Jeu 16 Déc 2021 - 18:51
Ssi Bruce merci d'avance https://mobile.telquel.ma/2021/12/16/david-greene-charge-daffaires-a-lambassade-americaine-le-maroc-est-un-partenaire-cle-en-afrique_1747541
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Jeu 16 Déc 2021 - 20:05
@Shugan... admire les flairs lancé sur le Sahara et le respect de l'accord Abraham.
Citation :
David Greene, chargé d’affaires à l’ambassade américaine : “Le Maroc est un partenaire clé en Afrique” Diplomatie
LE 16 DÉCEMBRE 2021 À l’occasion du premier anniversaire de la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, TelQuel s’est entretenu avec le chargé d’affaires à la mission diplomatique des États-Unis. Consulat américain à Dakhla, accord de libre-échange, investissements américains, coopération militaire... Interview-fleuve.
TelQuel : Il y a un an, les États-Unis reconnaissaient la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Quel premier bilan faites-vous de cette reconnaissance ? David Greene : L’annonce faite il y a un an est un pas significatif, mais cela n’a pas vraiment changé la nature profonde de notre collaboration. Nous avions l’exercice militaire conjoint African Lion avant, et nous l’aurons après. Nous avions l’accord de libre-échange avant, et nous l’aurons après. C’était donc un événement important, bien sûr, mais c’est le reflet d’une relation profonde et constante.
Sur la question plus large du Sahara occidental, nous sommes tous d’accord sur le fait que nous voulons une solution juste, durable, et universellement acceptée. Je pense que notre position là-dessus n’a pas changé. Le processus onusien pour trouver une solution est vital et nous soutenons le nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura.
L’ex-ambassadeur Fischer et l’ex-secrétaire adjoint pour les affaires du Proche-Orient Schenker se sont rendus à Dakhla le 10 janvier 2021 pour visiter des sites pouvant potentiellement abriter le consulat des États-Unis. Comment expliquez-vous que presque un an plus tard, il n’y en ait toujours pas de trace ? Ici à Casablanca, nous construisons le consulat depuis deux ans, mais le processus a duré douze ans et coûté 300 millions de dollars. L’établissement des installations diplomatiques américaines partout dans le monde est une procédure vraiment longue, chère et compliquée.
Maintenant, nous nous concentrons sur le consulat de Casablanca qui doit encore évoluer dans les années à venir. Quand ce consulat ouvrira — et je ne serai déjà plus en poste —, le Maroc aura ainsi à la fois la plus neuve et la plus vieille installation diplomatique américaine dans le monde (la Légation américaine de Tanger, ndlr) !
Il n’y a donc rien de politique dans la non-ouverture d’un consulat américain à Dakhla ? Je n’ai rien à ajouter par rapport à cela.
L’ambassadeur David T. Fischer a quitté son poste en janvier dernier. Pourquoi son successeur n’a-t-il toujours pas été nommé ? Nommer un ambassadeur prend beaucoup de temps. C’est vraiment une priorité pour l’Administration de placer la bonne personne au bon endroit. Le Maroc est un des nombreux pays où il y a un vide en matière de représentation diplomatique, parce que ce processus requiert de multiples évaluations pour sélectionner les meilleurs candidats. La Maison-Blanche doit faire une annonce, nous devons avoir le soutien du pays récepteur, nous devons engager une procédure de confirmation…
Ici, comme dans d’autres parties du monde, les ambassadeurs adjoints — c’est mon rôle — sont élevés au rang de chargés d’affaires. Mais je suis convaincu qu’on aura un ambassadeur au Maroc en 2022. D’ici là, mon équipe et moi ferons de notre mieux pour maintenir et renforcer les liens maroco-américains que nous tissons depuis des années. Les institutions persistent, indépendamment des individus qui vont et viennent.
Vous fêtez les 15 ans de l’accord de libre-échange (ALE) entre le Maroc et les États-Unis. Si durant cette période les flux commerciaux ont été multipliés par cinq, la balance commerciale reste largement déficitaire côté marocain. En quoi cet ALE a-t-il été fructueux pour le Maroc ? Si on se limite aux chiffres, et donc au déficit de la balance commerciale côté marocain, il est facile de dénigrer cet ALE. Mais c’est une manière unidimensionnelle de voir les choses. Les exportations marocaines vers les États-Unis ont plus que triplé depuis 2006.
Au-delà des statistiques, l’ALE est à apprécier en fonction de ce qu’il représente, autrement dit : un message envoyé au reste du monde quant à l’attractivité du Maroc.
Vous voulez dire symboliquement ? Pas simplement sur le plan du symbole. L’ALE a envoyé un message très clair à la communauté mondiale des affaires, qui montre que le Maroc est pris très au sérieux par les États-Unis. Cet accord est l’unique du genre signé avec un pays africain. Maintenant, au-delà de la symbolique, rappelons que 150 entreprises américaines sont présentes sur le sol marocain.
L’Europe est certes un marché important pour le Maroc, et qui ne se situe qu’à 15 kilomètres de ses côtes, ce qui est un avantage. Mais nous rattraperons graduellement notre retard. D’autant que le Maroc est désormais considéré comme une porte vers l’Afrique, un hub donnant accès au marché subsaharien, et de ce fait peut constituer pour nous une plateforme logistique et de réexportation très intéressante.
Pour le moment, à voir les chiffres, ce sont les États-Unis qui sortent gagnants de cet ALE… L’analyse basée sur les chiffres bilatéraux ne dit pas toute la vérité. Je vous donne un exemple : oui, nous écoulons des aliments et de l’équipement destiné à l’industrie de la volaille au Maroc. Sur un plan purement statistique, il s’agit d’une vente et nous en percevons le paiement.
Mais allons plus loin. Ces produits rendent la production de volaille marocaine beaucoup plus efficiente. Cela signifie que le prix de la volaille baisse et ainsi, les chances du Maroc d’exporter une volaille plus compétitive dans l’avenir augmentent. Ces externalités positives n’apparaissent pas si l’on s’arrête au volume d’échanges.
Quid des investissements directs étrangers (IDE) ? Si les flux commerciaux se situent à 5 milliards de dollars, les IDE américains sont loin de rivaliser avec ceux de la France ou de l’Espagne… Nous n’avons pas tiré avantage collectivement de tout ce que l’ALE pouvait offrir. En fait, j’aimerais voir plus d’entreprises marocaines profiter de cet accord. L’ALE donne accès au plus grand marché de consommateurs de la planète : le marché américain. Celui-ci absorbe 25 % de tout ce qui est produit dans le monde. Les opportunités sont considérables.
Une question demeure : que font les entreprises marocaines pour attaquer ce marché ? Des barrières existent, certes, comme la distance, la langue, une difficulté sans doute à harmoniser les systèmes juridiques et les réglementations, mais j’aimerais voir plus d’entreprises marocaines tirer profit du plus grand marché mondial, et qui plus est un marché complètement affranchi de droits de douane.
J’ajouterai que le Maroc est une marque extrêmement puissante aux États-Unis. Le royaume est perçu non seulement comme un pays ami, mais comme un État stable économiquement et politiquement, mondialement connu en tant que destination touristique majeure et doté d’une industrie qui a su rapidement s’intégrer dans les chaînes de valeur internationales. La marque Maroc, si respectée, confère une aura au pays et à ses exportateurs. À eux de saisir leur chance !
Si les conditions sont réunies, pourquoi nos exportations ne décollent-elles pas ? Il faudrait demander au gouvernement marocain. Nos échanges avec les entreprises du royaume font ressentir un manque de connaissance du marché américain. En effet, celui-ci est si vaste qu’il peut sembler intimidant.
À travers le programme “Select USA”, nous conseillons aux chefs d’entreprises d’y assurer une présence. Le simple fait d’avoir un bureau de représentation, même réduit à sa plus simple expression, aide énormément à développer son réseau et à mieux comprendre les subtilités du marché, car la distance est un réel obstacle.
Le Maroc encourage désormais le “made in Morocco”, après s’être rendu compte que certains ALE déficitaires, notamment l’ALE Maroc-Turquie, entravaient toute volonté d’industrialisation. Ne craignez-vous pas que cette politique d’import-substitution nuise à la santé de vos exportations vers le royaume ? Certes, beaucoup voudraient voir les Marocains acheter des produits marocains. Si ce produit est compétitif et de qualité, c’est une évidence, je l’achèterai moi-même. Je ne m’inquiète pas de savoir si le gouvernement marocain s’intéresse de près à nos exportations pour évaluer si oui ou non elles sont candidates à la substitution par un produit local. Tous les gouvernements agissent de la sorte, et nous aussi.
Nous voulons rentabiliser ce type d’accord au maximum et, dans ces contextes, les litiges commerciaux peuvent exister, y compris au sein des partenariats les plus étroits. Mais je ne m’en fais pas. Mon souci est que l’on bénéficie à plein et conjointement de cet ALE.
Si ce n’est pas le cas, le gouvernement marocain pourrait engager plus d’efforts pour promouvoir ses exportations vers l’Amérique. Peut-être pouvons-nous ensemble trouver le moyen d’accéder à des marchés tiers en Afrique ou même en Europe. Du reste, sans doute le secteur privé marocain peut-il mieux s’outiller pour investir le marché américain.
Le département américain du Commerce a décidé d’imposer des droits compensateurs sur les engrais phosphatés provenant du Maroc, suite à une plainte de la compagnie américaine Mosaic, sur la base d’un taux d’environ 20 % pour le producteur marocain OCP, et a même déposé une procédure en appel pour augmenter ce taux. Cela ne contrevient-il pas aux principes les plus fondamentaux du libre-échange ? Je ne vois pas de contradiction. Des litiges commerciaux surviennent même entre les partenaires les plus proches. Ça fait partie du business. Remarquez : nous avons des litiges commerciaux à l’infini avec le Canada, le Mexique et l’Union européenne.
Nous voulons tous bénéficier du libre-échange tout en assurant que telle entreprise n’exporte pas à des prix subventionnés vers les États-Unis, ce qui est le cas pour le Maroc également, je suppose. Mais l’OCP continue à exporter d’énormes quantités de phosphates vers les États-Unis et les fermiers américains continuent à utiliser des engrais marocains.
Lancé en septembre 2016, l’écosystème Boeing au Maroc est censé atteindre un chiffre d’affaires à l’export annuel d’un milliard de dollars, avec l’implantation de 120 fournisseurs et la création de 8700 emplois spécialisés. Or, six ans après l’annonce, seuls 9 fournisseurs ont été retenus, ce qui est très loin du compte. Pourquoi ce projet fait-il du surplace ? Le Maroc a rencontré un succès énorme dans le secteur de l’aéronautique, qui a connu des perturbations majeures ces dernières années, et pas uniquement en raison du Covid-19. La nature du transport aérien a changé, c’est un secteur qui évolue de façon extrêmement rapide. Dans tous les cas, plusieurs compagnies américaines sont impliquées.
L’administration Biden n’a pas invité le Maroc au sommet international pour la démocratie qui s’est déroulé les 9 et 10 décembre. Que faut-il comprendre de cette mise à l’écart ? Je ne pense pas qu’il faut percevoir cela comme un quelconque message. Tout ce que je peux dire, c’est que tout le monde ne reçoit pas d’invitation. Les décisions sont prises à Washington et sont basées sur un certain nombre de critères.
En décembre 2020, l’International Development Finance Corporation annonçait un programme de 5 milliards de dollars d’investissements au Maroc et dans la région. Quid de cette somme annoncée ? Les États-Unis ont déjà investi, à travers la Millenium Challenge Corporation, 450 millions de dollars sur les cinq dernières années et le programme a été prolongé en raison de la pandémie de Covid-19. L’USAID représente 20 millions de dollars annuellement.
Et si vous y ajoutez les contributions de la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales qui donnent des centaines de millions, voire des milliards de dollars au Maroc, vous vous rendez compte des investissements colossaux du gouvernement américain pour soutenir le Maroc dans son développement et sa croissance.
L’International Development Finance Corporation (DFC) offre des financements et d’autres formes de soutien aux affaires qui ont également un intérêt pour les États-Unis. La quantité de ressources dont dispose la DFC est énorme. Elle est capitalisée à 60 milliards de dollars annuellement. Nous sommes impatients que des entreprises américaines ou marocaines se présentent à la DFC avec des opportunités à financer, et je vous assure que l’argent coulera si les projets sont là.
Depuis l’annonce de l’année dernière, nous travaillons étroitement avec la DFC et les partenaires marocains pour créer un pipeline de projets qui pourraient être financés ici. Le problème n’est donc pas une pénurie d’argent, mais de nature d’investissements. Par exemple, nous financerons des projets climato-compatibles, même s’ils sont plus chers que des centrales à charbon.
La coopération militaire maroco-américaine a connu une vraie avancée ces dernières années, symbolisée en juin dernier par l’exercice African Lion dans le sud du Maroc, très médiatisé. Quel est le but du renforcement de cette coopération ? Ce qui est intéressant dans les relations Maroc–États-Unis, c’est comment plusieurs de leurs aspects ont outrepassé les intérêts des deux pays et ont des implications dans la région. Nous faisons tout ce que nous pouvons du point de vue militaire pour aider le Maroc à défendre ses frontières, son littoral. Nous voudrions améliorer la formation des Casques bleus, car le Maroc est un grand contributeur aux missions de maintien de la paix.
Le Maroc est aussi un partenaire clé en Afrique, car ses capacités sont importantes, mais aussi parce qu’il permet à d’autres pays africains d’améliorer leurs capacités. Il y a enfin des défis sécuritaires considérables sur tout le continent, mais particulièrement dans la région avec la présence de Daech au Sahel. Il y a aussi des efforts pour soutenir le processus politique en Libye.
Le partenariat Maroc–États-Unis offre une plateforme pour renforcer les capacités d’autres partenaires africains à répondre aux défis sécuritaires auxquels ils font face.
Les relations diplomatiques entre le Maroc et ses voisins européens, comme l’Espagne et l’Allemagne, ne sont pas au beau fixe ces derniers mois. Quel regard portez-vous sur la nouvelle stratégie diplomatique marocaine, que l’on peut qualifier d’offensive, menée depuis un an avec certains partenaires des États-Unis ? Les pays que vous citez sont des partenaires étroits des États-Unis, comme tous les pays de l’UE. Les spécificités des relations bilatérales entre le Maroc et ses partenaires font que nous ne les commentons pas publiquement, car ce n’est pas le rôle des États-Unis. Mais à chaque fois que nous sommes au courant de la montée de tensions, nous encourageons nos partenaires à résoudre ces problèmes et à renforcer leur partenariat.
S’il y a une chose que nous montrent les relations entre le Maroc et les États-Unis, c’est que si nous travaillons ensemble, nous pouvons accomplir beaucoup plus que si nous travaillons individuellement.
Les relations se sont également tendues avec l’Algérie, jusqu’à atteindre un point de rupture depuis la décision algérienne de couper ses relations diplomatiques avec le Maroc. Comment les États-Unis perçoivent-ils ces bouleversements régionaux ? Le Maroc et l’Algérie sont tous deux des partenaires des États-Unis. Je ne peux pas parler des relations avec l’Algérie, mais nous aimerions voir les deux pays dépasser cette impasse diplomatique et travailler ensemble pour les intérêts à long terme de tout le monde. Ce qui se passe actuellement nous instruit sur les défis à surmonter dans la région.
Nous parlons beaucoup des bénéfices que pourraient engranger les populations locales si les pays du Maghreb travaillaient ensemble de façon plus effective. Quand on regarde le manque à gagner annuel en matière de croissance et de création d’emplois engendré par la division des pays de l’Union du Maghreb arabe, c’est énorme.
En matière de défense des droits humains, un combat cher au camp démocrate, quelle position l’administration Biden adopte-t-elle vis-à-vis du Maroc ? De manière générale, l’administration Biden a été claire sur le fait que les droits de l’Homme sont au centre de sa politique étrangère. Cela se manifeste de plusieurs manières, notamment via des conversations bilatérales en coulisses entre gouvernements. Nous n’hésiterons pas à nous exprimer si nous avons un souci avec les droits de l’Homme.
Nous travaillons depuis très longtemps avec le Maroc sur ces problématiques. Nous dialoguons sur la question avec le gouvernement marocain depuis plus d’une décennie : la dernière réunion s’est déroulée en septembre. Nous soutenons les efforts de réforme menés par le roi qui ont positivement affecté les droits de l’Homme au Maroc.
On peut toujours mieux faire, dans n’importe quel pays. Les États-Unis ne sont pas un pays parfait et nous travaillons constamment à nous assurer que tous les citoyens américains profitent de leurs droits.
Le Maroc a mis en place cette année sa nouvelle feuille de route pour les quinze ans à venir à travers l’élaboration d’un nouveau modèle de développement. Comment les États-Unis comptent-ils accompagner ce processus ? Nous sommes toujours en train d’absorber le cadre référentiel du nouveau modèle de développement et nous réfléchissons à comment aligner nos programmes sur ce cadre référentiel. Mais de façon générale, c’est déjà le cas. Nos priorités pour le Maroc sont déjà sur la même longueur d’onde que celles identifiées par le nouveau modèle de développement : améliorer le système éducatif, le secteur industriel, l’investissement.
La Millenium Challenge Corporation (MCC) investit ainsi énormément d’argent dans la formation des jeunes Marocains afin de leur donner les outils nécessaires à la réussite dans une économie moderne. C’est exactement un des principes-clés du NMD.
La France vient de réduire son quota de visas pour les Marocains. Qu’en est-il de la procédure d’octroi de visas par les États-Unis ? Je ne peux pas commenter la décision française. Pour ce qui est des États-Unis, nous avons ralenti la cadence en raison du Covid-19, mais nous faisons de notre mieux pour rattraper le retard. Le consulat de Casablanca est l’un des plus actifs au monde.
Les files d’attente sont plus longues aujourd’hui, mais pour des raisons purement logistiques liées au Covid-19. Nous prenons la question des visas très au sérieux, car c’est ce qui renforce les relations entre les humains dans le cadre de nos liens bilatéraux.
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Jeu 16 Déc 2021 - 20:41
''Il n’y a donc rien de politique dans la non-ouverture d’un consulat américain à Dakhla ? Je n’ai rien à ajouter par rapport à cela.''..Je sais pas comment interpréter cette phrase, il aurait pu donner une réponse plus ouverte vu que l'accord tripartite incluait un consulat à Dakhla..Sans compter qu'en parlant de l'ONU il ne mentionne pas l'autonomie..Peut-être que je suis parano, mais ca reste trop aseptisé comme discours pour un pays qui reconnait notre souveraineté sur notre Sahara..
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Jeu 16 Déc 2021 - 20:53
C est de la fuite en avant le consulat aurait du etre construit sous Trump. De toute façon si ya pas de consulat ben yaura pas d ambassade marocaine en Israël
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Jeu 16 Déc 2021 - 21:24
C'est pour ça que le Maroc garde que un bureau de représentation pour le moment à Israël. Pas de consulat US au Sahara, pas d'ambassade marocaine en Israël
marques General de Brigade
messages : 3988 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Jeu 16 Déc 2021 - 21:29
la diplomatie dit : les choses doivent toujours arriver au bon moment ...et çà arrivera au bon moment...
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 18 Déc 2021 - 0:56
Il faut former nos forces de sécurité aux enjeux de la guerre de l'image, et les pièges dans lesquels ils ne doivent pas tomber. On est à l'aire du numérique, mettre une baffe à une harki qui t'insulte et insulte le pays c'est une chose, mais lui mettre cette claque et se faire filmer et diffuser s'en est une autre. C'est des stratégies planifiées, ils envoient ces femmes volontairement jouer avec les nerfs de la police, et un zigoto qui filme la scène, attendant la réaction à chaud du policier.
Il ne faut pas tomber dans ces pièges comme des débutants, faire les choses beaucoup plus discrètement, dans l'espace public il ne faut rien faire, car il y aura toujours une ou plusieurs personnes en train de filmer et retourner la chose contre toi.
messages : 8010 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 18 Déc 2021 - 2:15
rien ne dit qu ils sont policiers
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 18 Déc 2021 - 7:15
Moi je dis bien fait pour sa gueule et tant mieu s ils filment li bra isawer isawer m3a rasso.
Anzarane Lt-colonel
messages : 1468 Inscrit le : 14/03/2019 Localisation : Fes Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 18 Déc 2021 - 12:19
Quoi que nous faisons nos ennemis et leurs soutiens (européen et autres) trouveront toujours une façon de nous tordre la main avec l'épouvantail des DROITS DE L'HOMME. Il faut etre plus sévère avec ces traîtres de l'intérieur et envoyer tout le monde dans les cordes avec ce truc de droits de l'homme. Au risque d'avoir un deuxième Gdim Ezik........etoufer toute tentative dans l'oeuf.