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Sujet: Actualités du Sahara Marocain Sam 28 Jan 2023 - 23:19
Rappel du premier message :
Ils ont de la gueule ces dz, violer un territoire qui n'est pas le tien et ensuite pleurer parce qu'on -t a bombardé, le message est claire le NML est un territoire Marocain interdit de circuler. Un pays pétrolifère qui n'a même pas une route goudronné et qui envoie des camionneurs emprunter des raccourcis dans un autre pays sans autorisation. S'ils viennent vers nous ils vont avoir leur raclée. Durant toute leur escarmouches avec nous c'est toujours eux qui viennent vers nous : hassi beida, Amgala et autres ils cherchent leur parâtre"rajl mhoum" marocain il est toujours là.
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Jeu 13 Juil 2023 - 10:49
A Rabat comme à Bruxelles, on scrute nerveusement le calendrier. L’Accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable (APPD), qui expire le 17 juillet prochain, pourrait bientôt n’être qu’un souvenir des relations euro-marocaines. Car malgré l’imminence de la date butoir, les deux partenaires ont d’ores et déjà annoncé n’avoir ouvert aucune négociation pour le renouvellement ou la reconduction de cet accord conclu en 2019 entre le Maroc et l’Union européenne (UE). Contacté par TelQuel, Jawad Kerdoudi, le président de l’Institut marocain des relations internationales (IMRI), plante le contexte historique et la portée de l’APPD. “Le premier accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne date de 1988. Cet accord a été suivi par d’autres, jusqu’à celui de 2019 dont l’échéance est fixée au 17 juillet. En contrepartie d’un versement de 208 millions d’euros sur 4 ans, cet accord autorise des navires européens à pêcher dans les eaux marocaines, y compris celles des provinces du Sud du Maroc. Il prévoit également l’obligation de débarquer dans les ports marocains et de transformer le produit de la pêche sur place, ainsi que la présence à bord d’experts marocains pour contrôler le contenu des embarcations”, vulgarise ce spécialiste de l’UE. Concrètement, cet accord paraphé le 24 juillet 2019 autorise une flotte de 128 navires issus de 11 pays européens à pêcher, chaque année le long des côtes marocaines, jusqu’à 100 000 tonnes de petits pélagiques (comme la sardine et le maquereau) et 7000 tonnes d’autres poissons. En plus de 52 millions d’euros par an, le Maroc avait pu obtenir que l’accord inclue explicitement les eaux du Sahara en s’appliquant du Cap Spartel à Tanger au Cap Blanc à Lagouira. Cette dernière clause était destinée à anticiper un éventuel blocage de l’accord par les instances judiciaires de l’UE comme pour l’accord de pêche antérieur à celui de 2019. Saisie d’une requête en contestation de l’ONG Western Sahara Campaign, proche du Polisario, la Cour de justice de l’UE (CJUE) avait rendu, en février 2018, une décision mi-figue mi-raisin. Faisant une lecture géographique de la situation, la CJUE y indiquait que le précédent accord de pêche conclu entre le Maroc et l’UE en 2014 était valide tant qu’il excluait “les eaux adjacentes au Sahara occidental”, car celles-ci n’étaient pas mentionnées dans l’accord. Le scénario se répète Or, dans une décision rendue le 29 septembre 2021, le Tribunal de l’UE a invalidé deux accords de libre-échange signés entre Rabat et Bruxelles en 2019. En plus de l’accord de pêche, le verdict a invalidé dans la foulée un accord sur l’exportation de produits agricoles marocains. Tout en rappelant que “ l’UE et le Maroc [sont libres] de conclure un accord applicable au Sahara occidental”, la juridiction européenne a enjoint les deux partenaires à recueillir, en amont, “le consentement du peuple du Sahara occidental, en tant que tiers aux accords litigieux”. Six semaines après avoir été notifié du verdict, le Conseil européen a déposé un recours devant la Cour de justice de l’UE. Avec un effet suspensif, ce pourvoi en appel de l’organe exécutif de l’UE a permis aux accords commerciaux de continuer à être appliqués, dans l’attente de la décision de la CJUE. Une manière pour les 27 de jouer la montre et tenter de contenir l’ire du royaume. Désormais, avec l’imminence de l’expiration de l’accord de pêche, le 17 juillet prochain, le temps presse et vient même à manquer. Surtout, son expiration intervient alors que les nuages s’amoncellent dans le ciel des relations entre Rabat et Bruxelles. L’orage a éclaté le 19 janvier dernier : une résolution critiquant vertement la liberté de la presse au Maroc et accusant le royaume d’avoir corrompu des eurodéputés est approuvée par 356 députés européens sur les 751 du Parlement de Strasbourg. C’est la première fois en 20 ans que le Parlement européen adopte une résolution aussi critique envers Rabat. “En l’absence de négociations qui pourraient éventuellement aboutir à une reconduite de l’accord de pêche, les deux parties se dirigent vers une rupture dudit accord puisque, d’une part, l’accord prend fin le 17 juillet 2023, et d’autre part, sa reconduction est tributaire de la décision imminente de la Cour de justice de l’UE. Le Maroc ne peut en aucun cas accepter un accord qui serait de nature à porter atteinte de quelque façon que ce soit à son intégrité territoriale et sa souveraineté sur le Sahara”, explique Ghada Boudass, spécialiste du droit international public de la mer à l’Institut de recherches juridiques (IRJS) de la Sorbonne, interrogée par TelQuel. “ Après le 17 juillet 2023, et en attendant que la Cour de justice prononce son verdict, les 128 navires européens devront quitter les eaux marocaines”, précise Jawad Kerdoudi, le président de l’IMRI. Absence d’accord et conséquences Ce scénario n’est pas sans rappeler celui de la renégociation de l’accord de pêche actuel, durant l’été 2018. Les navires européens avaient été obligés de quitter les eaux territoriales dans lesquelles ils ne sont revenus que onze jours plus tard, après un accord trouvé de justesse entre Rabat et Bruxelles, au bout de trois rounds de négociations. En attendant un tel dénouement, “c’est surtout l’Espagne qui va souffrir le plus, car près de 1000 familles espagnoles vivent de la pêche dans les eaux territoriales marocaines”, renchérit Jawad Kerdoudi. Les 93 chalutiers espagnols constituent l’essentiel de la flotte européenne opérant au Maroc. Signe de nervosité palpable en Espagne, les députés et les officiels du gouvernement multiplient les déclarations en faveur d’une ouverture de négociations d’urgence entre Rabat et Bruxelles. Selon une source proche du dossier, les autorités espagnoles réfléchiraient à initier des négociations bilatérales directes entre les deux royaumes, dans le sillage du rapprochement entre Rabat et Madrid suite à l’infléchissement de la position espagnole sur le Sahara. Justement, l’absence de négociations Maroc-UE pourrait aussi avoir des conséquences politiques. Surtout que, dans son discours à la nation, le roi Mohammed VI avait rappelé cette position de principe de la diplomatie marocaine : “ Le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international. C’est aussi simplement et clairement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit”. “Il résulterait de la non-reconduction de l’accord de pêche une certaine méfiance, non seulement des institutions marocaines publiques et privées mais aussi de l’opinion publique. La résonance d’une décision (confirmant l’invalidation de l’accord, ndlr) de la Cour européenne serait irrémédiablement négative, car l’attachement du peuple marocain aux provinces de Sud et à la marocanité du Sahara est non négociable. Une telle décision serait donc considérée comme hostile”, soutient encore Ghada Boudass. Notre spécialiste subodore aussi des conséquences juridiques d’un non-renouvellement de l’accord de pêche. “ Le Maroc ne peut pas accepter le changement d’approche juridique de l’UE. Celle-ci a conclu avec le Maroc une série d’accords de pêche, dès les années 1980. Accords qui ont été reconduits à plusieurs reprises, sans jamais faire mention de leur invalidité dans la partie du territoire maritime qui couvre les provinces du Sud. L’UE est donc responsable de la conclusion comme de l’exécution de ces accords. Il résulte de ce comportement constant et continu qu’elle a reconnu tacitement la souveraineté du Maroc sur le Sahara et ne peut échapper à sa responsabilité juridique à l’égard du Maroc”, éclaircit encore la chercheuse.Deux verdicts inspirants ? Très attendue, la décision de la CJUE ne devrait pas être connue avant septembre 2023. Deux scénarios quasi irréconciliables se profilent. Si la Cour rejette la demande polisarienne, le Maroc remporterait une grande victoire puisque ce serait la reconnaissance explicite de sa souveraineté sur le Sahara par les 27. Si la CJUE confirme le verdict rendu en première instance, les 128 navires ne pourront plus pêcher dans les eaux adjacentes au Sahara. Pire, le Polisario pourrait intenter une action en justice pour des dommages et intérêts à l’endroit des chalutiers et/ou réclamer le remboursement des sommes perçues par le Maroc pour les poissons pêchés au Sahara. Une telle décision pourrait également s’appliquer à l’Accord agricole : les produits en provenance du Sahara (phosphates, poissons et même électricité verte) pourraient ne plus être considérés comme “marocains” et l’UE pourrait leur imposer des droits de douane de 20%. La solution à cet imbroglio juridico-diplomatique pourrait se trouver dans le voisinage immédiat de l’UE. Deux verdicts, prononcés à moins d’un mois d’intervalle, pourraient ainsi inspirer la CJUE. Le 25 mai dernier, la Cour d’appel de Londres a récusé de manière irrévocable la requête de l’ONG Western Sahara Campaign UK (WSCUK) qui tentait de remettre en cause l’accord d’association entre le Maroc et le Royaume-Uni. Un camouflet similaire a été infligé à la Confédération paysanne (organisation syndicale française) par le Tribunal de Tarascon. Dans un arrêt rendu ce 20 juillet, le tribunal français a débouté la requête du syndicat qui visait à interdire à IDYL (entreprise française spécialisée dans la commercialisation de fruits et légumes) de distribuer ses produits s’ils étaient originaires du Sahara. Deux verdicts qui apportent un peu plus d’eau au moulin du Maroc. Rabat regarde ailleurs Du côté de Rabat, on semble d’ores et déjà se préparer à l’éventualité d’une rupture du partenariat avec les 27. Ces derniers mois, le royaume a multiplié les contacts avec des pays qui souhaitent établir ou renouveler leur accord de pêche sans s’embarrasser de considérations rhétoriques sur le Sahara. Le Maroc pourrait donc se tourner vers la Russie (c’est déjà fait), le Royaume-Uni, la Chine, le Japon, l’Inde ou encore la Turquie. Contacté par TelQuel, Mohamed Ali Oukacha, le président de la Fédération des pêches maritimes (FPM, affiliée à la CGEM), précise d’emblée que “le tribunal européen ne se réunira qu’en septembre alors que l’accord de pêche expire en juillet. Il se pose dès lors un problème de timing qui pourrait mener à une non-reconduction”. L’armateur propose une révision de la configuration technique même de l’accord de pêche : “C’est un accord économique avec une toile de fond politique. Et même si cet accord revêt un caractère spécial, le Maroc a aussi des accords de pêche avec d’autres pays, qui sont tout aussi importants. Ce que les membres de la Fédération souhaitent, c’est un arrangement qui permettrait de revoir l’accord avec l’UE dans sa configuration technique car les redevances annuelles, les quotas et les débarquements de pêche n’ont jamais été ce qu’ils devaient être”. Le président de la FPM poursuit : “Une des solutions pourrait être de collaborer de manière directe avec l’Espagne avec qui nous sommes en pleine lune de miel. Mais malgré cet élan commercial et financier (et quel que soit le partenaire), la renégociation de cet accord ne peut se faire au détriment des armateurs locaux qui traversent des difficultés, notamment exogènes, avec la flambée des prix des carburants”. De son côté, Jawad Kerdoudi se veut optimiste : “Pour le Maroc, la contrepartie financière de l’accord de pêche est très faible et il peut signer d’autres accords avec des pays acceptant l’extension aux provinces du Sud : si l’accord n’est pas reconduit, cela constituera surtout un handicap pour l’UE et l’Espagne. Mais je pense que les deux parties trouveront une nouvelle formule pour la continuité de leur partenariat”. C’est tout le bien qu’on souhaite de part et d’autre de la Méditerranée. Sa7a Sahara ! Le rapport de la Commission européenne et de son Service extérieur, publié en janvier dernier, montre les bénéfices tirés par le Sahara du partenariat Maroc-UE. Ainsi, en 2021, 962 000 tonnes de produits halieutiques (pour une valeur totale de 629 millions d’euros) ont transité par les ports du Sahara. Et le nombre d’emplois directs et indirects liés au secteur de la pêche s’élève à 133 478, soit une hausse de presque 50% en 5 ans. Côté agricole, “depuis la publication du rapport de 2018, la production de produits agricoles du Sahara occidental a augmenté de façon notable, passant progressivement de 64 000 tonnes enregistrées à 101 000 tonnes en 2021, pour une surface totale cultivée de 1300 hectares contre 900 hectares. Cela représente une augmentation en volume de plus de 60% en 6 ans”. Et 14 000 emplois en lien avec le secteur ont été créés. a écrit:
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Bolden Lieutenant
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 15 Juil 2023 - 8:20
On doit pouvoir transformer ça en opportunité.
Profitons-en pour bannir définitivement cette ambiguïté hypocrite des occidentaux : pas d'accord de pêche veut dire pas de reconnaissance de marocanité, veut dire reconnaissance d'un nouvel état en Afrique du Nord, puisque qu'il n'y aura jamais de referendum. Et donc revient d'une part à vouloir amputer le Maroc de la moitié de son territoire actuel, et d'autre part à espérer offrir aux chiens dégénérés de l'est l'encerclement militaire de notre pays. Quel pays est assez fou pour accepter ça ?
L'époque ou le Maroc était faible et devait baisser la tête devant tous ces infâmes hypocrites d’européens est désormais révolue.
_________________ Le Maghrib tout entier (al-Maġhrib al-aqsá bi-jumlati-hi) s’est mis en mouvement, le fond des vallées s’est rempli, les pentes ont déversé le tumulte de ce torrent impétueux. @ Abd Al Mu'min, 1158.
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marques General de Brigade
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En plus des pays ayant ouvert un consulat dans nos provinces du Sud, Israel rejoint les US et l'Espagne dans les pays reconnaissant officiellement notre Sahara ...
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Fahed64 Administrateur
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Si on est intelligent, froid et calculateur on devrait aussi négocier un véritable engagement Iranien de stopper le soutient avec bouzebal, si on pousse le côté calculateur plus loin on peut demander une médiation Chinoise ca sera un moyen de faire bouger D.C pour le consulat à Dakhla, de voir le grand rival capable de finaliser une ''paix'' en Afnord..
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L'Égypte doit emboîter le pas surtout si le sommet de Negev se tiendrai à Dakhla. Ça seraiz hypocrite de leur part d'y assister sans prendre une décision dans sens. J'ai vu beaucoup de commentaires de marocains sur le net que disent qu'au contraire à l'autorité palestienne Israël reconnaît notre souveraineté sur le Sahara. Sachant qu'à part froisser les harkis ils n'ont rien à craindre parce que la majorité écrasante des pays arabes appuient le Maroc sur ce conflit. Donc ça va nous donner plus de marge de manoeuvre pour aller plus loin dans notre alliance avec Israël sans se soucier des critiques de certains propalestiniens.
Ils signent et persistent. A part les photos qu'ils auraient p mettre qui font état des réalisations du Maroc dans le Sahara. Le choix des mots est éloquent. Le territoire disputé. Ils sont meskins.
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mar 18 Juil 2023 - 2:10
Congrats on the recognition. Now all there is to be done is to weather all the coping and seething from a lot of Ultra Arabists online. But politics are all about interests. The biggest irony though, is that Israel recognizes Morocco's sovereignty while Palestinians don't