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Sujet: Actualités du Sahara Marocain Sam 28 Jan 2023 - 23:19
Rappel du premier message :
Ils ont de la gueule ces dz, violer un territoire qui n'est pas le tien et ensuite pleurer parce qu'on -t a bombardé, le message est claire le NML est un territoire Marocain interdit de circuler. Un pays pétrolifère qui n'a même pas une route goudronné et qui envoie des camionneurs emprunter des raccourcis dans un autre pays sans autorisation. S'ils viennent vers nous ils vont avoir leur raclée. Durant toute leur escarmouches avec nous c'est toujours eux qui viennent vers nous : hassi beida, Amgala et autres ils cherchent leur parâtre"rajl mhoum" marocain il est toujours là.
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pyromane Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Ven 4 Aoû 2023 - 20:51
Bah on n'a pas trop le choix, si la Mauritanie tombe complétement coté algérie on aura plus de passage terrestre vers l'Afrique, c'est pour ca qu'il faut bien jouer nos cartes et ne pas commencer les hostilité avec eux.
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bradli23 Colonel
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Ven 4 Aoû 2023 - 21:54
La Mauritanie a plus d'intérêts avec nous que les Harkis et ça ils le savent. Mais il ne faut pas les bousculer les harkis n'attend que ça. Ils ont commencé une campagne de séduction auprès des Mauritaniens avec liaison maritime et route terrestre sans succès. On doit les relier plus à notre vision économique pour l'Afrique comme le gazoduc et après ils ne céderont plus aux chants des sirènes des harkis ou des sandalos.
pyromane Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Ven 4 Aoû 2023 - 22:46
Exactement, leurs intérêts doivent être avec nous pas avec les algériens. le gazoduc sera l'élément final de cette opération mais entre temps il ne faut pas les humilier car leurs politiques actuels sont des bounifistes aussi.
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Ven 4 Aoû 2023 - 23:12
Franchement! Vous parlez de la Mauritanie comme si on parlait d'une super-puissance.
Ils nous regardent de travers, on organise un coup d'etat militaire c'est tout. Tous leurs officiers sont formés au Maroc. Ou on bloque les exportations de légumes, de fruits, de lait, de sucre et de viande... et ils crevent de faim. Ce n'est certainement pas l'Algérie qui va exporter de la nourriture qu'elle n'a pas.
La Mauritanie est une wilaya Marocaine et à vocation à le redevenir. On ne doit pas se mentir et dire que la Mauritanie est un état viable. Sans la protection française, ce pays aurait disparu depuis longtemps. Il ne peut exister sans des investissements conséquents que seul le Maroc peut réaliser. Et que l'on ne vienne pas me dire que le gaz offshore va en faire un Koweit bis (il suffit de voir le cas du Ghana qui n'a rien reçu de son pétrole du champs Jubilee. Là où il y a Kosmos, les états se font entuber)
Un jour ou l'autre, nous devrons nous asseoir avec les differentes tribus de cette zone et leur proposer le plan d'autonomie sous souveraineté Marocaine.
Pour ce qui est de Lagouira, ce point est stratégique car elle étant notre ZEE vers le sud-ouest pratiquement jusqu'au Sénégal. Si nous voulons controler l'Atlantique central (comme nos ancêtres de Salé), Lagouira est une pièce essentielle de notre stratégie. Donc, il est absolument incompréhensible que nous ne soyons pas présent et en force sur ce point.
Zakaria Commandant
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 5 Aoû 2023 - 11:09
Selon le polz nous sommes en guerre, c’est le moment d’en profiter pour étendre le mur sous prétexte de sécurité du sahel et lutte contre les trafics Les accords de cessez le feu ne sont plus du tout valides et tant mieux Désormais nous devons renforcer ´nos positions dans le sahara et étendre le mur au plus près des frontières.
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 5 Aoû 2023 - 14:18
La Mauritanie est un pays souverain reconnu par le maroc depuis les années soixante. L histoire de rattachement au maroc est finie. Ils ne disparaiteront pas. Si c était aussi simple que ça d y organiser un coup d état on l aurait fait il y a longtemps. C est un état faible coincé entre deux états puissants. Ca seule chance de survie est de jouer l équilibriste entre les deux. Quand ils ont cru que la balance penchait définitivement du côté algérien ils ont misé sur eux (fin 70 début 80) . Là il rebalance dans l autre sens mais seront toujours très prudents. Ils n ont pas intérêt à s allier ouvertement à nous sauf si nous ecrasions le principal outil de l algerie dans la région : le polisario. Et ce même s ils ont plus d interet avec nous qu avec eux. C est une question sécuritaire pour eux et non d intérêts. La militarisation d lagouira ne doit s opérer que s il y a menace directe et immédiate pour nos intérêts. Ce n est pas un territoire mauritanien et ils ne le revendiquent pas même s ils en ont envie. Nos ennemis sont la junte algérienne et leurs supplétifs. Si on doit porter un coup dur c est vers eux. Je continue à penser que le meilleur moyen c est de récupérer entièrement la no man's land. C est le dernier avatar de souveraineté qu ils ont
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simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 5 Aoû 2023 - 15:02
Atlantic a écrit:
La Mauritanie est un pays souverain reconnu par le maroc depuis les années soixante. L histoire de rattachement au maroc est finie. Ils ne disparaiteront pas. Si c était aussi simple que ça d y organiser une coup d état on l aurait fait il y a longtemps.
les coups d'états dans ce pays c'est souvent en coordination avec l'un des principaux voisins . En 2003 c'est le Maroc qui a fait échouer le coup d'état orchestré par Alger via Saleh Ould Hanenna
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 5 Aoû 2023 - 15:05
simplet a écrit:
Atlantic a écrit:
La Mauritanie est un pays souverain reconnu par le maroc depuis les années soixante. L histoire de rattachement au maroc est finie. Ils ne disparaiteront pas. Si c était aussi simple que ça d y organiser une coup d état on l aurait fait il y a longtemps.
les coups d'états dans ce pays c'est souvent en coordination avec l'un des principaux voisins . En 2003 c'est le Maroc qui a fait échouer le coup d'état orchestré par Alger via Saleh Ould Hanenna
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c est la preuve même que c est difficile d y organiser un coup téléguidé ouvertement par un des deux pays. l autre puissance fera tout pour le faire échouer. Les mauritaniens en général et les potentiels putschistes en particuliers le savent.
Neox Commandant
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 5 Aoû 2023 - 15:32
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 5 Aoû 2023 - 16:50
Si les Nations Unies se retirent de la zone tampon, le Maroc serait en droit de reprendre la partie de son Sahara qui a été remise à la Minurso”, a déclaré le représentant permanent du Maroc aux Nations Unies, Omar Hilale, lors d’un point presse le jeudi 27 octobre à New York après le vote de la résolution 2654 du Conseil de sécurité reconduisant le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara (Minurso). En clair, le royaume se réserve le droit, en cas de retrait des observateurs de l’ONU ou d’utilisation de cette zone démilitarisée par les séparatistes du Polisario à des fins militaires, de réinvestir la zone de près de 53.200 km2, soit 20% de la superficie du Sahara marocain (266.000 km2). Lignes rouges Une déclaration qui, pour l’heure, n’a été suivie d’aucune réaction officielle du Front ou de l’Algérie, mais qui invite à réfléchir sur ce cas de figure, notamment au niveau opérationnel. Mais avant, il est important de détailler les cas cités par Omar Hilale. D’abord, le retrait de la Minurso de la zone. Ou encore, a-t-il précisé, si les observateurs onusiens étaient empêchés d’effectuer leurs missions. “Pour le moment, les éléments de la Minurso dénoncent des restrictions imposées par le Polisario dans l’exécution de leurs missions dans le no man’s land”, précise le colonel Hassan Saoudi, retraité de la Gendarmerie royale et chercheur associé à l’Institut royal des études stratégiques (IRES). Autre cas de figure, l’utilisation par les séparatistes de drones de combats dans la zone, ou leur lancement depuis la zone tampon pour menacer les éléments des FAR affectés au mur de défense ou d’autres cibles civiles. “Des informations évoquent l’acquisition de drones kamikazes iraniens par le Polisario via le régime algérien. Si elles s’avéraient exactes, nous nous retrouverions dans un conflit régional, avec un risque d’escalade inédit”, souligne le colonel Saoudi. L’expérience de Guerguerat Les Forces armées royales (FAR), quant à elles, se sont aventurées récemment hors du mur de défense. C’était en novembre 2020 : l’opération de sécurisation du point de passage de Guerguerat, menée par une brigade d’infanterie motorisée des FAR, n’a occasionné aucune perte, n’entraînant qu’un léger échange de coups de feu. Une fois la zone sécurisée, les FAR ont mis en place un dispositif pour assurer la libre circulation des biens et personnes entre le Maroc et la Mauritanie et protéger le travail des éléments du génie militaire chargés des travaux d’extension du mur de défense. Ces derniers ont permis d’étendre de 50 km le fameux mur de sable afin d’empêcher définitivement l’accès à l’océan Atlantique aux éléments du Polisario. Une opération menée, certes, avec succès, mais qui ne peut être comparée au réinvestissement pur et simple de la zone tampon. Une telle éventualité représenterait une rupture de taille sur le terrain, qui se traduirait par la montée en intensité d’un conflit gelé depuis plus de trente ans. Si le Polisario ne cesse, depuis, de tenter de forcer une narrative de guerre ouverte dans la zone, avec la publication des fameux “partes de guerra”, ou rapports de guerre, repris notamment par les médias algériens et certains supports de presse européens proches des séparatistes, la zone n’a connu aucune montée majeure en intensité du conflit. Montée en intensité Si le royaume décidait de reprendre le contrôle de la zone démilitarisée, cela impliquerait l’adoption d’une nouvelle doctrine militaire par les FAR Si le royaume décidait de reprendre le contrôle de la zone démilitarisée, cela impliquerait l’adoption d’une nouvelle doctrine militaire par les FAR. Prendre le contrôle de plus de 50.000 km2, face à un adversaire mobile ayant une connaissance du terrain et dont l’approche tactique se base essentiellement sur les embuscades, nécessite une longue période de préparation à tous les niveaux, depuis l’approche stratégique jusqu’à la gestion de la logistique. À noter que le Polisario a dû observer les modes opératoires des groupes armés présents dans la bande sahélo-saharienne et qu’il bénéficierait de l’encadrement du Hezbollah. Mais “il me semble totalement improbable que les FAR décident d’occuper militairement la zone tampon. Sans parler du coût politique d’une telle décision, qui laisserait entendre que le plan d’autonomie n’était pas une démarche sincère, les FAR risqueraient de perdre beaucoup d’avantages sur le plan tactique et stratégique”, estime Nizar Derdabi, analyste en défense et sécurité et ex-officier de la Gendarmerie royale. Outre le coût politique d’une telle opération, investir le no man’s land signifierait l’abandon de l’avantage tactique que représente le mur de défense qui a obligé le Polisario, à la fin des années 1980, à laisser de côté la guérilla pour des affrontements plus conventionnels, ce qui, en d’autres mots, signifie jouer selon les règles des FAR.Un constat partagé par Derdabi : “Cela impliquerait de sortir de la protection que procure la ligne de défense, qui est un mur de défense étanche s’étendant sur plus de 2700 km. Les FAR seraient à découvert et pourraient être ciblés par les tirs ennemis. Les murs de défense ont été conçus pour assurer une protection physique contre les tirs ennemis, procurer une position dominante (ils peuvent atteindre jusqu’à 3 m de haut), qui permet de surveiller le terrain sur des kilomètres et le voiler à l’ennemi”. Investir la zone tampon impliquerait la mise en place de groupements tactiques interarmes (GTIA), rassemblant différentes unités de plusieurs armes (air, terre, artillerie, génie…). Ces derniers, forts des différentes spécialisations qu’ils englobent, peuvent mener des opérations en profondeur et en autonomie. Un modèle prisé tant par les armées occidentales répondant à la norme OTAN, comme par les armées ayant adopté la doctrine militaire russe qui utilise l’appellation de Groupe tactique de bataillon (BTG). Le modèle russe diffère par l’absence de synergies avec les forces aériennes et une plus importante composante en artillerie mécanisée et en chars de combat. Le modèle des GTIA, à la condition qu’il soit adapté au théâtre d’opérations saharien, reste l’une des meilleures options pour contrôler le terrain. Et ce, en raison de son interopérabilité, mêlant drones, moyens de guerre électroniques et petites équipes de reconnaissance. Ce qui permet d’offrir une visibilité élargie au groupement, d’anticiper des attaques ennemies ou encore de mettre en place des embuscades, voire tout simplement de traiter la menace à distance. Autre impératif pour ce type d’opération, l’identification d’un objectif clair pour la mission, de manière à concentrer l’ensemble des moyens nécessaires. La guerre en Ukraine est un exemple éloquent, le flou qui entoure “l’opération spéciale” étant loin d’apporter un objectif clair aux stratèges de l’Armée rouge, quand l’objectif du haut commandement ukrainien est la défense de son intégrité territoriale. Idem pour les guerres en Afghanistan, Somalie, Irak ou encore Vietnam où, faute d’objectif clair, les plus importantes armées du monde ont buté face à des groupes armés. Une manœuvre périlleuse Néanmoins, “si la décision d’occuper la zone tampon s’imposait, il serait judicieux d’opter pour une stratégie à base de patrouilles mobiles d’unités mécanisées (véhicules semi-blindés) avec un appui aérien composé de drones ou d’hélicoptères d’attaque. Ces patrouilles ne seraient pas à l’abri d’opérations de harcèlement de la part des milices du Polisario qui pourraient mener des attaques éclairs en concentrant tous leurs moyens sur un même objectif avant de se retirer rapidement pour rejoindre leur caserne. Les drones et hélicoptères seraient également vulnérables aux missiles MANPADS, ce qui engendrerait des pertes humaines dans les rangs des FAR. Et c’est précisément ce que souhaitent les milices du Polisario”, assure Nizar Derdabi. D’ailleurs, cette tactique reste vulnérable aux mines et engins explosifs improvisés, qui peuvent être utilisés avant une attaque éclair de la colonne immobilisée. Compte tenu de la nature des terrains dans la zone, l’utilisation de véhicules lourdement blindés entraverait largement la liberté de manœuvre du groupement, comme leur capacité de projection rapide vers un objectif. L’armée américaine comme l’ensemble des membres de la coalition en Afghanistan ont dû faire face à ce dilemme. Une telle montée en intensité devrait également mettre sous pression les lignes d’approvisionnement. Chercher le contact ou saturer le terrain par des tirs de préparation d’artillerie engendre une grande consommation de munitions. Mais aussi en pièces détachées pour les véhicules endommagés lors de combats, ou bien simplement en panne à cause de la nature des terrains qui favorise l’usure rapide des véhicules. La question de l’évacuation des blessés est également un point important compte tenu de la grande taille de la zone, ce qui implique l’utilisation de moyens héliportés et signifie une exposition supplémentaire à la menace des MANPADS.Cette hypothèse devrait également obliger le royaume à adopter une économie de guerre et à accélérer le lancement de son industrie de la défense, rien que pour couvrir ses besoins en munitions, voire de réorienter des pans entiers des écosystèmes automobiles, aéronautiques, pharmaceutique et de textiles, d’un usage civil à militaire. “Il faudrait impérativement rentrer dans une économie de guerre qui nécessite des chaînes logistiques fluides, plus de moyens de transport, un budget faramineux mais surtout une forte mobilisation de réservistes pour soulager les unités sur le front. D’autant qu’il faudrait s’attendre à ce que l’Algérie se charge d’approvisionner le Polisario en armes, munitions et carburant afin d’entretenir le conflit. Les FAR seraient alors obligés de puiser des ressources sur le front Est et seraient vulnérables à une tentative d’agression algérienne”, signale Derdabi. “Pour bâtir la ligne de défense actuelle et la faire monter en puissance, il a fallu des décennies. C’est pour ça qu’il est illusoire de s’attendre à ce que les FAR passent au-delà” Une fois le terrain investi, il faudra mener une course contre la montre pour assurer l’étanchéité de cette portion du territoire national, de manière à réduire au maximum la mobilité des troupes ennemies et éviter des coups de main sur les positions isolées et les convois de ravitaillement en arrière-garde. La seule manière d’y arriver serait d’ériger un nouveau mur de défense, cette fois le long de la frontière algérienne. Un scénario qui nécessite une immense mobilisation en matière de génie civil et militaire, ainsi que des troupes considérables. Un chantier de cette ampleur équivaut à offrir une cible pour l’artillerie ennemie et ne pourrait se faire sans pertes. “Il serait quasiment impossible de construire des infrastructures de défense en si peu de temps. Pour bâtir la ligne de défense actuelle et la faire monter en puissance, il a fallu des décennies de travail et de mise à niveau des infrastructures. C’est pour ça qu’il est illusoire de s’attendre à ce que les FAR passent au-delà de ce mur de défense qui constitue leur force”, conclut Nizar Derdabi. Stratégie : l’exemple sud-africain En 1977, le régime sud-africain de l’apartheid tente de maintenir la Namibie dans son orbite en combattant à la fois le mouvement de libération namibien SWAPO et son allié le MPLA angolais, qui bénéficient tous deux du soutien militaire soviétique et du concours d’un corps expéditionnaire cubain. Sans juger du bien-fondé de cette action, il est intéressant de rappeler le dispositif utilisé par l’armée sud-africaine pour mener des incursions loin de ses bases, et ce dans un théâtre d’opération qui comporte des similitudes avec la zone saharienne. Les Sud-Africains mettent en place un GTIA structuré en permanence autour de deux compagnies d’infanterie, d’un escadron blindé et d’une batterie de canons ou de mortiers. Avec aussi une compagnie d’appuis regroupant des sections spécialisées (génie, antichars…). Ce dispositif bénéficiait d’une autonomie allant de 600 à 1000 km et a permis à l’armée sud-africaine d’infliger de sérieux dégâts jusqu’en Angola (qui soutenait la Namibie) et de sécuriser son territoire. a écrit:
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mar 8 Aoû 2023 - 11:39
Une main tendue après des années de froid ? Dans un message de vœux adressé au roi Mohammed VI à l’occasion de la fête du Trône, le 31 juillet, le président français Emmanuel Macron a souligné que “les succès enregistrés par le Maroc depuis le début du règne de (Sa) Majesté et sous Son impulsion modernisatrice sont remarquables”, ajoutant que “la France, avec fidélité et respect, a toujours fait de la coopération avec le Maroc une priorité”. Un message qui a également réitéré “l’expression du sentiment de profonde amitié que le peuple français porte au peuple marocain”. “Il y a une volonté du côté français de dire que les relations d’État à État continuent de fonctionner alors que le Maroc ne le ressent pas de la même manière” Mohamed Badine El Yattioui Alors que les deux pays, autrefois liés par une relation exceptionnelle, font aujourd’hui face à une grave crise bilatérale, la question de la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France se pose de plus en plus. Après les États-Unis et Israël, pourquoi Macron ne franchit-il toujours pas ce pas qui apaiserait les relations entre le Maroc et l’Hexagone ? “Ce message de vœux, c’est de la formule diplomatique, la Tunisie a fait la même chose en envoyant un message très fort alors que nos relations ne sont pas au beau fixe depuis que Kaïs Saïed (le président tunisien, ndlr) a reçu Brahim Ghali (le leader du Polisario, ndlr), explique Mohamed Badine El Yattioui, professeur de géopolitique à l’université américaine de Dubaï. Il y a une volonté du côté français de dire que les relations d’État à État continuent de fonctionner alors que le Maroc ne le ressent pas de la même manière.” Tropisme algérien Pour le chercheur, il s’agit là d’un dialogue de sourds entre deux pays qui ne se comprennent pas : “Les différentes autorités marocaines continuent de répéter ce que le roi a déjà dit dans son discours l’année dernière, c’est-à-dire que le paradigme par lequel le Maroc voit sa diplomatie et ses relations avec les autres États, c’est la reconnaissance de la marocanité du Sahara”, poursuit-il, précisant que “des pays l’ont compris et d’autres comme la France feignent de ne pas comprendre, ce qui relève de la mauvaise foi”. Une réticence française qui s’explique notamment par le souhait d’Emmanuel Macron de préserver ses relations avec l’Algérie. “Il y a un pari qui a été fait sur la relation algérienne, notamment par rapport à la question de la mémoire et la question énergétique, étaye Mohamed Badine El Yattioui, et ça risque de s’accentuer vu ce qu’il se passe au Niger puisqu’Alger va chercher à jouer un rôle sur sa frontière avec le Niger, et la France aura tout intérêt à ne pas se brouiller avec son ancienne colonie.”Un tropisme algérien décrié par l’opposition française, qui déplore les “errances diplomatiques” d’Emmanuel Macron, comme le confiait à TelQuel Pierre-Henri Dumont, député du parti de droite Les Républicains (LR) du Pas-de-Calais (nord de la France) et secrétaire général adjoint du parti, au lendemain de la reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara : “Il faut soit que le président de la République apprenne de ses erreurs, chose qu’il ne fera pas, sinon, il va falloir malheureusement encore attendre un petit peu les futurs changements de gouvernement. Aujourd’hui, j’ai quand même l’impression qu’on est arrivé à un point de non-retour, il n’y a toujours pas d’ambassadeur nommé en France. Macron essaye de satisfaire l’Algérie, mais c’est très clairement perdre pied au Maroc, perdre pied en Afrique, se mettre à dos l’un des seuls pays stables de la région. C’est absolument catastrophique.” Dialogue de sourds “On essaye d’avoir une diplomatie qui ne diverge pas de celle de l’ONU sur cette question. Après, on peut s’interroger sur cette position, car il faut garder l’intérêt de la France et du Maroc. Je pense qu’il faut déverrouiller cette situation et la solution proposée est un bon point de départ”, confie Bruno Fuchs, député du Haut-Rhin et porte-parole du Modem, qui a également tweeté son soutien à la décision israélienne, appelant la France à prendre position.Même son de cloche du côté de Mohamed Badine El Yattioui, qui a notamment participé à de nombreuses conférences sur la question : “Quand vous discutez aussi bien avec des universitaires que des diplomates français, ils disent ‘vous allez trop vite, pourquoi vous voulez nous forcer la main ?’, c’est-à-dire qu’il faudrait prendre le temps et passer par l’ONU, ce à quoi le Maroc répond qu’il a déjà trop attendu.” Et le chercheur de poursuivre : “On assiste à un dialogue de sourds, parce que les intérêts ne sont pas les mêmes. Pour les autorités marocaines et pour l’ensemble de la population du royaume, l’impact est direct.” “Si la droite ou l’extrême droite arrivent au pouvoir en France en 2027, je pense qu’il y aura une reconnaissance de la marocanité du Sahara” Pour les observateurs consultés par TelQuel comme pour la droite française, traditionnellement proche du Royaume, Emmanuel Macron ne franchira pas le pas tant qu’il est au pouvoir. “Depuis la dernière visite d’Éric Ciotti au Maroc en mai dernier, on sent qu’on est passés sur des positions qui ne sont plus celles d’amis du Maroc à droite, mais sur une position institutionnelle de la droite française, on a franchi une étape”, confiait une source proche des arcanes du Parlement français. Avant de nuancer : “La seule manière qui aurait pu faire que les choses bougent au niveau de l’Exécutif, ç’aurait été qu’il y ait un accord de gouvernement avec Les Républicains, avec un Premier ministre issu d’une coalition entre les deux partis. À ce moment-là, LR aurait pu amener dans ses conditions le rétablissement des relations avec le Maroc.” Mohamed Badine El Yattoui explique, lui, que tout se jouera lors de l’élection présidentielle de 2027 : “Si la droite ou l’extrême droite arrivent au pouvoir en France en 2027, je pense qu’il y aura une reconnaissance de la marocanité du Sahara, mais tant que Macron est au pouvoir, il est peu probable que sa position change, du fait du manque de compréhension chez les élites françaises macronistes depuis 2017 de l’évolution du Maroc.” Et le chercheur de conclure : “Ce n’est finalement pas une question qu’il comprend.” a écrit:
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romh General de Division
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mar 8 Aoû 2023 - 12:52
Je pense qu'il n y a rien du tout ni main tendue ni autre, une simple lettre protocolaire, le Roi a aussi envoyé une lettre de félicitation au président français il y a quelques jours....
mbarki_49 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mar 15 Aoû 2023 - 15:39
Par contre pour moi elle se plante quand elle dit que les marocains doivent aller à la rencontre de bolton pour le convaincre, on en a rien à faire de cette sous race de crapuleux. Si seulement sa position etait le fruit d'une reflexion, ou même d'une conviction, tu parles .. qu'est-ce tu veux convaincre une espèce de dechet qui vit comme un nabab en suçant le sang et les pétrodollars harkis depuis des décennies.
Au contraire, qu'il continue jusqu'à s'en étouffer, la haine de ce genre de détritus constitue une vrai fierté.
_________________ Le Maghrib tout entier (al-Maġhrib al-aqsá bi-jumlati-hi) s’est mis en mouvement, le fond des vallées s’est rempli, les pentes ont déversé le tumulte de ce torrent impétueux. @ Abd Al Mu'min, 1158.
Son visage est solide (wejho S7i7) à ce Monsieur, il a réservé sa première visite au Maghreb pour l'Algérie et il reproche le tropisme Algérien à macron , c'est celui qui a bloqué une résolution onusienne en faveur de la proposition d'autonomie (portée par l'administration Bush) en 2007,c'est marrant tout ces anciens chefs d'états une fois à la retraite disent tous sa lol
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mar 22 Aoû 2023 - 14:42
Il est en train de préparer la campagne du futur candidat de droite pour avoir des voix et le soutien du Maroc. Si la droite gagne, il pourra retrouver de la tranquilité avec les magistrats.
C'est dans un but strictement personnel.
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atlas General de Division
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mar 22 Aoû 2023 - 14:48
Sam 28 Jan 2023 - 23:19
