Armée Allemande (Bundeswehr)

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Tenue correcte exigée pour les militaires allemands

23 janvier 2014 – 15:08  

“La mode est une forme de laideur si intolérable qu’il faut en changer tous les six mois”, disait Oscar Wilde. Pour les militaires allemands, ce ne sera bientôt plus un souci. En effet, une nouvelle directive de Bundeswehr, qui entrera en vigueur à compter du 1er février prochain, fixe de nouvelles règles en la matière.

Ainsi, il est demandé aux personnels masculins et féminins de l’armée allemande de s’abstenir de porter des piercings sur le visage, des écarteurs de lobe de l’oreille (si si, ça existe…) et des cicatrices “décoratives”. Les tatouages restent autorisés, à condition qu’ils ne soient pas visibles, c’est à dire “être couverts de manière appropriée et décente”. Toutefois, ceux à caractère “pornographique” ou présentant des “motifs discriminatoires” seront interdits.

Quant aux cheveux, pour les hommes, ils doivent “être coupée de sorte que, quand la tête est droite, ils ne touchent pas le col de l’uniforme ou de la chemise”. Le port de la barbe est aussi réglementé. Il sera désormais hors de question de voir des militaires mal rasés dans les casernes et les bases allemandes. Ceux qui seraient tentés de se la faire pousser devront attendre d’être en permission pour cela.

Pour les personnels féminins, le vernis à ongle de couleur rouge sera proscrit. Les femmes soldats pourront porter les cheveux longs, à condition qu’ils soient attachés et qu’ils ne couvrent pas les yeux.

Le ministère allemand de la Défense n’est pas le premier à avoir publié un tel rappel à l’ordre. De telles mesures ont également été prises en Belgique, en Italie et aux Etats-Unis. Toutes ont été justifiées d’une manière ou d’un autre.

L’état-major italien avait ainsi fait valoir que “des signes visibles sur des militaires pourraient conduire à un sentiment de méfiance (…) pour des raisons religieuses et culturelles” chez les populations locales ou chez les autres soldats appartenant à un pays différent lors d’opérations extérieures.

De l’autre côté de l’Atlantique, un rappel à l’ordre se voulait être musclé. En avril 2012, le Sergeant Major of the US Army (SMA, poste le plus élevé dans la hiérarchie des sous-officiers dont le seul titulaire occupe des fonctions auprès du chef d’état-major), n’avait pas mâché ses mots à l’époque, devant les dérives constatées.

“En uniforme, nous devrions avoir tous le même aspect général. Maintenant, si vous avez un tatouage qui attire l’attention sur vous-même, vous devez vous poser la question : êtes-vous une personne qui s’engage pour l’armée. Parce que l’armée dit que vous êtes une partie de la même organisation. Nous avons le même aspect général. Et nous ne voulons pas vous démarquer du reste de l’armée. si vous voulez vous singulariser, c’est en accomplissant de grandes choses, pas en vous faisant tatouer des choses qui attirent l’attention sur vous. Vous êtes une partie de quelque chose de plus grand”, avait-il affirmé.

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La Bundeswehr confrontée au problème du harcèlement sexuel dans ses rangs

26 janvier 2014 – 11:52  



Première femme à occuper le poste de ministre de la Défense en Allemagne, Ursula von der Leyen a un nouveau dossier à traiter sur son bureau : celui du harcèlement sexuel, dont plus d’un personnel féminin sur deux de la Bundeswehr s’en est dit victime lors d’une étude menée en 2011 par Centre pour l’histoire militaire et les sciences sociales de l’Armée allemand et rendue publique seulement le 24 janvier.

Ainsi, 55% des femmes militaires interrogées ont affirmé avoir subi au moins l’une des quatre formes de harcèlement, qui vont des blagues et des remarques salaces répétées (36%) à des agressions sexuelles (3%), en passant par l’exposition non consentie à des images à caractère pornographique (25%) et à des contacts physiques imposés (27%).

En outre, le harcèlement sexuel ne concerne pas seulement les femmes soldats mais aussi les hommes : 12% d’entre-eux s’en sont dits victimes également. Cela peut paraître suprenant. Mais ça l’est moins quand l’on songe, par exemple, à l’affaire du navire-école “Gorch Fock”, à bord duquel de mauvais traitements étaient infligés aux aspirants de la Deutsche Marine.

La Bundeswehr compte 11% de personnels féminis dans ses rangs. Et, visiblement, cette féminisation ne passe pas auprès de tout le monde. Ainsi, l’étude montre que 56% des militaires masculins estiment que l’armée allemande va “moins bien” depuis qu’il y a de plus en plus de femmes sous l’uniforme. Ce chiffre est en progression de 4% par rapport à 2005, année où une étude comparable avait été réalisée.

“Nous devons rendre la Bundeswehr sensiblement plus attrayante pour les femmes”, a réagi Ursula von der Leyen lors de la publication des résultats de cette étude. Selon elle, il faudra rendre “plus visible” les côtés positifs de la féminisation de l’armée allemande.

Par ailleurs, Mme von der Leyen a déjà annoncé, il y a 15 jours, son intention de prendre des mesures pour faciliter la vie de famille pour les militaires allemands, avec la mise en place de nouveaux modes de gardes pour les enfants ainsi que de donner la possibilité de travailler à temps partiel.

Photo : (c) Bundeswehr

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ils ont de la gueule leurs matos ,sachant qu'ils ont perdu la guerre que ce que ca aurait été aujourd'hui ......? bhein dis donc......

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German Defense Minister Signals Greater Role In Africa




BERLIN — Germany’s new defense minister said Sunday her country should engage more strongly in Africa by sending additional military trainers to Mali and supporting the French intervention in Central African Republic.
Ursula von der Leyen said she foresaw boosting the training mission in Mali from its current mandate of 180 personnel, with 99 now on the ground, to up to 250, and deploying a medical services airbus to back up the French mission in CAR.
Asked by news weekly Der Spiegel whether Germany — often criticized for its post-World War II reluctance to send troops abroad — should boost its international military engagement, she said “within the framework of our alliances, yes.”
In crisis-hit African countries, Germany “cannot look the other way when murder and rape are a daily occurrence, if only for humanitarian reasons,” said Germany’s first female defense minister, a powerful member of Chancellor Angela Merkel’s cabinet.
“In Central Africa, a bloody war is unfolding between Christians and Muslims. We cannot allow this conflict to set the entire region ablaze,” she added.
In the long term European national armies should be merged into a European military because “unified armed forces are a logical consequence of an ever-increasing military cooperation in Europe,” said the minister who has been in her post for about one month.
Development Minister Gerd Mueller meanwhile said Germany also planned to expand its aid activities in Africa, especially in Mali, speaking to the Bild am Sonntag newspaper.
The chairman of the German Armed Forces Association, Andre Wuestner, told the same newspaper that the Mali mission would likely take more than a decade, citing the “disastrous” state of the armed forces there and the goal of “a stable and functioning state”.
The West African nation of Mali was hit by a coup in 2012 when its northern half was occupied by al-Qaida-linked Islamists before being liberated by a French-led military intervention.
French forces also intervened last month in CAR to try to stem violence between mainly Muslim Seleka fighters who had staged the coup last year and militias from the country’s Christian majority.

http://www.defensenews.com/article/20140126/DEFREG01/301260026/German-Defense-Minister-Signals-Greater-Role-Africa

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 Les forces armées allemandes proches du point de rupture

31 janvier 2014 – 14:15  

Le dernier rapport remis au Bundestag par Helmut Königshaus, le commissaire aux forces armées allemandes, n’est pas plus optimiste que celui publié l’an passé, à pareille époque.

“Dans de nombreux domaines, le point de rupture est atteint, dans de nombreux cas même dépassé”, a-t-il ainsi estimé, au sujet de la situation au sein de la Bundeswehr. Cette dernière subit, depuis 2010, une vaste réforme impliquant la suspension du service militaire, une baisse drastique des effectifs (de 250.000 à 185.000) ainsi que des fermetures de sites afin d’augmenter ses capacités de projection sur des théâtres d’opérations extérieurs.

Et cette réforme de la Bundeswehr ne va pas sans mal. L’édition 2013 du rapport de M. Königshaus avait insisté sur la baisse du moral des militaires allemands. Un an plus tard, la situation a empiré.

La preuve en est avec le nombre record de plaintes reçues par le commissaire auprès de la Bundeswehr : 5.095 ont en effet été déposées au cours des 12 derniers mois, alors que les effectifs sont passés, dans le même temps, de 198.000 à 184.000. Soit une hausse, en prenant en compte ces paramètres et par rapport à l’an passé, de 20%. Jamais le moral des militaires allemands n’a été aussi bas depuis 1989. Heureusement qu’il n’y a pas de dysfonctionnements dans le paiement des soldes outre-Rhin!

La réforme de la Bundeswehr ne se fait pas sans mal. Comme son homologue française, elle doit la réaliser tout en menant de front des interventions extérieures, comme en Afghanistan et au Kosovo, lesquelles l’ont “poussée dans ses limites” opérationnelles.

L’un des principaux problèmes des forces armées allemandes est la pénurie de personnels, plus ou moins grave pour certaines spécialités, comme celle des pompiers dans la Luftwaffe (force aérienne). Le rapport indique que cela a contraint plusieurs escadrons à suspendre temporairement leurs activités. Cela s’explique en partie par la difficulté de la Bundeswehr à recruter mais aussi par la démographie allemande.

Un autre motif susceptible de porter atteinte au moral de la troupe est la mauvaise gestion des ressources humaines. Le rapporteur a déploré que le temps de service avait tendance à l’emporter sur les compétences. En outre, la rigidité des structures administratives fait qu’un militaire étant apte à occuper certaines fonctions ne soit finalement pas retenu, quitte à les laisser vacantes.

Le rapport point également le manque d’investissement dans les infrastructures ainsi que des équipements déficients. Le souci est d’ordre financier, certains programmes ayant coûté plus cher que prévu, comme par exemple celui de l’Eurofighter Typhoon, dont le coût initial était de 33 millions d’euros pour atteindre 93,5 millions actuellement. Immanquablement, cela demande d’établir des priorités, au détriment d’autres secteurs.

Toutefois, un point positif a été souligné par le rapport : celui de l’équipement et de l’entraînement des forces déployées à l’étranger. “L’équipement des missions extérieures a été à juste titre une priorité dans les marchés au cours des dernières années”, a expliqué M. Königshaus. “Maintenant, avec la réduction prévue des effectifs en Afghanistan, plus de fonds devraient être utilisés pour remplacer les équipements mis au rebut ou usagés”, a-t-il ajouté.

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Mme Merkel précise la position de l’Allemagne en matière d’intervention extérieure

31 janvier 2014 – 18:22

Beaucoup de choses ont été dites à propos de la réticence supposée de l’Allemagne à participer à des interventions militaires extérieures. Le débat a notamment rebondi à l’occasion des opérations françaises au Mali et en République centrafricaine. Pour ces dernièrs, Berlin a proposé un soutien logistique, sans aller plus loin. Et d’ailleurs, il n’était pas possible de faire autre chose, sauf à ne pas respecter le droit international (la résolution 2127 sur la Centrafrique, votée le 5 décembre 2013, donnait un mandat à la France et à la MISCA, et personne d’autre, pour intervenir militairement).

Cela étant, le nouveau ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a plaidé pour un engagement plus important de l’Allemagne dans la résolution des conflits internationaux, compte-tenu de l’importance et du poids économique du pays. Une position que n’est pas loin de partager son homologue à la Défense, Ursula von der Leyen.

Idem pour le président de la commission de Défense du Bundestag, Hans-Peter Bartels. “Face à des conflits et des guerres civiles que l’on ne peut pas ignorer, cela ne nous servira à rien de compter sur les Américains ou les Chinois… Ce sont les Européens qui doivent venir à l’aide de leur continent voisin”, a-t-il affirmé.

Lors de sa déclaration de politique générale, le 29 janvier, la chancelière allemande, Angela Merkel, a précisé la position de Berlin en la matière, après avoir rappelé que la Bundeswehr est déjà engagée dans plusieurs missions extérieures, que ce soit au Kosovo (KFOR), au large du Liban (Finul) et des côtes somaliennes (Atalante), en Afghanistan (ISAF), ou bien encore au Mali (mission de formation européenne de l’armée malienne).

“Nous ne voulons pas seulement poursuivre, mais aussi renforcer le mandat de formation des forces militaires au Mali”, affimé Mme Merkel. “A cela s’ajoute la question de savoir comment l’Allemagne peut éventuellement aider la France, notre alliée, dans la mission de transition de l’Union européenne en Centrafrique”, a-t-elle ajouté. Et d’insister : “Je dis bien éventuellement” car “il ne s’agit pas d’une mission de combat allemande, mais de notre capacité à sauver et à traiter des blessés”.

“Pour nous, a poursuivi la chancelière,  la règle est : aucun conflit ne peut être résolu par la seule solution militaire. La politique étrangère allemande est la mise en réseau des capacités civiles et militaires”.

Reste que l’opinion publique allemande est majoritairement hostile à une plus grande participation de l’Allemagne à des opérations à l’étranger. Alors qu’il est question d’une hausse relativement sensible des effectifs de la Bundeswehr au sein de l’EUTM Mali afin de soulager les forces françaises, un sondage réalisé pour la chaîne de télévision publique ARD indique que 61% des personnes interrogées sont contre une intervention plus importante de l’armée allemande dans les régions en crise.  

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Airbus DS démarre l'assemblage du premier A400M allemand



Airbus Defence & Space (ex-Airbus Military) vient de démarrer l'assemblage de MSN 18, le premier A400M destiné à la Luftwaffe, dans son usine de San Pablo à Séville. Cet avion sera le douzième A400M de série.
 
Il est prévu que la Luftwaffe réceptionne ce premier avion en novembre prochain. C'est un total de 20 A400M qui doit lui être livré d'ici 2017. C'est moins que prévu initialement. Sur cette même période, le constructeur envisageait en effet la livraison de 29 machines. Il était d'ailleurs prévu que la totalité de la commande allemande (soit 53 avions plus des options sur 7 supplémentaires) soit entièrement honorée d'ici 2020.

http://www.air-cosmos.com/defense/airbus-ds-demarre-l-assemblage-du-premier-a400m-allemand.html

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Cyberwar : la Bundeswehr est-elle impuissante ?

L’expert allemand Sandro Gaycken n’a aucun doute : «La Bundeswehr ne sait pas ce qu’est la Cyberwar.» Son interview récente réalisée par l’équipe de la seule émission radio allemande spécialisée sur les questions de Défense (Streitkräfte und Strategien), diffusée sur la NDR, vaut son pesant de cacahouètes.

M. Gayken, chercheur à la Faculté d’informatique de l’Université libre de Berlin, est aussi un influent consultant international sur la question qui a travaillé dans le staff de planification stratégique du ministère des Affaires étrangères : «L’armée allemande est capable d’intervenir contre des bergers équipés de kalachnikovs. Mais elle est inopérante s’il lui faut s’opposer à une armée régulière ou quelque autre force armée soutenues par des services de renseignements dignes de ce nom», estime-t-il.

«Je pense qu’ils ont pris conscience des problèmes de cyber-sécurité et se sont attaqués à certains problèmes posés par le cyber-crime. Cela veut dire, par exemple, protéger les sites de la Bundeswehr des escroqueries à la carte bancaire. C’est ce que l’on appelle traditionnellement la sécurité informatique. Et là, ils font tous du bon boulot. Mais cela n’a rien à voir avec la cyber-défense», conclut-il, impitoyable.

Le fait que l’armée allemande dispose depuis dix ans d’un centre dédié à la cyber-défense et d’une soixante d’experts ainsi que, tout récemment, d’un centre de recherche sur la question à l’Université de la Bundeswehr n’influence pas M. Gaycken, qui critique durement la stratégie de l’autruche des responsables militaires : «Les technologies militaires sont en général testées sous tous les angles, y compris l’ergonomie des postes de travail pour les soldats», fait-il remarquer. En revanche, tester les équipements et les réseaux informatiques militaires pour voir s’ils résisteraient aux attaques d’un groupe de hackers de haut-vol, pas question.

Sandro Gaycken affirme avoir proposé aux militaires allemands, à plusieurs reprises, de tester en réel leurs installations avec une équipe de hackers venus de l’extérieur. Mais l’armée explique qu’elle préfère tester son système de cyber-défense en interne !

Un autre problème évoqué dans l’interview est le matériel. Selon lui, la Bundeswehr utilise des ordinateurs et des programmes essentiellement basés sur des technologies vendues dans le commerce : «Leurs ordinateurs sont sûrement un peu mieux protégés qu’un PC moyen dans une entreprise, mais pas beaucoup plus. Je pense que les militaires se font des illusions. Les services de renseignement devraient pouvoir rentrer dans leur système très facilement. Et je pense que les services secrets militaires étrangers l’ont déjà fait», affirme-t-il. Bien sûr, sans que personne ne s’en aperçoive.

http://www.ttu.fr/cyberwar-la-bundeswehr-est-elle-impuissante/

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Panzergrenadierbrigade 41  


Minenräumpanzer Keiler
  

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Photos: Bundeswehr/ Kazda

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   L'Allemagne modernise ses missiles de croisière Taurus

Le 17/02/2014 à 12:57   | Par Guillaume Steuer    



Le chiffre a de quoi rendre jaloux les militaires français : alors que l'actuelle loi de programmation militaire ne prévoit de moderniser que 100 missiles de croisière Scalp-EG, le ministère de la défense allemand a notifié en fin d'année dernière un contrat d'un montant indéterminé pour rénover pas moins de 300 KEPD 350 Taurus, des armements longue portée de la même catégorie et qui sont actuellement mis en œuvre par les Tornado de la Luftwaffe.

Ce programme d'extension de durée de vie prévoit non seulement le remplacement de composants périssables (pyrotechnie, carburant…) mais aussi l'intégration d'une nouvelle architecture GPS et la "modernisation de l'environnement de développement logiciel", selon nos informations. Le chantier de cette "grande révision" sera mené sur le site MBDA Allemagne de Schrobenhausen, à une cadence d'environ 75 exemplaires par an jusqu'en 2020.

Taurus Systems GmbH, consortium en charge du KEPD 350, est une société conjointe entre Saab Bofors et MBDA Allemagne. Elle a récemment décroché une belle victoire à l'export en s'imposant face au JASSM américain pour équiper les F-15K de la force aérienne sud-coréenne. Le missile est également intégré sur les EF-18 espagnols.

En France, les projets de rénovation à mi-vie des Scalp-EG emportés par les Rafale et Mirage 2000D sont flous. L'intention de principe reste de sécuriser un programme commun avec le Royaume-Uni (qui utilise cet armement sous l'appellation Storm Shadow sur Tornado GR4) au titre d'un projet baptisé SSCEP, pour Scalp/Storm Shadow Common Enhancement Program. La déclaration commune issue du sommet franco-britannique qui s'est tenu fin janvier prévoit que les deux pays s'accordent sur "un mémorandum d'entente" au début de cet été.

L'environnement budgétaire contraint devrait limiter ce chantier à un "simple" allongement de la durée de vie des missiles, sans amélioration capacitaire notable. Sur les quelque 500 Scalp-EG initialement livrés à la France, seuls 100 seront donc ainsi rallongés puisque l'actuelle loi de programmation militaire ne prévoit de disposer que de 250 missiles de croisière à l'horizon 2020. Chiffre incluant les 150 missiles de croisière navals (MdCN) destinés à équiper Fremm et sous-marins Barracuda.

La situation est pour le moins paradoxale : l'Allemagne, qui devrait disposer en 2020-2025 de trois fois plus de missiles de croisière aéroportés que la France, n'a jamais fait usage d'un tel armement en opérations. Les avions de l'armée de l'Air et de la Marine ont quant à eux tiré quinze Scalp-EG au cours de l'opération Harmattan, en Libye, tandis que plusieurs dizaines de Storm Shadow étaient largués par les Tornado de la Royal Air Force.

http://www.air-cosmos.com/defense/l-allemagne-modernise-ses-missiles-de-croisiere-taurus.html  

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Germany cancels delivery of last 37 Eurofighter jets: source

BERLIN  Wed Feb 19, 2014 11:01am EST  


A EADS Eurofighter Typhoon jet rolls at the Swiss Army Airbase in Emmen, central Switzerland November 14, 2008.
Credit: Reuters/Michael Buholzer

(Reuters) - Germany will not take delivery of the final shipment of 37 Eurofighter jets, a defense source told Reuters on Wednesday.

Deputy Defense Minister Stephane Beemelmans told the parliamentary defense committee that the last 37 jets had been cancelled, the source said.

The cancellation means Airbus Group (AIR.PA), which makes the Eurofighter, will miss out on business. In 2011 the cost of a single Eurofighter in the first shipment of jets was put at 57 million euros.

Originally, the German military wanted 180 Eurofighters but there has never been a decision or a contract for the final tranche.

(Reporting by Sabine Siebold)

http://www.reuters.com/article/2014/02/19/us-germany-airbus-idUSBREA1I1G220140219?feedType=RSS&feedName=businessNews

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Allemagne : retour de l’Euro Hawk ?

Actualité des forces  21 février 2014

L’Euro Hawk sera-t-il bientôt de retour ? On se rappelle que la version allemande du Global Hawk de Northrop Grumman avait été l’occasion d’un très gros scandale en Allemagne. En effet, il avait fallu plusieurs années avant que l’administration allemande juge trop élevés les coûts de développement et de certification de vol de l’appareil. Le projet avait été arrêté de manière abrupte en mai 2013.

Aujourd’hui, la question qui taraude la défense allemande est la reconversion du système de reconnaissance ISIS, développé à grands frais spécialement pour l’Euro Hawk. Début février, le patron de la Bundeswehr, le général Volker Wieker, a demandé à la ministre Ursula von der Leyen de reporter la décision sur l’avenir d’ISIS, en principe attendue début 2014. Ses services ont besoin de plus de temps pour étudier les scénarios alternatifs, a expliqué le général.

Il est question de monter ISIS sur un A319, sur un avion d’affaires ou encore sur un drone plus petit. Or, il semblerait que ces solutions soient également coûteuses, tout en offrant des performances bien moindres qu’avec l’Euro Hawk. Jusqu’à présent, ce projet a déjà coûté près de 600 millions d’euros (288 millions pour ISIS) au contribuable allemand.

Selon les informations distillées à la Commission de la Défense, l’intégration d’ISIS sur une autre plate-forme pourrait coûter au moins 200 millions d’euros de plus. Alors quitte à payer cher, pourquoi ne pas avoir ce qu’il y a de mieux ? C’est la nouvelle idée qui fait son chemin : «Nous devons sérieusement étudier si l’Euro Hawk ne peut malgré tout connaître le succès», a ainsi admis le porte-parole du groupe parlementaire social-démocrate pour les questions de défense, Rainer Arnold, à la mi-février. Les évaluations de la Bundeswehr devraient durer jusqu’au mois de juin.

Pour sa part, Northrop a assuré que des mesures de maintien en état du seul prototype Euro Hawk seraient appliquées jusqu’à l’été 2014.

http://www.ttu.fr/allemagne-retour-de-leuro-hawk/  

jf16 a écrit:

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[i]Germany cancels delivery of last 37 Eurofighter jets: source

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Airbus 'wants money' for scrapped jets


Airbus is demanding 900 million euros ($A1.3 billion) in compensation from Germany for cancelling an order for a batch of 37 Eurofighter jets, according to a newspaper report.

The amount had emerged in a closed-door parliamentary budget meeting last week in which the scrapped fighter-jet order was also reported to lawmakers, said the Handelsblatt business daily.

Industry sources however put the Airbus compensation demand at about 800 million euros, said the newspaper.

None of the details has been confirmed by the companies involved or the German defence ministry, but industry sources said last week the down-scaling had long been on the cards and was not unexpected.

The Eurofighter consortium, Europe's largest defence program, is a joint project of the Airbus Group, BAE Systems and Italian defence group Finmeccanica.

It is in fierce competition with other fighter-jet makers such as Lockheed Martin, Boeing and Dassault Aviation.

National news agency DPA last week quoted unnamed government sources as saying the German defence ministry would reduce its total order for Eurofighter jets from 180 to 143.

The reduction had already been decided in late 2011 by the then defence minister Thomas de Maziere, the report said.

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 Bundeswehr


  

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 Gebirgsjägerbataillon 231

Par Bundeswehr


  

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Airbus Helicopters delivers the German Army’s final upgraded Tiger support helicopter for deployment in Afghanistan

The conversion of 12 Tiger rotorcraft to their ASGARD configuration is now complete

Donauwörth, Germany, 6 March 2014

The Germany Army today received the last of 12 Tiger UHT support helicopters upgraded by Airbus Helicopters for Afghanistan missions to support ground troops, protect convoys and perform reconnaissance operations.

This milestone rotorcraft – presented during a delivery ceremony at Airbus Helicopters’ Donauwörth, Germany production facility – was provided to the military service’s 36 Combat Helicopter Regiment.

It completed the three batches of four Tiger UHT support helicopters modified to the ASGARD (Afghanistan Stabilization German Army Rapid Deployment) configuration through a program launched in late 2011 by Airbus Helicopters and the German Federal Ministry of Defense. The ASGARD conversion includes installation of engine sand filters and additional ballistic protection, along with the incorporation of a mission data recorder and enhanced communication equipment for multinational missions.

The German Armed Forces began deploying its initial Tiger UHTs modified to the ASGARD configuration in December 2012, with operations beginning a month later in Mazar-e-Scharif.

To date, these ASGARD-upgraded Tigers have accumulated well over 1,000 flight hours in German military service, demonstrating their high reliability, mission effectiveness, and a high level of acceptance during support missions.


(© Charles Abarr)



“The Tiger ASGARD program is the result of a successful and close cooperation between Airbus Helicopters and the German Armed Forces,” said Wolfgang Schoder, the Managing Director of Airbus Helicopters in Germany. “Today’s milestone underscores our ability to develop and implement upgrades that meet specific army requirements in highly-demanding environments such as Afghanistan.”

The ASGARD retrofit was performed by Airbus Helicopters at its Donauwörth site, which also is home to the final assembly line for Germany’s Tiger UHT support helicopter versions.

Overall, Airbus Helicopters has delivered more than 100 Tigers in their various versions to the military services of Germany, France, Spain and Australia – accumulating more than 50,000 flight hours, including over 7,500 hours logged during military operations in Afghanistan, Libya, Mali and Somalia.