Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Économie marocaine

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeMar 1 Déc 2009 - 16:33

Rappel du premier message :

Économie marocaine - Page 17 573264

Ma première réaction a été d'exploser de rire ... Mais pour être honnête, c'est un bon début, tout à fait respectable ...

Les Débuts d'une industrie automobile locale ? J'espère ! Économie marocaine - Page 17 Icon_razz

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeSam 17 Avr 2010 - 23:21

Ajouté au Ramadan en aout...je pense aussi que ca va être une année moyenne.

PGM
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeDim 18 Avr 2010 - 0:18

Même moi qui rentre chaque année pour mes affaires, je me demande ce que je veux faire cette année je crois que je vais juster rester 1 semaine en aout puis 2 semaines en Espagne Inch'allah !
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeDim 18 Avr 2010 - 10:48

Dr.Watson a écrit:
Le tourisme rapporte 46.5 milliards de dollars au Maroc ??
46.5 milliards de dirhams sans les mre je crois
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeDim 18 Avr 2010 - 11:58

Citation :
PVC

Clause de sauvegarde : Les cinq arguments de la SNEP

Economie | nouaimsqalli | 31 mars 2010 à 8 h 00 min

* Le détail du rapport explicatif de la filiale du groupe Chaâbi.

* La société compare la position du Maroc à celles de la Chine et de la Turquie.

* Elle reconnaît la réduction de sa marge d’exploitation.

Deux mois après la dernière audition de la SNEP dans le cadre de l’enquête pour la mise en place de la clause de sauvegarde concernant le PVC, le groupe Chaâbi livre le rapport qui lui a été demandé par les autorités de tutelle, notamment le ministère du Commerce extérieur, pour appuyer sa position dans le dossier. Avant de rentrer dans les détails techniques de la requête, le rapport commence d’abord par relever «un ensemble d’agitations médiatiques souvent à tendance polémique qui, au lieu d’enrichir le débat n’ont fait que l’appauvrir, voire l’envenimer».

La SNEP met en avant, en premier lieu, le fait qu’elle a développé, «pendant une décennie, une activité industrielle propre au Maroc, avec un savoir-faire complexe et à valeur ajoutée». Le deuxième argument est celui de l’investissement : 426 millions de DH versés entre la privatisation en 1993 et 1999. Ce qui a permis l’augmentation de la capacité de production et la modernisation de l’outil industriel. Durant la période 1999-2007, l’enveloppe d’investissement déboursée ressort, selon le rapport, à 325 millions de DH, pour faire passer la capacité de production de 50.000 à 70.000 tonnes. C’est durant cette période que la SNEP a attaqué le segment de l’export avec une cadence de 10.000 tonnes par an. Les débouchés sont, selon le rapport, l’Europe, les pays arabes et l’Afrique. Le total des investissements prévus pour la période 2008-2011 est passé à 650 millions de DH. Un montant qui permettra le doublement de la capacité de production qui atteindra 140.000 tonnes. 200 millions de DH ont déjà été consentis.

Le troisième argument que présente le rapport est lié à la crise internationale. Ce phénomène a forcé les gros opérateurs de plasturgie à chercher davantage de débouchés à l’export. La demande mondiale a en effet baissé de 16%. La progression des exportations en provenance d’Europe s’est, de ce fait, chiffrée à 30%, alors que celles des Etats-Unis ont cru de 36%, voire plus. «Dans l’obligation de déstocker massivement pour parer au plus pressé, les prix pratiqués aussi bien par l’Europe que par les USA ont été tellement attrayants que même les Chinois ont été dans l’impossibilité objective de s’aligner. Nous avons donc assisté à une pratique excessive de dumping qui ont eu un effet d’entraînement et de translation de la crise économique mondiale vers des pays jusque-là moins touchés», explique le rapport. Pour appuyer ces propos, le rapport présente les cas de la Chine et de la Turquie qui, dans ce contexte, ont appliqué des mesures limitatives des exportations et anti-dumping. Dans le premier cas, la Chine a relevé des droits d’importation sur le PVC issu de 5 pays dont les Etats-Unis pour qui, le taux est passé de 11 à 83%. Pour sa part, la Turquie a appliqué une taxe antidumping de l’ordre de 45 dollars la tonne importée. A noter que l’industrie du PVC turc ne couvre que 17% de la consommation locale, selon le rapport. «Que peut-on dire du cas de la SNEP dont la production couvre plus de 65% des besoins de notre pays ? Interrogation qui mérite d’être prise en considération ; les Turcs, à ce que l’on sache, ne sont pas plus nationalistes que les Marocains pour défendre leur potentiel industriel !», poursuit le document.

Les effets des importations sur l’activité de la SNEP sont le quatrième argument que présente le rapport. Il évoque en effet une envolée des achats à l’étranger qui a atteint +147%. Ce taux est passé à 155% au troisième trimestre 2009. Pour montrer l’existence du dumping, le document fait référence à un prix d’achat de 5.910 DH la tonne. C’est presque la moitié du prix appliqué sur le marché américain (10.000 DH la tonne selon le rapport). La SNEP reconnaît en outre une réduction notable de sa capacité de production et la baisse de sa marge d’exploitation. Sans oublier, «la diminution des ventes suite au détournement des commandes des clients en faveur des importations», note le rapport qui joue au passage sur la corde sociale en indiquant que les emplois ont été préservés.

Le cinquième argument est celui de la qualité. La SNEP dresse le listing de l’ensemble des certifications qualité obtenues et les technologies qu’elle a introduites pour améliorer son processus de production. C’est ce qui lui permet de dire que «le procédé de fabrication est le même que celui utilisé par les producteurs internationaux à savoir la polymérisation du mono- chlorure de vinyle obtenu par synthèse du chlore et de l’éthylène». Aussi, «les spécifications techniques des produits importés ainsi que leurs utilisations sont similaires à celles de la production de la SNEP».

Verdict : Le Commerce extérieur tranchera en août

Pour conclure son plaidoyer, le rapport précise que la demande de clause de sauvegarde n’est pas liée à un privilège, mais s’inscrit dans le cadre d’actions menées à l’échelle internationale. Reste à savoir si cet argumentaire sera accepté par les opérateurs de la plasturgie. Des sources proches de la profession indiquent qu’une large frange d’industriels ne serait pas favorable à la requête de la SNEP. D’autres indiquent que la majorité des opérateurs y sont favorables. «Les réfractaires le sont plus pour des raisons personnelles que professionnelles», note notre source, en référence à la bataille concurrentielle qui existe entre SNEP et Dimatit d’un côté, et Plastima, filiale du groupe Sekkat de l’autre. En tous cas, le verdict du ministère du Commerce extérieur par rapport à cette clause de sauvegarde ne devra tomber qu’en août, selon nos sources. En attendant, la bataille entre les réfractaires et les partisans n’en sera que plus coriace.
lesoir echos

Citation :
Affaires PVC: Dure audience pour Miloud Chaâbi
19 Janvier 2010 12:16

Le ministère du commerce extérieur passe par une procédure de l’OMC qui ouvre le débat sur la nécessité et la pertinence d’une mesure de sauvegarde. C’est la première fois dans l’histoire du Maroc que cette procédure est respectée. Il a fallu que ce soit dans le cas de l’importation du PVC. Miloud Chaâbi, président du Groupe Ynna, maison mère de la SNEP, le producteur national de PVC a affronté les plasturgistes renforcés par les pays exportateurs.

Le fameux homme d'affaires marocain, Miloud Chaâbi, était hier à Rabat presque le seul à défendre les mesures de sauvegarde sur les importations de PVC que lui-même avait demandées au ministère du commerce extérieur. A ses yeux, rappelons-le, les importations massives de PVC qu'a connues le Maroc menacent socio-économiquement la Société nationale d’électrolyse et de pétrochimie (SNEP), filiale de Ynna Holding. Suite à cette demande, une audition publique a eu lieu lundi 18 janvier 2010 à Rabat, menée par des représentants du ministère du commerce extérieur et assistée par les adversaires de Chaâbi, des importateurs et des exportateurs étrangers : des membres de l’Association marocaine de plasturgie (AMP) et des représentants de la Commission Européenne (CE) et du gouvernement égyptien. Chaâbi était donc quasiment seul contre tous. La majorité des importateurs ont défendu leur droit d'importer des produits de qualité à des prix compétitifs alors que les exportateurs vers le marché marocain ne voient aucune menace pour l'industrie nationale. Chaâbi et son administrateur directeur général de la SNEP ont défendu leurs intérêts avec des arguments scientifiques tout en y ajoutant une couche de patriotisme. « Ces gens (importateurs) encouragent la sortie des devises du Maroc en ce temps difficile et veulent mettre les gens à la rue à la merci du chômage », a lancé Chaâbi devant près d’une cinquantaine de personnes présentes à cette audience. Le meneur de l'enquête, en l'occurrence le ministère du commerce, a posé plusieurs questions aux parties prenantes pour éclaircir la situation. Ainsi, Chaâbi a indiqué que les importations ont augmenté massivement durant le premier semestre 2009 de presque 434% par rapport à la même période de l’année 2008 et que ces importations présentent un risque pour la stabilité de la SNEP et de l'industrie nationale. Un avis qui n'était pas partagé par quelques membres de l’AMP qui ont jugé que la SNEP ne dispose pas d'une capacité de production importante capable de satisfaire la demande croissante en PVC au Maroc, suite à la croissance économique que connaît le pays dans plusieurs secteurs liés aux PVC. Et d'ajouter que l’effondrement des prix des PVC au niveau mondial à cause de la crise était une opportunité pour les importateurs marocains de constituer des stocks pour maintenir leur activité et garantir leur survie. Ceci alors que les prix appliqués par la SNEP sont plus chers et ne suivent pas la tendance des cours mondiaux. Certains même ont jugé la qualité des produits de la SNEP inférieure à celle des produits importés. Mais cet avis n'était pas partagé par tous les membres de l'AMP. Quant à la SNEP, elle a totalement refusé cette information, arguant qu'elle suit, dans la fabrication, le même procédé utilisé au niveau mondial. Le représentant du gouvernement égyptien et la CE ont avancé que leurs exportations étaient minimes par rapport au volume des importations et qu’ils ne voient pas le besoin de mesures de sauvegarde contre leurs exportations vers le marché marocain. La CE a même avancé que la SNEP vise, par ces mesures, à la fois le monopole du marché national et l'export, ce qui est contre les règles de l’OMC. L'AMP a en outre indiqué que la capacité de production de la SNEP satisfait 60% de la demande locale et que les 40% qui restent ne peuvent faire l'objet de mesures de sauvegarde. La SNEP, en revanche, a souligné que même la Chine et la Turquie ont pris des mesures de sauvegarde pour protéger leur industrie locale contre l'afflux massif des produits américains et européens et que c'est légitime pour le Maroc de suivre la même logique.
L'affaire reste à suivre.
Homan Loudilli Mardi
maroceco.ma

Citation :
Ciment: Le détail de l’usine Sefrioui

· Le premier sac sera livré le 24 avril

· Un investissement de 2,5 milliards de DH

· Eventuel rapprochement avec Ciments du Maroc

LE nouveau-né des cimentiers livrera son premier sac le 24 avril. Ciments de l’Atlas du magnat de l’immobilier Anas Sefrioui démarrera incessamment la production de l’usine de Ben Ahmed. Situé à 70 km de Casablanca, le site développera annuellement une capacité de production de 1,6 million de tonnes. Mais à la veille du démarrage de l’activité, le site suscite déjà de l’intérêt. Un éventuel rapprochement avec Ciments du Maroc via des participations croisées est déjà à l’étude.
Dotée d’un investissement de 2,5 milliards de DH, «cette unité a vocation à approvisionner la région de Casablanca qui représente près de 15% de la demande nationale», tient à préciser une source proche de Sefrioui. L’investissement se justifie également par les nombreux grands chantiers qui viennent booster l’activité dans la capitale économique (aménagement de la zone Casa-Anfa, travaux de réaménagement de la gare ferroviaire de Casa port, chantier du tramway, marina, immobilier…) ainsi que le nouveau dispositif de relance du logement social.
En plus de l’unité de Ben Ahmed, une seconde usine localisée à Béni Mellal devra ouvrir ses portes en décembre prochain. La cimenterie de Béni Mellal disposera de la même capacité de production que celle de Ben Ahmed (1,6 million de tonnes). Elle a également nécessité le même montant d’investissement (2,5 milliards de DH). Ce projet se justifie par le potentiel de développement que connaît la région du Tadla et les multiples ouvrages d’art (barrages, routes, autoroute Berrechid-Béni Mellal…). En revanche, ces investissements s’inscrivent dans une conjoncture des plus difficiles. Ils interviennent dans un contexte où le ciment enregistre un recul de 2,5% (chiffres au terme du 1er trimestre 2010).
De nombreux opérateurs estiment que l’arrivée de nouveaux entrants pourrait mettre le marché dans une situation de surcapacité. Avis qui n’est pas forcément partagé par l’entourage de Sefrioui et les équipes d’Addoha. «L’accord entre les autorités et les promoteurs immobiliers devrait fortement dynamiser le marché du ciment. Des groupes comme Addoha prévoient de construire près de 120.000 logements entre 2010 et 2015. La CGI s’est quant à elle engagée à construire près de 100.000 logements sur 10 ans».
Forts de tous ces engagements, les cimentiers n’excluent pas de rebondir dans les prochains mois de façon à réaliser une croissance de l’ordre de 8% en 2010.
Rappelons que Ciments de l’Atlas n’est pas une filiale du groupe Addoha. Il s’agit d’un investissement réalisé par Anas Sefrioui en personne. Ceci dit, Ciments de l’Atlas prévoit de fournir tous les opérateurs du secteur immobilier. En même temps, Addoha s’approvisionnera de son côté auprès des différents cimentiers.
Othmane ARIDE
leconomiste

Citation :
Nexans se recentre sur ses métiers de base

· C’est Almabat qui reprend l’activité batteries

· Un programme de développement de 30 millions de DH

Nexans recadre ses activités. La filiale marocaine du groupe français spécialisé dans le câblage, transformateurs et équipements électriques, vient de se séparer de ses activités batteries de démarrage et batteries industrielles au profit de la société Almabat. Mais rien ne filtre sur le montant de la transaction.
A noter que l’activité batterie représente 8% du chiffre d’affaires de Nexans Maroc. L’enjeu de cette cession est de permettre à Nexans Maroc de se recentrer sur ses métiers de base: câbles et équipements électriques en l’occurrence. D’ailleurs, l’entreprise s’est lancée dans le câblage aéronautique.
Pour sa part, le repreneur de l’activité batteries -Almabat, qui est une entreprise de droit marocain, a été créée spécialement à cet effet par Almamed, laquelle est une société de gestion de fonds d’investissement-. Almamed détient 80% du capital d’Almabat. Les 20% restants sont détenus par Nexans. Le capital du repreneur est de 35 millions de DH.
Malgré la cession de l’activité, la fabrication des différentes gammes de batteries reste maintenue sur le site industriel de Nexans à Casablanca. La production se poursuivra sous licence Exide, avec les marques Tudor et Fulmen.
Côté exploitation et distribution, toutes les marques distribuées précédemment par Nexans Maroc reviennent désormais à Almabat. «Nous visons également le développement de cette activité. Aussi, avons-nous prévu un programme d’investissement de 30 millions de DH sur deux ans. L’objectif étant de devenir un acteur majeur sur le plan national et à l’export», souligne Mohamed Sebti, directeur général d’Almabat.
Forte de ce rachat, l’entreprise réalise un chiffre d’affaires annuel de 120 millions de DH (soit une part de marché de plus de 25%). Le chiffre d’affaires annuel du secteur est de 450 millions de DH pour une capacité de production de 600.000 batteries par an. Le volume de vente du segment batteries, récemment cédé, avoisine 180.000 unités et sa capacité de production est de 300.000 batteries. L’entreprise emploie plus de 120 salariés. 80% du chiffre d’affaires sont réalisés par le segment batteries de démarrage et les 20% par les batteries industrielles. Par ailleurs, 8% du chiffre d’affaires est réalisé à l’export.
«Notre ambition est de développer l’activité export et surtout réaliser une croissance à deux chiffres d’ici 5 ans», annonce Sebti. Pour le développement de cette activité, l’entreprise ambitionne de se greffer au constructeur automobile Renault qui attire de plus en plus d’équipementiers automobiles. Mais pour y arriver, il va falloir moderniser l’outil de production pour répondre aux exigences des constructeurs automobiles.
Jalal BAAZI leconomiste

Citation :
"Bladi Asfar": nouveau produit en faveur des MRE

Paris, 16/04/10- La compagnie Royal Air Maroc (RAM) et la Banque centrale populaire (BCP) ont lancé, jeudi soir à Paris, un nouveau produit, "Bladi Asfar", visant à encourager et faciliter les voyages des Marocains résidant à l'étranger (MRE) vers et à l'intérieur du Maroc.

Cette offre "co-brandée", conçue autour du concept de la famille, prévoit des réductions tarifaires allant jusqu'à 30 pc, voire plus selon les promotions, des conditions de voyages avantageuses (franchise de bagage, prestations de repas) et des facilités de financement pour l'achat des billets d'avion.

Présentant ce produit à la presse ainsi qu'à des membres de la communauté marocaine en France, MM. Abderrafia Zouitene et Hassan El Basri, respectivement directeur général-adjoint commercial de la RAM, et directeur général à la BCP, ont relevé que cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts des deux organismes pour répondre aux attentes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) et renforcer leurs liens avec leurs pays d'origine.

Ils ont évoqué la possibilité d'étendre ce partenariat à d'autres produits avec notamment des offres Haj/Omra incluant un passage par le Maroc ou encore des packages (avion, séjours), l'objectif étant d'encourager les MRE à augmenter davantage la fréquence de leurs visites au Maroc.

Le lancement de ce produit intervient à l'approche de l'opération Transit 2010.

Pour assurer le bon déroulement de cette opération, la RAM prévoit, en plus du renforcement de ses lignes et de ses fréquences aériennes, l'application de conditions tarifaires avantageuses à sa clientèle MRE et de dérogations pour les franchises bagages allant de 30 kg sur les vols moyen courrier à 46 kg pour le long courrier.
map

Fahed64 a écrit:
c'est surement une erreur du journaliste
le journaliste s'est planté Économie marocaine - Page 17 Icon_lol titre rectifié "Les recettes touristiques au Maroc depuis 2000 estimées à 465 MMD (ministre)"
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeLun 19 Avr 2010 - 20:18

Citation :
Equipementiers automobiles : le portugais Pinto Brazil s'implante à Tanger

Il est spécialisé dans la fabrication, la transformation et la réparation de machines et périphériques de support à l'industrie de câblages automobiles.
Il vient de créer, avec Divmac, une co-entreprise qui opérera à TFZ.
Tanger est en train de s’affirmer comme un véritable cluster automobile. En effet, l’arrivée de Renault et sa méga-usine de la zone franche de Melloussa semble accélérer la cadence d’un mouvement entamé à la fin des années 1990 avec l’arrivée en ordre dispersé, dans un premier temps, de plusieurs équipementiers de taille mondiale tels les américains Delphi et Lear Automotive et le japonais Yazaki. Et après l’implantation au cours des derniers mois de l’espagnol CIE Automotive, des français Inergy Automotive Systems et AB Serve, du canadien Alcoa Fixations, c’est au tour du groupe portugais Pinto de prendre pied dans la ville du détroit.
Cet industriel spécialisé dans la fabrication, la transformation et la réparation de machines et périphériques de support à l’industrie de câblages automobiles vient de créer, en partenariat avec son compatriote Divmac, qui opère dans l’automatisation industrielle, une co-entreprise marocaine du nom de MTS Free Zone, installée à Tanger Free Zone.

Une activité en amont de celle des entreprises installées à TFZ


Cette nouvelle entité vise à accompagner les projets industriels des équipementiers déjà installés au Maroc en leur fournissant des équipements de tests et de mesures ainsi que de la maintenance industrielle.
Rappelons que le Groupe Pinto est basé à Guimares, au Portugal, et compte déjà plusieurs filiales à travers trois continents notamment au Brésil, en Tunisie et en Roumanie. En 2009, son chiffre d’affaires a avoisiné les 9 millions d’euros, soit près de 100 MDH.
Au demeurant, le profil des sociétés appartenant au secteur automobile qui ont choisi de déployer leurs activités au Maroc, et plus particulièrement à Tanger, s’enrichit de plus en plus avec une intégration verticale. De l’ingénierie industrielle et la conception automobile jusqu’à la fabrication de composantes électroniques ou mécaniques en passant par les biens d’équipement intermédiaires, le cluster automobile marocain, un des six moteurs industriels du Plan Emergence II, est décidément bien parti.

lavieeco



Citation :
Maroc -Oriental Les grands projets structurants

LES CAHIERS DE L’EMERGENCE

Les grands projets structurants

· Priorité au désenclavement

· Nouveaux moteurs de croissance


C’est le discours du 18 mars 2003 qui a inéluctablement marqué une rupture avec les politiques antérieures de développement de la région de l’Oriental. Il a ainsi marqué une prise de conscience sur la capacité de cette région à s’inscrire comme un pôle de développement économique du futur.
Les grandes potentialités de cette région ont, en effet, été pendant longtemps occultées. Par le passé, c’est une région qui avait continué à construire son économie sur des filières ou des secteurs arrivés aujourd’hui à leur stade final. Economie minière, pastorale, commerce frontalier... étaient à la base des stratégies de développement économique. Aujourd’hui, les mines ont été fermées, l’économie pastorale a subi les effets de la sécheresse récurrente des 30 dernières années et le cheptel a été disséminé, alors que le commerce frontalier s’est décliné avec la fermeture des frontières avec le voisin algérien et le démantèlement tarifaire.
Donc, il fallait re-concevoir l’économie de la région sur la base de nouveaux moteurs de croissance. Cette région paraissait pendant longtemps comme une région sans grande force économique notable. Le déclic de 2003 lui a permis de se construite progressivement une véritable feuille de route. On a, il faut dire, pris conscience que la création d’un nouveau pôle économique dans la région de l’Oriental nécessitait la création de conditions de compétitivité et de modernité. Il était impossible de valoriser les potentiels de cette région sans éliminer au préalable les déficits qu’elle a accumulé notamment en termes de compétitivité.
Déficits liés d’abord à l’enclavement de la région qui est quasiment détachée du reste du territorial national. La région a un atout central qui est sa géographie, seulement cet atout ne pouvait être transformé en positionnement économique qu’à partir du moment où l’on aura réglé le problème des liaisons à la fois routières, autoroutières, aériennes, ferroviaires et maritimes.
Voila donc une région carrefour entre l’Europe, principal client du Maroc, la Méditerranée, et qui est géo-stratégiquement au cœur du grand ensemble maghrébin, mais avec lequel elle n’était pas bien reliée. C’est donc une région qui ne pouvait pas prétendre à un quelconque développement sans avoir réglé le problème des infrastructures de communication. Aujourd’hui, cette problématique est en voie d’être résolue.

· Saïdia: Plus de 30.000 touristes attendus cet été

Inaugurée l’été dernier, la station a affiché complet durant sa première saison. Les réservations pour l’été 2010 sont très prometteuses. Elles ont atteint 67% à fin février dernier. Les professionnels du tourisme sont très optimistes. Saïdia fera le plein cette année, affirment-ils. Ils s’attendent à un taux d’occupation de plus de 68%, et ce à partir de mai prochain et jusqu’à la fin de l’année. Les réservations étant encore ouvertes, plus de 30.000 touristes étrangers sont attendus cet été. Soit plus de 120.000 nuitées. Ceci sans compter les nationaux (tourisme interne), les MRE, les résidents et les touristes individuels. Le tout devra occuper les 5.500 lits hôteliers et résidentiels.

· Marchica Med: 46 milliards de DH pour la station balnéaire

C’est l’un des plus gros projets de la région en termes de financement, de superficie et de durée de réalisation. La transformation de la lagune de Marchica Med en station balnéaire du même nom, constitue, en effet, le chantier le plus important de la ville de Nador. Il est confié à la société anonyme à capitaux publics, «Marchica Med». Laquelle a été mise sur pied par un décret du 5 mars 2008. Elle est dotée d’un capital de 500 millions de DH, réparti à parts égales entre l’Etat et le Fonds Hassan II. Le projet offrira une capacité de 101.200 lits, 1.000 villas et 6 marinas. Il sera réalisé sur une superficie de 4.000 ha et permettra la création de pas moins de 80.000 emplois directs.

· Le défi du désenclavement

L’autre maillon important pour le développement de la région de l’Oriental est le désenclavement. De fait, de grands chantiers structurants sont lancés, notamment en matière d’infrastructures de transport, pour améliorer les communications avec les autres régions du pays. Disposant de 200 km de côtes sur la Méditerranée et bénéficiant d’une position stratégique en tant que carrefour entre l’Europe, le Grand Maghreb et le monde méditerranéen, l’Oriental connaît des développements socio-économiques importants à travers le lancement de plusieurs projets structurants, notamment la ligne ferroviaire Taourirt-Nador, l’axe autoroutier Fès-Oujda et le port de Nador. L’autoroute Fès-Oujda sera opérationnelle en 2011, la rocade méditerranéenne est fin prête… Objectif: un axe structurant Est-Ouest.

· Aéroport d’Oujda: Il sera le 2e au Maroc

Le nouvel aéroport d’Oujda sera fin prêt en été. Située à quelques kilomètres seulement de la ville, cette structure a mobilisé un investissement de près de 340 millions de DH. Tous les moyens ont été mis à contribution pour réaliser un aéroport avant-gardiste digne de la région de l’Oriental. Les travaux, qui ont démarré fin 2007, sont bien avancés. Le projet fait déjà preuve d’une grande technicité et originalité. Il sera, en effet, le 2e aéroport du Royaume, après celui de Casablanca, à être équipé de pré-passerelles au nombre de six et d’un tri-bagage automatique offrant à l’usager un confort optimal. La nouvelle aérogare offrira une capacité additionnelle de deux millions de passagers par an.

· Nador: Le Parc industriel de Selouane opérationnel

A 12 km de Nador, le Parc industriel de Selouane, fait partie de la nouvelle génération de zones industrielles (ZI). Il sera opérationnel dans quelques semaines. Le parc, aux normes internationales, dispose d’une offre adaptée aux différents besoins et s’inscrit dans une démarche de «développement durable». C’est la première ZI de la région à s’être dotée d’une structure de gestion. Laquelle assurera la sécurité, la collecte des déchets, l’entretien des espaces verts et l’éclairage public. Il a nécessité un investissement total de 4,8 milliards de DH. Il permettra la création de 12.000 emplois.

· Technopole d’Oujda: 1,2 milliard de DH d’investissement

Parmi les projets prioritaires retenus dans le Pôle de développement industriel de la région de l’Oriental (PDIRO) figure le projet de technopole d’Oujda. Lancée il y a deux ans, la réalisation de la technopole vise à intégrer Oujda dans le modèle des «clusters» de compétitivité régionale. D’un coût global de 1,2 milliard de DH, ce projet va induire par la suite 25 milliards de DH d’investissements grâce aux entreprises qui choisiront de s’y implanter. A la clé, la création de 25.000 emplois directs après la réalisation de la première tranche sur une superficie de 350 hectares. La première tranche de la technopole sera opérationnelle début 2011.

· Berkane: Un pôle agro-industriel

Les travaux d’aménagement du pôle agro-industriel de Berkane sont lancés. Cette nouvelle plateforme régionale de référence est conçue pour le regroupement, la commercialisation, la transformation et la distribution des produits agricoles. Confiée à MedZ, la réalisation de ce projet, dont la mise en service de la première tranche est programmée pour septembre prochain, s’inscrit dans le cadre des stratégies nationales Emergence et Plan Maroc vert. D’un investissement de l’ordre de 1,25 milliard de DH, ce programme vise à promouvoir et moderniser le tissu industriel de la région. A terme, le projet permettra de générer 5.000 emplois directs.

l'économiste
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeMar 20 Avr 2010 - 20:12

Citation :
Maroc: une première pour le transport des handicapés

Tlm sait que les handicapés souffrent dans nos pays des moyens de transport, pour une banalité de trouver un taxi ou de prendre le bus représente pour nos handicapés une épreuve dure!

Une socièté privée vient de lancer au maroc une intiative exclusive pour transporter cette catégorie d'humains des plus négligés dans nos sociétés!

je souhaite la même intiative pour mon pays l'Algérie! Ce Ould Abbas devrait encourager par ex. les jeunes algériens à monter des entreprises de taxi spéciaux pour le transport des handicapés á l'Image de ce qui vient de voir le jour chez nos voisins!
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeMar 20 Avr 2010 - 21:11

Quel est la source ?
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeMar 20 Avr 2010 - 22:22

Citation :
«Nous pouvons atteindre 150 sociétés cotées en 2015»

Entretien avec Karim Hajji, DG de la Bourse de Casablanca

· Le DG de la Bourse confiant

· Des introductions attendues pour le second semestre 2010

· Promotion des investissements, internationalisation de la place… les nouveaux chantiers



Un regain de forme semble regagner la Bourse casablancaise durant ces dernières séances. Karim Hajji, directeur de la Bourse de Casablanca, est persuadé que la confiance est en train de revenir à la place casablancaise. Optimiste, il livre ses impressions à L’Economiste concernant le développement du marché à moyen et long termes.

- L’Economiste: Pensez-vous que la crise de confiance qui avait marqué ces derniers mois la Bourse de Casablanca s’est complètement estompée?

- Karim Hajji: La confiance est effectivement en train de revenir peu à peu sur notre place. Nous assistons, depuis deux semaines, à un retour vers des volumes plus significatifs, grâce à l’opération ONA-SNI qui a largement contribué à redynamiser le marché. Est-ce que la crise de confiance est pour autant totalement estompée? Il est encore un peu tôt pour l’affirmer. Mais les signes sont encourageants pour une vraie reprise du marché.

- Des opérations de l’envergure d’ONA-SNI, ce serait plutôt l’idéal…

- Nous avons certainement besoin d’introductions en Bourse ou d’augmentations de capital pour garder la dynamique actuelle.
Je pense aussi que l’opération ONA-SNI est de nature à inspirer d’autres opérateurs. Comme vous le savez, à la Bourse, il n’est pas nécessaire de détenir plus de 50% pour être l’actionnaire de référence et influer sur la stratégie d’une entreprise cotée.

- Quelles sont les perspectives à moyen terme?

- J’estime que les indicateurs sont bien orientés et que nous devrions assister à quelques OPV ou IPO au cours du second semestre 2010. Le rythme devrait s’accélérer en 2011 avec, sans doute, plusieurs introductions, mais aussi peut-être des privatisations. Nous attendons aussi l'adoption des textes de loi relatifs au prêt-emprunt de titres et au marché à terme qui devrait intervenir à la fin de l’année.
L’année 2011 sera orientée davantage vers des actions de promotion de l’investissement en Bourse pour stimuler la demande des particuliers. Nous serons aussi plus présents sur le front de l’internationalisation de notre place.

- L’ambition de réunir 150 sociétés cotées pour 500.000 investisseurs d’ici 2015 vous semble-t-elle réaliste?

- C’est une ambition tout à fait réaliste et notre pays en a les moyens, j’en suis convaincu. La Caravane de la Bourse que nous allons lancer la semaine prochaine va nous permettre de toucher les entreprises à travers tout le Royaume et convaincre certaines d’entre elles de franchir le pas. Nous gardons donc le cap et poursuivons résolument notre stratégie pour atteindre ces objectifs.


L'eco

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeMar 20 Avr 2010 - 23:50

Excellente nouvelle les amis, maintenant que l'on à l'armature de notre réseau autoroutier enfin près, on passe à la vitesse supérieur Twisted Evil

Citation :
Maroc : Création de 70 zones logistiques à travers le pays
CASABLANCA (AFP) - 20.04.2010 20:18

Le roi du Maroc Mohammed VI a donné mardi le coup d'envoi de la création de 70 zones logistiques à travers le pays, "afin de rendre l'économie plus compétitive au niveau de la Méditerranée", a déclaré à l'AFP Karim Ghellab, le ministre de l'Equipement et des Transports.

Le roi du Maroc Mohammed VI a donné mardi le coup d'envoi de la création de 70 zones logistiques à travers le pays, "afin de rendre l'économie plus compétitive au niveau de la Méditerranée", a déclaré à l'AFP Karim Ghellab, le ministre de l'Equipement et des Transports.
"Cette stratégie a un caractère pionnier dans la région et en particulier en Afrique. Elle définit une vision sur 20 ans pour un investissement de 60 milliards de dirhams (5,5 milliards d'euros), dont les deux tiers seront assurés par les secteurs privés marocain et étranger", a précisé M. Ghellab lors de l'inauguration de ces chantiers.

A cette fin, le gouvernement a mis en place "l'Agence marocaine pour le développement de la logistique" afin de réaliser, d'ici 2015, 70 zones logistiques dans 17 villes, selon le ministre.
Ce dernier a également souhaité "voir les professionnels français (ndlr: la France est le premier partenaire économique du Maroc) de la logistique investir dans ce segment pour améliorer les performances du tissu industriel et commercial" implanté au Maroc.

Le plan de ces 70 zones logistiques "réduira ainsi les coûts logistiques, de 20% du PIB actuellement à 15%, afin de s'aligner sur les taux observés dans les pays émergents comme le Brésil et le Mexique", selon M. Ghellab.
Il "accélérera la croissance économique de 0,5 point de PIB par an pendant 10 ans, ce qui correspond à une plus-value économique directe de 20 milliards de dirhams (1,9 milliard d'euros)", a-t-il conclu.

AFP

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 17:17

Citation :
Plus de 400 millions de DH dans une usine de cuisine


Inter Coucina, une entreprise maroco-espagonle récemment créée, ouvrira une usine de production de cuisine dans la région de Nador sur une superficie de 7.000 m2. La société élargira dans les trois ans à venir son activité pour produire des meubles et des portes. Montant global de l’investissement: 410 millions de DH.

l'eco
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 20:09

Citation :

Pacte national pour l'émergence industrielle au Maroc

Pacte national pour l'émergence industrielle
Grande visibilité pour l'industrie de demain




Les entreprises marocaines, et en particulier les PME, sont appelées à saisir les opportunités réelles qui leurs sont offertes et profiter de la visibilité apportée par le Pacte national pour l'émergence industrielle.

Cent onze mesures s'articulant autour de cinq piliers. Incontestablement, le Pacte de l'émergence industrielle qui fait jouer pleinement les synergies, aura été l'aboutissement de concertations ayant permis de transformer une «vision stratégique en actions concrètes et précises». Devant permettre de mettre à profit les atouts du Royaume pour construire «une industrie forte et génératrice d'emplois», la démarche qui aura prévalu en le domaine apporte d'emblée la visibilité nécessaire sur ce que sera l'industrie marocaine de demain.
Au vrai, une formule contractuelle est bien « une garantie de bonne exécution des mesures décidées en assurant la mobilisation des uns et des autres autour d'actions précises, concrètes, concertées et budgétisées».
Un cercle d'autant plus vertueux de croissance qu'il faut dire que la matrice aura été bien cogitée. Ce sont en effet 56 mesures dédiées aux Métiers mondiaux de Maroc (MMM), 48 pour la compétitivité des entreprises et 7 autres pour la gouvernance et l'exécution des actions.

Voilà pourquoi, mercredi dernier à Casablanca, présentant devant S.M. le Roi le bilan de la première année de mise en œuvre des dispositions du pacte, qui prend la forme d'un contrat-programme engageant l'Etat et le secteur privé, le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami, a estimé que les entreprises marocaines, et en particulier les PME, sont appelées à saisir les opportunités réelles qui leur sont offertes et profiter de la visibilité apportée par ce Pacte.
Une des particularités de ce programme et non des moindres est qu'il aura été mis en œuvre au cours d'une période qui prête le flanc à l'expectative et au scepticisme.

Lors de la cérémonie d'ouverture de la première édition des assises de l'industrie, tenue mercredi à Casablanca, sous la Présidence de S.M. le Roi, le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami, devait d'ailleurs rappeler que la réalisation du pacte, qui est un projet structurel, n'a pas été remise en cause par la crise économique internationale, soulignant que des moyens financiers ont pu être mobilisés grâce, d'une part, aux efforts continus de l'Etat pour renforcer les équilibres macro-économiques et d'autre part, à la solidité démontrée du système financier.

Et à ambitions louables, moyens financiers conséquents. L'ensemble des mesures du contrat programme représente pour l'Etat un budget de 12,4 MMDH. 34% des fonds sont consacrés à la formation et 24% à l'incitation à l'investissement. Des fonds qui proviennent en grande partie du budget de l'Etat. Une contribution de près de 1 MMDH sera apportée par le Fonds Hassan II sur la période 2009-2012.
L'objectif clairement affiché à l'horizon 2015 vise le renforcement du PIB industriel et des exportations du secteur avec, respectivement plus de 50 MMDH et 95 MMDH, la création de 220.000 emplois et l'attraction de 50 MMDH d'investissements privés. Dans cette foulée, la part belle sera donnée aux PME.
Outre un plan ciblé pour la croissance des PME et le renforcement de leur productivité et un plan volontariste de reconfiguration et consolidation du tissu, il est prévu d'accélérer la création de nouvelles PME compétitives.

Dans ce sillage, une première initiative est axée sur plan ciblé pour la croissance des PME et le renforcement de leur productivité. Un double objectif est visé.
D'une part, d'accompagner les PME à fort potentiel de manière volontariste à réaliser leur programme de développement. D'autre part, de renforcer la productivité des entreprises.
Afin de permettre un meilleur accompagnement des entreprises, le programme Imtiaz aura pour objectif d'accompagner 50 entreprises à fort potentiel par an en leur accordant une prime à l'investissement matériel et immatériel à hauteur de 20% de l'investissement et plafonnée à 5 MDH, sur la base d'un Contrat de Croissance et avec obligation pour les bénéficiaires d'un apport minimal en fonds propres de 20% de l'investissement. Alors que le programme Moussanada aura pour objectif d'accompagner 500 entreprises par an à travers des programmes fonctionnels.

Par ailleurs, l'Etat s'engage à mettre en place un fonds de garantie pour l'investissement en fonds propres dans les PME. Et c'est tout un réseau de 16 P2I qui sera mise en place progressivement P2I, dont certaines sont des zones existantes et qu'il s'agit de mettre à niveau en termes de proposition de valeur offerte aux investisseurs.
On dénombre 9 P2I sectorielles, 6 P2I dédiées Offshoring. Outre Casanearshore (300.000 m2), Rabat Technopolis (205.000 m2), Fès Shore (113.000 m2), Tétouan Shore (80.000 m2), Oujda Shore (50.000 m2) et Marrakech Shore (50.000 m2), Deux P2I sont dédiées au secteur automobile (comprenant un quartier Electronique) bénéficiant du statut de zone franche, à l'instar de Tanger Automotive City (300 ha) et de Kenitra Automotive City (300 ha).

Une P2I est dédiée à l'aéronautique (comprenant un quartier Electronique) bénéficiant du statut de zone franche, à savoir Nouasser Aerospace City (150 ha ).
Cinq P2I sont généralistes et comprennent la plateforme industrielle de Casablanca dans le "Corridor Zénata- Nouasser" (250 ha), qui comportera notamment un quartier Electronique et Tanger Free Zone qui nécessitera une mise à niveau de sa proposition de valeur (100 ha).

Sur ce même registre, il est à signaler la plateforme industrielle de Fès ( 150 ha ), celles de Laâyoune et de Dakhla. A signaler les deux P2I de quartier national/régional intégrant la P 2I à Settat consacrée à un groupement d'entreprises industrielles espagnoles (400 ha) et une seconde plateforme dont la localisation reste à définir (150 ha).

Un partenariat de grande importance

Le Maroc a défini, à travers le pacte national pour l'Emergence industrielle, une vision claire pour le présent et l'avenir de son industrie, ont fait savoir mercredi à Casablanca deux opérateurs économiques étrangers. Le président directeur général du Groupe (Atos Origin) et ancien ministre français de l'Economie et des finances (2005-2007), Thierry Breton, a souligné à cet égard, que ce Pacte, qui traduit une forte volonté de la part des responsables marocains, reflète un engagement mutuel entre le gouvernement du Maroc et les opérateurs économiques.

Selon lui, le Maroc, à la lumière de la crise économique mondiale, a établi un plan pour assurer la stabilité dans le domaine de l'investissement et les affaires dans un cadre de travail, en commun du gouvernement marocain et du secteur privé, soulignant que ce partenariat revêt une grande importance. Jesus Banegas, vice-président de la Confédération des entreprises espagnoles (Patronat espagnol), a soutenu que le Pacte «est une très bonne initiative pour le décollage économique et pour attirer davantage d'investissements étrangers».
---------------------------------------------------------------------------------

Ils ont déclaré
«Les engagements du Pacte»
«Les entreprises marocaines, et en particulier les PME, sont appelées à saisir les opportunités réelles qui leurs sont offertes et profiter de la visibilité apportée par le Pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI), signé en février 2009 à Fès. Il est primordial pour les différentes parties, publiques et privées, de maintenir leur mobilisation pour continuer à exécuter les engagements du Pacte, qui porte sur la période 2009-2015».
Ahmed Reda Chami • ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies

«Une impulsion sans précédent»
«Le Pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI) a donné une impulsion sans précédent au secteur de l'industrie et démontré toute sa pertinence par un pragmatisme économique focalisant les efforts sur les filières pour lesquelles le Maroc possède des avantages compétitifs clairs et exploitables. En associant l'initiative privée au rôle moteur de l'Etat, le Pacte a réussi à donner une impulsion sans précédent au secteur de l'industrie».
Mohamed Horani • président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM)

«Un souffle nouveau»
«Le rythme de mutation des entreprises marocaines doit être accéléré et l'Etat est décidé à apporter un souffle nouveau à cette évolution. Les efforts financiers consentis et les réformes entreprises ont été faits dans ce sens et pour que l'acte d'entreprendre et d'investir soit rapide».
Salaheddine Mezouar • ministre de l'Economie et des Finances

«Capter les investissements»
«Les accords de libre-échange (ALE) signés par le Maroc sont un facteur d'accélération des réformes internes, mis au service du renforcement des investissements.
L'objectif fondamental de ces Accords conclus avec plusieurs pays et groupements (USA, UE, Turquie, etc.), ne se limite pas uniquement à importer moins cher et exporter à des prix élevés, mais vise essentiellement à capter des investissements».
Taib Fassi Fihri • ministre des Affaires étrangères et de la Coopération

«Plusieurs modules de formation»
«Le Pacte national pour l'émergence industrielle a favorisé une nouvelle culture de partenariat, celle de l'implication des professionnels dans le volet formation. Les résultats de cette coopération sont probants et ont abouti à la mise en place de nouveaux instituts et de plusieurs modules de formation».
Jamal Rhmani • ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle

«Renforcement de l'attractivité du pays»
«La création de la Commission nationale de l'environnement des affaires en décembre 2009 est dédiée au renforcement de l'attractivité du pays.
Cette instance, composée des représentants des secteurs public et privé (ministères et CGEM, GPBM) a pour mission d'identifier les mesures à prendre pour renforcer l'attractivité du Maroc».
Nizar Baraka • ministre chargé des Affaires économiques et générales

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeVen 23 Avr 2010 - 21:32

Citation :

Maroc : Logistique: Le détail du contrat-programme

Logistique: Le détail du contrat-programme

· Un investissement global de 116 milliards de DH

· Création de 36.000 emplois en 2015 et 96.000 en 2030


· Les missions des plateformes sectorielles



116 milliards de DH d’ici 2030 dont 63 milliards entre 2010 et 2015.
L'enveloppe prévue pour la déclinaison de la stratégie logistique en dit
long sur les enjeux de ce secteur. C’est indéniablement un maillon
important de la compétitivité de l’économie et de l’attractivité des
investissements étrangers.
Le contrat-programme signé entre l’Etat et la CGEM apporte des réponses
aux multiples problèmes de gestion des flux et de mobilité dans les
grands centres urbains. Il permettra d’anticiper les besoins ultérieurs
et d'accompagner les différentes stratégies sectorielles.
L’entrée en vigueur du contrat-programme vient donc doper la
compétitivité du pays tout en mettant plus de cohérence entre la
politique des grands chantiers (autoroutes, routes, ports, flux
maritimes, réseau ferroviaire…), les différentes stratégies sectorielles
et la logistique (stockage, manutention, transport…). Une activité qui
reste jusque-là pénalisée par le poids des coûts, la pléthore
d’intermédiaires et l’amateurisme.
Pour enclencher une nouvelle dynamique au secteur, toute une stratégie a
été donc concoctée. Elle puise son fondement d’une étude des flux et
d’un benchmark international. Cette stratégie a été également alimentée
par une consultation du cabinet McKinsey qui avait placé le Maroc à la
94e place sur une liste de 150 pays. Un coup dur asséné à l’image du
pays, d’autant plus que le Maroc se classe loin derrière le Bahrein
(36e), le Soudan (64e), la Mauritanie (67e)…
Les différentes études ont démontré l’existence de marges importantes de
croissance et des gisements d’amélioration tant à l’export qu’à
l’import. Le tout sur fond d’un contexte en mutation marqué par une
sophistication du commerce international et une demande des opérateurs
qui requiert l’optimisation des différents flux de marchandises ainsi
qu’une offre de services intégrée. Autrement dit, plus de place à
l’amateurisme et à l’improvisation.
Et c’est d’ailleurs l’objectif de la nouvelle vision qui devra générer
une valeur ajoutée additionnelle de 20 milliards de DH sur 10 ans. Elle
devra faire baisser les coûts de la logistique (de 20% actuellement) à
15% du PIB en 2015. A cette échéance, la croissance de l’économie
nationale gagnera 3 à 5 points du PIB.
En termes d’emplois, la nouvelle stratégie devra générer 36.000 postes.
L’objectif final est de créer pas moins de 96.000 emplois en 2030. Un
plan de formation intégré sur les métiers de la logistique et du
transport est mis en place.
Comme annoncé par L’Economiste, la vision s’articule autour de 5 axes:
le développement d’un réseau national intégré de zones multiflux,
l’optimisation des flux de marchandises, la mise à niveau et
l’incitation à l’émergence d’acteurs performants, le développement de
compétences et la mise en place d’un cadre de gouvernance via l’Agence
de développement de la logistique (AMDL).
Pour commencer, la feuille de route compte sortir les zones de stockage
hors des villes en créant 70 sites répartis sur 18 villes. Une opération
qui nécessitera une assiette foncière globale de 3.300 hectares
(horizon 2030) dont 2.080 ha aménagés en 2015. Il va donc falloir
développer et mettre en œuvre un réseau national intégré de zones
logistiques multiflux (ZLMF) dans le Grand Casablanca (130 ha), Tanger
(50 ha), Fès-Meknès (25 ha), Marrakech (25 ha) et Oujda-Nador (20 ha).
Dans ce schéma, la mobilisation du foncier reste une équation difficile.
Tout dépendra de la capacité de mobiliser du foncier à un coût
raisonnable dans le respect d’un certain nombre de critères tels que la
localisation (proximité des ports, des villes, des autoroutes, du réseau
ferroviaire…).

D’ailleurs, la mise en œuvre de ce schéma reposera dans un premier temps
sur du foncier public. C’est le cas par exemple de la zone de Zenata à
Casablanca. L’enjeu est de taille. Car les zones multiflux comporteront
une ou plusieurs plateformes différentes avec une mutualisation des
infrastructures communes et des services généraux sur le même site. Il
n’est pas exclu de recourir à des extensions de zones logistiques
multiflux pour couvrir les besoins ultérieurs des autres régions en
matière de plateformes et services logistiques.
La colocalisation de plusieurs types de plateformes dans une même zone
multiflux et l’établissement de couloirs logistiques autour de grandes
métropoles permettront la mutualisation de la connectivité du site en
infrastructures ferroviaires, routières et portuaires.
Le schéma national intégré des ZLMF prévoit le déploiement d’un réseau
national autour de cinq types de plateformes.

Plateformes conteneurs
Ce sont des zones de stockage sous douane servant de nœuds logistiques
en flux conteneurs. Elles offrent des espaces de stockage et des
activités telles que les services de dépotage/ empotage des conteneurs,
triage par destination, chargement, déchargement… Ces plateformes seront
développées sous l’effet du marché afin d’améliorer le rythme de sortie
et de rentrée des conteneurs ainsi que leur acheminement dans les
meilleurs délais. Au total, 5 grands centres/villes sont retenus:
Casablanca, Tanger, Marrakech, Fès-Meknès, Oujda-Nador.

Plateformes distribution et sous-traitance
Celles-ci auront pour rôle d’accompagner la croissance de la
distribution moderne ainsi que la rationalisation des circuits de la
distribution traditionnelle. Un réseau de plateformes spécialisées et
une offre d’immobilier logistique sera mis en place. Cette offre
s’adresse à la grande distribution, aux opérateurs industriels et
commerciaux.
Ces plateformes vont s’étendre sur 720 hectares à l’horizon 2015 et
1.338 d’ici 2030. Elles seront développées dans les grandes
agglomérations urbaines et à proximité des plateformes conteneurs.
Au total, 13 villes sont retenues: Casablanca, Tanger-Tétouan, Rabat,
Marrakech, Meknès, Fès, Agadir, Oujda, Kenitra, Khouribga, El Jadida,
Laayoune et Dakhla.

Plateformes d’agro-commercialisation
Elles représentent une réponse à la rationalisation des flux agricoles
entre les bassins de production et de consommation (groupage des
collectes, éclatement vers les réseaux de distribution et bassins de
consommation).
Ce seront alors de nouvelles stations pour le transit des produits
agricoles, appelées à devenir une bourse des produits frais. Ces
plateformes seront dotées d’infrastructures de stockage, de capacités
importantes d’entrepôts frigorifiques, ainsi que de nombreux services
tels que la manutention, le contrôle qualité, la traçabilité des
produits, administration, banques…
Ce type de station devra aussi contribuer à la réduction et à
l’harmonisation des coûts de commercialisation ainsi que le prolongement
de la chaîne de froid et surtout le respect des conditions d’hygiène.
Ces sites s’étendront sur une superficie de 540 hectares d’ici 2015 et
passeront à 725 ha en 2030. Ainsi, 14 régions sont susceptibles
d’accueillir ces plateformes. Parmi celles-ci, figurent le Grand
Casablanca, Rabat-Salé, Tanger-Tétouan, Meknès-Tafilalet, l’Oriental,
Doukkala-Abda, Chaouia, Souss-Massa…

Plateformes céréalières
Ces sites devront constituer une réponse aux fluctuations de la
production nationale en céréales ainsi qu’au phénomène de la volatilité
des prix à l’international. Il est aussi question de développer des
capacités de stockage à proximité des ports d’importation, auprès des
bassins de production, ainsi que des principaux bassins de consommation.

Des silos de stockage seront mis en place afin d’améliorer et sécuriser
l’approvisionnement, optimiser les achats pour stabiliser les prix et
maîtriser les besoins de compensation. Ce dispositif permettra de mieux
organiser les flux vers les minoteries et l’accès aux producteurs. Les
plateformes céréalières seront d’ailleurs développées en synergie avec
les orientations du Plan Maroc Vert. La superficie prévue est de 30 ha
en 2015 et devra passer à 50 ha en 2030. Ces zones seront développées
dans 13 villes.

Plateformes de matériaux de construction
Elles ont pour objectif d’améliorer les chaînes d’approvisionnement des
chantiers de construction. Ces plateformes dédiées visent le groupage
des matériaux pour une massification des flux et une meilleure desserte
des villes. Il est aussi prévu d’en faire des zones de stockage et de
commercialisation des produits de base et ceux transformés… Ce qui
permettra d’harmoniser les prix, de normaliser le secteur et de mettre
en concurrence les différents acteurs pour un meilleur rapport
qualité/prix. Ces plateformes seront développées sur 540 ha d’ici 2015
et 780 ha en 2030. Elles seront localisées dans 17 villes, de Casablanca
à Laâyoune.

Investissements

L’investissement global de ce programme nécessite près de 116 milliards
de DH d’ici 2030 dont 63 milliards entre 2010 et 2015. Ces montants
correspondent à l’ensemble des investissements qui seront mis en place
par l’Etat, les collectivités locales, les opérateurs publics et privés
pour le développement des ZMLF. Ils concernent aussi la réalisation des
infrastructures hors sites, l’optimisation des flux, la mise à niveau et
la formation dans les métiers liés à la logistique et au transport
ainsi que la création et le fonctionnement de l’agence (AMDL) et de
l’observatoire de la compétitivité logistique.

Assises

Comme pour l’industrie et le tourisme, la logistique aura droit à des
assises. Ce sera donc l’occasion annuelle pour faire le point sur
l’implémentation de la stratégie. La rencontre devra communiquer les
grandes lignes ainsi que l’état d’avancement des différents dossiers:
formation, emploi, investissement… Une étape cruciale pour revalider la
stratégie et proposer des ajustements.

La CGEM attendue en 2011

Le patronat est le principal partenaire de l’Etat dans le cadre de ce
contrat-programme. La Confédération s’engage à présenter au comité de
pilotage de la stratégie un programme d’action détaillé dans les 12 mois
qui suivent la signature du document. Rendez-vous donc le 21 avril
2011.

Khadija Masmoudi & Amin Rboub

l'économiste
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeVen 23 Avr 2010 - 23:55

Citation :
Économie marocaine - Page 17 6_99902

· Une production prévisionnelle de 2,5 millions de tonnes en 2010

·
L’export passe à 1 million de tonnes dès 2012


http://www.leconomiste.com/article.html?a=99902

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeSam 24 Avr 2010 - 14:55

Citation :

Le Maroc sera accompagné par de prestigieuses banques d’affaires. (AFP)

Dette. Le Maroc sur le marché international Le Maroc
s’apprête à lancer une émission obligataire en devises,
signant son retour sur le marché européen de la dette.
Avant goût
.

C’est désormais officiel ! Le Maroc sortira très bientôt sur le marché international de la dette. Une levée de fonds qui sera orchestrée, selon un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances, par les banques d’affaires Barclays Capital, HSBC et Natixis en tant que chefs
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de file. Cet endettement, dont le montant est encore jalousement gardé, sera libellé en euros. Selon un cadre de la direction du Trésor, l’objectif de l’opération est double. Il s’agit d’abord de combler le déficit budgétaire des comptes de l’Etat, estimé à quelque 4% dans la loi de Finances 2010. Deuxième objectif : renflouer les caisses du pays en devises…en allégeant, autant que possible, le déficit de la balance des paiements. Un déficit qui va en s’aggravant au vu de la baisse des recettes de voyages, des transferts des MRE, des exportations et des investissements directs étrangers.
Cette sortie à l’international, qui intervient après une longue absence du Maroc des marchés européens de la dette, évitera également à l’économie marocaine un effet d’éviction dans un contexte d’assèchement des liquidités sur le marché monétaire. Une sortie donc bien calculée. Et qui devrait se faire, selon notre source au Trésor, dans les meilleures conditions de taux. Le rating du Maroc ayant été relevé tout récemment par l’agence de notation Standard & Poors à la catégorie “Investment grade”.

Mehdi Michbal

Telquel
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeSam 24 Avr 2010 - 18:06

Citation :
Attias & Co ouvre au Maroc ?

L’époux de Cécilia Sarkozy, Richard Attias, envisagerait de créer une
branche de son cabinet conseil en évènementiel au Maroc, où il garde de
solides amitiés et un business potentiel important.

Pour cela, l’homme d’affaires juif marocain peut compter sur le
Président de Maroc Télécom, Abdeslam Ahizoune, ainsi que sur plusieurs
hommes d’affaires de premier plan, qui ont promis de soutenir « Richard »
et de lui donner ses premiers contrats dès l’ouverture de son bureau.
Reste le choix du lieu, car Cécilia est allergique à Casablanca et
préfèrerait Marrakech. Difficile cependant d’assurer le business à
partir de la ville ocre.

Une solution de compromis pourrait être trouvée, un ami marocain de
Richard Attias proposant d’héberger la société à …Rabat, où ce dernier
gère une puissante société de participations. Pour l’instant, Attias
est surtout absorbé par l’organisation de « son » forum de New York,
qu’il veut positionner en concurrent du Forum de Davos, qu’il a
organisé pendant près de vingt ans.


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeDim 25 Avr 2010 - 2:46

Nano a écrit:
Citation :

Le Maroc sera accompagné par de prestigieuses banques d’affaires. (AFP)

Dette. Le Maroc sur le marché international Le Maroc
s’apprête à lancer une émission obligataire en devises,
signant son retour sur le marché européen de la dette.
Avant goût
.

C’est désormais officiel ! Le Maroc sortira très bientôt sur le marché international de la dette. Une levée de fonds qui sera orchestrée, selon un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances, par les banques d’affaires Barclays Capital, HSBC et Natixis en tant que chefs
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de file. Cet endettement, dont le montant est encore jalousement gardé, sera libellé en euros. Selon un cadre de la direction du Trésor, l’objectif de l’opération est double. Il s’agit d’abord de combler le déficit budgétaire des comptes de l’Etat, estimé à quelque 4% dans la loi de Finances 2010. Deuxième objectif : renflouer les caisses du pays en devises…en allégeant, autant que possible, le déficit de la balance des paiements. Un déficit qui va en s’aggravant au vu de la baisse des recettes de voyages, des transferts des MRE, des exportations et des investissements directs étrangers.
Cette sortie à l’international, qui intervient après une longue absence du Maroc des marchés européens de la dette, évitera également à l’économie marocaine un effet d’éviction dans un contexte d’assèchement des liquidités sur le marché monétaire. Une sortie donc bien calculée. Et qui devrait se faire, selon notre source au Trésor, dans les meilleures conditions de taux. Le rating du Maroc ayant été relevé tout récemment par l’agence de notation Standard & Poors à la catégorie “Investment grade”.

Mehdi Michbal


Telquel

Hourra ! le maroc revient sur le marché de la dette ! Super nouvelle, avec le ton trimphaliste et tout et tout. On croirait presque à une bonne nouvelle. Et on emprunte pour .....payer les déficits budgetaires !!!
D'un coté on augmente à juste titre des fonctionnaires, évidemment en puissant dans un budget largement déficitaire, et de l'autre on emprunte, certe pas à des taux exhorbitants, mais pour éponger ponctuellement, une dépense pérenne Économie marocaine - Page 17 Kopfschuettel

L'état n'a qu'à taxer ceux qui possèdent, et il y en a un paquet. On doit taxer plus le superflu des riches pour financer le nécessaire des plus pauvres, c'est à dire le plus grand nombre. Le maroc ne peut eternellement faire cotoyé la misère la plus crasse et l'opulence. Le maroc, s'il veut rester harmonieux, doit assurer une meilleurs répartition des richesses. au delà de ça, point de salut.
Désolé, mais il est des articles anodins qui ont le don de réveiller ma fibre léniniste Économie marocaine - Page 17 Icon_biggrin

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeDim 25 Avr 2010 - 10:55

Libellé en Euro alors qu'avec un peu de jugeote il est possible pour un Etat de jouer le Dollar contre le premier... Économie marocaine - Page 17 Icon_mrg La banque NATIXIS a subi de très grosses pertes et le Maroc va jouer avec elle, de même qu'avec HSBC et la Barclays qui en ont aussi subi de conséquentes, bizarre?
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeDim 25 Avr 2010 - 11:59

Salut rafi,

en fait ces 3 banques ne sont que "chef de file", c-à-d chargées de monter l'emprunt et le placer, le tout contre une grasse commission. Il n'ya donc pas de risque. Je bosse chez l'un d'entre eux, et ce type d'opération nous régale (si c'est un échec, ça reste l'échec du client). Ces grosses banques ont dans leur portefeuille des clients "acheteur de dette", elles sont donc un passage oblige. Derrière Natixis, il y a le réseau BPCE (banque populaire + caisses d'épargne), donc du solide. Ce qui me tue c'est l'idée d'un second emprunt pour aider à rembourser le premier. Et généralement, au bout de 10 ans, ça conduit direct, soit à la commission de surendettement pour les particuliers, ou au FMI pour les états. C'est ce qui arrive à la grèce. Il semble la dessus, que l'une des premières coupe que font faire les grecs, c'est l'abandon des FREMM. Ceci explique pourquoi la france souhaite tant "aider" les grecs, ça va aider son industrie. Les allemands eux, se foutent de tout ça et veulent imposer des économies drastiques et un système plus sain : dépense pérenne = ressource perenne, bref le B-A-BA de l'économie.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeDim 25 Avr 2010 - 14:49

Il y a un excellent reportage diffusé sur TV5 le 21/04/2010. Let's Make Money
Voici un extrait du Zapping de Canal + qui va dans le sens de PGM.


Premier passage 4.10 Minutes et 5.02 Minutes

Cliquez sur le Zapping du 21/04/210


http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid1830-c-zapping.html?kwid=google_3830576_336514050_E&esvcid=S1272199698_ADOGOE_AGI3830576_CRE3648531358_TID336514050_RFDd3d3Lmdvb2dsZS5mcg%3d%3d_RAWemFwcGluZyUyMGNhbmFsJTIwcGx1cw%3d%3d&ESVreferrer=www.google.fr&gclid=CPXW55jxoaECFVKZ2AodDTjgxQ
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeDim 25 Avr 2010 - 16:33

Il ne faut pas s'emballer. Le montant de cette emission est faible (peut etre 400m Euro). Le choix de l'euro est consistant avec la structure du commerce exterieur du pays. On achete en Europe et on paye en Euros.

Apres l'upgrade de S&P, et comme les marches sont demandeurs de dette de pays emergents, il etait logique de faire une emission afin de disposer d'un benchmark (combient cela couterait-il de faire appel au marches internationaux).

Maintenant, la politique de gestion de la dette au Maroc reste inchangee depuis l'ancien ministre des finances. Cette politique consiste a substituer la dette en Dirhams a la dette en devises etrangeres.

Finallement, si il est vrai que le deficit de 4% cette annee est un peu eleve, il reste gerable lorsque l'on sait que la croissance economique devrait etre de 6% (quoiqu'en dise le CMC ou le HCP). De plus, 4% de deficit budgetaire n'est rien par rapport aux 14% en Grece, 8% en France, 11% aux USA ou 7% en Chine. Le deficit n'etant que le resultat d'une politique agressive d'investissement publics pour contre ballancer le manque d'investissement prive.

Le calendrier des payement de la dette existente sont bons. Il n'y a aucune date ou il faudrait trouver une somme importante pour rembourser les creanciers.

Le seul point noir reste la ballance commerciale et le fait que les entreprises Marocaines n'arrivent pas a exporter alors que les Marocains semblent adorer la consommation de produits etrangers. Ce point doit etre la priorite du gouvernement (et je pense qu'ils y travaillent mais je n'en sais pas plus)
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeLun 26 Avr 2010 - 12:36

wow 5,5B€!!
Citation :
lundi 26 avril 2010
Le Maroc modernise sa logistique
Par Léa-Lisa Westerhoff

Le Maroc se modernise. Après la construction d’un gigantesque port dans le nord du pays, celle prévue d’un train à grande vitesse, le royaume veut maintenant se doter de plate-formes logistiques. Le royaume souhaite créer des zones industrielles dotées de gigantesques espaces de stockage de marchandises en tout genre. L’objectif est de fluidifier la circulation de ces marchandises à travers le pays pour qu’elles arrivent plus vite chez le client. Une mesure qui selon les entreprises au Maroc était plutôt urgente.
http://www.rfi.fr/contenu/20100426-le-maroc-modernise-logistique
Ecouter
http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/modules/actu/201004/AFRIK_ECO_26_04_Logistique_Maroc.mp3

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeLun 26 Avr 2010 - 20:21

Citation :
Secondaire et tertiaire
Une croissance à doses homéopathiques





Face à cette décroissance des activités agricoles, des cadrages macroéconomiques prévisionnels préfigurent un retour des industries manufacturières et des services à la dynamique.



A l'instar de l'ensemble des centres de prévisions, qu'ils soient publics ou privés, Bank Al-Maghrib vient de livrer son panorama concernant l'évolution récente de la conjoncture économique. Presque sur la même longueur d'onde que le HCP, le ministère de l'Economie et le Centre marocain de conjoncture, la Banque centrale indique que, hormis certaines activités relevant du primaire, des pans des textures secondaire et tertiaire, ont fini par maintenir une certaine vitesse de croisière.
Selon l'institution d'émission, l'économie nationale aura ainsi enregistré au quatrième trimestre 2009 une croissance de 7,8%, attribuable à une progression de 26,9% de la valeur ajoutée agricole et une nette amélioration de la croissance non agricole, qui a atteint 5,1% contre 1,9% un trimestre auparavant. Concernant les évolutions sectorielles du début 2010, le retard des précipitations qui a marqué le début de la campagne agricole actuelle s'est traduit par une baisse de 8,2% de la superficie emblavée en céréales d'automne, qui s'est établie à près de 4,8 millions d'hectares. Ensuite, le retour des précipitations a été caractérisé par une abondance et une concentration dans le temps qui a négativement impacté le développement de l'état végétatif, notamment au niveau de la région du Gharb.

Toutefois, tient à préciser la Banque centrale, «ces conditions climatiques ont porté les réserves des barrages à usage agricole à 12,7 milliards de mètres cubes et leurs taux de remplissage à 95% et ont été bénéfiques à l'installation des cultures de printemps». Sur le plan de l'utilisation des intrants, les ventes des semences certifiées et des engrais ont progressé successivement de 59% et 10% pour atteindre 1,63 million de tonnes à fin mars. Le suivi de campagne par télédétection montre une nette amélioration de l'état des cultures durant le mois de mars, mais ces dernières demeurent en recul par rapport à la campagne précédente, notamment dans les régions de l'oriental et du Gharb qui ont connu une dégradation de leur couvert végétal.

Au niveau de la commercialisation de la production, les volumes collectés de céréales se sont chiffrés, à fin mars, à 25,3 millions de quintaux, en augmentation de 101% par rapport à la même période de l'année précédente.
Parallèlement, les exportations des agrumes et des primeurs ont atteint 400 et 453 mille tonnes, en baisse respectivement de 4% et de 15% par rapport à la campagne précédente. En revanche, celles des petits fruits ont connu une hausse de 9%. S'agissant de l'activité du secteur secondaire, les résultats de l'enquête mensuelle de conjoncture de Bank Al-Maghrib dans l'industrie relatifs au mois de mars révèlent une hausse de la production d'un mois à l'autre dans l'ensemble des branches, à l'exception des industries du textile et du cuir qui ont connu une stabilité. Parallèlement, le taux d'utilisation des capacités de production s'est élevé à 71%, revenant ainsi à son niveau moyen depuis janvier 2007. Hors raffinage, ce taux s'est situé à 69%.

Quant au niveau actuel des commandes, il est jugé légèrement supérieur à la normale pour la première fois depuis septembre 2008. Les stocks des produits finis sont également estimés supérieurs à leur niveau habituel. Pour ce qui est des perspectives d'évolution de l'activité manufacturière pour les trois prochains mois, elles restent, selon BAM, placées sous de bons auspices dans l'ensemble des branches. Les professionnels anticipent une hausse des ventes locales et étrangères, en liaison notamment avec les signes de reprise relevés chez les principaux partenaires commerciaux du Royaume. Au registre de l'énergie, «la demande d'électricité a marqué une hausse de 3,4% en janvier 2010, sous l'effet de la progression de 1,7% et de 10,8% respectivement des ventes de l'électricité en haute et moyenne tension, destinées aux secteurs productifs, et de celle en basse tension à usage principalement domestique. L'activité du secteur de raffinage a poursuivi son dynamisme observé depuis quatre mois.
En effet, la production a progressé de 28% à fin février par rapport à la même période de l'année précédente et les ventes des produits raffinés ont augmenté de 7,8%.

La production des industries extractives, tirée par la forte expansion de la production marchande du phosphate en janvier, s'est nettement améliorée au début de l'année 2010. L'activité de transformation a affiché le même dynamisme, la production des engrais phosphatés et d'acide phosphorique ayant atteint 270 et 262 mille tonnes, en progression respectivement de 297% et de 788% en une année. Par ailleurs, le chiffre d'affaires à l'export du groupe OCP s'est établi à 3,6 MMDH à fin février, en hausse de 88% suite à la hausse des volumes des exportations de phosphate brut, des engrais naturels et de l'acide phosphorique qui ont plus que compensé la baisse des cours internationaux. L'activité touristique s'est également redressée selon les données arrêtées à fin février 2010, confirmant le retournement de la tendance baissière ayant caractérisé les principaux indicateurs de ce secteur en 2009. Ainsi, le flux touristique et les nuitées déclarées par les unités classées ont progressé respectivement de 14% et de 7% par rapport à la même période de l'année dernière, tandis que le taux d'occupation a stagné à 36%.

Parallèlement, les recettes de voyages se sont élevées à 6,5 MMDH, en hausse de 10,5%. Dans ce sillage, s'agissant du marché de l'emploi, les statistiques relatives au quatrième trimestre 2009 font ressortir un recul du taux de chômage par rapport à la même période de l'année 2008. En effet, le taux de chômage national s'est établi à 9% contre 9,5% un an auparavant. Cette évolution résulte de la diminution aussi bien du taux de chômage urbain de 0,8 point de pourcentage que de celui du milieu rural de 0,1 point de pourcentage. Au cours du premier trimestre 2010, les résultats de l'enquête de conjoncture dans l'industrie menée par la Banque montrent une hausse à la fois des effectifs employés et du niveau des salaires.


Evolution en demi-teinte

Dans un contexte international en demi-teinte et sur la foi des indices avancés de conjoncture, l'économie marocaine, en 2010, devrait afficher une croissance globale substantielle de l'ordre de 3,2% et reconduirait les premiers pronostics de croissance établis par le CMC, il y a de cela un an environ. En tenant compte du fait que l'année 2010 succède à un exercice où la campagne agricole a été exceptionnelle avec 102 millions de quintaux de céréales, ce taux de croissance en volume constituerait une performance. Même si l'année 2010 est bien arrosée, elle n'atteindrait pas les 100 millions de quintaux. Déjà, les superficies emblavées et dédiées aux céréales en 2010 ont régressé d'environ 8% par rapport à l'année précédente. Les inondations qui ont affecté l'arboriculture, les cultures maraîchères et industrielles vont certainement provoquer un ralentissement de l'expansion du secteur. L'évolution de la valeur ajoutée du secteur agricole devrait connaître, d'après les prévisions du Centre, une baisse d'environ 4,3% en termes réels. Face à cette décroissance des activités agricoles, qui constitue en elle-même un exploit, ce cadrage macroéconomique prévisionnel préfigure un retour du secteur des industries manufacturières et du secteur des services à la dynamique tendancielle des années d'avant la crise.



Repères

Au quatrième trimestre 2009


L'économie nationale aura enregistré au quatrième trimestre 2009 une croissance de 7,8%, attribuable à une progression de 26,9% de la valeur ajoutée agricole et une nette amélioration de la croissance non agricole, qui a atteint 5,1% contre 1,9% un trimestre auparavant.


Le Matin

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeLun 26 Avr 2010 - 21:31

Citation :

Metro Maroc exportera du poisson frais vers les magasins
européens du groupe


Les premières cargaisons partiront en juin prochain.
Daurade, Saint-Pierre et pageot sont les espèces exportées.
De 10 tonnes par semaine, les quantités passeront à 240 tonnes à la
fin 2010.


http://www.lavieeco.com/economie/164...?article=16428
Dès juin prochain, Metro Maroc
commencera à exporter du poisson frais marocain. L’idée est d’acheter
directement ce produit pour approvisionner les magasins de la chaîne
situés dans 14 pays européens, principalement la France, l’Italie et
l’Allemagne qui en comptent 265. Pour cette nouvelle activité,
l’enseigne, qui écoule 100 000 tonnes de poisson frais en Europe de
l’ouest, n’a pas créé d’entité spécifique. C’est sa filiale marocaine
qui gérera elle-même l’activité, mais fera appel à deux prestataires
pour l’achat à la criée et l’emballage. Pour le démarrage, huit à dix
tonnes seront envoyées chaque semaine, sachant qu’il est prévu
d’écouler 240 tonnes par semaine d’ici fin 2010.
Les exportations porteront essentiellement sur les poissons nobles
notamment le Saint-Pierre, la daurade ou encore le pageot. Des espèces
très prisées, selon Metro Maroc, par les consommateurs européens. Il
faut préciser que les achats de poisson frais auprès des magasins de la
chaîne sont essentiellement effectués par les hôtels et restaurants.
Les ventes représentent 5 à 6% du chiffre d’affaires global. C’est
d’ailleurs pour accroître cette part que l’enseigne diversifie ses
sources d’approvisionnement. Outre le Maroc choisi pour la
disponibilité, la qualité et la compétitivité de son poisson, l’enseigne
de cash & carry s’approvisionne également en Europe du Nord
(Norvège pour le saumon), aux Etats-Unis et au Canada.

Le rayon marée ne génère que 4% du chiffre d'affaires
de métro Maroc


Au niveau local, les ménages sont les principaux clients du rayon marée
des magasins de la chaîne, qui participe à hauteur de 4% seulement du
chiffre d’affaires global de Metro Maroc. Des habitudes de consommation
que Metro Maroc, à l’instar des autres enseignes de la grande
distribution, entend changer puisqu’elle investit dans l’organisation et
le développement d’un département frais regroupant la boucherie, la
marée, les fruits et légumes, la crémerie et les surgelés. Pour assurer
la qualité, le groupe a fait agréer toutes ses boucheries par les
services compétents. Dans le même sens, le magasin d’Ain Sebaa a obtenu
la certification HACCP depuis 2007.
Présent depuis 1991 au Maroc, Metro dispose de huit magasins cash
& carry et propose actuellement 25 000 références de produits
alimentaires et non alimentaires

La Vie Eco
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeMar 27 Avr 2010 - 17:49

Citation :
La future Place Financière de Casablanca insufflera une nouvelle dynamique à l'économie nationale (Said Ibrahimi)


Rabat, 27/04/10- M. Said Ibrahimi, que SM le Roi a nommé, lundi, directeur général de la société qui sera dédiée à l'aménagement et à la gestion de la Future Place Financière de Casablanca, a affirmé que cette place insufflera une nouvelle dynamique à l'économie nationale tant en ce qui concerne le produit intérieur brut, la création d'emplois que le taux de croissance.
M. Ibrahimi, qui était lundi l'invité du journal télévisé d'Al Oula (édition de la soirée), a précisé que cette place, dont la création s'inscrit dans le cadre des grands chantiers lancés par le Souverain pour le développement du Royaume, permettra d'accompagner les investisseurs, d'attirer de grands investissements étrangers et d'accompagner les grandes mutations économiques mondiales.
La future place financière, a t-il dit, sera l'interlocuteur officiel des investisseurs ainsi que de toutes les autres parties qui doivent adhérer à ce grand projet d'envergure qui implique plusieurs départements tels l'Economie et les Finances, la Justice, l'Intérieur, l'Equipement et les Transports.


MAP
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitimeMar 27 Avr 2010 - 20:39

M.AKHNOUCH,a déclaré que ":la présente saison agricole sera BONNE,la récolte céréaliere escomptée est de l ordre
de 80 millions de quintaux .
Par ailleurs le ministre a affirmé que les barrages agricoles sont pleins a 93%( 13 milliards M cubes) de quoi irri-
guer les térrains équipés durant trois ans.
IL a aussi noté que le produit intérieur brut agricole a atteint l année derniere 115 milliards de DH ,précisant aussi
que ce P. I .B.A. a augmenté en cinq ans de 30%."

Commentaire:ALHAMDOULILLAH,Nos céréales sont largement suffisantes pour l année suivante et nos agrumes et
fruits ont de l eau por trois ans.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 17 Icon_minitime

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