messages : 1750 Inscrit le : 25/11/2008 Localisation : FR13 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualité Economie Mondiale Sam 23 Jan 2010 - 0:07
Rappel du premier message :
USA/GB: accord sur les faillites bancaires
Citation :
L'un des régulateurs bancaires aux Etats-Unis, la FDIC, et la Banque d'Angleterre ont annoncé vendredi la signature d'un accord de coopération sur les risques de faillite d'une institution financière multinationale.
Cet accord de principe vient en compléter un autre, datant de 1996 et amendé en 1998, entre les trois principaux régulateurs bancaires américains (Réserve fédérale, FDIC et OCC) et l'autorité de régulation britannique du secteur financier, la FSA.
Il prévoit un échange d'informations pour prévenir un risque de ce genre, de préparer "les outils de gestion d'une crise traversant les frontières", et de prévoir entre autres les moyens de coordination et la répartition des tâches.
La présidente de la FDIC Sheila Bair, citée dans un communiqué, a salué "un pas vers la mise en oeuvre des recommandations du groupe de résolution des crises internationales du Comité de Bâle", un forum de régulateurs bancaires de 27 pays.
Si la Banque d'Angleterre n'est plus régulateur bancaire aujourd'hui, elle reste chargée de gérer les crises bancaires, a rappelé son gouverneur Mervyn King. La FDIC est quant à elle l'autorité de régulation de plus de 5.000 banques, en plus d'être l'agence fédérale de garanties des dépôts bancaires.
AFP
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arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 21 Mai 2014 - 17:26
PGM a écrit:
bizarre qu'au moment ou l'occident se mets a boycotter la russie (pb ukrainien), ces derniers signent des accords "stratégiques" à tout va (turquie, algerie, chine...) genre on peut se passer de vous.... je crains que tout ces contrats et accords ne se méterialisent pas de sitot. Sinon, pourquoi ne pas l'avoir fait plutot ?
lrs prix l'accord a bloqué pendant 10 ans a cause du prix
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Jeu 22 Mai 2014 - 11:49
Les projections estiment que la Chine pourrait recevoir 25 % des exportations africaines d'ici 2060, contre seulement 5 % actuellement et ainsi représenter autant que les États-Unis et l'Europe réunis. L'Inde et le Brésil cherchent également à accroitre leurs intérêts économiques dans la région comme en atteste, par exemple, la récente aide brésilienne qui a annulé la dette de 12 pays africains pour un montant de 900 millions de dollars
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Ven 30 Mai 2014 - 23:12
Citation :
Le FMI met en garde les pays africains sur les risques de la dette souveraine
Le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde les pays africains à propos de leurs émissions obligataires. Selon sa directrice générale, Christine Lagarde, ces derniers risquent de surcharger leurs économies avec trop de dettes et de faire dérailler l'excellente conjoncture économique de la région. "Les émissions obligataires représentent un financement supplémentaire, mais accentuent la vulnérabilité", a déclaré Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) dans une interview au Financial Times. Les pays d'Afrique subsaharienne ont bénéficié au cours des cinq dernières années de l'appétit des investisseurs pour le rendement grâce à des politiques monétaires ultra-accommodantes aux États-Unis, au Japon et en Europe.
Mais Christine Lagarde a prévenu que les investisseurs commençaient à exiger des taux d'intérêt plus élevés pour détenir de la dette de certains pays africains, signe que le marché est devenu de plus en plus prudent quant à la hausse des déficits budgétaires. Des pays comme la Zambie, dont l'économie repose sur la production de minerais, se trouvent par conséquent plus exposés au risque. Lusaka a vu le taux de son emprunt grimper de 5,63% en 2012 à 8,63% au début du mois d'avril.
Frénésie d'emprunt La frénésie d'emprunt a augmenté le niveau de la dette publique, qui, selon le FMI, va atteindre un plus haut de 10 ans à 35 % du PIB en 2014. Le niveau d'endettement moyen au sud du Sahara, s'il se situe en deçà de 40 % en moyenne, augmente depuis la crise financière, notamment parce que les deux tiers des pays subsahariens ont mené des politiques de relance budgétaire. Le FMI prévoit que les déficits budgétaires en Afrique subsaharienne atteindront 3,3% du PIB en 2014 contre 2,5% en 2004. Par exemple, au Ghana, la situation financière du pays s'est effondrée : le déficit a même dépassé 10% en 2012.
Plusieurs États du continent ont franchi ce seuil au moins une fois au cours des quatre dernières années : le Botswana, l'Égypte, l'Érythrée, le Liberia, São Tomé, la Guinée... Si bien qu'en 2013, seuls six pays africains sont en excédent budgétaire. Une transformation capitale en Afrique En dépit de ces risques, le FMI dépeint une perspective relativement optimiste à court terme pour la région. Dans une note semestrielle, publiée le mois dernier, l'institution a déclaré que la croissance économique allait s'accélérer cette année à 5,4 %, contre 4,9 % en 2013. "Nous assistons à une transformation capitale en Afrique, a déclaré Christine Lagarde au FT. Nous avons observé une croissance significative, une réduction certaine de la pauvreté et une amélioration de l'alphabétisation". Et les investisseurs étrangers semblent toujours désireux de placer leur argent sur le continent. La Banque africaine de développement prévoit ainsi que les flux de portefeuille et d'investissements direct étrangers atteindront un niveau record de plus de 80 milliards de dollars en 2014.
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Jeu 26 Juin 2014 - 8:11
Citation :
Alitalia et Etihad trouvent un accord sur les termes de leur mariage
La compagnie d’Abu Dhabi a annoncé ce mercredi avoir convenu des principaux termes et conditions d’un rachat d’une participation de 49 % dans le transporteur italien.
http://www.lesechos.fr
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 16 Juil 2014 - 16:19
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
Invité Invité
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 13 Aoû 2014 - 19:12
Le nombre de mort augmente de jour en jour..
Citation :
Ebola: 56 nouveaux décès en deux jours
Cinquante-six nouveaux décès ont été enregistrés en deux jours, dimanche et lundi, et 128 nouveaux cas ont été recensés suite à l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola en Afrique de l'Ouest, précisent les chiffres actualisés de l'Organisation mondiale de la santé.
Le bilan de cette épidémie avait franchi le cap des 1000 décès durant le weekend. Le bilan au 11 août s'établit désormais à 1069 tués et 1975 cas recensés. Il y a eu 4 nouveaux cas et 4 décès en Guinée, 71 nouveaux cas et 32 décès au Liberia, pas de nouveaux cas et 1 décès au Nigeria et 53 nouveaux cas avec 19 décès au Sierra Leone.
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 20 Aoû 2014 - 16:05
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 20 Aoû 2014 - 19:17
Citation :
"Jour du dépassement" : l'humanité vit à crédit depuis lundi 18 août
Le "Jour du dépassement" a été fixé au lundi 18 août, date à laquelle la consommation de l'humanité excède ce que la nature est capable de générer en un an.
CRÉDIT. Ça y est. Depuis hier, lundi 18 août, la Terre vit à crédit. Nous avons consommé en huit mois l'équivalent des ressources naturelles que peut produire notre planète en un an sans compromettre leur renouvellement. Nous allons donc devoir finir l'année "à crédit". Alimentation, matières premières mais aussi absorption des déchets et du CO2... Tous les ans, l'ONG Global Footprint Network calcule le "Jour du dépassement", date à laquelle la consommation de l'humanité en ressources naturelles excède ce que la nature est capable de générer en un an sans entamer son capital. Si cette date symbolique est un bon moyen de marquer les esprits, des experts contestent la précision des calculs de notre empreinte écologique. Pour eux, de nouveaux indicateurs, plus réalistes, resteraient à inventer.
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 16 Sep 2014 - 12:49
Citation :
La Roumanie n’est plus assez low cost pour Renault
Les salaires de l’usine roumaine de Pitesti ont grimpé de 26 % en quatre ans.Le constructeur privilégie de plus en plus le Maroc, voire la Russie. La base industrielle de Renault dans le low cost s’embourgeoiserait-t-elle ? On en est encore bien loin, tant les coûts salariaux des usines roumaines, marocaines ou russes du constructeur restent en deçà de ceux pratiqués en Europe de l’Ouest. Reste qu’entre ces différents sites, les rapports de force sont en pleine évolution. En 2013, le coût salarial de l’usine roumaine de Pitesti, qui fabrique des modèles low cost (Logan, Sandero, Duster…) a dépassé celui du site de Bursa, en Turquie, spécialisé dans la fabrication de la Clio, une voiture pas franchement low cost. Un opérateur est payé en moyenne 950 euros brut par mois en Roumanie, contre 925 euros en Turquie (primes et avantages divers compris dans les deux cas), selon les données fournies par le constructeur. « C’est une première. Nos coûts salariaux ont augmenté de 26 % sur les quatre dernières années à Pitesti, quant ils ont grimpé de 6 % en Turquie », indique Arnaud Deboeuf, le patron de la gamme Entry. Depuis 2008, les coûts salariaux en Roumanie ont même bondi de… 170 % ! L’usine se retrouve désormais à des niveaux bien plus élevés que ceux des autres usines low cost du constructeur. Le coût mensuel de Pitesti est 2,8 fois supérieur à celui pratiqué à Tanger, qui est de 340 euros. Et reste bien supérieur à celui de Togliatti, l’usine de l’allié russe de Renault, Avtovaz, qui affiche un coût moyen de 25.000 roubles, soit environ 500 euros. L’usine de Renault d’Avtoframos est, elle, plus coûteuse, avec 45.000 roubles (environ 920 euros au cours actuel), selon le constructeur. Hausse des coûts La hausse des coûts en Roumanie est à la fois le reflet de celle du niveau de vie dans le pays, de l’inflation (+ 30 % depuis 2008), et des bons résultats de la gamme Entry, qui regroupe les modèles low cost de Renault. La marque Dacia a plus que doublé sa part de marché en Europe depuis 2008, à 2,8 %, portée par le succès de ses Duster et Sandero. De quoi permettre aux syndicats d’obtenir, via différents mouvements sociaux, de substantielles revalorisations. Le sujet est regardé de très près chez Renault. Avec ses 340.000 voitures assemblées en 2013 et ses nombreux composants (moteurs, boîtes de vitesses, berceaux…) Pitesti est la plus grosse usine au monde du constructeur français, devant Bursa (330.000 voitures). Elle est un pilier essentiel de son modèle économique low cost, qui draine les profits du groupe. Si le coût salarial ne fait pas tout dans cette réussite (le modèle repose sur des plates-formes et des composants amortis), Renault durcit la concurrence avec ses autres sites. « On aurait pu accroître les capacités de Pitesti, mais on a choisi d’ouvrir l’usine de Tanger », rappelle Arnaud Deboeuf. Inaugurée en 2012, l’usine marocaine a ajouté en 2013 une deuxième ligne de production, pour une capacité de 340.000 véhicules, presque la même que Pitesti (350.000). Renault peut aussi compter sur ses petites usines de Casablanca (67.000 voitures en 2013) et d’Oran, en Algérie (capacité à terme de 75.000 unités), qui ne sont toutefois pas dédiées à l’export. Enfin, le groupe a lancé cette année la production de modèles low cost à Togliatti (Sandero et Logan), qui étaient jusqu’ici importés depuis Pitesti. Cette mise en concurrence est dénoncée par les syndicats, qui pointent un « dumping social ». Du côté de Pitesti, on craint que la production soit dans les années à venir délocalisée vers des pays à plus bas coûts. « Notre outil industriel de Pitesti nous convient tout à fait, nous n’avons besoin, ni d’augmenter ni d’abaisser la capacité », poursuit Arnaud Deboeuf. Après avoir mis en place une nouvelle ligne de moteurs en 2012 et investi en 2013 dans un atelier de peinture, le constructeur rappelle que la compétitivité ne se résume pas qu’au coût salarial. La prochaine négociation sociale sur le site roumain est prévue en novembre.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0203774133292-la-roumanie-nest-plus-tout-a-fait-assez-low-cost-pour-renault-1042220.php?oVy7BYAuZwOm9Bb4.99
Très représentatif de notre économie.
Tu vies avec un revenu bas, tu bosses, si non tu bosses plus, ou tu innoves.
_________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Ven 17 Oct 2014 - 22:03
Citation :
Contre qui est organisée la baisse du prix du pétrole de 25 % ?
Depuis le début de l’attaque de l’Émirat islamique en Irak, en juin, non seulement le cours du pétrole ne grimpe pas, mais il a baissé de près de 25 %, passant de 115 $ le barril de brut à 83,78 $.
Le ministre vénézuélien du pétrole, Rafael Ramírez, a publiquement dénoncé une manipulation des cours sans lien avec la réalité du marché international. La plupart des spécialistes accusent l’Arabie saoudite, tandis que les experts du Royaume parlent ouvertement de faire descendre les prix à 80 $ le baril.
Le gouverneur de la Banque centrale russe, Elvira S. Nabiullina, a indiqué devant la Douma se préparer à une baisse prolongée du prix du brut à 60 $ le baril.
Si des pays exportateurs comme la Russie disposent de réserves monétaires considérables, d’autres comme le Venezuela s’apprêtent à faire face à une grave crise économique. Sont également directement touchés : l’Irak (en pleine guerre), l’Iran (toujours sous sanctions), le Nigeria (qui s’apprête à une élection présidentielle), le Nicaragua, la Bolivie et Cuba (qui sont approvisionnés à bas prix par le Venezuela).
À terme, ce sont les États-Unis eux-mêmes qui souffriraient, la valeur du dollar étant adossée au marché mondial du pétrole.
Il est pour le moment difficile d’interpréter cette baisse qui défie tous les pronostics. Deux facteurs doivent être considérés : la tentative des BRICS de ne plus se vendre d’hydrocarbures en dollars, mais en monnaies nationales ;
.....
victor g camps 2eme classe
messages : 14 Inscrit le : 01/11/2011 Localisation : un peu ici un peu ailleurs Nationalité :
Sujet: CANADA SASKATCHEVAN Cigare Lake ARTEVA M Sam 18 Oct 2014 - 8:09
CANADA SASKATCHEVAN Cigare Lake ARTEVA
La mine de cigare lake est opérationelle depuis cette fin d'année 2014 ainsi que l'usine d'extraction d'Areva.
Pour vraiment comprendre pourquoi cigar lake porte le nom de Cigare Lake !!!!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mine_de_Cigar_Lake
Et pour finir et parler un peu de notre pays d'ici, un collègue franco-marocain Areva Canada m'a expliqué que pour l'inauguration de l'usine Areva mcclean, ils avaient fait fumer un cigare un peu spécial à un des pontes de la Kameko, depuis il en redemande...
http://www.cameco.com/
Salut à tous
Victor Gabriel Camps
RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Lun 20 Oct 2014 - 5:17
BFM business a réalisé une émission dédié à la baisse du prix du pétrole:
Jusqu’où les prix du pétrole tomberont-ils ? (1/4) - 16/10 http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jusqu-ou-les-prix-du-petrole-tomberont-ils-14-1610-333833.html
Jusqu’où les prix du pétrole tomberont-ils ? (2/4) - 16/10 http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jusqu-ou-les-prix-du-petrole-tomberont-ils-24-1610-333836.html
Jusqu’où les prix du pétrole tomberont-ils ? (3/4) - 16/10 http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jusqu-ou-les-prix-du-petrole-tomberont-ils-34-1610-334110.html
Jusqu’où les prix du pétrole tomberont-ils ? (4/4) - 16/10 http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jusqu-ou-les-prix-du-petrole-tomberont-ils-44-1610-334111.html
@Winners Capitaine
messages : 997 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 25 Oct 2014 - 23:11
RadOne a écrit:
BFM business a réalisé une émission dédié à la baisse du prix du pétrole:
Jusqu’où les prix du pétrole tomberont-ils ? (1/4) - 16/10 http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jusqu-ou-les-prix-du-petrole-tomberont-ils-14-1610-333833.html
Jusqu’où les prix du pétrole tomberont-ils ? (2/4) - 16/10 http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jusqu-ou-les-prix-du-petrole-tomberont-ils-24-1610-333836.html
Jusqu’où les prix du pétrole tomberont-ils ? (3/4) - 16/10 http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jusqu-ou-les-prix-du-petrole-tomberont-ils-34-1610-334110.html
Jusqu’où les prix du pétrole tomberont-ils ? (4/4) - 16/10 http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jusqu-ou-les-prix-du-petrole-tomberont-ils-44-1610-334111.html
ca fait l'affaire du Maroc. avec les importations de 150 000 barils / jours. soit une economie de 1.5 Milliard de dollars/année. esperant que ca durera au moins pour cette année. et que les russes ne levent pas le drapeau blanc rapidement .
Pour les pays exportateurs et qui n'ont que ca a exporter, c'est de grande pertes qui peuvent aller a 20 Milliards de dollars / année pour un pays qui exporte par exemple 2 millions de barils/jours
RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 18 Nov 2014 - 1:46
Le prix du baril est à 75.50$ ce lundi (-0.54%).
Le plus bas, la semaine derniere a été de 73.25$, un léger rebond s'est fait en fin de semaine pour aller côtoyer les 76$, cependant la chute reprend ce lundi du à une recession au Japon et un dollar qui continue de s'apprécier.
La chute a été ralentie du fait que la Libye a du mal à avoir une production contante et va peser légèrement sur la production global de l'opep.
L'opep elle, semble divisé, entre l'arabie saoudite qui ne veut pas agir et l'iran qui veut baisser le quota de production, la réponse viendra dans 10 jours à sa prochaine réunion, qui risque d'etre électrique ...
Le WTI est lui à 79.05$ (-0.64%) à la cloture ce lundi.
Autre nouvelle, Halliburton (n2 du service pétrolier) avale Buker Hughes (n3 du service pétrolier), une consolidation de marché du à la chute du brut ?
@Winners Capitaine
messages : 997 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 18 Nov 2014 - 2:00
Pourquoi ne pas penser a mettre en place un stock stratégique? Certe, pas comme les pays occidentaux, mais quelque chose qui est de notre niveau de consommation, comme ca on allongerait cette crise de quelques mois en notre faveur.
RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 18 Nov 2014 - 2:57
Je croie que réglementairement, chaque pétrolier au maroc doit avoir 60 jours de stock si je me souviens bien.
C'est clair qu'a 110$ le baril, avoir 60 jours de stock, c'est mission impossible financierement.
mais à 75$, la question se pose en effet, mais pour le moment, on sait pas si la chute va continuer ou pas.
et stocker du brut qui peut potentiellement perdre encore 10 à 15% dans les semaines qui arrivent c'est pas top à court terme.
un petit article qui parle des stocks de pétrole et sa gestion au maroc en 2013:
Merci beaucoup pour ces informations. Il ne faut pas aussi que tout les importateurs fassent ca sinon le marché penchera a la hausse
RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 26 Nov 2014 - 1:14
Citation :
Prix du pétrole : quatre facteurs derrière le baril à 75 dollars
Improbable il y a peu encore, la baisse des cours du pétrole semble s’installer dans l’économie mondiale. Tentative d’explications. En matière de cours du pétrole, les prévisions sont hasardeuses, car souvent démenties par les faits. Ceux qui pariaient sur une hausse continue peuvent revoir leurs modèles. A moins de 75 dollars pour le WTI (West Texas intermediate, brut américain de référence), les cours viennent de plonger de plus de 25% en 6 mois. Une situation qui pourrait durer. Avec des effets en cascade. Le FMI vient d’estimer que ce contre-choc allait soutenir la reprise mondiale soulageant la balance commerciale de l'Europe mais aussi de pays comme le Japon, la Turquie ou le Maroc. A l’inverse au sein de l’OPEP, certains pays comme l’Iran ou le Venezuela s’alarment du désastre ainsi créé pour leurs économies et budgets publics. Le club des pays producteurs doit tenir une réunion clé le 27 novembre à Vienne, et certains pays membres pourraient y réclamer une baisse de production. Quant à la méga fusion annoncée lundi 17 novembre entre Haliburton et Baker Hughes, elle anticipe sans doute un période plus rude pour les géants du parapétrolier L’or noir vaut aujourd’hui la moitié de son prix record absolu, 147 dollars atteint mi-juillet 2008. Le cours du baril (ou plutôt les cours car il existe des dizaines de cotations suivant les qualités d’huile) résulte de la conjonction complexe de facteurs techniques, économiques, géopolitiques et financiers. Tentative d’explications.
LE FACTEUR MONÉTAIRE
Le premier facteur de baisse n’a rien à voir avec l’économie des hydrocarbures mais est lié à la politique monétaire américaine et notamment le fameux QE (Quantitative easing). Aux Etats-Unis, la vigueur de la croissance et du marché de l’emploi, vient de pousser le Fed à mettre fin en octobre à ce programme de rachat d’actifs, en clair de création monétaire, déjà ralenti depuis quelques mois. Le "QE" a eu pour effet (recherché) de faire baisser les taux longs tout en générant d’énormes quantités de liquidités, 4 480 milliards de dollars en six ans. Mais cette masse d’argent disponible à bon compte a eu pour effet induit d’alimenter la spéculation sur les marchés de matière première ces dernières années et donc de soutenir les cours. La mise à l’arrêt de la planche à billet produit mécaniquement un effet dépressif sur les prix d’un grand nombre de commodités cotées sur les marchés: cuivre, aluminium, nickel et à commencer par la plus importante, le pétrole. La rapidité de la chute des cours sur quelques mois seulement peut s’expliquer ainsi.
LE FACTEUR TECHNOLOGIQUE ET INDUSTRIEL
La période de prix élevés durant les années 2000 (le fameux "super cycle") a déclenché une vague d’investissements et d’avancées techniques sans précédent : huile et gaz de schiste américain, sables bitumineux de l’Alberta, pré-sal brésilien, offshore africain… Un peu ralentis par la crise financière de 2008/2009, nombre de ces projets sont désormais arrivés en phase de croisière. Dopant l’offre. Cas le plus emblématique : le regain des Etats-Unis. L’Amérique, on le sait, a choisi, à grand coup de fracturation hydraulique et autres forages horizontaux, de développer à grande échelle les pétroles non conventionnels (shale oil) notamment pour limiter sa dépendance au Moyen-Orient. En 2013, les héritiers du colonel Drake ont pompé en moyenne 7,5 millions de barils/jour du sous-sol américain… contre seulement 5 millions en 2008. Résultat ? La production américaine, en déclin depuis des décennies, se rapproche, désormais, peu à peu de ses records de 1970 (9,5 millions de barils par jour). Revers de la médaille ? Si les prix restent durablement modérés, nombre de ces projets "nouvelle vague" très coûteux (jusqu’à 75 ou 80 dollars par baril) deviendraient peu ou pas rentables. Ils seraient alors soit retardés soit mis sous cocon, ce qui pèserait sur l’offre selon un cycle bien connu. C’est déjà ce qu’on observe pour certains projets dans les sables bitumineux : en Alberta, Statoil a suspendu un projet à plusieurs milliards de dollars en septembre .
LE FACTEUR ÉCONOMIQUE
La demande globale de pétrole reste l’arbitre clé des élégances sur les prix. Or celle-ci a peu progressé ces dernières années. En cause ? La médiocre croissance en Europe et au Japon et surtout le ralentissement de la croissance chinoise. Depuis 2012 celle-ci pointe juste au-dessus de 7% par an contre 9 à 10% jusque-là. La demande chinoise de pétrole, un peu moins de 10 millions de barils par jour, joue un peu au yoyo (elle a progressé fortement en octobre) mais depuis le début d’année, sa hausse est faible, autour de 2% A cela s’ajoutent d’autres facteurs dépressifs de la demande comme les mesures d’économie d’énergie prises dans les pays de l’OCDE ou encore le développement des énergies renouvelables. Par ailleurs aux Etats-Unis, on note pour certains usages un effet de substitution du pétrole par le gaz naturel depuis l’explosion de la production de gaz de schiste abondant et peu cher. Résultat, selon le Department of energy (DOE) américain la demande mondiale de pétrole n’a progressé que de 1,5% en 2013. Cette année, ce chiffre devrait être d’à peine 1%. Pour 2015, le DOE table sur une demande en hausse d’environ 1,2%. Au rythme actuel de production, un peu moins de 92 millions de barils par jour (soit pour rappel plus de 4 milliards de tonnes par an ou encore 12 000 navires super tankers remplis à ras bord), l’offre couvre sans souci la demande. Les stocks mondiaux sont même en légère hausse. En clair, il y a du pétrole à gogo. "Nos prévisions d'offre et de demande montrent que, sauf nouvelle rupture d'approvisionnement, la pression baissière sur les prix pourrait s'accentuer au cours du premier semestre de 2015", vient d’annoncer l'Agence internationale de l’énergie dans son rapport de novembre
LE FACTEUR GÉOPOLITIQUE
Et pour partie contre intuitif. En effet, les très fortes tensions au Proche et Moyen-Orient ou encore l’implication dans la crise ukrainienne de la Russie (deuxième producteur mondial juste derrière l’Arabie saoudite) devraient propulser les prix vers des sommets. Il n’en est rien car les facteurs "bearish" (baissiers) l’emportent à commencer par l’abondance de l’offre (cf plus haut). Comme toujours dans ces périodes de transition, chacun des acteurs du marché joue aussi sa partie en prévision du coup suivant, par exemple l’Arabie saoudite dont l’abondance de l’offre pèse sur les cours. Pour Ryiad, qui dispose à la fois de réserves facilement mobilisables et de coûts de production au ras du désert, un prix bas permet de limiter la progression de l’offre additionnelle notamment les huiles non conventionnelles nord-américaines. Objectif : maintenir ses parts de marché à moyen terme. Et aussi au passage de faire souffrir son ennemi intime, l’Iran. Ceci même si le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a récusé de la part du royaume toute "guerre des prix" qualifiant cette idée de "conjectures grotesques et inexactes", selon l’AFP. Lors de la réunion du 27 novembre à Vienne, les observateurs s’attendent à ce que l’OPEP maintienne son plafond de production à 30 millions de barils/jour. Mais sans le réduire. A noter aussi à propos de l'Iran qu'un accord définitif de Téhéran avec la communauté internationale à propos de son programme nucléaire serait de nature à faire chuter la tension régionale... et donc les cours du brut. D’autres épisodes géopolitiques "mineurs" jouent aussi sur l’offre. Ainsi cette année la reprise inattendue de la production libyenne a alimenté à bon compte en brut léger les raffineries d’Europe. Cela a contribué à réduire presque à zéro le différentiel actuel de prix entre la cotation du WTI américain et celle du Brent européen quand ce "spread" culminait à près de 30 dollars en 2011 ! Conclusion, dans l’alignement des planètes de la galaxie or noir tout est en place aujourd’hui pour plomber les cours. Durablement ? Une question à 2 400 milliards de dollars, la valeur du marché pétrolier mondial, à laquelle on ne se hasardera pas à répondre.
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 26 Nov 2014 - 1:27
RadOne a écrit:
Citation :
Prix du pétrole : quatre facteurs derrière le baril à 75 dollars
Improbable il y a peu encore, la baisse des cours du pétrole semble s’installer dans l’économie mondiale. Tentative d’explications. En matière de cours du pétrole, les prévisions sont hasardeuses, car souvent démenties par les faits. Ceux qui pariaient sur une hausse continue peuvent revoir leurs modèles. A moins de 75 dollars pour le WTI (West Texas intermediate, brut américain de référence), les cours viennent de plonger de plus de 25% en 6 mois. Une situation qui pourrait durer. Avec des effets en cascade. Le FMI vient d’estimer que ce contre-choc allait soutenir la reprise mondiale soulageant la balance commerciale de l'Europe mais aussi de pays comme le Japon, la Turquie ou le Maroc. A l’inverse au sein de l’OPEP, certains pays comme l’Iran ou le Venezuela s’alarment du désastre ainsi créé pour leurs économies et budgets publics. Le club des pays producteurs doit tenir une réunion clé le 27 novembre à Vienne, et certains pays membres pourraient y réclamer une baisse de production. Quant à la méga fusion annoncée lundi 17 novembre entre Haliburton et Baker Hughes, elle anticipe sans doute un période plus rude pour les géants du parapétrolier L’or noir vaut aujourd’hui la moitié de son prix record absolu, 147 dollars atteint mi-juillet 2008. Le cours du baril (ou plutôt les cours car il existe des dizaines de cotations suivant les qualités d’huile) résulte de la conjonction complexe de facteurs techniques, économiques, géopolitiques et financiers. Tentative d’explications.
LE FACTEUR MONÉTAIRE
Le premier facteur de baisse n’a rien à voir avec l’économie des hydrocarbures mais est lié à la politique monétaire américaine et notamment le fameux QE (Quantitative easing). Aux Etats-Unis, la vigueur de la croissance et du marché de l’emploi, vient de pousser le Fed à mettre fin en octobre à ce programme de rachat d’actifs, en clair de création monétaire, déjà ralenti depuis quelques mois. Le "QE" a eu pour effet (recherché) de faire baisser les taux longs tout en générant d’énormes quantités de liquidités, 4 480 milliards de dollars en six ans. Mais cette masse d’argent disponible à bon compte a eu pour effet induit d’alimenter la spéculation sur les marchés de matière première ces dernières années et donc de soutenir les cours. La mise à l’arrêt de la planche à billet produit mécaniquement un effet dépressif sur les prix d’un grand nombre de commodités cotées sur les marchés: cuivre, aluminium, nickel et à commencer par la plus importante, le pétrole. La rapidité de la chute des cours sur quelques mois seulement peut s’expliquer ainsi.
LE FACTEUR TECHNOLOGIQUE ET INDUSTRIEL
La période de prix élevés durant les années 2000 (le fameux "super cycle") a déclenché une vague d’investissements et d’avancées techniques sans précédent : huile et gaz de schiste américain, sables bitumineux de l’Alberta, pré-sal brésilien, offshore africain… Un peu ralentis par la crise financière de 2008/2009, nombre de ces projets sont désormais arrivés en phase de croisière. Dopant l’offre. Cas le plus emblématique : le regain des Etats-Unis. L’Amérique, on le sait, a choisi, à grand coup de fracturation hydraulique et autres forages horizontaux, de développer à grande échelle les pétroles non conventionnels (shale oil) notamment pour limiter sa dépendance au Moyen-Orient. En 2013, les héritiers du colonel Drake ont pompé en moyenne 7,5 millions de barils/jour du sous-sol américain… contre seulement 5 millions en 2008. Résultat ? La production américaine, en déclin depuis des décennies, se rapproche, désormais, peu à peu de ses records de 1970 (9,5 millions de barils par jour). Revers de la médaille ? Si les prix restent durablement modérés, nombre de ces projets "nouvelle vague" très coûteux (jusqu’à 75 ou 80 dollars par baril) deviendraient peu ou pas rentables. Ils seraient alors soit retardés soit mis sous cocon, ce qui pèserait sur l’offre selon un cycle bien connu. C’est déjà ce qu’on observe pour certains projets dans les sables bitumineux : en Alberta, Statoil a suspendu un projet à plusieurs milliards de dollars en septembre .
LE FACTEUR ÉCONOMIQUE
La demande globale de pétrole reste l’arbitre clé des élégances sur les prix. Or celle-ci a peu progressé ces dernières années. En cause ? La médiocre croissance en Europe et au Japon et surtout le ralentissement de la croissance chinoise. Depuis 2012 celle-ci pointe juste au-dessus de 7% par an contre 9 à 10% jusque-là. La demande chinoise de pétrole, un peu moins de 10 millions de barils par jour, joue un peu au yoyo (elle a progressé fortement en octobre) mais depuis le début d’année, sa hausse est faible, autour de 2% A cela s’ajoutent d’autres facteurs dépressifs de la demande comme les mesures d’économie d’énergie prises dans les pays de l’OCDE ou encore le développement des énergies renouvelables. Par ailleurs aux Etats-Unis, on note pour certains usages un effet de substitution du pétrole par le gaz naturel depuis l’explosion de la production de gaz de schiste abondant et peu cher. Résultat, selon le Department of energy (DOE) américain la demande mondiale de pétrole n’a progressé que de 1,5% en 2013. Cette année, ce chiffre devrait être d’à peine 1%. Pour 2015, le DOE table sur une demande en hausse d’environ 1,2%. Au rythme actuel de production, un peu moins de 92 millions de barils par jour (soit pour rappel plus de 4 milliards de tonnes par an ou encore 12 000 navires super tankers remplis à ras bord), l’offre couvre sans souci la demande. Les stocks mondiaux sont même en légère hausse. En clair, il y a du pétrole à gogo. "Nos prévisions d'offre et de demande montrent que, sauf nouvelle rupture d'approvisionnement, la pression baissière sur les prix pourrait s'accentuer au cours du premier semestre de 2015", vient d’annoncer l'Agence internationale de l’énergie dans son rapport de novembre
LE FACTEUR GÉOPOLITIQUE
Et pour partie contre intuitif. En effet, les très fortes tensions au Proche et Moyen-Orient ou encore l’implication dans la crise ukrainienne de la Russie (deuxième producteur mondial juste derrière l’Arabie saoudite) devraient propulser les prix vers des sommets. Il n’en est rien car les facteurs "bearish" (baissiers) l’emportent à commencer par l’abondance de l’offre (cf plus haut). Comme toujours dans ces périodes de transition, chacun des acteurs du marché joue aussi sa partie en prévision du coup suivant, par exemple l’Arabie saoudite dont l’abondance de l’offre pèse sur les cours. Pour Ryiad, qui dispose à la fois de réserves facilement mobilisables et de coûts de production au ras du désert, un prix bas permet de limiter la progression de l’offre additionnelle notamment les huiles non conventionnelles nord-américaines. Objectif : maintenir ses parts de marché à moyen terme. Et aussi au passage de faire souffrir son ennemi intime, l’Iran. Ceci même si le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a récusé de la part du royaume toute "guerre des prix" qualifiant cette idée de "conjectures grotesques et inexactes", selon l’AFP. Lors de la réunion du 27 novembre à Vienne, les observateurs s’attendent à ce que l’OPEP maintienne son plafond de production à 30 millions de barils/jour. Mais sans le réduire. A noter aussi à propos de l'Iran qu'un accord définitif de Téhéran avec la communauté internationale à propos de son programme nucléaire serait de nature à faire chuter la tension régionale... et donc les cours du brut. D’autres épisodes géopolitiques "mineurs" jouent aussi sur l’offre. Ainsi cette année la reprise inattendue de la production libyenne a alimenté à bon compte en brut léger les raffineries d’Europe. Cela a contribué à réduire presque à zéro le différentiel actuel de prix entre la cotation du WTI américain et celle du Brent européen quand ce "spread" culminait à près de 30 dollars en 2011 ! Conclusion, dans l’alignement des planètes de la galaxie or noir tout est en place aujourd’hui pour plomber les cours. Durablement ? Une question à 2 400 milliards de dollars, la valeur du marché pétrolier mondial, à laquelle on ne se hasardera pas à répondre.
vivement les 40$(je sais je rêve mais il faut un peu rever dans la vie)
RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 26 Nov 2014 - 1:34
40$ peut etre pas à court terme, mais en dessous de 70$, ca je suis bcp plus optimiste !!! Il faut juste casser la résistance des 73$, et là c'est le plongeon vers/sous les 70$, j'espere que la réunion de l'opep sera le catalyseur des bears ... en tout cas la spéculation a commencé aujourd hui.
moro Colonel
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 26 Nov 2014 - 1:56
La plupart des analystes s'accordent à dire qu'en 2015 le prix du baril se stabilisera autour de 60 $
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Jeu 27 Nov 2014 - 15:39
Citation :
Pétrole: le brut chute alors que l'Opep se réunit
Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole perdaient du terrain jeudi en cours d'échanges européens, après avoir atteint des plus bas depuis début septembre 2010, alors que les pays exportateurs de pétrole (Opep) débutaient leurs discussions à Vienne.
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 75,83 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,92 USD par rapport à la clôture de mercredi. Vers 08H35 GMT, la référence européenne du brut a chuté jusqu'à 75,48 USD le baril, son plus bas niveau en séance depuis le 3 septembre 2010.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance baissait de 1,55 USD, à 72,14 USD. Le WTI a également dégringolé vers 08H35 GMT à un plus bas depuis début septembre 2010, à 71,89 USD.
L'attention des marchés reste focalisée sur la réunion de l'Opep, même si une diminution significative de l'offre semble toujours écartée.
Le cartel fait face à un choix difficile entre réduire son plafond de production pour tenter de ralentir la chute des cours du pétrole, ou se contenter de le maintenir, en s'engageant éventuellement à mieux le respecter.
Certains membres du cartel, comme le Venezuela, se sont ouvertement prononcés pour un abaissement du plafond de production (fixé à 30 millions de barils par jour depuis trois ans mais peu respecté), tandis que d'autres, comme l'Arabie saoudite, ont laissé entendre qu'il fallait laisser faire le marché.
"L'essor du pétrole de schiste aux États-Unis a particulièrement mis en péril la part de marché de l'Opep qui ne représente désormais plus qu'un tiers de la production mondiale de pétrole", soulignait Christophe Dembik, analyste chez Saxo Banque.
Les États-Unis sont passés d'une production moyenne de 5 millions de barils par jour (mbj) en 2008 à près de 8,4 mbj lors des huit premiers mois de cette année grâce à l'exploitation du pétrole de schiste.
L'impact de cette croissance de la production se fait de manière indirecte, en réduisant de façon spectaculaire les besoins d'importations des États-Unis et en forçant leurs fournisseurs à se trouver d'autres débouchés, ce qui attise la lutte pour les parts de marchés ailleurs dans le monde.
L'Arabie saoudite pourrait donc privilégier la protection de ses parts de marché à une réduction du plafond de l'Opep, qui pourrait mettre en danger ces parts.
"Il serait dans l'intérêt de l'Opep de composer avec des prix du pétrole bas pour un moment afin de ralentir les projets de développement pétroliers au États-Unis", notait ainsi Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
"Une dégringolade du baril est certainement exclue étant donné que l'issue vraisemblable de la réunion de l'Opep a déjà été intégrée dans les prix. Le véritable enjeu aujourd'hui pour le marché pétrolier est surtout de trouver un nouveau prix d'équilibre", expliquait M. Dembik.
De la même façon, si l'Opep opte pour une réduction de son offre, il est peu probable que les prix du pétrole repartent en nette hausse, selon Markus Huber de Peregrine Black.
Les cours du pétrole ont chuté de près de 35% depuis le mois de juin, plombés par le ralentissement de la croissance de la demande mondiale combinée à une offre surabondante, notamment à cause du pétrole de schiste américain.