Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE

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moro
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Médailles de mérite : ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Unbena25ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Unbena31

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MessageSujet: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeDim 21 Mar 2010 - 16:53

Rappel du premier message :

Citation :


ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE

Au moment où l’UMA vient de fêter son 21e Anniversaire, le différend Alégero-marocain  est toujours d’actualité. Peut-il dégénérer ou va-t-il être définitivement résolu ?
Deux événements majeurs auront marqué la région du Maghreb au cours de l’année 1999. Il s’agit de l’intronisation d’un jeune Roi au Maroc et l’élection d’un nouveau président en Algérie. « un président qui à fait renaître l’Algérie de ses cendres » A la lumière de ces changements importants, tous les analystes s’interrogeaient sur l’évolution qu’allaient connaître les relations Alégero-marocain. Allait-on assister à une nouvelle ère dans les rapports de ces deux nations qui, comme l’avait plusieurs fois déclaré le défunt souverain « sont condamnés à coexister par la force … de la géographie » ? Malgré une profonde aspiration à l’unités maghrébine chez les peuples ,les rivalités entre Alger et Rabat ,conjuguées à des différents frontaliers héritiers de la période coloniale et aux surenchères nationalistes ,ont gelé la dynamique d’édification d’ un ensemble régional maghrébin qui aurait dû être salutaire pour le développement économique et social de la région dans son ensemble .
Les relations Alégero-marocain, installées depuis 1963(« guerre des sables ») sur fond de tension, exacerbé avec l’affaire du Sahara, handicape sérieusement le devenir de l’ensemble magrébin.
Le coût socio-économique, et politique du blocage de l’Union du Maghreb Arabe (UMA)est certainement difficile à quantifier , mais plusieurs indices nous permettent de dire qu’il est très élevé. Qui en est responsable ? Qui en a tiré profit ? En dépassant les surenchères nationalistes, voire les attitudes chauvistes, on peut dire que les gouvernements des deux pays sont les premiers responsables de cette situation conflictuelle quasi-permanente, bien qu'à des degrés différents.


La monarchie sous le règne de Hassan II – fière de son histoire séculaire et de sa légitimité historique et religieuse, voyait mal l'attitude incompréhensible du régime algérien, républicain et socialiste. Attitude qu’allait alimenter le soutien d'Alger aux opposants au régime monarchique, principalement aux activistes de l’aile blanquiste de l'UNFP.
De leur côté, les dirigeants algériens, trop imbus de leur, nationalisme révolutionnaire (le pays du million de martyres) et de leur option " socialiste" supportaient mal l'attitude " paternaliste" de la monarchie marocain, " réactionnaire et "hégémonisme" à leurs yeux. La question du Sahara, allait être une opportunité pour le pouvoir d'Alger de faire valoir une image de "défenseur des mouvements de libération africains" qu'il a essayé de construire depuis plusieurs années. Donc, au départ, deux régimes aux orientations politiques, idéologiques et économique diamétralement opposées, aux légitimités différentes, mais mûrs par une même volonté de prééminence sur la région. Pour l'un, comme pour l’autre, tout peut-être prétexte à rivalité, car chacun Perçoit l’autre comme une menace. A Alger et Rabat  , chacun a plus ou moins judicieusement exploité cette rivalité.

NOUVELLE ERE

Avec l'élection de M. Abdelaziz BOUTEFLIKA à la présidence de la République algérienne, des espoirs avaient pointé à l'horizon maghrébin. A l'occasion des obsèques de feu Hassan II (en Juillet 1999), sa venue à Rabat et la chaleur de ses propos sur l’avenir des relations entre les deux pays ainsi que l'écho favorable exprimé du coté marocain, laissaient augurer une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays. La réouverture même des frontières était annoncée comme imminente en août de cette même année. Mais, un horrible massacre de civils par les commandos du groupe Islamique Armé (GIA) allait mettre un terme à ces espoirs : Alger ayant accusé le Maroc, de servir de base arrière pour la GIA. L’homme providentiel et début de la guerre froide
Les analyses, pourtant sobres y ont vu un i tournant ou un breakthrough, pour utiliser la terminologie américaine dans les relations Alégero-marocainnes .
Bouteflikha l’Algérien, né à Oujdah ville marocaine, serait peut être l’accoucheur de ce grand rêve qui berce les deux peuples. Jamais une campagne législative ou présidentielle n’a été suivi par les marocains de tout acabit. La parabole aidant les Marocains lors des élections présidentielles découvriraient un candidat qui parlait une langue maghrébine. L’homme providentiel, qui ramenait la paix à l’Algérie a réussi déjà une kioné linguistique maghrébine qui pourrait espérait-on préparer une kioné politique. A la langue châtiée de Hassan II , à celle sobre de Boumedienne et populaire de Boudiaf , Bouteflika aurait réussi la synthèse. Ce n’est pas une mince affaire pour un Maghreb dont les problèmes sont d’ordre culturel. Mais l’embellie ne dura que ce que durent les roses. En envoyant une lettre de remerciement au Chef du Polisario. Une douche froide gagna les Marocains.
Ceux la perçoivent désormais Bouteflika différemment. On est désormais en guerre froide. Les moments de « Détente » ponctués par quelques visites des officiels, ou les télégrammes, de félicitations, de circonstances, qui sont pour la plupart fades et vaseux où le verbalisme l’emporte sur la signification réelle des termes n’y feront rien. La guerre froide n’est pas la guerre, bien sûr. Elle est même la négation de celle-ci. On s’interdit toute confrontation directe, parce qu’elle est suicidaire. Elle devient culturellement impossible, parce que honnis. La guerre est la ligne rouge que les dirigeants des deux pays intègrent de manière tacite. Mais la guerre froide est là , elle est là avec son cortège de diabolisation de l’autre , de campagne médiatique , de compétions diplomatique et course à l’armement. Et c’est en cela qu’elle devient coûteuse. Elle se fait au détriment de besoins économique et sociaux, ce qui est de nature à exacerber la tension sociale, et faire le lit des discours populiste. La guerre froide est idéologique. C’est la confrontation de deux modèles où il n’y a de place que pour un seul. Un journal algérien ne s’y est pas trompé quand il a dit sans ambages que l’affaire du Sahara occidental est aussi stratégique pour les Algériens qu’elle est pour les Marocains.

LE SAHARA NŒUD GORDIEN

On a beau dire que les relations entre les deux pays ne peuvent être normales que si le problème du Sahara est réglé, la réalité est autre. Le problème du Sahara n’est pas la cause des problèmes entre le Maroc et l’Algérie, il en est l’incarnation ou l’abcès de fixation. S’il n’y avait pas le Sahara, il y aurait autre chose. Et il y avait autre chose, en 1963 et 1973. Le Sahara occidental est un exutoire pour les deux pays qui se veulent des états nations, à l’instar des états européens, pour évacuer les problèmes identitaires en suspens, et l’inadéquation entre l’assise sociologique et les canaux politiques.

Le Maghreb ou le suicide

Plusieurs signes concouraient à l’idée que le nouveau dirigeant algérien allait user de ses talents de diplomate pour la relance de la coopération régionale. Les gestes d’ouverture se multipliaient à l’égard de Rabat où il effectua un passage remarqué lors des obsèques de feu sa Hassan II.
Pouvait-on penser légitime que A. Bouteflika allait-il abandonner le dossier le plus cher de sa carrière de ministre des affaires étrangères sous Boumedienne, à savoir le soutien et la reconnaissance de la République Arabe Sahraoui Démocratique ? . Ainsi avant même les résultats des ces analyses un horrible massacre de civiles par les commandos du GIA allait mettre un terme à ces espoirs Dès lors, y’a t-il lieu d’analyser l’éventualité d’un probable retour à la situation de 1975, c’est à dire à une confrontation directe maroco- algérienne ? En réalité, dans un contexte de mondialisation, il devient difficile de réduire les relations géopolitiques et stratégiques régionales à leur simple dimension locale. Il est donc nécessaire de placer l’avenir du Maroc et son voisin de l’Est à la lumière de ce que ces derniers représentent dans les enjeux des acteurs du « Nouvel ordre mondial » Elle n’est en fait que la concrétisation d’une volonté de préserver les intérêts qu’ont, les USA dans l’industrie pétrochimique algérienne et qui justifie les investissements en masse des compagnies pétrolières américaines . Plusieurs observateurs et même Marocains pensaient que par ces agissements les USA visaient à renforcer la position géostratégique au détriment du Maroc qui n’a pas de ressources énergétiques. La réalité est tout autre dans la mesure où les Etats Unis sont en fait inquiets de la stabilité dans la région. C’est ainsi que plus les intérêts des américains en Algérie grandiront, plus la position du Maroc se renforcera. Autrement dit, plus les USA s’impliqueront dans ce pays, réputé il y’a peu pour son idéologie socialiste révolutionnaire plus ils auront de leviers sur la politique étrangère, notamment à l’égard du Maroc. C’est dans cette logique des choses que l’administration Obama se position entre les deux géants maghrébins
La course effrénée à l’armement. Si le Maroc s’arme, l’Algérie aussi. Les données du dernier rapport 2009 de l’Institut international de recherche pour la paix (SIPRI), basé à Stockholm, mettent en évidence cette course effrénée à l’armement à laquelle se livrent les deux pays voisins. Cet institut d’études stratégiques, qui fournit les statistiques annuelles sur les dépenses militaires et le marché de l’armement dans le monde, classe l’Algérie au troisième rang des pays arabes en termes d’effort d’armement, juste derrière le Qatar et l’Arabe Saoudite. Elle consacre en moyenne 3% de son PIB par an aux dépenses militaires, ce qui représente environ 4,5 milliards de dollars, souligne le journal le temps . Dans le même classement, le Maroc se trouve à la cinquième place, avec plus de 1,7 milliard de dollars de dépenses militaires en moyenne depuis cinq ans avec un rapport similaire de ponction sur le PIB avec un pic à 4,6% du PIB en 2003, plaçant le royaume en pôle position des pays à économie comparable qui consacre le plus de richesses à sa défense. Selon des estimations publiées par la CIA, sur son site internet (CIA facts book), c'est le Maroc qui consacre en termes relatifs le plus d'argent à l'armement (5% de son PIB en 2003). Il est suivi par la Libye (3,9% du PIB en 2005), l'Algérie (3,3% du PIB en 2006) et la Tunisie (1,4% du PIB en ). Les dépenses militaires algériennes et marocaines connaissent ainsi chaque année une forte progression, le conflit sahraoui est à l'origine de cette rivalité, ajoute le même journal, le Maroc, considérant officiellement l'Algérie comme partie prenante de ce contentieux territorial vieux de trois décennies. Selon Achraf Semmah du temps, le budget consacré par les deux pays à la défense en 2010 illustre, on ne peut plus clairement , cette frénétique course. La conclusion par l'Algérie d'un contrat d'acquisition d'une soixantaine d'avions de combat avec la Russie en 2006 avait immédiatement suscité une réaction de Rabat qui s’est empressé de moderniser sa flottille de Mirage F-1 vétustes et de conclure le mirifique contrat des F-16 avec Lockheed Martin avec la bénédiction de Washington. Le budget militaire algérien pour l’année 2009 s’élevait à de 6,25 milliards de dollars. Soit une augmentation d’environ 10% par rapport à 2008. Des sommes colossales sont ainsi allouées par ces deux pays au secteur militaire qui occupe la première place en termes de budgétisation. La tendance est certes mondiale ajoute Achraf Semmah l’auteur de l’article.

Une tendance mondiale
«Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays»

Les dépenses militaires mondiales ont en effet augmenté de 45% en dix ans. Mais «la compétition engagée entre l’Algérie et le Maroc en termes d’acquisition d’équipements militaires des plus lourds fait couler beaucoup d’encre et inquiète aussi bien les Américains que les autres pays du bassin méditerranéen» rappelle un rapport d’analyse des Nations Unis cité par le SIPRI. Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays. Des dépenses qui font pourtant le bonheur des marchands d’armes américains européens et russes. Même l’assurance donnée par l’Algérie que ses dernières commandes, entrent dans le cadre d’un plan de modernisation des équipements de son armée, qui datent de l’époque de l’Union soviétique, n’a pas atténué les craintes des Occidentaux, soucieux surtout de la sécurité de leur allié traditionnel dans la région, à savoir le Maroc souligne le temps. Les Etats-Unis considèrent ce plan de modernisation de l’armée algérienne comme «un plan dissuasif» face à la montée en puissance de son voisin de l’Ouest. Des sources diplomatiques citées par la presse algérienne affirment que la Maison-Blanche porte un intérêt particulier à cette question depuis la publication du dernier rapport du SIPRI. Ces sources font état que les Etats-Unis qui œuvrent pour le renforcement de l’armement au Maroc eu égard aux marchés annoncés durant 2009, ont interpellé l’Algérie sur les «mobiles de la course», précisément à propos de l’acquisition par l’Algérie de 180 chars et de 18 avions de combat sophistiqués de fabrication russe. Par ailleurs, des informations font état de l’approvisionnement imminent de l’Algérie, par des usines russes, de sous-marins, et d’appareils de défense aérienne, et peut être bientôt de frégates maritimes ultramodernes, de marque française. Alger avait répondu qu’il s’agit «de moderniser l’armée algérienne et de remplacer l’arsenal soviétique par un autre plus développé». Le débat autour de l’armement entre l’Algérie et le Maroc n’est pas nouveau confire le journal. Certains experts avancent que le fait que les Etats-Unis et l’Europe s’emparent de ce dossier ne constitue qu’un moyen de pression pour obtenir des marchés d’armement auprès d’une Algérie gavée par ses revenus pétroliers. D’autant qu’Alger importe principalement de la Russie, et depuis peu de la Chine Populaire, de l’Afrique du Sud et de certains pays sud-américains, dont le Brésil.
Aujourd'hui, contre hier le Maroc aussi bien que l’Algérie sont conscients que la perspective d’un affrontement armé ne peut 'être que suicidaire pour eux. ils sont tous les deux également confrontés aux épineux problèmes de leurs développement économique et sociales et le terrorisme bien qu’a degrés différent d’expériences : « L’Algérie est sur le terrain et depuis 17 ans a différents formes intérieur qu’a l’extérieur. Quant aux marocains et heureusement, ils ne sont qu’au stade de la prévention ». La normalisation de leurs relations et l'activation de la dynamique maghrébine semble être un atout pour les deux pays en vue de promouvoir leurs développement et d'assurer une meilleure insertion de leur économie dans l'ensemble euro-méditerranéen. Il est a rappelé que les peuples des deux pays sont animés par une forte aspiration à l'unité. La première génération des nationalistes Algériens, menés par Massalia Hadj, ne concevait la libération de l'Algérie que dans le cadre d'un état nord-africain unitaire et souverain. Car, il avait encore en mémoire le soutien du Maroc à l'émir Abdelkader dans sa lutte contre la colonisation

MN


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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeMer 24 Avr 2013 - 10:21

Les ministres marocains annulent des visites à l'Algérie
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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeMer 26 Juin 2013 - 16:42

Citation :
A Moscou, Medelci insulte le Maroc et l’accuse de narcotrafic

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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeMer 26 Juin 2013 - 19:51

Adam a écrit:
Citation :
A Moscou, Medelci insulte le Maroc et l’accuse de narcotrafic

la caravane passe et les chiens(chiennes) aboient ce medelci ne merite pas un article !
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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeJeu 27 Juin 2013 - 19:27

Citation :
Le Maroc "dénonce vigoureusement" les "conditions" algériennes à la normalisation des relations bilatérales (MAEC)

Rabat  -  

Le Maroc "dénonce vigoureusement" les déclarations émanant de sources officielles algériennes, qui ont assorti la normalisation des relations bilatérales et la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays de plusieurs "conditions", aussi bien "infondées qu'incompréhensibles".
http://www.map.co.ma/fr/actualites/politique/le-maroc-denonce-vigoureusement-les-conditions-algeriennes-la-normalisation-des
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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeJeu 27 Juin 2013 - 19:37

nous emmerdent (hachakom) a redemander encore et tjr cette ouverture Sleep

tjr le meme flash

demandent, l  autre partie exige les notres se plaignent denoncent vigoureusuement ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 197650
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Leo Africanus
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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeJeu 27 Juin 2013 - 19:55

Ne vous laissez pas avoir par la langue de bois -dite diplomatie a la sauce marocaine- de ce discours. Ce que les marocains font avec ce genre de comminiqué c'est de signaler l'Algerie comme etant le responsable de la non cooperation regionale et le pointer comme l'unique coupable des dangers qui menacent la région de la mediterrannée occidentale.

Ce discours a était bien effectif dans le passé, et fait soubirl'Algerie de mauvais moments dans les sommets internationaux quand la question de la cooperation regionale est discuté, et c'est sur ce point que vous devriez interpreter tant le communiqué de l'Algerie que la réponse du Maroc.
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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeJeu 27 Juin 2013 - 19:58

la diplomatie marocaine devrait fermer ce dossier ca commence a me gaver personnellement  je ne vous le cache pas  frontiere fermée OK mais pourquoi la financer en plus ?
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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeJeu 27 Juin 2013 - 23:33

Leo Africanus a écrit:
Ne vous laissez pas avoir par la langue de bois -dite diplomatie a la sauce marocaine- de ce discours. Ce que les marocains font avec ce genre de comminiqué c'est de signaler l'Algerie comme etant le responsable de la non cooperation regionale et le pointer comme l'unique coupable des dangers qui menacent la région de la mediterrannée occidentale.

Ce discours a était bien effectif dans le passé, et fait soubirl'Algerie de mauvais moments dans les sommets internationaux quand la question de la cooperation regionale est discuté, et c'est sur ce point que vous devriez interpreter tant le communiqué de l'Algerie que la réponse du Maroc.

ont sait tres bien leo d ailleur dés qu il ya demande de reouverture il ya une critique ou denonciation de l algerie juste aprés ( pour les poussé a refusé sait ont jamais ...)

mais bon sa fait pas mal d année qu ont joue sur cette corde a force c est usant

que les notre passe a autre chose ...

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leadlord
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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeVen 28 Juin 2013 - 7:50

j ai un pote algerien avec moi dans mon groupe de travaille à l'université , il est ex officier ingénieur de ANP , il me dit que que la politique algerienne , veut punir le Maroc , et sa il est enseigné dans leur école de guerre comme stratégie , un peu comme la stratégie de asphyxier mlilya et sbta économiquement est enseigné dans la notre , bref on parle souvent de ANP il m'explique que c'est pas l'armée que des émissions du genre jaychouna essai de donnée a elle que il ya de grandes lacune ect

bref je lui exlique que avec cette punition l'Agerie se punie elle même et se prive de 2% de croissance annuel , sans parlé que c'est une bénédiction pour nous vu que elle nous permet d'allé audela de nos limite de varier notre économie et tout ce que ce vous savez , car justement le Maroc bien que il joue le gentille il ne peut pas perdre la face , cette option n'est pas envisageable pour nous .

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اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة
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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeVen 28 Juin 2013 - 10:25

le MAE marocain a raison de répondre et de montrer l'incohérence de la position algérienne ..
je prends l'exemple de la condition n°3 ..
l'algérie demande au Maroc de les laisser armer, financer, appuyer , protéger, administrer , diriger , contrôler directement un mouvement qui veut découper le Maroc et ce sans laisser une place aux arguments du Maroc et aux partisans de l'autonomie.
cette condition est une condition unique et irréelle au niveau de la diplomatie internationale et ce depuis la naissance de l'humanité Very Happy

dixit El Amrani hier soir sur 2M :
Citation :
Quant à la 3e condition, à savoir la conditionnalité entre la question du Sahara marocain et le processus de normalisation entre les deux pays, le ministre a constaté que «l'Algérie place son soutien aux ennemis de notre intégrité territoriale au-dessus de toute considération, que cela soit la relation bilatérale, la construction maghrébine, ou encore la construction d'un espace de paix et de prospérité partagée en Méditerranée».

«Aujourd'hui nous constatons que l'Algérie rompt, de manière unilatérale, un engagement, convenu au plus haut niveau et réitéré à maintes reprises, de découpler la gestion du dossier du Sahara marocain de l'évolution des relations bilatérales», a fait remarquer le ministre.

«Je considère que l'Algérie se contredit. Il s'agit là d'un nouveau discours. Plus encore, d'une position nouvelle», a-t-il dit, ajoutant que l'Algérie est appelé à clarifier sa position.
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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeSam 29 Juin 2013 - 0:05

leadlord a écrit:
j ai un pote algerien avec moi dans mon groupe de travaille à l'université , il est ex officier ingénieur de ANP , il me dit que que la politique algerienne , veut punir le Maroc , et sa il est enseigné dans leur école de guerre comme stratégie , un peu comme la stratégie de asphyxier mlilya et sbta économiquement est enseigné dans la notre , bref on parle souvent de ANP il m'explique que c'est pas l'armée que des émissions du genre jaychouna essai de donnée a elle que il ya de grandes lacune ect

bref je lui exlique que avec cette punition l'Agerie se punie elle même et se prive de 2% de croissance annuel , sans parlé que c'est une bénédiction pour nous vu que elle nous permet d'allé audela  de nos limite de varier notre économie et tout ce que ce vous savez , car justement le Maroc bien que il joue le gentille il ne peut pas perdre la face , cette option n'est pas envisageable pour nous .
Punir de quoi?
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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeSam 29 Juin 2013 - 2:52

General Dlimi a écrit:
leadlord a écrit:
j ai un pote algerien avec moi dans mon groupe de travaille à l'université , il est ex officier ingénieur de ANP , il me dit que que la politique algerienne , veut punir le Maroc , et sa il est enseigné dans leur école de guerre comme stratégie , un peu comme la stratégie de asphyxier mlilya et sbta économiquement est enseigné dans la notre , bref on parle souvent de ANP il m'explique que c'est pas l'armée que des émissions du genre jaychouna essai de donnée a elle que il ya de grandes lacune ect

bref je lui exlique que avec cette punition l'Agerie se punie elle même et se prive de 2% de croissance annuel , sans parlé que c'est une bénédiction pour nous vu que elle nous permet d'allé audela  de nos limite de varier notre économie et tout ce que ce vous savez , car justement le Maroc bien que il joue le gentille il ne peut pas perdre la face , cette option n'est pas envisageable pour nous .
Punir de quoi?

de lui avoir donner plusieurs raclées , de avoir fait passé pour un état terroriste au yeux du monde en 94 , bref cl'Est pas les raisons qui manque , mais on sait tous la que tout sa c'est que des raisons superficiel , on sait que cette tension contre le maroc est vital pour la légitimé du régime , tout sa rentre dans les préparations pour l'après boutef , on veut s'assurer que aucun pro marocain ne devient président du coup, tout le film reprend a 0...

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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeSam 29 Juin 2013 - 13:30

Citation :
Gouvernement algérien : Le Maroc nous dénigre et nous menace

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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeDim 30 Juin 2013 - 4:29

leadlord a écrit:
General Dlimi a écrit:
leadlord a écrit:
j ai un pote algerien avec moi dans mon groupe de travaille à l'université , il est ex officier ingénieur de ANP , il me dit que que la politique algerienne , veut punir le Maroc , et sa il est enseigné dans leur école de guerre comme stratégie , un peu comme la stratégie de asphyxier mlilya et sbta économiquement est enseigné dans la notre , bref on parle souvent de ANP il m'explique que c'est pas l'armée que des émissions du genre jaychouna essai de donnée a elle que il ya de grandes lacune ect

bref je lui exlique que avec cette punition l'Agerie se punie elle même et se prive de 2% de croissance annuel , sans parlé que c'est une bénédiction pour nous vu que elle nous permet d'allé audela  de nos limite de varier notre économie et tout ce que ce vous savez , car justement le Maroc bien que il joue le gentille il ne peut pas perdre la face , cette option n'est pas envisageable pour nous .
Punir de quoi?

de lui avoir donner plusieurs raclées , de avoir fait passé pour un état terroriste au yeux du monde en 94 , bref cl'Est pas les raisons qui manque , mais on sait tous la que tout sa c'est que des raisons superficiel , on sait que cette tension contre le maroc est vital pour la légitimé du régime , tout sa rentre dans les préparations pour l'après boutef , on veut s'assurer que aucun pro marocain ne devient président du coup, tout le film reprend a 0...

Merci pour ta réponse Wink
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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeLun 1 Juil 2013 - 1:31

Ils en ont pas marre de se croire important sérieux? A chaque fois ils s'auto-proclament centre du monde! Et ce que j'aime par dessus tout, ce sont les adjectifs utilisés systématiquement pour rabaisser leurs voisins ou des pays tiers!
Qu'ils la laissent fermer leur frontière, on se débrouille très bien sans eux! Notre tissu économique est sain, on acquiert beaucoup de compétences dans les domaines des nouvelles technologies, de l'aéronautique et des énergies renouvelable, en somme: l'avenir!

Ça va leur faire drôle quand nous allons cueillir les fruits de nos investissements actuels et qu'ils se rendront compte de leur connerie!

Et je ne parle pas du pétrole, gaz de schistes, schistes bitumineux et gaz conventionnels qui sont en cours de découverte/production.

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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeLun 1 Juil 2013 - 9:25

La meilleur réponse a ces gens la, à été donné par le Roi en personne, qui est venu (encore une fois) à leur frontière, inaugurer des projets et leur dire, on a pas besoin de frontière ouverte, nous on se developpe et c'est du concret loin de la propagande

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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeLun 1 Juil 2013 - 11:17

D'où les travaux de la rocade et le désenclavement du nord est et de l'oriental. Avec leurs réserves de pétrole qui fondent comme neige et leurs réserve de gaz qui suivent le même chemin, ils vont pleurer le jour où ils se retrouveront sans rien, et qu'ils auront face à eux une économie diversifiée et en plein boum!
Et je ne parle même pas des hydrocarbures et gaz conventionnels et non conventionnels!

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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeLun 1 Juil 2013 - 12:07

a écrit:

Maroc-Algérie. L’impossible réconciliation

Le Maroc et l’Algérie sont deux voisins qui ne s’aiment pas mais qui se supportent depuis près de quatre décennies. Le Printemps arabe et la succession politique en Algérie favorisent-ils une normalisation des relations entre les deux frères ennemis ? Rien n’est moins sûr.
En Algérie, le Maroc est une affaire de politique intérieure. Sahara, armement, terrorisme, émigration… les sujets de polémique entre les deux pays voisins ne manquent pas. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir l’agence de presse nationale (APS) ou quelques journaux proches du pouvoir consacrer des pages entières à égratigner l’image du royaume. Et une fois sur deux, le Maroc rend la politesse à son rival de toujours. “Les ambassades à Rabat et Alger ont de quoi s’occuper. Elles doivent passer un temps fou à compiler les revues de presse quotidiennes et à en référer à leurs hiérarchies”, ironise un journaliste algérien. Le dernier exemple remonte à quelques semaines. La presse algérienne rapporte que le Département de renseignement et de sécurité (DRS) aurait déconseillé à un groupe de députés algériens de se rendre au Maroc en “raison du contexte de crise diplomatique avec le royaume de Mohammed VI”. Etrange ! Il y a quelques semaines à peine, le ministre de l’Intérieur algérien était à Rabat et demandait, tout sourire, aux journalistes d’éviter les sujets qui fâchent. Depuis quelques mois également, les chefs de la diplomatie des deux pays ne ratent aucune rencontre internationale pour improviser des tête-à-tête largement médiatisés et qui insistent, tous, sur les relations fraternelles entre les deux Etats maghrébins.
 
Entre animosité et clichés

Jusqu’au plus haut sommet de l’Etat, rien ne laisse présager l’existence d’une crise diplomatique. Au lendemain de l’hospitalisation de Abdelaziz Bouteflika à Paris, Mohammed VI a par exemple tenu à adresser ses vœux de “prompt rétablissement” au président algérien. “En fait, explique ce vieux diplomate marocain, les deux pays entretiennent des relations diplomatiques de façade, presque protocolaires. Ils disposent certes de représentations diplomatiques et consulaires, mais elles font le minimum syndical. Même s’il n’y a pas de rupture diplomatique, on ne peut pas parler de normalité non plus”. Jugez-en par vous-même : la dernière visite d’un Premier ministre algérien au Maroc remonte à plus de 20 ans. A aujourd’hui, les visites de ministres ou de hauts responsables dans les deux pays continuent d’être présentées comme un grand événement. “Il ne faut pas oublier que les deux Etats se sont livré une guerre, qu’ils sont concurrents sur plusieurs dossiers économiques et sécuritaires, en plus d’être de grands adversaires politiques sur l’affaire du Sahara”, rappelle notre diplomate. Cette animosité déteint naturellement sur les populations des deux pays. Même s’ils dansent sur les mêmes notes de raï et rient aux mêmes blagues de Fellag et de Gad Elmaleh, Marocains et Algériens se regardent en chiens de faïence. Sur Internet, leur méconnaissance de l’autre se transforme souvent en agressivité sur les forums de discussion. Et là, les clichés sont légion. Vu d’Alger, les Marocains seraient ainsi des gens serviles aux mœurs légères. A Rabat, les Algériens sont dépeints comme des rustres, vivant hors du temps et qui aiment se prendre en photo devant les étals de fruits et légumes dans les grandes surfaces de Casablanca ou de Marrakech. Dire que ces clichés ont la peau dure serait un doux euphémisme.  

Une histoire difficile

C’est que les deux pays reviennent de loin. Longtemps unis contre le colon français, ils sont devenus de redoutables adversaires politiques et diplomatiques après leurs indépendances respectives. Pendant plus de 40 ans, les deux voisins se sont tourné le dos. “Le Maroc et l’Algérie ont eu des histoires parallèles mais des destins croisés”, résume l’historien Benjamin Stora. Dès le départ en effet, l’Algérie choisit le camp des mouvements de libération et du socialisme économique. Le Maroc fait le choix inverse et se rapproche des Etats-Unis et de l’Europe. Dès le départ également, les deux pays  affichent leurs ambitions de leadership au Maghreb et en Afrique du Nord. En 40 ans, ils n’ont jamais pu dépasser leurs querelles idéologiques, aggravées par la Guerre des sables, le conflit du Sahara et la fermeture de la frontière terrestre. “Les deux pays ont pris l’habitude d’entretenir des relations tendues. Tout le monde parle de normalisation, mais personne ne sait à quoi ressemblent des relations normales entre le Maroc et l’Algérie”, affirme Khalid Chiat, professeur à l’université d’Oujda. “L’armée algérienne continue de désigner le Maroc comme un adversaire ou, pire, un ennemi pour justifier sa course à l’armement et maintenir le statu quo sur place”, poursuit Khalid Chiat. “Mais cela tend à changer”, nous apprend Fayçal Métaoui, journaliste algérien au quotidien El Watan. “Aujourd’hui, explique-t-il, le Maroc et l’Algérie sont les deux seuls pays relativement stables de la région. Cette stabilité est précieuse. La préserver oblige le Maroc et l’Algérie à travailler ensemble et à faire preuve de pragmatisme. Je suis convaincu que la coopération économique et culturelle constitue le ciment du rapprochement entre les deux pays”. Sur le papier, cette théorie paraît tenir la route. Depuis quelques mois en effet, les échanges de visites entre officiels marocains et algériens sont assez fréquents. L’Algérie a même été l’invitée d’honneur du Salon de l’agriculture de Meknès, inauguré par le roi en personne. Et le nombre de touristes algériens au Maroc est en constante progression. De l’autre côté de la frontière, le Maroc apparaît désormais comme le premier client arabe de l’Algérie. Depuis 2011, les deux pays sont même liés par un accord gazier en vertu duquel l’Algérie fournit du gaz naturel à deux centrales électriques marocaines à Jerada et à Tahaddart. “Certes, il y a toujours des accidents de parcours, des phrases malheureuses de part et d’autre, mais nous sentons que les choses bougent. Elles bougent timidement mais ce n’est qu’un début”, conclut Métaoui. “Cette question de gaz est cruciale pour un réchauffement des relations entre les deux pays, analyse cet homme d’affaires. Si le Maroc concède de dépendre énergétiquement de l’Algérie, ce sera la preuve qu’il est prêt à ce que son destin soit étroitement lié à celui de son voisin. Ceci les incitera peut-être à accepter une ouverture des frontières et même de revoir leur position sur le Sahara”.

L’effet Ross

En 2009, Christopher Ross succède à Peter Van Walsum en tant qu’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara.  L’homme connaît bien la région puisqu’il a déjà été ambassadeur des USA en Algérie. En déplacement dans la région, il réussit, en toute discrétion, à relancer les relations bilatérales entre les deux pays. Le diplomate américain aurait personnellement convaincu Abdelaziz Bouteflika de choisir lui-même les secteurs dans lesquels il aimerait nouer des partenariats avec le Maroc. Sans surprise, le président algérien jette son dévolu sur les domaines de la jeunesse, l’éducation, l’agriculture, l’eau et l’énergie. C’est ce qui a permis aux responsables des deux pays d’échanger quelques visites et de tenir plusieurs dizaines de réunions techniques. Pour quels résultats ? La question dérange. “Ne nous voilons pas la face. Ce sont des discussions sans perspectives, assure cet homme d’affaires marocain. A ce jour, elles sont limitées aux représentants des deux gouvernements. Elles n’ont presque aucune incidence sur le business”. Même son de cloche à Alger. “C’est un trompe-l’œil économique, tranche cet ancien dirigeant d’une grande entreprise publique. Les deux pays ont trouvé beaucoup d’intérêts à maintenir une relation conflictuelle de façade qui fait prospérer l’informel et la rente des deux côtés de la frontière”. En tout, on estime à quatre milliards de dollars la valeur annuelle du trafic frontalier. Une somme considérable qui échappe à tout contrôle. “La frontière n’est pas fermée pour tout le monde, raconte cet expatrié marocain à Alger. Certains collègues ont pu déménager leur mobilier de Casablanca à Alger par des sociétés qui en ont fait une spécialité. Idem lorsqu’il s’agit de faire entrer du matériel de construction, par exemple. Il se trouve toujours des intermédiaires pour s’occuper du passage de la frontière et la livraison dans n’importe quelle ville algérienne”. Mais ce statu quo n’est pas l’œuvre exclusive du Maroc et de l’Algérie. Selon notre haut fonctionnaire algérien, “les puissances européennes et les Américains jouent un double jeu. Selon qu’ils se trouvent au Maroc ou en Algérie, ils servent un discours différent à leurs interlocuteurs. Le jour où ces puissances mondiales décideront de siffler la fin de la partie et d’adopter un discours réel et pragmatique, le Maroc et l’Algérie finiront par se retrouver autour d’une même table et trouver les solutions qui sauvent la face de tout le monde”, conclut-il.  

Business must go on

A ce jour, les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Algérie totalisent près de 10 milliards de dirhams. “C’est très faible vu le potentiel”, explique Fayçal Métaoui. Les exemples de partenariat ne manquent pas. L’Algérie s’est par exemple inscrite dans un ambitieux programme d’infrastructures. Routes, aéroports, logements sociaux… un véritable chantier à ciel ouvert. Problème : très peu d’entreprises marocaines ont accès à ces marchés. “Nous avons tenté d’imposer quelques entreprises marocaines leaders dans ce domaine mais cela a très vite capoté. Nous avons très vite compris qu’elles ne passeraient même pas l’étape des appels d’offres”, affirme un homme d’affaires marocain. “Un jour, se souvient-il, j’étais dans le bureau du président d’une banque étatique. Lorsqu’il s’est rendu compte que j’étais Marocain, il m’a dit que si le Maroc n’avait pas confisqué le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, les échanges entre les deux pays seraient beaucoup plus intéressants. Je lui ai répondu que le Maroc n’a rien confisqué à personne. Il s’est alors lancé dans une diatribe assez violente selon laquelle le royaume agissait toujours contre les intérêts de l’Algérie”. Selon notre interlocuteur, ce genre d’incidents est assez fréquent en Algérie. “Sur le terrain, les ouvriers algériens n’ont pas de problème à être commandés par un Marocain. Les hommes d’affaires s’entendent bien entre eux. Mais dès qu’on touche à l’establishment, les choses se corsent. On dirait qu’ils se forcent à haïr le Maroc et à bloquer les projets de partenariat communs. Le problème, c’est qu’on ne peut rien faire en Algérie sans l’assentiment des responsables locaux”, constate notre homme d’affaires.
Aujourd’hui, une fenêtre s’entrouvre pourtant. A cause de la maladie du président Abdelaziz Bouteflika, le pays est obligé de lui trouver un successeur. Le départ programmé des vieux leaders du FLN signera-t-il la fin de l’animosité entre le Maroc et l’Algérie ? Rien n’est moins sûr. “L’élection présidentielle n’est pas ouverte en Algérie. Sauf miracle, le successeur de Bouteflika sera choisi par l’institution militaire. Et parmi les noms qui circulent, seuls deux sur dix ne sont pas des anciens du FLN, parti au pouvoir depuis 1962”, commente Fayçal Métaoui. “Le Printemps arabe n’a pas changé la structure du système politique algérien, ni la mainmise de l’armée sur la vie politique intérieure. Il n’y a pas eu de renouvellement de l’élite politique en Algérie. On risque donc d’attendre encore longtemps ce renouvellement générationnel qui pourrait nous apporter une normalisation des relations entre les deux pays”, estime Khalid Chiat. En attendant, les officiels marocains restent à l’affût de toute information en provenance d’Alger ou de Paris où est hospitalisé le président Bouteflika. Les profils de ses éventuels successeurs sont minutieusement étudiés, même si les sécuritaires algériens ont, à plusieurs reprises, démontré leur capacité à déjouer les pronostics et à pousser des candidats parfois improbables à la tête de l’Etat.  

Pouvoir. Les successeurs du président  
Ahmed Ouyahya
Dirigeant du RND (coalition au pouvoir), il a été trois fois Premier ministre entre 1995 et 2010. C’est donc un politicien habitué aux arcanes du pouvoir. Mais il serait impopulaire et sans aura à l’international. Ses positions envers le Maroc ont toujours été mesurées, malgré quelques critiques sur le Sahara ou sur le rôle marocain dans le conflit en Libye.  
Ali Benflis
Dirigeant du FLN, il a été directeur de la campagne de Abdelaziz Bouteflika puis son Premier ministre. En 2004, il se présente aux élections présidentielles et obtient plus de 6% des voix, juste derrière l’actuel président. Ce magistrat, plusieurs fois ministre, est crédité d’une popularité grandissante et d’une volonté d’ouverture qui ne plaît pas à tout le monde à Alger.    
Mouloud Hamrouch
Militant de la première heure au sein du FLN, il a été directeur du protocole de Houari Boumediene et de Chadli Benjedid. Ancien militaire, il maîtrise tous les rouages de l’Etat et sait préserver les équilibres entre le Palais présidentiel et l’institution militaire. Bref, un “enfant du système” qui risquerait de maintenir le statu quo actuel.  
Lakhdar Brahimi
Diplomate chevronné, il a été secrétaire général adjoint de la Ligue Arabe et émissaire onusien pour la résolution de plusieurs conflits, dont celui en cours en Syrie. Mais c’est un homme qui a toujours vécu en dehors de l’Algérie. Son élection pourrait permettre au Maroc d’avoir un interlocuteur rompu aux pratiques onusiennes et aux négociations marathon, en plus d’avoir la bénédiction des Américains.  
Abderrazak Makri
C’est le premier islamiste du pays. A la tête du Mouvement de la société pour la paix (islamiste) en remplacement de Bouguerra Soltani, Abderrazak Makri, 53 ans, promet de faire de son parti la première force d’opposition. Ses chances seraient extrêmement réduites lors de la course à la présidentielle.      
Diplomatie. A couteaux tirés
L’Algérie est le principal adversaire diplomatique du Maroc. “Que ce soit à l’ONU ou dans les pays d’accueil, les diplomates algériens fournissent un grand effort et déboursent de grandes sommes d’argent pour défendre la cause du Polisario aux dépens des intérêts marocains”, raconte ce diplomate marocain. D’ailleurs, poursuit-il, “les diplomates les plus virulents contre le Maroc sont souvent récompensés par des postes d’ambassadeurs partout dans le monde”. En coulisses, les escarmouches entre les deux appareils diplomatiques sont  assez fréquentes. Lors des travaux de la quatrième commission de l’ONU (décolonisation et réfugiés), c’est toujours l’Algérie qui dépose une note relative au Sahara. Chaque année, c’est le même rituel. Les représentants marocain et algérien sont priés de s’isoler et de se mettre d’accord sur une formulation consensuelle, adoptée automatiquement par le reste des membres. Idem lors des rencontres des Non alignés. Le paragraphe concernant le Sahara est négocié entre le Maroc et l’Algérie, parfois très tard dans la nuit, comme si ce conflit n’intéressait, au final, que ces deux pays. “Avec tout cela, il est tout de même étrange d’entendre des responsables algériens affirmer qu’ils ne sauraient être une partie prenante dans ce conflit”, résume un diplomate marocain.

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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeMar 2 Juil 2013 - 21:05

Citation :
Manar Slimi : Alger veut un retour de la région maghrébine au temps de la guerre froide

Rabat - Les trois conditions posées par l'Algérie pour normaliser ses relations avec le Maroc et rouvrir les frontières terrestres entre les deux pays constituent une "annonce du retour de la région maghrébine au temps de la guerre froide", a souligné le chercheur Abderrahim Manar Slimi.
Ces conditions maintiennent la région dans une situation de tension et d'instabilité, a-t-il dit, ajoutant que le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération à ce sujet est "un communiqué objectif et franc sur le plan diplomatique et procède à une évaluation d'une série d'initiatives et de propositions présentées par le Royaume" pour développer la coopération avec l'Algérie lors de ces dernières années.

Le communiqué renferme aussi des signaux clairs qui endossent la situation dangereuse que vît la région maghrébine à l'Algérie, a estimé le président du Centre maghrébin pour les études sur la sécurité et l'analyse des politiques, relevant que les conditions posées par des responsables algériens représentent une fuite en avant et une dénaturation des faits.

Or pour la question de la lutte contre les stupéfiants, "c'est bien l'Algérie qui est actuellement le plus grand exportateur de comprimés psychotropes dans le monde", a-t-il dit, ajoutant que la presse algérienne ne cesse de rapporter la libre circulation de camions remplis de comprimés psychotropes, en particulier à l'ouest près des frontières marocaines.

Ces faits expliquent la hausse de la criminalité liée à la consommation de ces comprimés au Maroc, a affirmé Slimi, ajoutant que l'Algérie entend par là inonder le Maroc avec ces drogues.Quant aux deux autres conditions, le chercheur a relevé que l'Algérie n'a eu de cesse de mener des campagnes de dénigrement à l'adresse du Royaume à travers les médias locaux.

Pour Slimi, la troisième condition posée par l'Algérie entre dans le cadre d'une guerre psychologique menée contre le Maroc, expliquant que l'Algérie accepte de découpler la question du Sahara des relations bilatérales et en même temps continue d'appuyer le Polisario au sein de forums internationaux, de séquestrer les réfugiés sur son territoire et de financer les séparatistes pour déstabiliser la région.

Ces conditions reflètent aussi la confusion dans laquelle se trouve le régime algérien, particulièrement à la suite de la maladie du président Bouteflika et à la lumière des luttes intestines sur le pouvoir, sans oublier la pression d'une société au bord de l'explosion, a souligné le chercheur, qui estime que l'ère d'un pouvoir algérien aux mains de l'armée touche à sa fin. Et c'est précisément la raison pour laquelle ce régime cherche à créer des crises avec les pays du voisinage dans l'espoir de continuer, a affirmé Slimi.

http://www.lemag.ma/Manar-Slimi-Alger-veut-un-retour-de-la-region-maghrebine-au-temps-de-la-guerre-froide_a72772.html

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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeMar 2 Juil 2013 - 21:36

Cher collegues,ce topique doit etre ferme et elimine de ce forum,vous etes entrain de perdre votre temps et le temps des autres et l'energie de tous dans ce forume,il faut oublier l'algerie et se caporals et leur bouchers,il n'y aura pas de paix ni guerre,ce sont des gens qui vivent toujours pendant les annees soixantes.Comment voulez vous que ces gens nous donnent a nous la paix alors qu'ils ont extermines plus de 250000 de leur propre citoyens et comme le general tawfik a dit pendant les annees 90 "si je dois eliminer 3 millions de plus je le ferais sans hesiter".Le Roi,les partis politiques et le peuple marocain doivent arreter de rever.Il faut laisser les frontieres fermes faire l'extension du mur jusqua Saidia,fermer l'ambassade et les consulats Marocains dans tout le territoire algerien,laisse les affaires diplomatique avec les SAUDS.Notre executive,notre gouvernement,et partis politiques sont hypocrites,comment on peut avoir des relations saines avec un pays qui reconnait le polizbel comme etat et avoir leur ambassade a alger,en plus les armes.les nourir et mettre leur budget diplomatique dans celui de l'etat algerien.Est ce quelqu'un peut me donner des explications logiques,je suis preneur.Ces gens se volent et se violent entre eux memes.Comme les anglosaxons disent."they are in denial".
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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeMer 3 Juil 2013 - 2:58

Pas mieux que juba.

Pourquoi donner de l'importance à des bons à rien? On sait tous qu'ils ont eu chaud lors des révolutions arabes et qu'ils étaient presque prêt à la rouvrir cette frontière, pour préserver leurs milliards de rétrocommissions fait sous le dos du peuple algérien!
Une fois la situation calmée, ils ont retourner leur veste.
Nous nous développons hamdoullah, et cela sans hydrocarbures et gaz. L'avenir sera radieux, mais ce sera sans eux. Vous verrez d'ici quelques années, lorsque les investissements actuels porterons leurs fruits, qui va mettre de l'eau dans son vin!
La fierté mal placée, ça ne mène nulle part!

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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeJeu 26 Sep 2013 - 13:53

Citation :
Le Maroc confronté à la lutte d'Alger envers la contrebande

De Jalal AL MAKHFI (AFP) – Il y a 17 minutes

Oujda — "Depuis que les Algériens ont verrouillé la frontière, ma voiture n'a pas bougé", lance, dépité, un habitant vivant de la contrebande dans l'Oriental, région du nord-est du Maroc où la population souffre du récent tour de vis d'Alger contre ce trafic.

"Ma voiture transportait jusqu'à une tonne de gazole, deux-trois fois par jour. Aujourd'hui, elle ne sert plus à rien", explique à l'AFP ce trentenaire en sirotant un thé face au poste-frontière de Zouj-Bghal.

La frontière terrestre entre le Maroc et l'Algérie est officiellement fermée depuis 1994. Mais elle n'est pas étanche: des personnes la traversent quotidiennement et la contrebande de carburant et de marchandises y était courante.

Mais, en juin, Alger a pris des mesures drastiques et lancé des contrôles massifs à ses frontières. Le gouvernement a souligné que 600.000 voitures roulaient dans les pays voisins avec du carburant de contrebande, un trafic représentant un manque à gagner d'un milliard d'euros pour l'Etat algérien.

En Algérie, pays producteur de pétrole, un litre d'essence vaut 23 dinars (0,23 euro) et celui du gazole 13,40 dinars (0,13 euro). Au Maroc, dépourvu à ce jour d'hydrocarbure, le litre d'essence coûte plus d'un euro.

La décision algérienne a eu des répercussion sur l'Oriental, région marocaine voisine de plus de deux millions d'habitants.

D'autant que plus de 18.000 personnes vivaient, avant juin, du trafic de carburant, d'après Hassan Ammari, de l'Association marocaine des droits humains (AMDH). "Que vont-ils faire maintenant?", enchaîne-t-il.

Depuis son accession au trône, en 1999, Mohammed VI s'est efforcé de désenclaver l'Oriental, où de nombreux projets ont été inaugurés. Une autoroute relie à présent en six heures Rabat à Oujda.

Mais, de par son éloignement géographique de l'axe atlantique Tanger-Rabat-Casablanca, sa vie économique est restée en partie dépendante des activités frontalières.

Première conséquence de la décision d'Alger, les prix du carburant de contrebande ont flambé. De 90 dirhams (8 euros) avant juin, le bidon de 30 litres de gazole est passé à 250 dirhams (22 euros).

Contrebande à dos d'âne

Aussitôt, les 4.000 grands taxis de l'Oriental ont augmenté leur tarif de 20%. Malgré cela, le compte n'y est pas, clame Fathi Miri, un représentant de la profession.

"Nous en avons marre de cette situation. Un jour nous allons enlever les roues de nos voitures et tout bloquer", dit-il.

Face aux contrôles renforcés ainsi qu'aux fossés creusés par les autorités algériennes selon les contrebandiers, les ânes sont devenus le seul moyen de franchir la frontière depuis juin.

Chargés de bidons, ils sont des centaines à traverser quotidiennement, dès le coucher du soleil, champs d'oliviers et chemins escarpés pour assurer l'approvisionnement en carburant.

"L'armée algérienne a tiré récemment sur des ânes et les a tués", relève un habitant sous couvert d'anonymat.

La nouvelle donne a poussé certains à passer du transport de carburant à celui des personnes.

"Je fais rentrer les Marocains en Algérie et les Algériens au Maroc", dit l'un d'eux. "Je perçois 300 dirhams (28 euros) pour chaque +client+ transporté. Mais avec l'hiver, il n'y aura plus personne", s'inquiète-t-il.

Enfin, pour assurer l'approvisionnement de la région en carburant, le gouvernement marocain a pris des mesures, mais il part de loin: Oujda, ville de 600.000 habitants, ne compte à ce jour que 13 stations-essence.

La région reçoit environ 700 tonnes de carburant par jour, afin de compenser partiellement les 300.000 tonnes qui venaient d'Algérie, affirme Mohamed Benkaddor, président de l'Association de protection des consommateurs de l'Oriental (APCO).

Joint par l'AFP, le député islamiste d'Oujda, Abdelaziz Aftati, plaide pour une réouverture officielle des frontières.

"La coopération entre nos deux pays est une nécessité, malgré les divergences", assure-t-il, alors que le coût de la désunion des pays du Maghreb est estimé à plusieurs points de croissance par an.

Au début du mois, Alger s'est de son côté félicité de ses récentes mesures prises contre la contrebande, estimant qu'elles commençaient "à porter leurs fruits".

Copyright © AFP 2013. Tous droits réservés.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jUKZ0Uv0JqnO7ciLY3qK_zitwYmQ?docId=0c0482a5-269f-4ab9-9d5b-63fa7e95b53d
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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeJeu 26 Sep 2013 - 13:59

Mezghena a écrit:
Citation :
Le Maroc confronté à la lutte d'Alger envers la contrebande

De Jalal AL MAKHFI (AFP) – Il y a 17 minutes

Oujda — "Depuis que les Algériens ont verrouillé la frontière, ma voiture n'a pas bougé", lance, dépité, un habitant vivant de la contrebande dans l'Oriental, région du nord-est du Maroc où la population souffre du récent tour de vis d'Alger contre ce trafic.

"Ma voiture transportait jusqu'à une tonne de gazole, deux-trois fois par jour. Aujourd'hui, elle ne sert plus à rien", explique à l'AFP ce trentenaire en sirotant un thé face au poste-frontière de Zouj-Bghal.

La frontière terrestre entre le Maroc et l'Algérie est officiellement fermée depuis 1994. Mais elle n'est pas étanche: des personnes la traversent quotidiennement et la contrebande de carburant et de marchandises y était courante.

Mais, en juin, Alger a pris des mesures drastiques et lancé des contrôles massifs à ses frontières. Le gouvernement a souligné que 600.000 voitures roulaient dans les pays voisins avec du carburant de contrebande, un trafic représentant un manque à gagner d'un milliard d'euros pour l'Etat algérien.

En Algérie, pays producteur de pétrole, un litre d'essence vaut 23 dinars (0,23 euro) et celui du gazole 13,40 dinars (0,13 euro). Au Maroc, dépourvu à ce jour d'hydrocarbure, le litre d'essence coûte plus d'un euro.

La décision algérienne a eu des répercussion sur l'Oriental, région marocaine voisine de plus de deux millions d'habitants.

D'autant que plus de 18.000 personnes vivaient, avant juin, du trafic de carburant, d'après Hassan Ammari, de l'Association marocaine des droits humains (AMDH). "Que vont-ils faire maintenant?", enchaîne-t-il.

Depuis son accession au trône, en 1999, Mohammed VI s'est efforcé de désenclaver l'Oriental, où de nombreux projets ont été inaugurés. Une autoroute relie à présent en six heures Rabat à Oujda.

Mais, de par son éloignement géographique de l'axe atlantique Tanger-Rabat-Casablanca, sa vie économique est restée en partie dépendante des activités frontalières.

Première conséquence de la décision d'Alger, les prix du carburant de contrebande ont flambé. De 90 dirhams (8 euros) avant juin, le bidon de 30 litres de gazole est passé à 250 dirhams (22 euros).

Contrebande à dos d'âne

Aussitôt, les 4.000 grands taxis de l'Oriental ont augmenté leur tarif de 20%. Malgré cela, le compte n'y est pas, clame Fathi Miri, un représentant de la profession.

"Nous en avons marre de cette situation. Un jour nous allons enlever les roues de nos voitures et tout bloquer", dit-il.

Face aux contrôles renforcés ainsi qu'aux fossés creusés par les autorités algériennes selon les contrebandiers, les ânes sont devenus le seul moyen de franchir la frontière depuis juin.

Chargés de bidons, ils sont des centaines à traverser quotidiennement, dès le coucher du soleil, champs d'oliviers et chemins escarpés pour assurer l'approvisionnement en carburant.

"L'armée algérienne a tiré récemment sur des ânes et les a tués", relève un habitant sous couvert d'anonymat.

La nouvelle donne a poussé certains à passer du transport de carburant à celui des personnes.

"Je fais rentrer les Marocains en Algérie et les Algériens au Maroc", dit l'un d'eux. "Je perçois 300 dirhams (28 euros) pour chaque +client+ transporté. Mais avec l'hiver, il n'y aura plus personne", s'inquiète-t-il.

Enfin, pour assurer l'approvisionnement de la région en carburant, le gouvernement marocain a pris des mesures, mais il part de loin: Oujda, ville de 600.000 habitants, ne compte à ce jour que 13 stations-essence.

La région reçoit environ 700 tonnes de carburant par jour, afin de compenser partiellement les 300.000 tonnes qui venaient d'Algérie, affirme Mohamed Benkaddor, président de l'Association de protection des consommateurs de l'Oriental (APCO).

Joint par l'AFP, le député islamiste d'Oujda, Abdelaziz Aftati, plaide pour une réouverture officielle des frontières.

"La coopération entre nos deux pays est une nécessité, malgré les divergences", assure-t-il, alors que le coût de la désunion des pays du Maghreb est estimé à plusieurs points de croissance par an.

Au début du mois, Alger s'est de son côté félicité de ses récentes mesures prises contre la contrebande, estimant qu'elles commençaient "à porter leurs fruits".

Copyright © AFP 2013. Tous droits réservés.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jUKZ0Uv0JqnO7ciLY3qK_zitwYmQ?docId=0c0482a5-269f-4ab9-9d5b-63fa7e95b53d
On attends ton article sur les conséquences de la fermeture des frontières côtés algérien. ^^

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MessageSujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE   ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE - Page 23 Icon_minitimeJeu 26 Sep 2013 - 14:37

il n y a pas de consequences, quand il ya contrebande ya que le marocain qui gagnent, et c est les seuls coupable de ce trafic clown 

Citation :
Algérie : Pour faire face au chômage, ils se lancent dans la contrebande
par Souheil Bekhti — Le 22 juillet 2013


Les chômeurs n’hésitent pas à pratiquer le trafic de carburant en vue de survivre. En Algérie, la contrebande a pour conséquence de provoquer la pénurie et hausse des prix.Les pays bénéificaires de cette situation sont les pays voisins. C’est pourquoi des mesures de sécurités et de protection de frontières sont prises par l’Etat algérien. Le gouvernement a tenu récemment une réunion pour examiner cette situation dans les régions frontalières où la population locale a été privée de carburant.

Etant le premier pays d’Afrique ayant plus de réserve en Pétrole, les prix de ce produit sont les plus bas dans tout le Maghreb. C’est pour cette raison que les contrebandiers acheminent le pétrole dans les pays voisins et au Maroc en particulier, d’après les propos du Ministre algérien de l’Interieur, Daho Ould Kablia.  Il a d’ailleurs  dénoncé ce trafic de carburant, affirmant que 25% de la production nationale était «gaspillée et exportée illégalement» à l’étranger.  Cette exportation illicite engendre des pénuries comme c’est le cas dans le département frontalier du Maroc qui consomme avec son million d’habitants davantage d’essence qu’Alger, trois fois plus peuplé.Devant cette situation, le gouvernement tente d’endiguer ce fléau. Des travaux de construction de 26 postes frontaliers sont en cours dans la région de Tlemcen pour renforcer la sécurité sur la frontière avec le Maroc

Mais ce  trafic fait le bonheur des autres et en particulier  des jeunes qui vivent dans la misère et dépourvu de travail. On les rencontre partout et même en dehors d’Alger, dans toutes les couches de la société. Ainsi, certains sont des intellectuels diplômés et même licenciés mais sans travail dans un pays où  20% des chômeurs ont moins de 25 ans. Avec la saison estivale, l’Ouest algérien connaît une recrudescence d’activité touristique. Le gouvernement souhaite ainsi endiguer le fléau avant de nouvelles pénuries.

http://www.lemagazinedumanager.com/6730-algerie-pour-faire-face-au-chomage-ils-se-lancent-dans-la-contrebande.html



Citation :
REPORTAGE--Avec les trafiquants de carburant à la frontière avec le Maroc
De notre envoyée spéciale à Tlemcen Hadjer Guenanfa


« Avancez ! ». À la station-service du croisement 35, une intersection située à près de 40 km à l’ouest du centre-ville de Tlemcen, le jeune pompiste s’adresse aux clients sur un ton péremptoire et empreint d’insolence. « C’est qu’il assume, à lui seul, plusieurs fonctions.
En plus d’être pompiste, il gère la queue et intervient en cas d’altercation entre les automobilistes. Ce qui arrive souvent avec cette crise de carburant », explique un chauffeur de taxi venu de Ghazaouet, à une quarantaine de kilomètres plus à l’ouest de ce carrefour, pour avoir du carburant et y revenir pour continuer de travailler. Mercredi dernier.

Il est 8h30. Le jeune à la frêle silhouette semble être déjà submergé par le travail. Comme chaque jour, des centaines de véhicules forment une file qui s’étend sur près d’un kilomètre. Les vieilles Renault 25 et Renault 21, voitures fétiches des Hallabas pour la capacité de leur réservoir (90L), sont nombreuses.

Faire la queue pendant des heures…

Une fine moustache et des lunettes de vue ornent son visage, le responsable de la station-service s’appuie sur un grand panneau d’affichage. L’air agacé, il observe le défilé des voitures. « Nos quotas sont réduits de 50% et il n’est pas question de remplir les réservoirs des voitures à plus de 500 DA », indique-t-il, en précisant qu’il applique à la lettre cette décision du wali de Tlemcen pour lutter contre le trafic juteux de carburant vers le Maroc.

Les carburants, subventionnés en Algérie, grand producteur d’hydrocarbures, font l’objet d’un trafic vers le Maroc, pauvre en pétrole et où l’essence et le mazout sont cédés au prix du marché international. Un litre d’essence vaut près de 24 dinars en Algérie (0,24 euro) alors qu’il est cédé à 1,1 euros au Maroc. Un litre de diesel est cédé en Algérie à 13,74 (0,14 euro) contre 0,67 euro au Maroc. Et pour montrer leur fermeté, les autorités locales ont procédé récemment à la fermeture de deux stations-services, situées au centre-ville, pour non-respect des notes envoyées par la wilaya. « La règle s’applique à tout le monde, même aux transporteurs pour qui nous avons aménagé des plages horaires et les agriculteurs qui doivent avoir une autorisation de la daïra pour remplir les fûts », poursuit-il.

Sur les routes menant aux daïras de Bab El Assa, à un jet de pierre de la frontière marocaine, ou de Ghazaouet, le décor est identique. Quand la station n’est pas prise d’assaut par les automobilistes, elle est fermée pour non-disponibilité de carburant. Celle de Sidi Amar (à l'entrée de Ghazaouet) n’est toujours pas ouverte, vers 10 heures, alors que des dizaines de personnes sont en train de patienter, depuis des heures, sous un soleil de plomb. Certains y ont même passé la nuit.

Mohamed, la trentaine, un jeune pêcheur, s’abrite à l’ombre d’un arbre. « Je suis là, depuis 3 heures du matin pour avoir du mazout », précise-t-il. Les stations-services ne servent ni mazout ni essence le même jour, pour éviter le grand rush. « Ils sont en train d’attendre la police, je pense, pour ouvrir », ajoute-t-il. Les services de sécurité sont présents dans de nombreuses stations pour éviter les dérapages, selon lui.

Le trafic de carburant continue

Avant de se convertir à la pêche, Mohamed faisait le plein de mazout pour près de 1 200 DA et le revendait à 5 000 aux trafiquants qui le distribuent au Maroc. « El Hallab ne traverse pas la frontière ! Son travail consiste à "traire" le carburant des pompes, c’est tout », souligne-t-il. Les carburants sont ensuite cédés aux trafiquants qui les acheminent souvent à dos d’âne et de mulet de l’autre côté de la frontière. Et si les dispositions prises par le wali, dont la réduction des quotas des stations, et celles des autorités, dont le renforcement de la présence des services de sécurité sur le tracé frontalier, ont fait baisser la cadence, elles n’ont toujours pas pu éradiquer le phénomène.

Pour ne pas se faire remarquer avec les R25, les R21 ou les vieilles Mercedes, les Hallabas circulent maintenant avec des Logan ou d’autres voitures neuves qu’ils louent, selon lui. Pour contourner la contrainte du seuil fixé à 500 DA, ils font deux, trois voire quatre fois la queue pour faire le plein et le revendre dans les localités frontalières. Comme le village de Sellam, à Bab El Assa, d’où on peut apercevoir le village marocain, Ahfir. Sur la route qui y mène, un adolescent, chemise blanche à carreau et pantacourt noir, pointe l’index vers le bas pour accoster les automobilistes. « Tekheouiou ! Tekheouiou ! (Vous videz le réservoir !, NDLR) », lance-t-il. Mazout ou essence. Peu importe en ces temps de disette. « Les trois jerricanes (25 L) de mazout font 9 000 DA. Et ceux d’essence font 13 000 DA », détaille-t-il. Il fait l’intermédiaire entre les trafiquants et les Hallabas occasionnels qui veulent arrondir leurs fins de mois, comme les taxis. Il obtient une commission selon la quantité du carburant qu’il a pu ramener.

De grandes difficultés pour l’approvisionnement

Pour le stockage, des stations-services informelles sont aménagées dans des maisons. Celle de El Hadj est l’une des plus connues dans le coin. Elle est quelque peu excentrée du village et la route y menant, non goudronnée, est presque impraticable en voiture. Sur place, une Logan blanche est stationnée. Son propriétaire s’attèle à vider son réservoir dans un jerricane. Gandoura, chéchia blanches et un collier de barbe barrant son visage, le vieux propriétaire de ce dépôt supervise l’opération. « Non je ne transporte pas le carburant au Maroc », récuse-t-il en esquissant péniblement un sourire qui cache mal son malaise. « Je vends le carburant aux gens de la région qui trouvent des difficultés à s’approvisionner, c’est la crise, et je n’ai absolument rien à vous dire de plus », ajoute ce barbu avant de rentrer dans son local.

Une autre voiture débarque. C’est une Renault 25 blanche, un modèle de1984. Le conducteur est accompagné de deux enfants assis sur le siège avant. À l’arrière, plus d’une dizaine de jerricanes de 25 L ont remplacé les sièges arrachés pour les besoins du travail. Il n’est pas venu pour vendre mais pour acheter. Peine perdue, El Hadj n’a que trois bidons, pour l’instant. Une petite quantité qui ne vaut pas la peine du déplacement vers le Maroc. Désorienté et quelque peu hésitant, il laisse tomber l’affaire. En face de la maison, une clôture faite avec des capots de voitures pour garder les mulets est vide. Toutes les précautions sont prises pour éloigner les soupçons.

« Trouvez-moi du travail ! »

Dans le village de Sellam, la grande majorité des familles vivent grâce à ce trafic, estime un vieil immigré originaire de Maghnia et qui vit presque dans l’isolement, au milieu des maisons-dépôts de carburants. Des habitations nouvellement construites et dont la plupart sont encore inachevées. Le manque cruel de développement de la région fait que les jeunes se retrouvent attirés, dès l’adolescence, par cette activité, soutient Abddjalil, la cinquantaine, assis sur le capot de sa R25, grenat, stationnée près de la maison. « Vous croyez qu’on le fait par plaisir ! La vie des gens ici dépend parfois d’une goutte de mazout », tonne-t-il. L’homme qui travaille dans le domaine depuis des années se retrouve en chômage technique avec les nouvelles restrictions. « Regardez autour de vous, il n’y a ni entreprise, ni usine, ni agriculture ». Les jeunes n’ont pas d’autres alternatives dans cette région, selon lui. « Les gamins ne grandissent pas devant des centres de formation ou des lieux de loisirs », dit-il en regardant son fils, la quinzaine. Abdeldjalil assure être prêt à céder sa voiture gratuitement s’il trouve un emploi. « Ils veulent mettre fin à cette activité. Très bien. Mais quelle alternative nous offrent-ils ? », s’interroge-t-il

Partout, dans les régions frontalières, Hallabas et trafiquants tiennent le même discours. À 33 km de Sellam et à moins de neuf des frontières, au village de Ouled Keddour, à Maghnia, Ahmed, 33 ans, loue un hangar où des poules côtoient une bonne dizaine de mulets et vivent au milieu de jerricanes. À l’intérieur, l’odeur d’étable et celle de carburant rendent l’air presque irrespirable. Habits, douze jerricanes de mazout (25 litres chacune) et bêtes, tout est prêt pour la traversée, prévue dans la soirée après le f’tour, vers le Maroc via des pistes loin du poste-frontière avec trois ou quatre autres personnes.

L’interférence des réseaux téléphoniques, liée au débordement de couverture des opérateurs des deux côtés de la frontière, complique les communications. Pointé devant son hangar, il tente encore de collecter plus de carburant. Le jerricane de mazout qu’il achète à 1 500 DA des Hallabas, il le revend à 1 800 DA de l’autre côté de la frontière. Le jerricane d’essence est à 2 000 DA et il est revendu à 2 800 DA, selon lui. La présence des gardes-frontières ne le dissuade pas. Tout a un prix, croit-il savoir. « Ils nous connaissent. Et puis, on ne traverse pas gratuitement, on donne 400 DA par mulet à l’aller et au retour ! », lance-t-il un tantinet méprisant. Il devient plus craintif quand il s’agit d’emmener des étrangers avec lui. « Vous êtes une femme et ils ne vous connaissent pas. Ils vont se demander pourquoi on vous ramène avec nous et cela peut nous créer des problèmes », justifie-t-il. Marié et père de trois enfants, lui aussi souhaite changer de métier. « Trouvez-moi du travail. J’abandonnerai ce que je fais immédiatement », affirme-t-il.

À Maghenia, à Dar El Assa, Ghazaouat, les Hallabas jurent qu’ils ne se tairont pas. Les discours des autorités sur les conséquences de ce trafic sur l’économie nationale les écœurent au vu des scandales en série impliquant parfois de hauts responsables de l’État. Des rumeurs portant sur des actions de protestation prévues après l’Aïd circulent depuis quelques jours dans ces régions. « Ils ne s’approchent pas de ceux qui volent des milliards. S’ils ne nous laissent pas travailler, il restera le maquis ! », menace Ahmed avant de s’en aller vers le centre de Maghnia où il habite, sur sa moto.

Des mesures dictées par des considérations politiques

Sur le chemin du retour vers Tlemcen, en fin de journée, les travailleurs de la station-service du croisement du km 5, un carrefour à la sortie de Maghnia, peinent à convaincre les automobilistes, venus faire le plein, de quitter les lieux. Ils s’enferment alors dans le bureau pour éviter les problèmes. « Il ne reste que le quota des corps de sécurité et celui des transporteurs mais ils ne veulent rien savoir », se plaint un pompiste. À travers les vitres fumées de la porte en bois, il regarde les gens qui commencent à s’impatienter. Exaspéré, il poursuit : « Je suis déjà parti à la centrale (de police) pour que les agents viennent les faire sortir, mais ils ne sont pas venus ». Quelques minutes plus tard, Mourad, le propriétaire de la station arrive. Il est de retour de la brigade de gendarmerie. « On m’a dit qu’ils n’avaient pas assez d’effectifs », regrette-t-il.

Un policier frappe à la porte. Il cherche du carburant. Le patron de la station lui demande de patienter pour ne pas susciter la colère des autres. « C’est l’enfer », lance le jeune pompiste. Outre les insultes, lui et ses collègues font parfois face à des tentatives d’agressions à cause des dernières restrictions.« On est obligé de se défendre », dit-il en montrant du doigt une barre de fer. Pour eux, les décisions prises par les autorités pour lutter contre ce phénomène compliquent davantage leur travail sans régler forcément le problème. Les Hallabas utilisent maintenant toute sorte de véhicules et même les motos, selon lui. « Nous avons reçu des instructions verbales pour ne pas donner de carburant aux R25 ou aux R21 mais c’est impossible de l’appliquer », dit le patron.

Un transporteur de matériaux de construction et son ami débarquent dans le bureau. Lui se trouve au chômage depuis quelques temps à cause des nouvelles mesures. Il ne mâche plus ses mots. « Il faut mettre des barbelés, creuser des tranchées et régler le problème de corruption pour mettre fin au trafic, il n’y a pas plus riche que les GGF en Algérie », estime-t-il. Ici, les gens sont convaincus que les dernières mesures ont été prises pour des considérations politiques liées à la détérioration des relations avec le Maroc. « Ce que nous coûte le Polisario est plus important que ce nous coûte ce trafic », lâche-t-il dépité.

Les chiffres exagérés des autorités

D’abord, la consommation de carburant à Tlemcen dépasse les normes mais elle n’est nullement plus importante qu’à Alger, selon eux. « Personnellement, je voudrais bien savoir comment ils ont fait pour calculer la quantité de carburant faisant objet de ce trafic ? », lance le patron. Pour cela, il faut au moins avoir le nombre des véhicules dans le département et une idée sur la consommation des automobilistes. « Naftal ne peut pas calculer la quantité du carburant détourné. L'entreprise distribue aux stations-services qui le vendent aux automobilistes mais sans pouvoir savoir ce que ces derniers en font par la suite », explique le gérant.

On s’amuse alors à faire des calculs dans ce petit bureau de la pompe à essence. Plus de 1,5 milliard de litres de carburants sont détournés vers l’étranger tous les ans, selon le ministre de l’Énergie et des Mines, Youcef Yousfi. Soit plus de quatre millions de litres détournés par jour. « Les camions de Naftal ont une capacité de 27.000 litres », précise le responsable de la station. Et pour transporter 1,5 million de litres par jour, il faut donc plus d’une cinquantaine de camions (Naftal) ou une armée de 10.000 mulets. Ces bêtes, seul moyen de transport des trafiquants aujourd’hui, peuvent transporter quatre, cinq jusqu’à six jerricanes et peuvent faire deux voyages la nuit ».

Les chiffres relatifs au trafic de carburants avancés par les autorités leur paraissent exagérés même s’ils savent très bien que les quantités détournées sont très importantes à travers les frontières ouest du pays. L’ampleur du phénomène est telle que des gens viennent des quatre coins du pays pour pratiquer cette activité, selon eux. Et les mesures prises par les autorités ne règlent toujours pas le problème. Au contraire, des automobilistes se retrouvent pénalisés à cause de l'incapacité de l'État à lutter efficacement contre le trafic de carburants...

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Merci alloudi. Elle est là la réalité en algérie.^^

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