Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte.

Rappel du premier message :

Citation :

Égypte: 15.000 manifestants au Caire



Selon les premières estimations des services de sécurité, quelque 15.000 personnes participaient mardi après-midi au Caire aux manifestations pour des réformes politiques et sociales, inspirées par l'exemple tunisien.

Les manifestations qui ont débuté dans le centre-ville près des bâtiments de la Cour suprême se sont étendues au quartier de Mohadessine, dans l'ouest de la capitale où 2 à 3.000 personnes se sont rassemblées, et à d'autres parties de la ville. De 20 à 30.000 policiers étaient mobilisés au Caire. Certains d'entre eux ont tiré des gaz lacrymogènes contre des milliers de manifestants dans le centre du Caire.

Des rassemblement étaient également signalés en province, notamment à Alexandrie (nord), la deuxième ville du pays, à Assouan et Assiout (sud), dans plusieurs villes du delta du Nil, à Ismaïliya (sur le Canal de Suez) ou dans le nord du Sinaï, selon des témoins et des correspondants de l'AFP.

Ces manifestations à l'appel de mouvements pro-démocratie, très actifs notamment via les réseaux sociaux sur internet, réunissaient de très nombreux jeunes.
Les manifestants lancent des slogans en faveur de réformes économiques et politiques, mais aussi certains comme "La Tunisie est la solution", directement inspirés par la révolte tunisienne qui a chassé le président Ben Ali du pouvoir.

lefigaro

A present ce qu'il faut c'est une marche vers le palais presidentielle ( meme se il ne s'y trouve pas ) et une greve generale du canal jusqua' l'administration et bloc totale de la vie economique jusqu'a ce chien ne laisse tomber le morceau..pas question de le laisser faire a sa guise senon toute la revolution n'a pas de sens et le sang de ses mort aussi.

tout le parti doit degager, se a l'actuel il n'y a pas de rempalcant qui satisfait les interet des tiers c'est pas un probleme du peuple c'est un probleme a eux et ils devaient calculer les choses eux avant que tout soit perdu..se sont leur ognons, laisser decider le peuple bon sang pour une fois

moi je trouves que la proposition de Moubarak est la plus intelligente pour le futur de l'Egypte ....

les égyptiens ont patienté pendant 31 ans , ils peuvent bien patienter encore 5 mois

il faut que ce pays s'installe dans une transition douce et que l'activité eco reprend car sinon ils vont connaitre des à coups d'ici à une eventuelle election ...

bloquer son pays , çà se paie et à un prix très lourd ...

marques a écrit:

moi je trouves que la proposition de Moubarak est la plus intelligente pour le futur de l'Egypte ....

les égyptiens ont patienté pendant 31 ans , ils peuvent bien patienter encore 5 mois

il faut que ce pays s'installe dans une transition douce et que l'activité eco reprend car sinon ils vont connaitre des à coups d'ici à une eventuelle election ...

bloquer son pays , çà se paie et à un prix très lourd ...

celui qui va payer c'est le monde entier a partire du baril du petrole jusqu'a l'ordre actuel mondiale, les architectes de cet ordre doivent d'orenavant calculer aussi la volontè du peuple dans leur equations qui semblent tgrs emarginaliser..pas facile, mais grace a dieu la nature trouve tgrs son equilibre..ce qui se passe en egypte ne regarde pas seulement le monde arabo-musulman mais reprsente une faille dans le systeme etablie par les soidisants grands qui croyaient controller tous et pour un dominant et de longue date c'est l'une des choses qui ne peut jamais accepter...on a beau voir les complots a la james bond et croire et diviniser les piussances de cet planette qui controlllent tous..foutaise, la volontèe des peuples a travers l'egypte aujourd'huit a comencer a detruire un mythe trop bien canalisè dans nos esprits a coup de films et feulleitants holy-bolywoodiens..quant le peuple y'en a marre, y'en a marre.

pour H.M ..Non et encore Non, donner une treve a ce systeme en agaonie c'est se planquer une balle dans la cervelle et lui laisser le temps de se deguiser encore ? pas questions...l'egypte est pleins d'hommes et partis qui peuvelent le guider dès maintenant un gouv tecnocrate d'emergenge est facile a mettre en place après le depart du partie, une nouvelle constitution mis a referendum populaire et en quelques mois c'es un nouveau egypte que tu te retrouve..mais laisser les vieux momies refaire surface après quelques mois avec la benediction de tous sauf celle de dieu et du peuple ? ..bonjour le suicide .

Citation :

marques
les égyptiens ont patienté pendant 31 ans , ils peuvent bien patienter encore 5 mois

Et depuis 31 ans il ment a son peuple , qui leur garanti qu'il dit maintenant la vérité ? Les égyptiens sont pris d'un élan de courage sans précédent qui ne dureras pas éternellement, il doivent en aucun cas laisser tomber leur mobilisation et se faire berner par des paroles en l'air , c'est leur seul chance de devenir libre et démocratique et ils doivent la saisir.
Si Moubarak voulait réformer l'Egypte , il avait trois décennies pour le faire, maintenant c'est peu tard.

la transition est la période la plus risquée ...

en ce moment en tunisie, on a encore des émeutes et des blocages d'activité partout dans le pays

le but n'est pas de chasser moubarak 5 mois avant, mais de mettre l'Égypte dans un sentier de croissance eco, politique et sociale ..

le cas moubarak est secondaire et son départ ne va pas ramener 1 million d'emplois à tous les jeunes chômeurs d'Egypte le lendemain de son départ !!!

il faut que la situation se calme le plus vite possible et la position de l'armée egyptienne qui n'a pas tiré une seule balle et qui joue le rôle d'arbitre est à saluer ...

marques a écrit:

la transition est la période la plus risquée ...

en ce moment en tunisie, on a encore des émeutes et des blocages d'activité partout dans le pays

le but n'est pas de chasser moubarak 5 mois avant, mais de mettre l'Égypte dans un sentier de croissance eco, politique et sociale ..

le cas moubarak est secondaire et son départ ne va pas ramener 1 million d'emplois à tous les jeunes chômeurs d'Egypte le lendemain de son départ !!!

il faut que la situation se calme le plus vite possible et la position de l'armée egyptienne qui n'a pas tiré une seule balle et qui joue le rôle d'arbitre est à saluer ...

Oui, mais c'est aussi une phase a ne pas rater et risquer de remettre en jeux le meme partie totalitaire mais avec de nouveaux visages..ce que propose H.M est inaccepatable pour divers raisons :

1-le parti restera dans le pays avec participation des autres partis dans les procahaines elections....innaccepatable

2- il a voulu modifier 2 volets de la costitustion seulement quant en realitè c'est tout le paquet qui est a revoir...innaccepatable.

3-il veut rester dans le pays..autrement dit au risque d'une 2 eme rechute, quant c'est le peuple qui ne veut plus le voir ni lui ni son parti ...innaceptable.

----------etc.

se la crise continue c'est sa faute a lui non des 300 morts.

Bref, ce que atraverse ce pays est normal dans un processus de democratisations que tout le monde a conu , sans jamais se retourner come le veut la vache qui rit en arriere, et le prix tout le monde l'a payè..l'egypte ne fera pas une exeception..pourqoi selon toi on parle de la 4eme rep en france ou de la 3eme en italie ? soit, nous pouvons appler ce qui se passe en egypte la naissance de la 2eme rep et pas question de comencer avec le vieux smoking, il n'y apas de seconde rep sans chagement de fond de la constitution..et le prix a payè est deja fixè on fait pas de solde pour avoir sa demo.

je suis tt a fait d'accord avec toi gigg00 j'ai la même opinion que toi. mais les (US & israel) il sont pour quelques chose aussi. il veulent gagner du temps a fin de trouver celui qui leur vaut le coup. car, tout ça a été a la va vite les isrealiens ne sait attendez pas. donc il leur faut un photocopie de H. moubarak.

Citation :

Égypte : heurts entre pro
et anti-Moubarak au Caire


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Des heurts entre militants pro et anti-Moubarak ont éclaté sur la place Tahrir, mercredi, au Caire. Crédit photos: AP.

MINUTE PAR MINUTE - Des dizaines de personnes ont déjà été blessées au cours de ces violences. L'armée a appelé mercredi les manifestants, toujours rassemblés par milliers au Caire, à rentrer chez eux.



14h38 : L'opposant Mohamed ElBaradei accuse le gouvernement d'Hosni Moubarak de recourir à «la tactique de la peur» après les heurts survenus au Caire entre des pro et anti-Moubarak. «J'ai peur que cela tourne au bain de sang», a-t-il précisé, en qualifiant de «bande de voyous» les manifestants pro-Moubarak.

De leur côté, les Frères musulmans, principale force d'opposition, refusent que le président Hosni Moubarak reste à la tête de l'État jusqu'à la fin de son mandat en septembre.

lefigaro

les freres musulmans d'egypte refuse l'idée de moubarak de reste au pouvoir jusqu'a la fin de son mandat (septembre -2011) des tirs de semance de l'armées comence pour faire face entre manifestant contre moubarak et pro moubarak

voila le chien fait du chantage au peuple : ou moi pour 4 mois ou c'est la guerre civile :

le batard a porter des mercenaires armeès a l'arme blanche e batons a attaquer la place de la libeartion..c'est incroyable, le chien il a osè faire ca a son peuple, et l'armèe meme est devenu complice..senon coment expliquer que ces milices sont arrivè jusque a la armeès ? meme a dos de chameaux...ils sont venus

voila le type de gens qui gouverne le monde arab..la haoul wla 9ouat illa billah

C'est la guerre civile..un masscare a la tondeuse..H.B c'est desormais un criminel de guerre

c vrai il a grave des choses pour lui . si la violance continue il risque d'etre jugé un jour pour ces crimes. plus il reste plus sa devient grave pour lui.

aghliass a écrit:

c vrai il a grave des choses pour lui . si la violance continue il risque d'etre jugé un jour pour ces crimes. plus il reste plus sa devient grave pour lui.

Il a 84ans jugé un jour je ne croix pas

Citation :

senon coment expliquer que ces milices sont arrivè jusque a la armeès ? meme a dos de chameaux...ils sont venus

Et en cars de touristes escorté par l'armée et leurs attaques sont minutieusement calculés et organisé ! Ils prennent même pas la peine de cacher qu'ils sont des mercenaires du régime ! Imaginable les scènes qu'on voit a la télé , comment Moubarak a pu tomber si bas ? mais c'est son peuple !

MAATAWI a écrit:

aghliass a écrit:

c vrai il a grave des choses pour lui . si la violance continue il risque d'etre jugé un jour pour ces crimes. plus il reste plus sa devient grave pour lui.

Il a 84ans jugé un jour je ne croix pas

Non t'as raison, aucun jugement..je le buterais moi meme la ou il est , plus questions de laisser s'en aller le chien..

ils ont attaquè le museè national d'egypte a present a coup de Bombes lomotoves ..quel rage que j'ai

vaut mieux s´arreter quand c´est encore beau,ils ont eu gain de cause il se casse en septembre il peut pas retourner sur sa décision,mtn le reste vaut la chandelle,et c´est l´economie et la stabilité de tout le pays,ainsi que sa cohesion,

la Tunisie ne voit pas encore la sortie du Tunnel,la facture de la révolution sera tres salée,et pour l´egypte je crois que ca sera encore plus cher vu la dimension démographique du pays et sa dependance de l´etranger,et donc de sa stabilité politiquo-economique.

une revolution c´est beau et romantique,facile a commencer mais tjs difficile a predire ses consequences voir a la finir,et pas toutes les revolutions ont eu un succes,l´exemple du voisin en est la pour le prouver..on sort d´un tunnel pour penetrer dans un autre,c´est pourquoi comme dans une guerre,faut savoir arreter ses troupes quand le but primaire est atteint et negocier.

gigg,regarde seulement ce qui nous est benefique a nous,et ca ne l´est pas si ca continue encore.

Surtout que l'opposition demande une refonte de la constitution avec assemblée constituante. Comme pour les devoirs d'écoles, les examens importants ne se préparent pas avec musique à fond dans les oreilles, mais dans le calme.
Choisir son modèle de gouvernance pour les 30 ans qui viennent ne se fait pas en 2 coups de cuillères à pot, il faut calme et sérénité. Les boutonneux facebookés doivent aussi intégrer certains principes autres que l'instantaneité et l'immédiateté.
Leur objectif est atteint, qu'ils ne gachent pas la fête et planchent plutot sur la forme qu'ils veulent donner à leur futur état (place des militaires, de l'Islam, type de scrutin, droits élémentaires....). C'est aux héros parachutés que revient la douloureuse tâche d'expliquer aux egyptiens que ça va être long et compliqué. C'est une chose d'appeler à la révolution, et une autre de gérer des situation, qui en dépit de la liberté, ne sont pas près de se régler.

PGM

Les services secrets ne peuvent pas se retourner contre lui , meme s' il les dirige .. Mon reve c'est qu'il le bute

et ca aidera vraiment l´egypte de buter son presidetn,si Elias?
je crois pas que la Roumanie est devenue une democratie exemplaire apres avoir "buté" le couple causescu sauvagement devant cameras,changés de pire en moins pire surement,ils ont eu seulement la chance d´avoir une Europee qui les a pris en charge apres,ce qui n´est pas le cas pour les pays de notre region.

faut pas oublier que le Mr etait un As de guerre,il n´a pas ete pistonné ou parachuté sur son siege,c´est le régime qui l´a voulu la ou il est a une conjoncture difficile a l´epoque,que penseront les jeunes officiers demain si quelqu´un de leur famille soit humilié de la sorte,ne risquent ils pas de voir des militaires démoralisés ou du moins decus de leur chefs,n´oubliez pas le poids du culte de la personne dans les societés orientales.

quand on commence a voir des pro et des contre,alors vaut mieux opter pour une ligne mediane,les extremes ne sont jamais une solution(sauf si un plan marshall t´attend apres)

Moubarak était pilote de chasse, il ne partira pas , il n'est pas aussi bete que ca il est malin .. Mais Israel ne veut pas avoir un pays démocratique comme voisin en plus

Yakuza, c'est pas des pro-Moubarak, ce sont des pro-Régime, des policiers, des services secrets intérieurs..

@ yak

justement khouya je regarde justement non seulement les interets de mon pays mais de toute la region.

j'espere que cette revolution reussise a tout prix, c'est le plus grand des pays arabes similaire en tout a celui d'acotè, un regime que come tu sais bien combien coment il a soutenu le regime de son frere du FLN en 63' en 75' , se ca reussie nos freres libres et honnetes d'algerie prenderont plus de courage a se debarasser de leurs mafieux generaux..il n'y a pas un autre regime dans la region qui tremble en ce moment come celui des dinoausaures de el mouradia.

et puis ces alliès qui sont aussi les notres, tu vois ce que nous valons a leurs yeux maintenant ou bien pour le sahara tu prefere qu'on continue a faire la danse du ventre pour un oui ou un non de ces messieurs, pour combien d'anneès encore nous allons dire n3am a sidi ? il est temps que nous prenons notre destin en mains et appuier tout ce qui peut percer la coque des dinausaures d'acotè y compris une bonne revolution contagieuse

N.P : je le dis en tout respect pour nos vrais freres algeriens.

Citation :

C’est au cri de « Pain, liberté et dignité ! » que les Égyptiens sont descendus dans la rue ces derniers jours, tout comme leurs voisins, les Tunisiens. Cependant, les révoltes de la faim et de la misère en Égypte n’ont pas attendu celles de la Tunisie. Il y avait déjà eu des émeutes de la faim en Égypte en 2008, et des manifestations sporadiques contre la hausse des prix avaient redémarré en novembre 2010.

Et pour cause, le prix du pain a augmenté en moyenne de 10% par mois depuis la fin de l’année dernière. L’Égypte, dont la surface agricole est faible en raison du désert qui couvre 94,5% du pays, doit importer près de 50% de sa consommation de céréales.

Comme en Tunisie, les « réformes » ultra-libérales de 2004 ont attiré beaucoup d’investisseurs étrangers. Les salaires de misère et les incitations financières ont fait de l’Égypte, depuis 2009, la destination la plus attractive du continent africain pour les investisseurs, avec plus de 5 milliards d’euros d’investissements directs par an.

Résultat : 40% des Égyptiens, c’est-à-dire 32 millions de personnes, vivent sous le seuil de pauvreté, avec moins de 2 dollars par jour. Le revenu moyen est de 125 euros par mois et 30% des richesses sont accaparées par 10% des plus riches. Difficile de survivre avec cela, avec un loyer qui coûte 45 euros et une inflation de 10% par an.

Or, selon L’Humanité, la veille des premières manifestations, le gouvernement de Moubarak s’apprêtait à diminuer les subventions accordées à l’énergie, ce qui n’aurait pas manqué de se traduire par des hausses en cascade sur de nombreux produits. En outre, le ministère de la Santé préparait une restriction de la couverture santé, en réduisant les créneaux horaires des consultations les moins chères dans les hôpitaux publics.

Comme pour la Tunisie, les choix économiques du pays ne correspondent en rien à ses besoins, et ne profitent qu’aux maîtres de la mondialisation financière. Comment expliquer, par exemple, que dans un pays qui est totalement dépendant de l’étranger pour sa consommation alimentaire, qui souffre d’un manque d’infrastructures et dont les secteurs de la santé et de l’éducation sont particulièrement sous-développés, il y ait 20 millions d’internautes et 40 millions d’utilisateurs de téléphonie mobile ?

Dans les années 80 et après, Lyndon et Helga LaRouche avaient présenté aux dirigeants égyptiens leurs propositions de développement, incluant un moratoire sur la dette et l’établissement d’une banque nationale sous contrôle public, permettant d’orienter les capitaux vers de grands projets d’infrastructure modernes et le développement de l’industrie, créateurs d’emplois qualifiés.

Mais sous l’influence de l’oligarchie de la City de Londres et de Wall Street, et de ses institutions internationales, l’Égypte a maintenu son économie de rente, celle du canal de Suez qui rapporte 2 milliards de dollars par an, celle du tourisme qui représente 11% du PIB et 17% de l’emploi total, celle, enfin, de l’aide au développement qui atteint près de 3 milliards de dollars et dont la moitié va aux dépenses militaires.

Mais, en Égypte comme en Tunisie, il n’y pas d’issue locale à cette crise qui est celle de la mondialisation financière. Pour en sortir, nous appelons les citoyens, les gouvernements et les forces sociales de tous les pays à rejoindre le combat de Lyndon LaRouche pour un nouveau système économique.

« Pour s’en sortir, dit-il, il va falloir une force concertée entre nations afin d’établir au niveau mondial un système Glass-Steagall, aboutissant à la création d’un système à taux de change fixes qui sera accompagné par la réalisation de grands projets scientifiques et d’infrastructure pour développer le monde ».

http://www.solidariteetprogres.org/article7386.html

Citation :

La déferlante d’une crise d’effondrement généralisée, conséquence prévisible de l’effondrement d’un système financier et bancaire mondial moribond, se manifeste violemment par ce qu’on tend à réduire trop souvent à des « émeutes de la faim ».

Parmi d’autres, le cas de l’Egypte, où dès la mi-novembre 2010, l’économiste Hamdi Abdel-Azim, ancien président de l’Académie des sciences sociales Sadate du Caire, dans une déclaration à IPS Inter Press Service, avertissait que « si la hausse des prix alimentaires persiste, il y aura une explosion de la colère populaire contre le gouvernement ». Rappelons que déjà en 2008, lors des « émeutes du pain », l’effigie du président Hosni Moubarak fut piétinée par des Cariotes en colère.

Soulignons néanmoins que les causes de la situation actuelle, comme l’a rappelé Lyndon LaRouche lors d’un entretien avec Russia Today, dépassent de loin les réalités des économies régionales.

D’ailleurs, ces derniers jours, quelques analystes financiers courageux n’ont pas hésité à pointer du doigt la politique folle des plans de sauvetage bancaire et d’assouplissement monétaire (quantitative easing) décidés par la Réserve fédérale américaine et la plupart des banques centrales des pays membres du G20.

Phil Flynn, un spécialiste des marchés agricoles à Chicago, affirme sans ambages qu’en vérité, « lorsque la Fed décide de faire de l’assouplissement quantitatif, elle exporte de l’inflation vers les marchés émergents(…) Il n’y a pas de doute qu’un des effets secondaires d’un dollar faible et de l’assouplissement quantitatif est la hausse des produits de base. Cela a contribué à créer une poussée haussière pour les denrées… »

Hier, Ed Yardeni, un autre professionnel des marchés, proposait ironiquement dans sa lettre confidentielle qu’il fallait ajouter le nom du Directeur de la Réserve fédérale Ben Bernanke à la liste des révolutionnaires, puisque sa politique a provoqué des troubles et des révolutions dans le monde.

« Depuis qu’il s’est prononcé pour un changement révolutionnaire de politique monétaire le 27 août 2010, lors de son allocution à Jackson Hole, le prix du maïs, du soja et du blé a augmenté respectivement de 53%, de 37% et de 24,4% à la clôture des marchés vendredi dernier. » Yardeni constate également que « le prix du barril de pétrole brute s’est envolé de 19,8% sur la même période passant de 75,17 à 90,09 dollar. L’explosion des prix de l’énergie et de la nourriture se rajoute à un chômage important dans les pays actuellement frappés par des émeutes ».

Une lettre de lecteur publiée par le Financial Times d’aujourd’hui confirme le rôle de l’inflation des prix alimentaires en Egypte. La lettre de Vincent Truglia, intitulée « C’est la nourriture et non pas la politique qui est au centre de la contestation en Egypte », affirme que l’alimentation est « la vraie raison » du soulèvement actuel.

« Il ne s’agit pas d’un soudain désir de réforme. La question essentielle est plutôt le prix de la nourriture. Il existe deux sujets vexatoire pour le gouvernement égyptien : d’abord, une population qui croit et dépasse les 80 millions ; ensuite, une baisse de la production agricole nationale par habitant. Des émeutes de la faim ont eu lieu en 1977 et en 2008. Le gouvernement a eu la chance de pouvoir gérer le problème directement. Le ministère de l’agriculture égyptien rapporte que 40% de la consommation alimentaire, comprenant 60% de la consommation intérieure de blé, l’aliment de base du pays, furent importés. Égypte, dans le passé un des greniers à blé du monde, est aujourd’hui humilié par son statut de plus grand importateur de nourriture mondiale. Des prix plus élevés pour les céréales ont obligé le gouvernement en 2010 d’élargir le nombre de bénéficiaires de coupons alimentaire, une aide élargie au riz et au sucre. De plus, le gouvernement annonça que 50% des approvisionnements en blé furent ravagés par des insectes. Un tel gouvernement jette des doutes sur sa compétence.

« (…) Est-ce que les émeutes vont se tarir ? Je ne le pense pas, au moins tant qu’on n’identifie pas clairement les responsabilités pour des prix si élevés (bien qu’ils n’en soient pas la cause) et les dommages provoqués par les insectes. Selon le type de calculs, les prix du blé ont grimpé de 50 à 70% en 2010, pour l’essentiel à cause d’aléas climatiques.

« (…) Ce n’est pas juste l’Egypte et la Tunisie qui font peser des inquiétudes. L’Algérie prie la terre entière pour obtenir des céréales pour calmer la situation. Le Yémen est dans la même situation. (…) L’enjeu n’est pas un enjeu politique ; il s’agit de nourriture. Voilà pourquoi, si le président Moubarak pense pouvoir chevaucher le dragon, il faut qu’il mette rapidement la main sur de la nourriture bon marché. »

Alors qu’en coulisse tout le monde admet qu’il faut revenir à Glass-Steagall et à des parités stables entre monnaies, avec Sarkozy dans la cabine de pilotage du G20, on risque de rester sur le G-faim…

http://www.solidariteetprogres.org/article7388.html

Tres interessant

Citation :

Autumn of the Arab Patriarchs?

Weekly Standard

February 7, 2011
by Lee Smith


It is a rough time in the Arabic-speaking Middle East, not least for the United States and its allies. In Beirut, Hezbollah toppled the government of Saad Hariri while he was being hosted in Washington by President Barack Obama. In Egypt, tens of thousands have flooded the streets to protest against current president 82-year-old Hosni Mubarak and his son and apparent successor, 47-year-old Gamal. Jordan is witnessing widespread demonstrations, and the same holds for Algeria, Yemen, and Mauritania—a seemingly remarkable chain of events all kicked off with the self-immolation on December 17 of a 26-year-old fruit vendor in the Tunisian city of Sidi Bouzid.

As street protests brought the reign of Tunisia’s president Zine El Abidine Ben Ali to an end, imitators around the region lit fire to themselves, perhaps in the hope of similar results, or maybe just out of a chronic desperation that seems to have no limits. Either way, it is not merely the Arab regimes that should be worried by these popular uprisings, but anyone who fears the dangers of political activism carried out under the sign of self-murder.

“My concern is that the same people who recruit for suicide bombers are now going to start recruiting for these self-immolation operations,” says Robert Holley, a former U.S. diplomat who worked extensively in the region. “The whole aim of these guys is to destabilize these regimes.” The lives they toss away in the meantime are irrelevant to their ends, of which no one can now be certain. Certainly there are democrats in these gatherings, whom Washington should wish well and assist where possible, but there are plenty of others, too, including Islamists and regime insiders jockeying with each other for position. Holley now heads the Moroccan American Center for Policy, sponsored by the Moroccan government. He led me on a recent tour of the country, including Rabat, the capital, Casablanca, Marrakesh, and the Western Sahara.

Morocco is one of the few places in the Arabic-speaking Middle East that isn’t in the midst of political turmoil, even as analysts and journalists have predicted that the monarchy is just another prospective domino about to fall like Ben Ali. Not surprisingly, Moroccan parliamentarians, civil society activists, and diplomats are unhappy about being lumped together with their North African neighbors in Tunisia and Algeria.

Morocco has gone through its dark periods as a hard security state and is now squarely on the path to liberalization—including political representation, women’s personal status laws, and a wide-ranging reform of the judiciary. The purpose of the latter, explained Ahmed Herzenni, head of the Royal Advisory Council on Human Rights, “is to distinguish between the executive and the judicial branches of our government”—a feat rarely attempted in the Middle East or North Africa.

Herzenni spent 12 years in prison for his left-wing political activism, but credits his onetime jailer Hassan II for initiating the reform process that his son, King Mohamed VI, has accelerated since he came to the throne in 1999. Herzenni notes that their “rights are not merely gifts from the monarchy, but were won by Moroccans.” And these rights are exercised regularly. “There are people protesting every day in front of parliament,” he says.

The lingering myth of Arab nationalism—the notion that all Arab societies share the same goals, desires, and ideas—has led observers to overstate the similarities of the current unrest in countries that are in fact very different. For example, coups d’état are typically the result of powerful militaries, yet in Tunisia it was the military’s weakness that toppled Ben Ali.

Habib Bourguiba, the father of modern Tunisia, kept his military relatively small. “He saw the military coups around the region and feared that a powerful military would be a problem,” explains J. Peter Pham, an Africa security expert at the National Committee on American Foreign Policy in New York. “So the Tunisian military wasn’t the overwhelming drag on Tunisia that it was on many Arab countries. It was a professional and well-trained corps, which provided a path for Tunisian men that ended with a certain level of reward for their service.”

Nonetheless, Bourguiba fell in a coup to Ben Ali, whose family ties were nothing next to those of his wife Leila, who effectively allowed her Trabelsi clan to rob the country blind. “For the last 15 years Tunisia has been run by a kleptocracy,” says Pham. “The Trabelsis drove out anyone wanting to invest in the country, and this prevented sustained economic growth.” The inability of educated Tunisians to find jobs was a big factor in touching off the demonstrations. But more important, what toppled Ben Ali was the fact that the Trabelsis had stolen the military’s nest egg. “For the army, there was no longer any financial reward after their service,” says Pham. Their opportunities for modest participation in commerce and contracting had been gradually taken over by the dictator’s in-laws. “When Ben Ali called in the army’s chief of staff Rachid Ammar to fire him, Ammar told him, ‘No, you’re the one who’s going.’?”

While it’s true that pan-Arab satellite TV is apt to inspire revolutionary dreams around the region, the Arabic-speaking Middle East doesn’t lend itself to the domino effect. The regimes are not linked but rather ranged against each other, each doing its utmost to destabilize its adversaries. This is why the emir of Qatar uses his Al Jazeera TV network against Saudi Arabia and Egypt. It’s why in the past Amman supported the Syrian branch of the Muslim Brotherhood, while Damascus backed the Jordanian branch. And it’s why the Algerians continue to support the Polisario—to destabilize and frustrate neighboring Morocco.

Ever since Spain relinquished the Western Sahara in 1975, the Polisario Front, a Marxist revolutionary separatist group backed by Algeria and Cuba and once supported by former Soviet bloc states, has contested the territory that Morocco says is rightly its own. A 1991 cease-fire brokered by the U.N. brought an end to the fighting, and in 2007 Rabat drafted a compromise political solution that would grant the region a broad autonomy under Moroccan sovereignty. The Moroccans would like the international community, led by the United States, to help resolve the issue, the top priority in Rabat’s foreign policy, but there is little will to do so, even as Washington has publicly endorsed the proposal. The Western Sahara issue shows once again that the benefits of being a solid U.S. ally like Morocco are not always clear, and that it can be easier to get Washington’s attention by acting up than by acting responsibly.

In the meantime, the Moroccans are building housing in Saharan cities like Dakhla to encourage refugees to leave the Polisario’s camps and come home. Families have been separated for three decades. The conditions in the camps are inhuman, explained one former Moroccan captive, 42-year-old Mohamed Cherif. “I was chained for five years in a hole dug in the earth,” says Cherif. “Often the Algerians and the Polisario would take the blood of Moroccan POWs to sell it.” And for all that he’s seen, says Cherif, “I still can’t understand why anyone would light themselves on fire. These lives are precious.”

Hudson Institute

Après cette journée dramatique, l'Egypte a atteint un point de non retour qui ne laisse plus place a des négociations ou a une transition démocratique qui doit prendre son temps pour se préparer , on est en face d'un criminel de guerre qui a envoyer des hordes de sauvages pour massacrer son peuple , en dehors qu'il doit quitter le pouvoir au plus vite , il doit être traduit lui et tous les responsables de ce drame devant un tribunal international.