Diplomatie marocaine - Relations internationales

PGM a écrit:

compte de notre soutien constant au Bongo, un coup d'état serait forcément mal perçu chez nous et n’augurerait rien de bon.

les mutins ont été arrêtés peu avant 10h00.

MAP a écrit:

Le Maroc et le Sultanat d’Oman renforcent leur coopération bilatérale

lundi, 7 janvier, 2019 à 17:00

Mascate – Le Maroc et le Sultanat d’Oman ont signé, lundi à Mascate, plusieurs mémorandums d’entente destinés à renforcer leur coopération bilatérale dans des domaines aussi bien nombreux que diversifiés.

Ces accords de coopération ont été conclus au terme des travaux de la cinquième session de la Commission mixte maroco-omanaise par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, et le ministre omanais en charge des Affaires étrangères, Youssef bin Alaoui, en présence de l’ambassadeur du Royaume à Mascate, Tarek Lahssisne.

Ces mémorandums d’entente portent, entre autres, sur le développement social, les Habous et les Affaires islamiques, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, l’agriculture et les ressources animales et halieutiques, le tourisme et la formation administrative.

Auparavant, les deux parties ont eu des entretiens sur les relations bilatérales d’intérêt commun, tout en se félicitant du niveau privilégié de la coopération entre Rabat et Mascate et réaffirmant leur volonté d’aller de l’avant en vue de leur conférer davantage de tonus et de dynamisme.

A noter qu’il s’agit de la première fois que les réunions de la Commission mixte de coopération Maroc-Sultanat d’Oman se tiennent, depuis son institution en 1995, au niveau des ministres des Affaires étrangères des deux pays.

La dernière session de la Commission mixte s’était tenue, en décembre dernier, sous la présidence du ministre marocain de l’Emploi et de la Formation professionnelle et de son homologue omanais.

MAP a écrit:

Le Sultanat d’Oman renouvelle son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc

lundi, 7 janvier, 2019 à 15:58

Mascate – Le Sultanat d’Oman a réitéré son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et salué “la sagesse de la direction marocaine attachée à une solution pacifique de cette question”.

Le Sultanat d’Oman a réitéré son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et salué “la sagesse de la direction marocaine attachée à une solution pacifique pour la question du Sahara marocain”, selon le communiqué conjoint publié à l’issue de la 5ème commission mixte maroco-omanaise, co-présidée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita et son homologue omanais, Youssef Bin Alawi.

La partie omanaise a mis en avant le rôle joué par le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI afin de consolider la paix et la stabilité aux niveaux régional et international et les efforts déployés par le Souverain pour la paix et le développement du continent africain.

Pour sa part, la partie marocaine a souligné le rôle remarquable joué par le Sultanat d’Oman sous la conduite du Sultan Qabus Ibn Said dans l’instauration de la sécurité et la consolidation de la paix aux niveaux régional et international.

Adam a écrit:

Le même article rajoute que la visite de notre Roi au Gabon aurait un objectif politique celui de mener une médiation entre différentes factions du régime, afin de faciliter le retour d'Ali Bango, toujours convalescent dans une résidence royale à Salé.

Le chinois Jean Ping aurait, selon la même source, organisé un sit-in à Paris de protestation contre ''l'intervention du Roi dans les affaires intérieures du Gabon''.....

alphatango a écrit:

A ce que je sache il y a des forces Marocaines au Gabon depuis l'epoque de H2. Il s'agit d'élements qui forment la garde presidentielle, le "GIGN" et fournissent la sécurité rapproché du président.

Le roi etait au Gabon mais je pensais qu'il etait rentré. Si ce n'est pas le cas, alors la fin rapide de cette tentative est sans doute le fait des forces Marocaines sur place.

Il y a tout de meme une grosse question de securité à se poser: Que serait-il arrivé au roi si le coup d'etat avait réussi? Aurait-on vu le roi arreté par des militaires Gabonais devant les cameras du monde entier?
Ce déplacement n'etait certainement pas un déplacement d'ordre privé pour "faire la fête" mais il s'est mis en danger et, de ce fait, a mis en danger la stabilité du Maroc (si bien entendu il etait encore au Gabon durant la tentative de coup d'etat)

alphatango a écrit:

A ce que je sache il y a des forces Marocaines au Gabon depuis l'epoque de H2. Il s'agit d'élements qui forment la garde presidentielle, le "GIGN" et fournissent la sécurité rapproché du président.

Le roi etait au Gabon mais je pensais qu'il etait rentré. Si ce n'est pas le cas, alors la fin rapide de cette tentative est sans doute le fait des forces Marocaines sur place.

Il y a tout de meme une grosse question de securité à se poser:

Que serait-il arrivé au roi si le coup d'etat avait réussi? Aurait-on vu le roi arreté par des militaires Gabonais devant les cameras du monde entier?

Ce déplacement n'etait certainement pas un déplacement d'ordre privé pour "faire la fête" mais il s'est mis en danger et, de ce fait, a mis en danger la stabilité du Maroc (si bien entendu il etait encore au Gabon durant la tentative de coup d'etat)

BOUBOU a écrit:

Pour ceux qui évoquent des risques pour nos relations avec le Gabon enas de changment de régime, qu'ils se rassurent. Les coups d'Etat en Afrique ne sont que des prises de pouvoir. Sur le fond il n'y a pas de changement de politique radicale. Ce sont des luttes de pouvoir.

Citation :

Omar Bongo a eu 33 femmes et aurait reconnu  54 enfants, même s'il n'aurait été marié que deux fois civilement, avec Marie-Joséphine Kama et Édith Sassou Nguesso.

Son premier enfant connu, Pascaline Bongo Ondimba (1956-) est le fruit d'une idylle avec Louise Mouyabi Moukala, fille d'un ancien chauffeur du général de Gaulle, Mouyabi Moukala, alors que le jeune Albert (Omar après sa conversion à l'islam) n'a que 19 ans et est un employé de poste. Diplômée de l'École nationale d'administration française, Pascaline Bongo Ondimba est sa directrice de cabinet et épouse de Paul Toungui, ministre d’État chargé des Affaires étrangères. Ses fréquents déplacements à Paris et à New York lui valent d'être considérée comme la « gestionnaire de la fortune paternelle ». Elle est également l'ancienne compagne de Jean Ping, candidat à l'élection présidentielle de 2016, avec qui il a deux enfants.

En octobre 1959, il épouse Marie-Joséphine Kama (plus connue sous son nom d'artiste Patience Dabany), une chanteuse âgée de quinze ans qui lui donnera deux enfants : Ali Bongo (1959-) et Albertine Amissa Bongo (1961–1993). Ali Bongo, a été ministre de la Défense du Gabon de 1999 à 2009 et a succédé à son père à la présidence de la République en 2009.

Juste après son divorce avec Patience Dabany, il entame une idylle avec Chantal Myboto, la fille de Zacharie Myboto, membre du gouvernement de 1978 à 2001. Bien qu'ils ne se soient finalement jamais mariés, ils ont eu une fille, Onaïda Maïsha Bongo Ondimba, en décembre 199052. Chantal Myboto se mariera finalement avec Paul-Marie Gondjout, une figure de l'opposition52.

Il se marie religieusement en 1987 avec la ressortissante mauricienne Zainab Peeroo, alors âgée de 17 ans, dont la tante travaillait au palais présidentiel et avec laquelle il a eu deux fils, Ahmed et Yusuf Ali Bongo (nés vers 1991 et 1993)53,54.

Le 4 août 1990, Omar Bongo a épousé Édith Sassou Nguesso, la fille aînée du président congolais Denis Sassou Nguesso. De cette union naquirent deux enfants : Yacine Queenie Bongo Ondimba (1991) et Omar Denis Junior Bongo Ondimba (1994)55.

Il a eu deux enfants avec sa maîtresse Marie-Madeleine Mborantsuo, qu'il a nommée à la tête de la Cour constitutionnelle, dont l'un est Fabrice Andjoua.

Parmi les autres enfants, on compte ː

Anicet et Christian Bongo (1967)58, fils de Cécilia Ndjave-Ndjoy (née Otouma Dabany), la sœur de sa première femme Marie-Joséphine Kama49

Flore Bongo, l’une des filles d’Omar Bongo et d’Antoinette Diop, sœur de Mamadou Diop, qui a été secrétaire général de la Présidence de la République gabonaise ; le riche entrepreneur Edouard Valentin, le père de la femme d'Ali Bongo, Sylvia Valentin, se serait remarié avec Flore Bongo (faisant de lui à la fois le beau-père et le beau-frère d'Omar Bongo)
Hermine Diop Bongo, DG de la compagnie aérienne Nouvelle Air Affaires Gabon

Alex-Bernard Doliveira Bongo, secrétaire général de Gabon Telecom57, Albert-Fabrice, Frédéric, Landry Mandji Bongo, Arthur (ancien pilote de l'avion présidentiel)57, Alfred

Audrey, Jeff, Grâce, Nadine et Betty sont des enfants adoptés60
Annick Onkonkwo57
Agathe est née le 6 janvier 2009 d'Annie Chrystele Limbourg49, secrétaire général adjoint du conseil des ministres pendant 16 ans
Il a également eu des enfants avec Gisèle Moubelet, soeur du ministre Pacôme Moubelet Boubeya, ou encore Denise Massard, soeur du ministre Etienne Massard49.
Au fil de plus de quarante années de pouvoir ininterrompu, Omar Bongo a placé sa famille au cœur de l'État, qui est omniprésente dans le gouvernement gabonais comme dans l'administration, l'économie ou les médias50.

Dans ses dernières volontés, il a toutefois choisi de faire des deux aînés, Pascaline et Ali, les seuls légataires universels de son immense fortune61. Il est évoqué aussi toutefois 55 héritiers impliqués pour un patrimoine entre 500 millions et trois milliars d'euros62.

AFP a écrit:

Bourita: il n'y a "aucune présence militaire marocaine" au Gabon

Mercredi 9 Janvier 2019 - 19:59

Face aux folles rumeurs sur la présence de militaires marocains à Libreville, le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita a coupé court à ces allégations, exprimant son "étonnement".

Au lendemain d'une tentative ratée de coup d'Etat, le ministre des Affaires étrangères a affirmé à l'AFP qu'il n'y a "aucune présence militaire marocaine" au Gabon.

Des spéculations, dans certains médias, ont fait état de la présence de militaires marocains à Libreville, du fait de la présence en villégiature au Gabon du roi Mohammed VI.

Lundi matin à l'aube, une dizaine de militaires de la Garde républicaine (GR) ont tenté un coup de force en appelant sur les ondes de la RTG au soulèvement.

Mardi après-midi, le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, plusieurs membres du gouvernement, et des hauts gradés, se sont rendus à la Radio télévision gabonaise (RTG), théâtre de la tentative de putsch, lors d'une visite ministérielle en présence de la presse.

Cette tentative de putsch - condamnée unanimement par l'ONU, l'Union africaine, l'Union européenne et de nombreux pays africains - est quasi-inédite au Gabon, petit pays pétrolier d'Afrique centrale d'1,8 million d'habitants réputé stable.

Elle s'est déroulée en l'absence du président Ali Bongo Ondimba, qui se trouve hors du pays depuis deux mois et demi.

Victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) le 24 octobre en Arabie saoudite, M. Bongo, âgé de 59 ans et dont la famille est au pouvoir depuis 1967, a été transféré au Maroc, où il poursuit depuis sa convalescence.

Infomediaire a écrit:

Maroc-UE : Signature de l’accord de pêche

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont signé, ce lundi à Bruxelles, l’accord de pêche les unissant et qui fixe les conditions d’accès pour la flotte européenne et prévoit les exigences d’une pêche durable.

Cet accord, qui couvre la zone de pêche s’étendant du parallèle 35 jusqu’au parallèle 22, à savoir du Cap Spartel dans le nord du Maroc jusqu’au Cap Blanc dans le sud du Royaume, précise entre autres les zones de pêche et les conditions d’accès pour la flotte européenne, avec une augmentation de la contrepartie financière qui passera d’une moyenne annuelle de 40 millions d’euros (M€) à 52,2 M€ (+30%).

L’accord comprend également des dispositions visant à optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées.

Les Etats-Unis vont organiser en Pologne un sommet centré sur l'Iran

Citation :

Les Etats-Unis vont organiser en Pologne une réunion ministérielle pour promouvoir la stabilité au Moyen-Orient, centrée sur l'influence de l'Iran.

Les Etats-Unis vont organiser le mois prochain en Pologne une réunion ministérielle pour promouvoir la stabilité au Moyen-Orient qui sera centrée sur l'influence de l'Iran, a annoncé le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. «Nous allons rassembler des dizaines de pays du monde entier», a assuré M. Pompeo dans une interview diffusée vendredi par la chaîne Fox News et donnée en marge d'une tournée du secrétaire d'Etat américain justement au Moyen-Orient.

Cette rencontre aura lieu les 13 et 14 février en Pologne, a précisé le chef de la diplomatie américaine. Elle se tiendra au niveau ministériel, ont précisé les Etats-Unis et la Pologne dans un communiqué commun. Cette réunion sera centrée sur «la stabilité, la paix, la liberté et la sécurité au Moyen-Orient», a poursuivi M. Pompeo, «et cela inclut un élément important qui est de s'assurer que l'Iran n'ait pas d'influence déstabilisatrice».

"Le terrorisme et l'extrémisme" sur le tapis
«Cette réunion ministérielle va discuter d'une gamme de sujets cruciaux, dont le terrorisme et l'extrémisme, le développement de missiles et la prolifération, le commerce maritime et la sécurité, et les menaces posées par des groupes soutenus par certains pays dans la région», indique le communiqué américano-polonais qui ne cite pas explicitement l'Iran.

M. Pompeo est arrivé vendredi à Bahreïn, première étape d'une tournée dans les pétromonarchies du Golfe. Avant le Golfe, le chef de la diplomatie américaine s'est rendu en Jordanie, en Irak et en Egypte. Pour les Etats-Unis, cette tournée marathon vise à ressouder des alliances parfois ébranlées par de récents événements, de l'assassinat de Jamal Khashoggi au retrait américain annoncé de Syrie.

Cabinet Royal a écrit:

“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu ce jour, au Palais Royal de Rabat, la Haute Représentante de l’Union européenne pour les Affaires Étrangères et la Politique de Sécurité, Vice-Présidente de la Commission Européenne, Mme Federica Mogherini, qui effectue une visite de travail au Maroc dans le cadre du renforcement du partenariat stratégique entre le Royaume du Maroc et l’Union Européenne.

L’audience accordée à la Cheffe de la diplomatie Européenne a été l’occasion de souligner la centralité du Maroc dans la politique extérieure de l’Union Européenne, ainsi que l’excellence des relations entre les deux partenaires qui fêtent cette année leur 50ème anniversaire.

Lors des entretiens, la Vice-Présidente a souligné l’attachement profond de l’Union au partenariat avec le Maroc, ainsi que le rôle pionnier du Royaume, en Méditerranée, en Afrique du Nord, en Afrique, ainsi qu’au Moyen-Orient, pour relever les défis de sécurité, de stabilité et de développement.

Cette audience a permis de passer en revue les différents volets du partenariat stratégique, multidimensionnel et séculaire entre le Royaume du Maroc et l’Union Européenne, dans toutes ses composantes, politique, économique, sécuritaire, régionale et internationale et de s’accorder sur la nécessité, pour les deux partenaires de faire face, ensemble, aux défis multiples de la région, afin d’en saisir les opportunités.

L’adoption récente par le Parlement européen de l’Accord agricole Maroc-UE souligne que tout renforcement du partenariat passe par le respect des intérêts supérieurs du Royaume et la préservation de son intégrité territoriale.

Ont assisté à cette audience, du côté marocain, les conseillers de Sa Majesté le Roi, MM. Fouad Ali El Himma et Yassir Zenagui, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita et le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, M. Aziz Akhannouch et, du côté européen, Mme Claudia Wiedey, ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union européenne au Maroc, et M. Stefano Grassi, Chef de Cabinet de la Vice-Présidente de la Commission européenne”.

Carnegie Middle East Center a écrit:

Morocco Looks South

Rabat has heightened its support for Sahel countries, hoping to make gains on a number of levels.

In recent months, Morocco has heightened its support for the Group of Five Sahel (G5 Sahel) regional group. By doing so, the kingdom aims to compete with Algeria for influence in the Sahel and the rest of Africa. It also seeks to benefit from any potential Western or Arab military or economic support to the region—including pledges of financial support from Morocco’s closest Arab allies, Saudi Arabia and the United Arab Emirates. Additionally, Morocco wants to be instrumental in the European focus on the Sahel’s security and stability given the implications for migration.

But there are potential strategic gains as well. For Morocco, one of the biggest challenges to its efforts to rejoin Africa politically is the lack of trust between Rabat and many African states. For decades, Morocco has had ties with post-colonial African states that were not as close, for example, as Algeria’s. Until recently African support for Western Sahara’s independence was also a source of tension between Morocco and much of the continent—particularly at the institutional level where the dominant African powers remain wary of Morocco.

To counter this, Morocco has sought to improve its bilateral relationships with African countries, particularly in West Africa and the Sahel, a region where it has long maintained soft power ties. Engaging with the G5 Sahel is a way of demonstrating to Africa that Morocco is aligning itself with the continent’s key security priorities—in Algeria’s backyard, no less—and with the African Union (AU) vision of promoting regional peace and cooperation. The G5 Sahel presents a further opportunity in that the group has excluded Algeria from formal membership, unlike previous regional security initiatives that Algeria led or promoted from within the AU.

For Morocco, the most likely positive consequence of its engagement with the G5 Sahel is improved relations with Mauritania, a country with which Rabat has long had uneven relations. Engagement could also pay dividends with regard to relationships across the Sahel and possibly enable Morocco’s future foray into the Economic Community of West African States (ECOWAS), a regional group of fifteen states that the kingdom has lobbied heavily to join.

Overall, Morocco’s support for the G5 Sahel is a relatively low-risk approach to augmenting its broader goals in Africa. It also allows the kingdom to become a strategic security actor, as the United States and the European Union cannot afford direct military intervention, and Morocco’s cooperation on counterterrorism and countering violent extremism is valuable in this regard. It gives Morocco an additional means of gaining leverage in the Western Sahara issue with Washington and Brussels, from whom Morocco has faced diplomatic and legal challenges to its de facto control over the area.

Morocco’s two main contributions to the G5 Sahel group are military and religious training. On the security front, in September 2017 then-foreign minister Nasser Bourita announced that Morocco would assist the G5 Sahel to manage border security and promised to help counter radical Islamic teachings in the broader area. Moroccan delegates attended the International High Level Conference on the Sahel in Brussels in February 2018, during which Bourita highlighted a number of areas of collaboration, including border control, food security, social development, military training, and religious training for imams. In June 2018, Morocco pledged support for a G5 Sahel joint force whose operations focus on counterterrorism and combating transnational crime.

Morocco has long trained many of the G5 Sahel countries’ personnel and military commanders—among them current Mauritanian President Mohammed Ould Abdel Aziz. The commander of the G5 Sahel joint force, General Hanena Ould Sidi, another Mauritanian, trained at the Royal Military Academy in Meknes. In November 2018, local newspapers reported that more than 1,300 foreign officers—a majority of them sub-Saharan Africans—were receiving military and technical training in Morocco.

Morocco’s religious influence extends into the Sahel due to the region’s historical ties with the sultans of Morocco. Rabat has recently been formalizing this cooperation within the framework of its support for the G5 Sahel. It has held study programs for religious leaders from the Sahel and West Africa as part of what it terms “religious diplomacy.” This ensures that Morocco will remain at the forefront of counterterrorism and security efforts in the Sahel and perhaps eventually all of Africa and beyond. The Mohammed VI Institute for the Training of Imams in Rabat has trained hundreds of imams from the Sahel and West Africa.

COOPERATION BEYOND SECURITY

Cooperation between Morocco and the G5 Sahel has also developed beyond security-related issues. Moroccan universities and educational institutions have been a major destination for students from West Africa and the Sahel, and this is bound to expand. Morocco also wants to play an important role in the energy field. During the G5 Sahel group’s December 2018 meeting, Prime Minister Sa‘deddine al-Othmani announced Moroccan plans to support the Priority Investment Program. Rabat intends to provide access to its electricity and water management expertise through the country’s top two state-owned renewable energy agencies—the Moroccan Agency for Sustainable Energy and the Moroccan Agency for Energy Efficiency—in order to bring electricity to the underpowered Sahel.

Over the past few years the bulk of Morocco’s diplomatic and economic outreach has targeted West Africa and the Sahel due to their proximity and their historical and cultural ties with the kingdom. Morocco-Chad relations have grown since 2013, when Rabat first established a diplomatic presence in N’Djamena, and an important aspect of this is bilateral security cooperation. The two countries have also increased cooperation in other domains, more recently on water scarcity, sanitation, and management.

Morocco’s cooperation with Niger dates back further. Niger has supported Morocco’s proposal to join ECOWAS and in 2017 the two countries signed sixteen bilateral cooperation agreements. Morocco and Niger also inked a partnership agreement on a host of socioeconomic issues in July 2018, singling out youth employment and climate change.

Burkina Faso has also been one of Morocco’s closest African partners. The two countries have signed dozens of bilateral agreements and Morocco is an active investor in the Burkinabe banking and telecom sectors. Ouagadougou has also supported Morocco’s bid to join ECOWAS. Mali is, likewise, an important trading partner, with longstanding religious and cultural ties. There too, Morocco has been expanding bilateral cooperation. To that effect, Morocco signed six agreements with Mali—including a military cooperation agreement—in March 2018.

The main exception to positive relations with the Sahel countries is Mauritania. Historically, ties have fluctuated between close cooperation and periods of tension. Disagreements over the Western Sahara and the presence of Mauritanian regime critics in Morocco have long hampered Moroccan-Mauritanian ties. The relationship deteriorated in recent years under Mohammed Ould Abdelaziz, but Morocco has recently made efforts to improve the situation and recent meetings between officials have included proposals to work together to secure border zones.

In June 2018, Morocco dispatched Hamid Chabar as ambassador to Nouakchott after a two-year vacancy. Other gestures of goodwill have been economic and political. Morocco recently denied entry to a political opponent of the Mauritanian regime, a significant step given that Mauritanian opposition figures have historically found refuge in Morocco. Rabat is a key investor in the Mauritanian mining industry, and a delegation from the General Confederation of Moroccan Companies, Morocco’s main private sector representative, visited Mauritania last December to reinforce financial ties and prepare for further cooperation in sectors such as renewable energy, health, telecommunications, and fishing.

However, as with all of Morocco’s foreign policy considerations, the Western Sahara issue is never too far away. Mauritania—an important actor on the Western Sahara and a former party to the conflict—was also present in the revived negotiations under United Nations auspices in December 2018. The initial meeting in Geneva coincided with a G5 Sahel meeting in Nouakchott.

Better relations with Mauritania in the context of collaboration with the G5 Sahel would be one less obstacle to Rabat’s quest for regional influence and support over the Western Sahara. Still, three of the G5 Sahel countries—Chad, Mali, and Mauritania—continue to recognize the independence of the Sahrawi Arab Democratic Republic. Algeria, which over the years opted for a less active foreign policy in its neighborhood, has, predictably, been critical of Morocco’s efforts.

Morocco’s efforts to engage in regional security in the Sahel could pay dividends in terms of regional influence, but that is likely to be tenuous. Members of the G5 Sahel are still devising a strategic vision for regional stability. Morocco cannot expect much in terms of immediate tangible gains from its involvement in the Sahel, as the G5 Sahel force itself is facing significant challenges in collecting pledged aid. What is important, however, is that heightened Moroccan engagement with the G5 Sahel has created excellent optics for a country that still provokes doubts among African states.