Crise de l'Essequibo

Rappel du premier message :

Maduro envisage lui aussi une "opération militaire spéciale" pour annexer l'Essequibo, région ouest de la Guyana, riche en pétrole ( 10 milliards de barils plus que le Koweit et les UAE)

Il a demander un référendum dans le cadre de l'Annexion de la région

https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/le-guyana-demande-a-l-onu-d-arreter-de-toute-urgence-le-referendum-au-venezuela-sur-la-region-disputee-de-l-essequibo-1443401.html

La Guyana Defence Force et ses 5000 hommes (+5000 hommes de réserves) devra faire face au 110 000 hommes de l'Armée bolivarienne du Venezuela en plus de 220 000 paramilitaires

Citation :

  United Kingdom Deploys HMS Trent Near Guyana Amid Tensions with Venezuela

Naval News December 2023 Navy Forces Maritime Defense Industry

POSTED ON TUESDAY, 26 DECEMBER 2023 10:35

 
The British Ministry of Defence has confirmed the deployment of HMS Trent, an offshore patrol vessel, for joint exercises scheduled
after Christmas. Guyana, a member of the Commonwealth and the only English-speaking country in South America is facing renewed
territorial claims by Venezuela over a part of Guyanese territory rich in natural resources.


Russian Vyborg Shipyard laid the Purga ice class coastguard ship of project 23550 925 001HMS Trent sailing from Gibraltar to the Caribbean.
(Picture source: Twitter account of HMS Trent)


Initially assigned to the Caribbean for anti-drug trafficking operations, the mission of HMS Trent was redirected following Venezuela's aggressive stance towards the Essequibo region in Guyana. This move by Venezuela has heightened concerns about a potential military conflict, the first in South America since the Falklands War in 1982.

The spokesperson for the Ministry of Defence stated that the visit of HMS Trent to Guyana is part of the United Kingdom's commitment to its regional allies and Commonwealth partners. The ship is equipped for various missions, including anti-piracy, counter-terrorism, humanitarian aid, and border patrols.

The HMS Trent is a River-class patrol vessel, specifically from the Batch 2 series, of the British Royal Navy. It was ordered in August 2014 and built by BAE Systems Naval Ships. The steel cutting for its construction began on October 7, 2015, and the ship was launched on March 20, 2018. It was sponsored by Mrs. Pamela Potts and christened on March 13, 2018, before being officially commissioned on August 3, 2020. HMS Trent's homeport is Portsmouth.

Regarding its general characteristics, HMS Trent has a displacement of 2,000 tonnes. It measures 90.5 meters in length, 13 meters in width, and has a draught of 3.8 meters. Its maximum speed is 25 knots (about 46 km/h), with a range of 5,500 nautical miles (about 10,200 km) and an endurance of 35 days. It can carry two rigid inflatable boats and accommodate up to 50 troops. The crew varies between 34 and 45 members.

HMS Trent has several sensor and processing systems, including a SharpEye navigation radar from Kelvin Hughes Ltd, a Terma Scanter 4100 2D radar, the BAE CMS-1 combat management system, and a Shared Infrastructure operating system. Its armament includes a 30 mm DS30B gun, four 0.5" heavy machine guns, two miniguns (retired as of 2023), and two general-purpose machine guns. The ship is also equipped with a Merlin-capable flight deck and can embark small UAVs (unmanned aerial vehicles). Additionally, it has a 16-tonne crane.

With these capabilities, HMS Trent is primarily used for missions such as anti-piracy and drug trafficking, fisheries protection, counter-terrorism, humanitarian aid, and search and rescue operations, as well as for border patrols and defense diplomacy.

In related developments, the UK Foreign Secretary, Lord Cameron, and the Minister for the Americas, David Rutley, expressed strong support for Guyana's sovereignty. Rutley's recent visit to Georgetown marked the first by a G7 representative since the renewal of Venezuela's claim. He emphasized respecting sovereign borders and promised the UK's support for Guyana's territorial integrity.

In response, Venezuelan Foreign Minister Yvan Gil criticized the UK's involvement, alleging destabilization efforts in the region and historical grievances, accusing the UK of historical injustices in the region. The disputed border between Guyana and Venezuela was established under an international agreement in 1899. Guyana, formerly British Guiana, gained its independence in 1966.


https://www.navyrecognition.com/index.php/naval-news/naval-news-archive/2023/december/13906-united-kingdom-deploys-hms-trent-near-guyana-amid-tensions-with-venezuela.html#google_vignette  

Effectivement face a l'arrivée du Patrouilleurs océanique HMS Trent. Maduro a lancé des exercices militaires défensive et traiter les UK d'ex-Empire pourris et décadent

The Ministry of Foreign Affairs of Guyana () has put out a statement that they will intently observe the supposed increase of Venezuelan military personnel along the border with Venezuela ().

The Vzla. Ambassador states it’s to combat “illegal mining operations”

🧵 pic.twitter.com/ha2fyegor1

— SA Defensa (@SA_Defensa) October 19, 2023

des moyens militaires à la frontière du Guyana, comme le montre des images satellite Maxar.
Une habitude chez les autocrates de rompre leurs engagements diplomatiques."
Sources :https://t.co/1Tzkc9G7ZQhttps://t.co/nB8hP5FdeS

— D Mionnet (@geopolitis) February 12, 2024

Citation :

Le Venezuela critique la commande d’un patrouilleur français Océa OPV-190 par le Guyana

PAR LAURENT LAGNEAU · 11 AVRIL 2024




Depuis des années, la région de l’Esequibo fait l’objet d’une dispute territoriale entre le Guyana et le Venezuela, celui-ci se voyant bien tirer profit des ressources qu’elle recèle [pétrole, bauxite, or, uranium, manganèse] pour requinquer une économie mise à mal par la « révolution bolivarienne » lancée par le colonel Hugo Chavez. Ce conflit larvé pourrait dégénérer en une guerre entre Georgetown et Caracas, notamment après qu’un référendum, organisé par le pouvoir vénézuélien en décembre dernier, a ouvert la voie à une possible annexion de ce vaste territoire.

Face à son voisin, le Guyana ne fait évidemment pas le poids au niveau militaire. Cependant, il peut compter sur le soutien du Brésil, du Royaume-Uni [ancienne puissance coloniale] et des États-Unis.

D’ailleurs, le 3 avril, après avoir promulgué une loi affirmant la souveraineté de Caracas sur l’Essequibo, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a accusé Washington d’y avoir installé « discrètement » des bases militaires « secrètes » ainsi que des cellules de la CIA. Ces emprises, a-t-il dénoncé, visent à « préparer […] une escalade contre le Venezuela ».

Et d’ajouter : « Le président Irfaan ne gouverne pas le Guyana, le Guyana est gouverné par le Commandement Sud [des États-Unis], la CIA et ExxonMobil ». Avec de tels propos, qui rappellent d’autres situations sous d’autres cieux, on peut se demander si ce n’est pas plutôt M. Maduro qui cherche un prétexte pour s’emparer de l’Essequibo… D’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’il a usé de cette méthode.

En effet, en décembre, l’escale à Georgetown du patrouilleur britannique HMS Trent, avec son modeste armement [un canon de 30 mm et quatre mitrailleuses], avait été décrite par Caracas comme étant un « acte de provocation hostile ». Et cela avait justifié le lancement d’une exercice « de nature défensive » ayant mobilisé des navires ainsi que des avions de combat F-16 et Su-30.

La marine du Guyana n’existe que sur le papier… Elle dispose d’un dragueur de mines qui, cédé par la Royal Navy en 2001, n’est a priori plus en état de prendre la mer. Et, en novembre dernier, elle a fait l’acquisition de GDFS Berbice, un petit patrouilleur [35 mètres] de type 115 Defiant auprès de Metal Sharks Boats pour 11,9 millions de dollars. En outre, cinq autre patrouilleurs de petit tonnage sont exploités par la garde côtière.

Diplo. éco. : signature à Georgetown, Guyana, ce jour, d’une lettre d’intention d’achat d’un OPC 190 (Off-shore patrol vessel) de l’entreprise OCEA, deux semaines après la visite du Ministre Stéphane Séjourné et l’annonce de l’ouverture d’une ambassade en 2025. @francediplo pic.twitter.com/TIqfyig0yz

— Nicolas de Lacoste (@deLacoste_N) April 10, 2024

Aussi, le contrat qui vient d’être notifié au constructeur naval français Océa est très probablement l’un des plus importants de l’histoire récente du forces navales du Guyana. En effet, ce 11 avril, Georgetown a officialisé la commande d’un patrouilleur de type OPV 190 pour près de 40 millions d’euros. Cette somme tient compte du soutien logistique et de la formation pendant cinq ans.

Selon les données techniques du chantier naval vendéen, l’OPV 190 est un patrouilleur affichant un déplacement de 500 tonnes pour 58 mètres de long. Mis en oeuvre par 24 marins, il a la capacité d’embarquer 30 passagers supplémentaires. D’une autonomie de 21 jours, filant à la vitesse maximale de 30 noeuds, il peut être armé d’un canon téléopéré de 30 mm, d’un canon à eau et de deux mitrailleuses de 12,7 mm. On est donc loin du cuirassé Richelieu !

La falsa víctima Guyana compra patrullero oceánico a empresa francesa. Guyana junto a EEUU, sus socios occidentales y su antiguo amo colonial constituyen una amenaza a la Paz de nuestra región. Venezuela seguirá vigilante de estas acciones de Guyana y persistirá en la vía de la…

— Delcy Rodríguez (@delcyrodriguezv) April 10, 2024

Pour autant, la réaction de Caracas ne se sera pas fait attendre. « La fausse victime le Guyana achète un patrouilleur océanique à une société française. Le Guyana, les États-Unis, ses partenaires occidentaux et son ancien maître colonial [Royaume-Uni], constituent une menace pour la paix dans notre région. Le Venezuela continuera de surveiller les actions du Guyana et persistera sur la voie de la légalité internationale. Le moment de vérité historique est arrivé ! », a commenté Delcy Rodriguez, la vice-présidente du Venezuela.  


https://www.opex360.com/2024/04/11/le-venezuela-critique-la-commande-dun-patrouilleur-francais-ocea-opv-190-par-le-guyana/