Guerre contre le Terrorisme dans le Maghreb

Rappel du premier message :

le Terrorisme est certainement un ennemi commun entre le Maroc est l'Algerie. encore plus eguise chez nos voisins. un appel a la cooperation contre le Terrrorisme a ete deja lance par Sa Majeste le Roi, a l'occation des derniers Attaques d'Alger.

sur terre, comment imaginez vous une guerre Magrebine contre le terrorisme ??? et pensez vous que l'ANP et les FAR commbatront dans les memes Rangs cet ennemi imprevisible???

Les alliances ont toujours pour base la désignation d'un ennemi commun.

dr.watson1 a écrit:

Romeoh a écrit:

Pas très vraie la dernière partie de ton argumentation, des polz ont été capturés avec des JVN russes, à coté du be la ceinture de sécurité..
Les embargos sont systématiquement violés, et faire passer des JVN en Algérie, ce n'est pas faire passer des T72 ou des Mig29, c'est très petit comme matériel, impossible à intercepter.
Il faut douter de temps en temps de ce que racontent les sources officielles.

Les NVG faisaient partie du Matériel que ne disposait pas l'Algérie a l'époque, c'est grâce au 11 Septembre que l'Algérie a put s'équiper

Citation :

USA to supply arms — The United States is to supply Algeria with weaponry to «fight terrorism». The USA is also looking at other ways to increase military cooperation with Algeria. The Algerian government has been seeking night-vision equipment and helicopters to hunt down Islamist militants, but had until now been turned down by western governments because of its poor human rights record.

(Financial Times, UK, 11 December 2002)

Sachez que les équipement de vison nocturne sont accessible à tous.
C'est totalement faux de dire que l'armée algérienne n'a pas pu intervenir car elle n'avait pas ces équipements. Meme un enfants aurait pu commander le Matérielle en France à n'importe qu'elle entreprise privé, et ramener el matérielle en Algérie. Pour la simple et bonn raison que cette téchnologie est aussi disponible pour les civils.

http://www.vision-nocturne.com/

tout a fait, mais l'ANP a l'époque aimait dire a qui voulait l'entendre qu'elle n'avait besoin de personne pour "faire fasse" aux terroristes.
Certains pays voulaient a l'époque prêté main forte a l'ANP pour traqué les terroristes, mais le refu de cette derniére a poussé a l'intérrogation, a savoir (pourquoi l'algérie n'accepte aucune aide?) et c'est de la que le raprochement de l'idée comme quoi le GIA a été créer par l'ANP, et que si des étrangers venaient a arrété des "émirs", tout aurait été mis a nu.

Alors dans un orgueil incompréhensible, l'algérie a crié a l'embargo, accusant certain pays de ne pas vouloir lui fournir d'armes et de matériels de vision nocturne.

Les services occidentaux ont bien vu cette machination, et les enquêtes ont d'apres eux montré les conivances entre l'ANP et les groupes terroristes. l'ANP jurais sur la peur du terrorisme par les algériens afin qu'elle reste au pouvoir...

tout ca pour dire qu'a l'époque, l'ANP n'a pas voulu combattre le GIA, et dire que les occidentaux lui font un embargo, et que le voisin de l'Ouest soutenais le GIA était un bon moyen pour pretexté leurs assise au pouvoir. (plus c'est gros, mieux c'est)

BOUBOU a écrit:

tout a fait, mais l'ANP a l'époque aimait dire a qui voulait l'entendre qu'elle n'avait besoin de personne pour "faire fasse" aux terroristes.
Certains pays voulaient a l'époque prêté main forte a l'ANP pour traqué les terroristes, mais le refu de cette derniére a poussé a l'intérrogation, a savoir (pourquoi l'algérie n'accepte aucune aide?) et c'est de la que le raprochement de l'idée comme quoi le GIA a été créer par l'ANP, et que si des étrangers venaient a arrété des "émirs", tout aurait été mis a nu.

Alors dans un orgueil incompréhensible, l'algérie a crié a l'embargo, accusant certain pays de ne pas vouloir lui fournir d'armes et de matériels de vision nocturne.

Les services occidentaux ont bien vu cette machination, et les enquêtes ont d'apres eux montré les conivances entre l'ANP et les groupes terroristes. l'ANP jurais sur la peur du terrorisme par les algériens afin qu'elle reste au pouvoir...

tout ca pour dire qu'a l'époque, l'ANP n'a pas voulu combattre le GIA, et dire que les occidentaux lui font un embargo, et que le voisin de l'Ouest soutenais le GIA était un bon moyen pour pretexté leurs assise au pouvoir. (plus c'est gros, mieux c'est)

En jouant avec le feu on se brûle.
Chacun ses problèmes, la même bande de généraux qui ont crée le terrorisme sont encore au pouvoir aujourd'hui, et continue de faire exploser de temps à autre des camions pleins d'explosif. Qui d'autre à part l'armée Algérienne, pourrait charger une camionnette de 300Kg d'explosif en plein Alger ? personne.

La liberté viendra du peuple, sans une révolution c'est un cercle vicieux sans fin. Après le général, c'est son fils ou son cousin etc.

J'ai une question

En écoutant les communiques qui sortent du club des pins, le méchant GSPC s'attaquent, au civils...Ma question est la suivante :

Pourquoi dans les vidéo ( propagande ) du GSPC, en somme durant les faux barrage ils contrôlent les identités et ne touche jamais un cheveu des civils...mais cherchent juste les militaires.

C'est bien la preuve, qu'il ya bien eu une campagne de diabolisation du GSPC..qui continue .

les Uniformes sont volés de casernes ou tout simplement prises comme butin de guerre,apres avoir massacré des militaires comme en afgha avec les francais du 10 aout..

qu´ils s´attaquent aux militaires:c´est simple!

->saper le morale des cadets,pousser a la desertion,et montrer aux civils qu´ils militent contre l´etat et pas contre eux(ce qui laisse encore une sympathie chez des civils en misere qui les aident et legitiment leur combat)

en plus des soldats morts ca fait plus clean pour ces groupes que des civils morts...wa allahou a3lam

Phosphore a écrit:

J'ai une question

En écoutant les communiques qui sortent du club des pins, le méchant GSPC s'attaquent, au civils...Ma question est la suivante :

Pourquoi dans les vidéo ( propagande ) du GSPC, en somme durant les faux barrage ils contrôlent les identités et ne touche jamais un cheveu des civils...mais cherchent juste les militaires.

C'est bien la preuve, qu'il ya bien eu une campagne de diabolisation du GSPC..qui continue .

Lorsque les terros massacrent des civils, ils ne font pas d'enregistrements vidéos, ou ils ne les diffusent pas. Pour le reste, c'est comme l'a expliqué Yak. L'objectif de cette "guerre", c'est le contrôle du pouvoir, donc, implicitement, celui de la population. Chacun des deux camps essaye de gagner cette population à sa cause, surtout, bien sûr, le camp qui n'est pas au pouvoir.
Parmi les islamistes du FIS, il y en avait quelques uns éclairés dont on pouvait potentiellement escompter bon sens et largesse d'esprit (la tendance Abassi Madani). Avec les obscurantistes du mouvement salafi, dont le vocabulaire religieux se limite à "Haram", "Kafir" et "Jihad", il n'y a rien à espérer. Cette tendance a été encouragé justement pour empêcher tout effort de reflexion, tout progres intellectuel au sein du mouvement islamiste. Quand ils font croire qu'ils n'en veulent pas aux civils algériens, c'est juste en attendant de prendre le pouvoir. Apres quoi
Il partent du principe qu'il est permis de mentir aux "kouffars", dans le cadre de la "takia". Le mouvement salafie constitue actuellement la pire menace à laquelle est confrontée le monde arabo-musulman.

Pour en revenir au GSPC, pour moi c’est une résistance armée..
C'est pas de simple terroriste comme ils en existent dans les pays voisins. Une action anti-térroriste en Afrique ou dans le monde ( Sauf Afghanistan ) se résume par l'action de policier ou militaire avec des armes légère. En Algérie, ils font appels à des hélicos ( appui feu ), des chasseurs, des char Lourd de l'artillerie...

Ces méthodes en plus d'être inefficaces, démontre bien que nous sommes en présence d'une résistance armée. Qui plus est dispose de "zone libre":

Jijel-Boumerdes

Ces zones sont l'objet de mouvement de troupe assez régulierement, d'ailleurs les habitants voient régulièrement des centaine d'homme en arme traverser des villages, le plus normalement du monde.
Le contre terrorisme dans le monde, c'est 90% de solution politique, et 10% d'action policière ( même pas militaire).

Zone Libre
Resistance
Jijel-Boumerdes

il veut dire que cette region est libre de l´armée ou de quelconque genre d´autorité,puisque les sandalos font ce qu´ils veulent la bas..

Yakuza a écrit:

il veut dire que cette region est libre de l´armée ou de quelconque genre d´autorité,puisque les sandalos font ce qu´ils veulent la bas..

Oui oui c'est mal connaitre la region

c´est vrai en fait,la kabylie a ete evacuée de la gendarmerie apres la boucherie de l´etat 2001 contre les kabyles,d´ou sa transformation en un nid des sandalos

Yakuza a écrit:

c´est vrai en fait,la kabylie a ete evacuée de la gendarmerie apres la boucherie de l´etat 2001 contre les kabyles,d´ou sa transformation en un nid des sandalos

la Gendarmerie pendant 4 ans mais pas la Police et l'Armée.
Pourquoi les Terroristes sont en Kabylie ? pour la simple raison qu'il s'agit de la precipal region montagneuse d'Algerie et d'ailleurs la region a toujours été leur refuge pour eux.
Un coup de GE pour comprendre

dr.watson1 a écrit:

Yakuza a écrit:

c´est vrai en fait,la kabylie a ete evacuée de la gendarmerie apres la boucherie de l´etat 2001 contre les kabyles,d´ou sa transformation en un nid des sandalos

la Gendarmerie pendant 4 ans mais pas la Police et l'Armée.
Pourquoi les Terroristes sont en Kabylie ? pour la simple raison qu'il s'agit de la precipal region montagneuse d'Algerie et d'ailleurs la region a toujours été leur refuge pour eux.
Un coup de GE pour comprendre

Je suis totalement d'accord avec le peuple Kabyle, par rapport a l'expulsion pure et simple des militaire Algérien. Sinon, vous êtes pas d'accord avec moi, la lutte anti-"terroriste" c'est 10% d'action policière et 90 de solution politique.

"Troupe spécial d"intervention de l'armée Algérienne"



C'est des troupes d'élites, spécialisé dans les chorégraphies..
Car durant l'attaque d'un village, à 2 mn de leur caserne pas UN soldat n'a oser sortir..

ah bon je connais pas le village à coté de chez moi qui s'est fait massacrer , les troupes d'elites sont à Biskra, et aucun village aux alentours n'a été touché, peut etre tu as des infos dessus, par que dans la région de Biskra y a rien eu ???

sukhoi33 a écrit:

ah bon je connais pas le village à coté de chez moi qui s'est fait massacrer , les troupes d'elites sont à Biskra, et aucun village aux alentours n'a été touché, peut etre tu as des infos dessus, par que dans la région de Biskra y a rien eu ???

Je parle du massacre de Bentalha..
Un village entier massacrer, sans que l'armée Algérienne ne bouge le petit doigt..alors qu'il y'avai une caserne à 2mn.

Citation :

La sale guerre d'un commando de tueurs

Fabrice Nicolino, Politis 637 du 8 février 2001

Le livre de Habib Souaïdia, La sale guerre, est le témoignage presque insupportable d'un lieutenant des forces spéciales algériennes. Il a vécu de l'intérieur le terrorisme d'Etat, les enlèvements, les massacres sous l'uniforme. L'armée tue en Algérie, même si ses soldats sont souvent déguisés en islamistes

Habib Souaïdia ne peut pas oublier. Il fume beaucoup, garde les yeux figés, on se demande parfois s'il n'est pas resté là-bas. Au printemps 1994, ce très jeune lieutenant des forces spéciales - il n'a alors que 25 ans - reçoit l'ordre d'accompagner d'autres officiers jusqu'à la décharge publique à la sortie de Lakhdaria, sur la route de Bouïra. Certains appartiennent au Département de renseignement et de sécurité (DRS), l'ancienne Sécurité militaire.« Je leur ai demandé ce qu'ils mijotaient, rapporte Habib, parce qu'ils étaient en civil. Mais c'était un ordre. » Deux personnes entravées par du fil de fer - un gosse de quinze ans, un homme de trente-cinq - sont extraites d'une Renault bleu nuit. « Le jeune, dit Habib, était à genoux, à poil. Un lieutenant de ma promotion a sorti un bidon d'A 72, une sorte de kérosène, et en a versé sur lui. Je ne pouvais pas croire qu'il allait faire ça, je ne pouvais pas : le jeune homme suppliait et hurlait. Mais il a brûlé quand même, comme une torche. et le lieutenant l'a achevé d'une rafale. L'autre, qui était soupçonné de donner à manger aux terroristes, savait ce qui l'attendait. Il est resté muet de terreur, et il a brûlé comme le premier juste après. ». Par contraste, l'atmosphère de la pièce où se déroule l'interview est devenue glaciale. Habib ne dit plus rien. Il tire sur sa cigarette, lâche : « On a fait du mal, on a fait beaucoup de mal. » Il pleure. « Putain ! on était pourtant des officiers ! »
Habib Souaïdia, à la lecture de son livre, apparaît comme un militaire de coeur. A seize ans, en 1985, « animé par un profond esprit patriotique », il entre à l'Ecole des cadets de Koléa, dans la plaine de la Mitidja. Un an plus tard, l'école est fermée, et il retourne chez lui, à Tébessa, où il passe son bac. En septembre 1989, il s'engage pour vingt-cinq ans dans l'Armée nationale populaire (ANP) et entre dans le saint des saints : l'Académie interarmes de Cherchell, où est formée l'élite militaire algérienne. Pendant trois ans, il y apprend le métier : la conduite des lourds tanks soviétiques, le maniement des fusils d'assaut Kalachnikov ou des missiles sol-sol, les arts martiaux, la topographie, le génie de combat. Dehors, le Front islamique du salut (FIS), créé en mars 1989, conquiert la rue et les esprits. Après le triomphe des municipales de mai 1990, ses militants commencent, là où ils sont en force, à imposer la loi de la chorta islamiya - la police islamique -, notamment aux femmes. Habib, qui ne s'intéresse aucunement à la politique, s'accroche au mythe : « l'armée était là pour protéger le peuple et la nation, pas pour rétablir l'ordre ou intervenir dans les problèmes intérieurs ». Mais quand éclate la grève insurrectionnelle de mai 1991 au cours de laquelle le FIS réclame la dawla islamiya, la république islamique, il n'en est plus si sûr. « Cela faisait vraiment peur ».
A la fin des trois années à Cherchell, il est volontaire pour entrer dans les « forces spéciales », des unités d'élite parachutistes. Le coup d'Etat qui a empêché la victoire électorale du FIS aux législatives a du même coup plongé le pays dans un début de guerre civile : l'armée et la police arrêtent par milliers les sympathisants islamistes, les premiers accrochages font des dizaines de morts des deux côtés.
Habib part en juillet 1992 pour une année de spécialisation à Biskra, à l'Ecole d'application des forces spéciales (EATS). C'est là que tout bascule. Cherchell était une école, Biskra est un cloaque. L'EATS est en effet entre les mains d'un colonel corrompu, qui détourne les crédits de son unité et n'hésite pas à vendre au marché noir les tenues paras. « Pas d'hygiène, pas de discipline, nourriture infecte, peu de moyens », résume Habib. Ceux qui protestent, comme le capitaine Boualeg, sont emprisonnés, puis chassés de l'armée. L'enseignement se concentre sur l'essentiel : des marches commandos de 120 km sous le soleil, l'usage des armes blanches, l'art de l'égorgement.
Malgré cela - ou à cause ? -, Habib Souaïdia a hâte de commencer le combat direct contre les islamistes, qui continuent d'infliger de lourdes pertes à l'armée. Cela tombe bien : la hiérarchie de l'ANP crée en novembre 1992 le Centre de commandement de la lutte antisubversive (CCLAS), confié au général Mohamed Lamari, homme-clé du système. Le CCLAS et ses 6500 hommes, dont des unités du DRS et le 25e régiment de reconnaissance, que rejoint Habib en décembre 1992, se lancent dans l'atroce bagarre.
Habib patrouille dans l'Algérois, perquisitionne, arrête des hommes aux barrages routiers, et bientôt tue. « Tout le monde était prêt à mener cette guerre », écrit-il. Mais il y a la manière. Le jeune lieutenant rêve encore du code d'honneur appris à Cherchell : « ne jamais tirer sur un homme désarmé, ne jamais tuer un prisonnier, ne jamais maltraiter l'ennemi quand il est entre vos mains ».
Au lieu de quoi il découvre la barbarie des tueurs du Poste de commandement opérationnel (PCO), rebaptisé par les jeunes militaires Police du crime organisée. On est là au coeur du secret algérien, au plus près des groupes spéciaux qui gravitent autour du DRS du général Mohamed Médiene, dit « Tewfik ».
Ces groupes enlèvent, violent, torturent, assassinent. En pleine coordination avec le CCLAS. Tout au long du premier trimestre 1993, un message stupéfiant apparaît sur les ondes militaires de la région d'Alger : « Bravo 555 ». Dès que les patrouilles l'entendent, elles doivent tout arrêter et rester sur place, quoi qu'il arrive. En une seconde, « Bravo 555 » bloque toutes les unités antiterroristes. Pour permettre aux terroristes maison de mieux circuler ? On ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec les grands massacres de 1997, dont celui de Bentalha : les unités qui ont laissé mourir les villageois par centaines avaient-elles, elles aussi, entendu « Bravo 555 » ? Le cauchemar et la schizophrénie recouvrent tout : Habib continue de se croire un officier, tandis que les satrapes du DRS violent dans son dos les étudiantes de Delly-Brahim et Ben Aknoun. Ces hommes-là ne connaissent qu'une loi, kabous et carta. Le pistolet automatique et la carte de flic, qui autorisent tout. En mars 1993, Habib assiste malgré lui à son premier massacre : on lui ordonne un soir d'accompagner une vingtaine de paras en civil, armés de grenades et de poignards, près du village de Douar Ez-Zaatria. Il les attend à un carrefour avec des véhicules, les ramène à la caserne : les hommes qui descendent des camions ont des couteaux pleins de sang. Le surlendemain, les journaux annoncent que les islamistes ont tué une douzaines de villageois à Zaatria. Le voilà complice du crime.
D'autres horreurs parsèment cette longue descente aux enfers. Habib Souaïdia décrit une armée qui est devenue, comme l'appellent les militaires restés lucides - il y en a -, la Société nationale de formation des terroristes. Car Habib n'a bientôt plus de doute : ses chefs ne veulent en aucune manière venir à bout des islamistes armés. La vraie guerre est dirigée contre les trois millions d'Algériens qui ont voté pour le FIS. Les groupes armés, eux, servent la stratégie des généraux, car la violence dans la société leur permet de maintenir sur elle l'ordre sans lequel leur pouvoir serait balayé. Habib, muté à Lakhdaria, assiste en 27 mois à des dizaines d'assassinats, ramène du maquis la tête de terroristes abattus ou même leurs oreilles, supporte - de plus en plus mal - les cris des suppliciés jusqu'à l'intérieur même de la caserne. Un jour, quatre hommes enlèvent l'ancien maire FIS à bord d'un fourgon dont le numéro est noté par un passant : Habib retrouve l'engin dans la cour. Un lieutenant du DRS lui lance : « C'est nous, les terroristes ! ». Le maire est enchaîné dans une minuscule cellule, et sera torturé pendant quinze jours. Habib est convaincu de son innocence : « Il ne m'était plus possible de trouver le sommeil ». Il finira en prison, à la suite d'une fausse accusation, et croupira quatre ans dans la prison militaire de Blida, avant de parvenir, par miracle, à gagner la France. On ne sait pas trop bien ce qui impressionne le plus dans ce livre.L'horreur sans doute, mais aussi la profondeur du mal qui ronge l'armée algérienne, où tant de soldats et d'officiers boivent, se droguent et trafiquent. Un impératif domine la guerre contre les islamistes : habtouh lel-oued ! Fais-les descendre à l'oued !, cette version « moderne » de la corvée de bois de la première guerre d'Algérie. Il sera très difficile, après ce témoignage fou, de continuer à croire que l'Algérie serait livrée aux seules exactions d'un fantomatique GIA. Qui tue ? Certains islamistes sans doute, mais plus sûrement encore des commandos de la mort dont le souffle ignoble rappelle tout à la fois la terreur stalinienne, la stratégie de la tension italienne et la contre-insurrection chère au coeur des stratèges français de la lutte antiguérilla. La vérité avance.

http://www.algeria-watch.org/farticle/sale_guerre/commando.htm

C'est horrible!

Plus grave est la raison invoquée par l'ANP pour expliquer son comportement.
Ils étaient aux premières loges, voyaient ce qui ce passait mais n'on pas voulu intervenir.
Des témoins disent que les soldats et officiers de l'ANP entendaient les cris des victimes.

Il faut pas oublier que c'est la DRS qui a crée les GIA, au début tous les prisoniers islamistes étaient regroupés dans des camps de concentration au Sahara. Les centres étaient gérés par la DRS.
Djamel Zitouni, le futur Émir du GIa a été pris en pleins ébats de nature homosexuelles avec un autre détenu.
Il a été menacé par la DRS de faire connaitre son homosexualité auprès des autres détenu Islamiste. C'est comme ça qu'il a été recruté.

La DRS a mis en pratique ce qu'on a appelé en Italie « stratégie de la tension ». Le principe est le suivant:
Le terrorisme par essence contre productif, lâche et immorale. Il a tjs été rejeté par tous les peuple.

Donc si on a un groupe dont on veut se débarrassé, on crée des groupes terroriste qui font des attentas qui son attribué au groupe dont on veut se débarrasser.

Le FIS a gagné les élections à la régulière, ce que les militaire Algérien et le DRS sous le commandement Mohammed Smain dit Tewfiq ont crée des groupes terroriste qu'il ont appelé GIA, ces groupes devaient commettre des attentas horribles qui devaient être attribués au FIS pour que la population qui la soutenu durant les élections s'en éloigne horrifiée par les Massacres.

Les premiers à subir les attentats sont les zones qui ont voté FIS.
A Ben Talha, les terroriste avaient les noms et adresses des gens à égorger.

Pour résumer, l'ANP qui est supposée protéger les Algériens a été d'une façon ou d'une autre complice des massacre de Civils innocents. Les service secret algérien DRS qui eux aussi avaient pour mission de protéger les Algérien à par un calcul sinistre organisé les massacres pour eloigner le FIS du pouvoir.
A ma connaissance, la DRS est le Service Secret au Monde qui a organisé et planifié le massacre de sa population 300 000 Algérien Innocents et d'une manière horrible: des bébés égorgés, des femmes enceintes éventrées, des vieillards tués sauvagement, des bébés mis mis dans des fours.

C'est ce qu'on a appelé par la suite la décennie Noire. Pour ceux qui s'interesse au sujet, trouveront sur youtube beaucoup de vidéo, il suufit de taper Ben Talha, Colonel Mohammed Samraoui (ancien du DRS qui a fait défection en Almagne), Larbi Zitout, ancien Diplomate Algérien qui voulu ne pas être mêlé aux massacre etc.....

Merci Elhassan pour le témoignage pour le moins intéressant, et particulièrement troublant J'ai mis en evidence quelques passage, fort intéressant :

Citation :

Au lieu de quoi il découvre la barbarie des tueurs du Poste de commandement opérationnel (PCO), rebaptisé par les jeunes militaires Police du crime organisée.

Citation :

Tout au long du premier trimestre 1993, un message stupéfiant apparaît sur les ondes militaires de la région d'Alger : « Bravo 555 ». Dès que les patrouilles l'entendent, elles doivent tout arrêter et rester sur place, quoi qu'il arrive. En une seconde, « Bravo 555 » bloque toutes les unités antiterroristes. Pour permettre aux terroristes maison de mieux circuler ?

Citation :

On ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec les grands massacres de 1997, dont celui de Bentalha : les unités qui ont laissé mourir les villageois par centaines avaient-elles, elles aussi, entendu « Bravo 555 » ?

Citation :

L'enseignement se concentre sur l'essentiel : des marches commandos de 120 km sous le soleil, l'usage des armes blanches, l'art de l'égorgement

.

Citation :

Habib, muté à Lakhdaria, assiste en 27 mois à des dizaines d'assassinats, ramène du maquis la tête de terroristes abattus ou même leurs oreilles, supporte - de plus en plus mal - les cris des suppliciés jusqu'à l'intérieur même de la caserne.

Citation :

« Le jeune, dit Habib, était à genoux, à poil. Un lieutenant de ma promotion a sorti un bidon d'A 72, une sorte de kérosène, et en a versé sur lui. Je ne pouvais pas croire qu'il allait faire ça, je ne pouvais pas : le jeune homme suppliait et hurlait. Mais il a brûlé quand même, comme une torche. et le lieutenant l'a achevé d'une rafale. L'autre, qui était soupçonné de donner à manger aux terroristes, savait ce qui l'attendait. Il est resté muet de terreur, et il a brûlé comme le premier juste après. ».

Normalement, une Armée est là pour défendre l'intégrité du Territoire et protéger sa propre population, mais quand je lis ça:

Citation :

En une seconde, « Bravo 555 » bloque toutes les unités antiterroristes. Pour permettre aux terroristes maison de mieux circuler ?

je trouve que ce n'est vraiment pas normal, l'ANP a été complice de la mort de 300 000 civils innocents (et dans des conditions atroces) et a trahi son Serment de protéger son peuple.

Cette armée ne s'est jamais distinguée sur un champs de bataille est sortie avilie de cette expérience qui a duré 10 ans.

En 132 ans d'occupation Française, le nombre de morts de la résistance Algérienne a été ont été entre 50 000 et 150 000 selon les Sources (la mythologie du FLN parle 1 500 000: 1 million et demi !!!!), donc en 132 ans de conflit, il y a eu 150 000 victimes.
En 10 ans, la DRS et l'ANP en essayant d'appliquer la fameuse stratégie de la tension ont fait 300 000 victimes innocentes.

Ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas

dr.watson1 a écrit:

Ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas

Please elaborate.Explique,je ne connais pas grand chose sur ce sujet.

juba2 a écrit:

dr.watson1 a écrit:

Ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas

Please elaborate.Explique,je ne connais pas grand chose sur ce sujet.

Sujet sensible qui ne changera aucun avis sur le forum donc inutile de rédiger un article. La vérité est ailleurs et les opinions comptent peu

dr.watson1 a écrit:

juba2 a écrit:

Please elaborate.Explique,je ne connais pas grand chose sur ce sujet.

Sujet sensible qui ne changera aucun avis sur le forum donc inutile de rédiger un article. La vérité est ailleurs et les opinions comptent peu

En fait, ce sujet a déjà été débattu au forum. La vérité apparaîtra quand les archives de l'armée et des services algériens seront accessibles, c'est à dire dans une trentaine d'années au moins
Je pense que c'est la page la plus sombre de l'histoire de l'Algérie. Paix aux milliers de victimes innocentes de cette guerre fratricide, les morts comme ceux qui continuent de vivre avec les sequelles, surtout les femmes violées et engrossées, rejetées par leurs familles. Des tas de vies gâchées...

dr.watson1 a écrit:

Ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas

Ah bon Doctor, apparemment tous les témoignages suivants c'est un complot sioniste ou la main étrangère.

Part 1: https://www.youtube.com/watch?v=BjToODofiYw
Part 2: https://www.youtube.com/watch?v=U35TLi9WCxk