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| BPC: bâtiment de projection et de commandement | |
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+11felipe21 lemay Fox-One RED BISHOP jf16 mbarki_49 Gémini Yakuza MAATAWI Fremo Viper 15 participants | |
Auteur | Message |
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Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
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Auteur | Message |
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FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Mer 23 Sep - 11:18 | |
| Oui Gemini c'est fait normalement. La marine egyptienne se pose clairement en mastodonte en meediterannee , ils ont clairement pris du muscle .
Champagne !!
Je suis jaloux , putain ils enchainent les contrats d'ou ils ramenent l'argent ?! | |
| | | felipe21 Lieutenant
messages : 703 Inscrit le : 23/08/2014 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Mer 23 Sep - 11:45 | |
| - FAR SOLDIER a écrit:
- Oui Gemini c'est fait normalement. La marine egyptienne se pose clairement en mastodonte en meediterannee , ils ont clairement pris du muscle .
Champagne !!
Je suis jaloux , putain ils enchainent les contrats d'ou ils ramenent l'argent ?! oui a sahbi !! d'ou ils ont cette quatntité d'argent ?!! et ils parlent aussi d'un contrat de 46 Mig35 !! _________________ | |
| | | Gémini Colonel-Major
messages : 2735 Inscrit le : 09/12/2009 Localisation : Un peu partout!!! Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Mer 23 Sep - 12:34 | |
| et je pense aux hélico qui vont aller dessus ,le KA52 je pense.... Put... 1 FREMM ,4 Gowind ,2 BPC ,24 rafale et peut etre 46 Mig 35 d'apres Felipe cela commence a faire. | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Mer 23 Sep - 14:59 | |
| - Gémini a écrit:
- et je pense aux hélico qui vont aller dessus ,le KA52 je pense....
Put... 1 FREMM ,4 Gowind ,2 BPC ,24 rafale et peut etre 46 Mig 35 d'apres Felipe cela commence a faire. Tu rajoutes les soum etc... oui c'est insolent! mais ils ont bien arnaqué leur peuple avec le coup du doublement du canal de suez _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Mer 23 Sep - 15:27 | |
| Niveau avions de chasse faut pas se leurrer hors Rafale M2000 et les quelques f-16 , leur aviation est tres vieillissante , ce dont des nains face a l'IAF . Vous avez pas remarque ils ont mit toute leur force et leur finance dans leur marine (gizement gazier en mediteranne, marine israelienne qui monte en puissance...) il compte clairement sur leur force navale pour equilibrer les forces dans la region. Ils ont largement delaisse leur aviation , laissant le leadership aerien inconteste aux israeliens | |
| | | PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Mer 23 Sep - 15:36 | |
| Rien ne vaut la supériorité aérienne.difficile de dominer les mers si tu ne domines pas le ciel | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41683 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 41683 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Mer 23 Sep - 19:55 | |
| - Citation :
- Les deux Mistral français vendus à l'Egypte pour environ 950 millions d'euros (entourage ministre français)
Paris, 23 sept 2015 (AFP) -
Les deux navires de guerre français Mistral promis à l'Egypte seront vendus pour un montant d'environ 950 millions d'euros, a-t-on appris mercredi dans l'entourage du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.
La livraison de ces deux navires est prévue début mars, a-t-on ajouté de même source. Leur vente au Caire avait été annoncée plus tôt dans la journée par la présidence française. http://www.marine-oceans.com/actualites-afp/11468-les-deux-mistral-francais-vendus-a-legypte-pour-environ-950-millions-deuros-entourage-ministre-francais | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41683 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Mer 23 Sep - 20:02 | |
| - Citation :
- BPC: une livraison à la marine égyptienne annoncée pour mars 2016
Comme dit mon camarade Bruno, "après les Russes, le papyrus"!
C'est à Saint-Nazaire, où une délégation égyptienne d'un dizaine de personnes se trouve actuellement, que seront formés les 400 marins des futurs équipages de deux BPC que la France a vendus à l'Egypte (photo Franck Dubray).
La vente a été réalisée pour un montant d'environ 950 millions d'euros, montant qui inclut la formation des Egyptiens.
L'accord franco-égyptien ne prévoit pas de transferts de technologie et la question de l'armement des deux navires reste "ouverte", a-t-on précisé dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian.
Livraison prévue en mars prochain. Le démontage des équipements russes sera terminé "avant la fin de l'année" selon une source chez DCNS.
Retour sur une négo expresse: Comme le raconte l'AFP, c'est le 6 août, à bord d'un navire égyptien sur le canal de Suez lors des cérémonies d'inauguration du tronçon élargi du canal, que les présidents français François Hollande et égyptien Abdel Fattah al-Sissi ont pour la première fois évoqué l'achat des BPC par Le Caire. "Au lendemain de l'annonce de notre accord avec les Russes sur la non-livraison de ces navires, le président al-Sissi a fait connaître son vif intérêt pour le rachat de ces bateaux, ensuite les choses ont été menées rapidement", a précisé une source française. Une première délégation française s'est rendue en Egypte fin août, puis le numéro deux de la Marine égyptienne est venu en France, à Paris et à Saint-Nazaire, dès le 8 septembre. Les "paramètres de l'accord" ont été fixés le 19 septembre et le 22 les deux présidents se téléphonaient pour finaliser la décision d'achat.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/09/23/bpc-une-livraison-annoncee-pour-mars-2016-14733.html | |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2511 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Jeu 24 Sep - 7:49 | |
| - Citation :
- L'histoire secrète de la revente des Mistral russes à l'Egypte
La France a réussi à boucler les négociations avec l'Egypte en six semaines, revendant les deux Mistral pour 950 millions d'euros. De Paris au Caire, récit d'une incroyable course contre la montre.
Les deux Mistral français vendus à l'Egypte pour 950 millions d'euros Comment le maréchal égyptien al-Sissi est devenu le nouvel ami de la France Hôtel de Brienne, samedi 19 septembre. Dans le splendide hôtel particulier du ministère de la Défense, les journées du patrimoine battent leur plein. La foule des badauds se presse pour visiter le bureau de Georges Clemenceau. A quelques mètres de là, des visiteurs un peu spéciaux entrent par une discrète porte latérale. Cette délégation d’une douzaine de gradés égyptiens, à Paris depuis le 11 septembre, vient finaliser les derniers détails du rachat des deux navires Mistral initialement destinés à la Russie. L’accord du président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et de François Hollande est donné le 22 septembre. Il a été annoncé le 23 septembre par succinct communiqué de l’Elysée.
Bilan économique neutre
L’exécutif peut se réjouir : la France a trouvé preneur pour les deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) en à peine six semaines. Selon l’entourage de Jean-Yves Le Drian, le prix d’achat est de 950 millions d’euros, une somme sensiblement identique à celle que Paris a remboursé à Moscou après la rupture du contrat le 5 août dernier. "Tous les calculs ne sont pas encore terminés, mais on est sur le même ordre de grandeur que le contrat russe, assure-t-on à l’hôtel de Brienne. S’il y a un impact budgétaire, il sera très faible. Pour les industriels aussi, le bilan économique sera neutre." La France "ne perdra rien", jure même François Hollande.
Le contrat pour 24 Rafale avec l’Egypte avait été négocié en cinq mois. La commande des deux BPC a donc encore explosé le record. Les premières discussions entre François Hollande et son homologue égyptien ont lieu le 6 août dernier, sur un navire, lors de l’inauguration du nouveau canal de Suez, soit le lendemain de la rupture du contrat russe. Dès la fin août, une mission conjointe entre la DGA et les industriels est en Egypte pour avancer sur le dossier.
Livraison début mars 2016
Une délégation égyptienne débarque en France dès le 8 septembre, pour visiter les navires à Saint-Nazaire. Trois jours plus tard, les négociations finales avec le cabinet du ministre de la défense commencent à Paris. Elles seront bouclées en dix jours, aboutissant à l’annonce du 23 septembre. Le contrat devrait être formellement signé dans les prochains jours, selon l’entourage de Jean-Yves Le Drian. L’accord prévoit la formation de 400 marins égyptiens à Saint-Nazaire pendant quatre mois, et des exercices conjoints au printemps prochain. "Les deux navires devraient être livrés début mars 2016", assure-t-on à l’hôtel de Brienne.
Cette annonce est une bonne nouvelle pour tout le monde. La France ? Elle solde enfin l’épineuse question du sort de ces deux navires, qu’il fallait revendre au plus vite pour éponger les 949,8 millions d’euros remboursés à la Russie. Paris a trouvé preneur en un mois et demi à peine, une performance remarquable vu le marché relativement limité de ce genre de navires à 500 millions d’euros pièce. La France évite ainsi le spectre de deux bateaux invendables et durablement à quai, un scénario ruineux en entretien et en gardiennage (1 à 5 millions d’euros mensuels, selon les sources), et catastrophique en termes d’image.
Repreneur idéal
L’Egypte, elle, va prendre livraison de deux navires flambant neufs, sans avoir à attendre le temps de leur construction. Après la commande d’une frégate Fremm et de 4 corvettes Gowind à la France, Le Caire aura ainsi sept navires français de premier rang à l’horizon 2020. Avec les deux Mistral, l’Egypte fait changer sa marine de dimension, avec un outil polyvalent qui peut servir à la fois de poste de commandement, d’hôpital flottant (69 lits et deux salles d’opération), de bâtiment d’attaque au sol (16 hélicoptères peuvent être stockés dans les hangars). Les deux navires seront équipés de quatre chalands de transport de matériel (CTM) et de deux engins de débarquements L-CAT (fabriqués par le français Cnim).
Même la Russie devrait voir le rachat de ces deux navires par l’Egypte d’un œil plutôt favorable. Pour Moscou, Le Caire est le repreneur idéal. Echaudé par le "lâchage" d’Hosni Moubarak par les Etats-Unis et l’arrêt de l’aide militaire américaine après sa prise de pouvoir, le président égyptien Abdel Fatah Al-Sissi s’est beaucoup rapproché de Vladimir Poutine depuis deux ans. Les deux pays avaient signé fin 2014 un accord préliminaire pour la fourniture de 3,5 milliards de dollars de matériel militaire par Moscou. L’Egypte et la Russie ont même organisé des manœuvres navales communes en juin dernier, baptisée "Pont de l’amitié", au grand dam de Washington.
Des hélicoptères Kamov dans les BPC ?
Dernier avantage du rachat par l’Egypte : le Caire est un habitué des matériels aux standards russes, ce qui évitera d’avoir à effectuer trop de modifications pour « dérussifier » le navire. "Il y aurait une certaine facilité à revendre les BPC aux Égyptiens ou aux Indiens compte tenu du standard de leur flotte et de leurs habitudes de coopération avec la Russie", expliquait récemment devant l’Assemblée nationale Louis Gautier, secrétaire général à la défense et la sécurité nationale (SGDSN). L’Egypte a ainsi commandé une cinquantaine d’hélicoptères d’attaque Kamov Ka-52 Alligator, qui peuvent être intégrés sans problème sur les BPC : les Mistral russes avaient justement été modifiés pour accueillir ces machines russes à double rotor.
http://www.challenges.fr/transports-et-defense/20150923.CHA9737/l-histoire-secrete-de-la-revente-des-mistral-russes-a-l-egypte.html | |
| | | Gémini Colonel-Major
messages : 2735 Inscrit le : 09/12/2009 Localisation : Un peu partout!!! Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Jeu 24 Sep - 10:50 | |
| Si cnim en plus fourgue 2 voire 4 L-CAT c'est tous benef... | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41683 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 41683 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Ven 25 Sep - 15:30 | |
| - Citation :
- Mistral : DCNS, STX, Thales indemnisés à 100% ?
Par Michel Cabirol | 25/09/2015
L'Etat a promis d'indemniser les industriels à 100% (Crédits : Reuters)
DCNS a reçu "des engagements" au plus haut niveau de l'État pour ne pas subir les conséquences économiques de la revente des deux BPC. Notamment du Président de la République qui fait la promesse de rembourser les industriels.
Auditionné le 15 septembre par la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, le PDG de DCNS, Hervé Guillou, a assuré que la France a "réglé, et très bien réglé la transaction" dans le cadre de l'accord sur la non livraison à la Russie des deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC), de type Mistral. "Nous avons ainsi pu négocier un contrat de résiliation dans des conditions qui nous paraissent tout à fait raisonnables", a-t-il expliqué aux députés. Car selon lui, "le risque d'absence d'accord avec la Russie était pour nous considérable, très supérieur aux 20% du montant du contrat", qui est évalué à 1,2 milliard d'euros.
"En cas de rupture du fait de la France, on s'orientait vers trois ou quatre ans de procédure d'arbitrage plus ou moins publique et, selon nos avocats, des pénalités de l'ordre du milliard d'euros, a précisé Hervé Guillou. Cette procédure amiable a évité ce risque, qui aurait incombé soit à l'État si les Russes l'avaient jugé fautif, soit à DCNS s'ils avaient considéré que nous n'avions pas exécuté notre contrat".
Les promesses de l'Etat
Pour autant, Hervé Guillou a fait valoir aux député qu'il fallait "nous assurer que l'industrie ne supporte pas de conséquences économiques". Et de rappeler que DCNS, qui est engagé dans un difficile processus de redressement avec un plan de départs à la clé et reste sous la surveillance de son actionnaire industriel Thales, a reçu "des engagements" au plus haut niveau de l'État pour ne pas subir les conséquences économiques de ce dossier. Notamment "du Président de la République - qu'il m'a renouvelé en Égypte - que les industriels seraient remboursés", a précisé le PDG de DCNS. "Il faudra qu'ils soient suivis d'effets", a-t-il d'ailleurs souligné.
Toutefois, l'accord signé mercredi avec l'Égypte sur la revente des deux BPC (950 millions d'euros, un prix dans lequel est compris le soutien pendant 4 ans ainsi que la formation des équipages pour une dizaine de millions d'euros) n'est pas de nature à rassurer l'équipe de direction de DCNS. D'autant que Hervé Guillou, qui espérait "récupérer au moins une partie de" ses marges bénéficiaires à l'occasion de la revente, en est pour ses frais au regard du prix de vente, qui a subi une décote de plus de 20%. Avant l'acquisition des deux navires pour la marine égyptienne, il avait expliqué aux députés que sa "marge bénéficiaire était perdue : il faut savoir qu'elle représente un an de recherche et développement de notre entreprise".
Une négociation difficile... avec la COFACE
Visiblement la négociation n'a pas été très simple... entre DCNS et la COFACE, qui a contesté "pendant plusieurs mois jusqu'en février-mars" 2015 la décision du groupe naval d'invoquer en novembre 2014 un cas de force majeure prévu dans le contrat de janvier 2011 pour justifier la non livraison à la marine russe du premier BPC, qui devait être livré "contractuellement le 1er novembre, puis le 14 novembre et le 24 novembre", a expliqué Hervé Guillou. DCNS a signé en septembre 2012 avec la COFACE une police d'assurance avec un taux de couverture des coûts de 95%, dont sont exclues les marges du groupe naval. Cette négociation n'est pas terminé.
"Il nous a fallu protéger DCNS d'une résiliation pour faute au cas où nous ne le livrerions pas. Nous nous sommes donc déclarés, au titre de l'article 14 du contrat, en état de force majeure. Si cela n'avait pas été le cas, nous aurions pu avoir à notre charge non seulement la construction à nos frais par un tiers des BPC, c'est-à-dire l'équivalent de 1,2 milliard d'euros, mais aussi les pénalités ; autrement dit, nous exposions la société à une perte de 1,5 à 2 milliards d'euros. Ce cas de force majeure a permis de protéger la société pendant 183 jours, ce qui était pour nous l'essentiel, en attendant une expression plus formelle de l'État français" (...) Si la force majeure n'avait pas été reconnue, DCNS n'était pas remboursée à 95 % mais à 50 % ou moins".
A l'exception de la marge, DCNS devrait s'en sortir relativement bien si les promesses de l'Etat sont tenues. Car comme l'a indiqué lors de son audition devant la même commission le 15 septembre, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, "le coût total imputable à l'État sera légèrement supérieur, car la COFACE indemnisera les entreprises françaises concernées pour les coûts induits par la réalisation du contrat, dont le montant dépasse celui des acomptes versés par la partie russe. Le montant total pour l'État sera donc de l'ordre de 1,1 milliard d'euros". Notamment DCNS a dû injecter "en cash quelque 140 millions" pour terminer le second BPC, le Sébastopol. Pour Laurent Fabius, ce différentiel "se traduira par le versement d'un dividende moindre de la COFACE à l'État" en début d'année prochaine.
100% des frais passés et à venir remboursés?
DCNS et les sous-traitants (660 millions d'euros pour STX, 80 millions pour Thales et 40 millions pour CNIM) vont-ils être remboursés intégralement? A priori oui. Notamment les sous-traitants. "Le Premier ministre a arbitré, moyennant la souscription d'une prime complémentaire, au mois de mai, le principe d'une indemnisation à 100 % de tous les industriels ayant contribué" au contrat, a expliqué Hervé Guillou. Sur la partie construction notamment, "tous les industriels ont vu leurs paiements garantis, y compris leur marge". A la seule exception de CNIM, qui a fabriqué deux landing catamarans pour les BPC russes, et qui a une police d'assurance distincte.
Pour autant, le PDG de DCNS a souligné qu'il avait "encore des discussions sur les frais pouvant être inclus dans le périmètre de remboursement". Et selon Hervé Guillou, il reste à terminer les discussions "pour nous faire rembourser à 100% tous nos frais passés et à venir, y compris de recommercialisation". Dans ce cadre, DCNS a envoyé deux devis à la COFACE, l'un pour le démontage des équipements russes et l'autre pour le maintien en état des navires, les assurances, la prolongation des garanties des fournisseurs, etc., jusqu'à la date de livraison, qui est prévue en mars prochain.
Le conseil d'administration du groupe naval "a exigé que la direction veille à ce que DCNS soit remboursée comme les autres à 100 %. Cette tâche, que j'ai reçu mandat d'exécuter d'ici à la fin de l'année est légitimée par le principe d'égalité devant les charges publiques", a expliqué Hervé Guillou.
De toute façon, la facture finale pour DCNS, qui a déjà provisionné dans ses comptes 2014, sera déterminée une fois livrés les deux BPC et les plus et les moins bien identifiés. Ce qui n'est pas encore tout à fait le cas puisque la délégation égyptienne est repartie jeudi au Caire après avoir simplement paraphé le contrat. Mais l'Egypte ne l'a pas encore signé.
Un manque à gagner de 65 millions d'euros?
Le 15 septembre, le patron de DCNS a identifié un "écart résiduel" de 65 millions d'euros entre les remboursement de la COFACE et tous les frais engagés par DCNS. Un écart qui va être ausculté à la loupe par la banque pour vérifier point par point les remboursements demandés par le groupe naval. Ce qui fait grincer les dents de la direction de DCNS.
Enfin dernière incertitude, la Russie n'a pas reversé à DCNS une petite caution bancaire de 23 millions d'euros visant à garantir la bonne exécution de l'obligation du groupe naval de restituer en bon état des équipements russes (GFX). Ils doivent être démontés dans les 6 mois à partir du 5 août dernier. Le risque semble minime, selon Hervé Guillou : "si tout se passe normalement, cette caution sera levée en fin d'exécution et ramenée à zéro. En outre, elle est suffisamment bien découpée pour que, même si nous avions des ennuis, le droit de tirage sur cette caution ne dépasse pas, d'après nos estimations, un montant de 1 à 3 millions".
Quelles conséquences économiques?
Hervé Guillou considère que la non livraison des deux BPC à la Russie a fait perdre à son groupe "une opportunité de recette de 30 millions d'euros et de fourniture d'équipements pour deux bateaux supplémentaires, que l'on peut estimer à 200 ou 300 millions, ainsi qu'une possibilité de construire deux navires câbliers". Pour autant, la Russie, notamment le vice-Premier ministre de la Russie, Dmitri Rogozine, le négociateur russe de l'accord de la non livraison des deux BPC qui a toujours été hostile à cette vente, a exprimé à plusieurs reprises la menace de ne pas lever cette option de deux Mistral supplémentaires négociée dans le cadre de vente de janvier 2011. Et ce bien avant le litige entre la Russie et la France sur ce dossier.
Par ailleurs, le patron de DCNS a fait valoir à ceux qui "mettent en cause la parole de la France" sur les campagnes commerciales internationales, que son groupe a signé un contrat de frégate FREMM en Égypte et qu'il a engagé "des discussions en Malaisie ou en Amérique du Sud". "Je n'ai pas constaté à ce jour de conséquence directe en tout cas sur le commerce", a-t-il expliqué. Enfin, il n'y a pas eu d'impact en termes d'emplois directs, l'exécution du contrat ayant été jusqu'au bout.
La Russie a-t-elle bénéficié de transfert de technologies?
Selon le contrat de 2011, le transfert de technologies portait, d'une part, sur la plateforme propulsée (le navire et sa construction), et, d'autre part, sur le système de combat. Sur la plateforme propulsée, le contrat prévoyait la réalisation des deux parties arrière par le chantier naval russe, OSK, basé à Saint-Saint-Pétersbourg. Ce qui a été fait. "Par conséquent, le transfert de technologie nécessaire pour qu'OSK puisse livrer ces parties a été réalisé, a expliqué Nicolas Gaspard de DCNS. Au moment de la résiliation, il a été convenu avec la partie russe qu'ils détruiraient les documents et, surtout, qu'ils s'engageaient à respecter nos droits de propriété intellectuelle".
"Le savoir-faire portait d'ailleurs essentiellement sur des problèmes d'ordonnancement de chantier et d'organisation des tâches dans une construction de nature essentiellement mécano-électrique. Autrement dit, rien qui mette en péril notre savoir-faire technologique", selon Nicolas Gaspard. En ce qui concerne le système de combat, la décision du gouvernement de ne pas livrer les deux BPC à la Russie est intervenue au moment où DCNS allait communiquer un certain nombre de documents aux Russes, en particulier les codes sources. Soit environ 100 millions d'euros sur le contrat de 1,2 milliard. "Nous nous sommes bien sûr abstenus de les envoyer. Le hasard du calendrier a fait qu'il n'y a quasiment pas eu de livraison sur cette partie", a révélé Nicolas Gaspard. De plus, les Russes "ne peuvent rien utiliser sur la coque propulsée, ni pour reproduction ni pour exportation d'un design, ou bien ils se mettraient clairement en faute au regard du droit international et nous pourrions le faire valoir".
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/mistral-dcns-stx-thales-indemnises-a-100-507573.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41683 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Mar 29 Sep - 19:25 | |
| - Citation :
- Selon le Sénat, la non-livraison des BPC à la Russie coûtera au moins 200 millions d’euros
Posté dans Diplomatie, Forces navales, Industrie par Laurent Lagneau Le 29-09-2015
Selon l’accord conclu le 5 août dernier au sujet de la non-livraison des deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral à la marine russe, la France a remboursé 949,7 millions d’euros à la Russie. Soit le montant que cette dernière avait déjà avancé pour l’acquision de ces navires commandés en 2011 pour 1,2 milliards d’euros.
La semaine passée, l’on apprenait que ces deux BPC allaient prendre la direction de l’Égypte, Le Caire les ayant achetés pour 950 millions d’euros environ. Ce qui a fait dire au porte-parole du gouvernement et ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, que la non-livraison des bateau à la Russie ne se traduirait finalement par aucune perte pour les finances publiques.
Le fait est, 949,7 millions remboursés d’un côté… et 950 millions de recettes de l’autre… La balance est, à première vue, à l’équilibre. Sauf pour la commission des Finances du Sénat, pour qui cette opération se soldera par une perte évaluée entre 200 et 250 millions d’euros pour le contribuable.
« Il est faux de soutenir, comme le fait le Gouvernement, que la France et ses industriels ne subiront ‘aucune perte’ du fait de ces accords grâce la revente des BPC à l’Égypte », a-t-elle affirmé dans un communiqué publié ce 29 septembre, à l’issue de l’examen du rapport pour avis de M. Dominique de Legge [.pdf] concernant le projet de loi autorisant l’approbation de l’accord du 5 août.
« Hors revente des BPC, l’État supportera une perte financière d’environ 1,1 milliard d’euros, qui se traduira en 2015 par un effet négatif sur le solde budgétaire de 556,7 millions d’euros » et « si l’accord de principe trouvé avec l’Égypte se concrétise effectivement, le reversement au budget général d’une fraction du produit de la vente des BPC pourrait finalement ramener le coût pour l’État à un montant compris entre 200 millions d’euros et 250 millions d’euros », est-il avancé dans le texte.
Dans son rapport, le sénateur Dominique de Legge (Les Républicains) donne le détail des calculs faits pour arriver à ces montants :
« L’État a certes versé 949,7 millions d’euros à la Russie, mais a reçu 893 millions d’euros de DCNS et supportera sur son patrimoine propre une perte d’un peu plus d’un milliard d’euros au titre de l’indemnisation des industriels français, soit un coût total provisoirement estimé à 1,1 milliard d’euros. Or, si l’accord avec l’Égypte se concrétise, l’État récupérera via Coface une fraction du produit de la vente des BPC dont on peut provisoirement estimer qu’elle se situera entre 850 millions d’euro et 900 millions d’euros, le prix de la formation des marins et des quatre années de soutien prévues au contrat revenant à DCNS. La perte totale pour l’État pourrait donc être comprise entre 200 millions d’euros et 250 millions d’euros ». " Quant à DCNS, sa perte pourrait s’établir à environ 150 millions d’euros. Cette somme dépend en fait des modalités d’indemnisation proposées par la Coface. Elle correspond « à la perte de marge sur le contrat russe ».
Par ailleurs, la commission des Finances, présidées par Mme le sénateur Michèle André (Socialiste et républicain), a dénoncé la procédure suivie par le gouvernement dans cette affaire. L’entrée en vigueur de l’accord dès sa signature et la décision de procéder au remboursement immédiat des sommes avancées par la Russie « constituent une entorse aux règles constitutionnelles et une atteinte aux droits du Parlement », car, estime-t-elle, « ce dernier se trouve en effet placé devant le fait accompli alors que la Constitution prévoit qu’un accord engageant les finances de l’État lui soit soumis avant de pouvoir entrer en vigueur ».
Pour autant, et compte tenu que ces accords ont permis de mettre un terme à « une affaire au coût diplomatique certain » susceptible de présenter « des risques finances importants », la commission des Finances a décidé de s’en « remettre à la sagesse du Sénat », alors qu’elle « n’a pas souhaité donner un avis favorable au projet de loi ».
http://www.opex360.com/2015/09/29/selon-le-senat-la-non-livraison-des-bpc-la-russie-coutera-au-moins-200-millions-deuros/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41683 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Mar 29 Sep - 20:00 | |
| - Citation :
- Mistral: le contrat avec Moscou annulé sous la pression de l'Otan
International 20:39 29.09.2015(mis à jour 21:50 29.09.2015)
Selon des membres du Sénat, la France a annulé la vente des BPC Mistral à la Russie sous la pression de l'Otan.
"Au moment de livrer les bateaux, nous avons subi d'importantes pressions des pays d'Europe orientale, sans parler des pays baltes, dans le cadre de l'assemblée parlementaire de l'OTAN", a déclaré Daniel Reiner, sénateur de la Meurthe-et-Moselle (Lorraine), lors d'une réunion de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat.
La commission s'est penchée mardi sur le projet de loi autorisant l'approbation d'un accord franco-russe relatif à la cessation du contrat sur la vente des bâtiments de projection et de commandement de classe Mistral à Moscou.
"La Pologne avait en effet menacé d'interrompre les négociations, qui portaient sur cinquante hélicoptères Caracal pour un montant de 2,5 milliards d'euros, si nous livrions les bateaux", a précisé Robert del Picchia, sénateur représentant les Français établis hors de France.
"Notre politique étrangère est désormais dirigée par les Américains. Voilà le véritable sujet; le reste n'est que littérature (…). Nous devons retrouver notre souveraineté. C'est pourquoi je demande un véritable débat sur l'opportunité pour nous de rester membre de l'Otan", a noté Jean-Pierre Grand, sénateur de l'Hérault (Languedoc-Roussillon).
M.Reiner a reconnu que les navires seraient difficiles à vendre au même prix que la France avait obtenu des Russes, mais qu'elle y parviendrait car ce sont de bons bateaux, "même si le budget de l'État en pâtira".
"Nous réaffirmons avec force que la Russie doit être un partenaire privilégié de la France et de l'Europe", a pour sa part déclaré Josette Durrieu, sénatrice des Hautes-Pyrénées (Midi-Pyrénées).
La commission a adopté le rapport ainsi que le projet de loi.
http://fr.sputniknews.com/international/20150929/1018480619/Mistral-France-Russie-Otan.html#ixzz3n9x09hkg | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Mar 12 Jan - 18:59 | |
| - Citation :
- Le Lance-roquettes unitaire bientôt mis en oeuvre par les Bâtiments de projection et de commandement?
Posté dans Technologie par Laurent Lagneau Le 12-01-2016
Il y a dix ans, il était envisagé de doter les frégates multimissions (FREMM) d’un système pouvant tirer des roquettes guidées à charge explosive (Guided Multiple Launch Rocket System ou GMLRS) afin d’accroître leur puissance de feu dans le cas d’une action vers la terre (AVT). Finalement, il n’en fut rien…
Mais les idées ne se perdent que très rarement. Ainsi, en septembre dernier, et selon un avis d’attribution de marché, l’on apprenait qu’un contrat d’un montant de 333.330 euros avait été confié par la Direction générale de l’armement (DGA) à Airbus Defence & Space pour étudier la possibilité d’adapter la conduite de tir d’un Lance-roquettes unitaire (LRU) sur un Bâtiment de projection et de commandement (BPC) de la Marine nationale.
Développé à partir d’un châssis chenillé de type Bradley M270, le LRU a été qualifié par la DGA en mai 2014. Commandé à 13 exemplaires, il équipe le 1er Régiment d’Artillerie. Ce système est capable de tirer des roquettes guidées jusqu’à 70 km de distance, avec une très grande précision et un angle d’impact permettant de conduire des opérations en milieu urbain ou sur des terrains « entravés ».
En outre, dans le cas d’une opération amphibie, et selon le Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations (PIA 3.2.4.1 DLOC), l’appui feu naval peut être fourni par les canons de 76 et de 100 mm des navires de la Marine nationale, à la conditions que leurs objectifs soient « adaptés aux caractéristiques des munitions employées », voire par des missiles de croisière navals (MdCN), « dans le cadre du ciblage d’objectif à haute valeur ajoutée sur ordre. »
Aussi, un LRU installé à bord d’un BPC peut constituer un très bon compromis entre l’artillerie navale (qui n’utilise pas d’obus guidés) et le missile de croisière car sa portée est relativement importante et que sa précision a une marge d’erreur de moins de 5 mètres. Restait à voir si cela était possible, sachant qu’il est plus aisé de mettre en oeuvre un tel système sur terre qu’à bord d’un navire, dont la stabilité dépend de l’état de la mer.
Or, selon nos informations, Airbus DS vient de finaliser l’étude demandée par la DGA et réalisée avec le concours de Sagem et de Krauss-Maffei Wegmann (KMW). Il s’est ainsi agi d’examiner le fonctionnement de la conduite de tir EFCS (European Fire Control System) du système LRU selon les différents états de la mer.
Cette étude, après avoir comparé plusieurs solutions possibles, a conclu à la faisabilité de mettre en oeuvre un LRU depuis BPC, sans qu’il n’y ait besoin de modification matérielle majeure. L’industriel a ainsi proposé une feuille de route pour une démonstration à venir.
Photo : (c) Airbus Defence & Space
http://www.opex360.com/2016/01/12/le-lance-roquettes-unitaire-bientot-mis-en-oeuvre-par-les-batiments-de-projection-de-commandement/ | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Lun 29 Oct - 23:15 | |
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| Sujet: Re: BPC: bâtiment de projection et de commandement Sam 16 Fév - 20:08 | |
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