Armée Suisse

Rappel du premier message :

J'ouvre un topique sur les Forces aeriennes helvetique.

Voici une video epoustouflante avec en prime un show des F5 Suisses, quand je pense que nos TigerIII ont la meme agilité



https://www.youtube.com/watch?v=JR5bDfD5XV8

Suisse : une armée sans ennemis et avec peu d’amis

Citation :

Avec 120’000 soldats et 80’000 réservistes, l’armée suisse est l’une des plus grandes d’Europe en terme d’effectif.


Parmi les mieux dotées d’Europe durant la Guerre froide, l’armée suisse a été soumise à une longe série de coupes et de réformes depuis la chute du mur de Berlin. Vingt ans après, la stratégie de défense nationale continue de diviser la classe politique.
Matériel désuet, parc de véhicules insuffisant pour transporter toutes les troupes, systèmes de transmissions même plus aptes à assurer les communications, armements en partie hors d’usage et pénurie de munitions : tel est le sombre tableau dessiné ces derniers mois par les responsables de l’armée suisse.
« Les soldats doivent utiliser les autobus de la Poste suisse pour se rendre aux exercices de lance-mines dans la montagne », a ainsi déclaré à plusieurs reprises Ueli Maurer. Selon le ministre de la défense, l’armée a besoin d’urgence d’un supplément de 500 à 700 millions de francs par an afin d’assurer correctement son mandat. Le budget actuel, de 4,1 milliards de francs, permet d’équiper uniquement 2 brigades sur 9 correctement.
Alors qu’elle absorbait un tiers du budget national durant la Guerre Froide, l’armée suisse a dû subir une longue cure d’amaigrissement ces 20 dernières années, payant plus que tous les autres secteurs la politique d’économie de la Confédération.
Population et politiciens divisés
Aujourd’hui, le financement de la défense nationale divise profondément la population. Selon un récent sondage, un tiers des Suisses soutient le statu quo, un tiers demande une armée encore plus légère et un autre tiers ne veut plus d’armée du tout. La classe politique, au sein de laquelle les forces armées ont perdu beaucoup d’amis ces dernières années, est tout aussi divisée. Le budget actuel est défendu aujourd’hui uniquement par une majorité des membres des partis du centre.
La gauche soutient au contraire une drastique réduction des dépenses au profit de la prévoyance sociale tandis que la droite conservatrice n’exclut pas d’autres coupes ultérieures. Rejetant la requête d’augmenter les fonds avancée par leur ministre Ueli Maurer, plusieurs représentants de l’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice) se sont en effet prononcés ces dernières semaines en faveur d’un budget limité à 4 milliards de francs.
En ces temps d’austérité pour les caisses fédérales, une augmentation du budget de la sécurité nationale n’entre pas en ligne de compte, argue-t-on à droite comme à gauche. Avec 200’000 hommes, en comptant les soldats actifs et les réservistes, l’armée suisse reste nettement mieux dotée que celles de pays comparables comme l’Autriche, la Suède ou la Finlande, qui disposent de 30’000 à 50’000 soldats.
" Il règne aujourd’hui un énorme chaos dans la communication à l’interne de l’armée, à tel point que les troupes ne pourraient plus être mobilisées. " Beni Gafner, expert en questions militaires De l’argent jeté par les fenêtres
Un grand débat s’est ouvert au niveau national : quel budget pour quelle armée et quelles missions ? « Selon moi, le budget actuel est suffisant pour les forces armées suisses. Il s’agit plutôt de savoir comment cet argent est dépensé et, surtout, d’éviter qu’il soit mal dépensé, comme cela s’est produit ces dernières années », soutient Beni Gafner, expert en questions militaires.
Comme l’a admis Ueli Maurer, des centaines de millions de francs ont par exemple été utilisés pour acquérir du matériel informatique en grande partie inadapté, dont 500 programmes informatiques divers incompatibles entre eux. « Il règne aujourd’hui un énorme chaos dans la communication à l’interne de l’armée, à tel point que les troupes ne pourraient plus être mobilisées », affirme Beni Gafner.
« Dans le même temps, l’armée a lâché 700 millions de francs pour se doter d’un système d’information et de commande centralisé (FIS Heer), compatible avec celui de l’OTAN, mais probablement inutile. Grâce à ce système, nous pouvons suivre chaque déplacement virtuel des troupes ennemis au travers de satellites, senseurs et diverses autres installations électroniques. Le seul problème, c’est que nous ne savons pas qui nous devons affronter. Nous ne pouvons regarder dans les yeux d’aucun ennemi ».
Stratégie à rediscuter
Selon l’expert, les problèmes auxquels sont aujourd’hui confrontées les forces armées sont à trouver en premier lieu dans la « faillite » de la stratégie adoptée avec la réforme Armée XXI, achevée en 2004.
« Après les attentats du 11 septembre 2001, sur pression des Etats-Unis, la Suisse, comme beaucoup d’autres pays européens, s’est alignée sur une stratégie de coopération internationale, sans pour autant adhérer à l’OTAN. Le budget actuel ne suffit pas pour financer ce coûteux programme de coopération internationale et pour doter dans le même temps les troupes de l’équipement nécessaire ».
Le gouvernement et le parlement doivent décider si cette politique de partenariat avec l’OTAN doit être poursuivie ou alors opter pour un dispositif de défense plus autonome, mais probablement plus efficient, estime Beni Gafner.
Et d’ajouter : « Personnellement, je suis plutôt favorable à la seconde option. Les expériences faites durant la dernière décennie dans des pays comme la Somalie, l’Afghanistan ou l’Irak ont montré clairement les limites de la politique d’intervention et d’imposition de la paix par la puissance américaine. La Suisse devrait donc plutôt concentrer sa stratégie sur la défense de ses propres ressources, en se dotant d’une armée prête à réagir aux menaces plus inattendues, que nous pouvons seulement imaginer à l’heure actuelle ».
Armando Mombelli, swissinfo.ch (Traduction de l’italien : Samuel Jaberg)

22 janvier 2010

• 
  swissinfo swissinfo/Radio Suisse Internationale

F-5 et F-18

magnifique leurs f-5 merci fremo

Citation :

La pénurie dans l’infanterie invoquée pour augmenter le budget de la défense

Institution «qui rassemble et unifie» ou instrument de sécurité au service du pays: la crise des finances met en jeu notre conception de l’armée

Les chefs de l’armée suisse pleurent misère. Sur les vingt bataillons d’infanterie, à peine suffisants pour surveiller les dépôts de carburants, aéroports, nœuds ferroviaires et autres infrastructures stratégiques en cas de menace terroriste grave, on ne pourrait actuellement en équiper que cinq ou sept. Et encore, en puisant dans les écoles de recrues. Faute de moyens, l’armée doit donc s’attendre à une vague de pannes et d’incidents dans les années à venir. A moins que le ministre de la Défense, Ueli Maurer, admette la réalité: compte tenu de la situation militaire en Europe, l’armée suisse n’a plus besoin ni des chars ni de l’artillerie.

Récemment, devant les officiers zurichois, le chef de l’Armée André Blattmann, évoquait l’état de dénuement de l’infanterie. La cause de l’infanterie est toujours populaire. Par contre, notait-il, les troupes blindées, l’artillerie ou les troupes de reconnaissance seraient mieux dotées. Devant les officiers valaisans, le commandant des forces terrestres, Dominique Andrey, s’est livré aux mêmes constats. Selon lui, «on sait ce que l’on attend exactement de l’armée, mais les ressources allouées ne correspondent pas à cette volonté».
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Les discours d’André Blattmann ou de Dominique Andrey ne tombent pas par hasard en ce début d’année: dans un mois leur chef de département devrait remettre au Conseil fédéral, son rapport sur la politique de sécurité, remanié et complété par un volet sur la coopération à l’étranger. Avec vraisemblablement une option sur le futur avion de combat.

Depuis des mois, Ueli Maurer martèle à chaque occasion qu’il lui manque 500 millions de francs, dès 2011, sur un budget de 4,9 milliards cette année, sans cela «nous ne serons plus en mesure d’assumer nos missions légales et constitutionnelles». Ou alors, si on lui refuse une augmentation du budget «que le parlement modifie la mission de l’armée».

En réalité, le ministre de la Défense, même s’il a annoncé vouloir encore réduire les effectifs, n’a aucune envie de couper dans le vif. Il veut «la meilleure armée du monde» a-t-il redit récemment. «Ueli Maurer songe toujours à une armée qui n’a jamais existé. Il a fait son service dans une troupe cycliste, il en garde la nostalgie. Il a une conception de l’armée de milice comme pilier des institutions suisses, au même niveau que la démocratie directe, et non d’un instrument au service du pays», analyse un officier supérieur.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b82bc4f6-1a79-11df-809e-8f84da43cea3/La_p%C3%A9nurie_dans_linfanterie_invoqu%C3%A9e_pour_augmenter_le_budget_de_la_d%C3%A9fense

L'Europe se démilitarise à petit feu

Citation :

...Le prochain gros achat devrait être celui des engins destinés à remplacer la flotte de Tiger. Ces avions ne devrait apparaître au plus tôt qu'au programme 2011. Ueli Maurer souhaite reporter cette acquisition d'avions de combat. Le Conseil fédéral n'a pour l'instant pas cédé à sa demande. Il tranchera sur la base du nouveau rapport sur la politique de sécurité, attendu prochainement. Autre inconnue: le nombre d'avions qu'il serait possible d'acheter avec les 2,2 milliards prévus. De 33 engins, le DDPS est passé à 22. Et on évoque désormais 8 à 12 appareils....

http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/La-Suisse-se-passera-d-avions-de-combat-16842875

durant l'Axalp :

Suiza - Fuerza Aérea
Eurocopter AS-532UL Cougar (T-320)

"Meiringen Air Show" the aerial coverage operation for the Davos meeting :
F-5

...
F-18

Citation :

CH/Avions de combat: Ueli Maurer a évoqué le Gripen avec son homologue suédois


Berne (awp/ats) - Le ministre de la défense Ueli Maurer a reçu mardi à Berne son homologue suédois Sten Tolgfors. Les deux hommes ont évoqué le remplacement de la flotte helvétique de Tigers, le Gripen suédois étant l'un des trois avions de combat sur les rangs.
Le conseiller fédéral a présenté au ministre scandinave les détails de la procédure d'évaluation, a indiqué à l'ATS Sebastian Hueber, porte-parole du Département fédéral de la défense (DDPS). La Suède a estimé que cette procédure était transparente.
La décision sur les avions de combat se fait attendre. Le gouvernement souhaite d'abord se pencher sur le rapport sur la politique de sécurité. Selon M. Hueber, les sept Sages devraient s'atteler à cette tâche mercredi.
Trois appareils sont en lice pour remplacer les Tigers: le Gripen suédois, l'Eurofighter et le Rafale français.
Lors de leur rencontre, MM. Maurer et Tolgfors ont par ailleurs salué les relations bilatérales entre leurs pays. Les deux ministres ont aussi évoqué la croissance de l'efficacité de leurs armées respectives, ainsi que leur coopération. Selon le DDPS, la Suisse et la Suède collaborent depuis des années de manière fructueuse dans le domaine militaire.

romandie

MAATAWI a écrit:

Citation :

CH/Avions de combat: Ueli Maurer a évoqué le Gripen avec son homologue suédois


Berne (awp/ats) - Le ministre de la défense Ueli Maurer a reçu mardi à Berne son homologue suédois Sten Tolgfors. Les deux hommes ont évoqué le remplacement de la flotte helvétique de Tigers, le Gripen suédois étant l'un des trois avions de combat sur les rangs.
Le conseiller fédéral a présenté au ministre scandinave les détails de la procédure d'évaluation, a indiqué à l'ATS Sebastian Hueber, porte-parole du Département fédéral de la défense (DDPS). La Suède a estimé que cette procédure était transparente.
La décision sur les avions de combat se fait attendre. Le gouvernement souhaite d'abord se pencher sur le rapport sur la politique de sécurité. Selon M. Hueber, les sept Sages devraient s'atteler à cette tâche mercredi.
Trois appareils sont en lice pour remplacer les Tigers: le Gripen suédois, l'Eurofighter et le Rafale français.
Lors de leur rencontre, MM. Maurer et Tolgfors ont par ailleurs salué les relations bilatérales entre leurs pays. Les deux ministres ont aussi évoqué la croissance de l'efficacité de leurs armées respectives, ainsi que leur coopération. Selon le DDPS, la Suisse et la Suède collaborent depuis des années de manière fructueuse dans le domaine militaire.

romandie

les americains n'etaient pas dans le rang lors du contrat avec le maroc pourtant ils l'ont eu au final je pense que l'on se dirige vers le meme scenario encore surtout que la flotte suisse est surtout made in US donc c'est plus avantageux pour eux !!!

non Boeing s´est elle meme ejectée du bid younes,vu que les suisses se foutent de la gueulle de tout le monde avec le montant € et le nombre d´avions demandés pour..

Citation :

Swiss Air Force Hornet Jet Ready for Training
The Swiss Air Force's four F/A-18C tactical operational flight trainers (TOFT) have achieved ready-for-training status.
As part of the F/A-18 flight simulator upgrade programme, the TOFTs have been installed and networked at Payerne Air Force Base in Switzerland, according to defense-aerospace.com.
They have been equipped with the Swiss F/A-18C's latest operational flight programme upgrade to ensure the devices remain concurrent with the Hornet platform.
Integrated with L-3 Link's SimuSphere 360° field-of-view visual display, the F/A-18 trainers will provide pilots with visibility of up to 100nm.
They will enable pilots to jointly conduct simulated air-to-air and air-to-ground tactical manoeuvres, aerial refuelling and emergency procedures, as well as allowing joint helmet-mounted cueing system and night vision goggle operations.
A brief / debrief room, using real-world mission planning systems, will enable the F/A-18 aircrews to prepare for its simulated mission.
Swiss F/A-18 pilots will also be able to review the mission and data captured by the debriefing system after completing simulated mission

airforce-technology

FELIN suisse

public day in Bure April 2010

Bonsoir, Salam

Voici quelques aéronefs de la défense aérienne Suisse en entraînement à Sion (Suisse), il y avait plusieurs escadrons de différentes bases en exercices ce jour là ici. Etaient présents des F/A-18C et D, des F5E-TigerII, un EC635 et un PC7.

Merci beaucoup RF. J'adore la gueule des F5 Suisse

Merci Fahed, en effet ce sont des machines racées et profilées qui du coup ont un look agressif et apprécié. Hélas On ne va bientôt plus beaucoup en voir, profitons-en...

la photo du Hunter, magnifique RF vraiment !! surtout la vue des 4 canons de 30mm, ayaya !!

le Rafale doit attendre encore 5 ans

Citation :

DATE:25/08/10
SOURCE:Flight International
Swiss delay decision on Tiger replacements
By Niall O’Keeffe

The Swiss government has delayed until 2015 any acquisition of new fighter jets to partially replace its fleet of 54 Northrop F-5 Tiger combat aircraft.

Defence minister Ueli Maurer says that by the end of 2011 his ministry and the federal finance department will decide whether conditions are favourable for acquisition of new jets in the second half of the decade.

The Swiss air force has been notionally seeking up to 33 new aircraft to replace its F-5s under a requirement that was pegged at $1.9 billion.

In late 2008 it completed extensive evaluations of three candidate airframes: the Dassault Rafale, Eurofighter Typhoon and Saab Gripen.

During the assessment it was determined that the budget was not sufficient, says the defence ministry.

The Swiss government has now decided that no additional funding can be provided due to the country's financial situation, and that available resources must be deployed to meet other requirements of the Swiss army.

ils veulent imiter les indiens ou quoi ...5 ans !

Citation :

DATE:28/09/10
SOURCE:Flight International

Switzerland: How Berne got its sums wrong on F-5 replacement
By Craig Hoyle


As the year in which Switzerland celebrates its first century of aviation activity, 2010 should also have been a special time for the nation's air force, with a decision due on replacing part of its fleet of Northrop F-5E/F fighters.

A choice between the Dassault Rafale, Eurofighter Typhoon and Saab Gripen NG had originally been expected in July 2009, before being deferred to 2010. But with questions asked about the true cost of the new fighter aircraft programme and amid mounting talk of a possible public referendum over the issue, it came as little surprise when the procurement was formally scrapped on 25 August.

Announcing the move, the Swiss Federal Council said it "confirmed its basic decision to realise the partial replacement of the 54 outdated F-5 fighter aircraft. But due to the current situation of public finances and general priorities, it postpones the time for the procurement to 2015 at the latest."For a nation famed for the quality of its banking institutions, Switzerland got its sums badly wrong on this programme. Having originally sought 33 new-generation aircraft, the nation's Armasuisse procurement agency last year revised its requirement to 22, and pegged the total budget at a modest SFr2.2 billion ($2.18 billion)."During evaluation it became clear that the foreseen credit line would not be sufficient," the Federal Council says.A recent estimate by the nation's defence ministry exposed the magnitude of the discrepancy, revealing that the actual cost of buying the smaller fleet would be around SFr4-5 billion, plus operational support.It is unclear how many fighters will be requested in a new competition to be launched after national elections in October 2011, but deliveries should occur during the second half of this decade.Armasuisse and the air force staged an extensive evaluation of the three candidates from Emmen air base between June and December 2008. The revived opportunity is likely to attract Boeing, which withdrew its F/A-18E/F Super Hornet from the contest in April 2008 due to the exclusion of an active electronically-scanned array radar from the requirements list.




The Swiss air force received its operational F-5s between 1978 and 1985, as listed by Flightglobal's MiliCAS database. It also has 33 F/A-18C/Ds delivered between 1996 and 1999 and already involved in an upgrade programme worth a potential $535 million. Recent investments have included orders to equip the entire Hornet fleet with Raytheon ASQ-228 ATFLIR electro-optical/infrared targeting pods.Although Switzerland does not deploy its fighters for international operations, the Federal Council says the decision to delay the F-5 replacement will have implications."In today's situation the 33 F/A-18s are sufficient for policing tasks. However, the decision not to realise the partial Tiger replacement for the time being leads to reductions in the sustainability of the air force in the fields of air policing and air defence. Furthermore, core competences in air reconnaissance and air-to-ground-operations cannot be developed at the moment."The decision also comes as a blow to the Swiss aerospace industry, which had stood to benefit from the F-5's replacement.Tabled in May 2009, the bidders' industrial participation and strategic co-operation responses were to produce a partnership with Ruag Aerospace. They also outlined plans to transfer key technologies that would enable Swiss firms to support the selected type's future development.Dassault viewed the contest as a chance to secure its first international buyer for the Rafale, which has also attracted strong interest from Brazil and the United Arab Emirates. The Eurofighter consortium's campaign was led by EADS, which has previously sold 15 Typhoons to Austria for around €1.6 billion ($2.1 billion).

© Geoffrey Lee/Eurofighter

Saab had pledged to deliver industrial benefits worth at least 100% of the contract's value, and had identified more than 300 potential partner companies throughout Switzerland.Claiming that its Gripen NG would cost at least SFr2 billion less to own over 30 years, it claimed "significant advantages over its twin-engine competitors in terms of costs, future technical developments, environmental impact and suitability".Another potential benefit of Saab's offer was its commitment to promote the Pilatus PC-21 turboprop as a potential replacement for the Swedish air force's more than 100 Saab 105 jet trainers.Pilatus has so far delivered 19 PC-21s to Singapore and six to Switzerland, and next year will hand over its first of 25 on order for the UAE.Armasuisse in June announced plans to order another two PC-21s for the Swiss air force for SFr31 million. The service needs the additional capacity from 2013 to increase fast jet pilot training from six to eight students per year.A deal with Sweden would have strengthened the type's orderbook at a time when its manufacturer is also courting potential business in Asia and the Middle East, and with Australia and the UK.A successful new fighter competition is required if Switzerland is to maintain its current ability to defend its territory from the air, and also to provide long-term prospects for its domestic industry, which must increasingly look beyond the nation's borders to survive.