Actualités nationales

Rappel du premier message :

benzenz a écrit:

le dirham n est pas convertible je crois

Le Dirham n'est pas une monnaie convertible, mais on peut tres facilement échanger des Dirhams contre des Euros à Sebta, même par millions.

FAMAS a écrit:

Jettou était un technocrate, on avait besoin d'un gouvernement capable d'executer ou mettre sur les rails les grands projets et orientation initiés par le roi
el Fassi est le fruit des éléctions c'est son parti qui s'est classé premier donc le roi était contraint de le nommer premier ministre, ça sera desormais une coutume que de nommer le premier ministre de la majorité parlementaire

le roi doit rester hors de cela et laisser la democratie fait son cours.Si non le maroc retournera a hassan2 bis.et cela sera le bordel.s'il n'y a pas de majorite ,le parlement votera pour la non confiance a abbas qui doit foutre le camp de toute maniere,il sert a rien,si non le parlement peut demander des elections anticiper ,alors la je croirais que le maroc est en voix de democratie,si le roi ne laissera pas le parlement faire alors la je ne croirais plus a lui ni a son systeme ,I mean the king.

juba2 a écrit:

le roi doit rester hors de cela et laisser la democratie fait son cours.Si non le maroc retournera a hassan2 bis.et cela sera le bordel.s'il n'y a pas de majorite ,le parlement votera pour la non confiance a abbas qui doit foutre le camp de toute maniere,il sert a rien,si non le parlement peut demander des elections anticiper ,alors la je croirais que le maroc est en voix de democratie,si le roi ne laissera pas le parlement faire alors la je ne croirais plus a lui ni a son systeme ,I mean the king.

Jusqu'á mntnt il n'y a pas eu de motion de censure ou qqch de pareil, et l'Istiqlal est encore la premiere formation politique du pays, donc je ne vois pas en quoi cela changerait qqch... on n'a pas besoin de se retrouver dans une crise á l'italienne, paraceque cela signifierait tout simplement les pleins pouvoirs au palais (alors que deja il en a trop).

L'Istiqlal, c'est 52 siéges sur 325 au parlement, donc il est loin de pouvoir mener un gouvernement sans le soutien d'une coalition.
La décision du Roi de maintenir 3bibiss dans son poste est un message aux Marocains : le PAM est le parti de l'ami du Roi, pas le "parti du Roi". Nuance !
Adil Douiri, contrairement à ce que tu peux croire Toons, a toujours des ambitions politiques, même qu'il en a trop. Il ne veut plus se contenter de n'importe quel maroquin ministériel, il voulait être ministre des finances. D'ailleurs il veille à continuer de faire parler de lui, mais à travers l'association des économistes istiqlaliens. Cette association est l'auteur d'une proposition au gouvernement sur l'aide à accorder aux secteurs de l'industrie touchés par la crise. Il a lui même été touché par cette crise, ayant eu de la peine à écouler les appartements d'une résidence qu'il posséde en Espagne. Il n'est pas bête, ne manque pas de compétences, mais son ambition paraît démesurée pour les plus hautes autorités.
Yasmina Baddou est loin d'être aussi brillante qu'on pourrait le croire, je dirais même qu'elle est à peine moyenne. Sincérement, je la vois tres mal à la tête de l'executif marocain.
De tous les ministres istiqlaliens, le plus rusé politiquement, c'est Hjira, le plus têtu, Ghellab, le plus fragile, Baraka, le moins brillant, Baddou. 3bibiss est meilleur pour les manoeuvres partisanes que pour la gestion d'un pays.
Un dirigeant du calibre de Jettou n'est pas facile à trouver dans la microsphère politique marocaine. Même s'il n'appartenait à aucun parti, il avait le sens du politique. M6 était tellement écouré par les resultats des élections 2007 qu'il a nommé 3bibiss presque pour punir les électeurs: "Vous mettez l'istiqlal en premier, et bien je vais vous en servir jusqu'à plus soif "
Bref, la paysage politique marocain est plus que déçevant. Plus d'opportunistes et de bras cassés que de personnages qui en imposent. Les technocrates, aux compétences indéniables, ont la fâcheuse tendance à être têtus, à ne pas savoir politiquement manoeuvrer. L'exemple de Ghellab, plus technocrate qu'istiqlalien, est frappant. Sa gestion du projet de code de la route a été catastrophique. Entêté comme on ne peut l'être en politique, il a été la cause d'une gréve des tansporteurs qui a été coûteuse pour l'économie nationale.
Ceux qui font réellement fonctionner ce pays sont des centaines de cadres compétents qui chaque jour font correctement leur boulot, malgrés toutes les difficultés et tares du systéme. Les grandes orientations politiques qui émanent du palais constituent le cadre dans lequel sont déployés les efforts consentis pour le développement.
Les partis politiques sont là pour s'étriper et se donner en spectacle à une opinion publique marocaine qui n'est pas dupe sur qui tient réellement les rênes.

Lire les deux derniers editos de Ahmed Reda Benchemsi:

http://www.telquel-online.com/374/edito_374.shtml
http://www.telquel-online.com/375/edito_375.shtml

Pour une fois je suis d'accord avec M. Benchemssi

Samyadams a écrit:

Adil Douiri, contrairement à ce que tu peux croire Toons, a toujours des ambitions politiques, même qu'il en a trop. Il ne veut plus se contenter de n'importe quel maroquin ministériel, il voulait être ministre des finances. D'ailleurs il veille à continuer de faire parler de lui, mais à travers l'association des économistes istiqlaliens. Cette association est l'auteur d'une proposition au gouvernement sur l'aide à accorder aux secteurs de l'industrie touchés par la crise. Il a lui même été touché par cette crise, ayant eu de la peine à écouler les appartements d'une résidence qu'il posséde en Espagne. Il n'est pas bête, ne manque pas de compétences, mais son ambition paraît démesurée pour les plus hautes autorités.

Justement, ce n'est pas qu'il vise trop haut, mais plutot qu'il met la barre assez haut histoire qu'on ne le fasse pas ch*** sauf si c'est pour lui proposer qqch d'important! Il a manqué pas mal d'occasions (de s'enrichir) alors qu'il etait au gouvernement entrain d'essayer de resoudre des trucs en-deçà de ses compétences. D'ailleurs c'est un peu á cause de ce manque d'ambition politique qu'il n'est pas "vraiment membre" de l'Istiqlal, sinon il y aurait gravi les echelons tres facilement (fils Douiri et petit-fils Palafrej, connaissant comment cela se passe dans les reseaux du parti)

freedom a écrit:

Pour une fois je suis d'accord avec M. Benchemssi

Non mais il a raison á 250%! On est entrain de se faire entuber comme des moutons... Moi j'ai appelé cela "la politique des partis micro-ondes" (dont le PAM n'est que le premier rejeton), par analogie aux "partis cocotte-minute" de l'ère Basri (UC, RNI et tout le bataclan), modernité oblige (d'ailleurs le nom du parti l'atteste!).

TooNs a écrit:

freedom a écrit:

]Pour une fois je suis d'accord avec M. Benchemssi

Non mais il a raison á 250%! On est entrain de se faire entuber comme des moutons... Moi j'ai appelé cela "la politique des partis micro-ondes" (dont le PAM n'est que le premier rejeton), par analogie aux "partis cocotte-minute" de l'ère Basri (UC, RNI et tout le bataclan), modernité oblige (d'ailleurs le nom du parti l'atteste!).

Je pense que cette fois-ci, c'est un peu plus compliqué que du temps de Hassan II/Basri. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec la conclusion du second article de Benchemsi. Le PAM n'est pas vraiment une création directe du palais, pas comme les partis crées du temps de Hassan II. Comme l'a si bien remarqué Benchemsi, le Roi défunt avait besoin d'un levier législatif, face à des partis traditionnels recalcitrants. Jusqu'à pouvoir s'entendre avec l'USFP et les autres partis de la Koutla. C'était le vrai retour à la procédure normale de désignation d'un premier ministre politique au Maroc. M6 n'est pas tout à fait dans la même situation. Les partis traditionnels sont tous rentrés dans les rangs. Seuls les nouveaux venus du PJD font de la resistance, et encore, de manière tres feutrée. M6 est lassé par les marchandages des partis politiques et l'opportunisme exacerbé des dirigeants de ces partis. Il laisse faire El Himma, mais ne manquerai pas de le désavouer si l'expérience du "tracteur" tourne mal. Soit il arrive réellement à "tracter" le champ politique marocain, soit il s'efface Majidi, son frère-ennemi, l'attend au tournant
En fait, chacun de ses deux camps, Majidi-El Himma, représente un courant dans le milieu des hommes d'affaires marocains. C'est une lutte à mort pour le contrôle de l'économie nationale. Si le clan El Himma semble actuellement l'emporter, son engagement direct, suicidaire, sur la scéne politique, à travers le PAM, ne manquera pas d'entraîner sa chute. L'autre camp, jusqu'à présent tres discret, n'attend que ça.
A mon humble avis, il faut désormais regarder de plus en plus du côté des milieux d'affaires pour comprendre ce qui se passe exactement sur la scéne politique marocaine. La présence au sein du gouvernement d'un richissime homme d'affaire comme Akhennouch, premier franc maçon marocain déclaré depuis le sultan My Hfid , n'est sûrement pas fortuite...

Pourquoi avoir un PM.De toute maniere le titre est juste symbolique.Ils ne peuvent nommer les ministres sauf avec l'aprobation du roi,on est pas entrain d'insulter la monarchie mais entrain de faire des critques constructives.Le PM n'a ps un pouvoir exec.ou le partage comme les pays democratiques.il faut des PM et ministres qui ont des idees inovatrices pas "li qal sidna" je le ferais.Je suis sure que le roi aimerais bien avoir un PM comme Zapatero.Serieusement

Pour moi, istiqlalien jusqu'á l'os, c'est honteux! Franchement, Babass devrait prendre comme exemple Boucetta qui a refusé, á Hassan II, d'etre "premier ministre de figuration"... Babass ou la calamité nationale!

Citation :

Deux marocains parmi les passagers de l'Airbus, disparu entre Rio de Janeiro et Paris (Air France)
Paris-Deux marocains se trouvaient à bord du vol de l'Airbus français, qui a disparu lundi entre Rio de Janeiro et Paris, a indiqué la compagnie Air France.

Dans un communiqué, la compagnie a publié la liste des nationalités des passagers, qui étaient à bord de cet avion, au nombre de 216. Cette liste a été reconstituée sur la base des informations fournies par les autorités brésiliennes.
L'Airbus, qui devait atterrir à l'aéroport de Paris Charles de Gaulle à 11 heures 10 locales, transportait notamment 61 français, 58 brésiliens, 26 allemands

http://www.map.ma/fr/sections/boite4/deux_marocains_parmi/view

toutre mes condoléances pour les familles des victimes

Citation :

Mission scientifique de la NASA au Maroc pour associer les chercheurs marocains à l'initiative "Space Weather"

Rabat-Une mission scientifique de la NASA, comprenant des experts marocains, est actuellement en visite au Maroc pour examiner les moyens de faire participer les chercheurs marocains à l'Initiative Internationale du Climat Spatial "Space Weather".

"Le Maroc bénéficie d'une excellente situation géographique pour les mesures du climat spatial, donc nous sommes heureux d'être ici et de nouer des relations de collaboration avec les chercheurs marocains", a souligné M.Joseph Theodore, Directeur de "Space Weather" de la NASA à Maryland, dans une déclaration, mardi, à la première chaine de télévision "Al Oula".

"On pourra partager les détails scientifiques avec des universités et des chercheurs marocains et leur donner l'opportunité de venir aux Etats Unis, ou de faire partie des équipes de recherche avec la NASA", a indiqué, pour sa part, M. Kamal Oudghiri, directeur de projets au sein de la NASA à Los Angeles.

De son côté, M. Omar Fassi Fihri, Secrétaire Perpétuel de l'Académie Hassan II des Sciences et Techniques, a souligné que la visite de la délégation scientifique de la NASA est une occasion à la fois pour renforcer le potentiel scientifique marocain, et pour renforcer le partenariat avec les chercheurs américains.

L'Initiative Internationale "Space Weather" veut associer le Maroc aux études scientifiques concernant l'impact des perturbations du soleil sur les réseaux des télécommunications, le GPS, et les instruments de navigation.

Du côté marocain, cette initiative permettra un transfert du savoir-faire concernant l'utilisation d'une quinzaine d'instruments de mesure.

MAP

Citation :

Un patron de presse marocain condamné pour diffamation en France



Le
patron du quotidien marocain Assabah a été définitivement condamné par
la justice française pour diffamation envers un journaliste de la
chaîne publique France 3 qu’il accusait d’être un agent des services
secrets algériens, a-t-on appris mercredi auprès du tribunal.


Abdelmounaïm
Dilami, directeur de la publication du quotidien en langue arabe
Assabah, avait été condamné par défaut le 14 octobre 2008 à 3.000 euros
d’amende et 5.000 euros de dommages et intérêts. Il avait fait
opposition à ce jugement mais s’en est désisté mardi, rendant sa
condamnation définitive.

En octobre 2007, le journaliste de France 3 Joseph Tual avait révélé
l’existence de cinq mandats d’arrêt délivrés par un juge français à
l’encontre de ressortissants marocains soupçonnés d’avoir participé à
l’enlèvement de l’opposant marocain Medhi Ben Barka en 1965 à Paris.
Les mandats d’arrêts avaient été émis lors d’une visite du président
Nicolas Sarkozy au Maroc.

Dans son édition des 3 et 4 novembre 2007, Assabah publiait un
article intitulé "Les services de renseignements algériens disposent du
dossier Ben Barka". Dans cet article, Assabah affirmait notamment que
Joseph Tual était "le pivot dans l’appareil des renseignements
algériens car il ne cache pas son hostilité à l’égard du Maroc", un
propos jugé diffamant par le tribunal correctionnel de Paris.

Mehdi Ben Barka, opposant marocain et leader anticolonialiste
marocain en exil, a été enlevé à l’âge de 45 ans, le 29 octobre 1965,
boulevard Saint-Germain à Paris, par des policiers et des truands
français, marquant le début d’une affaire jamais totalement élucidée.





Par [url=mailto://] A.F.P.[/url]

Source journal Algerien Elwatan http://www.elwatan.com/Un-patron-de-presse-marocain

Il y a quelque chose que je n'arrive pas a comprendre sur le dossier "Ben Barka". L'Allemagne a assassine' plus de 6 millions d'etres humains que dire du Japan... mais il ne sont pas molleste' par ca, au contraire si tu arrive a critiquer ses pays par ce qu'ils ont fait rien que 60 ans arriere tu veras toutes les critique du monde contre toi, et voila que l'affaire Ben Barka traine dans les colisses et salit l'image du Maroc et des marocains chaque fois que quel qu'un veut se donner du publicite'. Qui gere ce dossier au Maroc? Pourquoi pas dire qu'est ce qui c'est passe' d'une fois et finir avec ca? Si quelqu'un est responsable, il doit demender des excuses et laisser faire la justice marocaine. En Espagne on a eu beacoup de crimes d'etat, (GAL) la justice espagnole a prit ses responsabilite'es et l'affaire est finit.

La famille de ce bonhomme a droit a ses depuilles et a des excuses officielles mais le peuple et nouveaux dirigents marocains doivent etre juger par les erreurs du present mais pas pour des crimes perpetre's il y a plus de 40 ans, et la je reitere l'example de l'Allemagne.

Leo Africanus a écrit:

Encore deux femmes sont mortes a cause d'une aglomeration au passage frontalier de Ceuta, la derniere fois c'etait une jeune fille au passage de Melilla. C'est vrai qu'il y a de l'incivisme en tous ces faits, mais c'est ausssi sure qu'il y a un manque d'expertise en ce qui concerne le controle des masses. En Europe a aussi coute' plein de vies avant de prendre des mesures stictes concernant la securite' des citoyens pendant des actes semblables a ceux de Rabat. En ce qui concerne les passages frontaliers de Ceuta et Melilla c'est indescriptible, il faut le voir avec ses propres yeux pour y croire et la c'est la responsabilite' tant des autorite'es espagnols que marocains.
que Dieu ait les ames de tous ses pauvres gens.

Citation :

Révision des procédures d'octroi des autorisations des festivals (ministre)
Rabat- Le ministre de l'Intérieur, M. Chakib Benmoussa a affirmé qu'à la lumière des conclusions et des recommandations de la commission centrale instituée suite aux événements tragiques enregistrés au dernier jour du festival Mawazine (23 mai), il sera procédé à la révision des procédures d'octroi des autorisations relatives à l'organisation des festivals afin qu'à l'avenir, ces manifestations se déroulent dans les meilleures conditions.

Le ministre, qui répondait à une question d'actualité à la Chambre des représentants, a indiqué que cette commission poursuit ses travaux pour déterminer les circonstances de cet incident. Le travail de la commission permettra à tous les intervenants de mieux comprendre ce qui s'est passé et d'en tirer les enseignements nécessaires, en particulier en ce qui se rapporte à l'encadrement des spectateurs.

http://www.map.ma/fr/sections/boite2/revision_des_procedu/view

a l'approche des Caummunales , voici un interview de l'un des condidats dans une des circoncriptions de la mort >> AGDAL - HAY RYAD

Fathallah Oualaou, tête de liste USFP à Agdal-Ryad : «Pourquoi je suis candidat à Rabat»

Citation :

Longtemps député de Rabat, Fathallah Oualalou signe son retour dans l’arène électorale en se présentant aux communales. Le candidat usfpéiste, tête de liste à Agdal-Ryad, explique
les raisons qui ont motivé son choix. Entretien avec un politique qui a toujours pensé
que Rabat est une ville mythique.

Libération : Fathallah Oualalou, vous êtes tête de liste à Rabat, pourquoi avoir choisi de vous faire candidat aux communales du 12 juin sachant que vous ne vous êtes pas présenté aux dernières législatives ? Qu’est-ce qui a motivé votre choix ?

Fathallah Oualalou : D’abord, parce que j’aime par-dessus tout mon pays. Chaque fois que je sens qu’il est important d’être au service du pays, qui plus est en utilisant l’USFP comme instrument, j’y vais, sans la moindre hésitation.
En fait, ma décision est également liée à ce qui s’est passé lors des législatives de septembre 2007 où je ne me suis pas effectivement présenté. A l’USFP, nous avons tous senti la nécessité de réhabiliter la politique dans le pays, donner plus de crédibilité à l’action politique. Nous avons tous senti qu’il y a un grand hiatus entre les avancées que le Maroc a connues, ces dernières années, sur les plans économique, sociétal et culturel et la stagnation du rôle du champ politique. Et l’USFP a une responsabilité en la matière. Parce que c’est Rabat, parce que c’est la capitale. Rabat est une ville mythique. C’est la ville du nationalisme, du progrès. Rabat a toujours été liée à l’USFP, en ce sens qu’elle est aussi la ville de Mehdi Ben Barka.
Enfin, pour moi, Rabat est un formidable champ d’expérimentation avancé de ce projet de réhabilitation de la politique.

Vous êtes natif de Rabat, vous avez longtemps été le député de Rabat. Quels sont, de votre point de vue, les défis qui se posent aujourd’hui dans la gestion de la capitale ?

Rabat a certainement une chance actuellement. Quand je pense à Rabat, ce sont trois dates qui me viennent à l’esprit : l’arrivée des Romains avec le Chellah, Yacoub El Mansour et l’ère actuelle. L’ère actuelle est ici incarnée par le projet Bouregreg qui est structurant. Un tel projet va permettre à Rabat et Salé de se réconcilier et en même temps de ne plus tourner le dos au fleuve et à l’océan. Pendant des siècles ces villes ont tourné le dos au fleuve et à l’océan, ce qui explique en grande partie la stagnation des deux cités et du pays. Donc, le projet du Bouregreg est une chance. J’ai eu la chance au sein du gouvernement de suivre ces projets. Et l’USFP explique dans son programme communal qu’elle accompagne ces projets.
Cela signifie en fait qu’il s’agit de faire en sorte que Rabat réponde aux défis, aux enjeux du 21ème siècle, et reste une cité fière de son passé. En même temps Rabat est appelée à se diversifier, à ne plus rester prisonnière de l’Administration. Le poids de l’Administration, de ces entreprises publiques est là. Mais il est important que les revenus et les activités soient diversifiés. Rabat doit le faire dans un cadre régional avec Salé, Témara, Skhirat, bref, avec toute la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër.
J’ajouterais que Rabat a une autre chance à saisir. C’est la capitale du Royaume. L’élite vit à Rabat et la ville est appelée à devenir de plus en plus le premier centre de rayonnement culturel du Maroc. Les grands projets comme la bibliothèque nationale, le musée, etc, vont permettre à la cité d’avoir un nouveau destin culturel. Ce qui permettra de promouvoir un nouveau tourisme, un tourisme de séjour et non plus de passage. Et je ne parle pas seulement de tourisme des étrangers mais aussi celui des Marocains. Rabat doit attirer en tant que lieu de rayonnement culturel tous les Marocains.
Il est aussi essentiel de promouvoir la complémentarité de Rabat avec Casablanca. Historiquement, au cours des deux derniers siècles, elles ont été les deux capitales, politique et économique, du pays. Il faut dépasser cette dualité. Les deux grandes villes doivent se rejoindre à travers même un redéploiement d’un certain nombre d’activités de Casablanca à Rabat, et vice-versa.

Rabat a un statut particulier conformément à la charte communale. Est-ce que cela laisse la place à une véritable gestion communale et un exercice du pouvoir par les élus ?

Toutes les capitales du monde ont leurs spécificités et l’Etat doit s’occuper de Rabat parce que Rabat prend aussi en charge les fonctions de la capitale. Aux élus de suivre et d’accompagner ce statut avec intelligence, doigté et en même temps avec volontarisme. Les élus doivent défendre leurs compétences, c’est normal, mais ils doivent être une valeur ajoutée pour les grands projets nationaux. La valeur ajoutée, c’est justement faire en sorte que ces projets répondent aussi aux attentes de la population. Rabat est un lieu de passage entre le Sud et l’Est du Maroc. Ceci est fondamental. C’est pour cela que Rabat est d’abord un lieu d’Histoire mais aussi de géographie.
Rabat a eu une chance, celle des multiplications des centres, et ceci a été rendu possible grâce aux élus de l’USFP qui avaient alors la majorité pendant une dizaine d’années. A côté du centre historique de la ville que constituent les avenues Mohammed V et Allal Ben Abdallah, il y a maintenant le centre de l’Agdal qui a sa logique de pôle, le centre de Ryad mais il y a aussi Yacoub El Mansour et ses activités économiques sans oublier bien sûr Youssoufia. Il est important de créer entre ces différents pôles des éléments de synergie et de complémentarité. Il est ici essentiel de faire en sorte que les inégalités en matière d’équipement, de logement, de scolarisation, de santé et qui existent à Rabat soient résolues.

Pendant longtemps Rabat a été un fief ittihadi, un fief aujourd’hui perdu. Comment comptez-vous le reconquérir ?

C’est tout le challenge ! Réussir ce challenge concerne Rabat mais aussi le pays. Au Maroc, le monde rural est essentiel pour l’équilibre du pays. Mais comme partout dans le monde, ce sont les villes qui portent les éléments de progrès. Il y a des villes comme Rabat, Fès, Marrakech, Casablanca mais des petites et moyennes villes qui doivent jouer le rôle de locomotive dans le sens de la modernisation de notre pays. Et pour moi la modernisation est globale, elle touche le politique, c’est-à-dire la démocratie, mais aussi l’économique, le sociétal, le culturel, le statut de la femme, etc.
Je crois que c’est dans les villes qu’il y a un tissu qui permet cette modernisation. Une grande ville appartient à tous ses habitants, et pas seulement les R’batis d’origine. C’est dans ce sens que l’on retrouve tous les habitants du Maroc à Rabat. C’est la raison pour laquelle je dis que Rabat est un champ d’expérimentation avancé des mutations nécessaires pour ce pays, et notamment sur le plan politique.
Réussir donc le challenge à Rabat, c’est donner de l’espoir. Après ces 10 dernières années, liées au nouveau règne, le Maroc a fait de grands pas. Le pays a changé, bougé, etc. Maintenant, il faut un nouveau départ. C’est pourquoi l’USFP a pris l’initiative en matière de réformes. Ce nouveau départ doit être aussi politique. Le monde est en crise et cette crise oblige tous les pays à repenser leur politique et à réhabiliter le politique. Partout dans le monde, l’Etat est aujourd’hui au secours de l’économie. Au Maroc, l’Etat, nécessairement démocratique et moderne, doit actuellement relancer le pays pour une nouvelle génération de réformes. La nouveauté de ces réformes réside dans le fait de donner plus de crédibilité à la politique, aux institutions. Et c’est tant mieux que l’on commence par des institutions élues localement, ce qui nous permettra en 2012 de passer à la réhabilitation de la politique au niveau du Parlement. C’est donc l’annonce des 10 prochaines années. Ces élections du 12 juin sont certainement locales mais ont une véritable dimension nationale

Ces élections sont locales, elles sont censées incarner une politique de proximité. Dans votre programme, que proposez-vous pour changer, améliorer la vie des R’batis ?

Il est important de réduire toutes les inégalités dans la ville. Si Agdal-Ryad est un pôle de modernité, il ne faut pas oublier les autres espaces. Je pense à la médina, au Mellah, aux bidonvilles de Rabat. On ne peut pas être une capitale au 21ème siècle avec ces poches de pauvreté. Les municipalités doivent accompagner toutes les politiques de lutte contre la pauvreté, une lutte dans laquelle j’inclus l’analphabétisme, le logement insalubre, etc.
Nous avons une ville où le taux de motorisation augmente de plus de 10%. Par conséquent, il y a des problèmes de transports. Le projet Bouregreg a amené le tramway. C’est une solution mais il faut que cette solution intègre une logique plus globale.
A partir des atouts de Rabat, il faut également faire en sorte que l’habitant, en tant qu’individu et en tant que collectivité ait la possibilité de rayonner, de s’épanouir dans sa famille, dans sa ville. Ici, le culturel est important.
Il faut également s’occuper de tous ceux qui ont des difficultés. Je pense aux enfants, aux personnes âgées, aux handicapés.
Autre élément important, faire en sorte d’accompagner la diversification de l’activité économique pour permettre l’amélioration des revenus des habitants et contribuer à résoudre les problèmes du chômage. Une municipalité doit accompagner toutes les actions visant à promouvoir la formation, à adapter la formation des jeunes aux besoins de l’économie. Une municipalité a le devoir de s’occuper du quotidien, c’est-à-dire la proximité qui va de l’éclairage au ramassage des ordures, etc mais doit dans le même temps accompagner les actions de l’Etat. Il est important dans ce sens d’améliorer l’attractivité de notre pays, de notre ville, de notre région pour les investissements.

Quand vous dites tout cela, Fathallah Oualalou, il est évident que vous visez la mairie de Rabat. Quelles sont les alliances que vous êtes prêt à faire au lendemain du 12 juin ? Et comment s’annonce, selon vous, la bataille pour la ville ?

Dans cette élection, il y a deux projets qui s’affrontent. Il y a d’abord le projet du progrès, de l’efficacité et de l’éthique. Progrès, efficacité et éthique signifient crédibilité. Face à ce projet, il y a les autres pratiques. Il est important pour notre pays de les contourner. Je pense particulièrement à l’utilisation de l’argent souvent mal gagné et qui perturbe notre démocratie et ne lui permet pas d’avancer. Il faut peut-être revenir à ce que nous voulions faire il y a dix ans. C’est-à-dire, redonner une chance à la transition démocratique, à nouveau. Car nous ne l’avons pas tout à fait réalisé.
Par conséquent, les critères pour les coalitions post-électorales vont tourner autour du degré de rapprochement du projet de l’USFP, un projet qui défend la crédibilité, la modernisation et l’éthique.





Source : http://www.libe.ma/Entretien-avec-Fathallah-Oualao...

Cherokee a écrit:

a l'approche des Caummunales , voici un interview de l'un des condidats dans une des circoncriptions de la mort >> AGDAL - HAY RYAD

Fathallah Oualaou, tête de liste USFP à Agdal-Ryad : «Pourquoi je suis candidat à Rabat»

Citation :

Il est important de réduire toutes les inégalités dans la ville. Si Agdal-Ryad est un pôle de modernité, il ne faut pas oublier les autres espaces. Je pense à la médina, au Mellah, aux bidonvilles de Rabat. On ne peut pas être une capitale au 21ème siècle avec ces poches de pauvreté. Les municipalités doivent accompagner toutes les politiques de lutte contre la pauvreté, une lutte dans laquelle j’inclus l’analphabétisme, le logement insalubre, etc.
Nous avons une ville où le taux de motorisation augmente de plus de 10%. Par conséquent, il y a des problèmes de transports. Le projet Bouregreg a amené le tramway. C’est une solution mais il faut que cette solution intègre une logique plus globale.
A partir des atouts de Rabat, il faut également faire en sorte que l’habitant, en tant qu’individu et en tant que collectivité ait la possibilité de rayonner, de s’épanouir dans sa famille, dans sa ville. Ici, le culturel est important.
Il faut également s’occuper de tous ceux qui ont des difficultés. Je pense aux enfants, aux personnes âgées, aux handicapés.
Autre élément important, faire en sorte d’accompagner la diversification de l’activité économique pour permettre l’amélioration des revenus des habitants et contribuer à résoudre les problèmes du chômage. Une municipalité doit accompagner toutes les actions visant à promouvoir la formation, à adapter la formation des jeunes aux besoins de l’économie. Une municipalité a le devoir de s’occuper du quotidien, c’est-à-dire la proximité qui va de l’éclairage au ramassage des ordures, etc mais doit dans le même temps accompagner les actions de l’Etat. Il est important dans ce sens d’améliorer l’attractivité de notre pays, de notre ville, de notre région pour les investissements.

Dans cette élection, il y a deux projets qui s’affrontent. Il y a d’abord le projet du progrès, de l’efficacité et de l’éthique. Progrès, efficacité et éthique signifient crédibilité. Face à ce projet, il y a les autres pratiques. Il est important pour notre pays de les contourner. Je pense particulièrement à l’utilisation de l’argent souvent mal gagné et qui perturbe notre démocratie et ne lui permet pas d’avancer. Il faut peut-être revenir à ce que nous voulions faire il y a dix ans. C’est-à-dire, redonner une chance à la transition démocratique, à nouveau. Car nous ne l’avons pas tout à fait réalisé.
Par conséquent, les critères pour les coalitions post-électorales vont tourner autour du degré de rapprochement du projet de l’USFP, un projet qui défend la crédibilité, la modernisation et l’éthique.

Il est grillé, le mec Triste pour lui de ne l'avoir toujours pas compris. En tout cas, ce n'est pas avec un discours comme celui-là qu'il va réussir à convaincre les électeurs

Pfffffffff... wa makayhchemchi A cause de candidats comme ca l'Agdal ne vote plus, résultat: Ceux qui se deplacent pour voter ce sont les PJD'istes... faudra pas s'etonner qu'ils raflent qqes sieges!

World Economic Forum au maroc en 2010

Citation :

Signature à Rabat d'un Mémorandum d'entente entre le Maroc et le Forum Economique Mondial

Rabat - Le Premier Ministre M. Abbas El Fassi a présidé, lundi à Rabat, la cérémonie de signature d'un Mémorandum d'Entente, entre le Gouvernement marocain et les représentants du Forum Economique Mondial, relatif à l'organisation de la prochaine édition du Forum Economique Mondial sur le Moyen Orient et l'Afrique du Nord.

La signature de ce Mémorandum d’entente marque le lancement officiel des préparatifs pour l’organisation du Forum Economique Mondial 2010 sur le Moyen Orient et l’Afrique du Nord, que le Royaume du Maroc abritera du 22 au 24 octobre 2010 à Marrakech, indique un communiqué de la Primature, ajoutant que plus de 1200 participants du monde des affaires, des gouvernements et de la société civile seront présents à cette manifestation.

Le Forum Economique Mondial sur le Moyen Orient et l’Afrique du Nord constituera une plate forme pour débattre sur les défis de la région et pour planifier les actions à entreprendre. Il sera aussi une occasion d’explorer les perspectives d’avenir et de coopération euro-méditerranéenne et ses implications sur la région.

Ce Mémorandum d’Entente a été signé par M. Abbas El Fassi et M. André Schneider Directeur Général et Directeur des opérations du World Economic Forum, en présence de MM. Nizar Baraka, ministre Délégué auprès du Premier Ministre chargé des Affaires Economiques et Générales et M. Mohammed Hassad, Wali de la région de Tanger-Tetouan

MAP

Israel y sera surrement répresentée j'imagine déja la riposte média

FAMAS a écrit:

Israel y sera surrement répresentée j'imagine déja la riposte média

accepter tous les partecipants,c'est l'une des premieres conditions qu'on pose dans ces forums,la presence de israel peut meme etre benefique pour la resolution de certains problemes a mon avis

Citation :

Israel y sera surrement répresentée j'imagine déja la riposte média

C'est pour la région MENA donc Israel sera représenter, mais a savoir est ce que les autres pays de la région vont y assister ou boycotter ! hors l'Égypte, la Turquie , la Jordanie qui ont des relations avec Israël.

t alors? ca fait quoi si Israel y participe? elle y participe pour elle par pour les autre!
je trouve ca idiot de dire: faut pas y participer car israel y est...
Chaques pays y participe pour lui même!!!
je voit pas pas pourquoi des pays qui se trouvent a une centaine de kilométre d'Israël ouvrent leur "gueule" seulement quand il y a un évenement qui les réuni a des milliers de kilométres!

C 'est un honneur pour le Maroc et l'Afrique du Nord de pouvoir recevoir ce forum, et le but n'est pas de crée des divergences, c'est le contraire...

BOUBOU a écrit:

t alors? ca fait quoi si Israel y participe? elle y participe pour elle par pour les autre!
je trouve ca idiot de dire: faut pas y participer car israel y est...
Chaques pays y participe pour lui même!!!
je voit pas pas pourquoi des pays qui se trouvent a une centaine de kilométre d'Israël ouvrent leur "gueule" seulement quand il y a un évenement qui les réuni a des milliers de kilométres!

C 'est un honneur pour le Maroc et l'Afrique du Nord de pouvoir recevoir ce forum, et le but n'est pas de crée des divergences, c'est le contraire...

chapeau

Citation :

Le Maroc devient le 3ème client de l'industrie militaire espagnole

Les exportations espagnoles d'armes ont augmenté en 2008 malgré la crise selon El Pais qui cite un rapport présenté aujourd'hui au Congrès par la secrétaire d'État au Commerce, Silvia Iranzo. Par ailleurs le Maroc devient l'un des meilleurs clients de son voisin du nord en matière d'achat d'armes.

Les exportations d'armes en 2008 ont connu une croissance de 0,2% par rapport à 2007 et ce en dépit de la crise économique. Les ventes d'armes espagnoles au Maroc ont atteint 113,90 millions d'euros en 2008 contre seulement 11,13 millions d'euros en 2007, selon ce rapport. Le Royaume se classe ainsi troisième client de l'industrie militaire espagnole et premier hors d'Europe. L'augmentation jugée « spectaculaire » par El Pais des commandes du Maroc devrait atteindre 1015 véhicules militaires, allant des camions citernes jusqu'aux ambulances d’après le rapport.

Les premiers clients de l'Espagne (70,5% des ventes) sont ses partenaires de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) notamment la Norvège. Les pays de l'Union européenne avec 40,7% des ventes viennent en deuxième position. Suivent après les États-Unis, un client traditionnel des armes de chasse et pistolets ibériques. Les autres grands acheteurs sont le Brésil et la Colombie respectivement premier et deuxième en Amérique latine.

L'Espagne est le huitième exportateur mondial d'armes légères et de munitions et le premier exportateur mondial en Afrique subsaharienne, affirme Oxfam International.

Ibrahima Koné
Copyright Yabiladi.com

Article de Elpais :

Citation :

Marruecos se convierte en uno de los mejores clientes de las armas españolas....

http://www.elpais.com/articulo/espana/Marruecos/convierte/mejores/clientes/armas/espanolas/elpepiesp/20090610elpepinac_15/Tes