Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| Le conflit armé du sahara marocain | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Le conflit armé du sahara marocain Sam 31 Mar 2007 - 17:45 | |
| Rappel du premier message :
depuis 1976 jusqu'a 1991 un conflit feroce a eu entre Le Maroc et le Poliario. avez vous des informations sur les pertes ? la chronologie du Conflit ?? |
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Auteur | Message |
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The-Stud Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Ven 6 Avr 2007 - 23:52 | |
| Le Polisario ne dispose pas de M-109, mais ce M-109 est un A1 je crois, qui a été capturé par les polz, mais il est HS... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Sam 7 Avr 2007 - 15:55 | |
| - The-Student a écrit:
- Le Polisario ne dispose pas de M-109, mais ce M-109 est un A1 je crois, qui a été capturé par les polz, mais il est HS...
pourquoi HS ,cela entre dans le conflit arme proprement dit , je vais demander a sarab de projeter les informations (dans les materiaux des FAR perdus au Sahara ) ici. pour qu'il n'y est plus de HS. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Sam 7 Avr 2007 - 16:48 | |
| Le Maroc possedait des T-54 (Guerre des Sables 1963). |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Sam 7 Avr 2007 - 23:50 | |
| - shinnemesis a écrit:
- Le Maroc possedait des T-54 (Guerre des Sables 1963).
oui oui c'est qlq chose de confirmé |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 10 Avr 2007 - 22:16 | |
| origines, enjeux et pespectives de paix du conflit du sahara occidental La négociation demeure toutefois la démarche la plus réaliste pour espérer parvenir à une situation de paix dans cette partie de la région du Maghreb
Le Sahara occidental est situé à l’ouest du Maghreb et présente comme voisins frontaliers : Le Maroc au nord ; au nord -est l’Algérie avec qui il partage une courte frontière; et enfin la Mauritanie à l’est, et dans tout le sud. Toute sa frontière ouest donne sur l’atlantique. Sa superficie est de 266000 km². A l’époque de son occupation par l’Espagne en 1884, le territoire du Sahara Occidental est essentiellement occupé de tribus guerrières, maraboutiques et tributaires, organisées et indépendantes entre-elles.
Selon certains auteurs, les différentes expéditions marocaines sur ce territoire n’ont pas conduit à une soumission effective des populations autochtones aux sultans du Maroc. Néanmoins, durant toute la période qui a précédé la colonisation de ce territoire et même pendant celle-ci, il est arrivé que des chefs guerriers en provenance de cette région, reçoivent une aide matérielle massive de la part du sultan du Maroc, pour venir à bout de l’ennemi commun qu’était l’occupant européen. C’est le cas du chef de guerre et marabout Ma El Aïnin, finalement tué par les français au Maroc en 1910.
Cette attitude de certains chefs et notables du Sahara vis-à-vis du sultan du Maroc, a conduit certains à conclure qu’il s’agissait là d’une forme de reconnaissance de la souveraineté du royaume marocain sur le territoire du Sahara Occidental. Pour d’autres, il s’agissait tout simplement d’une demande d’aide à un voisin plus puissant, afin de venir à bout d’un ennemi commun, puisque le Maroc lui-même était menacé par l’occupation française. Finalement, c’est plutôt la France et l’Espagne qui ont finiront par avoir raison des résistances marocaines d’une part, et des actes de rébellions des sahraouis d’autre part. Ceci s’est traduit par la colonisation Espagnole du Sahara en 1884, et la mise sous protectorat du Maroc par la France en 1912.
Les acteurs au conflit, aux lendemains des indépendances :
C’est aux lendemains des indépendances que ce territoire commence à être revendiqué par deux pays : le Maroc et la Mauritanie.
Le Maroc, indépendant depuis 1956 estime que ce territoire faisait partie intégrante du sien bien longtemps avant la venue des européens au Maghreb. La thèse marocaine du "Grand Maroc" était une revendication des territoires considérés par les défendeurs de cette thèse comme étant sous souveraité marocaine avant la colonisation européenne. Ainsi, les territoires à restituer au Maroc étaient: le Sahara espagnol, la Mauritanie, le nord du Mali et une partie de l’ouest algérien ( région de Tindouf).
La Mauritanie, ancienne colonie française, tout en réfutant l’idée de son intégration au grand Maroc, estimait que le territoire du Sahara espagnol devait être intégré au sien à cause des fortes similitudes linguistiques, culturels, et ethniques entre sahraouis et maures.
L’Espagne, puissance colonisatrice, loin d’aller dans le sens d’une décolonisation du Sahara, décida plutôt d’en faire une de ses provinces.
Le conflit qui opposait d’une part l’Espagne et le Maroc, et d’autre part l’Espagne et la Mauritanie, avait comme origine les exigeances marocaine et mauritanienne relatives à la décolonisation du Sahara espagnol, par conséquent au départ de l’Espagne. L’absence d’un front commun "maroco-mauritanien" face à la position espagnole provenait des revendications marocaines relevant de la thèse du grand Maroc. De plus, la guerre entre le Maroc et l’Algérie(qui était restée jusque-là à l’écart du conflit du Sahara Occidental) de 1962 au sujet de leur frontière commune, ne favorisait pas non plus la possibilité de constitution d’un front commun des trois voisins immédiats du Sahara Occidental. Ainsi, malgré les pressions en provenance des Nations Unies dès 1965 visant à pousser l’Espagne à décoloniser ce territoire par l’organisation d’un référendum d’autodétermination, celle-ci continuait de jouer les résistantes en acceptant le principe de l’autodétermination, mais sans véritablement s’activer dans le sens d’un retrait. Ainsi, l’Espagne n’hésitait pas à exploiter la faiblesse d’une absence d’organisation de ses adversaires, en entretenant des discussions bilatérales avec chacune d’elles, tout en essayant de montrer aux Nations Unies que finalement les autochtones préféraient le rattachement à l’Espagne.
Le début du conflit armé
Le début des années 1970 va voir des changements nets s’effectuer dans la région. Les voisins immédiats du Sahara occidental finissent par former un front commun, après le règlement par le Maroc de son litige frontalier avec l’Algérie, ainsi que sa reconnaissance de la souveraineté de la Mauritanie. Ce bloc décide donc de faire pression sur l’Espagne pendant que de l’autre côté, les Nations Unies somment de plus en plus celle-ci d’organiser un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental. Sur le plan interne, on assiste à une naissance de partis nationalistes au Sahara occidental tels que le Parti de l’Union National Sahraoui (PUNS) soutenu par l’Espagne, Le Mouvement de Renaissance des Hommes Bleus (MOREHOB) soutenu par le Maroc et le Front de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro (Front Polisario), né le 10 mai 1973 et qui sera soutenu par l’Algérie. Le 20 mai de la même année, le front polisario attaque le poste de police espagnol de el khanga et signifie par ce geste, l’ouverture des hostilités vis-à-vis de l’occupation et pour la fierté nationale. Deux ans plus tard, le Roi du Maroc dirige la grande Marche Verte.
La Marche Verte du 16 octobre 1975 se veut une récupération symbolique et pacifique du territoire du Sahara « marocain » par le Maroc. Cette Marche a à sa tête la personne même du roi Hassan II du Maroc, suivi par une grande foule brandissant le coran et le drapeau marocain; le coran se voulait un symbole pacifique de l’action de récupération, alors que le drapeau traduisait un signe indicateur de l’appartenance de ce territoire au Maroc.
Pour les membres du front polisario, la présence de l’armée marocaine sur le territoire (celle-ci y a précédé les marcheurs) représente une nouvelle occupation étrangère, alors même que l’Espagne n’y a pas encore achevé son retrait. Ses derniers soldats en partiront en janvier 1976, et elle mettra officiellement fin à sa présence sur ce territoire en février 1976. Ceci explique pourquoi les combattants du front polisario allaient prendre les armes une nouvelle fois pour se défaire de cette nouvelle occupation. Dans la même période, plus précisément le 24 novembre 1975, le Maroc, la Mauritanie et l’Espagne signent à Madrid (Espagne) les accords (tripartites) de Madrid. Ceux-ci voient l’Espagne octroyer à la Mauritanie et au Maroc, l’administration conjointe du territoire du Sahara occidental. Partant du territoire quelques mois après, l’Espagne devait signifier aux Nations Unies sa démission du titre de puissance administrante du Sahara occidental, titre que les Nations Unies n’ont pas eu à octroyer à un autre Etat.
La République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) voit le jour au lendemain du départ espagnol du territoire : le 27 février 1976. Cette République constitue en réalité une riposte des tripartites de Madrid, et son avènement coïncide avec le déclenchement des hostilités. Dès cette période, des combats très violents opposent en effet les combattants du Front Polisario aux forces marocaines dans la partie nord du territoire d’une part, et aux forces mauritaniennes dans la partie sud du territoire d’autre part. Pour garantir l’efficacité de son offensive, le Front Polisario reçoit une aide massive de l’Algérie. Cette aide se résume par l’octroie d’un matériel militaire important, de la logistique, de la région de Tindouf comme base arrière et construction de camps de réfugiés, et même de colonnes de soldats algériens. Ainsi, les combattants du front polisario avec l’aide de l’Algérie vont tout d’abord chasser l’armée mauritanienne du Sahara occidental, pour aller ensuite les battre sur leur propre territoire, en s’emparant de certaines régions du nord de la Mauritanie. Cette situation va contraindre la Mauritanie à signer l’accord de paix d’Alger du 05 Août 1979, dans lequel elle renonce à sa revendication du territoire du Sahara Occidental, tout en obtenant du Front polisario, la promesse de ne procéder à aucune revendication sur territoire. De son côté, le Maroc trouve l’aide nécessaire lui permettant de se soustraire à une défaite devenue presque inéluctable, auprès de pays occidentaux. C’est le cas des Etats-Unis qui vont, dans les années 81-82, fortement accroître leur aide au Maroc. Cette aide se résumera entre autres à une importante livraison du matériel militaire, suite aux accords passés entre le Maroc et les Etats-unis dans le cadre du Consensus statégique occidental au Moyen Orient, et relatif aux déploiements des Forces Spéciales Américaines dans cette région. Entre-temps, l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) essaient, par des moyens diplomatiques, de trouver une solution pacifique à ce conflit.
partie1 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 10 Avr 2007 - 22:16 | |
| partie2 Le plan de paix de l’ONU et les autres propositions.
C’est en 1984 que le Maroc se retire de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) pour protester contre l’admission de la RASD à cette organisation. Entre temps( depuis 1983), l’OUA qui se déploie dans une quête de résolution pacifique de ce conflit, exhorte les parties au conflit à entreprendre des négociations à cet effet. C’est en cela que tient sa résolution AHG/RES. 104 (XIX) du 19ème sommet de l’OUA à Addis Abeba (en Ethiopie).
De son côté, dès décembre 1985, l’assemblée générale des Nations Unies adopte la résolution 40/50 sur le Sahara, invitant le président en exercice de l’OUA et le secrétaire général de l’ONU à œuvrer en vue d’amener les parties à négocier dans les meilleurs délais et conformément à la résolution de l’ONU (citée plus haut) et à la présente résolution, les conditions d’un cessez-le-feu et les modalités d’organisation d’un référendum au Sahara Occidental. Dès lors, plusieurs missions sont constituées et oeuvrent en effet pour rendre effectives ces deux résolutions de l’OUA et de l’ONU. En août 1988, le secrétaire général des Nations Unies présente une proposition de paix prévoyant un cessez-le-feu et la tenue d’un référendum, aux représentants du Maroc et du Front polisario, en vertu du mandat conféré par l’assemblée générale dans sa résolution 40/50 de décembre 1985. Les parties donnent leur accord le même mois. En avril 1991, le Conseil de sécurité des Nations Unies adopte la résolution 690(1991) approuvant la constitution sous son autorité de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO). Celle-ci comprend trois composantes : Unité civile, Unité de Sécurité, et Unité militaire.
Le cessez-le-feu prévu entre en vigueur en septembre 1991.
Jusqu’à ce jour, seule cette partie du règlement de paix a connu une suite favorable. Le blocage de la deuxième partie étant ce qui a conduit les Nations unies à effectuer de nouvelles propositions : en 2001 et en 2002. A l’origine de ce blocage se situe la question des électeurs : les personnes habilitées à voter. En effet, la proposition de paix effectuée par l’ONU avait retenu comme habilitées à voter, les personnes retenues par le recensement de 1974 effectués par les Espagnols. Or après le dépôt de la liste des électeurs par les Sahraouis, le Maroc déposa une demande de 131000 recours de personnes qui selon lui, devraient également être admises sur la liste des électeurs. C’est cette situation qui a conduit au blocage du plan de règlement de paix de l’ONU à tel point qu’en 2001, les Nations Unies devaient proposer aux parties au conflit une « troisième voie » appelée accord-cadre, qui octroie une large autonomie au Sahara Occidental tout en le rattachant du Maroc pendant cinq à l’issue desquelles un référendum sera organisé dans le territoire. Cet accord est appelé troisième voie parce que le référendum comporte l’alternative : l’indépendance, ou le rattachement pur et simple au Maroc. La différence entre ce rattachement pur et simple au Maroc et la troisième voie (qui présente également le rattachement au Maroc) se situe dans la large autonomie octroyée au territoire. Contrairement au plan de règlement qui avait reçu l’accord des parties, cette troisième voie n’a jusqu’ici été entériné que par le Maroc. Il faudrait retenir que le plan de paix de l’OUA-ONU tient lieu de première proposition, alors que la troisième voie tient de deuxième proposition. Cette deuxième proposition n’ayant pas fait l’unanimité entre les parties, il a fallu aux Nations Unies de proposer une troisième solution : la partition du territoire entre les parties. Une partie revenant au Front polisario et conduisant même par-là à son indépendance, tandis que l’autre reviendrait au Maroc, qui pourra en faire sa province du sud. Malheureusement, cette proposition a connu un refus catégorique des principales parties au conflit. Pour le Maroc, il s’agit là d’une atteinte à son intégrité territoriale, lors que pour le Front polisario, l’indépendance du Sahara Occidental(dans son ensemble) ne saurait se passer d’un référendum d’autodétermination du peuple Sahraoui. Tenant compte de cet autre blocage, le secrétaire général des Nations Unies a proposé aux parties (tout en leur demandant de réfléchir sur ces différentes propositions), un retrait pur et simple de la MINURSO de ce territoire.
Les enjeux du conflit
Le conflit du Sahara Occidental présente de nombreux enjeux. Les plus frappants relèvent du politico-économique.
Les enjeux d’ordre politique varient il est vrai selon le contexte géopolitique du moment. En analysant la fin de la guerre froide, on peut se demander si le conflit du Sahara Occidental tirait son origine de la tension Est-Ouest? Pour cela, nous allons nous servir du cas Namibien comme exemple. Pendant la guerre froide, la Namibie qui est un territoire à décoloniser continue d’être occupée par l’afrique du sud. La communauté internationale, et les Etats-Unis en tête, tout en appuyant le principe d’autodétermination en Namibie, accordaient leur soutien matériel à l’Afrique du sud. La raison d’une telle attitude: l’Afrique du sud était le garant du capitalisme dans la région, un allié important pour les Etats-Unis face à la montée du communisme dans cette région d’Afrique. De plus, la SWAPO, mouvement de libération nationale de la Namibie entretenait des relations particulières avec l’Angola marxiste qui la soutenait dans sa lutte. Dans le cas du conflit du Sahara Occidental, la situation qui prévaut dans la région à l’époque de la guerre froide n’est pas très différente de celle que nous venons de voir. Les Etats-Unis font du Maroc un allié important dans la région du Maghreb. L’Algérie qui soutien le Front polisario est celle du président Boumedienne où les idées révolutionnaires du Front de libération National algérien (FLN), très sensibles sur la question de décolonisation des territoires occupés sont encore très encrées. Il s’agit d’une Algérie fortement socialiste, dont le soutien au front polisario cause le même effet qu’en Namibie. La communauté internationale ( les Etats-Unis en tête), tout en acceptant le principe d’autodétermination continue quand même de soutenir le Maroc dans sa lutte Contrairement à la Namibie qui accède à l’indépendance à la fin de la guerre froide, le conflit du Sahara occidental reste en vigueur et conduit les parties au conflit, ainsi que les acteurs extérieurs au conflit à un repositionnement stratégique relatif aux nouvelles données internationales que sont la globalisation et la lutte contre l’intégrisme islamique. En effet, en plus de l’attrait que le marché maghrebin exerce sur les Etats-Unis et l’europe, cette région a redoublé d’importance, de par sa position stratégique depuis les évènements du onze septembre 2001. Ces évènements ont conduit le monde occidental dans une lutte difficile et longue contre le terrorisme et le fondamentalisme religieux. Un tel combat, exige des alliés sérieux ayant des entrées dans les milieux les plus hostiles et surtout très peu connu. C’est ici qu’on peut comprendre l’avantage qu’une telle situation présente pour le Maroc (vieil allié du monde occidental), dans sa stratégie de récupération du sahara occidental. La reconnaissance de ce territoire comme faisant partie du Maroc par les alliés occidentaux pourrait effectivement ce faire dans le cadre de politiques de compensations. Le Maroc a souvent jouer le rôle de gendarme des intérêts de la France en Afrique, ainsi que celui de temporisateur dans le proche Orient. Autant il est respesté dans le monde arabe, autant il est considéré comme un défenseur respectable des intérêts des palestiniens dans la guerre qui les oppose à Israël. On comprend donc pourquoi le Maroc se présente aujourd’hui pour les occidentaux, comme un allié important face aux doubles fléaux que sont le terrorisme et l’intégrisme. Le soutien apporté par les Etats-Unis, la France et la Grande Bretagne au projet d’accord cadre dit troisième voie, comme solution octroyée par les Nations Unies pour une résolution du conflit, pourrait bien être une des résultantes de cette alliance.
Les enjeux d’ordre économique relèvent des richesses contenues dans le sous-sol du territoire, ainsi que celles contenues au large des côtes et dans les fonds marins. Le territoire est très riche en phosphates découverts en 1947 par l’Espagne, et regorge d’autres minerais tels que : le fer, le titane, le manganèse, et des pierres précieuses. Parmi celles-ci, on peut citer l’uranium, le titanium et le vanadium. Y sont probablement présents, l’antimoine et le cuivre, et bien d’autres. La façade atlantique de ce territoire se présente comme l’une des plus poissonneuses du monde. Concernant le fond marin, il est de plus en plus probable qu’il contient du pétrole. En effet, des compagnies pétrolières y effectuent actuellement de la prospection, sous l’autorisation de l’Etat marocain. Il s’agit des multinationales française et américaine TotalFinaELf et Keer Mc Geer. Ainsi, une intégration du Sahara occidental au Maroc, ferait un grand bien à l’économie Marocaine. Concernant l’Algérie, c’est plutôt l’accession à l’indépendance du Sahara occidental qui l’arrangerait dans la mesure où elle pourra enfin obtenir, en compensation à son soutien inconditionnel du Front Polisario durant le long et épuisant conflit, l’accès à l’océan atlantique tant convoité. Cet accès lui permettrait en effet une exploitaion importante de ses richesses de la région de Tindouf: le fer, le pétrole et le gaz. Côté américain, il est important de gagner le marché marocain par l’établissement d’une zone franche entre les deux pays. Cette attitude s’inscrit dans la politique américaine de conquête du marché africain. Pour l’union européenne, il s’agit surtout de garder les marchés déjà acquis. Le Maghreb, de par sa proximité et ses richesses représente pour l’europe un marché à préserver et à développer. Néanmoins, pour les Etats-Unis comme pour les européens, l’instabilité actuelle du Maghreb directement lié au conflit du Sahara occidental ne permet pas un bon déroulement du commerce. Raison pour laquelle ils sont tous pour un retour à la paix au Sahara.
Finalement, le conflit du Sahara occidental qui, si on part de la perception première de l’ONU et du droit international se veut un conflit de décolonisation, connait aujourd’hui d’autres voies que celle du référendum d’autodétermination à savoir: l’accord cadre, qui prône la large autonomie du territoire; la partition du territoire, une partie revenant au Maroc et l’autre devenant une république sahraouie; et enfin le retrait total de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO).La véritable crainte aujourd’hui réside dans le fait que, les parties au conflit n’arrivant pas à se mettre d’accord sur une solution commune, la décision choisie par l’ONU soit rejetée par l’une ou l’autre partie. Crainte parce qu’une telle attitude ne met pas à l’abri d’une reprise des armes. La négociation demeure toutefois la démarche la plus réaliste pour espérer parvenir à une situation de paix dans cette partie de la région du Maghreb.
Cf. l’ouvrage de monsieur Maurice barbier, le conflit du Sahara Occidental,
Cf. Rapport du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies comprenant le texte du projet d’accord-cadre : http://www.arso.org/ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 10 Avr 2007 - 22:17 | |
| a noté que l'argument marocain sur le but du soutien de l'algerie au polizario est du a une volenté d'ouverture sur l'atlentique...........hore cette argument n'a plus lieu d'etre car l'algerie est déja entrain de crée une ouverture vers l'atlentique via la mauritanie depuis 2005 (une autoroute a trois vois en plus des chemains de faire)...........
L’Algérie vient de réaliser avec la Mauritanie le lancement prochain du projet d’une route à trois voies entre Tindouf, en Algérie, et Choum, en Mauritanie via la signature d’une convention entre les deux ministères chargés des Travaux publics. L'ouverture de cette nouvelle route en Mauritanie remettrait donc en cause l’argument marocain selon lequel le soutien de l’Algérie au Front Polisario serait justifié par l’ouverture d’un accès sur l’Atlantique. A noter que parallèlement, la question sahraouie arrive à une phase très décisive au niveau des instances internationales, l’Algérie soutenant que l’ONU est l’instance qui devra arbitrer le conflit. http://www.leblogfinance.com/2006/03/lalgrie_intress.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 10 Avr 2007 - 22:27 | |
| Chronologie Une histoire de trauma tismes www.lejournal-hebdo.htm présse marocaine 1975 Un convoi au Sahara Malgré ses airs de « Reconquista pacifique et populaire », la Marche verte doit aussi son succès à l'armée. Les soldats marocains auraient été les premiers à traverser les frontières, suivis par les « volontaires ». Quoi qu'il en soit, l'armée aura joué au moins un rôle logistique crucial. Années 80 Sables mouvants Amgala, Zag et Mahlis : trois batailles durant lesquelles les troupes marocaines essuyèrent un sérieux revers devant le Polisario. La décision fut ainsi prise de construire le mur de protection sous l'assistance, officiellement, des Américains. Officieusement, néanmoins, ce serait les Israéliens qui auraient contribué à la mise en place de ce remblai hérissé de capteurs électroniques qui s'inspire fortement de la ligne Barleev. C'est le prélude à la pacification du Sahara. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 10 Avr 2007 - 22:28 | |
| Maroc vs Polisario : Les principales phases de l'affrontement armé www.casafree.com/modules/news/ présse marocaine Créé en 1973, le Front Polisario aboutira à la naissance de laRépublique Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) le 26 février 1976 lors d'une conférence de presse à Tindouf. Soutenue par le régime d'Alger, cette présumée république mènera des actions diplomatiques qui lui vaudront, au sommet de sa popularité, une reconnaissance par 79 Etats (ils ne sont plus que 54 actuellement). Parallèlement au champ diplomatique, la bataille se déroulait aussi sur le terrain. L'histoire des affrontements militaires avec les Forces Armées Royales (FAR) est résumée par le rapport de l'ESISC en 3 phases. Extraits.
1974 - 1980 : Les offensives victorieuses
Le combattant emblématique de cette époque est le commandant Lahbib Ayoub, (…). Il rejoint l'entourage de El-Ouali Mustapha Sayed et participe à la réunion qui, le 10 mai 1973, voit naître le Front Polisario. (…). Pour venger El-Ouali, tué devant Nouakchott le 6 juin 1976, il descend de Nouadhibou et occupe les faubourgs de la capitale mauritanienne d'où ses canons bombardent la présidence (…). En mai 1977, il s'en prend à la ville minière de Zouérate (…). C'est en partie inspiré par les conseillers militaires algériens dirigés par le colonel Lamine Zéroual (qui deviendra président de la République algérienne le 31 janvier 1994) que Ayoub a tenté l'aventure (…). Les Algériens se mêlent très rarement directement aux combats. Ils n'ont fait une exception qu'en janvier 1976, avec la bataille d'Amgala au cours de laquelle des troupes algériennes et marocaines s'affronteront directement. Le harcèlement des hommes de Ayoub finit par porter ses fruits. En août 1979, la Mauritanie dépose les armes et se retire du conflit. Elle évacue Dakhla et Oued Eddahab. Dès le 11 août, les Forces armées royales (FAR) du Maroc occupent la ville. En janvier 1979, Lahbib Ayoub se payera même le luxe d'attaquer le Maroc à l'intérieur de ses frontières internationales reconnues, en s'en prenant à Lemseid puis en occupant la ville de Tan Tan avec plusieurs centaines d'hommes.
1981 - 1987 : Fixation et reflux
Le choix de la construction du mur de défense -en fait, une levée de sable pouvant atteindre trois mètres de haut reliant des positions fortifiées et des positions d'observation, distantes l'une de l'autre de 2 à 3 kilomètres et parcourue par des patrouilles - résulte de l'observation d'une règle stratégique majeure : celledes adversaires qui parvient à imposer à l'autre le choix du champ de bataille bénéficie d'un avantage considérable (…). Les FAR bénéficient ainsi ,non seulement du choix du champ de bataille mais aussi de celui de la forme que prendra cette bataille : une guerre de positions classique dans laquelle l'avantage revient à la force la plus importante et dotée du meilleur appui (artillerie et aviation). Commencée en janvier 1980, la construction du « mur » se poursuivra en six tranches (…). Une fois achevé, en 1987, le « mur » s'étendra sur quelque 2.200 km, il définit ainsi deux zones : un Sahara occidental « de l'intérieur », sécurisé par le « mur », et une étroite bande de terrain de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés constituant un no man's land de fait où les troupes du Polisario peuvent se déplacer à leur gré (…). De 1982 à 1984, le Polisario lancera des attaques sur les brèches séparant les différents tronçons du « mur », mais ne pourra empêcher celui-ci d'être achevé. 1987 à 1991 : Baroud d'honneur et cessez-le-feu Le Polisario en vient, comme le souhaitaient les FAR, à un type de guerre pour lequel il n'est pas fait : il tente de s'en prendre directement aux fortifications marocaines en concentrant des forces importantes (…). S'appuyant sur un encadrement de jeunes officiers formés à l'école militaire de Cherchell, en Algérie, mais aussi en Yougoslavie et à Cuba, le Polisario tente de s'adapter à la guerre conventionnelle que lui impose désormais le Maroc. La dernière grande bataille du Commandant Ayoub aura lieu à Guelta Zemmour, en octobre et novembre 1989 : avec plusieurs dizaines de blindés, il attaque le « mur », le perce mais doit se retirer face aux contre-attaques de l'aviation marocaine. Le 6 septembre 1991, enfin, intervient le cessez-le-feu en application de l'accord de paix négocié en 1988 sous l'égide du Secrétaire général de l'ONU. Source : ESISC Publié Par le Journal Hebdo |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 10 Avr 2007 - 22:30 | |
| La vérité sur la guerre du Sahara présse marocaine www.telquel-online.com Archives, cartes, recoupements, multiples entretiens avec des officiers d’active… Karim Boukhari et Amale Samie ont creusé le plus loin possible pour reconstituer la trame d’une guerre qu’on connaît mal. Une enquête exclusive
Que sait-on vraiment de cette guerre ? Pendant 30 ans, la lourde chape hassanienne, puis le réflexe de peur, ont confiné les Marocains dans l’ignorance de ce qui a été, pourtant, une véritable épopée militaire. 5 phases principales l’ont marquée : l’effort de conquête et ses préparatifs (1973-1976), le harcèlement de l’ennemi et les défaites successives (1976-1980), la pénible érection du mur de protection et le renversement graduel de la situation (1980-1987), avant le statu quo final, puis le cessez-le-feu (1991). Chronique d’une guerre méconnue. 1973 - 1976 occupation du terrain Dès 1973, le Maroc a compris son erreur initiale d’avoir sous-estimé le Polisario. "Le ralliement immédiat du Polisario à l’Algérie et, derrière, son adossement financier et militaire à la Libye et à pratiquement tout le bloc de l’Est, a été vite digéré, nous expliquent des officiers à la retraite. Le Maroc n’a été ni bien conseillé, ni bien préparé à livrer bataille. Mais, il a compris que l’Espagne allait quitter le Sahara et que le reste allait se réduire à une course contre la montre". En 1974, Hassan II saisit la Cour internationale de justice de La Haye au sujet du statut du Sahara. En parallèle, il fait appel à son homme de confiance du moment, Ahmed Dlimi, qui réendosse sa tunique de militaire. À partir de 1974, Dlimi et ses hommes tenteront des incursions-éclair dans le Sahara contrôlé par l’Espagne. Quand, en 1975, la CIJ de La Haye et l’ONU rendent leur copie (en gros, oui à une auto-détermination pour le Sahara), Hassan II déduit que le territoire reviendrait à celui qui l’occuperait en premier, aussitôt que les troupes espagnoles auraient décampées. D’où l’idée d’une Marche verte vers Laâyoune doublée, à l’est, d’une pénétration militaire. L’Espagne de Franco a tout compris et a choisi, sur la fin, de laisser faire. "Pourquoi Franco aurait-il fait la guerre au Maroc puisque l’Algérie, via le Polisario, allait immanquablement le faire ?, nous explique un gradé marocain. L’Espagne voulait bien retirer ses troupes du moment qu’elle s’était assurée en partie le contrôle des phosphates et de la pêche dans la région et de la sauvegarde des îles Canaries en regard du territoire disputé". C’est en 1975 que le Maroc effectue, pour de bon, des missions de reconnaissance aérienne dans le ciel du Sahara. Dlimi et ses hommes préparent déjà un ratissage du terrain, loin de la côte atlantique. Tout est prêt pour concrétiser le coup de poker tenté par Hassan II : une Marche verte vers Laâyoune. Un véritable coup de génie. Ou comment occuper symboliquement la "porte" du Sahara, mettant les voisins et la communauté internationale devant le fait accompli, tout en s’assurant le consensus de la classe politique et en tenant éloignée une armée qui restait sur deux tentatives successives de coups d’Etat, en 1971 et 1972. Le 6 novembre 1975, donc, 350.000 civils, accourus des quatre coins du royaume, marchent vers Laâyoune, en partant de Tan Tan, escortés par des avions-éclaireurs. Les "marcheurs" ne vont pas jusqu’à Laâyoune, mais ils ont le temps de franchir la ligne de démarcation symbolique via le poste frontière de Tah. Le Maroc a ouvert la porte et mis les pieds dans l’ancien Sahara espagnol ! Pratiquement dans le même temps, Dlimi entame l’opération Ouhoud, du nom d’une célèbre guerre sainte de la première ère islamique. Militairement, la surprise est totale. Pendant le déroulement de la Marche verte vers Laâyoune, Dlimi pénétrait le Sahara en douce, à plus de 100 km à l’est, en "raflant" au passage les postes de Farsia, Jdiriya, Hawza et, plus tard, Mahbes, finissant de nettoyer tout le secteur de Smara. Le tout sans opposition notoire. L’occupation du terrain est en marche et Franco, de son lit de mort, a donné à ses troupes l’ordre de ne pas tirer. Le 14 novembre, le Maroc signe les accords de Madrid dont la Mauritanie, qui hérite du contrôle du tiers sud du Sahara, est la troisième partie prenante. Les troupes de Mokhtar Ould Daddah s’emparent de Lagouira avant de marcher, plus tard, sur Dakhla. L’Algérie dénonce, le Polisario regroupe toutes ses troupes du côté de Tindouf, alors que sa direction multiplie les va-et-vient jusqu’à Alger. Début 1976, le décor est bien planté : la Mauritanie contrôle théoriquement le tiers-sud du Sahara et le Maroc les deux tiers nord. L’Algérie se prépare et prépare le Polisario à la guerre. Alors que la communauté internationale se relève encore du choc, tout est prêt pour une guerre qui sera, beaucoup plus, une course effrénée pour occuper les villes, plutôt que d’investir entièrement un territoire à la configuration d’un no man’s land difficile à sécuriser. Pour Dlimi, qui commande les troupes marocaines, la stratégie consiste à occuper le terrain par paliers, horizontalement, en s’enfonçant graduellement vers le bas, via de longues colonnes blindées. En face, l’Algérie arme le Polisario et l’envoie récupérer les positions prises par les Marocains. La guerre du Sahara à proprement parler peut commencer. 1976 - 1980 : La grande désillusion L’euphorie née de la pénétration en douce des unités de Dlimi dans le Sahara n’a pas duré longtemps. Dès janvier 1976, une première grande bataille a lieu autour d’Amgala, entre des troupes marocaines et algériennes. Les Marocains gagnent la première manche, laissant 200 victimes algériennes sur le sable. La victoire est totale et le Maroc, sur ordre de Hassan II, choisit de "se contenter" de la prise de 100 prisonniers algériens. Le calcul du monarque est simple : le Maroc a gagné la bataille, mais il n’a pas envie de déclencher une guerre contre l’Algérie. D’où le choix de libérer une bonne partie des captifs. Le calcul, en tout cas, sera juste, puisque cette bataille maroco-algérienne, plus connue comme Amgala 1, restera comme la seule confrontation réelle entre les troupes des deux pays. Quelques semaines plus tard, le Maroc perd Amgala suite à la riposte polisaro-algérienne. Et à partir de là, les deux (ou trois) adversaires se livreront à un interminable jeu du chat et de la souris. Le Maroc occupe déjà plusieurs villes. Pour conforter ses positions, il se heurte au problème du ravitaillement. Le Polisario sort alors ses griffes. Grâce à sa très grande mobilité, il déploie sa technique de la guérilla en multipliant les attaques surprise de toutes parts. "C’est, comme nous l’explique cet officier, une guerre sans front, où les embuscades sont monnaie courante". Les Marocains, à leur grande surprise, découvrent que le Polisario, comme cela nous a été confirmé par plusieurs sources, est "mieux équipé, mieux préparé" à une guerre qu’il pressent longue. Écoutons la confidence de ce pilote de chasse marocain : "On effectuait nos missions aériennes à l’œil nu. Pour beaucoup d’entre nous, on recevait notre formation sur le tas. J’ai tiré, faute de discernement, sur des positions marocaines… En face, le Polisario n’avait pas d’aviation, mais avançait dans des chars ultrasophistiqués pour l’époque, équipés d'infra-rouge, qui leur permettaient d’attaquer et de cibler juste même la nuit". En plus, et tout au long de cette année 1976, les unités du Polisario s’infiltraient dans le massif de l'Ouarkziz qui surplombe la gara de Tindouf. Occupé à libérer les villes du Sahara, le Maroc n’a pas cru l’Algérie capable de donner le feu vert au Polisario pour s’attaquer aux parties non contestées du Maroc. Le Polisario a fini par faire de cette montagne marocaine un véritable bunker et une base de lancement des attaques contre les positions marocaines. L’année 76 verra aussi la mort d’El Ouali, le fondateur du Polisario, en plein champ de bataille sur le front mauritanien. Il est remplacé, à la surprise générale, par Mohamed Abdelaziz, voulu et imposé par les Algériens. Sur les champs de bataille, le Maroc perd considérablement du terrain. L’aviation marocaine multiplie les missions. Au point qu’on l’accuse d’avoir eu recours au napalm lors d’une de ces missions… Le Polisario multiplie les attaques, notamment à partir de 1978, contre les positions marocaines. En parallèle, l’Algérie déstabilise la Mauritanie politiquement, et le Polisario l’use militairement. L’été 1978, déjà, le président mauritanien Ould Daddah est renversé par Ould Haïdallah. L’année d’après, la Mauritanie se retire tout simplement du Sahara. La guerre, qui fait rage, devient celle du Maroc et de l’Algérie. Hassan II contre Boumediène. Deux modèles de gouvernance diamétralement opposés. Avec le retrait de Nouakchott, le Maroc se retrouve avec un territoire de près de 270 000 km2 à sécuriser. Une tâche d’autant plus difficile que le Polisario, désormais, multiplie les attaques de l’intérieur même du territoire mauritanien, en partant des villes du Nord, dont Zouerate. Ou Bir Moghrein. En août 1979, et à l’évacuation de Dakhla et tout l’Oued Eddahab par la Mauritanie, les forces marocaines investissent la ville, après une course contre la montre avec les unités du Polisario venant de Zouerate et de Bir Moghrein. Les Marocains arrivent plus vite que leurs adversaires ; le 11 août, ils sont à Dakhla. Le 14, ils commencent à sécuriser la province. Mais les lignes de l’armée marocaine s’étirent, le ravitaillement se perd en cours de route. Le Maroc recule et, en dehors des grandes villes comme Boujdour et Dakhla, il se cantonne au Nord et à ses trois points stratégiques que sont Laâyoune, Boucraâ et Smara. Tout autour, le Polisario tisse un axe de défense "mobile" qui va jusqu’aux portes de Boujdour. En janvier 1979, par exemple, il pousse le luxe jusqu’à occuper, quelques heures durant Tan Tan, violant allègrement la souveraineté marocaine. La désillusion, qui durera jusqu’en 1980, est alors d’autant plus grande que, sur le plan diplomatique, le Polisario marque des points. Sans être un fiasco, la guerre du Sahara semble alors très mal engagée et un changement de stratégie, d’abord militaire, devient urgent. partie1 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 10 Avr 2007 - 22:31 | |
| partie2 1980 - 1987 : Le mur par lequel le salut arrive En 1980, Dlimi, sur les conseils des experts du Mossad israélien, lance le chantier d’un mur de sable, qui tracera de nouvelles frontières à l’intérieur du Sahara. "L’idée, se souvient un officier, est de défendre les positions marocaines, les villes comme les immensités désertiques, et surtout de choisir désormais les champs de bataille". Dlimi s’appuie sur ses trois colonnes blindées, Ouhoud, Arak et Zellaqa, fortes de 20.000 hommes chacune, pour creuser des sillons à travers le Sahara. Août 1980, le premier mur est en construction, qui protège le triangle névralgique Boucraâ-Smara-Boujdour. Le Polisario, sentant venir le danger, intensifie les attaques et accumule les démonstrations de force (bateaux de pêche arraisonnés non loin de Boujdour) avant l’achèvement du premier mur en 1982. Une année auparavant, Hassan II avait surpris tout son monde, à commencer par la classe politique marocaine, en acceptant, sans doute pour répondre à la pression de la communauté internationale, l’idée d’un référendum. Politiquement, une brèche est ouverte. Et tout devient possible. Le Maroc reprend militairement du poil de la bête. Mais, politiquement, il a bel et bien concédé du terrain pour sa souveraineté. C’est alors que l’armée, à son tour, et au bout de près d’une décennie de combats, pour reprendre l’expression d’un témoin de cette guerre, "contre des ennemis souvent invisibles", donne des signes de fatigue. Que se passe-t-il au juste avant que Dlimi, un certain jour de janvier 83, trouve la mort dans un accident de voiture pour le moins irréel ? Nul ne le saura jamais, même si, des années plus tard, la CIA déclassera une partie de ses archives pour placer l’ancien commandant de la zone Sud parmi une longue liste d’assassinats politiques. L’assassinat de Dlimi changera, en tous cas, la donne au Sahara. Militairement, et surtout politiquement. Abdelaziz Bennani, voire Driss Benaïssa, Abrouk ou le colonel Britel qui dirigeront plus ou moins la manoeuvre à la suite de Dlimi, iront chercher leurs consignes auprès du roi. Hassan II décide, par exemple, que le "droit de suite" (possibilité de poursuivre les intrus en dehors du mur), auquel sont dédiées les brèches qui séparent le mur sera désormais astreint. "Le but, nous explique un officier à la retraite, est d’éviter de nouveaux affrontements directs avec l’armée algérienne en poursuivant l'assaillant loin du mur". Politiquement, Hassan II fait de Driss Basri son représentant personnel au Sahara, et bientôt son interlocuteur aussi bien auprès des Algériens que des émissaires de l’ONU. Le Sahara, qui continue d’être un champ de bataille, vaut au Maroc moins de morts et de prisonniers. Mais, diplomatiquement, le retard accusé par le royaume dès les années 70 par rapport au Polisario et à l’Algérie s’agrandit. En 1984, la RASD (République arabe sahraouie démocratique), proclamée dès 1976, est reconnue par l’OUA (Organisation de l'unité africaine). Le Maroc, trahi par ses amis africains, claque la porte de l’OUA et se ferme complètement. Il se reconcentre sur son effort de guerre et lance la construction d’un deuxième mur, toujours loin de Tindouf. Les escarmouches reprennent de plus belle, comme si chacun s’était mis d’accord, de part et d’autre, qu’aucune solution politique n’était envisageable avant la désignation d’un vainqueur et d’un vaincu à la guerre. En 1987, pourtant, le Maroc remporte une victoire morale : le 6e et dernier mur est achevé. Oued Eddahab est définitivement sécurisé, fermant ainsi le front mauritanien et ouvrant la voie, l’année d’après, au Plan de paix présenté par le S.G de l’ONU, Javier Perez De Cuellar. 1987 - 1991 : La fin d’une guerre inutile L’année 1987 s’annonce sous de meilleurs auspices pour le Maroc. Il stabilise la situation. Le Polisario triomphant du début des années 80 s’essouffle graduellement. Il ne parvient plus à inquiéter Dakhla, complètement sécurisée. Le dernier mur, celui qui longe la frontière avec la Mauritanie, est enfin terminé. Il protège aussi Tichla et Aousserd dans l’est de la province d’Oued Eddahab. Mais les attaques rageuses ne cessent pas. En février, mars et novembre de cette année, le Polisario effectue raid sur raid le long du mur qui va maintenant de M’hamid El Ghizlane à Guergarat, à 55 km au nord de Lagouira, pour éprouver les défenses marocaines soumises à rude épreuve. Mais désormais, la pression va changer de camp. Le Polisario laisse trop de victimes pour une armée, déjà sans hiérarchie, dont l’effectif peut aller jusqu’à 30 et 40.000 hommes, selon les périodes. La Libye ne fournit plus d’armes depuis longtemps, les "guerilleros" ont pris de l’âge et comme nous le dira le journaliste tunisien Abdelaziz Dahmani (il prépare un ouvrage sur le sujet) : "La relève n’était pas à la hauteur. Finie la connaissance du terrain, la guerre avait l’âge des recrues". En fait, ces soldats formés en Union soviétique n’étaient pas destinés à la guérilla mais à une guerre plus conventionnelle. Toujours selon Abdelaziz Dahmani, c’est là qu’a résidé l’erreur qui sera fatale au Polisario en tant que force militaire. Les jeunes ne connaissaient le Sahara que par les cartes ou par les "excursions" à l’est des murs. C’est alors le commandant Ayoub Lahbib, dernier chef de guerre, qui fait l’essentiel de la pugnacité du Polisario. Les opérations continuent tout de même. Le mur est solide mais pas infranchissable. Le Polisario utilise, par endroits, la technique des bombardements pour forcer le passage. Des incursions sont aussi signalées à travers l’une ou l’autre des cinq "brèches", qui séparent les six portions du mur. Défaillance des radars de surveillance ? Erreurs à mettre sur le compte de certaines négligences et défauts de transmission ? En août et en décembre1987, puis en janvier 1988, des accrochages acharnés se déroulent tout le long du mur. Ils feront près de 300 morts de chaque côté. Mais c’est désormais une guerre sans grande conviction et politiquement inutile même à celui qui l’entretient. Surtout que le Maroc et le Polisario avaient accepté le plan de paix de l’ONU, le 30 août 1988. Pour négocier en position de force, le Polisario essaie de faire le forcing, mais le 11 décembre il abat un avion américain par erreur. Durant cette même année, la situation politique est désastreuse pour les dirigeants du Front. Une révolte ouverte a explosé dans les camps de Tindouf. Une de ses conséquences sera le ralliement de 6 membres de la direction du Polisario, dont Omar Hadrami. Le Polisario tente toujours de s'adapter à des confrontations conventionnelles auxquelles le mur, désormais achevé, l’oblige. Ayoub opère par concentration de blindés. Les derniers combats significatifs auront lieu à Gueltat Zemmour, en octobre 1989, en janvier et en novembre 1990 où le Polisario laissera près de 100 morts sur le terrain. C’est à cette époque-là, selon Lahbib, rentré au Maroc depuis, que le Polisario apprend à "percer" le mur avant de faire demi-tour sous le feu de l'aviation marocaine. Il faudra attendre août 1991 pour que la guerre cesse définitivement. L’armée du Polisario se désagrège encore et ne compte plus, selon la majorité des observateurs, que 2000 à 6000 réguliers. Bizarrement, alors, quand le cessez-le-feu bilatéral est enfin proclamé le 6 septembre 1991, le Maroc est militairement au plus fort alors que le Polisario est au plus bas ! Mais continuer était plus inutile que jamais. Malgré quelques dernières escarmouches, la guerre du Sahara était bien finie. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 10 Avr 2007 - 22:32 | |
| je n'es pas trouves de sources neutre............car les présse étrengéres ne sont pas trés intéréssé par se conflit...............mais une chose que tous les source marocaine s'accorde a dire .............c que sont le mure de s'ables..........la partie weste du sahara occidental n'aurait jamais était securisé .......... voila mw...................c tout se que j'ai pu trouvé |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Jeu 12 Avr 2007 - 4:49 | |
| bon travail SCR35 t'as tout peaufine, well done |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 1 Mai 2007 - 14:01 | |
| ak 47 mitrailleuse browning soldat avec son cheche missile dragon vie quotidiennne pendant le conflit soldats en faction fn fal fn mag |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 1 Mai 2007 - 14:05 | |
| soldat guetteur toyota land rover larguage de parachutistes pres de dakhla |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 1 Mai 2007 - 14:10 | |
| mortier ouhoud en 1979 plage pres de dakhla population locale nulement hostile au maroc, bien au contraire, ici lors du pliage d'un parachute |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 1 Mai 2007 - 14:14 | |
| blis en action rpg 7 ak 47 et mur de defence liberation de smara |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 1 Mai 2007 - 14:16 | |
| |
| | | Chahine Adjudant-chef
messages : 437 Inscrit le : 19/04/2007 Localisation : GMMC Nationalité :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 1 Mai 2007 - 14:51 | |
| - CIVIL a écrit:
en avant !!!
C'est un VAB? NB: on voit bien les bandes discriminates transversales peintes à la demande des FRA | |
| | | ANTI_POLISARIO Adjudant
messages : 348 Inscrit le : 14/05/2007 Localisation : Agadir Nationalité :
| | | | ANTI_POLISARIO Adjudant
messages : 348 Inscrit le : 14/05/2007 Localisation : Agadir Nationalité :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 3 Juil 2007 - 21:40 | |
| - DR.WATSON a écrit:
- jimax a écrit:
- parceke quand les rebels antrerant sur le teritoire marocain, le maroc aura le droit de les ataquer
Ils sont entré et ils ont même fait une fête pour celebret l'anniversaire de la RASD je crois que les FAR auront l'obligation de reccupérer le reste du territoire marocains occupé par le polisario dés le declonchement des hostilité | |
| | | ANTI_POLISARIO Adjudant
messages : 348 Inscrit le : 14/05/2007 Localisation : Agadir Nationalité :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 3 Juil 2007 - 21:48 | |
| - MoroccanWing a écrit:
- oui je vois , ca a l'air de logique. donc vous etes tous d'accord que ce choix est bon pour les FAR. mais quoi dire de deraciner , d'ecaser le Polisario et de ne lui laisser aucun metre sur le sahara???
certainement le choix est bon sur le pint de vu mililaire mais il est pas bon au point de vu politique car les territoire sous le control de poliz ont eté exploiter pour dire au monde que il ya un peuple un etat et un territoire | |
| | | ANTI_POLISARIO Adjudant
messages : 348 Inscrit le : 14/05/2007 Localisation : Agadir Nationalité :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mar 3 Juil 2007 - 21:51 | |
| - The-Student a écrit:
- scorpion-rouge35 a écrit:
- Armement : Petits arrangements entre amis
Le Front Polisario a été armé par la Libye dès 1973. Lors de la halte d’Atar, Kadhafi, en visite officielle en Mauritanie en 1972, demande abruptement au président Mokhtar Ould Daddah de l’aider à fonder un mouvement de libération du Sahara. Il ne fera pas impression sur le président, il contactera donc des Sahraouis encore sous occupation et leur offrira des armes légères qui serviront à attaquer les premières garnisons espagnoles. L’Algérie commencera à équiper le Front dès 1975, mais c’est seulement en 1976, au plus fort de la guerre du Sahara, que cet apport deviendra massif. Le Polisario sera très vite muni de missiles sol-air Sam 6 et Sam 7 et de chars soviétiques. D’abord des T 54 puis 55 et T 74. C’est l’une des premières grosses surprises de cette guerre, qui en réservera d’autres. Mais les armes viennent aussi des pays de l’Est. C’est la Yougoslavie et la Corée du Nord qui fourniront au Polisario des armes qu’il utilisera dès mars 1981 pour abattre un transporteur de troupes C 130, deux bombardiers F 5 et un hélicoptère. L’Algérie fournit aussi des canons de 122 mm et tout le carburant nécessaire. Les Libyens livrent des transporteurs de troupes, des missiles et des roquettes. Tout cela dépassait de loin les prévisions des Marocains. "(…) Sur le plan militaire, nous allons encore avoir des ennuis", disait Hassan II en 1984, alors que le Maroc commençait à se ressaisir. Le royaume, quant à lui, a été équipé d’avions F1 américains et de mirages français. Pour les chars, il était aussi équipé de T 54 et T 55 soviétiques et d’AMX 30 français. Parmi les autres fournisseurs du royaume, on pouvait retrouver la Roumanie et, surtout, l’Afrique du Sud. Pour les effectifs, le Polisario comptait sur un contingent régulier de 15.000 hommes, pouvant grimper par périodes jusqu’à 40.000. Le Maroc, en face, avait mobilisé jusqu’à 120.000 hommes. Le Maroc, qui possédait une armée conventionnelle, surtout mal préparée et un matériel trop lourd pour le terrain, comptait d’abord sur son aviation. Le Polisario, lui, comptait sur sa mobilité et sa connaissance du terrain. Il est passé, dans une deuxième étape (celle du mur), à une tactique plus conventionnelle, basée sur des percées avec des chars lourds. La suite démontrera que le calcul n’était pas forcément bon.
Le Polisario n'a jamais eut de T-74 Le Maroc n'a jamais eut ni de T-54, ni de T-55, ni d'AMX-30 Je ne savais pas que le F1 était américain...Relis bien a sahbi
Encore une info postée par un amateur (pas toi scr) non le maroc avait des t54 et des mig 17 just apres l'indépandance offert par URSS | |
| | | Northrop General de Division
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Mer 4 Juil 2007 - 16:35 | |
| Le nom du mur est "Hassan" ou ligne Hassan.
Il y'en a qui disent que c'est pas Dlimi mais Benani qui a eu l'idée est il n'ya jamais eu de israelien. Ya eu des americains,francais,allemand,russe il me semble. Mais ceux qui ont assisté a la construction du mur c'est la CIA.
Une fois sur ARTE g vu un reportage su le SO. Un ex agent de la CIA a dit que le mur etait protegé par des batteries d'artilleries,et des que l'ennemi deferlé une colonne les radars detectée la colonne et ca se suivait par des salves d'artielerie..
De toute maniere yavait pas le choix car les FAR ,avt le mur, subissaient (en plus des magouilles de Dlimi) des attaques nocturnes suvit par des repli a Tindouf... Et frapper Tindouf pour reduire les polz etait une mauvaise idée. | |
| | | ANTI_POLISARIO Adjudant
messages : 348 Inscrit le : 14/05/2007 Localisation : Agadir Nationalité :
| Sujet: Re: Le conflit armé du sahara marocain Jeu 5 Juil 2007 - 18:23 | |
| - shinnemesis a écrit:
- Le Maroc possedait des T-54 (Guerre des Sables 1963).
je crois oui | |
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| | | | Le conflit armé du sahara marocain | |
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