Projet massif d´Energie Solaire-Eolien

Rappel du premier message :

voila,je viens d´entendre sur un canal allemand economique qu/ un consortium allemands de 20 Cie (dont Deutsche Bank,RWE,Siemens..) se sont reunis pour financer un projet de 400B€ d´energie solaire,installé en afrique du nord(maghreb) et EAU

je vais chercher un article

D'apèrs the guardian , le Maroc va devenir une superpuissance dans le domaine de l'énérgie solaire : http://www.theguardian.com/environment/2015/oct/26/morocco-poised-to-become-a-solar-superpower-with-launch-of-desert-mega-project

Citation :

Morocco to build world's largest concentrated solar power plant

By Milena Veselinovic, for CNN
Updated 1234 GMT (2034 HKT) November 3, 2015

Spoiler:

(CNN)It may be famous for its meandering medinas and the scenic Atlas Mountains, but Morocco might soon make its name as a solar superpower.

The north-western African nation is building the world's biggest concentrated solar power plant, which will supply electricity to 1.1 million Moroccans by 2018, according to the World Bank.

The plant is being constructed in a 30 square kilometer area outside the city of Ouarzazate, on the fringe of the Sahara desert, famous as the filming location of Hollywood blockbusters like "Lawrence of Arabia" and "Gladiator," and the TV series "Game of Thrones."

The first phase, titled Noor 1, will be operational in the next few weeks, according to officials.

"Morocco stands at the forefront of climate-friendly policies in the region," Inger Andersen, World Bank Regional Vice President for the Middle East and North Africa, says in a report.

"The country is well positioned to benefit from its head-start at a time when other regional powers are beginning to think more seriously about their own renewable energy programs," he adds.

Energy even at night
The Noor complex will use a technology called Concentrating Solar Power (CSP), which is more expensive to install than the widely used photovoltaic panels, but unlike them, allows to store energy for nights and cloudy days.

It uses mirrors to focus the sun's light and heat up a liquid, which is mixed with water and reaches a temperature close to 400 degrees Celsius. This produces steam, which in turn drives a turbine to generate electrical power.

It's hoped that the project, whose construction was officially launched by Morocco's King Mohammed VI in 2013, will reduce carbon emissions by 700,000 tons per year and even generate an energy surplus for exports.

Morocco heavily depends on fossil fuel imports at the moment, which currently provide over 97% of its energy, making the country vulnerable to their fluctuating price.

The plant is being constructed in the Ouarzazate region.
An unreliable supply of electricity causes daily obstacles to lives of tens of thousands of people in Morocco's rural areas -- from flickering light bulbs to malfunctioning hospital equipment.

To tackle the problem, the country is hoping to install enough diverse clean-energy plants to meet 42% of its demand for power, including 14% from solar, by 2020.

The African nation already hosts the Turfaya wind farm which, with 131 turbines, is the largest on the continent, and it is rapidly becoming a mainstream market for renewable energy investment according to Ernst and Young. The Moroccan Agency for Solar Energy was established in 2010 to spearhead new and ongoing projects.

Gateway to Africa
"There is a very strategic sense in Morocco of diversifying energy sources," says energy specialist, Roger Coma-Cunill in a World Bank blog, "and a clear sense, with all these targets to reach by 2020, of adding to a green growth plan and being a model for Africa. Morocco is trying to be a gateway to Africa - that's part of this endeavor," he adds.

A lack of reliable power has long been Africa's Achilles heel, blamed for stunting the continent's development.

Only 24% of population in Sub-Saharan Africa have access to electricity, which is the worst rate in the world. Excluding South Africa, the region's entire installed generation capacity is equivalent to that of Argentina.

In rural areas connectivity falls even lower to 5% in Kenya, 4% in Mali and just 2% in Ethiopia according to the African Development Bank.
http://edition.cnn.com/2015/11/03/africa/noor-ouarzazate-solar-complex-morocco/index.html

http://www.tsa-algerie.com/20151104/le-maroc-sur-l-pint-de-venir-une-puissance-solaire-incontournable/

PGM a écrit:

http://www.tsa-algerie.com/20151104/le-maroc-sur-l-pint-de-venir-une-puissance-solaire-incontournable/

Les commentaires des internautes algeriens valent le détour

https://web.facebook.com/TSA-Tout-sur-lAlg%C3%A9rie-135765743142770/

Citation :

Projet AquaSolar Maroc : une station de dessalement des eaux saumâtres au Green Energy Park de BenGuerir

Une équipe de chercheurs et d’industriels a mis au point le projet « AquaSolar », une station de dessalement de l’eau, mobile et modulaire, fonctionnant à l’énergie solaire thermique et photovoltaïque, installée au Green Energy Park de BenGuerir, selon un communiqué de l’Institut de recherche en énergie solaire et en énergies nouvelles (IRESEN).

Le Nexus « eau-énergie » est d’une grande importance pour plusieurs pays notamment pour le traitement des eaux usées, saumâtres ou pour le dessalement de l’eau de mer, a indiqué le communiqué.

Le projet AquaSolar est financé par l’IRESEN dans le cadre de l’appel à projet INNOTHERM I dont l’objectif est d’encourager les chercheurs et les industriels dans la conception et la réalisation de solutions innovantes 100 pc marocaines utilisant l’énergie solaire, a précisé le communiqué.

Ce projet a permis, depuis son lancement en 2013, la conception, le développement et l’installation du premier démonstrateur de station de dessalement d’eau, mobile et modulaire, exclusivement alimenté par l’énergie solaire.

La station pilote, première du genre, est opérationnelle et installée actuellement au Green Energy Park de BenGuerir où les tests de fonctionnement et de performance sont en cours, a fait savoir le communiqué.

Le champ solaire de la station est composé de 57 panneaux solaires photovoltaïques plans et 18 panneaux solaires thermiques plans produisant respectivement 10kWe et 14kWth nécessaires pour alimenter l’ensemble des processus d’osmose inverse, de distillation membranaire.

La transportabilité et l’autonomie énergétique sont les principales particularités de cette station qui combine deux technologies de dessalement et deux technologies du solaire, à savoir le processus d’osmose inverse alimenté par des cellules photovoltaïques et le processus de distillation membranaire alimentée par des panneaux solaires thermiques, a fait savoir l’IRESEN, ajoutant que cette combinaison permet d’augmenter le volume d’eau traitée tout en minimisant la quantité de saumure produite.

Cette station pilote exploite à la fois la chaleur et la lumière émises par le soleil pour produire en moyenne 5m3 d’eau potable par heure, selon le communiqué qui a expliqué que ces particularités permettent une installation très rapide et une adaptation parfaite aux besoins spécifiques, ce qui est évidemment utile dans les régions isolées souffrant d’une carence en eau potable.

Cette installation convient parfaitement à l’alimentation en eau douce de complexes touristiques, d’écoles et de sites en milieu isolé.

La réussite de ce projet a été le fruit de la collaboration de chercheurs et d’industriels du Centre National de l’Energie, des Sciences et Techniques Nucléaires (CNESTEN), de l’Université Moulay Ismail, de l’Université Hassan II, des entreprises marocaines LSA-Industrie et Tube & Profile et de la Plateforme Solaire d’Alméria (PSA) en Espagne.

Outre les objectifs scientifiques, ce projet constitue un exemple de partenariat public-privé, prouvant les capacités d’intégration de l’industrie marocaine dans les projets innovants d’intérêts social, économique, scientifique et environnemental.

Le gisement solaire du Maroc compte parmi les plus élevé de la planète avec un pic d’irradiance normale globale pouvant atteindre 1100W/m2 et une moyenne annuelle de 2.8MWh. Il permet ainsi l’exploitation de cette énergie pour un traitement efficace de l’eau.
http://lavieeco.com/news/economie/projet-aquasolar-maroc-une-station-de-dessalement-des-eaux-saumatres-au-green-energy-park-de-benguerir.html

Reportage JT de TF1 sur la centrale Noor, très interessant

http://lci.tf1.fr/jt-we/videos/2015/la-centrale-solaire-d-ouarzazate-vers-l-independance-energetique-8681080.html

Citation :

L'Usine Nouvelle a rencontré Vincent Dewulf, (voir photo ci-dessous) directeur commercial du groupe saoudien Acwa Power développeur au Maroc de la centrale thermosolaire Noor I en marge du colloque "France - Maroc : une histoire partagée, des défis communs" organisé le 9 novembre par l'Institut du Monde Arabe à Paris. Sur la centrale de 160 Mw qui a coûté autour d'un milliard d'euros est en train d’achever la phase de tests techniques. Le démarrage officiel de ce projet emblématique initié par l'agence solaire marocaine Masen devrait intervenir sous peu. Le groupe Acwa Power confirme aussi son intéret pour les projet au Maroc de terminaux GNL et centrales électriques à gaz naturel. Entretien express.

L'Usine Nouvelle : Où en le projet Noor1, une centrale thermosolaire CSP de 160 MW, et que va-t-il se passer dans les semaines et mois à venir ? On évoque désormais une inauguration très proche...

Vincent Dewulf : La période de mise en service de cette centrale est en cours. En fait, les premiers électrons sont déjà partis dans le réseau de l'ONEE. Simplement la centrale n'a pas encore fonctionné à 100% On met progressivement en service les boucles [sous-parties du réseau de 500 000 mirroirs NDR] les unes après les autres et on les fait démarrer. Ça se passe très bien malgré les quelques défaillances inhérentes à tout système de cette taille et auxquelles on remédie.  

Pour résumer, comment fonctionne le système thermosolaire, le plus important du monde à ce jour?

Il est déjà opérationnel. Le soleil chauffe la résine liquide dans la parabole, qui est ensuite acheminée dans la centrale pour chauffer l'eau et produire de la vapeur qui produit de l'électricité. Le liquide a aussi déjà réchauffé les sels qui servent sous forme fondue à accumuler de la chaleur et produire de l'électricité hors ensoleillement. Pour rappel, il y a deux heures de stockage et on utilise deux bacs pour cela.

Les autorités politiques marocaines doivent-elles encore intervenir dans le process de mise en route ?

Pas du tout. Le fournisseur doit encore achever sa construction à 100%. Il va nous assister encore pendant un an ou deux. ll s'agit d'un consortium de quatre entreprises dont Acciona et Sener.

Votre contrat de vente d'électricité avec l'Office de l'électricité (ONEE) a-t-il déjà commencé pour Noor1?

Bien sûr. Nous sommes très proches de l'ONEE puisque toute la synchro se passe avec eux et nous ne pouvons rien faire sans eux. Nous avons une collaboration technique très intense. Masen d'un point de vue contractuel est l'intermédiaire entre nous, mais le destinataire final de l'électricité reste l'ONEE et son réseau électrique.  

Ouarzazate est située en zone semi-désertique est-ce qu'il y a la quantité suffisante d'eau nécessaire à l'entretien, au nettoyage régulier des miroirs notamment.?

Oui, grâce au barrage, créé en 1954 par le roi Hassan II, qu'on voit d'ailleurs à vol d'oiseau à 5 ou 6 km du site. Et heureusement car sans ce barrage, l'eau nous aurait coûté cher et aurait fortement limité le projet. Et grâce ou à cause du changement climatique, la pluviométrie qui s'est accrue dans la région nous aide aussi.

Avez-vous mis en place un système de récupération d'eau, de "reuse" ?

Pour économiser un maximum d'eau, il y a un système de récupération pour purifier cette dernière. Ce qui augmente le coût d'exploitation de la centrale mais permet en même d'être moins dépendant  de cette ressource rare qu'est l'eau dans le désert.

Qu'en est-il des travaux des projets Noor2 et Noor3 que Acwa a emporté sur appel d'offres cette année?

A quelques mois près, ces deux projets avancent sur le même tempo. Tous les travaux concernant le sol ont déjà démarré et sont bien avancés. Le premier utilise la technologie CSP avec des paraboles et le second c'est une technologie de tour. La technologie CSP a besoin d'énormément de terrassement car cela doit être de belles terrasses alignées. En ce qui concerne la tour, le travail au sol est moindre vu que les héliostats peuvent être placés à n'importe quelle hauteur et sont orientés de manière automatique.  En revanche, la tour demande un énorme travail de soubassement car elle fait 255 mètres de haut!

Acwa a été sélectionné cette année pour réaliser les projets Noor 2 et Noor 3, qu'en est il du programme Noor4 que lance l'agence solaire marocaine Masen?

Il n y a pas encore eu d'appel d'offres sur ce projet de plus petite taille d'une puissance de 50 à 60 MW et en photovoltaïque.

Y a-t-il d'autres projets identifié par Acwa?

Il y a Noor Midelt  qui a une capacité de 400 MW. Et Masen qui gère ce projet le clôturera financièrement au quatrième trimestre 2017. Mais Acwa attend les appels d'offre et ne travaille pas encore sur ces projets.  

Où en est Acwa Power dans ses projets au plan global?

Acwa power qui a été créé en Arabie saoudite par son PDG Paddy Padmanathan est une aventure assez exceptionnelle. Nous avons 7 GW de capacité électrique installée ou en développement, cela en une décennie.

Nous travaillons déjà pour une douzaine de pays dans le monde. Nous avons des ressources limitées mais nous maitrisons notre rythme de développement. Pour vous donner un exemple, sur les deux dernières semaines seulement nous avons répondu à 5 appels d'offre au niveau du groupe. Cela créé une effervescence et une stimulation au sein du groupe.

Acwa est un groupe de 2600 personnes et au Maroc nous avons une centaine de personnes qui travaillent pour nous à Rabat où nous sommes installés pour des raisons historiques car notre premier client était Masen.

Au Maroc, votre groupe a dit réfléchir également sur le projet de terminal GNL et centrale à gaz annoncé par le gouvernement. Où en êtes vous?

Nous avons identifié deux projets concrets au plan des énergies fossiles au Maroc. L'un en matière de gaz naturel effectivement et l'autre en matière de charbon qui nécessite la construction d'un port. Le Maroc a besoin à la fois de gaz et de charbon car le renouvelable ne sera pas en mesure de répondre à la totalité de ses besoins énergétiques. Pour le gaz naturel, l'appel d'offre sera diffusé dans le meilleur des cas au milieu de l'année prochaine et oui Acwa Power est intéressé par ce projet.

Et dans le cas du charbon ?

Dans le nord, il y a le projet du nouveau port Nador West Med accompagné de différentes infrastructures dont une centrale à charbon de 1200 MW. Nous allons regarder.

Propos recueillis par Pierre-Olivier Rouaud

Usinenouvelle.

Citation :

Engie et Orange vont mener un projet pilote au Maroc pour l'électrification en Afrique

Les deux groupes français viennent de signer un accord en ce sens. Premiers développements en vue : des mini réseaux électriques à base de renouvelables en zones isolées. Engie et Orange sont tout deux fortement présents en Afrique et notamment au Maroc.

Un projet commun pour contribuer à des solutions d'électrification en Afrique. C'est ce qu'Orange et Engie viennent d'annoncer ce 27 novembre par un communiqué des deux groupes français.

Ceux-ci veulent expérimenter "des solutions d’alimentation électrique domestique pour les populations rurales, qui pourraient être commercialisées par Orange. Les solutions testées pourraient prendre la forme de kits solaires individuels ou encore de mini-réseaux électriques locaux".

La solution devrait être testée au Maroc dés le premier semestre 2016, indique l'AFP puis ensuite au Sénégal et au Mali notamment.

"Ce partenariat repose sur les savoir-faire respectifs" des deux groupes souligne le communiqué qui précise que Stéphane Richard, PDG d’Orange, et Isabelle Kocher, directeur général délégué en charge des opérations d’Engie l'ont signé.

A relever qu'un des volets de cet accord porte sur l’optimisation énergétique par Engie des infrastructures télécoms d’Orange en Afrique.

Engie revendique en Afrique une capacité installée de 760 MW et veut s'afficher comme "l’un des principaux leaders de l’énergie (...) d’ici 2025, avec le développement de projets majeurs sur le continent".

Au Maroc notamment, il exploite, associé à Nareva, un parc éolien de 150 MW à Tarfaya dans le sud du royaume. Et il est en train de construire avec ce même partenaire et Mitsui une centrale à charbon géante de 2 x 693 MW sur le port atlantique de Safi

Pour sa part Orange est présent dans 19 pays africains et du Moyen-orient avec 115 millions de cartes SIM actives. Le groupe français est notamment le principal actionnaire de Méditel, deuxième opérateur du Maroc.

A noter que les services lancés dans le cadre du projet commun des deux groupes français pourront être facturé via mobile grâce à la solution Orange Money disponible dans de nombreux pays africains (mais pas encore le Maroc).

L’expérimentation au Maroc doit "permettra de valider les solutions techniques, les modèles de vente et de distribution et l’équilibre économique du service avant un passage à grande échelle".

Pour renforcer ses positions en Afrique, Engie indique enfin avoir créé une "Business Unit" dédiée composée d’une centaine de personnes.

P.-O. R.
http://www.usinenouvelle.com/article/engie-et-orange-vont-mener-un-projet-pilote-au-maroc-pour-l-electrification-en-afrique.N365534

Il y a un gâteau de 100 milliard/ an à se partager et on va en avoir notre part Inch'Allah

Citation :

COP 21 : le Maroc élève la barre à 52% d’énergies renouvelables en 2030

Agence Ecofin) - Lors de son intervention hier, dans le cadre de la COP 21, le roi Mohammed VI a annoncé que le Maroc prenait l’engagement d’atteindre 52% d’énergies renouvelables d’ici 2030. « C'est ainsi que l'objectif de 42 % qui avait été fixé pour la part des énergies renouvelables, dans la réponse à apporter à nos besoins en 2020, a récemment été porté à 52 % à l'horizon 2030. Par son caractère ambitieux et substantiel, la contribution prévue déterminée du Maroc à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, confirme cette démarche avant-gardiste du Royaume. » a déclaré le roi, confirmant l’intention de son pays de recevoir l’an prochain à Marrakech la COP 22.

Fort de cet engagement exemplaire, le souverain marocain s’est permis de rappeler aux pays industrialisés leurs écrasantes responsabilités dans cette situation qui affecte l’ensemble de la planète : « Est-il équitable de plaider pour la frugalité quand on a déjà tout ? Mais quand on a peu, est-ce un crime contre la planète de vouloir plus ? Est-il pertinent de qualifier de "durable" un développement qui laisse dans la pauvreté une majorité d'êtres humains ? Est-il légitime que les prescriptions pour la protection du climat soient dictées par ceux qui sont les premiers responsables du réchauffement de l'atmosphère ? », a-t-il lancé.

Déjà le Maroc peut se prévaloir d’une politique audacieuse dans le secteur des énergies renouvelables avec le développement de centrales solaires et éoliennes parmi les plus importantes au monde. Le pays se classe parmi les pays les plus les plus avancés en terme d’action climat.La CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement) n’a pas manqué de saluer cette contribution, soulignant que le royaume est classé 1er parmi les pays en développement et 9ème au plan mondial pour la performance de sa politique climatique.

Dans ce cadre, selon la ligne tracée par Mounir Majidi, représentant l’actionnaire principal Siger, le holding royal SNI joue un rôle de premier plan en apportant aux grands projets énergétiques des capitaux marocains et en assurant un transfert de technologies via des partenariats de classe internationale.

Filiale de la SNI dédiée à l’énergie, Nareva Holding, associée au groupe Engie (ex-GDF Suez), peut déjà se prévaloir de la réalisation du plus grand parc éolien d’Afrique, le parc de Tarfaya, doté de 131 éoliennes pour un investissement total de 450 millions d’euros. Le contrat avait été gagné dans le cadre d'un appel d'offres international.

L’an passé, Nareva signait également avec General Electric pour la fourniture de 56 éoliennes destinées à doubler la capacité de son parc d'Akhfennir qui vise ainsi 200 MW. Situé face aux Iles Canaries, dans une région où les alizés offrent aux champs éoliens une excellente productivité, ce parc a déjà mobilisé 250 millions € pour un ensemble de 61 éoliennes fournies par le français Alstom. Il est le troisième parc éolien du groupe, avec Foum el Oued (50 MW), dans le sud du pays, et Haouma (50 MW), dans le nord. Ces trois parcs sont destinés à fournir les grandes industries marocaines parmi lesquelles OCP, Managem, Lafarge, Samir, Air Liquide ou encore Sonasid. Nareva fait d’ailleurs figure de pionner en fournissant à Lafarge Ciment de l’énergie éolienne pour ses usines près de Casablanca. Ainsi, la cimenterie de Bouskoura devrait, à court terme, satisfaire 50% de ses besoins en électricité grâce à de l’énergie verte.

Sur les 2 GW d’électricité que le Maroc veut produire à partir de l’éolien, Nareva a déjà permis de réaliser plus de 15% de cet objectif. Mais Ahmed Nakkouch, PDG de l’entreprise, ne compte pas s’arrêter là : Nareva s’est récemment associé au groupe italien Enel Green Power pour la réalisation d’un nouveau programme d’énergie éolienne de 850 MW. Enel Green Power, l’un des leaders mondiaux des énergies renouvelables avec 9900 MW de capacité installée dans une quinzaine de pays, vient d’ailleurs d’ouvrir une représentation à Casablanca. Le projet comporte la mise en place entre 2017 et 2020 des parcs éoliens de Tanger (150 MW), Laâyoune (300 MW), Essaouira (200 MW), Boujdour (100 MW) et Midelt (100 MW). Les résultats de l’appel d’offre international lancé en mars 2014, devraient être connus ces prochaines semaines. Le projet comprend également la réalisation d'une industrie locale de fabrication des aérogénérateurs, mats et pales.

Désormais, le groupe Nareva espère reproduire dans le solaire, le succès qu’il a enregistré dans l’éolien, notamment sur le méga projet de Ouarzazate. Il continuera également de concourir pour les projets de centrales prévues au programme du MASEN (Moroccan Agency for Solar Energy).

Alors que les pays du G20 semblent disposés à financer de vastes programmes d’énergies renouvelables en Afrique, l’expertise et les moyens financiers de Nareva devraient se révéler plus que jamais opportuns et permettre au holding royal de donner à sa filière Energie une véritable dimension continentale. « Le Royaume du Maroc est devenu l'un des acteurs majeurs de la transition énergétique dans le monde et plus particulièrement sur le Continent africain. » a ainsi déclaré le roi Mohammed VI aux 150 chefs d’Etat présents à la COP 21.

C'est clair qu'il faut que les négociateur marocains se mobilisent pour avoir les sous qu'ils faut pour développer les centrales solaire-éolienne-hydraulique-hydrogène-biomasse-etc...
Mais aussi la rénovation/construction écologique et durable
une ceinture verte contre l'avancée du Desert, la préservation des sables, de la biodiversité, etc

C'est tout ces thème qu'ils faut mettre en route des projets type Maroc Vert pour les faire financer par les sous de la COP et surtout qu'a la fin il y a du boulot, beaucoup de boulot pour les gens...

@Fahed, SM n’hésite jamais à les mettre en faces de leurs responsabilités.
CF discours d'Abidjan.

http://lematin.ma/journal/2015/midelt-et-tata-les-deux-geants--du-plan-solaire/236592.html Ça confirme peut être que nous avons pu convaincre plus de bailleurs de fonds à s engager avec nous

Oui ca a l'air de portée ses fruits...qui risque de prendre un tournant décisif si l'information selon laquelle Mustapha Terrab pourrait être nommé a la tête du MASEN

2000 MW d'énergie renouvelable c'est juste énorme pour un pays comme le notre Imaginez ça il y a 15 ans ...

Équivalent à 2 réacteurs nuke. Le danger en moins. En France, la dernière centrale solaire produit un kilowatt/h 20% moins cher que l'EPR. (dont le prix final sera de 10 mds € )

Fahed64 a écrit:

2000 MW d'énergie renouvelable c'est juste énorme pour un pays comme le notre Imaginez ça il y a 15 ans ...

Au contraire c'est une catastrophe! tu verra le jour J!!!
regarde de près les passes passes financier qui se sont fait à ouerzazate!
Je ne sais pas comment on peut donner un tel projet 9 millard de $ je crois pour nour à l'ONA et aux Sauds !! Bien-sûr les saoudiens sont connus pour les brevets en energie solaire & gestion de power plant solaire !!
Tous le monde se fou de notre gueule Allemand, Français ...
Je n'aimerais pas être à la place des consommateurs le J où il faudra payer la facture
energie solaire = trop chèr et une fois que le rendement devient intéressant et bhein il faut réinvestir pour changer les panneaux, miroirs ..

Je ne comprend pas comment on peu investir autant d'argent sans transfert de techno et de production sur place ...

ScorpionDuDesert a écrit:

Fahed64 a écrit:

2000 MW d'énergie renouvelable c'est juste énorme pour un pays comme le notre Imaginez ça il y a 15 ans ...

Au contraire c'est une catastrophe! tu verra le jour J!!!
regarde de près les passes passes financier qui se sont fait à ouerzazate!
Je ne sais pas comment on peut donner un tel projet 9 millard de $ je crois pour nour à l'ONA et aux Sauds !! Bien-sûr les saoudiens sont connus pour les brevets en energie solaire & gestion de power plant solaire !!
Tous le monde se fou de notre gueule Allemand, Français ...
Je n'aimerais pas être à la place des consommateurs le J où il faudra payer la facture
energie solaire = trop chèr et une fois que le rendement devient intéressant et bhein il faut réinvestir pour  changer les panneaux, miroirs ..

Je ne comprend pas comment on peu investir autant d'argent sans transfert de techno et de production sur place ...

. Premièrement la facture sera payé en dirham au lieu D importer du charbon ou du fuel à coût de milliards en devises en plus l indépendance énergétique n a aucun prix le transfert de technologie ça va venir avec les prochaines stations autre chose 9 milliards de dollars pour toutes les stations pas seulement celui de ouarzazat

La tard automatique vaut ce que ça vaut...

Citation :

ENEL pointe vers le soleil marocain. Il veut faire un investissement d'un milliard. FIAT évalue encore les possibilités d'investissement en Algérie

Rabat - le 17 Septembre, ici à 2015 - Saviez des projets importants au cours d'une mission en Algérie et au Maroc, le ministre du Développement économique (Mise), Federica Guidi, flanqué d'un grand groupe d'entrepreneurs, tels que l'évaluation de Fiat, Iveco et la capacité de Piaggio à réaliser dans les usines Algérie à construire des voitures, des camions et des scooters. Toutefois, le béton, Enel installé deja au Maroc, est de participer à un appel d'offres pour construire un parc éolien au Maroc par un milliard d'euros et l'Italie et le Maroc sont en augmentation coopération dans des secteurs stratégiques tels que l'automobile, l'aéronautique, le textile et de l'énergie provenant de sources renouvelables. L'Italie est le cinquième plus grand partenaire commercial du Maroc, avec la présence de plus de 200 entreprises italiennes opérant dans divers secteurs tels que l'automobile, l'agro-industrie, le transport maritime et de la logistique.

Pour sa sécurité, sa stabilité politique, sa position en tant que passerelle vers l'Afrique et sa crédibilité, "le Maroc est devenu une plaque tournante dans le continent et un tremplin pour les pays d'Afrique," at-il dit Guidi, dans son discours d'ouverture au forum économique entre l'Italie et le Maroc, organisée par l'ambassade d'Italie à Rabat, en collaboration avec le Conseil pour le Développement et la Solidarité.

Lors de la réunion des Guidi et Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement marocain, les deux parties ont salué la qualité des relations d'amitié et de coopération qui unissent le Maroc et l'Italie, et a appelé à l'accélération des résultats des consultations en cours. Guidi a exprimé «sa satisfaction des perspectives de coopération et de partenariat initiées au cours des consultations entre les responsables marocains et italiens et entre les entrepreneurs des deux pays" et a réitéré la volonté du secteur privé italien à investir au Maroc.

Pour sa part, le ministre marocain de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et l'économie numérique, Moulay Hafid El Alamy, a confirmé que son pays peut représenter l'Italie une «tête de pont» vers les marchés émergents en Afrique et un partenaire de rivaliser sur les marchés internationaux. "Le Maroc a de nombreux avantages concurrentiels", a déclaré El Alamy, incitant les entreprises à tirer parti du plan italien pour le développement industriel préparé par le gouvernement de Rabat, l'identification de l'automobile, l'aviation, le textile, le tourisme, les infrastructures, l'agroalimentaire et secteurs de l'énergie renouvelable de l'économie où il ya beaucoup de possibilités de collaboration.

Le PDG d'Enel Green Power Francesco Venturini qui a assisté à la rencontre entre le ministre Guidi et Benkirane a déclaré: "Le Maroc a été un pionnier de l'énergie renouvelable en Afrique du Nord, de fixer des objectifs ambitieux et de promouvoir un cadre réglementaire stable et clair pour le développement de l'industrie. Nous avons commencé notre activité dans le pays en ouvrant un bureau local et maintenant nous efforcer de grandir avec l'installation de mégawatts, contribuant ainsi à la réalisation de l'énergie du pays "Enel souligne:". Le Maroc offre d'importantes perspectives de croissance dans les énergies renouvelables grâce à abondante éolienne et solaire ressources, conditions macroéconomiques favorables, couplées avec une demande croissante d'électricité et d'un cadre réglementaire fiable ".

En Algérie, cependant, en plus des problèmes de l'insécurité et des attaques terroristes, "l'effondrement du prix du pétrole et du gaz est de créer des problèmes dans une économie qui tire plus de 80% de ses recettes publiques provenant des hydrocarbures," observateurs pointant . En Algérie, "Il ya de grandes opportunités d'investissement - explique Guidi - parce que le gouvernement algérien veut continuer à poursuivre une politique de diversification de l'économie par le développement des infrastructures et la croissance du secteur privé." Pour ce faire, cependant, doit être né d'abord supprimer certaines mesures protectionnistes par exemple en exigeant que la société dans le capital étranger doit être limitée à 49%. "Nous avons réaffirmé l'importance qu'il a pour nous le partenariat économique stratégique bilatéral avec l'Algérie - dit le ministre - mais évidemment besoin de signes concrets de l'amitié, et par l'adoption de règles qui ne freinent pas les investissements étrangers, soit par ' l'attribution de contrats à des entreprises italiennes ". Roberto Colaninno, président de Piaggio, qui était aussi à Alger, explique: «Nous sommes ici pour vérifier l'intérêt du gouvernement local pour investir dans la mobilité: en venant de l'aéroport, je vu qu'ils ont un grand besoin, étouffant le trafic d'Alger ressemble beaucoup à Rome et moyens de circulation, très vieux et polluants, il serait hors la loi sur les routes italiennes ".

http://informaretutti.blogspot.it/2015/09/enel-punta-al-sole-del-marocco-vuole-un.html

La Banque européenne pour la reconstruction (BERD) et la BMCE vont assurer 77,3% du financement, qui vient d’être bouclé (163 millions d’euros, soit 1,76MMDH) du parc éolien de Khalladi.

La BERD et la BMCE vont ainsi débourser en tout 126 millions d’euros (1,35MMDH), soit 63 millions chacune (environ 680MDH).

Pour rappel, c’est le groupe saoudien Acwa Power qui s’occupe de la construction de ce parc éolien d’une capacité de 120MW. Le projet est situé à Jbel-Sendouk (Khalladi) à 15 km à l’est de Tanger.

Il est à noter qu’Acwa Power est devenu l’actionnaire majoritaire (70%) de ce projet. Il a en effet racheté les parts de l’Américain UPC Renewables à l'origine du projet en 2008.

Les autres actionnaires du projet sont Arif, BAD, BEI, SFI, Proparco, RMA Watanya, BIO, BMCE et Infra Invest. En outre, Clean Technology Fund est partie prenante du financement. http://www.leseco.ma/economie/39814-parc-eolien-de-khalladi-77-du-financement-assure-par-la-berd-et-la-bmce.html

PROGRAMME ÉOLIEN 850MW : NAREVA DÉCROCHE LE MARCHÉ!
Le groupement mené par la filiale SNI a présenté l’offre la plus compétitive pour développement du projet éolien de 850 MW, les propositions financières ont été ouvertes lundi dernier. Parmi celle-ci, Nareva, en association avec la branche énergies renouvelables de l’allemand Siemens et l’italien Enel Green Power. De sources concordantes, ce consortium a présenté l’offre la plus compétitive pour remporter le lot des 5 parcs éoliens qui constituent le programme (Midelt 150 MW, Tiskrad 300 MW, Tanger II 100 MW, Jbel Lahdid 200 MW et Boujdour 100 MW). Un marché de près de 11 milliards de DH. Sans entrer dans le détail des contenus des dossiers de soumission, pour des raisons de respect aux règles de concurrence, nos sources avancent plusieurs arguments en faveur de la filiale SNI. L’expertise et la solidité financière de l’opérateur sont aussi un plus, qui a très bien pu peser sur la balance, sachant qu’il s’agit là de contrats d’exploitation à long terme. - See more at: http://mobile.leconomiste.com/flash-infos/programme-eolien-850mw-nareva-decroche-le-marche#sthash.8gHbIXKi.dpuf

Pas de chance pour les Français...en même temps ils ont eu Tarfaya

RED BISHOP a écrit:

Pas de chance pour les Français...en même temps ils ont eu Tarfaya

On donne à tout le monde une part du gâteau, FR, Esp, Saoudien! J'espère par contre que l'offset sera présent

Pour l'offset il faudras voir avec Siemens qui je pense fournira les éoliennes qu'elle soit fabriquer sur place, ils bossent déja avec DLM pour les mats