Sujet: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Mar 16 Juin 2009 - 13:43
Rappel du premier message :
voila,je viens d´entendre sur un canal allemand economique qu/ un consortium allemands de 20 Cie (dont Deutsche Bank,RWE,Siemens..) se sont reunis pour financer un projet de 400B€ d´energie solaire,installé en afrique du nord(maghreb) et EAU
je vais chercher un article
Dernière édition par Yakuza le Mar 16 Juin 2009 - 13:53, édité 1 fois
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rafi General de Division
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non mais les GW de la tour seront injectée dans le réseau quand effectivement, elle produire de l'électricité. Quand ce n'ais pas le cas, ce sont les autres centrales electriques qui prennent le relaie.
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rafi General de Division
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L'énergie éolienne n'est pas constante. Il est prévu une production annuelle de 2 500 MW/heure additionnels et cela à la condition qu'il y ait du vent. Qu'est-il prévu pour compenser un vent insuffisant et trop faible pour fournir de l'énergie pour cette ville de 2000 habitants ?
Le sud marocain côté atlantique, fait parti des meilleurs spots au monde avec du vent constant :
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Dernière édition par Socket-error le Mar 1 Mar 2022 - 11:59, édité 1 fois
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romh General de Division
messages : 4175 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Je veux partager avec vous un fichier excel qui explique la différence entre les différents plan ou technologie de production d'énergie pour que vous puissiez bien comprendre la logique du coût qui détermine le choix d'investir dans telle ou telle source de production renouvelables ou non, si quelqu'un du staff peut m'aider pour partager le document
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simplet General de Brigade
messages : 3188 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Je veux partager avec vous un fichier excel qui explique la différence entre les différents plan ou technologie de production d'énergie pour que vous puissiez bien comprendre la logique du coût qui détermine le choix d'investir dans telle ou telle source de production renouvelables ou non, si quelqu'un du staff peut m'aider pour partager le document
le choix dépend aussi de la complémentarité dans le bouquet énergétique , de l'intermittence , de la possibilité de stockage et le cout du stockage
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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romh General de Division
messages : 4175 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Oui exactement mais aussi la structure du marché et du réseau de distribution, le système de tarification et la structure de la demande est un facteur déterminant aussi
Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Jeu 24 Mar 2022 - 11:43
Code:
Décarbonation : le Maroc, acteur pivot d’un corridor maritime transatlantique Dans l’objectif de décarboner à terme le transport maritime, source importante de pollution atmosphérique, une récente étude menée par des spécialistes des normes environnementales et des technologies marines, met en exergue le rôle que pourrait jouer le Maroc dans le futur « trafic vert » des navires à travers l’espace atlantique
Arup, entreprise de construction aux normes environnementales, Lloyd’s Register, spécialisée dans l’ingénierie et la technologie marines et The Resilience, consortium de réflexion sur les infrastructures de transport maritime et fluvial, viennent tous trois d’élaborer une étude sur un potentiel corridor vert sur l’Atlantique destiné à décarboner le trafic maritime.
« Le transport maritime international est une industrie vitale qui facilite le commerce mondial et la mobilité des personnes à travers le monde. En même temps, il produit des émissions de gaz à effet de serre – à une échelle comparable aux pays industrialisés comme l’Allemagne ou le Japon – et est une source importante de pollution atmosphérique. Une action urgente est requise pour réduire les émissions de manière durable. La production, l’approvisionnement et l’utilisation de carburants alternatifs – dont beaucoup sont liés à l’économie de l’hydrogène – sont essentielles à cet objectif », affirme d’emblée l’étude.
Ce rapport explore les opportunités et défis associés au développement des infrastructures pour les carburants alternatifs, à travers une étude de cas d’un triangle maritime vert dans l’Atlantique. Le défi global dans ce premier projet-échelle, en tenant compte de la façon dont la demande alternative les carburants pourraient croître au niveau du port pour réaliser des objectifs ambitieux en termes d’action climatique.
L’étude explore l’infrastructure requise pour l’approvisionnement en carburant à faible émission de carbone, démontrant l’échelle importante requise même pour les projets initiaux, soulignant ainsi la nécessité d’une approche intégrée à leur développement.
« Cette transformation au cœur de systèmes mondiaux de transport et d’énergie est une opportunité clé pour réaliser un changement radical. La résilience et un système global d’approche qui peut contribuer à assurer ce changement holistique, tirant le meilleur parti des opportunités sur terre et sur mer, pour les gens et la planète », estime Seth Schultz PDG de Resilience Rising.
La décarbonation du transport maritime est un élément clé de l’action climatique. Son caractère international, le coût élevé de son cycle de vie, l’incertitude des solutions technologiques et la longévité des navires en font un domaine particulièrement difficile.
Dans le même temps, il existe une énorme opportunité de créer un environnement résilient et un système de transport maritime mondial à faible émission de carbone, tout en réalisant des co-bénéfices pour les gens et la planète, estiment les auteurs de l’étude.
Le transport maritime international, facilité par les ports et leur arrière-pays (hinterland), est l’épine dorsale de l’économie mondiale, facilitant l’augmentation des volumes d’échanges et le transport des personnes à travers le monde. Mais en même temps, il produit des émissions de gaz à effet de serre comparables à un pays industrialisé (comme l’Allemagne ou le Japon) ce qui en fait une source importante de pollution atmosphérique.
Des recherches récentes ont montré que jusqu’à environ 2 000 milliards de dollars d’investissements mondiaux sont nécessaires pour décarboner le transport maritime, avec environ 85 % de ce coût dans les infrastructures terrestres et les installations de production pour les futurs carburants.
S’aligner sur les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat voudrait dire que 5 % des carburants mondiaux doivent être « zéro carbone » d’ici 2030. Cela nécessite une révision drastique des modes de production et de la fourniture de carburants à faible émission de carbone lors de la prochaine décennie et un déploiement massif de ces nouveaux modes dans les années 2030.
Comme les coûts de ces carburants à faible émission de carbone seront significativement plus élevés que ceux des carburants traditionnels, de nouvelles approches concrétisées par des projets pilotes sont à envisager.
La clé pour réussir ce défi sera d’investir dans les infrastructures au niveau des accès portuaires : dans les systèmes de production d’énergie verte ainsi que dans les pôles industriels et les installations de ravitaillement portuaires. Ces systèmes d’infrastructure fourniront les carburants du futur pour le transport maritime, intégrant une gamme d’autres secteurs. « Il y a une opportunité pour ces investissements pour catalyser la transition énergétique au sens large et fournir des services sociaux et environnementaux aux avantages plus larges », note l’étude.
« L’infrastructure portuaire reste l’un des aspects les plus coûteux pour la décarbonation du transport maritime. Cependant, les opportunités que cela offrent des avantages peuvant être répercutés sur les économies locales, en plus d’une accélération durabledans la transition énergétique du transport maritime », argumente Charles Haskel en charge du Lloyd’s Register Decarbonisation Hub.
De ce fait, l’étude explore les contraintes et les opportunités associées à l’approvisionnement en énergie et en carburant dans un projet pilote qui priorise l’usage de l’ammoniac à base d’hydrogène en tant que faible combustible carboné, largement lié à la durabilité et aux coûts associés aux biocarburants et aux carburants synthétiques.
La demande dans les ports pivots soutenant le transport maritime vert pourrait être contentée de diverses manières, notamment par du carburant local généré à partir d’énergie renouvelable (ammoniac vert), à partir de gaz naturel avec capture de carbone (ammoniac bleu), par l’importation du carburant par bateau (gaz liquéfié ou GNL).
Ce projet pilote trace ainsi une sorte de corridor triangulaire pour les mouvements de navire à travers l’Océan Atlantique.
RAPPORT GREEN SHIPPING / ARUP-LLOYD’S REGISTER-THE RESILIENCE (2022)
Un triangle vert du transport maritime
En analysant les mouvements maritimes dans le Sud l’océan Atlantique (voir infographie), l’étude s’est concentrée sur les conteneurs et vraquiers opérant entre les ports de Santos (Brésil), Casablanca (Maroc), et Le Cap (Afrique du Sud), l’analyse identifie un potentiel triangle maritime vert, selon plusieurs critères :
– Impact élevé et évolutivité : Cape Town et Casablanca sont bien positionnés stratégiquement aux points de ravitaillement qui pourraient aider à conduire vers plus de routes long-courriers pour décarboner rapidement le trafic transatlantique et créer des opportunités évolutives.
– Routes commerciales clés bien définies : Le Brésil est le plus grand exportateur de soja, avec la route vers la Chine et la Méditerranée, un flux commercial saisonnier qui peut aider les fournisseurs de carburant à prévoir une projection plus stable de la demande de carburant.
– Fort potentiel d’énergies renouvelables : Des localisations qui bénéficient de forts vents, marées et expositions solaires au potentiel énergétique conséquent. Le Maroc a une longueur d’avance avec sa production existante d’engrais ammoniaqué.
– Potentiel de partenariats stratégiques : Opportunités de collaborations intergouvernementales et l’implication des grands opérateurs maritimes (plus de la moitié des navires faisant escale dans ces ports ont un même opérateur, donc les efforts pour passer à un nouveau carburant pourraient être plus simple à exécuter).
– Conteneurs et vraquiers : Ces flottes voient une forte pression des consommateurs finaux à accélérer les efforts de décarbonation. Tous les autres navires types sont ainsi exclus, notamment les navires impliqués dans les métiers des énergies fossiles.
Une grande partie de la demande provient des voyages qui s’étendent au-delà du triangle vert. Aussi, l’étude a classé la demande de carburant en trois grands marchés :
Une demande primaire de carburant des conteneurs et les vraquiers faisant du commerce dans le triangle. Une demande secondaire, de carburant des conteneurs et vraquiers faisant escale au moins une fois dans l’un des ports uniquement pour les voyages internationaux et une demande tertiaire de carburant des conteneurs et vraquiers effectuant des voyages intérieurs dans chaque port
Le schéma (voir infographie) montre que la majorité de la demande actuelle (c’est-à-dire pour les combustibles fossiles) est conduite par des voyages qui impliquent des étapes ultérieures, au-delà des trois ports principaux, c’est-à-dire pour des demandes secondaires.
La modélisation de la demande de carburant pour le transport maritime est complexe, impliquant de multiples facteurs. Pour adresser cette importante incertitude, l’étude a défini des scénarios alternatifs basés, entre autres, facteurs, sur deux paramètres clés : D’une part, l’ambition de décarbonation qui reflète comment les politiques, réglementations et décisions conduisent à une consommation de carburant alternatif et d’autre part, l’occurrence de ravitaillement par une distribution statistique des schémas de ravitaillement des navires, reconnaissant le plus bas niveau de densité énergétique des combustibles.
Le forum maritime mondial (GMF9) catégorise les projets de démonstration de décarbonisation par capacité en tonnes par jour : petit (225 tonnes par jour) référence (700 tonnes par jour) et grande (950 tonnes par jour) afin de mesurer leur impact. Les projections de la demande montrent qu’un projet tel que celui envisagé, lancé en 2025 avec un horizon temporel de 10 ans (jusqu’à 2035), atteindrait ou dépasserait probablement les objectifs fixés, en faisant la démonstration de son fort impact sur l’environnement.
Morocco Ramps Up Renewables, Eyes Key Supplier Role Author Yousra Samaha, Dubai 5 - 6 minutes
Morocco has yet to make a net-zero pledge, saying it wants to develop an implementation plan first. In the meantime, the country is taking steps to take full advantage of its renewable resources and become a key partner to markets such as Europe in the supply of green energy. Those are leading messages from the country’s Minister of Energy Transition and Sustainable Development Leila Benali, who spoke to Energy Intelligence in an interview.
Morocco prefers to update its scenarios and simulations before making net-zero commitments. “We would rather model before announcing any target," Benali explains. “What we are doing now is to take our low-carbon roadmap and see what the implications on power generation will be, and what it means for us to commit to no new coal but also additional gas supplies to complement renewables," she adds.
Still, Morocco has set a low-carbon roadmap to 2050. It aims to increase the share of renewables to exceed 52% in the energy mix by 2030. It is also on track with its objective to reduce greenhouse gas emissions by 45.5%. These plans are part of the country’s strategy for low-carbon development by 2050.
“Despite the volatility in the market today, gas remains a key pillar of our energy transition, as it is the obvious complement to renewables, but also because it is flexible and has low carbon content," the minister says. It also presents geopolitical and regional cooperation opportunities. Benali views this as key to achieving a successful global energy transition, especially as the world emerges from a series of crises. The energy transition is also an opportunity for Morocco to reduce its energy dependency as a net importer of fossil fuels and to reduce energy costs.
Morocco’s Renewable Potential
While Morocco is a net importer of fossil fuels today, it holds great potential to become a top producer and likely supplier of renewable energy. The country indeed holds pockets of large solar and wind resources, and it intends to harness this potential to convert to other clean fuels. “There is a significant number of investors knocking on our door today to convert that potential [solar and wind] into either green hydrogen or green ammonia," Benali reveals. But the minister is aware that to achieve this, there is a need to accelerate the deployment of a renewable energy program.
“Today we have roughly 1.5 gigawatts of wind and 1 GW of solar that are installed, and we have an additional 8 GW planned and on the verge of being developed between now and 2030," Benali explains, adding that her country’s natural capital will be solar and wind. Benali considers it her mission to ensure that the utilization of Morocco's land and renewable energy potential translates into development of human capital and that energy infrastructure is mobilized to this effect. She is working on improving the country’s regulatory framework to support these plans.
Hydrogen Supplier
Hydrogen has become one of the key technologies in the global push for the energy transition, with wide investments made in the Middle East and North Africa (Mena) region, a likely supplier of the fuel to markets such as Europe or Asia. Morocco has the potential to be a major producer and supplier of hydrogen, but Benali remains cautious.
The key is to first make sure the right regulatory framework is deployed to accompany investors and get the private sector involved. “From an ammonia and hydrogen perspective, we are watching the costs,” Benali says, explaining the importance of having the right framework to attract investors and avoid the government being involved in financing. “We want to make sure when it comes to future green technologies, the state doesn’t take the technological bet, as there are investors that are willing to take that bet as long as they have a sustainable regulatory framework to invest.” To this effect, it doesn’t matter to the kingdom whether the hydrogen comes in shades of blue, green or other iterations — as long as the private sector is involved.
Benali also believes her country has a competitive advantage compared to other countries. On top of its potential for green hydrogen and ammonia, and the availability of solar and wind resources, her country enjoys political stability and a stable regulatory environment.
As a likely exporter, Morocco values Europe as a trading partner. “Our relationship with Europe on that front is very much driven by our potential for being a supplier to the world of hydrogen and ammonia, or green hydrogen and green ammonia," Benali says. But she underlines the importance of not being tied to one specific technology with its trading partner, and ongoing discussions involve various aspects of the energy transition.
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romh General de Division
messages : 4175 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 2 Avr 2022 - 0:35
Beaucoup d'annonces, beaucoup d'articles, zéro sur le terrain, alors que les autres travaillent à grand V en silence, tout ce qui m'intéresse c'est le nombre de MW ajouté en capacité de production par ans, et % des renouvelables dans le mix énergétique
Bruce Wayne, Shugan188 et Socket-error aiment ce message
Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 2 Avr 2022 - 1:36
mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 2 Avr 2022 - 12:00
l'État doit réfléchir à une formule où elle équipe les ménage marocains de plaques solaires l'excédent peut être injecté dans.le réseau national on peut aussi installer des mini éoliennes dans le rural
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 2 Avr 2022 - 12:22
romh a écrit:
Beaucoup d'annonces, beaucoup d'articles, zéro sur le terrain, alors que les autres travaillent à grand V en silence, tout ce qui m'intéresse c'est le nombre de MW ajouté en capacité de production par ans, et % des renouvelables dans le mix énergétique
Je ne lis même plus les articles sur tout ce qui est découverte de gaz ou énergie renouvelable je ne les lis même plus je zappe tellement ça devient ridicule en devient comme les égyptien il y a une décennie c'était que des effets d'annonce et si on continue comme ça on va devenir ridicules
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marques General de Brigade
messages : 3969 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Sam 2 Avr 2022 - 14:17
personnellement je n'ai vu aucune annonce NATIONALE
ces "annonces" sont toutes faites par des entités étrangères
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Dim 3 Avr 2022 - 10:43
Bah, le problème comme toujours est qu'aucun porte-parole du gouvernement ne dénonce ou ne valide ces informations permettant ainsi toutes les interprétations. ce qui arrange bien les "vendeurs de vent" (humour)...
Le nombre de mégawatts ajoutés et surtout pour quel coût, direct et induit ?
Dernière édition par rafi le Dim 3 Avr 2022 - 11:21, édité 1 fois
Dans le jargon de ces projets d’envergure, il porte le nom évocateur de “navire-câblier”. À l’horizon 2025, un de ces navires spécialisés dans la pose de ligne haute tension voguera sur les eaux territoriales du Royaume-Uni, de l’Espagne, de la France et du Portugal pour déployer, en eaux profondes, le premier des quatre câbles de 3800 km de long du projet Xlinks entre le Maroc et le Royaume-Uni, comme l’annonce ce 31 mars XLCC, la société désignée pour ce défi technique.
Montage complexe
En réalité, c’est un montage complexe qui devrait permettre de voir le câblier de XLCC poser cette première ligne haute tension à courant continu (HDVC, acronyme en anglais). Au niveau entrepreneurial d’abord. XLCC elle-même est une toute jeune société, créée en 2020, peu avant que le projet de ligne d’interconnexion électrique ne soit dévoilé.
Basée à Londres et spécialisée dans la fabrication de câbles sous-marins HVDC revêtus de polyéthylène réticulé (PER, prisé pour ses propriétés de résistance aux températures), elle a été co-fondée par… Simon Morrish, le PDG de Xlinks !
Au niveau technique ensuite. Pour la conception qu’elle dit avoir finalisée, XLCC s’est appuyée sur l’expertise du Norvégien Salt Ship, une société qui a déjà dessiné et construit des navires à des fins civiles ou militaires. De ses chantiers navals devra sortir le navire câblier conçu pour se déplacer à 14 nœuds (25 km/h) et capable de prendre en charge les capacités d’installation de câbles en eau profonde à plus de 3000 mètres de profondeur.
Pour les spécificités d’ingénierie et les aspects opérationnels, XLCC a fait appel à trois de ses compatriotes. Il s’agit de MAATS Tech, une société de conseil en conception d’ingénierie, spécialisée dans le développement de solutions de pose de ponts clés en main pour l’industrie offshore.
Si ce dernier mandataire est chargé d’apporter un cachet “green” dans la conception du navire et des câbles, il travaillera en étroite collaboration avec Globla Marine Systems, connue dans la maintenance et la réparation de câbles sous-marins pour les télécoms ou la transmission d’énergie électrique. Le montage technique du projet de câble est complété par SeaTec, filiale de V. Group, gestionnaire de navires détenu par le fonds d’investissement américain Advent International.
“Notre navire sera, à la livraison, le poseur de câbles le plus sophistiqué, le plus performant et le plus écologique au monde. Grâce à cette capacité, nous serons en mesure de répondre aux demandes croissantes à l’échelle mondiale pour le déploiement de câbles HVDC et de combler un vide actuel et futur sur le marché”, se vante même Alan Mathers, le patron de XLCC.
“So British”
La finalisation de la conception logicielle du navire confirme la mise en œuvre progressive du projet Xlinks, qui doit fournir au Royaume-Uni de l’électricité verte produite et stockée au Maroc avant d’être acheminée via 4 câbles sous-marins longs de 3800 km chacun. Mi-mars dernier, trois mois seulement après le lancement de l’appel d’offres, Xlinks avait choisi Intertek, une autre société britannique pour les conseils techniques sur le routage de la plus longue interconnexion électrique au monde.
Auparavant, une levée de fonds de 13 millions de livres sterling hors taxes (162 millions de dirhams), annoncée en fin d’année dernière, devait permettre à la start-up britannique de financer la mission de six mois confiée à Intertek pour les études géophysiques, géotechniques et environnementales. Cette annonce fait suite à l’octroi, dans la région de Guelmim-Oued Noun, d’une surface foncière de 150.000 hectares par l’État marocain à Xlinks pour la concrétisation de sa ligne d’interconnexion électrique.
Équivalant à plus de 210.000 terrains de football, cette superficie devrait servir à l’installation d’une ferme solaire photovoltaïque (PV), des éoliennes, mais aussi l’immense batterie de stockage de l’énergie produite sur le site. C’est de cette région que l’électricité produite dans le désert marocain sera acheminée via un système de quatre câbles sous-marins HVDC de 3800 km chacun au Royaume-Uni, après avoir traversé l’Espagne, le Portugal et la France.
En octobre 2021, une longue enquête publiée par TelQuel est revenue sur les acteurs clés, les défis et le coût techniques du projet, sans préjuger de sa réalisabilité. Les experts interrogés par TelQuel déploraient la faiblesse du taux d’intégration locale, mais aussi du transfert de technologie. Fin 2021, XLCC avait signé un accord avec le logisticien britannique Peel Ports Clydeport, pour lui confier la construction de deux usines dans la région de l’Ayrshire, en Écosse, pour produire des câbles sous-marins HVDC.
Jusque-là, toutes les entreprises associées au projet sont britanniques, laissant peu de place à des associés marocains. “Sur le plan conceptuel, ce projet devrait être accompagné par des actions qui permettent d’assurer le transfert de technologie dans le domaine du renouvelable”, soulignait de façon presque prémonitoire Taoufik Laabi, le président Glob Energy, un cabinet de consulting en énergies, dans notre enquête.
“Nos industries qui se limitent aujourd’hui à la fabrication de composants peuvent aller plus loin dans la technologie plus fine. Cela devrait être une composante intégrante du projet. Comme dans le passé sur d’autres projets réalisés au Maroc, il faut aussi prévoir une intégration industrielle locale assez significative”, plaidait cet ancien directeur de la planification à l’ONEE.
Un phasage pour parer les défis techniques
Notre expert avait aussi attiré l’attention sur la distance et le coût du projet Xlinks qu’il avait qualifié de “défi technologique”. “Une telle longueur de câbles n’a jamais encore été déployée ailleurs dans le monde. Cela représente un défi technologique énorme sur le plan de son exploitation”, avait encore souligné Taoufik Laabi tout en concédant qu’à international, la technologie HVDC est assez courante en sous-marin ou en aérien sur ces longues distances.
Et d’avertir : “Sur le projet Xlinks, la distance pourrait être un frein. Le coût technologique également puisqu’il est déterminé sur la base de plusieurs facteurs, dont la puissance à transmettre, le type de support de transmission, les conditions environnementales, les mesures de sécurité, les exigences réglementaires.”
Habitué des annonces au compte-gouttes, Xlinks semble avoir opté pour un développement en phasage de sa ligne d’interconnexion. Cette approche devrait lui permettre de remplir, à date, ses obligations contractuelles dans ce projet qui a tout, sur le papier en tout cas, d’un chantier structurant.
Selon l’échéancier du projet dévoilé en septembre 2021, le premier câble devrait être posé en 2025. En amont de cette date choisie, des tests et une certification des câbles posés par le navire-câblier sont prévus tout au long des années 2023 et 2024. Quant à la mise en service de la ligne d’interconnexion électrique entre les deux royaumes, elle est attendue en 2027. Les trois autres câbles suivraient deux ans plus tard, en 2029. À terme, l’énergie verte produite au Maroc sera suffisante pour alimenter plus de 7 millions de foyers d’ici 2030 au Royaume-Uni.
si on doit relier l'Angleterre pourquoi pas aussi en profiter pour relier le Portugal et la France c'est à côté comme ça on aura le choix au cas où et non pas être tributaire d'un seul client pour une infrastructure aussi coûteuse et puis je m'interroge sur la nécessité de construire un bateau pour cette mission comme si les bateaux déjà en service ne peuvent pas réaliser ce projet
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
si on doit relier l'Angleterre pourquoi pas aussi en profiter pour relier le Portugal et la France c'est à côté comme ça on aura le choix au cas où et non pas être tributaire d'un seul client pour une infrastructure aussi coûteuse et puis je m'interroge sur la nécessité de construire un bateau pour cette mission comme si les bateaux déjà en service ne peuvent pas réaliser ce projet
C'est de la communication pour les futurs investisseurs c'est juste les plans du bateau il est pas encore en construction comme quoi c'est sérieux
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messages : 6755 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Projet massif d´Energie Solaire-Eolien Ven 22 Avr 2022 - 13:43
Citation :
The world’s longest subsea cable will send clean energy from Morocco to the UK [update]