Depuis 1831, plus de 35.000 légionnaires sont tombés au champ d'honneur. "Étrangers devenus fils de France, non par le sang reçu, mais par le sang versé". La Légion étrangère a su traverser le temps et s'adapter aux techniques et aux missions d'aujourd'hui. Elle a su aussi garder intactes les qualités de cette veille Légion dont Lyautey disait au Maroc :
« On ne saurait proclamer trop haut les mérites de cette troupe admirable et la bonne fortune que c'est pour la France d'en avoir une telle à son service. »
Louis-Philippe, roi des Français, créée la Légion étrangère le 9 mars 1831. Il reprend alors une formule qui a fait ses preuves sous l'Ancien Régime ou dans la Grande armée : les étrangers au service de la France. Il introduit cependant une nouveauté : regrouper ces étrangers au sein d'une même unité plutôt que de former des régiments par nationalité. Bâtie sur ce principe, la Légion se montrera à la hauteur de l'héritage glorieux que lui transmettent les 400 régiments étrangers qui l'ont précédée. Son efficacité est rapidement prouvée et elle sera d'être employée sur tous les théâtres d'opérations en Europe et outre-mer. En un mot : partout où la France aura décidé d'engager ses armées.
1831 : l'Algérie
Les premiers légionnaires débarquent en Algérie en août 1831. Le 27 avril 1832, ils reçoivent le baptême du feu devant Maison Carrée et se taillent la réputation de soldats vaillants et endurants au fil des combats. Dans le même temps, ils manient tour à tour la pioche et le fusil et imposent un style qui deviendra bientôt la marque de la Légio
1835 : l'Espagne
Le 29 juin 1835, quatre ans après sa création, la Légion étrangère est cédée au gouvernement espagnol pour soutenir la reine Isabelle II dans sa lutte contre la rébellion carliste. En 1838, 500 légionnaires seulement rejoindront la France sur les 4.000 partis derrière leurs officiers.
1835 : la nouvelle Légion
L'absence des légionnaires s'est fait cruellement sentir en Algérie. Le 16 décembre 1835, moins de six mois après s'être séparé de la première, Louis Philippe décide la création d'une nouvelle Légion étrangère. Les effectifs sont facilement levés. En 1840, la Légion se scinde en deux régiments. La nouvelle Légion marche sur les traces de son aînée. Constantine (1837), Djidjelli (1839), Millianah (1840), Zaatcha (1849), Ischeriden (1857) constituent les étapes d'un parcours glorieux. La Légion acquiert sa réputation : une troupe solide au feu, rustique et endurante, sur laquelle on peut compter en toutes circonstances.
1914-1918 : la première guerre mondiale
La Légion est à l'oeuvre au Maroc quand la Première Guerre Mondiale éclate. Une tradition, toujours en vigueur, s'applique alors : lorsque la France est en guerre, on demande aux légionnaires originaires du pays belligérant s'ils souhaitent ou non aller se battre contre leurs concitoyens. Le général Lyautey gardera ainsi les possessions françaises du Maroc, de 1914 à 1918, avec des légionnaires d'origine allemande. Les autres officiers généraux encadreront les volontaires étrangers qui, plus nombreux encore qu'en 1870, s'engagent pour défendre notre pays.
1939-1945 : la seconde guerre mondiale
En 1939, la Légion présente le plus gros effectif de toute son histoire, avec plus de 45.000 hommes. Les 11ème et 12ème REI, le GRD 97, les 21ème, 22ème et 23ème RMVE (régiments de marche de volontaires étrangers), disparaissent dans la tourmente de 1940. La toute jeune 13ème DBLE (Demi-brigade de Légion étrangère) s'illustre à Narvik (Norvège), seule victoire française de la campagne de 1940. Elle entreprend ensuite une épopée qui la mènera de Bir Hakeim jusqu'à la victoire finale, aux côtés du 1er REC et du nouveau RMLE.
En 1991...
... lors de la guerre contre l'Irak, plus de 2.500 légionnaires participent au sein de la division Daguet à l'opération victorieuse Tempête du désert. Le 1er REC, le 2ème REI et le tout jeune 6ème REG y gagneront chacun une citation à l'ordre de l'armée. Les opérations vont ensuite se multiplier pour la Légion et le reste de l'armée française, dans un cadre qui devient multinational.
1992-2000 : un nouveau cadre d'emploi
1992 marque le début des actions de maintien de la paix sous l'égide de l'ONU. La Légion intervient au Cambodge (1992-1993), en Somalie (1992 et 1993), au Rwanda avec l'opération Turquoise (juillet à septembre 1994). Depuis 1993, les unités Légion se succèdent en ex-Yougoslavie dans le cadre des mandats fixés à l'armée française. Ils restent prêts à intervenir dans des missions plus classiques comme ce fut le cas en 1996 à Bangui, en 1997 à Brazzaville.
2001 - 2009...
Maintien de la paix, rétablissement de la paix, interposition, contrôle de foules, collecte d'armes : les légionnaires s'adaptent à toutes les missions qu'un leur confie. En 2002, ils étaientà Kaboul, certains comme instructeurs pour participer à la formation de la nouvelle armée afghane, d'autres pour déminer. En 2004 et 2005, la Légion est engagée en Haiti, en Afghanistan (dans le cadre des opérations PAMIR et EPIDOTE), en Côte d'Ivoire, au Kosovo et en Asie du Sud-Est, dans le cadre de l'opération BERYX d'aide aux victimes de catastrophes naturelles. En 2006, elle est engagée à nouveau en Côte d'Ivoire, mais aussi au Liban, dans le cadre de l'opération BALISTE, puis dans le cadre de la FINUL renforcée. Et toujours, quelle que soit la mission du moment, ils s'entraînement inlassablement pour être immédiatement opérationnels d'ils devaient être engagés dans un conflit à haute intensité. Depuis 2007 la Légion étrangère participe dans divers opérations éxtérieurs (Afghanistan, Tchad, Liban...).
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: La Légion étrangère Dim 28 Avr - 16:25
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La Légion étrangère : 150 ans de sacrifices
Le Point.fr - Publié le 28/04/2013
La Légion fêtera le 30 avril, partout dans le monde, le cent cinquantième anniversaire des combats de Camerone. Retour sur des soldats de légende.
La Légion étrangère n'est pas une troupe comme les autres. L'image forte du képi blanc, la parade du 14 Juillet sur les Champs-Élysées dont elle ferme traditionnellement de son pas lent le défilé des troupes à pied, la réputation d'excellence des Français et des étrangers qui y servent après une sélection qui ne retient qu'un candidat sur huit, tous ces éléments la dotent d'une notoriété exceptionnelle et d'une réputation à toute épreuve. Fondée en 1831, sous la monarchie de Juillet, elle a dès le départ accueilli des volontaires venus d'ailleurs pour servir la France, en bénéficiant d'une nouvelle identité, donc du droit à une nouvelle vie. Bien souvent, ces hommes, en délicatesse avec l'armée et/ou la justice de leur pays, se voient offrir un anonymat protecteur.
Troupe d'élite
Née au XIXe siècle des nécessités de la conquête de l'Algérie, la Légion étrangère a d'abord été marquée par les prises et les expéditions coloniales qui se sont succédé durant plus d'un siècle en Afrique, en Amérique du Sud, en Extrême-Orient. Les guerres mondiales ont également mis à contribution cette troupe d'élite, qui s'est trouvée prise après 1945 dans les douloureux soubresauts de la décolonisation. En Indochine, où elle a payé un lourd tribut, comme en Algérie, qui a bien failli causer sa perte, la Légion a traversé l'histoire le front haut, sans bien comprendre toujours dans quel sens celle-ci s'écrivait. La Légion est sortie blessée de la guerre d'Algérie, avant de se reconstruire. En s'installant pour la première fois sur le sol métropolitain. La Légion étrangère n'a jamais cessé de fasciner. Passée de 40 000 hommes du temps de sa splendeur à moins de 8 000 aujourd'hui, elle demeure cette troupe d'élite que les dernières coupes d'effectifs n'ont pas affectée et dont rien ne dit encore si les prochaines l'entameront davantage.
Le 9 mars 1831, neuf mois après la prise d'Alger en juin 1830, le roi Louis-Philippe décide de créer une Légion étrangère. De longue date, des soldats étrangers avaient servi la France, le plus souvent dans des régiments composés par nationalité. Mais après la Révolution et l'Empire, l'idée naîtra de regrouper ces étrangers dans une même unité. Fort souvent, ceux-ci ne disposent plus de la moindre pièce d'état civil. La Légion introduit une innovation majeure : les étrangers peuvent y être engagés sous une identité déclarée, en rompant ainsi avec leur passé. Aux réprouvés, aux bannis, parfois aux délinquants, la France offre une chance exceptionnelle : celle d'entamer une nouvelle vie. La conquête de l'Algérie, périlleuse et dévoreuse d'effectifs, leur en fournira l'occasion. En juin 1835, quatre ans après sa création, la Légion alors formée de 4 000 hommes est cédée en bloc à l'Espagne, afin d'aider la reine Isabelle II à combattre une rébellion. Lorsque ces légionnaires rejoindront la France trois ans plus tard, ils ne seront plus que 500 ! Entre-temps, avant même la fin de l'année 1835, Louis-Philippe a engagé la formation d'une nouvelle Légion étrangère
En 1843, les légionnaires commencent la construction d'un camp sur le site de la koubba d'un vénéré descendant du prophète, Sidi Bel Abbes, situé à 80 kilomètres au sud d'Oran. Progressivement, la Légion va façonner cette région non seulement en y implantant de nombreuses casernes et terrains de manoeuvre, mais aussi en y créant une véritable ville. C'est là que se forge la légende des soldats-bâtisseurs, un des ciments de la culture légionnaire. Elle est dès cette époque faite de singularité, d'excellence et d'orgueil d'appartenir à une institution professionnalisée, différente de la "régulière" par ses traditions propres scellant son esprit de corps. Cet enracinement et cet attachement de la Légion à l'Algérie, où elle combat régulièrement des rebellions, ne l'empêcheront pas mener des batailles au Maroc et en Syrie, notamment.
1863, Camerone : la naissance du mythe
Le 30 avril 1863, dans une ferme fortifiée de Camerone, au Mexique, 3 officiers et 62 légionnaires font le serment de se battre jusqu'au bout contre 2 000 Mexicains qui les assaillent. Sur le monument érigé à la mémoire du capitaine Jean Danjou et de ses hommes figure cette inscription :
Tous les ans, le 30 avril, les légionnaires célèbrent cette bataille qui ne constitue certes pas une victoire, mais porte au plus haut le respect de la mission, qui consistait cette fois à protéger le passage d'un convoi. Cette mémoire est célébrée partout où se trouvent des légionnaires. À la maison mère d'Aubagne, qui a remplacé après l'indépendance de l'Algérie celle de Sidi Bel Abbes, un ancien légionnaire a le privilège insigne de traverser la place d'armes en portant la relique sacrée : la main de bois du capitaine Danjou. Un moment d'une extrême solennité que la Légion réunie vénère dans un sentiment de force et de dignité quasi mystiques.
Il sentait bon le sable chaud
Au début du XXe siècle, le général Paul-Frédéric Rollet devient le "Père Légion" et élève la singularité de cette troupe exceptionnelle au statut de légende. Dès cette époque, la Légion captive le grand public, et des dizaines de films (de Beau Geste à Dragées au poivre) et de chansons illustrent cette histoire glorieuse. L'oeuvre la plus connue demeure "Mon légionnaire", celui qui "sentait bon le sable chaud", chanson créée en 1936 par Marie Dubas et immortalisée par Édith Piaf. La troupe légionnaire au sang chaud n'est certes pas composée d'enfants de choeur, mais toute la force de l'encadrement consiste justement à les canaliser. À Camerone, le comportement du capitaine Danjou est typique de celui que veulent incarner les officiers servant dans la Légion, mais qui ne sont pas légionnaires eux-mêmes.
Discipline de fer
Imposant la discipline de fer permettant seule de faire marcher droit autant de fortes têtes, l'officier doit également être totalement dévoué aux hommes qu'il a sous ses ordres, cette rigueur exigée par le commandement n'étant pas négociable. C'est à ce prix que la Légion est devenue une troupe d'élite ! Trente-trois ans après Camerone, alors qu'il se prépare à prendre le poste de gouverneur général de Madagascar, le général Joseph Gallieni présentera au gouvernement une requête inédite : "Je demande d'emmener avec moi 600 hommes de la Légion étrangère afin de pouvoir, le cas échéant, mourir convenablement."
messages : 8293 Inscrit le : 18/08/2010 Localisation : canada Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mar 30 Avr - 13:58
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mer 1 Mai - 11:51
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La Légion étrangère (3), de la RC4 à Kolwezi
Le Point.fr - Publié le 30/04/2013
La Légion fête aujourd'hui à Aubagne le 150e anniversaire de la bataille de Camerone. Le Point.fr vous fait revivre les grandes batailles de ce corps de l'armée.
Après la guerre, la Légion, rejointe par de nombreux Allemands, sera fortement impliquée dans la guerre d'Indochine, durant laquelle ses effectifs vont plus que doubler. Ceux-ci passent de 16 000 hommes en 1945 à plus de 36 000 en 1953, dont la moitié seront déployés en Indochine. Les unités de Légion sont nombreuses : 2e REI, 3e REI, 5e REI, 13e DBLE, 1er REC, complétés par la création de deux bataillons parachutistes, le 1er BEP et le 2e BEP.
1950, la RC4 : hécatombe en Indochine
Sur la route coloniale n° 4 qui relie Langson à Cao Bang (116 km), les troupes françaises perdent, en octobre 1950, leur première bataille de grande ampleur contre le Viet-minh. C'est un désastre historique : sur 6 500 soldats engagés, 2 000 sont tués par un ennemi cinq fois supérieur en nombre. 2 500 prisonniers font l'expérience tragique des camps de rétention. Les légionnaires des 1er BEP (quasi anéanti), 3e REI, 5e REI, CERA et CRLE payent un lourd tribut à cette opération, mais ils ne sont pas seuls. Dans cette tuerie, les troupes coloniales (devenues depuis les troupes de marine) sont également présentes, cette proximité guerrière faisant naître entre l'élite des unités de l'armée française une fraternité d'armes dont l'émulation n'a jamais été absente. Les légionnaires s'illustrent notamment lors de la bataille de Nasan en décembre 1952, avant que la guerre ne s'achève par la défense désespérée de Diên Biên Phu. Sur le sol indochinois, la Légion aura perdu au total plus de 10 000 combattants. Une hécatombe !
La médiatisation de la Légion étrangère n'a pas commencé avec la guerre d'Indochine. Mais l'envoi de grands reporters comme Lucien Bodard, les images des armées au cinéma, dont celles de Pierre Schoendoerffer, et les sacrifices de la Légion qui perd 11 % des effectifs engagés en Indochine, font grandir encore la gloire d'une unité exceptionnelle.
La Légion a été très impliquée dans la guerre d'Algérie, sa terre. Le régiment d'élite de la Légion, le 1er REP, que commande le lieutenant-colonel Pierre-Paul Jeanpierre - un des rares survivants de la RC4 -, a été engagé dans la très difficile "bataille d'Alger" de 1957. Après la mort de son chef (indicatif Soleil) en mai 1958, le régiment a été engagé dans le maintien de l'ordre à Alger après la journée des barricades de janvier 1960. Lorsque l'indépendance de l'Algérie se profile, nombre d'officiers légionnaires se sentent tenus par un contrat moral et politique qui les contraint à protéger les Européens et les musulmans - notamment 200 000 supplétifs, les harkis - restés fidèles à la France. Après avoir soutenu le retour de De Gaulle, en mai 1958, ils refusent le processus d'autodétermination que celui-ci a engagé et qui conduit inéluctablement l'Algérie à l'indépendance et à la rupture avec Paris. Le 8 janvier 1961, le référendum sur l'autodétermination donne une large majorité à de Gaulle. Le 22 avril, les généraux Maurice Challe, Edmond Jouhaud, André Zeller et Raoul Salan entrent en rébellion, soutenus notamment par l'une des plus prestigieuses unités de la Légion étrangère, le 1er REP.
Le putsch est rapidement mis en échec, notamment en raison du refus des appelés de suivre les "bérets verts" parachutistes légionnaires. Il ouvre une profonde fracture dans la Légion : si le 1er REP, dont plusieurs cadres ont participé à l'organisation du putsch, suit son chef Élie Denoix de Saint-Marc, le 1er REC ne fait pas preuve d'une grande ardeur et les autres unités concernées (4e REI, 5e REI) ne sont que marginalement touchées. Une cinquantaine d'officiers de Légion ont basculé dans le putsch, ce que le général de Gaulle ne tolère pas. À la suite de ces événements, le président de la République demande à son fidèle Pierre Messmer, son ministre des Armées, de dissoudre la Légion étrangère. Il faudra toute la force de conviction de cet ancien officier de la 13e DBLE pour obtenir le report de cette mesure. Mais s'il ne s'était pas transformé en rempart de l'institution, celle-ci aurait disparu à cette époque.
1978, Kolwezi : la gloire retrouvée
En mai 1978, des milliers de sécessionnistes katangais, les "Tigres", dirigés par Nathaniel Mumba et appuyés par des Cubains et des Allemands de l'Est, occupent la ville minière de Kolwezi, dans la province du Shaba. À la demande du président du Zaïre, Joseph Mobutu, dont l'armée régulière a fui la ville, le président Valéry Giscard d'Estaing envoie le 2e REP. Il s'agit de sauver la ville où les rebelles se livrent au massacre d'Africains et d'Européens. L'opération, complexe, à plus de 6 000 kilomètres de la France et de la base du REP à Calvi (Corse), est conduite par 750 parachutistes largués en deux vagues par des Transall partis de Kinshasa, à 1 500 kilomètres du point de largage. Elle est dirigée par le colonel Philippe Erulin, commandant le REP. Deux très jeunes officiers ayant atteint ensuite de prestigieuses positions y participent à la tête de leurs hommes : Benoît Puga, futur chef d'état-major particulier de Nicolas Sarkozy puis aujourd'hui de François Hollande, et Bruno Dary, futur gouverneur militaire de Paris. En infériorité numérique, mais parfaitement entraînés pour un combat difficile avec un soutien logistique minimal, les légionnaires obtiennent un grand succès. "Simplicité, grandeur", écrira à leur propos Valéry Giscard d'Estaing dans ses Mémoires. On fait difficilement plus beau compliment...
Pleinement réussie, cette mission de Kolwezi est essentielle à plusieurs titres. C'est la deuxième opération aéroportée de très grande envergure de l'armée française, après celle de Suez en 1956. C'est également au cours de cette opération que la Légion étrangère reviendra pleinement dans les grâces du pouvoir politique, après le douloureux épisode du putsch algérien.
Sujet: Re: La Légion étrangère Lun 10 Juin - 13:18
Mes deux grand pères ont fait la légion étrangère durant la seconde guerre mondiale..
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Dim 14 Juil - 17:07
Citation :
Defense.gouv
13/7/13 - Le Sénat a reçu, dans le Jardin du Luxembourg, la Légion étrangère pour sa traditionnelle prise d'armes. Deux régiments étaient à l'honneur, le 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi et le 1er régiment étranger de Cavalerie d'Orange, pour les décorations décernées jeudi aux Invalides. (Crédits DICOD)
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Lun 15 Juil - 18:41
Citation :
Armée de Terre - Page officielle
La légion étrangère se prépare à descendre les Champs-Élysées - Crédits : ADC J-R Drahi/SIRPA Terre – à Paris.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Jeu 18 Juil - 16:55
Citation :
Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle)
A Kidal, la cérémonie était présidée par le général Laurent Kolodziej, commandant la brigade Serval, et regroupait les unités présentes sur la zone.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Dim 28 Juil - 18:01
Citation :
Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle)
Mali : hommage aux morts pour la France en 1915
Le 20 juillet 2013, une cinquantaine de militaires français de la force Serval basés à Kidal, ont rendu hommage au lieutenant Emile Soyer, chef de section méhariste déclaré mort pour la France en 1915, ainsi qu’aux 9 soldats inconnus reposants à ses côtés dans un cimetière situé près de l’ancien fort français de Kidal. Quelques jours auparavant, les légionnaires sapeurs détachés auprès de la 1ère compagnie du sous groupement tactique interarmes (SGTIA) avaient remis en état ce cimetière.
La cérémonie s’est déroulée en présence du lieutenant-colonel Arnaud, commandant le détachement (COMDET) français à Kidal. Un court texte relatant les quelques éléments connus sur le lieutenant Emile Soyer a été lu durant la cérémonie. Les hommages ont ensuite été rendus traditionnellement à ces 10 soldats morts pour la France en 1915.
Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents relevant désormais de la MINUSMA.
Crédit : EMA / armée de Terre
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mer 28 Aoû - 12:33
Citation :
Publiée le 27 août 2013
À Aubagne, au 1er régiment étranger, découvrez le musée flambant neuf de la Légion étrangère, inauguré le 30 avril 2013, jour du 150e anniversaire de la bataille de Camerone. Le vinyle de « Mon légionnaire » d'Édith Piaf, la BD de « Mickey à la légion » ou l'affiche du film « Les deux légionnaires » avec les acteurs Laurel et Hardy illustrent la première salle. Vous êtes ensuite invité à aller au-delà du mythe, en découvrant le quotidien du légionnaire au cours d'un parcours chronologique de 1831 à nos jours.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mar 28 Jan - 14:53
Citation :
Exercice "Monté Cassino"
Par 6e BLB
Du 13 au 24 janvier 2014, un groupement tactique interarmes (GTIA) composé d’unités de la 6e brigade légère blindée (6e BLB), sous commandement du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC), participait à un entrainement conjoint avec le 1st battalion, The Duke of Lancaster’s Regiment (1st LANCS), au centre d’entrainement en zone urbaine (CENZUB) de Sissonne. Voici quelques photos prisent lors de l'assaut du village de combat de Joffrecourt.
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mar 28 Jan - 15:06
ca fait partie de la legion jf16
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mer 29 Jan - 11:47
Le 1er REC est le régiment de cavalerie de la Légion, basé actuellement à Orange mais qui devrait déménager prochainement, à la 6e BLB se trouve aussi deux autres régiments de la Légion à Nîmes, le 1er REG régiment de génie et aussi un régiment d'infanterie le 2e REI qui doit toujours être le plus gros régiment d'infanterie de l'armée française, car il possède une compagnie de plus que les traditionnelle régiment d'infanterie, cinq compagnies au lieu de quatre. D'ailleurs ses trois unités formaient la Brigade Interarmes de Serval 2 au Mali et dissous au mois de novembre 2013.
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mer 29 Jan - 12:01
tjs bon a savoir,merci
_________________
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Sam 1 Fév - 13:27
Citation :
Forces Armées en Guyane
Légionnaire du 3° REI sur un site d'orpaillage primaire, photographie prise au cours d'une patrouille dans la région de Dégrad Camopi le 5 janvier 2014.Ici un puit de plusieurs mètres de fond.
PHOTOS:
Légionnaire du 3°REI détruisant un moteur de pompe lors d'une patrouille du 10 au 13 janvier 2014, dans la zone de la crique Emérillon, pompe servant dans le cadre de l'orpaillage type alluvionnaire. Elle est utilisée pour pulvériser le sol afin, par la suite, de filtrer les boues et récupérer l'or.
Site d'orpaillage primaire zone de Dégrad Camopi, ici l'un des puits dans lesquels les garimpeiros descendent parfois jusqu'à plusieurs mètres sous terre.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Lun 3 Fév - 15:24
Citation :
Publiée le 3 févr. 2014
Corse. Camp Raffali, Calvi. Course à pied, pompes, parcours d'obstacles, tir, sauts en parachute, combat : un entraînement pluriel, 13 au 25 janvier., pour les soldats français et anglais. Une manière pour la compagnie de paratroopers anglais, ces troupes d'élite, de s'entraîner avec le 2e régiment étranger de parachutistes ( 2e REP). Un échange de savoir-faire et une connaissance mutuelle, en prévision de projections dans un contexte d'interopérabilité. À découvrir dans ce reportage !
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Ven 7 Fév - 12:54
Citation :
Defense.gouv
L'exercice "Blue legionnaire" qui se déroulait du 13 au 24 janvier en Corse a permis au 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi (2e REP) et au 2nd Battalion The Parachute Regiment (2 PARA) de s'entraîner ensemble. L’armée de terre participera en 2014 à plusieurs exercices avec son homologue britannique dans le cadre de la coopération britannique. Celle-ci s’est considérablement renforcée au cours des 15 dernières années avec, en particulier, le traité de Lancaster House, signé le 2 novembre 2010. Sur le plan opérationnel, la France et la Grande-Bretagne se dotent d’une capacité de force de projection non permanente interarmées, la Combined Joint Expeditionary Force (CJEF), dont la pleine capacité opérationnelle est attendue en 2016. Une série d’exercices permettent sa montée en puissance est organisée à l’image de Corsican Lion pour la marine et de Joint Warrior pour la composante air.
PHOTOS:
( Photos - Corporal Andy Reddy Army MOD)
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Sam 8 Fév - 14:43
Citation :
Armée de Terre
Blue legionnaire (8 photos)
Corse. Camp Raffali, Calvi. Course à pied, pompes, parcours d’obstacles, tir, sauts en parachute, combat : un entraînement pluriel, du 13 au 25 janvier, pour les soldats français et anglais. Une manière pour la compagnie de paratroopers anglais (British Army), ces troupes d’élite, de s’entraîner avec le 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP).
Un échange de savoir-faire et une connaissance mutuelle, en prévision de projections dans un contexte d’interopérabilité. À découvrir dans ce reportage ! — à Calvi.
PHOTOS:
Shogun Aspirant
messages : 573 Inscrit le : 22/09/2010 Localisation : Planet Earth. Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Sam 8 Fév - 20:30
Combat en zone urbaine
_________________ ومن لا يحب صعود الجبال يعش أبد الدهر بين الحُفر
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Ven 21 Fév - 15:47
Citation :
Publiée le 21 févr. 2014
Partage de savoir-faire sur le thème du renseignement : tel était l'objectif de l'exercice EAGLE EYES, qui s'est tenu du 3 au 16 février en Corse. Les légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) ont accueilli leur homologues de la 16 air assault brigade britannique (16 AAB). Durant cet exercice, les paras anglais avaient pour mission de guider, jalonner et renseigner la 4e compagnie du 2e REP, pendant sa progression jusqu'à l'objectif qu'elle était chargée de détruire.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Lun 24 Fév - 16:21
Légionnaires en Guyane.
PHOTOS : fag_cchserpillo
jf16 General de Division
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Sujet: Re: La Légion étrangère Mar 25 Fév - 10:55
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Publiée le 25 févr. 2014
Du mardi 11 au jeudi 13 février 2014, la STAT et la DGA ont mis à l'épreuve le futur masque de protection (MISTRAL) qui équipera les unités Félinisé. De par sa diversité ethnique, un régiment de la légion été l'idéal pour faire les mesures anthropométrique du visage et la mise en condition des masques. Après une mise en condition physique, l'étanchéité du masque à été mis à l'épreuve en atmosphère vicié. les nouvelles caractéristiques, comme les double viseurs ou la centrale de ventilation, ont été appréciées par les légionnaires.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: La Légion étrangère Ven 28 Fév - 13:18
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Exercice Eagle Eyes
Par Defense.gouv ·
Du 28 janvier au 16 février, la 16th Air Assault Brigade était en Corse pour entraîner ses unités, à la recherche, à la collecte et au traitement du renseignement, ainsi qu’à l’élaboration des ordres en vue d’une action. Dans le scénario de l’exercice, les informations collectées ont permis à la 4e compagnie du 2e régiment étranger parachutiste (2e REP)de Calvi appuyés par deux équipes du groupement des commandos parachutistes de mener un assaut contre un groupe terroriste fictif installé à la Torre Mozza dans le nord-ouest de l’île.
PHOTOS:
Photo ‘finish’ de l’exercice. Mission réussie pour les paras français et britanniques ! (Crédits JJ.ChatardDICOD)
jf16 General de Division
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Sujet: Re: La Légion étrangère Lun 17 Mar - 18:01
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Légion étrangère : un escadron et une compagnie en moins en 2014
La légion étrangère se porte comme un charme côté recrutement. Mais elle ne va pas passer à côté de la réforme et des déflations. En déménageant progressivement d'Orange à Carpiagne, où il remplacera le 4e régiment de dragons dissous, le 1er REC (étranger cavalerie) perdra un escadron. Même issue pour le 2e REI (étranger infanterie) de Nîmes qui va perdre une compagnie. Ce qui agace et inquiète au plus haut point le chef de la légion étrangère, le général Christophe de Saint-Chamas...
La légion étrangère, qui représente environ 7 000 hommes, ne connaît pas de soucis de recrutement, contrairement au reste de l'armée de terre. Si les candidats proviennent moins d'Europe de l'Est et des Balkans, les pays occidentaux du monde entier deviennent une source solide. Curiosité, en raison des quotas de discrimination positive en place dans l'armée sud-africaine, les volontaires afrikaners sont nombreux.
Pour le reste, les chiffres sont plus secs comme dans le reste des armées. Ainsi, en prenant la route d'Orange à Carpiagne (587 militaires et 10 civils), le 2e REC perd un escadron. Il compte trois escadrons d'AMX 10RC, un de commandement et de logistique, un d'éclairage et d'investigation et un d'aide à l'engagement (anti-char).
Pour justifier le départ d'Orange, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait invoqué des travaux trop importants pour accueillir les véhicules du programme Scorpion, attendus à partir de 2018-2019. Il avait valorisé les capacités d'entraînement supérieures de Carpiagne à côté de Marseille et la proximité du siège de la Légion d'Aubagne. Mais il n'avait pas évoqué cette perte.
Un autre régiment de la 6e BLB (brigade légère blindée), le 2e REI (cinq compagnies de combat, une de commandement et de logistique, une d'éclairage et d'appui, plus une de réserve) va abandonner une compagnie. L'éclairage régimentaire restant une prérogative de la cavalerie.
" Alors que le poids du soutien est le même. On touche au personnel de combat ", s'inquiète le général de Saint Chamas, patron de la Légion depuis le 1er septembre 2011.
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Sujet: Re: La Légion étrangère Sam 22 Mar - 20:02
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Le cinquième escadron du 1er REC dissous ce matin
Le 1er Régiment étranger de cavalerie était réuni ce matin pour saluer une dernière fois le fanion du 5e escadron, dissous. La plupart des 70 légionnaires qui le composaient basculeront dans le 4e escadron, qui sera alors réorganisé en « escadron de reconnaissance et d’intervention ». Les autres renforceront les 2e et 3e escadrons. Quant au capitaine Brulais, il est muté à Paris au Centre de doctrine d’emploi des forces de l’armée de terre. Cette dissolution est le premier acte des restructurations des unités, encadrées par la loi de programmation militaire 2014-2019.
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Sujet: Re: La Légion étrangère Mar 1 Avr - 16:12
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6e BLB
Le 22 mars 2014, le 5ème escadron du 1er Régiment étranger de cavalerie a été officiellement dissous au cours d’une cérémonie au Quartier Labouche. Le capitaine Mathieu BRULAIS devient alors le deuxième capitaine dans l’histoire de cette unité valeureuse, a devoir déposer son fanion de commandement dans la salle d’honneur du Royal étranger.
Le 5ème escadron a été créé en août 1929, au Maroc. L’escadron se composait alors essentiellement d’Allemands, de ressortissants d’Europe centrale et d’anciens Cosaques. Au cours de la Seconde Guerre Mondiale il est engagé en France, au sein du GRD 97, où il combat dans la Somme en mai-juin 1940. Il retrouve l’Afrique du Nord après l’armistice et reprend le combat dès décembre 1942 contre l’Afrikakorps en Tunisie. Puis il combat en France pour libérer Colmar en janvier-février 1945, et poursuit jusqu’en Allemagne et en Autriche. Au cours de la guerre d’Indochine il est basé à Dong Hoï, et participe aux nombreuses opérations contre le Vietminh en Annam. Il arme même une jonque corsaire chargée d’arraisonner les embarcations viets et d’effectuer des coups de main par le fleuve.
Dissous à l’issue de la guerre d’Indochine, le 5ème escadron est recréé le 1er juillet 1993 pour former un quatrième escadron blindé au 1er REC, sur AMX 10 RC et VBL. Il est engagé en opération extérieure, en République Centrafricaine en 1993-1994, en Bosnie en 1995 et à nouveau en RCA, en mai 1996, où il participe à l’assaut de la maison de la radio à Bangui. Il effectue ensuite de nombreux séjours au sein des forces prépositionnées en Afrique, est à nouveau engagé en ex-Yougoslavie, puis à plusieurs reprises en République de Côte d’Ivoire, au sein du bataillon Licorne.
Il opère une profonde mutation en 2010, pour se transformer en un escadron d’aide à l’engagement, sur VAB HOT et canon de 20, et sur VBL. Il sera certifié EAE en octobre 2012.
Cette dissolution intervient dans le cadre des restructurations des régiments de la cavalerie Blindée encadrées par la loi de programmation militaire 2014-2019. Ainsi, les 70 légionnaires qui composaient l’unité seront, pour la plupart intégrés dans le 4ème escadron qui deviendra alors escadron de reconnaissance et d’intervention.