Depuis 1831, plus de 35.000 légionnaires sont tombés au champ d'honneur. "Étrangers devenus fils de France, non par le sang reçu, mais par le sang versé". La Légion étrangère a su traverser le temps et s'adapter aux techniques et aux missions d'aujourd'hui. Elle a su aussi garder intactes les qualités de cette veille Légion dont Lyautey disait au Maroc :
« On ne saurait proclamer trop haut les mérites de cette troupe admirable et la bonne fortune que c'est pour la France d'en avoir une telle à son service. »
Louis-Philippe, roi des Français, créée la Légion étrangère le 9 mars 1831. Il reprend alors une formule qui a fait ses preuves sous l'Ancien Régime ou dans la Grande armée : les étrangers au service de la France. Il introduit cependant une nouveauté : regrouper ces étrangers au sein d'une même unité plutôt que de former des régiments par nationalité. Bâtie sur ce principe, la Légion se montrera à la hauteur de l'héritage glorieux que lui transmettent les 400 régiments étrangers qui l'ont précédée. Son efficacité est rapidement prouvée et elle sera d'être employée sur tous les théâtres d'opérations en Europe et outre-mer. En un mot : partout où la France aura décidé d'engager ses armées.
1831 : l'Algérie
Les premiers légionnaires débarquent en Algérie en août 1831. Le 27 avril 1832, ils reçoivent le baptême du feu devant Maison Carrée et se taillent la réputation de soldats vaillants et endurants au fil des combats. Dans le même temps, ils manient tour à tour la pioche et le fusil et imposent un style qui deviendra bientôt la marque de la Légio
1835 : l'Espagne
Le 29 juin 1835, quatre ans après sa création, la Légion étrangère est cédée au gouvernement espagnol pour soutenir la reine Isabelle II dans sa lutte contre la rébellion carliste. En 1838, 500 légionnaires seulement rejoindront la France sur les 4.000 partis derrière leurs officiers.
1835 : la nouvelle Légion
L'absence des légionnaires s'est fait cruellement sentir en Algérie. Le 16 décembre 1835, moins de six mois après s'être séparé de la première, Louis Philippe décide la création d'une nouvelle Légion étrangère. Les effectifs sont facilement levés. En 1840, la Légion se scinde en deux régiments. La nouvelle Légion marche sur les traces de son aînée. Constantine (1837), Djidjelli (1839), Millianah (1840), Zaatcha (1849), Ischeriden (1857) constituent les étapes d'un parcours glorieux. La Légion acquiert sa réputation : une troupe solide au feu, rustique et endurante, sur laquelle on peut compter en toutes circonstances.
1914-1918 : la première guerre mondiale
La Légion est à l'oeuvre au Maroc quand la Première Guerre Mondiale éclate. Une tradition, toujours en vigueur, s'applique alors : lorsque la France est en guerre, on demande aux légionnaires originaires du pays belligérant s'ils souhaitent ou non aller se battre contre leurs concitoyens. Le général Lyautey gardera ainsi les possessions françaises du Maroc, de 1914 à 1918, avec des légionnaires d'origine allemande. Les autres officiers généraux encadreront les volontaires étrangers qui, plus nombreux encore qu'en 1870, s'engagent pour défendre notre pays.
1939-1945 : la seconde guerre mondiale
En 1939, la Légion présente le plus gros effectif de toute son histoire, avec plus de 45.000 hommes. Les 11ème et 12ème REI, le GRD 97, les 21ème, 22ème et 23ème RMVE (régiments de marche de volontaires étrangers), disparaissent dans la tourmente de 1940. La toute jeune 13ème DBLE (Demi-brigade de Légion étrangère) s'illustre à Narvik (Norvège), seule victoire française de la campagne de 1940. Elle entreprend ensuite une épopée qui la mènera de Bir Hakeim jusqu'à la victoire finale, aux côtés du 1er REC et du nouveau RMLE.
En 1991...
... lors de la guerre contre l'Irak, plus de 2.500 légionnaires participent au sein de la division Daguet à l'opération victorieuse Tempête du désert. Le 1er REC, le 2ème REI et le tout jeune 6ème REG y gagneront chacun une citation à l'ordre de l'armée. Les opérations vont ensuite se multiplier pour la Légion et le reste de l'armée française, dans un cadre qui devient multinational.
1992-2000 : un nouveau cadre d'emploi
1992 marque le début des actions de maintien de la paix sous l'égide de l'ONU. La Légion intervient au Cambodge (1992-1993), en Somalie (1992 et 1993), au Rwanda avec l'opération Turquoise (juillet à septembre 1994). Depuis 1993, les unités Légion se succèdent en ex-Yougoslavie dans le cadre des mandats fixés à l'armée française. Ils restent prêts à intervenir dans des missions plus classiques comme ce fut le cas en 1996 à Bangui, en 1997 à Brazzaville.
2001 - 2009...
Maintien de la paix, rétablissement de la paix, interposition, contrôle de foules, collecte d'armes : les légionnaires s'adaptent à toutes les missions qu'un leur confie. En 2002, ils étaientà Kaboul, certains comme instructeurs pour participer à la formation de la nouvelle armée afghane, d'autres pour déminer. En 2004 et 2005, la Légion est engagée en Haiti, en Afghanistan (dans le cadre des opérations PAMIR et EPIDOTE), en Côte d'Ivoire, au Kosovo et en Asie du Sud-Est, dans le cadre de l'opération BERYX d'aide aux victimes de catastrophes naturelles. En 2006, elle est engagée à nouveau en Côte d'Ivoire, mais aussi au Liban, dans le cadre de l'opération BALISTE, puis dans le cadre de la FINUL renforcée. Et toujours, quelle que soit la mission du moment, ils s'entraînement inlassablement pour être immédiatement opérationnels d'ils devaient être engagés dans un conflit à haute intensité. Depuis 2007 la Légion étrangère participe dans divers opérations éxtérieurs (Afghanistan, Tchad, Liban...).
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charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mar 1 Avr - 20:19
Et le nouveau patron de la légion f16, il est ou le post
_________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
jf16 General de Division
messages : 40930 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mar 1 Avr - 20:26
Certainement un poisson d'avril, je ne pense pas qu'un général américain qui débarquerait des États-Unis deviendrait le chef de la Légion, il faut avoir la culture et le savoir de la légion pour en prendre le commandement et en être un ancien.
charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mar 1 Avr - 20:32
_________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: La Légion étrangère Ven 11 Avr - 19:39
Citation :
6e BLB
Exercice Hannibal (16 photos)
Mercredi 9 avril 2014, les légionnaires du 1er régiment étranger de génie (1er REG) de Laudun ont réalisé un exercice de franchissement sur le Rhône mettant en œuvre tous les moyens de franchissement existant dans l’armée de Terre. Tous les types de véhicules de la 6e brigade légère blindée (6eBLB) ont franchi le fleuve sur ces moyens. L’exercice Hannibal avait pour objectif d’organiser un franchissement de coupure humide et sèche mettant en jeu tous les types de moyens génies existant dans l’armée de Terre, l’engin de franchissement de l'avant (EFA), le pont de franchissement motorisé (PFM), le système de pose rapide de travures (SPRAT), les moyens léger de franchissement (MLF) et un pont Bailey. La 6e BLB a fait passer sur ses différents moyens de franchissement tous les types de véhicules dont elle dispose : VAB, VBL, PVP, AMX 10 RC et canon CAESAR. Au total plus de 200 véhicules militaires ont participé à cet exercice inédit de préparation opérationnelle. L’enjeu était double : valider les savoirs faires génie du 1er REG, et entrainer les pilotes de la 6eBLB à manœuvrer à bord et sur ces différents moyens de franchissement.
Engin de franchissement de l'avant (EFA) du 3e régiment du génie (3e RG) naviguant sur le rhône pour la traversée d'une coupure humide discontinue de véhicules de la 6e brigade légère blindée (6e BLB) lors de l'exercice HANNIBAL du 07 au 10 avril 2014 à l'Ardoise.
PHOTOS:
Mise à l'eau dans le rhône de l'engin de franchissement de l'avant (EFA) pour établir un franchissement de coupure humide discontinu (bac) lors de l'exercice HANNIBAL
Pilote du 3e régiment du génie (3e RG) au commande du pupitre de l'engin de franchissement de l'avant (EFA)
Mise à l'eau dans le rhône de l'engin de franchissement de l'avant (EFA) pour établir un franchissement de coupure humide discontinu (bac)
Pilotes du 3e régiment du génie (3e RG) au commande du pupitre de l'engin de franchissement de l'avant (EFA) effectuant la disposition de navigation pour établir un franchissement de coupure humide discontinu lors de l'exercice HANNIBAL qui réunit tous les moyens de franchissement de coupure humide de l'armée de Terre du 07 au 10 avril 2014 à l'Ardoise.
Pilotes de véhicule léger blindée (VBL) du 1er régiment étranger de cavalerie (1er RECI) en tenue de protection à port permanent (T3P/protection NBC) sur l'engin de franchissement de l'avant (EFA) du 3e régiment du génie (3e RG)
Sapeur du 1er régiment étranger de genie (REG) guidant les propulsistes pour accoster sur une digue avec un moyen léger de franchissement (MLF)
Véhicules légers blindés (VBL) du 2e REI (régiment étranger d'infanterie ) sur un pont flottant motorisé (PFM) de l'école du génie
Navigation d'autorités civiles et miltaires sur un pont flottant motorisé (PFM) de la gauche vers la droite le général de la brigade Laurent KOLODZIEJ commandant la 6e brigade lègere blindée (BLB), et le prefet du Gard Monsieur Didier MARTIN et le colonel COULET chef de corps du 1er régiment étranger de genie (REG)
Propulsiste d'un pont flottant motorisé (PFM) de l'école du génie pour traverse le Rhône
Embarcation de légionnaires et de véhicules de l'avant blindés (VAB) sur un pont flottant motorisé (PFM) de l'école du génie
Démonstration du système de pose rapide de travures (SPRAT) pour le franchissement de coupures sèches ou humides lors de l'exercice HANNIBAL du 07 au 10 avril 2014 à l'Ardoise. P.HILAIREarmée de Terre – à Laudun-l'Ardoise.
jf16 General de Division
messages : 40930 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Jeu 24 Avr - 15:11
Citation :
Bientôt des femmes légionnaires? « Il faudra y réfléchir », a dit M. Le Drian
Posté dans Forces terrestres par Laurent Lagneau Le 24-04-2014
La semaine dernière, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé que trois femmes officiers pourront prochainement embarquer à bord d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins, ce qui leur était jusqu’à présent interdit. Comme cela est aussi le cas pour s’engager à titre étranger au sein de la Légion étrangère.
Lors d’une audition de la Commission « Défense » de l’Assemblée nationale, un député a interrogé M. Le Drian à ce sujet. « Il n’y a jamais eu de femmes dans la Légion étrangère? » a ainsi demandé Philippe Vitel au ministre.
« Non », a répondu ce dernier, oubliant au passage Susan Travers, qui fut la première à recevoir un matricule de légionnaire après avoir servi au sein de la 13e Demi-Brigade de la Légion étrangère (DBLE) et connu les combats de Bir Hakeim. Elle termina sa carrière militaire avec les galons d’adjudant-chef.
Par ailleurs, les femmes officiers et sous-officiers sont autorisées à servir au sein de la Légion étrangère mais pas dans les compagnies ou les escadrons de combat. En clair, elles ne peuvent qu’être affectées dans les unités de soutien (soutien médical, administration, etc…)
Quoi qu’il en soit, un autre député, Christophe Guilloteau, a voulu savoir quand des femmes pourront rejoindre la Légion étrangère. « C’est une bonne question, à laquelle il faudra réfléchir », a répondu M. Le Drian.
Cette réponse a de quoi laisser dubitatif… Le ministre a-t-il oublié que des femmes servent au sein de la Légion étrangère? Ou bien est-il question de leur ouvrir le recrutement dit « étranger »?
Pour le moment, ce dernier est ouvert aux « hommes, âgés de 17 à 40 ans », en possession d’une pièce d’identité valide et « physiquement aptes à servir en tous lieux » selon la formule consacrée. Et, en fonction des besoins ou « les souhaits du candidat », un citoyen français peut postuler et s’engager « sa véritable identité ou sous identité déclarée ». En moyenne, la Légion étrangère reçoit 8 candidatures pour 1 poste et n’a par conséquent pas besoin d’élargir son recrutement.
L’idée d’autoriser les femmes à s’engager dans la Légion étrangère est loin de faire l’unanimité. Pas pour des raisons de sexisme mais à cause des difficultés que cela engendrerait dans la mesure où la formation initiale des légionnaires suppose beaucoup de promiscuité et tous les engagés, issus de cultures et venus d’horizons différents, ne partagent pas forcément la même approche dans les relations homme-femme.
messages : 40930 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mer 30 Avr - 14:39
Citation :
Voilà du boudin !
Mise à jour : 30/04/2014 10:03
Le saviez-vous ? Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, plongez-vous dans notre rubrique du mercredi. Aujourd'hui, la rédaction vous révèle la petite histoire derrière le refrain de la marche officielle de la Légion étrangère.
Le Boudin, marche de la Légion, est cadencé à 88 pas/minute, une allure de marche lente qui distingue le pas de la Légion de tous les autres lors d'un défilé militaire. - R.Connan/DICOD
« Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains, Pour les Belges, y en a plus, pour les Belges, y en a plus, Ce sont des tireurs au cul. »
Petite explication de texte pour comprendre les paroles du refrain de la marche de la Légion étrangère. Tout d’abord, le boudin : avis aux amateurs, il ne s’agit pas ici de charcuterie mais de la toile de tente ou du paquetage que les légionnaires mettaient en bandoulière et dont la forme rappelait le boudin.
Concernant les Alsaciens, Suisses et Lorrains, il s’agit ici d’une allusion à une décision ministérielle du 6 mars 1871, rappelée par une circulaire du 27 novembre 1873, qui avait suspendu d’une manière générale les engagements volontaires des étrangers et spécifié que les Alsaciens, les Lorrains et les Suisses pouvaient seuls obtenir des autorisations.
Et les Belges ? Selon la version reconnue, en 1870, lorsque la guerre franco-prussienne éclate, la France décide que la Légion étrangère doit y participer. Le roi des Belges, Léopold II, demande formellement que les légionnaires ressortissants de son pays ne participent pas à ce conflit en raison de la neutralité de la Belgique. Le gouvernement français accède à cette demande et les légionnaires en partance chantent à leurs malheureux camarades belges obligés de quitter les rangs ces paroles quelque peu désobligeantes.
messages : 40930 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mer 30 Avr - 15:36
Citation :
Camerone 2014. Lieutenant-colonel Sabljic : « Je suis parti de presque rien, sans rien »
Le 30 avril, à Aubagne, pour la célébration du 151ème anniversaire de Camerone, c’est le lieutenant-colonel (er) Zlatko Sabljic qui portera la main du capitaine Danjou. Devant les légionnaires, les officiers, les anciens, les autorités et les invités dont, vraisemblablement, le prince Albert II de Monaco, dont la présence est espérée depuis plusieurs mois (1). Engagé en 1974, ce croate d'origine servit dans tous les grades et distinction de militaire du rang et de sous-officier -y compris celui de major- au 2è Régiment Étranger de Parachutistes (REP, Calvi). Participant en 1978 à l'opération Bonite à Kolwezi, l'une des très nombreuses missions extérieures accomplies par ce képi blanc qui termina sa carrière en 2012, comme adjoint au chef de la DSPLE (division statistique et protection de la Légion étrangère). Quelques semaines après avoir quitté le service actif, Zlatko Sabljic devint directeur de la Maison du légionnaire, fondée par le général Rollet en 1934. Il est officier de la Légion d'honneur.
Vous avez assisté à tellement de Camerone…mais le 30 avril, c’est vous qui porterez la main du capitaine Danjou ! Oui…quarante précisément dont trente huit en activité de service…et jamais, à aucun moment, je n’ai pensé y assister autrement qu’en spectateur.
Comment appréhendez-vous cette cérémonie ? Comme le point d’orgue de ma carrière…Porter la main, symbole de la fidélité à la parole donnée et de l’accomplissement de la mission à tout prix, est bien évidemment l’honneur suprême que fait la Légion étrangère à l’un de ses serviteurs. Au-delà de ma fierté personnelle cette désignation fait, cette année plus particulièrement, honneur à tous ces étrangers venus servir volontairement la France et qui y ont trouvé la liberté, une patrie à aimer, une famille…Et c’est bien ce qui est absolument extraordinaire dans la Légion étrangère et qui me fascine encore, que cette aptitude à forger des serviteurs émérites, attachés à leur nouvelle patrie jusqu’au sacrifice de leur vie, à partir d’hommes aussi différents qui, pour certains, se haïraient, voire s’entretueraient s’ils n’étaient légionnaires ou anciens légionnaires.
Vous incarnez cette Légion : l’étranger au service de la France, la cohésion, l’intégration… On peut effectivement penser que je suis un exemple d’intégration réussie. Jeune candidat à l’engagement j’étais étranger, non-francophone, dépourvu de bagages universitaire et technique. Je suis parti de presque rien, sans rien… Et cette intégration s’est faite tout naturellement avec le temps, avec l’acquisition de la langue française et grâce, en particulier, à ce style de commandement « à la française » en usage à la Légion étrangère. Je me sens un citoyen français à part entière : je pense en français, je vote, je suis heureux de payer mes impôts, j’ai une vie de famille en France, beaucoup d’amis. Ma vie et mes centres d’intérêt sont définitivement ici.
Képi blanc, vous terminez votre carrière lieutenant-colonel. A quoi rêvait le jeune croate ? A quoi rêve un gamin de 18 ans, dont les parents ne possédaient pas même la carte du Parti dans un pays du bloc communiste ? Je me suis évadé de mon pays natal tout simplement pour vivre une vie « meilleure » que celle qui m’était promise.
Pourquoi avoir rejoint la Légion ? J’avais tout d’abord une image très « romantique » de la France, qui m’avait été donnée par son histoire telle qu’elle était enseignée dans mon lycée. Ensuite, j’ai entendu parler de la Légion étrangère par des amis, anciens légionnaires, et ce que j’en ai entendu –sa réputation de meilleure troupe du monde entre autres- m’a convaincu. Le surlendemain de l’obtention de mon baccalauréat et moins de quarante huit heures après avoir franchi les frontières, je me présentais au Bas Fort Saint-Nicolas à Marseille. Le légionnaire Sablek venait de naître…
L’heure de la retraite a sonné il y a quelques mois. Pourquoi aujourd’hui diriger la Maison du légionnaire ? Si j’avais pu continuer à servir, je serais encore en activité ! A cinquante sept ans, j’ai atteint la limité d’âge statutaire de mon grade. La Maison du légionnaire est un maillon important de la chaîne de solidarité. L’opportunité de continuer à servir l’Institution s’est ainsi présentée dans ce poste qui me permet de rendre à la Légion étrangère et aux légionnaires, un peu de tout ce que j’ai reçu…
(1) Venue annoncée par le site de la Fédération des sociétés d’anciens de la Légion étrangère (FSALE) et par celui du quotidien Var-Matin. Un détachement de la compagnie des carabiniers du Prince pourrait, également, être présent.
messages : 40930 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Jeu 1 Mai - 19:30
Citation :
Publiée le 30 avr. 2014
Retour en image sur la commémoration ce 30 avril 2014 du combat de Camerone par la Légion étrangère au sein du quartier Viénot, siège de son commandement, à Aubagne. Le prince Albert II de Monaco était l'invité d'honneur de cette cérémonie à laquelle quelque 8000 personnes ont assisté.
jf16 General de Division
messages : 40930 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Ven 16 Mai - 17:21
Citation :
Ajoutée le 16 mai 2014
Depuis la création du 2e régiment étranger d'infanterie en 1841, ce sont près de 6000 officiers, sous-officiers et légionnaires qui sont tombés au champ d'honneur. Ce mémorial est la pour rappeler à tous, les sacrifices individuels et collectifs consentis par les légionnaires pour écrire les pages glorieuses de l'histoire de leur régiment et de la France. La liste des noms du plus illustre au plus humble est gravée en lettre d'or sur chaque colonne représentant un conflit.
jf16 General de Division
messages : 40930 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mar 3 Juin - 17:47
Citation :
Opération Pénélope : la Légion étrangère contre les orpailleurs clandestins (1/3)
Nicolas Docao Publié le 02/06/2014 | 13:08, mis à jour le 02/06/2014 | 13:58
La semaine dernière, quarante légionnaires du 3ème REI ont été dépêchés pour une opération commando en forêt dans la région de Camopi, afin de démanteler des sites d’orpaillage illégaux. Premier épisode de notre trilogie au cœur de l’ « Opération Pénélope ».
L’or de Guyane attire les convoitises. Aujourd’hui, des troupes de chercheurs d’or clandestins exploitent les sous-sols des forêts guyanaises dans l’illégalité la plus totale. Dans la forêt de Camopi, une zone d’exploitation clandestine où travailleraient 500 garimpeiros brésiliens a été détectée il y a quelques semaines.
Immersion au sein de l’ « Opération Pénélope »
Afin de mettre à mal l’activité des orpailleurs clandestins, le 3ème régiment étranger d’infanterie (REI) de la Légion étrangère est intervenu sous réquisition préfectorale, afin de couper le flux logistique des orpailleurs et de saisir leurs outils d’extraction. L’ « Opération Pénélope » est une opération spéciale intégrant le dispositif de l’ « Opération Harpie » initiée en 2008, destinée à lutter contre l’orpaillage clandestin en Guyane.
Sur le terrain, la prudence est de mise. Arrivant en pirogue sur l’Oyapock ou par les airs, les légionnaires quadrillent peu à peu la zone d’intervention. En terrain hostile, ces militaires s’activent pour établir le campement. Du transmetteur à l’infirmier, chaque légionnaire a un rôle spécifique à tenir afin de préparer au mieux l’intervention sur le site d’orpaillage clandestin.
Créé en 1920, le 3ème régiment étranger d'infanterie (REI) de la Légion étrangère est stationné au quartier Commandant Forget, à Kourou. Régiment le plus décoré de la Légion étrangère, le 3ème REI a pour principales missions la protection terrestre externe du Centre spatial guyanais (CSG), l'instruction à la vie et au combat en forêt, l'intervention dans la zone Caraïbes-Amérique du Sud et la lutte contre l'orpaillage clandestin.
messages : 40930 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mer 4 Juin - 17:12
Citation :
Opération Pénélope : la Légion étrangère contre les orpailleurs clandestins (2/3)
Nicolas Docao Publié le 03/06/2014 | 07:00
La semaine dernière, quarante légionnaires du 3ème REI ont été dépêchés pour une opération commando en forêt dans la région de Camopi, afin de démanteler des sites d’orpaillage illégaux. Deuxième épisode de notre trilogie au cœur de l’ « Opération Pénélope ».
Après avoir établi un campement leur assurant hygiène et sécurité, les légionnaires du 3ème régiment étranger d’infanterie (REI) partent à la recherche des sites d’extraction aurifères au sein desquels cinq cents garimpeiros sont recensés.
Des moteurs, du carburant et une église
Rompus aux spécificités de la forêt tropicale, les légionnaires pistent les indices de la présence d’orpailleurs clandestins : tâches d’huile à la surface de l’eau, traces d’essence… Au gré de leurs découvertes, ils investissent un campement d’orpailleurs, que les garimpeiros ont déserté, visiblement prévenus de l’arrivée des troupes de la Légion étrangère.
Sur site, les légionnaires détruisent les moteurs et le carburant qu’ils découvrent, afin de décourager les garimpeiros à poursuivre leurs extractions. Outre les outils servant à l’orpaillage, les légionnaires dénichent un camp matériellement bien doté, organisé autour d’une église de fortune.
messages : 40930 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Mer 4 Juin - 18:34
Citation :
Ajoutée le 4 juin 2014
Une compagnie de la 82e Airborne et le 2e REP ont échangé leurs brevets parachutistes américains et français. La coopération interarmées prend tout son sens à l'approche des commémorations du jour J.
jf16 General de Division
messages : 40930 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Jeu 5 Juin - 17:44
Citation :
Opération Pénélope : la Légion étrangère contre les orpailleurs clandestins (3/3)
Nicolas Docao Publié le 04/06/2014 | 07:05
La semaine dernière, quarante légionnaires du 3ème REI ont été dépêchés pour une opération commando en forêt dans la région de Camopi, afin de démanteler des sites d’orpaillage illégaux. Dernier épisode de notre trilogie au cœur de l’ « Opération Pénélope ».
Une fois le camp d’orpailleurs clandestins identifié, les légionnaires du 3ème régiment étranger d’infanterie (REI) commencent la destruction des infrastructures d’extraction d’or. Armés de tronçonneuses, les militaires scient, jettent puis brûlent les outils fabriqués par les garimpeiros, afin d’endiguer le fléau de l’orpaillage clandestin.
Une rencontre pacifique entre les légionnaires et les garimpeiros
Or, lorsque les légionnaires tombent nez-à-nez avec une douzaine de garimpeiros, la rencontre se déroule avec humanité. Conscients du sort réservé à ces forçats de la forêt appâtés par l’illusion d’une vie facile grâce à l’orpaillage illégal puis désenchantés par la réalité de leur activité, les légionnaires vont jusqu’à évacuer une femme malade.
Au total, l’ « Opération Pénélope » est une réussite. En moins d’une semaine, les légionnaires du 3ème REI ont en effet saisi cinq tonnes de vivres, trois tonnes de carburant, dix-huit moteurs et concasseurs, cinq pirogues et sept moteurs de pirogue, avec l’espérance que cette opération freine l'activité illégale des orpailleurs dans la forêt de Camopi.
messages : 40930 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La Légion étrangère Lun 9 Juin - 13:09
jf16 General de Division
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Sujet: Re: La Légion étrangère Mer 11 Juin - 16:14
Citation :
Mali : Le légionnaire au foulard à tête de mort parle
Posté dans Afrique, Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 11-06-2014
Photographié portant un foulard à tête de mort pour se protéger de la poussière, un légionnaire du 1er Régiment Etranger de Cavalerie (REC), alors engagé dans l’opération Serval au Mali, en janvier 2013, fit le « buzz » sur les réseaux sociaux, certains, peu au fait de la chose militaire, se disant « choqués ». Par le passé, une telle symbolique ne suscitait guère d’indignation (que l’on pense à l’avion de Charles Nungesser ou des Hussards de la mort commandés par Kellerman à Valmy).
Contrairement à ce qui avait pu être avancé à l’époque, et même si l’Etat-major des armées marqua sa désapprobation à l’égard du port d’un tel foulard, ce légionnaire d’origine polonaise (mais dont la famille a émigré en Suède) ne fut pas l’objet de lourdes sanctions (« vol bleu » et 40 jours d’arrêt) en lien avec cette affaire.
En revanche, le retour de mission fut pour lui difficile, très probablement à cause de la pression médiatique à son endroit. Ayant sombré dans l’alcoolisme et une médication à outrance, désireux de quitter la Légion, il fut porté déserteur. En novembre, l’on apprenait qu’il venait d’être condamné à 3 mois de prison avec sursis pour le braquage d’une pharmacie avec une arme démilitarisé.
Plusieurs mois après les faits, le quotidien Le Parisien a retrouvé ce légionnaire à Göteborg (Suède), où il s’est installé après avoir quitté le 1er REC. Désormais conducteur d’engins, Joachim Tybora (telle est son identité) est donc revenu sur cette période de sa vie.
Le masque? Acheté à une boutique pour motards parce qu’il le trouvait « cool ». Les sanctions? « On m’a dit de rester concentré sur la mission en cours, mais qu’il y avait des pressions en haut des politiques », a-t-il confié. Plus, loin, il ajoute : « Mes chefs m’ont dit que je faisais du bon travail. Ils m’ont expliqué que j’allais être puni pour calmer la pression médiatique ». Et d’assurer que cette punition est restée « lettre morte », les indignés du clavier étant passés à autre chose…
Ce qui confirme les propos tenus en novembre dernier sur cette affaire par le colonel Bruno Louisfert, du Sirpa Terre. Dans les colonnes du Parisien, ce dernier insiste : « Nous ne pouvions pas tolérer le port de ce masque, mais ce n’était pas une faute gravissime ».
Dans son entretien accordé au Parisien, Joachim Tybora explique avoir voulu dénoncer son contrat avec la Légion étrangère. Ce qui lui fut refusé. Pourquoi alors a-t-il perdu pied par la suite? Des séquelles de la pression médiatique? La crainte de voir sa carrière stoppée? Lui seul le sait.
Reste que selon lui, la photographie qui a fait polémique a été mal interprétée. « Ce n’était pas une menace. Je ne voulais pas montrer la supériorité d’une armée sur une autre. Derrière le masque, j’étais juste un petit soldat », dit-il. Mais il relativise, en affirmant qu’ »il faut garder le positif dans toutes les situations. C’est une belle photo même si elle est devenue très négative pour moi ». Mais le plus important, sans doute, est qu’il se dit « fier d’avoir été un petit bout de la légion ».
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Sujet: Re: La Légion étrangère Lun 16 Juin - 20:57
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9 juillet: le REC quitte Orange. 11 juillet: il s'installe à Carpiagne
Le 1er régiment étranger de cavalerie (qui a perdu son 5e escadron en mars) va faire ses adieux à Orange le 9 juillet, avec un défilé en ville et en présence de ses anciens chefs de corps.
Deux jours plus tard, le régiment prendra ses nouveaux quartiers à Carpiagne. Les légionnaires occuperont la place tout juste laissée libre par les dragons du 4e régiment de dragons et leurs chars Leclerc.
Ce mouvement prévu de longue date intervient alors que deux autres suppressions de régiments sont annoncées, sans que l'on sache avec certitude quelles sont les unités concernées.
Ces deux régiments (un régiment d'infanterie et un d'artillerie) appartiennent-ils à la 1ere brigade mécanisée (5 700 hommes et femmes) dont on dit qu'elle est condamnée. Les rumeurs se font de plus en plus insistantes autour du 1er régiment d’artillerie de marine.
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Sujet: Re: La Légion étrangère Sam 12 Juil - 15:48
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Où sont fabriqués les képis blancs des légionnaires?
Qui fabrique les képis blancs des légionnaires?
Un marché a été attribué le 9 juillet à la société SOFAC, de Bernay. Cette société est spécialisée dans la fabrication des shakos, képis, casquettes, chapeaux, bonnets de police pour les armées, les polices, la gendarmerie et les grandes administrations françaises et étrangères. Elle a vu le jour en 1974.
SOFAC (40 salariés) a remporté un appel d'offres d'une valeur de 428 400 €.
Et combien ça coûte? Selon l'avis d'attribution, le prix unitaire (H.T.) d'un képi blanc légion étrangère, si la commande est inférieure ou égale à 500 articles, est de 21,80 € et si la commande est supérieure à 500 articles : 20,86 €.
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Sujet: Re: La Légion étrangère Jeu 17 Juil - 14:30
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Le général Jean Maurin nommé commandant de la Légion étrangère
Posté dans Forces terrestres par Laurent Lagneau Le 17-07-2014
L’actuel commandant de la Légion étrangère, le général Christophe de Saint-Chamas, ayant été nommé commandant de la zone de défense Ouest lors du Conseil des ministres du 9 juillet, le général Jean Maurin a été désigné pour lui succéder à compter du 1er août prochain, selon le décret portant sur l’affectation des officiers généraux signé par le président de la République le 15 juillet.
Saint-cyrien (promotion « Général Lasalle », 1979-1981), le nouveau COM.LE a d’abord rejoint le 4e Régiment Étranger en qualité de chef de section d’engagés volontaires à l’issue de son année à l’École d’application de l’Infanterie, alors implantée à Montpellier. Par la suite, il est affecté au 2e Régiment Étranger de Parachutistes (REP) de Calvi, qu’il quittera en 1991 pour occuper les fonctions d’officier rédacteur au bureau emploi de l’état-major de la Force d’action rapide (FAR) et suivre Cours supérieur d’état-major.
Il retrouve la Corse brièvement en 1995 en tant que chef du bureau opérations instruction du 2e REP avant de rejoindre l’état-major de l’armée de Terre jusqu’en 2000, année où il est nommé chef de corps de la 13e Demi-Brigade de Légion Étrangère (DBLE), alors stationnée à Djibouti. Deux ans plus tard, il devient le chef d’état-major de la 11e Brigade Parachutiste (BP).
En 2004, le général Maurin part à Moscou pendant deux ans pour être auditeur à l’académie d’état-major général de la Fédération de Russie. À son retour, il est nommé chef du service « Session nationale » à l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN) puis chef de la section « bilatéral nord »/ division « organisation internationales » à l’état-major des armées.
De retour à Moscou pendant trois ans (2009-2012) en qualité d’attaché de défense près l’ambassade de France, il occupera ensuire la fonction d’adjoint au sous-chef « relations internationales » de l’EMA.
Au cours de carrière, le général Maurin, 55 ans, a participé à de nombreuses opérations extérieures (Manta et Epervier au Tchad, Noroît au Rwanda, Pélican en Répubique du Congo, Licorne, en Côte d’Ivoire et Salamandre, dans les Balkans). Il est officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’Ordre national du mérite et titulaire de la Croix de la valeur militaire avec 3 citations.
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Sujet: Re: La Légion étrangère Mar 22 Juil - 16:49
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Le 1er REG et le ministre de la Défense ont rendu hommage au major Nikolic
La cérémonie d'hommage national au major Dejvid Nikolic du 1er Régiment étranger du génie de Laudun l'Ardoise (Gard), mort pour la France le 14 juillet au Mali, a eu lieu ce mardi en présence du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian qui a prononcé l'éloge funèbre du légionnaire.
En voici le texte:
"Officiers, sous-officiers, caporaux, caporaux-chefs et légionnaires du 1er Régiment étranger de génie, Depuis le 11 janvier 2013, nos soldats connaissent sur le sol malien un engagement difficile, qui porte ses fruits mais continue d’exiger d’eux bravoure et dévouement. Le major Dejvid NIKOLIC, neuvième soldat français à donner sa vie pour la France au Mali, en a fait toute la démonstration. Alors que l’engagement de nos armées dans ce pays entre dans une phase nouvelle, le sacrifice du major NIKOLIC rappelle à la Nation la dureté de la mission des soldats français, et la nécessité de poursuivre la lutte contre les bandes terroristes qui tentent de prospérer au Sahel, en terrorisant les populations et en s’en prenant avec lâcheté et cruauté à la France venue contrecarrer leurs odieux desseins. C’est à des milliers de kilomètres de son lieu de naissance, à Belgrade en Serbie, qu’il a trouvé la mort en ce soir du 14 juillet 2014. C’est à des milliers de kilomètres de sa patrie d’adoption, la France, qu’il est tombé, le jour où elle célébrait la fête nationale. Alors que ses camarades défilaient sur les Champs Elysées, il succombait à l’attaque de sa position par des djihadistes sahéliens. Aujourd’hui, au nom du Président de la République, je m’incline, avec émotion et respect, devant la douleur de sa famille et de ses proches. Dans la gravité de cet hommage, je ressens aussi la fierté de tous devant son engagement. Cette fierté, elle est légitime, car le major Nikolic incarnait au plus haut degré les qualités qui ont permis à nos forces de mener à bien l’opération SERVAL, et l’opération BARKHANE qui lui succède. Né le 16 mai 1969 à Belgrade, le major Dejvid NIKOLIC a 19 ans lorsqu’il choisit de s’engager dans la Légion étrangère. Il entre alors au service de la France. Particulièrement motivé, il participe à sa première mission, l’opération REQUIN au Tchad, en tant que jeune légionnaire du 2e Régiment étranger d’infanterie. En juin 1992, il rejoint la 13e demi-brigade de la Légion étrangère à Djibouti, comme chef d’équipe d’infanterie, avant de revenir en France, au sein du 1er Régiment étranger à Aubagne. Il est promu au grade de caporal-chef, puis de sergent le 1er septembre 1996. En 1997, il se porte volontaire pour devenir sapeur et rejoint le 1er Régiment étranger de génie de Laudun-l’Ardoise, qu’il ne quittera plus. Compétent, efficace, il est aussi un modèle pour ses compagnons d’armes, par sa conduite exemplaire et ses qualités de soldat. Promu au grade d’adjudant en 2004, il rejoint le prestigieux groupe d’intervention NEDEX, pour la neutralisation, l’enlèvement et la destruction des explosifs. Ses réussites constantes et son sens du travail collectif font de lui une référence au sein du régiment. Il accède ainsi, en 2009, au grade d’adjudant-chef. Sous-officier expérimenté, il a participé à dix missions à l’étranger, dont six opérations extérieures. Depuis le 23 avril 2014, il était projeté au Mali, dans le cadre de l’opération SERVAL, en qualité de chef de groupe démineurs. Le 14 juillet, en fin d’après-midi, alors qu’il est engagé dans une opération de contrôle de zone à une centaine de kilomètres au nord de Gao, un véhicule-suicide prend pour cible des éléments de la force SERVAL. Touché par l’explosion, avec six de ses camarades, le major NIKOLIC est grièvement blessé. Dans la soirée, malgré son évacuation rapide vers l’hôpital militaire de Gao et les soins qui lui sont prodigués, il meurt de ses blessures. Major NIKOLIC, La lâcheté et la cruauté de l’attaque qui vous a mortellement touché, le 14 juillet dernier, ne font que souligner en retour la grandeur et la droiture de votre engagement. Vous aviez pleinement conscience des risques de votre mission. Vous avez vécu pendant plus de vingt-cinq ans avec cette noblesse qui caractérise le métier des armes. Aujourd’hui, vous rejoignez la longue cohorte des « Maréchaux de la légion », ces étrangers tombés au service de la France. Pour ceux qui restent, votre famille, votre compagne, rien ne comblera votre absence. Mais je veux leur dire que c’est la Nation entière qui s’incline devant votre bravoure et votre sacrifice. Je veux aussi les assurer de la solidarité de la communauté de défense, et du réconfort qu’ils pourront trouver en particulier auprès de la famille du 1er Régiment étranger de génie à laquelle ils appartiennent. Dans la douleur du deuil, je souhaite que vos proches ressentent aussi la fierté que votre exemple inspire à tous. Le Mali est le dernier des théâtres sur lequel vous vous êtes illustré. Dans ce combat contre le terrorisme, vous avez fait honneur à la France. En retour, la France fera honneur à votre engagement, en menant à son terme ce combat qui est à jamais le vôtre. Vive la Légion étrangère Vive la République Vive la France".
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Sujet: Re: La Légion étrangère Jeu 14 Aoû - 20:41
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Legionnaires Dishing It Out In Afghanistan
I find the idea of the Legionnaires fascinating. It’s probably the thought of leaving your old life behind and starting over. Rebirth and baptism by fire. ~Will
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Sujet: Re: La Légion étrangère Mer 27 Aoû - 15:19
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Forces Armées en Guyane
LES FAG AU PEROU (5 photos)
Du 27 au 31 juillet 2014, un détachement des FAG s’est rendu à Lima pour la fête nationale et a participé au défilé militaire à l’occasion du 193ème anniversaire de l’indépendance.
La délégation était composée du général de division aérienne Philippe Adam, commandant supérieur des forces armées en Guyane, du lieutenant-colonel Sanchez de l’état-major interarmées de Cayenne et d’un détachement du 3ème REI aux ordres du lieutenant-colonel Vinay. La délégation a été accueillie par la marine péruvienne.
Le général Adam a pu s’entretenir avec le ministre et le vice-ministre de la défense, le chef d’état-major des armées ainsi que le chef d’état-major de l’armée de l’air. Il a également été reçu par le président de la République du Pérou Mr Humala.
Les 15 légionnaires du 3ème REI ont remarquablement bien défilé et ont été particulièrement ovationnés par le public. Plusieurs articles dans la presse péruvienne, des séances photos et des interviews ont conclus ce défilé de la légion à Lima.
Les échanges ont été marqués par une grande confiance et une profonde sincérité. Des actions de coopération sont envisagées tant opérationnelle que matérielle.
PHOTOS:
crédits photo 3°REI texte EMIA FAG ADNR BRI
jf16 General de Division
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Sujet: Re: La Légion étrangère Mer 17 Déc - 17:13
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Un officier américain condamné pour désertion après s’être engagé dans la Légion étrangère
Posté dans Amériques, Forces terrestres par Laurent Lagneau Le 17-12-2014
Sous-lieutenant à sa sortie de l’académie militaire de West Point, Lawrence J. Franks Jr ne se sentait pas à l’aise dans l’unité médicale de Fort Drum où il avait été affecté. En 2009, et alors que ses camarades se préparaient pour partir en Afghanistan et souffrant de pulsions suicidaires, il prit la décision de partir à Paris afin de s’engager dans la Légion étrangère, sous le pseudonyme de Christopher Flaherty.
Devenu simple légionnaire, il participa à au moins trois mission extérieures (Centrafrique, Djibouti et Mali) au cours desquelles il s’illustra particulièrement. Il fut même chargé de la sécurité du général Laurent Kolodziej, le commandant de la force Serval en 2013.
« C’est un homme que je n’oublierai jamais et aux côtés duquel je resterai toujours », a dit de lui le général Kolodziej. « Il est plus qu’un soldat né, il est un gentleman né. J’aimerais avoir dix hommes comme lui dans mon équipe et je serais le plus heureux des généraux », a-t-il ajouté, lors d’une vidéo-conférence devant… une cour martiale de l’armée américaine.
Car, nous apprend le New York Times, même si Lawrence J. Franks a connu une riche carrière militaire au cours de ces 5 dernières années, il a eu le tort de ne pas l’avoir accomplie au sein de l’US Army. D’où son passage devant une cour martiale pour « désertion ».
Une fois son contrat de 5 ans terminé, l’ex-officier s’est constitué prisonnier sur une base américaine en Allemagne. Le temps était venu pour lui de « faire face à ses responsabilités » et de retrouver sa famille. Comme il l’a expliqué, devenir légionnaire était, pour lui, un exutoire. « J’avais besoin d’être mouillé et d’avoir froid et faim. J’avais besoin de la vie éreintante que j’ai seulement pu trouver dans la Légion », a-t-il confié au New York Times.
Seulement, pour la cour martiale qui devait le juger, Lawrence J. Franks a surtout manqué à ses devoirs et causé des problèmes à son unité. « Perdre un officier est un fardeau quand un bataillon se prépare à être déployé », a estimé le colonel Michael Loos, son ancien chef.
« Je me sens très mal pour la douleur infligée à ma famille, pour les perturbations à mon unité. Mais je ne regrette pas ce que j’ai fait, rien, en bien ou en mal, parce que ça a sauvé ma vie », s’est défendu Lawrence J. Franks. Mais cela n’a pas suffi à éviter une sanction : le 15 décembre, il a été condamné à 4 ans de prison et a été révoqué de l’US Army. « Comble du droit, comble de l’injustice », disait Cicéron….
Photo : Lawrence J. Franks, au Mali (contre le mur)
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Sujet: Re: La Légion étrangère Mer 17 Déc - 22:56
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6e BLB
Quand la légion française rencontre la légion espagnole. (5 photos)
Exercice Franco-Espagnol IBERIAN STAR 2014 du 15 au 29 novembre 2014
Du 15 au 29 novembre, la 6e brigade légère blindée a effectué une activité conjointe avec le 8e bataillon de légion espagnole sur le camp de CHINCHILLA dans la région d’ALBACETE en Espagne.
Ce sont plus d’une trentaine de légionnaire du 2e régiment étranger d’infanterie de Nîmes qui ont été désigné pour participer à l’exercice IBERIAN STAR aux cotés de la légion espagnole. Ils ont composé un GTIA binational et se sont entrainés à mener des opérations offensives, défensives et de stabilisation. Lors des séances de tir, les légionnaires espagnols ont pu tester le FAMAS et son système FELIN, quant aux légionnaires français ils se sont entrainés avec le HK 36 et avec les mortiers espagnols.
Cette collaboration interalliée très riche s’est achevée par un exercice de combat urbain où les légionnaires des deux nations ont pu mettre en commun leurs savoirs-faire.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: La Légion étrangère Ven 6 Fév - 21:06
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Nîmes : Les VBCI sont arrivés !
Ajoutée le 5 févr. 2015
Le 31 janvier, le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI) de Nîmes a reçu ses premiers véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI). En réceptionnant 17 véhicules blindés flambants neufs (12 VBCI de type « combat d’infanterie » et 5 VBCI de type « poste de commandement »), le 2e REI devient le huitième et dernier régiment d’infanterie de l’armée de Terre à être équipé de ce type de matériel. Dans la matinée, les légionnaires ont déchargé les véhicules sur la plateforme de débarquement de la zone industrielle de Grezan. Une fois la manœuvre effectuée, des circulateurs du 503e régiment du train ont escorté le convoi jusqu’aux quartiers du 2e REI pour une mise en condition opérationnelle dans l’après-midi.
jf16 General de Division
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