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Sujet: le Maroc et la 2éme guerre mondiale Lun 17 Aoû 2009 - 14:52
salut les amis voici le premier évènement de la 2è GM qui se produisit au Maroc, dans le port de Casablanca.
Citation :
Le 13 septembre 1939, date fatidique, le croiseur mouilleur de mines PLUTON sautait dans le port de Casablanca.
Cette catastrophe provoqua une émotion considérable, car se produisant dix jours après la déclaration de guerre, la rumeur publique n'hésita pas à échafauder les pires hypothèses et à attribuer à la main de l'ennemi les causes du sinistre.
Le silence qui, en temps de guerre est de règle en pareilles circonstances pouvant être levé sans inconvénients, il nous est permis aujourd'hui de parler de cet événement qui endeuilla notre Marine.
Au cours de l'été 1939, le croiseur mouilleur de mines PLUTON devait être désaffecté et transformé en école d'application, en remplacement de LA JEANNE D'ARC. Il devait être débaptisé et recevoir le nom de LA TOUR D'AUVERGNE. Mais en présence de l'état de tension internationale, ce projet fut abandonné et le PLUTON reprit son rôle normal. C'est le 5 septembre 1939 que le navire entre dans le port de Casablanca, ayant à bord 250 mines destinées à la création d'un barrage de défense devant le port. Son commandant ayant reçu l'ordre de procéder à cette opération dans la nuit du 12 au 13 septembre. Dans la soirée du 12, l'Amirauté française fit savoir qu'elle renonçait à son projet et elle ordonnait le débarquement des mines afin de rendre au PLUTON son rôle accessoire de transport rapide de troupes, jugé plus urgent. L'équipage du navire et les ouvriers de la Marine Nationale de Casablanca se mirent aussitôt en devoir d'exécuter l'ordre reçu qui comportait le débarquement des mines et leur transfert dans le dépôt de munitions de la Marine à Bouskoura. 250 mines, dont chacune était susceptible de faire sauter un bâtiment, étaient disposées sur les rails de mouillage placé en fer à cheval autour du navire et la moitié se trouvaient placées dans la partie arrière des ponts aux mines.
Les opérations de désamorçage commencèrent à 10 h 30 sous la surveillance directe de l'officier torpilleur. A 10 h 35, cet officier s'absenta pour se revêtir d'un vêtement de travail et pour vérifier les dispositions de mises à terre des mines. Que se passa-t-il à ce moment ? C'est au cours d'une manipulation malheureuse, de cause purement accidentelle, que l'une des mines explosa. Tous les témoignages sont concluants et les travaux de la commission d'enquête corroborent formellement cette thèse et infirment catégoriquement toutes autres hypothèses. Toujours est-il qu'à 10 h 40, une longue flamme jaillit brusquement du pont, entre le mât et la cheminée arrière, accompagnée d'une formidable déflagration et d'un souffle d'une violence inouïe. Le navire fut immédiatement enveloppé d'un lourd nuage de fumée noire et de poussière et des débris enflammés de toutes sortes, projetés à une grande hauteur, retombèrent sur les quais et dans le port sur des distances considérables. Pour donner une idée du déplacement d'air provoqué par l'explosion, il suffit de dire que la carte d'identité du commandant du PLUTON fut retrouvée avec d'autres débris prés du phare d'EL HANK, soit à deux kilomètres du lieu du drame. Une deuxième explosion suivit la première à quelques secondes d'intervalle. Les autres mines, par suite du phénomène d'explosion par influence, sautèrent à leur tour à quelques secondes d'intervalle en chapelet, dans un grondement assourdissant de tonnerre.
Le pont s'ouvrit, la cheminée arrière fut rabattue en entier sur l'avant, le mât arrière s'effondra, toutes les cloisons furent détruites, les embarcations de sauvetage, les treuils et tous les apparaux furent projetés sur le quai du poste et de la jetée Delure où était amarré le navire. Les bords du quai furent mitraillés par des éclats de toutes sortes et deux camions, ainsi qu'une voiture de livraison qui stationnaient sur le quai furent pulvérisés. L'incendie se communiqua à la cale à mazout qui renfermait 700 tonnes de combustible. Une énorme colonne de fumée noire s'éleva de la partie arrière du bâtiment qui s'enfonça rapidement dans l'eau et bientôt émergea seule des flots la passerelle arrière de DCA. L'explosion fut entendue dans un rayon de 100 kilomètres et la colonne de fumée atteignit une hauteur de 3 000 mètres aux dires d'un pilote d'avion chargé de la surveillance des côtes.
Pourtant, seules les mines sautèrent et les projectiles plus stables contenus dans les soutes à munitions n'explosèrent pas, ce qui évita un plus grand désastre. Lorsque se produisit l'explosion, une colonne comprenant 22 ambulances d'un groupe médical de campagne passaient boulevard Sour-Djedid, non loin de l'Amirauté. Le commandant de la colonne, le Médecin-Capitaine Ferry, donna l'ordre de rallier immédiatement le port, et grâce à son sang froid et à l'initiative de cet officier, 150 blessés graves dont l'état nécessitait un transport rapide à l'hôpital purent recevoir les transfusions de sang qui les sauvèrent. Les secours s'organisèrent promptement mais, en dépit de tous les efforts, le bilan de la catastrophe fut extrêmement lourd. Parmi le personnel du PLUTON, on décompta 10 officiers tués ou disparus et 196 officiers mariniers, quartiers-maîtres et marins tués ou disparus. Il y eut 2 officiers et 75 subalternes blessés. Le Capitaine de Frégate Dubois, commandant du navire, officier de grand avenir et l'un des plus brillants de la Marine Nationale, fut tué. En outre, un officier et 19 matelots de la Marine Nationale furent tués et 29 autres blessés. Un Lieutenant de Vaisseau de la Marine Polonaise qui se trouvait à bord du navire école WILJA fut grièvement blessé et l'on dut l'amputer d'une jambe.
En définitive, la catastrophe avait fait 226 tués ou disparus et 107 blessés graves. L'attitude des officiers et de l'équipage du PLUTON fut en tous points dignes d'éloges. L'évacuation du navire s'effectua en bon ordre sous la direction des officiers et officiers mariniers restés valides.
Signalons l'attitude héroïque d'un pilote du port, l'Enseigne de Vaisseau Combrade, mobilisé à la Marine du Maroc. Cet officier, quoique grièvement blessé, refusa de se laisser évacuer tant qu'il resta des victimes plus gravement atteintes que lui-même. L'attitude de la population casablancaise fut remarquable et l'on nota de beaux exemples de solidarité. Les dons de sang pour opérer les transfusions furent très nombreux et l'on enregistra également des dons abondants de vêtements d'intérieur pour les blessés. Enfin, les services de la Croix-Rouge française se dépensèrent sans compter.
Le jour des obsèques des victimes, une messe en plein air fut dite à l'Hôpital militaire et le discours prononcé par l'amiral Sablé exprima en termes déchirants l'impression profonde que cette catastrophe provoqua parmi la population civile et militaire de Casablanca. Puis une foule recueillie, muette de douleur, accompagna à leur dernière demeure les victimes de cette première grande tragédie en marge de la guerre. Les restes du bâtiment seront ferraillés le 24 février 1940.
Source : la vigie marocaine, 1945
A noter également que ce drame fut l'objet d'une violente controverse entre Darlan et Muselier. Les propos tenus par celui ci à l'époque, ne sont pas étrangers à sa mise à la retraite anticipée.
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Dernière édition par Fremo le Jeu 30 Sep 2010 - 23:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: le Maroc et la 2éme guerre mondiale Lun 17 Aoû 2009 - 15:02
Citation :
Le 23 mars 1940, LA RAILLEUSE est amarrée au poste des stationnaires, prés de l’épis Vrigneau, embossé sur deux coffres, sous les feux (deux chaudières allumées et en pression). Tous le monde se prépare pour l’appareillage prévus à 17.30. Tous les hommes sont à bord, excepté une corvée qui rentre et un homme qui attend sur le radeau de la base sous-marine. La bordée de quart est à son poste prenant les dispositions d’appareillage. Elle doit bientôt être relevée. A 16.55, une forte explosion se produit vers le milieu du bâtiment. Une énorme flamme entourée de fumée et de vapeur s’élève. Trois éclairs s’en suivent, accompagnés de trois explosions très rapprochées donnant l’impression d’un roulement prolongé tandis que d’innombrables débris sont projetés sur la grande jetée, sur les bâtiments voisins et jusque sur les immeubles avoisinant l’intendance maritime. La descente de la noria à douille de 130 avant est ouverte par le souffle, le pont milieu déchiré et soulevé, ses superstructures détruites. Puis, l’avant et l’arrière se soulèvent lentement tandis que le milieu du bâtiment s’effondre. Enfin, l’avant retombe très lentement jusqu’à reposer sur le fond. La chaudière 3 et l’avant du compartiment des machines ne sont plus alors qu’un trou béant rempli d’eau et de mazout. Il est 17.15, le torpilleur est coupé en deux et, par crainte de chavirement, l’évacuation est ordonnée. La lutte contre l’incendie commencé avec les moyens du bord est poursuivie par les bateaux pompe du port. Mais LA RAILLEUSE ne chavirera pas et bientôt le Commandant, le Capitaine de Frégate HOURCADE, rappellera à bord les volontaire qui, avant l’évacuation, avaient commencé l’enlèvement des grenades Thornycroft. Ils reprennent et achèvent l’opération puis jettent également les munitions des parcs, les soutes avant et la soute à projectiles arrière ont été noyées. Le Commandant ne quittera le bord qu’à 18.25 lorsque l’incendie sera maîtrisé et éteint, et les munitions sécurisées. Entre temps, vingt-quatre blessés auront été évacués ainsi que les corps des victimes découverts dans les endroits accessibles. Le nombre des tués se portera à vingt-huit officiers mariniers et matelots.
Les premières constatations orientent immédiatement les enquêteurs sur l’affût lance torpilles avant, disposé au-dessus de la chaudière 3, qui a été entièrement détruite. De surcroît, un défaut de conception des tringlages principaux et secondaires, l’un avec sécurité, l’autre sans sécurité, sera constaté sur les bâtiments antérieurs à la tranche 1927. Il faut également noter une seconde hypothèse proposant l’éclatement d’un réservoir d’air comprimé servant au lancement de la torpille. Il sera en effet démontré que ces réservoirs n’avaient pas été suffisamment éprouvés avant leur mise en service. Ce que soupçonnaient déjà certains ingénieurs mécaniciens qui sélectionnaient pour ce poste de combat le personnel le plus entraîné. Il est à noter que la chronologie des explosions tend à confirmer cette thèse car les trois torpilles de la plate forme avant, représentant 900 kilos de Tellite font explosion les une après les autres sous l’effet de la déflagration d’un des trois réservoirs d'air comprimé à 200 kgs/cm2 d'une capacité total d'environ 1000 litres. A l’époque, la cause de l'accident est demeurée indéterminée par la commission d'enquête ; en décembre 1939 LA RAILLEUSE avait coulé un U-Boot au large du Cap Finistère et le sabotage du torpilleur semble être l'hypothèse à retenir. Mais on ne voit pas comment ? Les quatre pièces de 130 mm vont être récupérées et installées en défense du front de mer à Safi au Bordj Nador. La batterie prendra le nom « Batterie LA RAILLEUSE » et s'illustrera lors des combats du 8 novembre 1942 sous le commandement du Lieutenant de Vaisseau Laporte. En avril 1942, l’épave sera adjugée pour démolition à la Société Marocaine de Sauvetage.
source : "les torpilleurs de 1500 t de la classe L'ADROIT" de Marc saibène
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Sujet: Re: le Maroc et la 2éme guerre mondiale Ven 1 Oct 2010 - 0:02
voici une video en couleur marquant des partis de la battaillz navale entre la flotte française et américaine à casablanca, pendant les opérations de débarquement du 8 novembre 42, connu aussi sous le nom du Opération Torch :
http://www.criticalpast.com/video/65675065266_American-Navy-battleships_battleship_gun-turrets-fire_ship-sends-semaphore_lighthouse et là ce sont des batiment de la navy au large de Casa et Fdala, aprés la fin des opérations de combat et la neutralisation des menaces franco-allemande .. à voir !! http://www.criticalpast.com/video/65675065270_American-Navy-carrier_Naval-officer_fire-flash-illuminates_Moroccan-harbor
d'ici quelque temps, je vais partager avec quelques photo de cette opération, que ca soit au niveau du port de casa, fdala ou encor safi, sans oublier de marquze les grosses pertes de la flotte sous marine allemande, et la flotte de surface française !
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Sujet: Re: le Maroc et la 2éme guerre mondiale Ven 1 Oct 2010 - 0:17
d'autre magnifiques videos http://www.criticalpast.com/video/65675065267_American-officers_American-battleships_binoculars_navigational-chart_compass http://www.criticalpast.com/video/65675065271_American-Navy-officer_binoculars_French-flag_ships-at-harbor le débarquement de quelques unités http://www.criticalpast.com/video/65675065264_Allied-soldiers_disembark-onto-pier_rocky-terrain_military-trucks-and-cars
vous pouvez voir quelques images du Maroc des années 40 ..
Sujet: Re: le Maroc et la 2éme guerre mondiale Mar 16 Aoû 2011 - 22:37
Je vous conseille le Film Idigènes il bien aussi
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Sujet: Re: le Maroc et la 2éme guerre mondiale Mar 6 Sep 2011 - 16:33
Quelques rares prises de l'opération Torch
Citation :
An Allied convoy, escorted by sea and air, plowed through the seas toward French North African possessions near Casablanca, French Morocco, in November of 1942, part of Operation Torch, the large British-American invasion of French North Africa.
Citation :
U.S. landing barges speed shoreward off Fedala, French Morocco during landing operations in early November, 1942. Fedala is about 15 miles north of Casablanca, French Moroccan city.
Citation :
Allied troops land and follow the spider webs of footprints left by first parties near Casablanca, French Morocco, in November of 1942.
Citation :
Under the watchful eyes of U.S. troops bearing bayonets, members of the Italo-German armistice commission in Morocco are rounded up to be taken to Fedala, north of Casablanca, on November 18, 1942. Commission members were surprised in American landing move.
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Sujet: Re: le Maroc et la 2éme guerre mondiale Jeu 29 Sep 2011 - 17:30
Citation :
Three soldiers United States Army sit at a radar used by the 90th Coast Artillery in Casablanca French Morocco June 19th 1943
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Sujet: Re: le Maroc et la 2éme guerre mondiale Jeu 29 Déc 2011 - 19:57
Citation :
Slide show of black & white photos taken by Douglas C. Dickey, AMM1C USNR, while stationed in French Morocco on anti-submarine patrol duty with the U.S. Navy during World War II. Doug was both a crew chief (Hamilton Standard prop expert) and a waist gunner in a B-24 "Liberator" bomber squadron (HEDRON). Patrols included the Bay of Biscay and the Med. Doug earned an Combat Aircrew Badge with 3 stars, indicating at least 4 engagements with enemy forces. The slide show is accompanied by the theme music from "Band of Brothers" as played by the Hall High School Symphonic Orchestra in which Doug's granddaughter Carolyn was a clarinetist.
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leadlord Colonel-Major
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Sujet: Re: le Maroc et la 2éme guerre mondiale Sam 6 Oct 2012 - 2:00
Citation :
Première Guerre mondiale Marne 1914
Les tirailleurs de la Brigade marocaine s'illustrent au cours des combats de l'Ourcq et de l'Aisne lors de la bataille de la Marne en septembre 1914. Sur un effectif d'environ 5 000 hommes, seuls 700 sont valides après les combats. En outre sur les 103 officiers de la Brigade, 46 sont blessés ou tués2. Les tirailleurs survivants formeront par la suite le 1er régiment de tirailleurs marocains.
Après la bataille, leur faits d'armes suscitent l'admiration et ils reçoivent les félicitations du Général Maunoury, commandant la VIe armée française, puis d'Alexandre Millerand alors ministre de la guerre : « Disciplinés au feu comme à la manœuvre, ardents dans l'attaque, tenaces dans la défense de leurs positions jusqu'au sacrifice, supportant au delà de toute prévision les rigueurs du climat du Nord, ils donnent la preuve indiscutable de leur valeur guerrière. De telles qualités les placent définitivement sur le même rang que nos meilleurs troupes d'Afrique et les rendent dignes de combattre, aux côtés des troupes françaises »3.
Citation :
Deuxième Guerre mondiale Première citation à l'ordre de l'Armée obtenue lors de la Campagne d'Italie (1943-44)
« Régiment Marocain animé d'un esprit offensif et d'un allant remarquable qui, sous les ordres du Lieutenant Colonel Brissaud-Desmaillet, a, sans arrêt pendant trois semaines, du 13 mai au 1er juin 1944, en région montagneuse, poursuivi et attaqué un ennemi qui tentait de s'installer défensivement sur des positions successives organisées antérieurement.
Grâce à ses manœuvres et malgré les tirs violents d'artillerie et de mortiers a conservé constamment l'ascendant sur l'ennemi ; en particulier le 16 mai au Fragotoso, le 17 mai à Modane et le 18 mai à la Madone Monte Vetro, a chassé l'ennemi de ses positions, repoussant ses contre-attaques et l'obligeant à de nombreux morts sur le terrain. Le 26 mai sur l'Appiolo et le 29 mai sur le Chiarello, par des attaques répétées, a obligé l'ennemi à se replier en laissant entre ses mains un matériel de guerre important.
Les 29, 30 et 31 mai, au cours de plusieurs actions de vive force a occupé les villages de San-Stephano, San-Giullano, s'emparant du col de la Palombara et du Monte Cacume, obligeant l'ennemi à fuir en désordre.
Au cours de cette période, a capturé 233 prisonniers dont 16 officiers, 24 mitrailleuses et 5 canons anti-chars.
Reprenant sa marche en avant au nord de Rome, a, à partir du 18 juin, pendant 15 jours, poursuivi et attaqué l'ennemi qui tentait de ralentir notre avance, enlevant les villages de Monte Latterone et Montenero par des actions de surprise et se maintenant sur ses positions malgré les réactions violentes de l'ennemi.
Soutenant ensuite l'action du détachement blindé et attaquant sans répit les nombreuses résistances ennemies, a réussi après plusieurs jours de combat à le chasser de toutes ses positions, en particulier à Santo, Pescini, San Lorenzo, La Getinale.
A puissamment aidé à la prise de Sienne. »
— Décision n° 85 du 22 septembre 1944 - Charles de Gaulle Deuxième citation à l'ordre de l'Armée lors de la Campagne de France (1944-45)
« Régiment Marocain d'une haute valeur combative qui, depuis son arrivée en France sous les ordres du Colonel Deleuze, n'a cessé d'affirmer ses qualités exceptionnelles.
Enlevé du front des Alpes où il s'est illustré lors des affaires de Clavières et de l'observatoire du Chenaillet le 20 octobre 1944, le 1er R.T.M. est engagé sur le front de la Haute Alsace.
Ses trois bataillons participent, du 28 novembre au 4 décembre, aux opérations de dégagement de Mulhouse, puis de débordement par la forêt de la Hardt des positions ennemies au nord de cette ville et ont à faire face à de furieuses contre-attaques.
Au cours de ces opérations : les 1er et 2e Bataillons Bastiani et Lenormand se distinguent le 28 novembre en enlevant dans un élan irrésistible l'objectif délimité par le canal de Huningue, à la suite de combats sous bois violents et meurtriers contre un ennemi retranché et abrité dans des casemates bétonnées.
Le 2e Bataillon, commandé par le chef de bataillon Girard et renforcé de la 4e Compagnie du 1er Bataillon, s'illustre du 29 novembre au 3 décembre aux combats du Pont du Bouc, Grunhutte, carrefour 232 « (4,5 km de Sausheim), au cours desquels son avance audacieuse le porte à moins de 10 km du pont de Chalampé sur le Rhin.
Résistant héroïquement à une puissante contre-attaque allemande appuyée par au moins 30 chars lourds, a réussi, épaulé par le 1er Bataillon, à contenir l'ennemi au nord du canal de Huningue.
Le 1er RTM a perdu, en sept jours de combat, 11 Officiers et 760 hommes, (total : 771 victimes) mais a causé à l'ennemi de très lourdes pertes parmi ses meilleures troupes, a capturé 187 prisonniers et rempli sa mission de dégagement de Mulhouse. A réalisé un exploit digne des traditions Marocaines. »
— Décision n° 704 du 14 mai 1945 - Charles de Gaulle
sans parlé de l'indo-chine , hs par contre aucours de la guerre du sahara ( contre le maroc ) la france nous a tournée le dos durant les année 80 hs
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Pro rege, saepe, pro patria semper
اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة