Occident vs Iran : dossier nucléaire iranien

Rappel du premier message :

les occidentaux et les iraniens ou plutot les mollahs ce livrent des guerres dans l'ombre,mais jamais directement pourtant les théatres d'affrontement sont stratégiques de par leurs lieus ou leurs enjeux politiques j'ai identifié au moin 4 endroit dans le monde ou cette affrontement a lieu : le liban ,israel-palestine,afghanistan et yemen .

je propose d'en discuté et libre a chacun d'apporté des infos ou d'exprimé son avis sur tel ou tel stratégie a suivre .
Pour commencer je poste un article de debkafile qui fait état d'intense affrontement entre l'armée yéménite et les rebelles chiites soutenues et armés par l'iran

Citation :

The latest paroxysm of Yemen's five-year war with the rebel Houthis has left more than 2,000 dead in less than a month and up to 150,000 homeless. Yemeni government troops are battling around 15,000 Iranian-armed and trained Houthi rebels dug into the northern Sadaa mountains on the Saudi Arabian border. Saudi air force bombers are pounding the rebels and the Egyptian air force and navy are ferrying ammunition to the Yemen army with US encouragement and funding.

This is the second war in less than a year in which US allies are pitted against Iran-backed forces. The first was Israel's three-week campaign against Hamas in the Gaza Strip, which ended last January.

This strategically-located, poor Red Sea country, for years a critical stage for the war on Islamist extremists, has now become a key arena where the United States and Iran jockey for regional primacy. In that respect, the Yemen conflict compares in importance with the 2006 Lebanon War and the Gaza conflict. Its outcome will bear heavily on the relative strategic positions in the Persian Gulf and Red Sea regions of the US - as well as Saudi Arabia, Egypt and indirectly Israel too - vis-à-vis Iran.

DEBKAfile's military sources point to eight salient features of the ongoing Yemen conflict:

1. Two weeks ago, president Ali Abdullah Saleh's army launched the sixth round since the year 2000 of his war with the Houthis, deploying about 20,000 troops for a major offensive to dislodge the 15,000 Houthis from their mountain fastnesses (12-18,000 feet tall) in the northern province of Saada.

2. The Houthis are Zaydis who claim they adhere to the purest form of Shiite Islam. They are fighting to bring the true faith to Yemen by restoring the Zaydi imamate overthrown in 1962. Their name derives from the movement's founder, Badreddin al-Houthi, who was killed by the Yemeni army in 2004. The Houthi Shiites and Iranian Shia have nothing in common barring Tehran's exploitation of the Yemeni rebels as a proxy force (like the Lebanese Hizballah) for gaining Iran a military foot through the door to the Saudi Arabian border and the southern Arabian peninsula.

3. The sheer quantities of hardware the Iranians managed to transfer to the Houthis in two weeks amazed Washington, Sanaa, Riyadh and Cairo, even through Iran had previously displayed this capability by the speed with which it replenished and augmented Hizballah losses after the 2006 war against Israel. The Yemeni army is therefore hard put to quell the heavily-armed insurgents or even prevent the battles from spilling out of the Saada region into other parts of the country, including the capital.

4. Fearful that the conflict and Zaydi influence may seep across Yemen's northern border into the southern Saudi regions of Najran and Asir, Saudi Arabia has sent its air force to help the Yemeni army by pounding the Houthi strongholds in Saada's mountain villages.

5. The small 66,000 Yemeni army, lacking organized military stockpiles, soon began running out of ammunition and military equipment. The Egyptian army is running these necessary supplies to Yemen through a naval and aerial corridor.

6. The Obama administration has pitched in with financial assistance for the Saudi and Egyptian efforts to help Yemen. This was agreed at the meeting the US and Egyptian presidents held at the White House last Tuesday, Aug. 18. In this fashion, US president Barack Obama is making a stand against Iran alongside Hosni Mubarak and King Abdullah.

7. Just as the US and Israel were taken by surprise by the Iranian surrogate Hizballah's military capabilities in the 2006 Lebanon War, so too were the US and its allies astonished by the Houthi rebels' command of the battlefield. The Yemeni army's First Mechanized Infantry Division, fortified by every one of its six paratroop and commando brigades and Saudi air support, has proved unable in two weeks of combat to break into the rebels' mountain strongholds.

8. Without this breakthrough, the conflict threatens to spread and escalate into the biggest and most dangerous war to strike any part of Arabia in the last 18 years, ever since Saddam Hussein ordered the Iraqi army to invade Kuwait in 1991.

je fais des recherches sur une eventuelle implication des mollahs en somalie ,voir mémes dans le conflit qui oppose la turquie ,aux rebelles kurdes (bien que l'iran soit en guerre avec le pjak la branche iranienne du pkk)

Ca me rappelle la situation quelques jours avant la guerre de 2003

c´est le compte pour une attaque,4 GAN,couvrez vous en fuel,une fois l´hiver passé avec sa consommation haute,y´aura la guerre

A mon avis il va y avoir du sport les amis..

Ca va être la "merde" (Désolé du terme) au Moyen-Orient. La Syrie, le Heezbullah et l'Iran seront attaqués de toute part.

Israel contre Hezbollah pendant ce temps les alliés s'occupent de l'Iran, maintenant qu'il y a une sorte "embargo" pétrolier contre l'Iran je vous paris que mm les infrastructure pétrolière seront visé

L'Iran augmente son budget militaire de 127%. Sa sent la guerre.

Citation :

L’Iran lance un nouveau satellite et augmente ses dépenses militaires

4 février 2012 – 18:32

Alors que les Etats-Unis craignent une attaque israélienne contre son programme nucléaire d’ici l’été prochain – le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, ayant même évoqué le mois d’avril – l’Iran a mis en orbite basse (250 à 370 km), le 3 février, un satellite d’observation appelé de 50 kg appelé Navid.

Cet engin a été lancé par une fusée Safir, qui ressemble à un missile balistique Shabab-3 auquel on aurait ajouté un étage supplémentaire. Selon l’Organisation spatiale iranienne, la durée de vie de ce satellite devrait être d’un an et demi. Sa mission est de prendre des photographies de la terre.

Comme l’a expliqué Ahmad Vahidi, le ministre iranien de la Défense, les images prises par Navid seront transmises à « plusieurs stations au sol installées à travers tout le pays ».

Il s’agit du troisième lancement de ce type effectué par l’Iran depuis février 2009, le premier ayant consisté à mettre sur orbite le satellite Omid. Le second, Rassid, avait été lancé en juin 2011.

Cela ne calmera les inquiétudes des chancelleries occidentales, qui craignent que le programme spatial iranien, élevé par Téhéran au rang de « priorité stratégique », ne soit qu’un prétexte pour développer des missiles balistiques à longue portée pouvant emporter des charges nucléaires, les technologies en ces deux domaines étant très similaires.

Quoi qu’il en soit, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a affirmé, le même jour, que son pays ne céderait pas face aux sanctions internationales visant son programme nucléaire fortement soupçonné par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’avoir une dimension militaire.

« Que les Américains et les autres sachent (…) que face aux menaces de guerre et aux menaces pétrolières, nous avons aussi nos propres menaces qui seront mises en oeuvre le jour venu si cela est nécessaire » a-t-il déclaré, le jour du 33e anniversaire de la révolution islamique iranienne.

« Toute guerre sera dix fois plus préjudiciable aux Etats-Unis que leurs menaces » qui ne font que « montrer leur impuissance » en menaçant (l’Iran), a encore ajouté l’ayatollah Ali Khamenei.

Et, visiblement, Téhéran semble se préparer à une confrontation future. Ainsi, le président Ahmadinejad a annoncé, le 2 février, une hausse de 127% du budget militaire iranien, qui s’élève officiellement, pour l’excercice en cours qui va se terminer en mars prochain, à environ 12 milliards de dollars.

Par ailleurs, la télévision d’Etat iranienne a rapporté, ce 4 février, que la production « en masse » du missile antinavire Zafar venait de commencer. Toujours selon cette dernière, cet engin serait capable d’évoluer à très basse altitude afin de déjouer les systèmes de détection.

A plusieurs reprises, les responsables iraniens ont laissé entendre, quand ils ne l’ont pas explicitement exprimé, qu’ils fermeraient le très stratégique détroit d’Ormuz, point de passage de plus du tiers du trafic pétrolier mondial. Pour les Etats-Unis, il s’agit-là d’une ligne rouge que Téhéran ne doit pas franchir.

http://www.opex360.com/2012/02/04/liran-a-lance-un-nouveau-satellite-et-augmente-ses-depenses-militaires/

Cher Baybars, si jamais guerre il y a, penses-tu que la Turquie y prendra part de quelque manière que ce soit ? Quelle en sera la posture ? Le déploiement de ses forces, etc.

Ichkirne a écrit:

Cher Baybars, si jamais guerre il y a, penses-tu que la Turquie y prendra part de quelque manière que ce soit ? Quelle en sera la posture ? Le déploiement de ses forces, etc.

Je pense que sa sera comme avec l'Irak. Un déploiement de troupe à la frontière iranienne afin de sécuriser la frontière. On ne pourra pas attaquer l'Iran, on gardera une neutralité, liens économiques assez important, on importe du gaz et pétrole en très grande quantité notamment.

Si l'Iran vise le territoire turc ainsi que la base otanienne d'Incirlik et cette incident s'accompagne de perte civil, la Turquie ripostera militairement, la Turquie pourra jouer la carte azérie en Iran.

Si l'Iran se dote de l'armement atomique, la Turquie s'en dotera aussi, c'est inévitable, aucune force pourra s'opposer. Comme avec l'Arabie Saoudite et peut être plus tard l'Egypte.

A vrai dire, la Turquie tente d'éviter une guerre qui déstabilisera encore plus la région et frappera le commerce turc au Moyen-Orient.

D'un coté un Iran faible est bénéfique pour la Turquie.

C'est mon point de vue.

la guerre pourra commencer dès que les conditions climatiques seront optimales à partir d'Avril
en sachant qu'une guerre est imminente le Hezbollah a frappé en premier lors de la guerre de 2006, je ne serai pas surpris de voir un striking préventif de l'Iran, la 1ère frappe génère un effet psychologique déstabilisateur majeur
Obama a avancé les pions mais ne peut se décider, les présidentielles obligent si aucun de deux belligérants ne commence Israël le fera, l'occasion n'a jamais été aussi propice

Merci Baybars

Citation :

U.S. Leak on Israeli Attack Weakened a Warning to Netanyahu



Analysis by Gareth Porter*

WASHINGTON, Feb 4, 2012 (IPS) - When Defence Secretary Leon Panetta told Washington Post columnist David Ignatius this week that he believes Israel was likely to attack Iran between April and June, it was ostensibly yet another expression of alarm at the Israeli government's threats of military action.

But even though the administration is undoubtedly concerned about that Israeli threat, the Panetta leak had a different objective. The White House was taking advantage of the current crisis atmosphere over that Israeli threat and even seeking to make it more urgent in order to put pressure on Iran to make diplomatic concessions to the United States and its allies on its nuclear programme in the coming months.

The real aim of the leak brings into sharper focus a contradiction in the Barack Obama administration's Iran policy between its effort to reduce the likelihood of being drawn into a war with Iran and its desire to exploit the Israeli threat of war to gain diplomatic leverage on Iran.

The Panetta leak makes it less likely that either Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu or Iranian strategists will take seriously Obama's effort to keep the United States out of a war initiated by an Israeli attack. It seriously undercut the message carried to the Israelis by Gen. Martin Dempsey, chairman of the Joint Chiefs of Staff, last month that the United States would not come to Israel's defence if it launched a unilateral attack on Iran, as IPS reported Feb. 1.

A tell-tale indication of Panetta's real intention was his very specific mention of the period from April through June as the likely time frame for an Israeli attack. Panetta suggested that the reason was that Israeli Defence Minister Ehud Barak had identified this as the crucial period in which Iran would have entered a so-called "zone of immunity" – the successful movement of some unknown proportion of Iran's uranium enrichment assets to the highly protected Fordow enrichment plant.

But Barak had actually said in an interview last November that he "couldn't predict" whether that point would be reached in "two quarters or three quarters or a year".

Why, then, would Panetta deliberately specify the second quarter as the time frame for an Israeli attack? The one explicit connection between the April-June period and the dynamics of the U.S.-Israel- Iran triangle is the expiration of the six-month period delay in the application of the European Union's apparently harsh sanctions against the Iranian oil sector.

That six-month delay in the termination of all existing EU oil contracts with Iran was announced by the EU Jan. 23, but it was reported as early as Jan. 14 that the six-month delay had already been adopted informally as a compromise between the three-month delay favoured by Britain, France and Germany and the one-year delay being demanded by other member countries.

The Obama administration had also delayed its own sanctions on Iranian oil for six months, after having been forced to accept such sanctions by the U.S. Congress, at the urging of the American Israel Public Affairs Committee.

The administration recognised that six-month period before U.S. and EU sanctions take effect as a window for negotiations with Iran aimed at defusing the crisis over its nuclear programme. So it was determined to use that same time frame to put pressure on Iran to accommodate U.S. and European demands.

By the time the news of the postponement of the U.S.-Israeli military exercise broke on Jan. 15, Panetta was already prepared to take advantage of that development to gain diplomatic leverage on Iran.

Laura Rozen of Yahoo News reported that U.S. Defence Department officials and former officials, speaking anonymously, said Barak had requested the postponement and that they were "privately concerned" the request "could be one potential warning signal Israel is trying to leave its options open for conducting a strike on Iran's nuclear facilities in the spring."

The Israelis were not on board with that Obama administration tactic. In fact, Netanyahu seemed more interested in portraying the Obama administration as favouring a soft approach on Iran in an election year.

Instead of reinforcing the effort by Panetta to use the six-month window to bring diplomatic pressure, Defence Minister Barak, speaking on Army Radio Jan. 18, said the government had "no date for making decisions" on a possible attack on Iran and, adding "The whole thing is very far off. . . "

Another indication that the Ignatius column was not intended to increase pressure on Israel but to impress Iran is that it did not reinforce the message taken by Gen. Dempsey to Israel last month that the United States would not join any war with Iran that Israel had initiated on its own without consulting with Washington.

Ignatius wrote that the administration "appears to favor staying out of the conflict unless Iran hits U.S. assets which would trigger a strong U.S. response." But then he added what was clearly the main point: "Administration officials caution that Tehran shouldn't misunderstand: the United States has a 60-year commitment to Israeli security, and if Israeli population centers were hit, the United States could feel obligated to come to Israel's defense."

Ignatius, who is known for reflecting only the views of the top U.S. defence and intelligence officials, was clearly reporting what he had been told by Panetta in Brussels.

Further underlining the real intention behind Panetta leak, Ignatius went out of his way to present Netanyahu's assumptions about a war as credible, if not perfectly reasonable, hinting that this was the view he was getting from Panetta.

The Israelis, he wrote "are said to believe that a military strike could be limited and constrained". Emphasising the Israeli doubt that Iran would dare to retaliate heavily against Israeli population centres, Ignatius cited "(o)ne Israeli estimate" that a war against Iran would only entail "about 500 civilian casualties".

Ignatius chose not to point out that the estimate of less than 500 deaths had been given by Barak last November in response to a statement by former Mossad director Meir Dagan that an attack on Iran would precipitate a "regional war that would endanger the (Israeli) state's existence".

After that Barak claim, Dagan said in an interview with Haaretz newspaper that he assumes that "the level of destruction and paralysis of everyday life, and Israeli death toll would be high."

But Ignatius ignored the assessment of the former Mossad director.

The Panetta leak appears to confirm the fears of analysts following the administration's Iran strategy closely that its effort to distance the United States from an Israeli attack would be ineffective because of competing interests.

Reza Marashi, research director at the National Iranian-American Council, who worked in the State Department's Office of Iranian Affairs from 2006 to 2010, doubts the administration can avoid being drawn into an Israeli war with Iran without a very public and unequivocal statement that it will not tolerate a unilateral and unprovoked Israeli attack.

"Friends don't let friends drive drunk. And sometimes the only way to ensure that a friend doesn't endanger you or themselves is to take the away the car keys," Marashi said.

*Gareth Porter is an investigative historian and journalist specialising in U.S. national security policy. The paperback edition of his latest book, "Perils of Dominance: Imbalance of Power and the Road to War in Vietnam", was published in 2006.

http://ipsnews.net/news.asp?idnews=106652

Ceci justifiant cela, a posteriori

Citation :

Americans talk about an Israeli strike on Iran, but prepare own offensive

US Secretary of Defense Leon Panetta has been outspoken about a possible Israeli offensive against Iran taking place as of April and one American TV channel theorized simplistically Friday, Feb. 3, about Israel's tactics. At the same time, no US source is leveling on the far more extensive American, Saudi, British, French and Gulf states' preparations going forward for an offensive against the Islamic Republic.
Tehran too is gearing up for conflict: The Iranian Guards Ground Forces chief Brig. Gen. Mohammad Pakpour Saturday, Feb. 4 announced the start of a three-week exercise in southern Iran and the Strait of Hormuz under conditions of war. DEBKAfile: The "exercise" is in fact an Iranian military buildup ahead of a possible American or Israel attack.
DEBKAfile's military sources report a steady flow of many thousands of US troops for some weeks to two strategic islands within reach of Iran, Oman's Masirah just south of the Strait of Hormuz and Socotra, between Yemen and the Horn of Africa. (DEBKA-Net-Weekly 526 of Jan. 27 was the first world publication to reveal the massive concentration of American might on the two islands.)
This concentration was held by the White House as sufficiently urgent to relent on its refusal to admit the ousted Yemeni leader Ali Abdullah Salah to America for medical treatment. He won permission in exchange for his consent to the Socotra military buildup.
There are now two potential triggers for a Middle East confrontation with Iran. They are closely interrelated: The urgent need for action this year to preempt Iran's nuclear bomb program before it is too late and the Syrian army's appalling and escalating butchery of civilians.
Even as world powers haggled over a bogged-down UN Security Council motion for ending the loss of life, a continuous Syrian bombardment beginning early Saturday, Feb. 4, is estimated to have left a record 350 dead and up to 1,300 wounded in the Homs district of Khaldiyeh. The casualty figures continued to climb Saturday as Russian Foreign Minister Sergey Lavrov threatened a "scandal" if the Western-Arab text were put to the vote.
Bashar Assad was clearly determined to wipe out every family and home in the defiant Homs suburb in case the world body agreed on a ceasefire resolution.
Our military sources report that the Saudis this week wound up their own intensive preparations for war. Large forces are now deployed around Saudi oil fields, pipelines and export facilities in the eastern provinces opposite the Persian Gulf, backed by anti-missile Patriot PAC-3 batteries. American, British and French fighter-bombers have been landing at Saudi air bases to safeguard the capital, Riyadh.
Israel has accelerated, expanded and focused its military drill regimen for the coming conflict. Tuesday, Jan. 31, a division-scale exercise practiced the drafting of reservists under projected heavy missile bombardment of military bases, induction centers, national highways and towns from at least three directions: Syria, Lebanon and the Gaza Strip, as well as Iran.
Thursday, Feb. 2, Military Intelligence Chief Maj. Gen. Avivi Kochavi disclosed that 200,000 missiles and rockets, including thousands of long-range projectiles, were currently pointed at Israel, the only country in the world facing a threat on this scale.
Two weeks earlier, the IDF Paratrooper Brigade staged its biggest exercise in over 15 years: More than 1,000 paratroopers jumped from the sky over southern Israel together with their departmental and squadron commanders. Israel sought to demonstrate that it commands enough fighting manpower to operate deep inside enemy territory, as well as the planes for delivering the combatants.
In his sermon to followers Friday, Feb.3, Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei made it clear that Iran's allies would be involved in any confrontation and Israel was a prime target: Iran, he said, is ready to help anyone who confronts "cancerous" Israel. He also warned Washington, "The war itself will be ten times as detrimental to the US."
Khamenei credited Iran's help for achieving Hizballah's "victorious" attack on Israel in 2006 and for Hamas' "success" in beating back Israel's anti-missile operation in Gaza that year.
The Supreme Leader was clearly egging on Iran's allies, Syria, Hizballah and the Palestinian Hamas and Jihad Islami, to go for Israel again.
DEBKAfile's Middle East analysts challenge the hypothesis heard in Israel and other places that the massive war preparations going forward at this time are backing for sanctions, contrived to propel Iran to the negotiating table and accept a deal for halting its nuclear weapon program.
Our sources stress that these military preparations are for real and are taken very seriously by all the governments concerned because Tehran is far from being intimidated by threats.
Khamenei confirmed authoritatively Friday what other Iranian officials have consistently maintained, that Tehran will not give up its nuclear plans no matter how much pressure is brought to bear. Iran had its chance to cool some of the pressure by opening up to a team of International Atomic Energy Agency inspectors who visited Tehran last week - but chose not to do so.
In their three-day stay, the inspectors were denied access to any Iranian nuclear facility, notably the Parchin plant 30 kilometers southwest of Tehran, which is developing nuclear bombs and warheads - or even interview the scientists employed there.
While Israel's military preparations for hostilities with Iran are now widely reported, two gaps remain to be filled, says DEBKAfile:
1. As the ayatollahs witness the vast US, Saudi, Israel, British, French and Arab Gulf war preparations around their borders, will they opt to watch and wait for the sword to fall, or will they try and get in first with a hammer blow against Israel, a course Khamenei hinted at broadly in his latest speech.
2. Are Washington and Jerusalem in alignment – or at least in tacit accord – on who goes first against Iran's nuclear installations? The reports and statements coming from US sources make it sound as though only an Israeli attack is in the offing. Informed circles in Tehran, Damascus, Riyadh and Jerusalem are not so sure.

http://www.debka.com/article/21708/

FAMAS a écrit:

la guerre pourra commencer dès que les conditions climatiques seront optimales à partir d'Avril
en sachant qu'une guerre est imminente le Hezbollah a frappé en premier lors de la guerre de 2006, je ne serai pas surpris de voir un striking préventif de l'Iran, la 1ère frappe génère un effet psychologique déstabilisateur majeur
Obama a avancé les pions mais ne peut se décider, les présidentielles obligent si aucun de deux belligérants ne commence Israël le fera, l'occasion n'a jamais été aussi propice

En l'occurrence, le nouvel an perse (Nevrouz) est synonyme des reprises des combats au Moyen-Orient. Les Iraniens doivent attendre le nouvel an perse pour une imminente attaque contre leur site. Je pense qu'il n'y aura pas d'attaque jusqu'au Newrouz.

Obama sera obligé de suivre son allié Israélien pour ne pas perdre la face, face aux républicains.

Les portes-avion français Charles de Gaulle et américain Entreprise iront dans le Golfe en mars. Ils rejoindront la flotte alliée dans la région. Comme je disais, n'attendez rien avant le 21 mars (Newrouz). Il y a en tout 5 portes-avions en mars dans la région accompagné des navires d'escorte.

détails du grand exercice amphibie que les alliés ont organisé en préparation à la projection de forces près de l'Iran

Citation :

"Bold Alligator 2012" drills 20,000 troops on US East Coast for Persian Gulf action

Some 20,000 marines, seamen and air crews from half a dozen countries, a US nuclear aircraft carrier strike group and three US Marine gunship carriers are practicing an attack on a fictitious mechanized enemy division which has invaded its neighbor. It is the largest amphibian exercise seen in the West for a decade, staged to simulate a potential Iranian invasion of an allied Persian Gulf country and a marine landing on the Iranian coast. Based largely on US personnel and hardware, French, British, Italian, Dutch, Australian and New Zealand military elements are integrated in the drill.
Bold Alligator went into its operational phase Monday, Feb. 6, the same day as a large-scale exercise began in southern Iran opposite the Strait of Hormuz. This simultaneity attests to the preparations for a US-Iranian showdown involving Israel behind the words on Feb. 5 of US President Barack Obama ("I don't think Israel has decided whether to attack Iran") and Ayatollah Ali Khamenei on Feb. 3 ("The war itself will be ten times as detrimental to the US.").
Monday, Feb. 6, the US president ordered the tightening of sanctions by freezing Iranian assets in America and blocking the operations of Iranian banks including its central bank.
US Rear Adm. Kevin Scott and Brig. Gen. Christopher Owens are coordinating the exercise over large stretches of coastal terrain in Virginia, North Carolina and Florida and Atlantic Ocean from the USS Wasp amphibian helicopter carrier. It is led by the USS Enterprise nuclear carrier with strike force alongside three amphibian helicopter carriers, the USS Wasp, the USS Boxer and the USS Kearsage. On their decks are 6,000 Marines, 25 fighter bombers and 65 strike and transport helicopters, mainly MV-22B Ospreys with their crews. Altogether 100 combat aircraft are involved.
The exercise is scheduled to end on February 14, a week before the winding up of the Iranian drill, after which the participants are to be shipped out to Persian Gulf positions opposite Iran. Altogether three American aircraft carrier strike groups, the French Charles de Gaulle carrier and four or five US Marines amphibian vessels will be posted there, DEBKAfile's military sources report.
On Feb. this site first disclosed a flow in unprecedented numbers of US military strength to two strategic islands, Yemeni Socotra and Omani Masirah, within range of the Strait of Hormuz and Iran.
US naval officials insist that the exercise has nothing to do with Iran, but the scenario is a giveaway. A mechanized division from the fictitious hostile country of Garnet (Iran) has invaded its neighbor, Amber (Saudi Arabia), which has asked for coalition assistance to halt the enemy's northern advance. Garnet has already mined harbors (Hormuz) and established anti-ship missiles on its coastline.
Coalition forces are required to develop strategy for defeating the enemy and carry the combat onto its (Iranian) soil. Hence, the preponderance of amphibian Marines in the exercise.

http://www.debka.com/article/21716/

the show time
multipliez hezbollah par 1000 et Israel par 10 et vous aurez le résultat de la prochaine guerre

Citation :

Iran war in summer: Russia army boss

Russia’s highest ranking military officer says a military strike against Iran over the country’s nuclear program could begin as early as summer.


The head of the Russian General Staff, General Nikolai Makarov, said Moscow is closely watching the situation and is not ruling out the possibility of a coordinated attack on Iran, Russia Today reported.

"Iran is a sore spot," the general told reporters on Tuesday. "I think a decision will be made by the summer."

The prediction comes as anti-Iran war rhetoric has been intensified during the past months after the US and its Western allies failed to stop Iran’s peaceful nuclear energy program by imposing sanctions.

The United States has repeatedly said no options have been taken off the table regarding Iran.

On Tuesday (14 February), the American aircraft carrier USS Abraham Lincoln passed through the Strait of Hormuz shadowed by Iranian patrol boats.

Meanwhile, Commander of the US Navy base in Bahrain Vice Admiral Mark Fox warned on Sunday that US forces are prepared for a strike against Iran.

"We have built a wide range of options to give the president and we are ready... We are ready today," he said.

Tehran said it would shut down the Strait of Hormuz, a strategic and vital shipping route, after the US and its European allies imposed new unilateral sanctions against the country’s oil and financial sectors.

The commander of the Islamic Revolution Guards Corps, Major General Mohammad Ali Jafari, has said Iran has chosen intelligent control of the Strait of Hormuz as its main strategy to counter foreign threats and sanctions.

The US and Israel have repeatedly threatened Tehran with the "option" of a military strike, saying Iran's nuclear program may include a covert military aspect, a claim strongly rejected by Tehran.

AGB/PKH/IS
http://www.presstv.ir/detail/226683.html

Citation :

L'Iran menace de suspendre ses ventes de pétrole à l'UE

La réaction des marchés pétroliers a été immédiate. Le baril de brent a grimpé de 2 dollars en quelques minutes avant de retomber. Après avoir parlé de suspension immédiate, Téhéran se contente de menacer.

La confusion aura suffi à faire flamber le pétrole en quelques minutes. Le brent est passé de 118 dollars à 120 dollars mercredi à 13h30 alors que les agences de presse, citant la chaîne de télévision iranienne Press TV évoquaient une suspension immédiate des ventes de pétrole iranien à six pays européens dont la France, la Grèce, l'Italie et l'Espagne.

Finalement, selon la chaîne Al-Alam, Téhéran a seulement «averti» qu'il pourrait interrompre ses ventes, en représailles à l'embargo décidé le 23 janvier par l'Union européenne (UE). Mais il ne le fera pas «pour l'instant pour des raisons humanitaires et à cause du froid», a poursuivi Al-Alam. Six ambassadeurs européens ont été reçus par le directeur pour l'Europe occidentale du ministère des Affaires étrangères, Hassan Tajik qui leur a affirmé que son pays avait trouvé «d'autres acheteurs». À 14h30, le baril de brent coté à Londres était retombé autour de 118,40 dollars. En grimpant quelques instants à 120 dollars, le baril a retrouvé un niveau atteint l'été dernier, proche également des sommets décrochés début 2011 au début de la guerre de Libye.
Embargo sans précédent de l'UE

Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont adopté le 23 janvier dernier une série de nouvelles sanctions économiques contre l'Iran, soupçonné de développer un programme nucléaire militaire. Un embargo «progressif» sur les importations de pétrole iranien a ainsi été décidé. Le texte prévoit que les contrats en vigueur peuvent être mis en œuvre jusqu'au 1er juillet. Un délai obtenu à la demande des pays européens les plus dépendants au brut iranien, à commencer par la Grèce, qui achète 30% de son pétrole au régime des Mollah, suivie par l'Italie (13%) et l'Espagne (12%). Les vingt-Sept ont mis des semaines à s'accorder sur ce régime de sanction. La France pour sa part n'achète qu'environ 3% de son or noir à l'Iran.

Le caractère progressif de l'embargo devait permettre aux pays européens de compenser les pertes anticipées par des fournitures essentiellement assurées par l'Arabie saoudite qui s'est engagée à pomper davantage de brut. Même si Téhéran, contrairement aux déclarations de ses dirigeants, n'est pas assuré de vendre à ses clients asiatiques le pétrole qui serait boudé par l'Europe, le régime islamiste veut profiter à court terme des hausses de rentrées financières engendrées par chaque flambée des cours. Et peut-être de divisions entre ses clients plus ou moins vulnérables.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/02/15/20002-20120215ARTFIG00499-l-iran-suspend-ses-ventes-de-petrole-le-baril-flambe.php

trop bete , vivement l embargo

oui vivement l'embargot on gagnera plus d'argent
serieusement, jene suis pas pour des sanction sur l'iran, israel a une bmbe et nousparceque nous somme musulman ou arabe on y a pas le droit. c'est juste quil nous juge iresponsable

zapbox a écrit:

oui vivement l'embargot on gagnera plus d'argent
serieusement, jene suis pas pour des sanction sur l'iran, israel a une bmbe et nousparceque nous somme musulman ou arabe on y a pas le droit. c'est juste quil nous juge iresponsable

zaptox !

je dit vivement l embargo parce que la reaction iranienne est bete

les européen lui promette un embargo mais pas tout de suite

lui reagit trop mollement (galek huimanitaire )

quand l heure de l embargo arrivera, il verra l humanitaire ce que c est


avec une reaction aussi bete, il le merite son embargo !!!


pour la bombe sa fait 30 an que les dirigeant iranien joue au apprentis sorcier et il n on encore rien fait

les US ont fait cela en 3 ans sans aucune machine (ordi, calculateur)

puisse qu il sont incapable de develloper ce domaine qu il laisse cela au grand et evitent a leur pays une destruction inutile.

Alloudi a écrit:

zapbox a écrit:

oui vivement l'embargot on gagnera plus d'argent
serieusement, jene suis pas pour des sanction sur l'iran, israel a une bmbe et nousparceque nous somme musulman ou arabe on y a pas le droit. c'est juste quil nous juge iresponsable

zaptox !

je dit vivement l embargo parce que la reaction iranienne est bete

les européen lui promette un embargo mais pas tout de suite

lui reagit trop mollement (galek huimanitaire )

quand l heure de l embargo arrivera, il verra l humanitaire ce que c est


avec une reaction aussi bete, il le merite son embargo !!!


pour la bombe sa fait 30 an que les dirigeant iranien joue au apprentis sorcier et il n on encore rien fait

les US ont fait cela en 5 ans sans aucune machine (ordi, calculateur)

puisse qu il sont incapable de develloper ce domaine qu il laisse cela au grand et evitent a leur pays une destruction inutile.

En tout cas, ils auront très chaud au 2e trimestre quand ils vont se prendre des Jericho III

Alloudi a écrit:

zapbox a écrit:

oui vivement l'embargot on gagnera plus d'argent
serieusement, jene suis pas pour des sanction sur l'iran, israel a une bmbe et nousparceque nous somme musulman ou arabe on y a pas le droit. c'est juste quil nous juge iresponsable

zaptox !

je dit vivement l embargo parce que la reaction iranienne est bete

les européen lui promette un embargo mais pas tout de suite

lui reagit trop mollement (galek huimanitaire )

quand l heure de l embargo arrivera, il verra l humanitaire ce que c est


avec une reaction aussi bete, il le merite son embargo !!!


pour la bombe sa fait 30 an que les dirigeant iranien joue au apprentis sorcier et il n on encore rien fait

les US ont fait cela en 3 ans sans aucune machine (ordi, calculateur)

puisse qu il sont incapable de develloper ce domaine qu il laisse cela au grand et evitent a leur pays une destruction inutile.

humanitaire c'eest pour se foutre de l'europe qui gele en ce moment et qu'il y a plein de mort, du genre vous nous faite pitié
et ca sert en interne pour dire que l'iran et au dessus de l'europe

Citation :

humanitaire c'eest pour se foutre de l'europe qui gele en ce moment et qu'il y a plein de mort, du genre vous nous faite pitié Smile
et ca sert en interne pour dire que l'iran et au dessus de l'europe

si eux prennent cela a la rigolade (Pathetique), alors rira bien qui rira le dernier

Citation :

Iran : les conséquences de l'embargo

Téhéran s’y attendait un jour, mais le régime d’Ali Khamenei, le Guide Suprême iranien, ne pensait pas que cela arriverait si vite. A la mi-janvier, les Européens ont emboîté le pas aux Américains : ils ont mis en place des sanctions, et c’est aux deux cordes économiques les plus sensibles du pays, le pétrole et la Banque centrale iranienne, qu’ils s’en sont pris.

Interdiction d’acheter de l’or noir iranien à partir du mois de juillet 2012, et interdiction pour la banque centrale de commercer en dollars. Résultat : une véritable panique à bord sur le marché des changes, la monnaie iranienne a perdu près de 50 % de sa valeur en quelques jours.

« On avait connu des problèmes similaires pendant le Shah et pendant la guerre Iran-Irak, mais pas de cette amplitude», explique un vendeur au marché noir près du bazar de Téhéran. « Le rial continue de chuter, on ne sait pas où cela va finir. »
Avec les fêtes de fin d’année qui approchent (ndlr : le 21 mars), la chute de la monnaie iranienne pouvait difficilement se produire à pire moment. Ce sont les semaines où les Iraniens font leurs plus grands achats, un peu comme avant Noël en Occident.

« C’est fou, on s’endort un jour, et le lendemain, on se réveille avec 50 % d’argent en moins dans le porte-monnaie », explique cet employé d’État. Il est venu au bazar pour convertir ses rials en dollars, et il confie avoir également acheté un « écran large de télévision » juste après l’annonce des sanctions. Un bien « d’investissement », dit-il, qu’il pourra revendre à plus haut prix dans quelques semaines.

Les magasins Carrefour, qui se sont installés depuis quelques années dans la capitale iranienne, ont eu de la peine à suivre avec la demande. Les consommateurs iraniens se sont rués vers les biens de première nécessité – farine, huile, beurre – explique un des responsables de magasins, un peu comme dans une situation de pré-guerre. Pour le géant français, cela s’est traduit par « 30% de vente en plus en janvier », comparé au mois précédent, et « 50 % par rapport à janvier 2012. »

Trois millions de chômeurs en 2012 ?

Les parents de Nasrin, une universitaire de 24 ans, étaient parmi les acheteurs. La crainte d’une possible guerre, lancée par Israël et soutenue par les États-Unis, est attisée par les chaînes de télévision aussi bien « nationales qu’étrangères, » dit-elle. Sur BBC Farsi et Voice of America, les présentateurs relatent en effet chaque soir l’escalade verbale entre les belligérants.
« Mes parents ont aussi acheté beaucoup de médicaments », poursuit Nasrin, qui vit dans un quartier chic du nord de Téhéran. « Les prix des médicaments importés ont pris l’ascenseur, et il n’est pas certain que les pharmacies puissent s’en procurer encore longtemps. »
De nombreux produits en apparence iraniens – comme la lessive ou le beurre par exemple – contiennent aussi des additifs achetés à l’étranger, et c’est désormais tout l’appareil industriel iranien qui est menacé de fermeture.

« Le président Ahmadinejad nous avait promis la création de deux millions de postes de travail cette année », raconte un ingénieur obligé de faire le taxi l’après-midi et le soir pour joindre les deux bouts. « Or ce sont vraisemblablement trois millions de chômeurs qui vont s’ajouter cette année. Je ne sais pas combien de temps nous allons pouvoir tenir. »

Comme dans tous les régimes de sanctions, il y a aussi bien sûr ceux qui en profitent, comme ces intermédiaires du bazar qui proposent des systèmes de paiement en nature, sans échange de monnaie (barter). Le système marche bien vers des pays comme la Chine, puisque Pékin importe à la fois du pétrole et exportent de nombreux biens de consommation vers l’Iran. Néanmoins, d'après les dires d'un trader, le commerce est beaucoup plus difficile avec les pays, où la balance commerciale n’est pas équilibrée.

Problème aussi pour les nombreux étudiants iraniens qui ont émigré à l’étranger. Il est aujourd’hui quasiment impossible de leur faire parvenir de l’argent. Non seulement les banques occidentales refusent les virements en provenance de l’Iran, mais en plus, le régime iranien a limité le nombre de dollars que ses citoyens ont le droit de convertir… Pour les vacanciers par exemple, la limite a été fixée à 1500 dollars, par personne et par an. Pas un dollar de plus.

Seuls les supporters du mouvement vert, le plus grand mouvement d’opposition en Iran, semble pour l’heure voir un aspect positif à ces sanctions. Nasrin en fait partie. Elle espère que « son » mouvement sera bientôt suivi par les couches « pauvres » de la population. Le seul moyen, selon elle, de renverser le régime « après 33 ans de perdus. » Le rêve de suivre un jour l’exemple de l’Égypte ou de la Tunisie.


http://www.arte.tv/fr/Iran---les-consequences-de-l-embargo/6406504.html