Sultan mamelouk bahrite d’Egypte. (Kiptchak, Turkestan 1223, Damas 1277) Baybars, ou encore Bibars - el-Malik el-Zahir Roukn ed-Din el-Salihi el-Baybars (né vers 1223 au nord de la mer noire - décédé le 1er juillet 1277 à Damas, Syrie) fut sultan mamelouk bahrite d’Égypte de 1260 à 1277. Il est parfois surnommé "l’arbalétrier".
Il est né à Kiptchak dans le Turkestan vers 1223 et fut vendu comme esclave à Damas après l’invasion mongole dans les années 1240. Envoyé en Égypte, il entre au service du sultan ayyoubide Malik al-Salih Ayyoub comme garde du corps, qui lui fait donner une formation militaire. Il participe activement au coup d’État qui renverse la dynastie ayyoubide et se traduit par l’assassinat de Touran Shah, le fils d’el-Salih, en 1250. Au service du sultan mamelouk Qutuz, il remporte sur les Mongols la victoire d’Aïn Djalout, en 1260, qui sauve l’Égypte des destructions massives que vient de subir Bagdad. À son retour au Caire, il renverse le sultan Qutuz, qui lui refusait le poste de gouverneur de la Syrie, se proclame sultan et accueille el-Moustansir Billah, l’un des survivants de la famille des Abbassides, dont il fait un calife fantoche, mais qui lui confère une légitimité supplémentaire. Administrateur efficace, il crée une marine de guerre, une armée permanente, restaure les routes et organise un remarquable service postal.
Son objectif principal, durant la suite de son règne, est la destruction des États croisés, ou du moins ce qu’il en reste, et pour cela il obtient la neutralité de l’empire byzantin, du sultanat seldjoukide de Roum. Il lance une offensive en 1261 et s’empare de Césarée (février 1261). Puis Baybars s’empare successivement de la forteresse des Templiers de Safed (juillet 1266), de Jaffa (mars 1268) et enfin du célèbre krak des Chevaliers le 8 février 1271. Les Croisés obtiennent l’alliance des Mongols, ce qui contraint Baybars à signer une trêve de dix ans. Il en profite pour s’emparer de Masyad, la forteresse du nord de la Syrie, aux mains de la secte des assassins (1272), ainsi que de Césarée de Cappadoce, enlevée aux Seldjoukides. Véritable artisan du relèvement musulman au Moyen-Orient face à la menace mongole et aux restes de la présence des croisés, il est devenu le héros d’un roman de chevalerie, très populaire dans le monde arabe, le Sirat el-Malik el Zahir.
Baybars meurt de poison à Damas en 1277, mais échoue dans sa tentative pour rendre le sultanat héréditaire dans sa famille.
Sujet: Re: Histoire militaire turque Mer 19 Jan 2011 - 19:33
juba2 a écrit:
Sammy merci pour me calmer ,j'allais presque ouvrrir ma grande ......,mais hamdoullah tu es venu comme une ambulance .
Exprime toi voyons, ramène tes arguments.
Samyadams Administrateur
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Sujet: Re: Histoire militaire turque Mer 19 Jan 2011 - 20:20
barbaros pacha a écrit:
Les turcs ne s'intéressaient pas au Maghreb, mais la demande d'aide des algériens ne pouvaient pas être refusé ainsi que des mauresques d'Espagne, la Sublime Porte devait satisfaire les besoins des maghrébins, car ceci était un devoir pour le califat.
Les turcs étaient plus intéressés par le "Roumélie" que d'autres terres, car la richesse se trouvait en Europe et les ennemis aussi.
Aucune troupe impériale ottomane n'a participait à une attaque contre le Maroc, aucune, les troupes turcs qui ont pillés quelques villes marocaines (Fés, Méknés, Marrakech, etc..) étaient les turcs d'Algérie ou des algériens, pour la plupart des pirates et Bachi-bozouk.
Vous devriez aussi dire merci aux espagnols qui tenaient Oran et menacer Alger qui ont collaborer activement avec le roi marocain, mais la vengeance à était terrible quelque temps plus tard, un transfuge turc à envoyer la tête du roi à Alger, de là, à Constantinople, dans le même coffre que celui de la tête de Dracula.
Les Turcs ne s’intéressaient pas au Maghreb ? Tu parles, dis plutôt qu'ils ont échoué à occuper le Maroc Les Ottomans pas responsables des exactions de leurs troupes ? Les Ottomans n'étaient donc que des bandes de pillards sans foi ni loi ? On dit merci à nos ancêtres et aux lames de leurs sabres, car quand les Ottomans ont échoué à prendre le Maroc pour en avoir été empêché par les Marocains, ils ont révélés leur vrai visage, en assassinant un roi, faute d'avoir le courage et la force de battre son armée sur un champ de bataille. Reconnaissez le, les Turcs, face aux Marocains, que les troupes ottomanes n'ont pas pu vaincre honorablement sur un champ de bataille, vous n'avez pas pu faire mieux que de faire assassiner un roi. La Porte "Sublime" n'était en fin de compte pas aussi sublime que ça si elle s'est contenté de la tête d'un roi assassiné, après avoir échoué à lui trancher la tête sur un champ de bataille et à lui prendre son royaume. Comme pour le comte Dracula, qui a également été assassiné et sa tête tranchée envoyée à la Porte "Sublime". Car les Ottomans n'ont pas pu le vaincre, lui non plus. En fait, Barbaros, on bute ici sur deux conceptions culturelles totalement différentes. Si les Marocains vouent une grande admiration au courage sur le champ de bataille, c'est de l'assassinat comme mode de règlement des conflits que les Turcs semblent tirer leur fierté. Jamais un roi marocain n'aurait osé se montrer fier d'avoir commandité un assassinat et notre histoire ne fait nullement mention de comportements de ce genre de la part d'un de nos sultans, même s'il est évident qu'il y a bien dû y en avoir. Petite correction, la Porte Sublime devait satisfaire les besoins des Algériens et des Tunisiens, pas ceux des Marocains. Et sans les Marocains, tu ne peux pas parler de Maghrébins
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Sujet: Re: Histoire militaire turque Mer 19 Jan 2011 - 20:58
barbaros pacha a écrit:
juba2 a écrit:
Sammy merci pour me calmer ,j'allais presque ouvrrir ma grande ......,mais hamdoullah tu es venu comme une ambulance .
Exprime toi voyons, ramène tes arguments.
S'exprimer avec un turque au sujet de l'histoire c'est comme je dirais "dieu est partout mais son siege est a istamboul" ainsi que dieu a cree la turquie avant le jardin d'Eden.Vous lire en ce qui concerne vos conquetes c'etait toujours a la demande de l'adversaire ,si l'adversaire vous a demande de rentrer pourquoi tant de sang coule.la provocation ce n'est pas mon genre,mais si je ramene mes argument d'une analyse inrternational,la votre vient d'atta turk librarie,dans ce cas la mon cher collegues on ne va jamais s'entendre car il n'y a rien de si glorieux de conquerire des pay qui ne sont pas de votre culture cela s'appelle colonisation et invasion.
mais tu m'as appris une chose vous avez donner de l'ADN aux arabes et aux musulmans(except les marocains) au sujets des assasinat du roi du maroc.L'anecdote est" quand on arrive pas a envoye son adversaire au tapis on s'en prend a des jeux de frustration "les arabes et les musulmans ne peuvent pas battre les israeliens alors ils emploient des moyen terroristes.
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Sujet: ... Mer 19 Jan 2011 - 21:36
Citation :
Les Turcs ne s’intéressaient pas au Maghreb ? Tu parles, dis plutôt qu'ils ont échoué à occuper le Maroc
Les turcs se sont jamais intéressés au Maghreb, sinon, ils auraient envoyés une bonne partie de l'armée, voir, les sultans seraient aller, le Maghreb était utilisé pour combattre l'Espagne et les états chrétiens, afin de saboter leur commerce par des actes de piraterie et faire des esclaves afin d'envoyé à Istanbul.
L'empire Ottoman à juste envoyé 5 000 janissaires en grand maximum en Algérie.
Citation :
Les Ottomans pas responsables des exactions de leurs troupes ? Les Ottomans n'étaient donc que des bandes de pillards sans foi ni loi ?
Les turcs recrutaient des bandits et les envoyés terrorisés les peuples qui fallait combattre, comme l'exemple des Bachi-Bozouk (Tête cassée), comme ça, l'empire était débarrassé des bandits à l'intérieur et ces bandits étaient envoyé pour terrorisé les peuples qui fallait soumettre avec les Akinji. C'était des mercenaires turcs qui étaient recrutés afin de détruit le moral d'un peuple ennemi. Tu sera surpris par le fossé dans l'armée ottomane, entre les janissaires et les Bachi-bouzouk.
L'Europe à connu les Bachi-Bouzouk par cette image:
Citation :
On dit merci à nos ancêtres et aux lames de leurs sabres, car quand les Ottomans ont échoué à prendre le Maroc pour en avoir été empêché par les Marocains, ils ont révélés leur vrai visage, en assassinant un roi, faute d'avoir le courage et la force de battre son armée sur un champ de bataille.
Tu sais, la guerre se fait pas aussi sur un champ de bataille, cela se déroule partout, même dans le harem d'un roi marocain, les services secrets ottomans (Teshkilati Mahsoussa) étaient réputés et redoutés, grâce à l'action et l'organisation du sultan Selim 1er.
C'est de la même façon que Dracula à était tué, les têtes envoyés à Istanbul.
Je le redis, les janissaires n'ont jamais participé à une bataille contre le Maroc, sinon, sa serait différent bien sûr. C'était une armée pléthorique grandit dans le combat et la discipline Les jannissaires envoyés en Algérie et Tunisie étaient plus préoccupés par l'Odjak et le pouvoir en Algérie qu'une campagne au Maroc.
Citation :
Reconnaissez le, les Turcs, face aux Marocains, que les troupes ottomanes n'ont pas pu vaincre honorablement sur un champ de bataille, vous n'avez pas pu faire mieux que de faire assassiner un roi. La Porte "Sublime" n'était en fin de compte pas aussi sublime que ça si elle s'est contenté de la tête d'un roi assassiné, après avoir échoué à lui trancher la tête sur un champ de bataille et à lui prendre son royaume. Comme pour le comte Dracula, qui a également été assassiné et sa tête tranchée envoyée à la Porte "Sublime". Car les Ottomans n'ont pas pu le vaincre, lui non plus.
L'honneur se trouve dans la victoire, peut importe comment on l'obtient, c'est ce que tu comprends pas, le travail des services secrets étaient privilégiés à toute autre, car, on obtenait un résultat tout en faisant attention au source de l'état, car la guerre coute chère.
Ceux qui ont pillé le Maroc, sont les turcs d'Algérie (Pirate, Bachi-Bouzouk, Azabs) et de Koulouglis et d'Algériens incorporés au sein de la régence.
Citation :
En fait, Barbaros, on bute ici sur deux conceptions culturelles totalement différentes. Si les Marocains vouent une grande admiration au courage sur le champ de bataille, c'est de l'assassinat comme mode de règlement des conflits que les Turcs semblent tirer leur fierté. Jamais un roi marocain n'aurait osé se montrer fier d'avoir commandité un assassinat et notre histoire ne fait nullement mention de comportements de ce genre de la part d'un de nos sultans, même s'il est évident qu'il y a bien dû y en avoir.
Les assassinats existent depuis la nuit des temps, surtout au Moyen-Orient, une des causes de la bataille entre Hittites et Egyptiens, l'assassinat d'Othman, Omar et Ali, la secte des assassins, c'est dans notre culture de finir le travail en toute discrétion.
Si aucun roi marocain n'aurait une fierté, alors je douterai de son pragmatisme. Le Maroc était loin de la Turquie, l'empire ne voulait pas envoyé une grand armée au maghreb, c'est pour cela que le concept de Caïd et raïs est né en Algérie.
Citation :
Petite correction, la Porte Sublime devait satisfaire les besoins des Algériens et des Tunisiens, pas ceux des Marocains. Et sans les Marocains, tu ne peux pas parler de Maghrébins
Petite correction aussi, c'est grâce à l'artillerie ottomane qui vous avez pu sortir en vainqueur face aux portugais.
juba2 a écrit:
S'exprimer avec un turque au sujet de l'histoire c'est comme je dirais "dieu est partout mais son siege est a istamboul" ainsi que dieu a cree la turquie avant le jardin d'Eden.Vous lire en ce qui concerne vos conquetes c'etait toujours a la demande de l'adversaire ,si l'adversaire vous a demande de rentrer pourquoi tant de sang coule.la provocation ce n'est pas mon genre,mais si je ramene mes argument d'une analyse inrternational,la votre vient d'atta turk librarie,dans ce cas la mon cher collegues on ne va jamais s'entendre car il n'y a rien de si glorieux de conquerire des pay qui ne sont pas de votre culture cela s'appelle colonisation et invasion.
mais tu m'as appris une chose vous avez donner de l'ADN aux arabes et aux musulmans(except les marocains) au sujets des assasinat du roi du maroc.L'anecdote est" quand on arrive pas a envoye son adversaire au tapis on s'en prend a des jeux de frustration "les arabes et les musulmans ne peuvent pas battre les israeliens alors ils emploient des moyen terroristes.
Moi, j'ai avancé mon point de vue sur ce que tu as dis, là, tu ne dis rien, à part des choses qui n'ont rien à voir avec ce qu'on a dit, tu m'as dis, "les turcs en faisant coulés le sang, dans le domaine du Prophète sws", etc.. et je t'ai répondu.
Oui, on a donné l'ADN aux arabes, ils ont un plus d'honneur. Enfin, même s'ils vendent leur pays, c'est pas de notre faute. Comme on le voit souvent.
Samyadams Administrateur
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Sujet: Re: Histoire militaire turque Mer 19 Jan 2011 - 21:52
J'ai bien dit qu'il y a différence de culture, ce qui est pour vous pragmatisme est pour nous déshonneur. Et notre nation existe quand même depuis plus d'un millénaire, ce qui veut dire qu'un Etat peut bien subsister et même s'étendre en un empire, comme celui des Almohades, sans s'abaisser à recruter des bandits pour accomplir de basses oeuvres ni commanditer des assassinats. Nous ne sommes pas des moyen orientaux et comme je te l'ai déjà dit, nous ne voulons rien à avoir avec eux. Votre conception même de la guerre et de la victoire nous répugnent. Quand au fait que les Ottomans n'ont pas envoyé telle ou telle troupe, on s'en bat l'oeil. Les troupes qui se sont présentées à nos frontières l'ont fait au nom de l'empire ottoman. Leurs comportements et leurs défaites sont donc automatiquement pour nous ceux de l'empire ottoman. Pas les artilleurs ottomans, les artilleurs mercenaires turcs, nuance ! Ils ont été payés pour leur participation à la bataille de Oued el Makhazine et son à l'origine de l'introduction de la culture du cannabis au Maroc
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Sujet: Re: Histoire militaire turque Mer 19 Jan 2011 - 22:10
Citation :
J'ai bien dit qu'il y a différence de culture, ce qui est pour vous pragmatisme est pour nous déshonneur. Et notre nation existe quand même depuis plus d'un millénaire, ce qui veut dire qu'un Etat peut bien subsister et même s'étendre en un empire, comme celui des Almohades, sans s'abaisser à recruter des bandits pour accomplir de basses oeuvres ni commanditer des assassinats.
Bien sûr, mais tu sais, quand dans une région, le Moyen-Orient en l'occurrence, les autres essayent de te battre par tous les moyens, il faut savoir s'adopter à la situation, utiliser les armes de l'ennemi avec intelligence.
Citation :
Nous ne sommes pas des moyen orientaux et comme je te l'ai déjà dit, nous ne voulons rien à avoir avec eux. Votre conception même de la guerre et de la victoire nous répugnent.
Différence culturelle. Je ne vois pas de problème, je dirais même qu'il est toute à fait normal de combattre l'ennemi même si il se cache prés de la tombe du Prophète sws à dans la ville sainte de La Mecque. Tuez toute ces racines, pour que ces fils ne se vengent pas, et oui, la loi du talion. C'est comme ça que les abbassides ont mit fin aux ommeyyades.
Citation :
Quand au fait que les Ottomans n'ont pas envoyé telle ou telle troupe, on s'en bat l'oeil. Les troupes qui se sont présentées à nos frontières l'ont fait au nom de l'empire ottoman. Leurs comportements et leurs défaites sont donc automatiquement pour nous ceux de l'empire ottoman.
Même si ils ont pas pu soumettre, ils ont pu pillé plusieurs villes marocaines, et puis ne comparons par l'armée ottomane à ce bout de bandits qui sert les intérêts des ottomans.
Citation :
Pas les artilleurs ottomans, les artilleurs mercenaires turcs, nuance ! Ils ont été payés pour leur participation à la bataille de Oued el Makhazine et son à l'origine de l'introduction de la culture du cannabis au Maroc
Oui, payé comme tout bon soldat à cette époque, tu as des infos pour le rouge?
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Histoire militaire turque Mer 19 Jan 2011 - 22:15
Je dois chercher la source, car ça fait bien longtemps que j'ai lu ça. Du fait que le sultan sâadien n'a pas pu régler les mercenaires turcs juste après la bataille et sachant qu'ils allaient devoir attendre quelques temps avant de recevoir leur soldes, les artilleurs turcs qui fumaient du hashish et en avaient apporté avec eux du Liban, en ont planté pour avoir de quoi fumer pendant la période d'attente. Et c'est ainsi qu'a commencé la culture du chanvre indien au Maroc.
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Sujet: Re: Histoire militaire turque Mer 19 Jan 2011 - 22:19
Samyadams a écrit:
Je dois chercher la source, car ça fait bien longtemps que j'ai lu ça. Du fait que le sultan sâadien n'a pas pu régler les mercenaires turcs juste après la bataille et sachant qu'ils allaient devoir attendre quelques temps avant de recevoir leur soldes, les artilleurs turcs qui fumaient du hashish et en avaient apporté avec eux du Liban, en ont planté pour avoir de quoi fumer pendant la période d'attente. Et c'est ainsi qu'a commencé la culture du chanvre indien au Maroc.
Tu vois, ils ont conquit le Maroc en plantant leur drapeau.
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Histoire militaire turque Mer 19 Jan 2011 - 22:34
barbaros pacha a écrit:
Samyadams a écrit:
Je dois chercher la source, car ça fait bien longtemps que j'ai lu ça. Du fait que le sultan sâadien n'a pas pu régler les mercenaires turcs juste après la bataille et sachant qu'ils allaient devoir attendre quelques temps avant de recevoir leur soldes, les artilleurs turcs qui fumaient du hashish et en avaient apporté avec eux du Liban, en ont planté pour avoir de quoi fumer pendant la période d'attente. Et c'est ainsi qu'a commencé la culture du chanvre indien au Maroc.
Tu vois, ils ont conquit le Maroc en plantant leur drapeau.
Là, tu m'as bien eu C'est vrai que le Maroc compte maintenant des centaines de milliers, voir des millions des fans de la plante "magique" des artilleurs turcs. Même qu'ils ont dépassé leurs maîtres en la matière puisque le Maroc est maintenant le premier exportateur mondial de cette plante "magique" De toute manière, là ou vos troupes ont échoué, vos séries TV sont entrain de bien réussir. Pas moyen d'adresser la parole aux femmes quand une de vos séries est diffusée à la télé et il y en a de plus en plus
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Sujet: Re: Histoire militaire turque Jeu 20 Jan 2011 - 16:46
Samyadams a écrit:
Pas les artilleurs ottomans, les artilleurs mercenaires turcs, nuance ! Ils ont été payés pour leur participation à la bataille de Oued el Makhazine et son à l'origine de l'introduction de la culture du cannabis au Maroc
Puisqu'on parle de turcs et de bataille des trois rois, je me rappelle le jour ou j'ai lu y a a peu prés 5 ans un bouquin arabophone sur cette dernière, il avaient dit que al Mansour a déclaré son allégeance au calife turc après la bataille, du moins quelque chose du genre... l'idée générale c'était que le Maroc était devenu une province ottoman,ils avaient comme référence des historiens turques Je suis un peu fan de l'empire ottoman en tant que dernier califat musulman et pour ses victoires en europe, mais je pense quand même que des trucs comme l’exécution par le "khazouq" ou les opération avec le style de la secte des assassins ne sont pas des choses desquels ils faut être fiers.
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Histoire militaire turque Jeu 20 Jan 2011 - 20:46
C'est une question de culture, Morrocan Phoenix, là ou nous, Marocains, voyons du déshonneur, les Orientaux voient du "pragmatisme" Voilà pourquoi nous n'avons nul intérêt à lier notre destin au leur
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juba2 General de Division
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Sujet: Re: Histoire militaire turque Jeu 20 Jan 2011 - 20:51
Samyadams a écrit:
C'est une question de culture, Morrocan Phoenix, là ou nous, Marocains, voyons du déshonneur, les Orientaux voient du "pragmatisme" Voilà pourquoi nous n'avons nul intérêt à lier notre destin au leur
+1000 sammy.et j'ajoute ,l'arrogance et le dshonneur c'est une qualite chez eux c'est ce qu'ils croivent. bon laissons les avec leurs joujoux.
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Sujet: Re: Histoire militaire turque Ven 21 Jan 2011 - 20:33
Faire appel aux Turcs serait comme cracher sur les tombes de mes ancêtres, qui ont résisté aux tentatives d'invasion turque du Maroc. Les Arabes d'Orient ont pris la mauvaise habitude de laisser le soin à d'autres décider de leur sort
Qui décide du sort du Maroc ?
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Sujet: Re: Histoire militaire turque Ven 21 Jan 2011 - 20:54
Samyadams a écrit:
C'est une question de culture, Morrocan Phoenix, là ou nous, Marocains, voyons du déshonneur, les Orientaux voient du "pragmatisme" Voilà pourquoi nous n'avons nul intérêt à lier notre destin au leur
C'est pour ça, qu'on jamais était colonisé, ni était au sein d'un protectorat. C'est grâce à ce pragmatisme.
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Sujet: Re: Histoire militaire turque Ven 21 Jan 2011 - 20:57
juba2 a écrit:
+1000 sammy.et j'ajoute ,l'arrogance et le dshonneur c'est une qualite chez eux c'est ce qu'ils croivent. bon laissons les avec leurs joujoux.
L'honneur? L'honneur est de protéger sa terre contre les envahisseurs en utilisant tous les moyens, chose qu'on a accomplit avec succès.
Guerre d'indépendance turque
Invité Invité
Sujet: Re: Histoire militaire turque Ven 21 Jan 2011 - 21:12
Curieux cet antiturquisme des marocains ...
Sur ce sujet voici la réponse de l' ambassade du Maroc à Ankara à un journaliste de today's zaman qui avait fait un edito ou il disait que les pays du maghreb était gouverné par des dictateurs. J' ai pas lu cet article donc je ne sais pas ce que le journaliste a écrit exactement :
Citation :
BÜLENT KENEŞ b.kenes@todayszaman.com Response from Moroccan Embassy in Ankara One paragraph of my article published in this column on Jan. 17, 2011, under the headline “What Jasmine told the Middle East and the West,” has received harsh criticism from the Moroccan Embassy in Ankara.
M’hamed Ifriquie, the deputy head of mission at the Embassy of the Kingdom of Morocco, sent me the following letter. Although I stand by all of my thoughts and feelings against the regimes in the region, which cannot be accepted as being democratic under any terms, my editorial understanding obliges me to publish this reaction in full even though it includes a number of slanderous statements. My esteemed readers can decide for themselves what is reality and what is propaganda.
Dear editor-in-chief, Mr. Bülent Keneş,
The article “pretends” to analyze the events that took place in Tunisia and “advise” on the serious lessons that should be drawn from those events by neighboring countries of Tunisia and by the West, which lends them support. Constructive and objective analyses of events of our time are always welcome because we live in an interactive world and we do need to share our thoughts and experiences in order to move forward in our quest for a better world and a better life. The article mentioned above, however, is far from being objective or constructive. It is merely a collage of stereotypes that contradict historical facts and reality.
The logic of this article seems to me that of someone describing today’s Turkey by using the prejudices of the “infamous” movie “Midnight Express.”
You wrote in your article: “His name in Mohammed. He has no surname, but a number: VI. He is 47 years old. Since it was liberated from French colonization in 1956, Morocco has been ruled by his grandfather, father and Mohammed VI as if it were their personal property. For 11.5 years, King Mohammed VI’s words are law. That is, he is the law and he is the power. As opposition cannot exist in the country, democracy is not present even in its smallest representation.”
This is said as if Morocco is an unknown entity, created in recent history in a no-man’s land. It is said in total ignorance of historic and modern facts and in a “caricatured” manner that is contradictory to verified and verifiable facts. Because of all this, I would like to draw your kind attention to some of these facts.
Historical facts:
* We may argue and agree on the differences between “colonization” and “protectorate,” but as a fact, Morocco was not “colonized.” It was declared a “protectorate,” with France in the center of the country, Spain in the north and the south and an international coalition of 12 powers of that time in the northern city of Tangier. By being so, the Moroccan king (Mohammed V) was still the head of state and all decrees and laws had to be approved by him.
* The monarchy in Morocco did not start after the liberation from French “colonization.” The Moroccan monarchy is one of the oldest in the world.
* Apart from the 44 years of being a “protectorate,” between 1912 and 1956, Morocco has existed continuously as an independent state for about 1,300 years.
* Fes, Meknes, Marrakesh and Rabat are some of the old capitals of the great Morocco.
* The Almohad, the Almoravids, the Saadins and the Alaouite dynasties are some of the dynasties that ruled Morocco and assured its independence, prosperity and development. The current king, Mohamed VI, belongs to the Alaouite dynasty that has been in Morocco for more than 300 years.
* It’s not a coincidence that Morocco (an established state with its institutions and democratic rule) was the first country in the whole world to recognize American independence and the country with which the US signed its first international agreement (see US President Barak Obama’s speech in Cairo in April 2009).
* It is also not a coincidence that Morocco was the only country in the region that was not part of the Ottoman Empire.
* It is not a coincidence that Morocco was the only country in the Islamic world where the prayer has been conducted under the “imamship” of the Moroccan king, not under the name of the “caliph” in Baghdad or Damascus.
* According to modern international standards, Morocco was one of the oldest “states,” where functioning institutions at the central and regional levels were in place. A system of consultations (elections, decision making, etc.), of tax collection and state expenditure control were in place in Morocco hundreds of years ago.
* The Kingdom of Morocco has existed as an organized state, as a defined independent entity for hundreds of years and is not a modern creation.
Actual facts
* Since its “independence,” gradually from France and Spain (1956), Morocco adopted the regime of a “constitutional monarchy.” The first Moroccan constitution allowed for a political multiparty system and for a liberal economy.
* As a state that has to adapt to modern changes, Morocco struggled to implement new modern laws and to create conditions for a better life for all of its citizens. Morocco, which produces no petrol or gas, counted on its own human resources to create favorable conditions for its development.
* As every state in the world, Morocco witnessed social and political struggle in the 1970s and 1980s. Struggles that occurred between various Moroccan political and social forces were part of the continuing process of the enhancement of the political system that has to cope with the ever-changing world.
* Moroccans themselves called this period “years of lead” because many political activists, mainly from leftist parties (Morocco was the only country in the region with legal communist and all kinds of socialist parties), suffered either in jail for many years without trial or were in exile.
* In the early 1990s, hundreds of political prisoners were freed and an equal number of exiled opposition leaders returned to Morocco.
* Morocco was the first country in the world to initiate in the 1990s a truth and reconciliation commission. Ex-political prisoners and their relatives testified on live TV programs of their suffering during those “years of lead.” It is even more worthy to mention that such example took place in countries such as South Africa and Argentina, but in those countries it happened after a change of regime, whereas in Morocco it happened within a political opening that was the result of Morocco’s vivid society.
* Ex-prisoners and their families have been compensated, reintegrated and resumed their political activities.
* As part of this overture, regions that were neglected during those “years of lead” have been prioritized in development programs and Morocco has started what is called a “transitional judiciary.”
* International organizations such as Amnesty International, Human Rights Watch and other bodies such as the European Union and the State Department have all praised those changes [and] hailed Morocco and its vivid society for those developments.
* Since then, Morocco has introduced many amendments to its constitution in order to improve its political system.
* Some ex-political prisoners from leftist parties were elected to parliament and managed to form a governing coalition with other parties.
* The power in Morocco, according to the current constitution, is shared between the elected government and the monarchy. Elections in Morocco have been open to observers from all around the world and have been described as fair and democratic.
* All political actors are now engaged in discussions on how to further enhance our political system.
* Since the 1990s and because of this inclusive dialogue and political opening, Morocco counts no political prisoners.
* Morocco counts now more than 30 political parties (from extreme left to conservative parties), several trade unions and human rights organizations, an ombudsman and a National Consultative Council on Human Rights. All of these organizations are affiliated with international bodies.
* Morocco is one of very few countries that have introduced human rights courses in the curricula of its police academies.
* Morocco recognizes and respects its religious and cultural diversities. A high council for the Amazigh culture and language has been put in place. The Amazigh language is now learned at schools and Amazigh TV and radio stations are operating to maintain and promote the Moroccan cultural diversities.
* Media in Morocco are very vibrant and free. Hundreds of dailies and magazines are published in Morocco. They report on everything and there are almost no “taboos” or subjects that are not scrutinized by the Moroccan media.
* Dozens of independent radio stations are already operating and an Independent High Authority of Audiovisual Media is in place to monitor and regulate the activities of the media.
* Recently, a national commission comprising all representatives of Moroccan society was appointed to present a regionalization plan that will allow locally elected entities to be more involved in the management of their regional affairs, be it economic, social or political. This project is very ambitious and goes well in line with more democratization of Moroccan society.
* Internationally, Morocco has adopted all international conventions related to human rights, gender equality, and the protection of children and women.
* Morocco has introduced one of the most courageous civil laws (family law). Morocco actually counts seven women among its cabinet ministers and more than 30 members of parliament (more than 20 percent of the total number of members of parliament). Women in Morocco are active in all spheres of life and there is no restriction on their full participation in active life within Moroccan society.
* Transparency International and all other international organizations have offices in Morocco and exercise their missions freely.
* In its relations with the European Union and in recognition of those tremendous positives changes that took and are still taking place in Morocco, Morocco is the only country that has been granted advanced status with the European Union. It carries the status of less than a member, more than a partner. This “privilege” was granted Morocco upon scrutinizing its functioning democracy, judiciary, the rule of the law and transparency in business arenas.
* Morocco is party to the Declaration on International Investments and Multinational Companies of the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD). Morocco is also a regular observer of the Public Governance Committee of the OECD.
Dear editor-in-chief,
Those are a few facts that should be taken into consideration while “trying” to understand a country and its dynamism. Democracy is not a formula to be imported and implemented. It is a process and its betterment is an ongoing one, and Morocco is no exception to this formula.
At a time when most “developed” and “rich” countries are struggling with the downturn of the international economical and financial crisis, Morocco, a country with a population of 30 million and that imports all its energy needs, is struggling as well to contain those negative effects.
But do demonstration against austerity and a lack of jobs in France, England or Turkey mean there is no democracy in those countries and that they are being ruled by “dictators”?!
As you may have understood from the abovementioned facts, Morocco has its own history, its own characteristics and its own dynamism.
A “revolution” has been taking place in Morocco since the 1990s, but it is a quiet and peaceful one that is a result of the wisdom, farsightedness and dynamism of Moroccan society.
Presenting Morocco as you did in your article, besides being far from objective and constructive, as it should be, is an insult to Morocco’s dynamic society as a whole.
Kind regards,”
M’hamed Ifriquie, deputy head of mission, Embassy of the Kingdom of Morocco, Ankara
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Histoire militaire turque Ven 21 Jan 2011 - 21:38
Aslan a écrit:
Curieux cet antiturquisme des marocains ...
[/quote] Qu'est-ce que tu appelles anti-turquisme ? Notre fierté de ne pas avoir été soumis à la tutelle ottomane ? Si tu ne t'imagines les Arabes que sous l'autorité des Turcs, alors oui, je suis anti-turc. Nous sommes indépendants de l'Orient depuis plus de 1200 ans et nous sommes fiers de ne pas avoir plié face aux Ottomans. Désolé pour vous si vous considérer que c'est être anti-turc. Nous, nous considérons cela comme un attachement à notre indépendance, peu importe quel est l'envahisseur. Nous avons combattus tous ceux qui ont tenté d'occuper notre pays, sous quelque motif que ce soit, sans être anti aucun d'entre eux par principe. Reste chez toi et je n'ai rien contre toi, tente de m'envahir et je vais te combattre à mort. Ce n'est pas anti-turc, c'est anti-envahisseurs. Pourquoi faire allégeance à des Sultans turcs quand nous avons des Sultans descendants du prophète ? Car le califat ottoman n'a jamais été reconnu au Maroc en tant que tel. Jamais une prière du vendredi n'a été donnée dans les mosquées marocaines au nom du Sultan de Constantinople. Tu es musulman, Aslan, tu comprends parfaitement ce que ça veut dire. Aslan, nous sommes le seul pays arabe qui a échappé à la domination turque. Si en être fier est anti-turc, alors nous sommes plus de trente millions dans cette situation
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: Histoire militaire turque Ven 21 Jan 2011 - 22:00
une alliance et coopération sont les bienvenus mais pas une domination ou un assassinat
Invité Invité
Sujet: Re: Histoire militaire turque Ven 21 Jan 2011 - 22:08
@samyadams
Bah tu sais moi je m' en fou. J' ai assez de potes marocains pour savoir comment vous êtes .
En 2011, personne n' a l' intention d' envahir qui que ce soit... Nous on prône un espace commun ou il règne démocratie, sécurité, libre circulation biens capitaux, business , etc... Chacun est maître chez soi mais à l' extérieur nous devons être unis. Libre aux marocains de vouloir faire partie de cette espace commun ou pas...
Dernière édition par Aslan le Ven 21 Jan 2011 - 22:23, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Histoire militaire turque Ven 21 Jan 2011 - 22:10
Aslan je parle de l'époque des saadiens bien sur!!
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sur ce sujet voici la réponse de l' ambassade du Maroc à Ankara à un journaliste de today's zaman qui avait fait un edito ou il disait que les pays du maghreb était gouverné par des dictateurs. J' ai pas lu cet article donc je ne sais pas ce que le journaliste a écrit exactement :
Citation :
BÜLENT KENEŞ b.kenes@todayszaman.com Response from Moroccan Embassy in Ankara One paragraph of my article published in this column on Jan. 17, 2011, under the headline “What Jasmine told the Middle East and the West,” has received harsh criticism from the Moroccan Embassy in Ankara.
M’hamed Ifriquie, the deputy head of mission at the Embassy of the Kingdom of Morocco, sent me the following letter. Although I stand by all of my thoughts and feelings against the regimes in the region, which cannot be accepted as being democratic under any terms, my editorial understanding obliges me to publish this reaction in full even though it includes a number of slanderous statements. My esteemed readers can decide for themselves what is reality and what is propaganda.
Dear editor-in-chief, Mr. Bülent Keneş,
The article “pretends” to analyze the events that took place in Tunisia and “advise” on the serious lessons that should be drawn from those events by neighboring countries of Tunisia and by the West, which lends them support. Constructive and objective analyses of events of our time are always welcome because we live in an interactive world and we do need to share our thoughts and experiences in order to move forward in our quest for a better world and a better life. The article mentioned above, however, is far from being objective or constructive. It is merely a collage of stereotypes that contradict historical facts and reality.
The logic of this article seems to me that of someone describing today’s Turkey by using the prejudices of the “infamous” movie “Midnight Express.”
You wrote in your article: “His name in Mohammed. He has no surname, but a number: VI. He is 47 years old. Since it was liberated from French colonization in 1956, Morocco has been ruled by his grandfather, father and Mohammed VI as if it were their personal property. For 11.5 years, King Mohammed VI’s words are law. That is, he is the law and he is the power. As opposition cannot exist in the country, democracy is not present even in its smallest representation.”
This is said as if Morocco is an unknown entity, created in recent history in a no-man’s land. It is said in total ignorance of historic and modern facts and in a “caricatured” manner that is contradictory to verified and verifiable facts. Because of all this, I would like to draw your kind attention to some of these facts.
Historical facts:
* We may argue and agree on the differences between “colonization” and “protectorate,” but as a fact, Morocco was not “colonized.” It was declared a “protectorate,” with France in the center of the country, Spain in the north and the south and an international coalition of 12 powers of that time in the northern city of Tangier. By being so, the Moroccan king (Mohammed V) was still the head of state and all decrees and laws had to be approved by him.
* The monarchy in Morocco did not start after the liberation from French “colonization.” The Moroccan monarchy is one of the oldest in the world.
* Apart from the 44 years of being a “protectorate,” between 1912 and 1956, Morocco has existed continuously as an independent state for about 1,300 years.
* Fes, Meknes, Marrakesh and Rabat are some of the old capitals of the great Morocco.
* The Almohad, the Almoravids, the Saadins and the Alaouite dynasties are some of the dynasties that ruled Morocco and assured its independence, prosperity and development. The current king, Mohamed VI, belongs to the Alaouite dynasty that has been in Morocco for more than 300 years.
* It’s not a coincidence that Morocco (an established state with its institutions and democratic rule) was the first country in the whole world to recognize American independence and the country with which the US signed its first international agreement (see US President Barak Obama’s speech in Cairo in April 2009).
* It is also not a coincidence that Morocco was the only country in the region that was not part of the Ottoman Empire.
* It is not a coincidence that Morocco was the only country in the Islamic world where the prayer has been conducted under the “imamship” of the Moroccan king, not under the name of the “caliph” in Baghdad or Damascus.
* According to modern international standards, Morocco was one of the oldest “states,” where functioning institutions at the central and regional levels were in place. A system of consultations (elections, decision making, etc.), of tax collection and state expenditure control were in place in Morocco hundreds of years ago.
* The Kingdom of Morocco has existed as an organized state, as a defined independent entity for hundreds of years and is not a modern creation.
Actual facts
* Since its “independence,” gradually from France and Spain (1956), Morocco adopted the regime of a “constitutional monarchy.” The first Moroccan constitution allowed for a political multiparty system and for a liberal economy.
* As a state that has to adapt to modern changes, Morocco struggled to implement new modern laws and to create conditions for a better life for all of its citizens. Morocco, which produces no petrol or gas, counted on its own human resources to create favorable conditions for its development.
* As every state in the world, Morocco witnessed social and political struggle in the 1970s and 1980s. Struggles that occurred between various Moroccan political and social forces were part of the continuing process of the enhancement of the political system that has to cope with the ever-changing world.
* Moroccans themselves called this period “years of lead” because many political activists, mainly from leftist parties (Morocco was the only country in the region with legal communist and all kinds of socialist parties), suffered either in jail for many years without trial or were in exile.
* In the early 1990s, hundreds of political prisoners were freed and an equal number of exiled opposition leaders returned to Morocco.
* Morocco was the first country in the world to initiate in the 1990s a truth and reconciliation commission. Ex-political prisoners and their relatives testified on live TV programs of their suffering during those “years of lead.” It is even more worthy to mention that such example took place in countries such as South Africa and Argentina, but in those countries it happened after a change of regime, whereas in Morocco it happened within a political opening that was the result of Morocco’s vivid society.
* Ex-prisoners and their families have been compensated, reintegrated and resumed their political activities.
* As part of this overture, regions that were neglected during those “years of lead” have been prioritized in development programs and Morocco has started what is called a “transitional judiciary.”
* International organizations such as Amnesty International, Human Rights Watch and other bodies such as the European Union and the State Department have all praised those changes [and] hailed Morocco and its vivid society for those developments.
* Since then, Morocco has introduced many amendments to its constitution in order to improve its political system.
* Some ex-political prisoners from leftist parties were elected to parliament and managed to form a governing coalition with other parties.
* The power in Morocco, according to the current constitution, is shared between the elected government and the monarchy. Elections in Morocco have been open to observers from all around the world and have been described as fair and democratic.
* All political actors are now engaged in discussions on how to further enhance our political system.
* Since the 1990s and because of this inclusive dialogue and political opening, Morocco counts no political prisoners.
* Morocco counts now more than 30 political parties (from extreme left to conservative parties), several trade unions and human rights organizations, an ombudsman and a National Consultative Council on Human Rights. All of these organizations are affiliated with international bodies.
* Morocco is one of very few countries that have introduced human rights courses in the curricula of its police academies.
* Morocco recognizes and respects its religious and cultural diversities. A high council for the Amazigh culture and language has been put in place. The Amazigh language is now learned at schools and Amazigh TV and radio stations are operating to maintain and promote the Moroccan cultural diversities.
* Media in Morocco are very vibrant and free. Hundreds of dailies and magazines are published in Morocco. They report on everything and there are almost no “taboos” or subjects that are not scrutinized by the Moroccan media.
* Dozens of independent radio stations are already operating and an Independent High Authority of Audiovisual Media is in place to monitor and regulate the activities of the media.
* Recently, a national commission comprising all representatives of Moroccan society was appointed to present a regionalization plan that will allow locally elected entities to be more involved in the management of their regional affairs, be it economic, social or political. This project is very ambitious and goes well in line with more democratization of Moroccan society.
* Internationally, Morocco has adopted all international conventions related to human rights, gender equality, and the protection of children and women.
* Morocco has introduced one of the most courageous civil laws (family law). Morocco actually counts seven women among its cabinet ministers and more than 30 members of parliament (more than 20 percent of the total number of members of parliament). Women in Morocco are active in all spheres of life and there is no restriction on their full participation in active life within Moroccan society.
* Transparency International and all other international organizations have offices in Morocco and exercise their missions freely.
* In its relations with the European Union and in recognition of those tremendous positives changes that took and are still taking place in Morocco, Morocco is the only country that has been granted advanced status with the European Union. It carries the status of less than a member, more than a partner. This “privilege” was granted Morocco upon scrutinizing its functioning democracy, judiciary, the rule of the law and transparency in business arenas.
* Morocco is party to the Declaration on International Investments and Multinational Companies of the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD). Morocco is also a regular observer of the Public Governance Committee of the OECD.
Dear editor-in-chief,
Those are a few facts that should be taken into consideration while “trying” to understand a country and its dynamism. Democracy is not a formula to be imported and implemented. It is a process and its betterment is an ongoing one, and Morocco is no exception to this formula.
At a time when most “developed” and “rich” countries are struggling with the downturn of the international economical and financial crisis, Morocco, a country with a population of 30 million and that imports all its energy needs, is struggling as well to contain those negative effects.
But do demonstration against austerity and a lack of jobs in France, England or Turkey mean there is no democracy in those countries and that they are being ruled by “dictators”?!
As you may have understood from the abovementioned facts, Morocco has its own history, its own characteristics and its own dynamism.
A “revolution” has been taking place in Morocco since the 1990s, but it is a quiet and peaceful one that is a result of the wisdom, farsightedness and dynamism of Moroccan society.
Presenting Morocco as you did in your article, besides being far from objective and constructive, as it should be, is an insult to Morocco’s dynamic society as a whole.
Kind regards,”
M’hamed Ifriquie, deputy head of mission, Embassy of the Kingdom of Morocco, Ankara
cher ami Aslan monsieur Ifriquie n'a pas ete anti-turc et si on etait on ne vous donnerez pas des contracts comme celui de l'autoroute.Monsieur Ifriquie a juste mis les pendules a l'heures pour montrer a monsieur Kenes pour qu'un journal soi disant pro,avant d'ecrire du n'importe quoi doit faire ses devoirs de journalisme qu'on appelle "recherches".l'amateurisme de ce journaliste l'a prouve monsieur ifriquie avec des faits indeniable.C'est peut etre le sang chaud turcs qui tire surtout ce qui bouge. Ce journale a vraiment montrer le journalisme immorale et du n'importe quoi ,et comme je connais bien le journalisme turcs,je peux affirmer qu'ils sont parmis les meilleurs du monde.Ce ifriquie a donne a kenes une giffle en public.Tashakur gardash
Invité Invité
Sujet: Re: Histoire militaire turque Jeu 27 Jan 2011 - 23:50
L'hymne militaire de l'armée ottomane:
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Nous on prône un espace commun ou il règne démocratie, sécurité, libre circulation biens capitaux, business , etc... Chacun est maître chez soi mais à l' extérieur nous devons être unis. Libre aux marocains de vouloir faire partie de cette espace commun ou pas...
Vous vous cherchez des marchés pour vos produits, le reste c'est du bla bla que nous aussi maîtrisons à merveille. Les Turcs ne cherchent pas des pays arabes unis, mais un marché arabe uni, ce qui faciliterait leur commerce avec ces pays. Les Européens nous ont dit la même chose, à nous Maghrébins, mais ils ont assez de respect pour notre intelligence pour nous le dire franchement, sans bla bla. Il est tout à fait légitime que les Turcs cherchent à conquérir un maximum de marchés dans le monde arabe, mais il est tout aussi légitime que les Marocains cherchent leurs intérêts en premier lieu, surtout que les discours pompeux sur l'unité ne prennent pas sur eux. Les Arabes, on les connaît aussi bien, sinon mieux que vous. Les Turcs ne se sont tournés vers le monde arabe que quand il leur apparu évident qu'ils ne vont jamais faire partie de l'UE. Le Maroc a déjà un accord de libre échange avec la Turquie, élaboré selon des conceptions purement économiques. Je préfère qu'on en reste à cette approche pragmatique, ou chacun respecte l'autre en évitant de le baratiner. Fin du H.S/