Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Économie marocaine

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeMar 1 Déc 2009 - 16:33

Rappel du premier message :

Économie marocaine - Page 7 573264

Ma première réaction a été d'exploser de rire ... Mais pour être honnête, c'est un bon début, tout à fait respectable ...

Les Débuts d'une industrie automobile locale ? J'espère ! Économie marocaine - Page 7 Icon_razz

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MessageSujet: Algérie, Maroc, Tunisie ou l’absurde desunion   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeSam 23 Jan 2010 - 19:01

Citation :
Une coopération au point mort

Le « non-Maghreb » coûte cher au Maghreb
Le conflit du Sahara occidental représente toujours l’un des
obstacles majeurs à une coopération indispensable entre le Maroc et
l’Algérie, freinant les échanges régionaux qui pourraient se développer
conjointement avec la Tunisie Pourtant, une complémentarité existe
entre les trois pays et, si elle était encouragée par l’Union
européenne, une collaboration politique et économique aiderait à
résoudre bien des problèmes de la rive sud de la Méditerranée.
A quelques kilomètres d’Oujda, capitale de la région marocaine de
l’Oriental, le visiteur est confronté à une situation ubuesque : la
route vers l’Algérie est barrée par des engins de travaux publics,
quelques agents de sécurité déambulent et un calme étrange règne sur ce
lieu qui devrait être un point de passage encombré entre les deux pays
d’Afrique du Nord les plus peuplés. Ce silence reflète la mésentente
entre Rabat et Alger depuis une génération. En revanche, plus au sud, à
Figuig, les soldats algériens traversent tranquillement la frontière
pour prendre un café dans le royaume, tandis que les Marocains rendent
visite à leurs cousins républicains sans que personne ne trouve à
redire à ces échanges familiaux.
Le « coût du non-Maghreb » peut se décliner selon des partitions
différentes : énergie, banques, transports, agroalimentaire, éducation,
culture ou tourisme. Le commerce entre Etats d’Afrique du Nord équivaut
à 1,3 de leurs échanges extérieurs, le taux régional le plus bas du
monde. Deux conférences intitulées « Du coût du non-Maghreb au tigre
nord-africain »(1) et un rapport du Peterson Institute (2) ont
amplement mis en relief les avantages dont bénéficieraient les peuples
d’une Afrique du Nord dont les frontières seraient ouvertes. Quand on
réunit des chefs d’entreprises maghrébins, la plupart n’expriment
qu’une envie, celle de pouvoir se déployer dans un espace qui
transcende les divisions nationales.
Économie marocaine - Page 7 Amt-150x150
Les pauvres comme les riches paient l’incapacité des élites à concevoir
un projet commun. Alors que le monde connaît des bouleversements sans
précédent depuis 1945, le Maghreb reste aux abonnés absents. Les pays
de la région n’ont guère fait de propositions à l’Union européenne
concernant leur place dans le processus de Barcelone (3). Seront-ils
plus actifs vis-à-vis du « processus de Barcelone-Union pour la
Méditerranée » ? Il est permis d’en douter (4).
Le Maghreb possède de nombreuses ressources : du pétrole, du gaz,
des phosphates en abondance, une production agricole variée et souvent
de qualité – mais un déficit croissant en céréales -, des paysages
magnifiques qui attirent des millions de touristes étrangers chaque
année. Sa population peu âgée, dispose d’une qualification qui a
fortement augmenté depuis les indépendances. La transition
démographique – le passage de taux de naissance et de mortalité élevés
à des niveaux sensiblement plus faibles – est acquise, mais des
millions de jeunes continuent d’arriver sur le marché du travail – 50 %
d’entre eux sont déjà au chômage. Remédier à ce déferlement exigerait,
pendant deux décennies, un rythme de croissance plus élevé que celui de
la Chine. Au vue de ses réalités, la perte des deux points de
croissance que coûte les frontières fermées représentent un défi. Tous
les ans, des milliers de personnes se noient en Méditerranée dans
l’espoir de travailler en Europe ; des diplômés s’expatrient – parfois
l’équivalent de la moitié d’une promotion d’école d’ingénieur – car ils
trouvent peu de débouchés dans leur pays, où les oligarchies
monopolisent trop souvent les bons postes pour leurs enfants. 8
milliards de dollars de capitaux privés fuient la région chaque année
et s’ajoutent au stock existant estimé à 200 milliards de dollars. On
assiste à ce que l’ancien gouvernement de la Banque d’Algérie, M.
Abderrahmane Hadj Nacer, qualifie de « formation d’une bourgeoisie
moderne » hors de frontières du Maghreb.

Phosphates marocains gaz algérien

Depuis la fondation de Carthage, sept siècles avant l’ère chrétienne
, l’Afrique du Nord a su jouer de sa place stratégique et influer sur
les affaires du monde : au XVII° siècle, les flottes de Salé d’Alger et
de Tunis ont acquis leurs lettres de noblesses – plus d’anglais
résidaient au Maroc et en Algérie en 1660 que dans les colonies du
Nouveau Monde, et les chefs d’Etats européens traitaient avec les
dirigeants maghrébins sur un pied d’égalité (5). Aujourd’hui, le
Maghreb doit faire face non seulement à sa désunion et à l’Europe, mais
aussi à la planète entière.
Déclinons le coût du non-Maghreb dans le registre énergétique.
L’Algérie et le troisième pourvoyeur de gaz pour l’Europe, après la
Russie et la Norvège. Le Maroc détient près de la moitié des réserves
mondiales de phosphates ; mais, pour les transformer en engrais, il
faut de l’énergie, du souffre et de l’ammoniaque, trois intrants dont
l’Algérie dispose en abondance et à des prix très compétitifs.
Parmi les grands marchés d’engrais de l’office chérifiens des
Phosphates (OCP) ont trouve l’Inde, le Brésil et la Chine. Un
partenariat entre la Sonatrach algérienne, l’entreprise qui joue en
rôle central dans l’industrie pétrolière nationale, et l’OCP pourrait
faire du Maghreb la base de production d’engrais la plus compétitive du
monde, entrainant dans son sillage de nombreuses entreprises de
sous-traitance et des investisseurs des cinq continents, sans compter
un nombre incalculable d’emplois.
En dehors des droits que le Maroc perçoit pour le passage du gaz
d’Algérie via la péninsule Ibérique, par le gazoduc Pedro Duran
Farrell, aucune coopération ne lie les deux pays. Mieux, un nouveau
gazoduc, le Medgaz, entrera bientôt en service et reliera directement
l’Algérie à l’Espagne, alors même que les capacités du premier ne sont
pas utilisées.
Examinons maintenant le coût du non-Maghreb dans l’automobile. Il ne
viendrait à l’idée d’aucun dirigeant algérien de monter un fonds
souverain (6), de profiter de la crise pour investir stratégiquement
dans Renault ou toute autre entreprise internationale pour appuyer un
transfert de technologies pourtant fort désirable. Acquérir une part du
capital de Renault, négocier avec le Maroc pour faire du projet de
Tanger – construction d’ici à 2012, d’une usine produisant 400 000
véhicules par an – une entreprise commune avec la France et l’Algérie,
qui y pense ?
Le refus total d’Alger d’envisager se type d’investissement
stratégique tient à deux raisons : une volonté de garder un contrôle
absolu sur les ressources du pays ce qui exclu toutes transactions dont
la réglementation obligerait une certaine transparence et à
l’application de règles prudentielles internationalement reconnues ;
l’absence dans l’équipe gouvernementale de personnes ayant la capacité
d’imaginer de tels scénarios. Les dirigeants marocains ne se mobilisent
pas plus pour une telle coopération.
Le coût du non-Maghreb se mesure aussi dans le secteur de
l’agroalimentaire. Longtemps, les pratiques restrictives de la
politique agricole commune (PAC) ont dressé des obstacles à
l’exportation des agrumes et des tomates nord-africaines en Europe.
Désormais, leurs libéralisations la révolution dans les habitudes de
consommation alimentaire des maghrébins les changements de stratégies
des multinationales de l’agroalimentaire, la fin des subventions aux
exportations de céréales et l’émergence, dans les trois pays, d’une
génération d’entrepreneurs privés ambitieux se conjuguent pour
bouleverser la situation.
Les échanges à l’intérieur d’un même secteur industriel – et
l’agroalimentaire ne déroge pas à la règle – contribuent de manière
substantielle à la croissance : la région maghrébine pourrait offrir un
laboratoire de choix, d’autant plus que l’agroalimentaire est lié à un
secteur gros employeur de main d’œuvre. Il n’est que de regarder
l’extraordinaire développement des importations d’huile d’olive
tunisienne et le partenariat entre sociétés tunisiennes et espagnoles
dans ce secteur, la régénération de vignobles longtemps abandonnés,
même en Algérie pour saisir ce que des rapports modernes entreprises
privés de la région et d’Europe peuvent apporter en termes de
transferts de technologies, de marchés à l’exportation, de richesses.
Sans ouverture de ses frontières, comment utiliser de façon optimale
les atouts dont cette région dispose ? Comment protéger ses richesses
halieutiques et pastorales ? Comment optimiser l’utilisation des
ressources en eau ? Comment la rendre moins dépendant des importations
de céréales ? Les conséquences de la mondialisation génèrent des
incertitudes croissantes : organismes génétiquement modifiés (OGM),
changement climatique, coût de l’énergie, contrôle des pandémies. Dans
un monde où le prix des denrées alimentaires croit, un Maghreb
importateur net de céréales est menacé. Profiter des possibilités
qu’offre la mondialisation tout en se gardant de ses effets négatifs et
le défi qu’il doit relever pour aider les classes rurales pauvres :
tout progrès du secteur agricole réduirait l’écart entre zones
campagnardes et urbaines.
Le Maroc et la Tunisie exportent des produits alimentaires vers
l’Europe et au-delà. Même en Algérie, l’investissement dans ce secteur
croit rapidement. Tout cela contraste avec un volume d’échanges
interrégionaux très bas – à moins que l’on ne considère le cannabis
comme un produit alimentaire ! Les entrepreneurs privés maghrébins se
trouvent tiraillés entre leur désir inassouvi de construire des
partenariats, tant à l’échelle de la région qu’à l’international, et
les défis qu’ils ont à relever pour y parvenir.
Dans ce secteur comme dans d’autres, si les Etats ne dégèlent pas
leurs relations, le Maroc et la Tunisie continueront de développer
leurs partenariats et exportations à l’international, et nombre de
problèmes communs resteront sans réponse. L’absurdité de cette
situation est d’autant plus grande que la culture culinaire du Maghreb
et des pays de la Méditerranée et de plus en plus apprécié de part le
monde. Cette culture commune, qui plonge ses racines dans l’histoire,
ne pourra s’exprimer en termes de valeur ajoutée – investissements,
production, emplois – qu’avec la construction d’entreprises à l’échelle
du Maghreb et en coopération avec les multinationales déjà actives dans
la région.
Pour conclure, ce qui frappe l’observateur c’est le peu de cas que
les élites maghrébines font de leur nombreuse et talentueuse diaspora
en Europe, en Amérique et au Proche-Orient, attitude qui contraste
singulièrement avec celle des pays comme la Chine et l’Inde. Les
pouvoirs ignorent cette formidable fenêtre sur le monde, ces jeunes qui
sont autant de ponts avec l’extérieur. Les marocains installés à
l’étranger envoient chaque année dans leur pays d’origine un montant en
devise deux fois plus important que celui des investissements direct
étrangers ; ils possèdent 6 milliards d’Euros en dépôt sur des comptes
bancaires marocains, 38 % du total. Quand le Maroc, l’Algérie et la
Tunisie demanderont-ils à leur diaspora d’être les ambassadeurs de la
modernisation de leur pays d’origine ? Quand trouvera-t-on au Maghreb
l’équivalent de Indus Entrepreneurs (7), un réseau indien fondé en 1992
dans la Silicone Valley, et qui rassemble p lus de 12 000 membres
répartis dans 14 pays ?
Pour sa part, l’Europe reste frileuse : elle ne parvient pas à
offrir des projets de partenariats ambitieux à ses voisins du sud ; ses
élites et ses média cultivent trop la peur de l’Autre, assimilé à
l’Islam radical. Elle a institué une politique de visa digne Franz
Kafka qui entrave même la circulation des élites ; elle refuse de voir
que l’Afrique du Nord peut- être, plutôt que le problème, une part de
la réponse à ses propres angoisses, devant le vieillissement de sa
population et la montée ne puissance de la Chine.
Par Francis Ghilès
Chercheur au Centre d’Etudes Internationales de Barcelone (CIDOB)

Le Monde Diplomatique, janvier 2010.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 10:38

Citation :
Économie










Exclusif : les détails du contrat programme logistique



Il sera signé entre l'Etat et la CGEM dans quelques semaines.
5 axes : zones logistiques, intensification des échanges, acteurs intégrés, formation et régulation.
Objectif : baisser les coûts de la logistique de 20% à 15% en 2015.
Valeur ajoutée additionnelle de 3 à 5% du PIB d'ici 5 ans déjà.



Économie marocaine - Page 7 Affiche_image?article=15634

Enfin,
le contrat programme pour la logistique ! La Confédération générale des
entreprises du Maroc (CGEM) et le gouvernement s’apprêtent à signer cet
engagement bilatéral tant attendu dans les semaines à venir. Ce contrat
programme qui devait initialement s’étaler sur la période 2009-2015 est
le résultat d’une réflexion entamée en 2008 déjà, renforcée par une
étude menée par le cabinet McKinsey durant toute l’année 2009. Il
constitue la base d’une nouvelle stratégie intégrée pour doper la
compétitivité de la logistique au Maroc. Il est évident, en effet, que
cette activité se trouve en décalage avec la politique des grands
chantiers d’infrastructures réalisés durant ces dix dernières années ou
en cours de réalisation (construction d’autoroutes, de ports,
renforcement du réseau ferroviaire, etc.). Politique soutenue par la
libéralisation et l’introduction de la concurrence dans le secteur du
transport de marchandises.
Selon les experts, si le secteur de la logistique, qui contribue
aujourd’hui à hauteur de 5% au PIB et emploie quelque 300 000
personnes, se situe à un stade intermédiaire aujourd’hui (voir notre
supplément «Transport et logistique» en cahier détachable, dans ce même
numéro), il présente un grand potentiel de développement, notamment au
niveau de l’offre de service, de l’amélioration des coûts et des délais
ainsi qu’au niveau du développement de certaines infrastructures
spécialisées.
Le décor ainsi planté. Le contrat programme qui entrera en vigueur dès
sa signature vise à établir le cadre global pour le développement de
l’activité incluant toutes les branches (maritime, portuaire,
ferroviaire, routière et plateformes). Il sera accompagné de contrats
d’application sectoriels pour l’amélioration de la compétitivité. Une
dizaine d’activités est ainsi concernée, dont les produits
énergétiques, la distribution interne, l’import export et les matériaux
de construction.

Un objectif environnemental aussi : 35% de CO2 en moins

De plus, des contrats spécifiques seront aussi élaborés pour le
développement de zones logistiques dans les régions, principalement au
niveau du Grand Casablanca et de Tanger-Tétouan. Ce qui suppose
l’implication des opérateurs privés, des différents départements
ministériels et des collectivités locales.
Ainsi, toutes les parties impliquées s’engageront sur des objectifs
généraux clairs. Il s’agit de baisser les coûts de la logistique de 20%
à 15% en 2015 et d’accélérer la croissance grâce à cette économie. On
estime que l’émergence d’un secteur logistique performant avec des
acteurs compétitifs et des plateformes de services professionnelles est
en mesure de se traduire par une valeur ajoutée additionnelle qui peut
atteindre 3 à 5% du PIB à l’horizon 2015, soit 15 à 20 milliards de DH
à cet horizon, ce qui représenterait 0,5 à 0,7 de point de PIB
annuellement.
Par ailleurs, tout un volet est consacré à l’apport logistique à
l’économie en termes de réduction des nuisances et de décongestion des
routes. Ainsi, la mise en œuvre du contrat devrait se traduire par une
baisse de 35% des émissions de CO2 vers 2015 de même qu’une réduction
de 30% du nombre de tonnes émises par kilomètre.

Un réseau national de zones logistiques multi-flux pour améliorer la connectivité

Cinq axes ont été définis pour atteindre ces objectifs. Ce sont la
création d’un réseau national intégré de zones logistiques multi-flux
(ZLMF), l’intensification des flux de marchandises (conteneurs, vrac et
divers), l’incitation à l’émergence d’acteurs logistiques intégrés et à
la mise à niveau des acteurs existants, la mise en œuvre d’un plan de
développement pour la formation aux métiers de la logistique et la
création d’un organisme de régulation et de bonne gouvernance.
La mise en place des plateformes logistiques, pierre angulaire de toute
cette stratégie, nécessite des préalables et particulièrement la
mobilisation d’un foncier à des prix raisonnables à proximité des
villes, des ports et des lieux où est concentrée la demande. Il faudra
également des infrastructures adaptées pour une connectivité efficace,
et surtout une régulation du transport de marchandises en milieu urbain
et dans les zones périphériques (voir encadré sur le cas de Casablanca).
L’objectif étant d’avoir un service logistique de haut niveau tout en
tenant compte des politiques d’aménagement du territoire et des
exigences du développement durable, le contrat programme estime la
superficie globale du foncier pour la réalisation de ce schéma à 1 980
ha à l’horizon 2015 et à 3 200 en 2030. L’Etat s’engage ainsi à
utiliser largement le foncier lui appartenant et aura recours, en cas
de besoin, au foncier du privé grâce à des mesures incitatives.
Mais l’attention sera focalisée en premier lieu sur les zones de
Casablanca et Tanger-Tétouan. La superficie globale pour la première
est estimée à 567 ha à l’horizon 2015 et 926 en 2030 avec un contrat
d’application spécifique pour cette région, alors que la seconde
nécessite 207 ha en 2015 et 358 en 2030.
Plus tard, seront ciblées Rabat, Meknès, Fès, Marrakech, Agadir, Oujda,
Kénitra, Khouribga, Settat, Nador, El Jadida, Safi, Béni Mellal, Taza
et Dakhla. Les zones peuvent être étendues à d’autres villes en cas de
besoin, ou regroupées si cela s’avère nécessaire pour la gestion des
flux.

Transport & équipement, commerce et industrie, agriculture, intérieur… plusieurs départements ministériels concernés

Ceci étant, cinq types de plateformes sont prévues dans le cadre de ce
schéma national intégré. Les premières sont les plateformes à
conteneurs, sous douane ou pas, qui offrent des aires de stockage de
dépotage/empotage, de triage de conteneurs par destination pour être
acheminées vers les plateformes des autres villes qui seront aussi au
nombre de cinq dans un premier temps (Casablanca, Tanger, Marrakech,
Fès-Meknès et Oujda-Nador).
En deuxième lieu, on a les plateformes de distribution et de
sous-traitance logistique qui seront développées pour être au service
de la grande distribution et pour organiser les réseaux traditionnels
de distribution. Une douzaine de villes a été retenue pour accueillir
ce genre de plateformes, ce qui permet de toucher tout le territoire.
Troisièmement, une quinzaine de villes a aussi été sélectionnée pour
abriter des plateformes destinées à rationaliser le flux des produits
agricoles à partir des lieux de production vers les lieux de
consommation. L’objectif, au-delà de la commercialisation de ces
produits, consiste à avoir des infrastructures de manutention et de
stockage avec des capacités importantes d’entrepôts frigorifiques pour
assurer la continuité des chaînes de froid et la traçabilité des
produits dans le respect des conditions d’hygiène. A ce titre, un
programme de mise à niveau des marchés de gros est prévu dans toutes
les villes.
Les quatrièmes sont les plateformes céréalières qui doivent constituer
une réponse aux fluctuations de la production nationale et aux
fluctuations du prix des céréales sur le marché international. Ainsi,
de nouveaux silos seront construits avec des capacités de stockage des
céréales à proximité des ports et des bassins de production et de
consommation locales pour sécuriser l’approvisionnement et agir sur les
prix. Ces lieux de stockage offriront aussi d’autres services comme le
groupage de la production nationale, le lavage, la classification et la
fertilisation des semences. Une forte coordination est prévue dans ce
sens avec la mise en œuvre du plan Maroc vert. Une capacité de stockage
de 15 millions de tonnes est ainsi prévue dans 13 villes.
Enfin, 15 villes sont concernées par les plateformes dédiées aux
matériaux de construction pour arriver à un meilleur flux de ces
matériaux, de leur commercialisation et de leur stockage. L’objectif
visé est l’harmonisation des prix de ces matériaux et l’instauration
d’une saine concurrence en termes de qualité et de prix.
Il faut signaler que les matériaux de construction constituent le flux
de marchandises le plus important avec 25 millions de tonnes qui
circulent chaque année à travers le pays, pour une grande part en
camions.
La mise en œuvre du contrat programme logistique avec toutes ses
composantes va nécessiter un investissement total de 116 milliards de
DH à l’horizon 2030 dont 63 milliards pour la période initiale de 5 ans
qui devait être comprise entre 2010 et 2015. Ces investissements seront
mobilisés grâce à des partenariats entre opérateurs privés et publics.
En effet, la contribution du Budget de l’Etat va se limiter aux
infrastructures de liaison entre les plateformes, la formation et à la
mise en place de l’Agence de régulation et de l’Observatoire de la
logistique.
Pour finir, il convient de signaler que si ce contrat programme est
l’œuvre du département du transport et de l’équipement, sa mise en
œuvre nécessitera la mobilisation de plusieurs acteurs publics dont les
départements du commerce et de l’industrie, de l’agriculture, de
l’intérieur ainsi que des entreprises et établissements publics. En ce
sens, l’existence d’un organe de régulation est plus que nécessaire.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 16:33

Citation :
Offre intéressante de Libya Oil sur Shell Maroc



Des sources bien informées font état d’une option d’achat libyenne sur Shell Maroc.
Total et Repsol seraient dans le coup, l’un pour se renforcer sur le marché marocain, l’autre pour se repositionner sur une région où il a des intérêts énergétiques notamment avec des familles au Sahara.
La filiale marocaine de Shell est sur le point de changer de tour de table. Selon des sources proches de la compagnie de distribution pétrolière, Libya Oil serait en tête des prétendants à l’achat. « L’offre de Libya Oil semble intéressante, mais rien n’a été décidé jusqu’à maintenant (mercredi 23 décembre dans la soirée) », nous confie une source pétrolière sous couvert de l’anonymat. Si le deal se concrétise dans les jours qui viennent, le Libyen aurait tiré le tapis sous les pieds de deux prétendants de taille : Total Maroc et Repsol, le puissant pétrolier espagnol. Ce dernier cherche en effet à se repositionner sur le marché marocain. Ce qui est étrange pour un opérateur qui vient de céder une filiale d’emplissage de bonbonnes de gaz dans l’Oriental marocain. La transaction a été faite dans la discrétion totale et a été réalisée avec le groupe Akwa. Pourquoi le pétrolier espagnol cherche-t-il à revenir au Maroc après une telle sortie ? Contacté, le management de Repsol n’a pas répondu à cette question, ni à celle de la définition du nouveau positionnement dans le royaume. En revanche, des sources proches de la société ibérique affirment le souhait de cette dernière de « revenir avec des parts de marché assez importantes ». C’est le cas pour celles de Shell Maroc qui réclame plus de 22% de parts de marché, comprenant la distribution du carburant, du lubrifiant et du gaz. Les mêmes sources avancent que des contacts auraient été établis entre l’Espagnole et la filiale marocaine de la compagnie britannique pour une offre sur le segment gazier. L’offre faite il y a un an n’aurait pas trouvé une oreille attentive. Actuellement, la donne a changé et le marché parle d’un désengagement de Shell de tous les segments énergétiques du marché marocain. Pourquoi ? Là aussi, c’est le black out. Les observateurs sont partagés. Les uns avancent la théorie du recentrage de la maison mère sur les marchés à consommation importante. Pour d’autres, Shell Maroc serait sur le point de perdre un grand marché étatique au profil d’un concurrent local. Aucune des deux versions n’est vérifiée et elles demeurent, à ce titre, de pures supputations. L’autre question importante est celle des ambitions de Libya Oil au Maroc. Jusqu’où ira ce dernier ? Touchera-t-il au raffinage ? Personne ne le sait.

Maroceco
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 18:33

Citation :
700 millions de DH d’investissement chez Koutoubia

Koutoubia sort le grand jeu. Son management annonce un investissement de 700 millions de dirhams pour les cinq années à venir. Il s’agit de la mise en place d’un complexe industriel intégré qui regroupera la chaîne de production de la marque, de l’amont à l’aval. Une initiative qui permettra, non seulement de moderniser davantage les process, déjà très performants et certifiés, mais aussi de maîtriser les coûts de production. Et c’est là le but ultime.
En effet, la société spécialisée dans le conditionnement de la viande rouge et des volailles, notamment à travers la charcuterie Koutoubia, désormais historique au Maroc, se prépare à l’ouverture du marché en 2012. L’accord d’association signé avec l’Union européenne et dont un nouveau protocole concernant les produits agroalimentaires vient tout juste d’être paraphé par les deux partenaires, annonce l’ouverture imminente du marché marocain aux produits du nord. La charcuterie est en tête de liste des produits libéralisés pour les producteurs UE. Même si le producteur national a une longueur d’avance en termes de fidélité client et en termes de positionnement sur les produits halals, la concurrence s’annonce rude. Et pour mieux contrecarrer toute attaque malveillante, Koutoubia s’arme sur trois fronts.
D’abord, l’amont. Koutoubia annonce à ce niveau son souhait de développer en intégration l’élevage de veaux d’engraissement et de volaille. La société ambitionne de répondre à 30% de ses besoins en matières premières à travers des élevages internes. L’intégration passera sans aucun doute par l’importation de bétail, profitant ainsi de la nouvelle réglementation (loi de finances 2010) qui autorise l’importation du veau d’engraissement.
Ensuite, la société table sur le développement de son réseau de distribution. Koutoubia a lancé depuis quelques mois son enseigne de distribution (Attaher) et compte l’étoffer dans les années à venir. Sa stratégie de déploiement prévoit le passage de 40 échoppes à 300 magasins d’ici 2013. Cela représentera 20% des ventes de la production viandes (rouges et blanches) de la marque. Et pour augmenter davantage ses débouchés, Koutoubia ambitionne de lancer ses propres fastfoods. Pour l’instant, rien ne filtre sur le modèle économique ni sur le concept de restaurant rapide envisagé.
Enfin, Koutoubia envisage même de s’attaquer aux marchés européens en installant une unité de production au nord de la Méditerranée. Pour l’instant, le management de la société, qui a animé une conférence de presse mardi 12 janvier à Mohammedia, ne donne pas plus de détails à ce sujet ni sur les moyens de financement visés. Serait-ce les premiers pas en vue d’annoncer une introduction en bourse ? Attendons pour voir.

Maroceco
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 20:11

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Citation :
Télécoms : nouvelle licence fixe, 36 millions d'abonnés et des prix bas d'ici 2013
Le conseil d'administration de l'Anrt vient de valider la nouvelle note d'orientation du secteur pour la période 2010-2013
39,3 milliards de DH de chiffre d'affaires annuel d'ici quatre ans, lancement de la 4G dans le mobile et passage au très haut débit
Nouvel opérateur uniquement pour le fixe et officialisation du statut d'opérateurs en infrastructure.
[Télécoms : nouvelle licence fixe, 36 millions d'abonnés et des prix bas d'ici 2013]
Après une période de transition, au cours de laquelle l’Agence nationale de réglementation des télécommunications s’est donné le temps d’observer l’évolution du paysage des télécoms et de faire ses benchmark à l’international, les orientations stratégiques du secteur pour les quatre prochaines années ont été validées par son conseil d’administration tenu mardi 19 janvier, sous la présidence du Premier ministre. Elles devraient, sous peu, faire l’objet d’un communiqué de la Primature, sous la forme d’une note d’orientation du secteur. Le secteur aura donc observé une rupture d’une année avant de voir ses objectifs fixés. En effet, la précédente note portait sur la période 2004-2008.

Portabilité, dégroupage et tarifs d’interconnexion...

Que sera donc le secteur des télécoms d’ici quatre ans ? Mot d’ordre de la note d’orientation, favoriser le développement de l’accès à la téléphonie et internet en poussant à une concurrence plus accrue dont l’objectif recherché in fine est la baisse des prix. Pour cela, première mesure, l’Etat fera jouer les leviers de régulation à sa disposition et dont certains ont constitué la seule fausse note dans le plan d’application de la précédente note d’orientation. C’est l’exemple de la portabilité des numéros, en vigueur depuis 2008 déjà mais qui n’a pas intéressé grand-monde. Pourtant, le fait de garder son numéro de mobile, tout en changeant d’opérateur, peut constituer un puissant motif de volatilité des clients, induisant les opérateurs à faire davantage en termes de prix ou de prestations pour les fidéliser. Faut-il alors croire que les trop nombreuses offres d’accès à une carte Sim et un téléphone pour trois fois rien, dans un marché à faible ARPU (recette moyenne mensuelle par client) principalement basé sur le prépayé (95% du parc des mobiles), ont freiné ce levier ?
Dans le même ordre d’idées, l’autre levier de régulation qui n’a pas joué est celui du dégroupage. Cette technique qui consiste pour les acteurs nouvellement entrants à louer une partie des installations filaires de l’opérateur historique, ce qui permet au client de changer d’opérateur fixe ou internet tout en conservant son installation de base à la maison n’a pas eu le succès escompté. Dans la note d’orientation précédente, le dégroupage avait été mis en place progressivement, sans susciter l’intérêt des opérateurs. Rappelons qu’en 2007, Maroc Telecom avait fait une offre de dégroupage partiel (fourniture d’accès internet ADSL par opérateur tiers) jugée trop coûteuse par la concurrence. Dans le même sens, l’offre de dégroupage total (voix et données), entrée en vigueur en juillet 2008, est restée sans grand intérêt. Dans ce volet-là, on peut invoquer à la fois une question de tarifs mais également le succès inattendu de l’internet 3G qui a freiné le développement d’une offre ADSL concurrentielle.
Enfin, le troisième volet de régulation sur lequel compte s’appuyer l’Anrt est celui de la baisse des tarifs d’interconnexion entre opérateurs. L’on se rappelle des frictions à répétition dans ce créneau qui ont poussé le régulateur à intervenir plusieurs fois. Mais de manière globale, ce levier de régulation a donné des résultats, puisque de nombreuses révisions de tarifs ont eu lieu entre 2004 et 2008.

Un débit de 5 Mo/s comme norme usuelle

Il n’empêche que la note d’orientation pour les quatre ans à venir compte bien s’appuyer sur de nouvelles décrues de tarifs intra-opérateurs pour stimuler la concurrence et donner un sens concret aux notions de portabilité et de dégroupage. Moyennant quoi, les objectifs quantitatifs fixés sont d’atteindre, en 2013, entre fixe, mobile et internet, un parc de 36 millions de clients/abonnés contre 31 millions environ à fin 2009, soit une hausse de 16%. Important à signaler, le parc de clients internet qui est à l’heure actuelle d’un peu plus d’un million devra avoir doublé pour passer à deux.
Deuxième mesure, de nature à favoriser le développement du marché, l’évolution technologique. Pour cela, l’Etat entend carrément lancer un plan national pour le développement du très haut débit, nécessaire au développement de services à valeur ajoutée dans la téléphonie mobile (télévision, vidéo, applications professionnelles…), dans le fixe (triple play) ou encore dans l’internet pris isolément (jeux, téléchargement, transmission de données). En ce sens, des débits de 10 Mo/s seront monnaie courante dans quatre ans et une offre de 5 Mo/s fera partie des packages d’entrée de gamme. Toujours dans le cadre de l’évolution technologique, il est prévu le passage à la norme de quatrième génération de téléphonie mobile (4G, norme LTE pour long term évolution) qui permettra au téléphone mobile d’atteindre des débits réels pour le consommateur dépassant 1 Mo/s. Il faut au passage signaler qu’en dépit de l’existence de la norme 3G au Maroc (UMTS), les opérateurs n’offrent, actuellement, en services de téléphonie mobile, que la 2,5G (GPRS) alors qu’en Europe la norme 3,5 G (HSDPA) est devenue courante.
Pour terminer, la libéralisation du secteur, troisième mesure de développement prévue, se poursuivra de manière très contrôlée. Ainsi, le marché continuera à abriter les trois opérateurs globaux que sont Maroc Telecom, Medi Telecom et Wana Corporate. A ces derniers pourrait s’ajouter un quatrième opérateur disposant d’une licence de téléphonie fixe nouvelle génération uniquement. L’on doute qu’il ne s’agira pas de grossir les rangs d’une offre qui sera d’ici là surdéveloppée à destination de consommateurs particuliers avec trois concurrents sur les rangs. Le nouvel opérateur sera plutôt positionné dans des segments de transmission de données à destination d’une clientèle d’entreprises. Il pourrait alors s’appuyer sur les opérateurs alternatifs d’infrastructures (voir encadré). Avec de tels objectifs, le secteur des télécoms devrait alors frôler les 40 milliards de DH de chiffre d’affaires annuel d’ici quatre ans.


La Vie Eco
Citation :
Méditel franchit le cap des 10 millions de clients

Méditel vient de franchir le seuil symbolique des 10 millions de clients (voix, internet et solutions). Au terme du premier semestre 2009, le deuxième opérateur télécoms avait réalisé un chiffre d’affaires de 1,24 milliard de DH, dont 459 millions à l’international et sur le service roaming.


Source : L'Economiste


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 11:09

Don japonais de 7,4 M de dollars au Maroc

Économie marocaine - Page 7 20100126-p-Benkhadra-Hirose
Citation :
Le Japon a octroyé un don de 7,4 millions de dollars au Maroc, destiné à la réalisation du Projet de promotion de l'énergie propre en utilisant le système solaire photovoltaïque.

L'échange de notes concernant ce don a été signé, lundi à Rabat, par la ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Amina Benkhadra, et l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon à Rabat, Haruko Hirose.

Ce don permettra de financer l'installation d'une unité de production électrique à partir de cellules photovoltaïques d'une puissance de 1 MW à Assa-Zag. Il pourra être utilisé notamment pour l'acquisition de produits pour la construction de la centrale PV, le transport des produits jusqu'au Maroc, la formation à l'utilisation des équipements ainsi que la formation éducative relative au projet.

Par la réalisation de ce projet, le Maroc disposera de la première centrale à énergie solaire photovoltaïque et la plus grande en Afrique à ce jour. Cette centrale va permettre, par le biais de l'énergie produite, d'améliorer la qualité de la tension dans la zone et d'alimenter les 5.300 foyers, administrations, coopératives artisanales et petites entreprises de la Province d'Assa-Zag raccordées au réseau électrique.

Intervenant à cette occasion, Mme Benkhadra a souligné que le Maroc et le Japon entretiennent une coopération très riche et intense, qui constitue un modèle de référence dans divers domaines, notamment les secteurs de l'eau, de l'électrification rurale et de l'assainissement.

Elle a, également, salué le soutien permanent du gouvernement nippon à plusieurs projets socio-économiques lancés par le Maroc.

Pour sa part, Haruko Hirose a indiqué que son pays entretient, depuis plus de 40 ans, une solide coopération avec le Maroc, se déclarant «satisfaite du bilan enregistré».

«Le Maroc est l'un des grands partenaires dans le cadre de la coopération triangulaire», a-t-elle précisé, soulignant la ferme volonté du Japon d'accompagner les initiatives et les chantiers tendant à promouvoir le développement durable dans différents secteurs.

Ont pris part à cette cérémonie de signature le directeur général de l'Office national de l'électricité (ONE), Ali Fassi Fihri, le secrétaire général du département de l'Energie, Mohamed Yahyia Zniber, le président du directoire de l'Agence marocaine de l'énergie solaire, Mustapha Bakkoury, le directeur de l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du sud du Royaume, Ahmed Hajji, et le représentant résident adjoint de l'Agence japonaise de coopération internationale, Takemishi Kobayachi.

Le Matin
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 11:40

Citation :

Doukaala-Abda: 58 MDH pour une soixantaine de projets médicaux réalisés entre 2005 et 2009


Safi, 25/01/10 - L'infrastructure médicale de la région de Doukkala-Abda s'est renforcée durant la période 2005-2009 par la réalisation de 58 projets pour un montant de près de 58 millions de dirhams (MDH).
Ces projets, ont vu le jour dans le cadre du programme du ministère de tutelle et du partenariat entre la direction régionale de la Santé et l'Initiative nationale pour le Développement Humain (INDH) et le Conseil de la région de Doukkala-Abda, qui, tous les deux, ont apporté 17MDH, selon les données de la Direction régionale de la Santé de Safi. Ces projets, pour plus de 25 MDH, portent principalement sur la reconstruction, l'équipement, l'extension et le réaménagement de 37 centres hospitaliers, dans le cadre du Programme d'appui à la régionalisation, à la décentralisation et au renforcement des soins de santé primaires".
D'autres projets ont été réalisés dans ce cadres dont 17, financés par l'INDH à hauteur de 11 millions, alors que 4 autres sont financés par le conseil régional de Doukkala-Abda à hauteur de 5MDH.
Ces projets concernent la création d'un service d'aide médicale urgente, le réaménagement du service des maladies mentales à l'hôpital Mohamed V de Safi et l'acquisition de 8 voitures (4X4) ainsi que de 4 ambulances.
Doukala-Abda, compte 120 centres médicales pour une population dépassant 2 millions d'habitants.
MAP

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 11:53

Ca fera plaisir a Raptor Ca Économie marocaine - Page 7 Icon_mrg
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 13:49

mauvais topic
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 13:51

amine222 a écrit:
mauvais topic
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 17:06

Citation :
Le Maroc favori des britanniques en 2010



«La Pologne, l'Espagne, le Maroc, Chypre, la Bulgarie et Monténégro offrent
des options attrayantes», a dit Louise Reynolds, directeur de la compagnie.

Parmi les avantages offerts par le Maroc, «Property Venture», cite la proximité du pays au Royaume-Uni, soulignant que la croissance soutenue de l'économie marocaine et la santé de son marché immobilier répondent aux attentes des investisseurs.

Les réformes menées par le gouvernement ont renforcé la situation économique du Maroc et lui ont permis de bien négocier les problèmes nés de la crise financière internationale, indique la compagnie, soulignant que la stratégie du gouvernement marocain vise à mettre un terme à la dépendance de l'économie vis-à-vis de l'agriculture, à créer des postes d'emploi et à promouvoir de nouveaux moteurs de croissance.

L'investissement dans les infrastructures, l'immobilier et le tourisme ont renforcé la diversité de l'économie du Maroc où les politiques de contrôle des prix ont permis de contenir l'inflation, poursuit la même source, qui fait également état d'une hausse des investissements étrangers directs.
www.lematin.ma

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 17:57

Cherokee a écrit:
Ca fera plaisir a Raptor Ca Économie marocaine - Page 7 Icon_mrg


Like a Star @ heaven


Tous les projets réalisés au Maroc me font plaisir.

Au maroc là ou je vais je me sens chez moi et c'est l'essentiel Like a Star @ heaven

Vive le royaume millénaire Cool
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 18:03

5 et jeudi dans les yeux des ennemis Économie marocaine - Page 7 Icon_big

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 18:05

Yakuza a écrit:
5 et jeudi dans les yeux des ennemis Économie marocaine - Page 7 Icon_big
Économie marocaine - Page 7 573264 Économie marocaine - Page 7 573264 Économie marocaine - Page 7 573264
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 11:46

Citation :

Le Premier ministre reçoit le PDG de Maersk Line


Rabat- Le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, a reçu, mardi à Rabat, le président directeur général de la société danoise, Maersk Line, M. Eivind Kolding, actuellement en visite de travail dans le Royaume.

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Lors de cette entrevue, le Premier ministre a donné un aperçu de la dynamique que connaît l'économie nationale et les résultats positifs qui se sont répercutés au niveau des indicateurs de développement, rappelant à cet égard les réformes visant à mettre en place des mécanismes pour l'amélioration du climat d'investissement et la moralisation de la vie publique, notamment l'Instance centrale pour la prévention de la corruption, le Conseil de la Concurrence, le projet de la Charte nationale de l'environnement et du développement durable, outre la loi sur la déclaration du patrimoine et la réforme de la justice.
M. El Fassi a, également, affirmé qu'outre sa position géostratégique, le Royaume jouit d'un climat qui en fait une destination privilégiée d'investissements étrangers dans des secteurs vitaux, souligne un communiqué de la Primature.
De son côté, M. Kolding s'est félicité des grandes avancées réalisées par le Maroc dans le domaine économique, des résultats très probants enregistrés par les indicateurs de développement et du climat d'investissement très encourageant.
Il a, de même, formé le voeu que la société Maersk Line, l'un des plus grands opérateurs du port Tanger-Med, consolide sa présence dans le Royaume à travers le développement de ses projets et la promotion de ses investissements.
Cette entrevue s'est déroulée en présence de MM. Ahmed Réda Chami, ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies et Nizar Baraka, ministre délégué chargé des Affaires économiques et générales.
MAP

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeJeu 28 Jan 2010 - 12:34

Citation :

Le Maroc, une plateforme compétitive pour le développement du secteur de l'aéronautique (responsable)


Marrakech, 28/01/10- Le Maroc se positionne désormais en tant que plateforme très compétitive à même de favoriser le développement du secteur aéronautique, a indiqué mercredi à Marrakech, le président du Groupement des industriels marocains opérant dans le secteur aéronautique et spatial (GIMAS), M. Benbrahim El Andaloussi.



S'exprimant lors d'une rencontre- débat tenue à l'occasion de la deuxième édition du Salon International des Industries et Services Aéronautiques au Maroc "Aeroexpo 2010" (27- 30 janvier), M. El Andaloussi a ajouté que le Royaume est aujourd'hui " très compétitif par rapport à d'autres pays, notamment ceux de l'Europe de l'Est ".
Il a fait savoir, par ailleurs, que la finalité étant de développer une plateforme s'inscrivant parfaitement dans le prolongement naturel de l'Europe.
"Nous sommes dans une logique de développement d'installations pour permettre aux acteurs de référence d'être compétitifs dans le contexte de la globalisation , a-t-il dit.
"Notre objectif dans le cadre du développement du pôle d'excellence est d'enrichir les produits à valeur ajoutée, en produisant un ensemble de systèmes et de technologies de pointe", a-t-il souligné, précisant que 90 sociétés opérant dans le secteur aéronautique ont choisi le Royaume pour développer leurs activités, alors que leur nombre n'excédait pas la soixantaine il y a deux ans.
Selon M. El Andaloussi, le secteur aéronautique connaît un rythme de croissance de 7 pc par an, en dépit de la crise économique et financière internationale qui a affecté nombre de pays concurrents, affichant une tendance haussière de 10 pc.
"Nous estimons qu'à partir de 2012- 2013, nous allons assister à une accélération du rythme des relocalisations de firmes étrangères au Maroc et ce, grâce aux différentes mesures d'accompagnement prises par le gouvernement", a-t-il soutenu.
Après avoir mis en avant l'importance de la formation dans ce domaine, M. El Andaloussi a annoncé la création prochainement d'un Institut des Etudes Aéronautiques afin de permettre aux professionnels du secteur de se doter d'une main d'œuvre qualifiée et apte à relever les défis imposés par la mondialisation.
Pour sa part, M. Abdelhanine Benallou, Directeur Général de l'Office National Des Aéroports (ONDA) a évoqué la stratégie adoptée par l'Office pour accompagner le développement que connaissent les secteurs de l'aérien et de l'industrie aéronautique.
M. Benallou a souligné, à cet égard, l'importance que revêt le pôle aéronautique installé à Casablanca, lequel offre une multitude de services d'accompagnement pour toute entreprise étrangère désireuse de s'installer au Maroc.
Ce pôle a pour missions, entre autres, de faciliter l'installation des entreprises concernées et le contact avec les administrations, a-t-il expliqué, faisant remarquer que cette plateforme propose aux investisseurs des unités prêtes à l'emploi, outre des espaces bureautiques adéquats.
La création de cette infrastructure d'accueil a permis au Royaume en peu d'années d'attirer un nombre conséquent d'entreprises et donc de se positionner comme étant un pays où "on peut s'y installer et commencer à travailler rapidement et à produire de manière compétitive", a-t-il indiqué.
Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce Salon qui connaît la participation de près de 400 exposants venant des 4 coins du monde, dont des décideurs politiques, des opérateurs de l'aéronautique et de l'industrie spatiale ainsi que des professionnels du secteur, est aménagé sur une superficie totale de 60.000 m2, dont 25.000 m2 couverts.
MAP

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeVen 29 Jan 2010 - 23:32

Citation :
Pose de la 1ère pierre pour la construction de l'Institut des métiers de l'aéronautique à Casablanca
Casablanca, 29/01/10 - Le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, M. Jamal Rhmani, et le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, M. Ahmed Reda Chami, ont procédé, vendredi à Casablanca, à la pose de la première pierre pour la construction de l'Institut des métiers de l'aéronautique (IMA).

La cérémonie de la pose de la première pierre pour la construction de cet institut, dont l'ouverture est prévue pour octobre 2010, s'est déroulée en présence de l'ambassadeur de France au Maroc, M. Bruno Joubert, du gouverneur de la province de Nouaceur, M. Mohamed El Hafi, du président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), M. Mohamed Hourani, de responsables du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS) et d'autres personnalités.

L'IMA aura pour mission d'assurer au personnel des entreprises du secteur aéronautique et spatial (opérateurs, techniciens et cadres intermédiaires) des formations avant et après l'embauche et des cours de perfectionnement dans le but de répondre aux besoins et exigences des entreprises.

Outre le volet technique, l'IMA devra également dispenser d'autres formations dans les domaines annexes aux métiers de l'aéronautique, notamment les achats, la qualité, la logistique, l'ingénierie, la gestion et le management industriel.

Ce projet comprend un bâtiment principal (1450 m2), des ateliers de travaux pratiques (2320 m2), une administration (475 m2) et un internat et restaurant (1500 m2). Le coût de ce projet est estimé à 105 millions de dirhams.

La réalisation de l'IMA à l'Aéropôle Mohammed V est prévue par le Pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI), signé le 13 février 2009 sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI.

map

Citation :
L'ANAPEC table sur l'intégration de 55.000 personnes dans le marché de l'emploi en 2010 (Rhmani)
Rabat-29/01/10- L'Agence Nationale de la Promotion de l'Emploi et des Compétences (ANAPEC) table sur l'intégration de 55.000 personnes dans le marché de l'emploi en 2010, a affirmé, vendredi à Rabat, le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, M. Jamal Rhmani.

Le plan d'action de l'Agence pour 2010 vise la formation de 15.000 personnes dans le cadre du programme Taahil et l'amélioration de la rentabilité du programme Moukawalati avec la mise en oeuvre d'une batterie de mesures d'accompagnement, a précisé M. Rhmani qui présidait les travaux de la session ordinaire du Conseil d'administration de l'ANAPEC.

Le discours royal à l'occasion de l'installation de la commission consultative de la régionalisation a contenu des hautes instructions pour la modernisation des structures de l'Etat, la promotion du développement intégré et la mise en place de pôles régionaux de développement, a-t-il rappelé. Il a dans ce cadre souligné que l'Agence est appelée à adhérer à cette vision régionale en vue de consacrer la politique de proximité, de garantir l'égalité des chances parmi les chercheurs d'emploi dans les différentes régions du royaume, outre l'amélioration de ses prestations à la fois pour les employeurs que pour les demandeurs d'emploi.

Le gouvernement a veillé au renforcement du rôle de l'ANAPEC pour accompagner les mutations que connaît le marché de l'emploi, en la dotant des moyens nécessaires pour qu'elle puisse accomplir sa mission et réaliser les objectifs fixés par le contrat-progrès 2006-2009 et le plan de développement 2009-2012 adopté par le dernier conseil d'administration, a poursuivi M. Rhmani.

Les efforts déployés par certains secteurs gouvernementaux pour accompagner les ambitions de l'Agence ont permis d'élargir la base des bénéficiaires du programme Moukawalati pour qu'il englobe les non diplômés au titre de la loi de finances 2009, outre l'amélioration des mécanismes d'accompagnement des jeunes demandeurs d'emploi, en dotant l'Agence de ressources financières nécessaires à l'extension de son réseau et la modernisation de ses méthodes de gestion, a ajouté le ministre.

Il a été également procédé à la réalisation de six études prospectives dans le cadre des commissions régionales créées à cet effet sous la supervision des walis, a indiqué M. Rhmani, relevant que ces études ont contribué dans le cadre du programme Taahil à la définition des besoins des entreprises en ressources humaines dans six régions du Royaume (107.000 opportunités d'emploi).

Selon le ministre, des études sont également programmés en 2010 pour les autres régions du pays.

Il a également évoqué l'extension des réseaux local et régional de l'ANAPEC avec la création à fin 2009 de 71 agences, faisant savoir que ce chiffre devrait atteindre 74 agences en 2010, outre deux agences mobiles et 10 structures dédiées à l'emploi.

Pour sa part, le directeur général de l'ANAPEC, M. Hafid Kamal a présenté un exposé sur le bilan 2009 et les perspectives de 2010, précisant que les orientations de l'Agence portent sur le développement du professionnalisme et l'amélioration de la qualité des prestations fournies.

C'est dans ce sens que s'inscrit le projet de création en 2010 de 3 nouvelles agences, d'une banque dédiée aux projets de création des entreprises, outre l'application d'une nouvelle organisation de l'agence, le renforcement de l'accompagnement du secteur du tourisme, le programme initiatives emploi et le guichet d'accompagnement à travers la formation continue, a-t-il soutenu.

L'ordre du jour de cette session comprend l'approbation du procès verbal du Conseil d'administration de février 2009, la présentation des réalisations dans le cadre du contrat-progrès, l'adoption du compte financier de 2008 et la présentation des projets du plan d'action et du budget de l'Agence en 2010.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeSam 30 Jan 2010 - 3:19

une nouvelle stratégie pour accompagner le projet de régionalisation Économie marocaine - Page 7 Icon_cool
Citation :
The World Bank Approves a New Strategy Which Strengthens its Partnership
with the Kingdom of Morocco
29/01/2010 11:56 (18:05 minutes ago)

The FINANCIAL -- The World Bank Board of Directors discussed and approved a new Country Partnership Strategy (CPS) for the Kingdom of Morocco covering the next four years (2010-2013).

The CPS is a flexible partnership framework that defines the support that the World Bank and the International Financial Corporation provide to Morocco.

According to World Bank , the new strategy proposes three thematic pillars aligned with the development priorities of the country: (i) enhance growth, competitiveness and employment; (ii) improve service delivery to citizens; and (iii) ensure environmental sustainability in the context of a changing climate. It also proposes two cross-cutting “beams”-- governance and territoriality.

The CPS ensures continuity in the World Bank Group’s support to Morocco, and lays out opportunities for scaling up and expanding engagement to new areas. In addition to consolidating the 2005-2009 Country Assistance Strategy (CAS) strategic objectives, the CPS pledges selectivity in the institution’s engagement, and focuses the partnership program on activities where the World Bank Group can bring value added, particularly as regards addressing structural constraints and long term challenges.

The CPS preparation involved extensive consultations with different Civil Society Organizations, youth, academics, private sector representatives, development partners and other stakeholders. These consultations enabled a direct and candid exchange of views and a fine-tuning of the diagnosis in terms of opportunities and constraints.

During the Board’s meeting, Executive Directors emphasized the importance of the ongoing reform process in the country and commended the Government for the successful macroeconomic policy, public debt management and structural reforms carried out over the past years. The Directors endorsed accelerating growth, job creation and competitiveness as Morocco’s development priorities, while stressing the need for the country to reinforce urgently the results in health, education and social protection.

“This CPS witnesses the solid partnership between the Government of Morocco and the World Bank Group. We are committed to accompany Morocco on its reform process, to support the country’s development agenda and to make available the World Bank Group’s knowledge, international experience and best practices to the benefit of the whole country”, said M. Mats Karlsson, World Bank Country Director for Algeria, Tunisia, Morocco, Libya and Malta.

The CPS proposes a lending program of US 600 million dollars per year. This complements the World Bank ’s technical assistance and knowledge transfer activities in Morocco, the core of the World Bank ’s program in the country. The International Finance Corporation will focus its advisory and investment support on infrastructure and the financial sector as priorities.

Together with the CPS approval, the Board of Directors approved a US 200 million Development Policy Loan (DPL), to improve access to financial services in Morocco. Through financial and technical support, this DPL aims to accompany the Government’s efforts to enlarge further the access of households and small and medium enterprises to finance, while ensuring the stability of the financial system. Special attention will be given to the financial regulations and supervision, and to effective risk management.

This project is in line with the new Country Partnership Strategy (2010-2013) and will particularly contribute to enhancing the growth and competitiveness of the Moroccan Economy.

“Morocco has undertaken several conclusive and sound political, economic and social reforms, that have enabled the country to achieve greater growth, poverty reduction, regional and international integration. The financial sector in Morocco, one of the best performing in the Middle East and North Africa Region, has proved resilient to external shocks. Through this DPL, new reforms will be launched and will expand access to financial services by people and firms and reinforce the sector’s performance.”, added M. Mats Karlsson.

http://finchannel.com/news_flash/Banks/57067_The_World_Bank_Approves_a_New_Strategy_Which_Strengthens_its_Partnership_with_the_Kingdom_of_Morocco/

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeSam 30 Jan 2010 - 23:39

Déjà posté Antidote

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Citation :
Renault Maroc : leader et fier de l’être

En présence de ses hauts responsables, Renault Maroc a présenté à la presse ses performances commerciales relatives à l’année 2009. Grâce au duo Kangoo-Logan, la filiale marocaine du losange s’accapare les deux tiers du marché automobile national.



La filiale marocaine de Renault est leader des ventes de voitures neuves de tourisme et elle le fait savoir. Au cours d’une conférence de presse, tenue la semaine dernière dans l’un des grands hôtels de Casablanca, Renault Maroc a présenté en détail ses performances commerciales de 2009. Avant de donner successivement la parole à ses chefs de file, Patrice Ratti, P-dg de Renault Maroc a d’abord rappelé le contexte difficile par lequel sa filiale est passée. «2009 a été une année de crise mondiale, l’année de tous les dangers (…), mais Renault a su traverser la crise et Renault Maroc a bien contribué à l’objectif de réduire l’endettement du groupe et l’aider financièrement», a déclaré en substance M. Ratti. En cumulant les ventes de ses deux marques, Renault et Dacia, la filiale marocaine du losange a vendu plus de 37.000 véhicules particuliers et de tourisme (19.000 Renault et 18.106 Dacia) en 2009, soit 33,8% du marché automobile marocain toutes marques et classifications confondues. «33,8% en parts de marché, c’est bien plus que nos prévisions», a avoué le P-dg de Renault Maroc, avant de poursuivre en mettant l’accent sur un autre registre dans lequel le losange est monté d’un cran aux yeux des clients. «Nous avons aussi progressé en qualité et services», a-t-il dit. Ce que n’a pas démenti le directeur de la division «qualité et services», Bruno Veyssade en affirmant : «les actions que nous avons mises en place nous ont permis d’obtenir 93,5% de clients satisfaits de la qualité du service en vente et en après-vente». Mais auparavant, c’est Frédéric Posez, le directeur marketing de Renault Maroc qui avait pris la parole et même assuré le gros de la présentation. «Plus d’une voiture sur trois vendues au Maroc est une Renault ou Dacia», a déclaré M. Posez, rappelant que les ventes de Renault Maroc ont enregistré une progression annuelle de 5,8%, alors que le marché s’est inscrit en baisse à -10%. Autre croissance, encore plus spectaculaire, celle d’environ 300% enregistrée par Renault Maroc dans un segment M1 (compactes) en fort repli à -25%. En fait, cette croissance s’explique par le lancement réussi de la nouvelle Mégane qui a dépassé les 1.270 ventes (berline et coupé), alors qu’elle n’est entrée en scène qu’à partir de mai 2009. Cela étant et contrairement à bien d’autres importateurs marocains, «Renault Maroc a progressé grâce à toute sa gamme», dixit M. Posez qui a tenu à rappeler et expliquer aux journalistes les principaux axes de sa stratégie. «Renault Maroc a procédé à 10 lancements publicisés en 2009». Lorsqu’on fait le compte, celui-ci est bon : le Koleos diesel (mars), le coupé Laguna (avril), la Mégane berline et coupé (mai), la Clio III restylée (juillet), le Scénic et Grand Scénic (octobre) et la gamme utilitaire transformée, pour ce qui est de Renault, puis la Logan MCV phase 2, la Sandero et la Logan Pick-up du côté de Dacia. Question budget publicitaire, Renault (hors Dacia) est passé premier annonceur du secteur automobile au Maroc ! Grâce à son département marketing et communication, Renault Maroc a entrepris un travail de fond en termes d’image et de perception auprès des clients. Journées portes ouvertes, mise en ligne de sites Web (Renault.ma et Dacia.ma), renfort des «essais client», habillages des showrooms, multiplication d’offres promotionnelles très alléchantes (Koleos essence)…, les modèles de Renault sont à la fois plus visibles et plus désirables aux yeux des Marocains. Quant aux perspectives de croissance de 2010, elles s’annoncent tout aussi bonnes. Après la Fluence qui vient d’être lancée il y a une semaine, ce sera autour de quelques autres nouveautés de Renault, dont une grande berline haut de gamme basée sur la plate-forme de la Renault Samsung SM5. Du côté de Dacia, le 4x4 Duster permettra assurément à cette marque de passer numéro 1 devant Renault qui truste ce leadership depuis 2004. Renault Maroc qui entend bien coiffer un ou deux podiums en 2010. À commencer par celui des citadines. «Renault Symbol doit passer devant la Ford Fiesta», a déclaré M. Posez qui sait que ces deux modèles n’appartiennent pas au même segment. Également présent ce jour-là, Bernard Moscatelli qui a succédé il y a quelque mois à Laurent Laffont à la tête de RCI Finance Maroc. M. Moscatelli n’a pourtant pas pu présenter de chiffres relatifs à l’exercice 2009, lesquels devraient être bons et en tout cas meilleurs que ceux de 2008. Disons-le sans se cacher : M. Moscatelli arrive à la tête d’une institution structurée et bien rodée par son prédécesseur. Une aubaine ! Charge à lui d’en faire autant pour porter au-delà de 25% le nombre d’acheteurs qui financent leur véhicule chez Renault Maroc via RCI. Un seul homme s’était finalement distingué par son absence : Régis Picot. Le directeur réseau est l’une des principales chevilles ouvrières de cette filiale puisqu’il n’a eu cesse de travailler, deux années durant, sur la «capillarité» et le renfort de ce réseau. Aujourd’hui, Renault Maroc compte 57 sites répartis dans tout le territoire marocain et détient ainsi le réseau automobile le plus large du Royaume. Enfin, ce même réseau a enregistré une hausse de 103% en termes de fréquentation et de visites. Séduite par une nouvelle gamme et une image plus valorisante, la clientèle marocaine revient ou redécouvre Renault. MM. Posez et Picot y sont assurément pour quelque chose. Beaucoup même.


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeDim 31 Jan 2010 - 12:58

Citation :

Maroc : Ports. Maersk lorgne Nador

C’est décidément un signe de reprise de l’économie mondiale.
Mardi dernier, le PDG de l’un des géants du fret maritime, Maersk Line, a fait le déplacement à Rabat pour rencontrer des officiels marocains.
Et c’est le Premier ministre en personne qui l’a accueilli dans ses bureaux du Méchouar.
Au menu des discussions entre Abbas El Fassi et le Danois Eivind Kolding, les affaires du spécialiste des conteneurs au Maroc.
Officiellement, seul Tanger Med II était sur la table des discussions. Souvenez-vous, en mars 2009, Maersk, qui avait remporté l’appel d’offres pour l’équipement et l’exploitation des quais à conteneurs de cette deuxième tranche du port, s’est tout bonnement désisté, à cause de la crise mondiale.
Une reprise du projet est aujourd’hui en négociation. Mais, officieusement, l’appétit du Danois est plus grand. Il lorgnerait le nouveau port en projet, Nador Med Ouest, lancé par le souverain il y a quelques mois, mais qui est toujours au stade des études.


Fadoua Ghannam
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeLun 1 Fév 2010 - 20:28

Citation :
Maroc-paiement par carte : BOOM en 2009

L’activité porte sur 119 milliards DH en 2009

· En progression de plus 16% en un an

· Le paiement par carte se démocratise

· Les guichets automatiques se multiplient

Longtemps réservé à une certaine élite, le paiement par carte tend à se démocratiser de plus en plus. Mieux, il connaît depuis 4 ans maintenant un engouement certain. Cette ferveur se traduit par des chiffres pour le moins éloquents. En effet, pour l’année écoulée, le total des opérations effectuées, au Maroc, par cartes bancaires (marocaines et étrangères) se sont élevées à 138 millions. Leur montant annuel culmine à plus de 119 milliards de DH et marque ainsi une progression de 16,3% par rapport aux réalisations de 2008.

Capitalisant sur cette frénésie, les banques se sont empressées de répondre au fort besoin en émettant plus de 6 millions de cartes pour la seule année 2009 Cool soit une hausse notable de 20,3%. Plus des trois quarts de ce total, environ 4,8 millions d’unités, sont estampillées Visa, MasterCard et CMI (label national). Dans ces conditions, il ressort une très forte domination des opérations (paiement et retrait) opérées par cartes marocaines. Celles-ci s’établissent à fin décembre à 130 millions pour un montant total de 106 milliards de DH, soit une performance de 19% en un an. A l’inverse, les opérations effectuées par cartes étrangères régressent légèrement (-3%) pour s’arrêter à 12,7 milliards de DH.

L’attrait de l’utilisation de la carte bancaire est également perceptible à travers les paiements effectués après des commerçants affiliés du Centre monétique interbancaire (CMI). A ce titre, les règlements effectués par les détenteurs de cartes marocaines ont été majorées de plus de 24% d’une année à l’autre. Evalués à 8 millions d’opération, ces paiements ont réalisé un montant annuel de plus de 5 milliards de DH. Affichant un montant de 12,7 milliards de DH en 2009, les opérations effectuées par cartes étrangères ont principalement concerné des transactions de retraits d’argent au niveau des guichets automatiques, à hauteur de 64% (8,2 milliards de DH).

Le reste porte sur les paiements dans les commerces. A ce propos, les commerçants affiliés au CMI voient le nombre d’opérations de paiement par cartes, toutes catégories confondues, atteindre 9,6 millions pour un total de près de 10 milliards de DH. En soit, une progression de plus de 8% par rapport à 2008.

Dans de moindres proportions, les transactions opérées par cartes marocaines à validité internationale augmentent légèrement de 2,3%. N’ayant pas dépassées 165.000 opérations en 2009, elles se fixent à 345,6 millions de DH.

Au final, cette banalisation des cartes a permis un élargissement du parc des guichets automatiques bancaires, puisque leur nombre a franchi, en 2009, la barre de 4.000 GAB. Ce sont ainsi, 515 nouvelles installations qui ont enrichi un réseau qui atteint désormais 4.144 unités couvrant 254 localités (dont 18 nouvellement servies en 2009).

www.leconomiste.com/article.html?a=98326

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeLun 1 Fév 2010 - 20:35

Citation :
S.M. le Roi préside la cérémonie de signature du nouveau contrat-programme 2010-2015 entre l'Etat et l'ONCF

• Les principaux engagements de l'ONCF portent sur la réalisation d'un important programme d'inves-tissement de 33 milliards de dirhams.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, a présidé, lundi au Palais Marshane à Tanger, la cérémonie de signature du nouveau contrat-programme entre l'Etat et l'Office national des chemins de fer (ONCF) pour la période 2010-2015, et de la convention avec le Fonds Hassan II pour le développement économique et social relative au financement du projet de Train à grande vitesse (TGV) entre Tanger et Casablanca.


Le nouveau contrat-programme s'inscrit dans le cadre du programme d'action du gouvernement visant le développement économique et social du pays, notamment par le renforcement et la modernisation des grands réseaux d'infrastructures.
Ce contrat arrête pour la période considérée les objectifs de performances à atteindre par l'ONCF, le programme d'investissement à réaliser par l'Office et ses modalités de financement ainsi que les engagements de l'Etat et son appui à la mise en œuvre du plan de développement de l'Office.
Les principaux engagements de l'ONCF, outre ceux du développement du trafic dans les meilleures conditions de sécurité et de qualité de service ainsi qu'en matière de responsabilité sociétale et environnementale, portent sur la réalisation d'un important programme d'investissement de 33 milliards de dirhams et dont les 2 composantes majeures sont le projet de Train à grande vitesse entre Tanger et Casablanca (20 MMDH) et la poursuite de la modernisation du réseau actuel (13 MMDH).
La première convention, constituant le contrat-programme entre l'Etat et l'ONCF, a été signée par Salaheddine Mezouar, ministre de l'Economie et des Finances, Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et du Transport et Mohamed Rabie Lakhlie, directeur général de l'ONCF.
Quant à la deuxième convention relative à la réalisation du projet de TGV Tanger-Casablanca, elle a été signée par Salaheddine Mezouar, Karim Ghellab, Abdelwahed Kebbaj, président du directoire du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, et Mohamed Rabie Lakhlie. A cette occasion, Karim Ghellab a présenté devant S.M. le Roi les grands axes du contrat-programme entre l'Etat et l'ONCF 2010-2015 ainsi que le projet de TGV reliant les villes de Tanger et Casablanca. Le nouveau contrat-programme Etat-ONCF, qui s'inscrit dans le cadre de la politique des grands chantiers engagée sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a été mis en place après les résultats satisfaisants réalisés dans le secteur du transport ferroviaire durant la période 2005-2009, a rappelé le ministre. Le programme se fixe pour principale priorité, a expliqué M. Ghellab, de placer le citoyen au cœur de la stratégie du développement, à travers l'amélioration des prestations rendues dans ce domaine dans un esprit de développement durable.
Selon le ministre, ce contrat-programme inaugure une nouvelle étape sur la voie de l'essor du secteur ferroviaire au Maroc, en prévoyant la mise en oeuvre d'un vaste projet de TGV et la poursuite de la mise à niveau du réseau, des gares et des équipements existants, la modernisation du produit et l'amélioration de la compétitivité du secteur.
Aux termes de ce contrat, a précisé le ministre, l'ONCF s'engage à réaliser un investissement total de 33 milliards de DH, dont 20 milliards seront consacrés au projet de ligne TGV Tanger-Casablanca. Les 13 milliards de DH restants seront affectés à la réalisation d'un programme de modernisation et de mise à niveau du réseau ferroviaire actuel, a poursuivi M. Ghellab.
Il s'agit particulièrement, a ajouté M. Ghellab, de la mise à niveau des axes Kénitra-Casablanca avec le triplement des voies, l'électrification de la ligne Fès-Oujda, la mise à niveau de l'axe Settat-Marrakech, la poursuite de la modernisation des gares, la mise en place de gares logistiques ainsi que l'acquisition et le renforcement du matériel roulant.
Le ministre de l'Equipement et du Transport a, d'autre part, souligné qu'une réflexion a été engagée sur l'élaboration d'un schéma directeur de la grande vitesse, s'appuyant sur la nécessité d'une extension du réseau ferroviaire national de manière à accompagner l'essor rapide du trafic des voyageurs.
A cet égard, les études détaillées de faisabilité qui ont été réalisées ont confirmé le caractère avantageux du projet, notamment sur les plans économique et social, comparativement au réseau ferroviaire classique, a-t-il relevé. Le ministre a également indiqué que le schéma directeur des liaisons TGV prévoit la réalisation d'un réseau ferroviaire d'une longueur de 1.500 km à l'horizon 2035. La mise en œuvre de ce schéma permettra à terme le transport de 133 millions de voyageurs au lieu de 53 millions, sans compter le TGV, la réduction du temps de parcours, le renforcement de la sécurité de la circulation et la promotion de la dynamique du développement durable en termes de protection de l'environnement et de lutte contre le réchauffement climatique. Concernant le montage financier du projet TGV Tanger-Casablanca, il est réparti entre le budget de l'Etat (4,8 milliards de DH), le Fonds Hassan II pour le développement économique et social (1milliard de DH), des dons français et européens (1,9 milliard de DH) et des prêts assortis de conditions avantageuses (12,3 milliards de DH), a-t-il précisé. Ces fonds seront consacrés aux études et à la réalisation de l'infrastructure (10 milliards de DH), à la mise en place des équipements ferroviaires (5,6 milliards de DH) et à l'acquisition du matériel roulant (4,4 milliards de DH).
Evoquant le calendrier arrêté pour le projet, M. Ghellab a souligné que les travaux démarreront en juin prochain et s'achèveront vers la fin de l'année 2014, alors que le début de l'exploitation est prévu pour décembre 2015.
Le TGV Casa-Tanger réduira la durée de transport entre ces deux villes de 4h45 min à 2h10 min, et entre Rabat et Tanger de 3h55 à 1h20 min. Cette cérémonie s'est déroulée en présence du Premier ministre, Abbas El Fassi, et des conseillers de S.M. le Roi, Abdelaziz Meziane Belfkih, Mohamed Mouatassim et Zoulikha Nasri.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeMar 2 Fév 2010 - 5:37

La bonne nouvelle c'est que c'est sur les rails, la mauvaise c'est que le projet à 2 ans de retards

Citation :
Le TGV Tanger-Casablanca devrait transporter 8 millions de passagers par an

Rabat- La ligne Casablanca-Rabat-Tanger qui représente aujourd'hui deux millions de voyageurs par an, passera avec le TGV à huit millions de passagers, a indiqué Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l'Office National des Chemins de Fer (ONCF).

Économie marocaine - Page 7 Tgv_on10

D'une capacité de 500 voyageurs, ce train sera accessible au citoyen moyen avec un départ chaque heure, et chaque demi-heure pendant les périodes de fort trafic, et "donc nous ciblons le transfert de la totalité des voyageurs actuels vers le TGV", a précisé M. khlie qui était, lundi soir, l'invité de la deuxième chaîne "2M".

Le démarrage effectif des travaux est prévu pour juin 2010, a-t-il ajouté, précisant que les travaux d'infrastructure et d'équipement ferroviaires prendront fin en 2014 ainsi que la mise en service commerciale de la ligne en décembre 2015 une fois que tous les tests exigés seront menés dans ce type de ligne.

Cette première ligne de train à grande vitesse reliera Tanger à Casablanca en double voie sur 200 kms entre Tanger et Kénitra avec une vitesse de 320 km à l'heure et continuera à partir de Kénitra sur la double voie existante pour desservir Rabat et Casablanca, a-t-il dit.

Pour ce qui est de la réduction du nombre des passages à niveau, M. Khlie a souligné qu'il s'agit d'un programme qui a déjà démarré en 2005 en supprimant 80 passages à niveau.
Ce programme, a-t-il ajouté, se poursuivra sur la période 2010-2015 où une enveloppe de 300 millions de dirhams y est consacrée pour continuer à supprimer tous les passages à niveau entre Settat et Fès à l'horizon 2011 et entre Casa et El Jadida au même horizon.

SM le Roi Mohammed VI a présidé, lundi au palais Marshane à Tanger, la cérémonie de signature du nouveau contrat-programme entre l'Etat et l'ONCF pour la période 2010-2015, et de la convention avec le Fonds Hassan II pour le développement économique et social relative au financement du projet de TGV entre Tanger et Casablanca.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeMar 2 Fév 2010 - 22:08

on a une idée approximative du prix d un tanger casa?
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 7 Icon_minitimeMar 2 Fév 2010 - 22:35

said a écrit:
on a une idée approximative du prix d un tanger casa?
En Europe les prix des voyages dans ces trains ne sont pas bon marché généralement.Je suppose qu'au Maroc passera quelque chose semblable.. Rolling Eyes
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