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 le Sahel zone de non-droit

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reese
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MessageSujet: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeLun 11 Jan 2010 - 19:34

Rappel du premier message :

pour illustrer ce nouveau fil de discussion et lancer le debat je vous invite a lire cet article HALLUCINANT sur la realité des filieres d emigrations clandestines au Mali

Citation :


Trafic d’Etres humains au Nord du Mali


Le voyage de la peur



Depuis plusieurs mois, TTU tente de comprendre l’évolution dans la bande du Sahel et dans la région Touarègue. A Gao, capitale de la 7e Région du Mali (au nord du pays), le quartier Château abrite depuis plusieurs années une antenne de transit d’immigrants clandestins qui viennent en général de nombreux pays d’Afrique francophone ou anglophone mais également du Sri-Lanka (le plus souvent des Tamouls), du Pakistan, etc à destination de l'Europe via les pays les pays méditerranéens. Les listes des « passagers » sont établies par ordre d’arrivée. Les passeurs, bien connus des services, sont également inscrits dans cet ordre. Comme on dit dans le milieu, « chacun attend son tour ».

Mais il ne suffit pas d’être premier sur la liste pour trouver son strapontin dans la première caravane pour la Méditerranée. Des négociations sont d’abord menées entre les passeurs, les chefs des groupes d’immigrants et les chefs d’antennes sur « les frais de transport et les risques ». Selon nos informations locales, les discussions peuvent souvent durer plusieurs jours avant d’aboutir à une entente entre les parties (immigrants et chefs des groupes d’immigrants, passeurs et chefs des groupes d’immigrants, et enfin entre les passeurs et les chefs d’antenne…). Les chefs des groupes d’immigrants rendent compte à leurs camarades et ensuite procèdent à la collecte de l’argent qui constitue, comme dans tout groupe mafieux, le butin. Les chefs des groupes des immigrants (ceux qui sont adoubés par les immigrants pour les représenter dans les négociations) prélèvent un pourcentage avant la remise de l’argent aux responsables de l’antenne de transit. Les chefs d’antenne prélèvent aussi leur pourcentage avant la remise de l’argent aux passeurs. Quant aux passeurs, ils remettent un autre pourcentage aux chefs d’antenne pour garantir le prochain voyage. L’argent généré est ensuite blanchi selon différents circuits encore mal connus.

Le voyage démarre sous l’œil bienveillant des agents des services de sécurité maliens qui touchent au passage, de la part des passeurs et de l’antenne, « le prix d’un thé… ». La caravane des immigrants traverse le Sahara touareg malien pour entrer en Algérie, Libye, Maroc… Ils sont des milliers à tenter chaque année la « traversée » du Sahara. Cette rotation d’immigrants est permanente et selon une interminable chaîne où chacun, ou presque, trouve son compte sur le dos des immigrants.

Pour rejoindre, depuis Gao, la ville de Tamanrasset (Sud Algérien), le voyage harassant dure de 5 à 7 jours. Les clandestins (hommes et femmes) sont entassés dans les véhicules comme du bétail. Ils font en général partie d’une caravane de plusieurs véhicules (2 à 6 véhicules). Ils traversent le territoire des Touaregs de l’Adrar des Iforas dans le Nord du Mali (région de Kidal) pour atteindre l’Algérie. Des droits de passage sont possibles. Quand ils réussissent à rejoindre Tamanrasset, le plus grand nombre des immigrants est raflé par la police des frontières algérienne (PAF). Ils sont regroupés dans l’enceinte de la PAF, dans des conditions plus que difficiles. Après plusieurs jours de détention, ils sont mis dans des camions algériens qui les déposent à Tinzawaten, village frontière algérien, situé à quelques kilomètres de la frontière avec le Mali. Dans le cadre de Frontex, le dispositif surveillance de ses frontières extérieures de l’Union Européenne, l’Algérie touche des subventions pour toute reconduite de clandestins à ses frontières ; elle a donc tout intérêt à ce que cette situation perdure ; c’est donc devenu un cycle sans fin dans lequel l’Europe et les Etats Africains sont devenus les principaux piliers du système inhumain qui a cours dans le désert (et en mer).



Survivre et ne pas craindre l’échec

De Tinzawaten, certains immigrants tentent de revenir à Tamanrasset, d’autres cherchent des petits boulots sur place pour trouver l’argent pour rentrer au Mali. Les passeurs qui les suivent dans tous leurs déplacements leur font miroiter un avenir meilleur et leur promettent de réussir là où le premier voyage a échoué. Ceux qui réussissent à échapper à la police algérienne de Tinzawaten ou de Tamanrasset traversent le sud algérien en direction du Nord de l’Algérie, grâce à d’autres passeurs qui, à Tamanrasset, prennent le relais.

Un nombre important d’immigrants (ceux qui ne sont pas arrêtés en chemin) réussit à joindre les grandes Wilayas du Nord de l’Algérie et poursuivent leur route vers la frontière algéro-marocaine. Où ils seront pris en mains par d’autres passeurs, vers le Nord du Maroc, où d’autres passeurs tenteront de leur faire traverser la mer pour entrer en Europe. Le Maroc fera son maximum pour les arrêter, et toujours dans le cadre du dispositif Frontex, touchera des subsides pour les refouler vers l’Algérie.

Les immigrants qui tentent depuis l’Algérie d’aller vers la Libye seront accueillis par des passeurs libyens qui les attendent aux premiers postes frontaliers algéro-libyens (Ghat et Elbarkate). Les passeurs libyens entassent les immigrants les uns sur les autres dans des Peugeot 504 bâchées ou des Mazda et les couvrent d’une bâche pour les dissimuler aux contrôles de police libyens. Ces passeurs partent de Ghat et Elbarkate en passant par Oubari, Sabha (deux grandes régions du sud libyen (dont la majorité de la population est touareg) et arrivent avec leurs immigrants à Tripoli sans difficultés majeures. Sur la route qui mène à la capitale libyenne, chaque fois qu’ils tombent sur un contrôle de police, les passeurs disent « transporter des légumes et des fruits » et glissent quelques billets aux policiers, et cela marche toujours. Dès leur arrivée à Tripoli, certains immigrants cherchent et trouvent un travail journalier. D’autres campent près de la mer en attendant d’entrer en contact avec d’autres passeurs pour traverser la Méditerranée vers l’Europe. La police libyenne organise régulièrement des rafles et garde les immigrants en détention pendant souvent plusieurs mois dans des conditions inhumaines. Périodiquement, des immigrants d’originaire malienne sont expulsés par dizaines et mis dans un avion pour Bamako, capitale du Mali (où ils ne recevront aucun accueil et aucune aide de l’Etat malien pour leur réinsertion au pays et seront donc tentés de repartir à nouveau). D’autres sont rapatriés vers leur pays d’origine en fonction d’accords passés avec ces pays. D’autres immigrants sont relâchés, et tentent leur chance pour quitter la Libye et rejoindre l’Europe par la mer.



Des passeurs sans scrupule : quelques exemples vécus

Certains passeurs prennent en otages leurs passagers après avoir quitté Gao (Nord Mali). On se souvient que fin 2006, près de la frontière algérienne à Insabouk (en territoire Malien), des passeurs ont pris en otages leurs passagers, en majorité des Sri-Lankais (Tamouls), Pakistanais, Camerounais, Gambiens et quelques Maliens. Ils étaient 157 immigrants. Les passeurs avaient réclamé au chef d’antenne de Gao, le nommé Alassane Maiga, la somme de 187 millions de francs CFA (285.000 euros) et fait savoir que « le non paiement de cette somme entrainerait la mort de tous les immigrants…». Les passeurs avaient empêché les immigrants pris en otages de se nourrir et les avaient obligés à boire de l’eau bouillante. Le chef d’antenne de Gao, Alassane Maiga, était alors entré en contact avec les parents de certains immigrants pour leur expliquer la situation et leur demander de contribuer au paiement de la rançon. Des éléments de la rébellion touareg avaient constaté des remue-ménage suspects dans la zone et pensaient qu’il s’agissait de patrouilles de l’armée malienne. Après avoir pris les renseignements nécessaires, ils avaient finalement compris de quoi il retournait.

Dix jeunes combattants de la rébellion touareg avaient alors monté une opération de sauvetage des immigrants. L’assaut avait duré une demi-heure après des échanges des tirs nourris de part et d’autre. Les immigrants avaient été récupérés et les passeurs arrêtés par les Touaregs. L’un des passeurs avait fourni le nom et le numéro de téléphone du chef de l’antenne de Gao. Les combattants touaregs étaient entrés en contact avec ce chef d’antenne, Alassane Maiga, et son second Anara. Leur ayant expliqué le dénouement de la situation, ils leur avaient dit qu’ils étaient « responsables de ce commerce humain, que les passeurs allaient ramener les immigrants à Gao et que si un seul de leurs cheveux était touché », « ils sauraient où les joindre… ». Les Touaregs avaient récupéré les armes des passeurs et les avaient obligés à retourner à Gao avec l’ensemble des immigrants. Que s’est-il passé ensuite ? Ces immigrants sont-ils repartis de Gao pour une nouvelle traversée après ce qu’ils venaient de vivre ? Des centaines de situations comme celle-ci se sont produites et continuent de se produire.

Prenons un autre exemple : un véhicule bâché quitte Gao pour le Sud algérien, avec à bord 25 immigrants clandestins, hommes et femmes, tous entassés les uns sur les autres (véhicule généralement fait pour transporter au maximum 9 personnes). Il tombe en panne à 90 km du poste frontière algérien de Borj Baji Moctar (au Nord-Ouest de Tessalit, qui est le poste frontalier malien). Les provisions sont épuisées puisqu’il est prévu d’entrer en Algérie le même jour, jour de la panne. On est en pleine saison chaude, il fait près de 45° à l’ombre. Le chauffeur, c’est-à-dire le passeur, prend alors la décision de se rendre en Algérie pour chercher un mécanicien et la pièce qui manque. Il confie à son apprenti (d’origine touareg) qui assurait sa protection rapprochée, de veiller sur les immigrants et sur la voiture ; il prévoit d’être de retour dans une journée et de rapporter des provisions. Il part à pied vers Borj Baji Moctar, poste frontalier algérien, situé à 90 km de là. Deux jours passent, il n’est toujours pas de retour. Les immigrants croient qu’ils ont été abandonnés. Ils n’ont pas mangé depuis deux jours. Il ne leur reste plus qu’à se dévorer entre eux. Ils s’emparent de l’apprenti d’origine touareg et le tuent. Il sert de repas pour l’ensemble des immigrants.

Le troisième jour, le passeur n’est toujours pas de retour, ils s’emparent d’une femme qui fait partie du groupe et lui font subir le même sort. D’autres s’en vont, sans aucune orientation, l’essentiel étant de partir quelque part. C’est seulement le quatrième jour que le passeur revient dans une voiture avec un mécanicien, la pièce et des provisions. En s’approchant du lieu de la panne, il constate des vautours qui survolent la zone. De plus près, les immigrants courent à sa rencontre. Il comprend ce qui s’est passé après son départ. Il revient sur ses traces et retourne à Borj Baji Moctar (poste frontalier algérien). Il revient un jour plus tard et trouve sur place seulement deux immigrants qui sont encore vivants. Ils lui racontent la tragédie. Les deux survivants font savoir que les autres sont partis. Le passeur répare sa voiture et entre en Algérie. Que sont devenus ceux qui ne se sont pas dévorés entre eux ? Ils sont certainement morts et ensevelis quelque part dans les dunes de sable.

Bien évidemment, il n’y a aucun recours contre ces organisations criminelles dont les réseaux sont bien implantés et ne cessent de grandir et de se ramifier dans les pays du Sahel.



Quel impact pour les Touaregs qui peuplent le Sahara.

Les Touaregs qui peuplent le Sahara du Nord du Mali ne peuvent qu’assister impuissants à ce trafic d’être humains -qui traverse leurs territoires- dont l’issue pour ces immigrants est souvent la mort. Ils tentent quand ils le peuvent de porter secours à ces êtres humains en danger. Et restent stupéfait face à cette absence de réactions des autorités politiques des pays du Sahel et des pays africains. Ils observent la tragédie, le sacrifice de centaines, voire de milliers de jeunes, d’hommes, de femmes. On voit là l’échec des politiques des dirigeants africains. Car la responsabilité n’est pas seulement imputable aux pays qui organisent les reconduites des immigrants clandestins dans leurs pays d’origine. Malgré la situation de citoyens de seconde zone dans laquelle l’Etat malien maintient les Touaregs depuis l’indépendance du pays, on pourrait s’étonner que très peu d’entre eux cherchent à émigrer vers l’Europe et qu’on ne les retrouve pas dans ces cohortes d’immigrants clandestins.





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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeJeu 17 Sep 2015 - 19:11

Citation :
Burkina Faso : l'ex-chef d'état-major de Blaise Compaoré à la tête des putschistes


Les putschistes ont décrété un couvre-feu nocturne et ordonné la fermeture des frontières terrestres et aériennes jusqu'à nouvel ordre.

Source AFP
Publié le 17/09/2015 à 13:39 - Modifié le 17/09/2015 à 17:34 | Le Point.fr


le Sahel zone de non-droit - Page 17 5112

Un général proche de l'ancien président Blaise Compaoré a pris la tête des putschistes qui ont renversé jeudi les autorités de transition au Burkina Faso, où les militaires d'élite de l'armée quadrillaient la capitale, tirant pour disperser des manifestants hostiles au coup d'État. Ce coup d'État militaire intervient alors que ce pays de 17 millions d'habitants, enclavé au coeur du Sahel, s'acheminait vers des élections présidentielle et législatives prévues le 11 octobre, censées clore la transition ouverte après la chute de Blaise Compaoré il y a moins d'un an.

Au moins une personne a été tuée par balle et une soixantaine de blessés depuis mercredi, selon un bilan d'un médecin du principal hôpital de Ouagadougou. Les putschistes ont décrété un couvre-feu nocturne et ordonné la fermeture des frontières terrestres et aériennes jusqu'à nouvel ordre.

En octobre 2014, les Burkinabés étaient descendus dans la rue par centaines de milliers pour chasser du pouvoir l'ancien président, après 27 ans à la tête du pays. Moins d'un an plus tard, ils ont assisté impuissants à la proclamation, à la télévision nationale, d'un coup d'État perpétré par des soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), corps d'élite de l'armée et garde prétorienne de l'ancien président.

"Soutien de l'armée"

Dans la foulée, dénonçant "le régime déviant de la transition", ces derniers ont porté à la tête de leur "Conseil national pour la démocratie" (CND) le général de brigade Gilbert Diendéré, ancien chef d'état-major particulier de Blaise Compaoré. Homme de l'ombre jusqu'à présent, le général Diendéré avait été impliqué dans le coup d'État qui porta au pouvoir son mentor en octobre 1987, au cours duquel avait été assassiné le capitaine Thomas Sankara, "père de la révolution" burkinabée.

Mercredi après-midi, des hommes de la garde présidentielle avaient fait irruption en plein conseil des ministres, prenant en otages le président intérimaire Michel Kafando et son gouvernement, qu'ils retiennent toujours. Le général Diendéré, qui fut à la tête du corps d'élite sous le régime Compaoré, a assuré que le président Michel Kafando et son gouvernement allaient "bien" et seraient "relâchés", sans plus de précisions. Il a par ailleurs affirmé que l'ex-président n'était pas derrière ce putsch, a assuré ne pas avoir eu de contact avec lui "ni avant ni après" et s'est targué du "soutien de l'armée", dans un entretien à la chaîne France 24.

Auparavant, il avait notamment justifié le coup d'État par les "mesures d'exclusion prise par les autorités de transition", en référence à un nouveau Code électoral controversé qui interdisait aux partisans de l'ancien président de concourir à la présidentielle. Cette loi, adoptée par les autorités de transition, avait été invalidée par une cour de justice ouest-africaine.

Barricades en province

En dépit des assurances du général Diendéré, de nombreux Burkinabés se demandaient, sur les réseaux sociaux, si Blaise Compaoré n'était pas à la manoeuvre. Suspicion alimentée par les déclarations mercredi de Léonce Koné, vice-président du directoire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti de l'ex-président: "quand on se comporte de cette manière-là, ces choses arrivent", avait-il déclaré. On ignorait jeudi où se trouvait l'ex-président, qui réside habituellement en Côte d'Ivoire voisine depuis son exil forcé.

Jeudi matin, le président de l'assemblée intérimaire (CNT) Cheriff Sy et le "Balai citoyen", un mouvement de la société civile, avaient appelé à la mobilisation. Mais les soldats du RSP avaient érigé des barrages tout autour du quartier du Palais présidentiel, Ouaga2000, et ont accueilli les premiers manifestants par des tirs.

Les rues de la capitale étaient quasi-désertes tout comme le grand marché et les magasins et administrations étaient fermés. Les syndicats avaient appelé à la grève et la plupart des commerces étaient fermés à Bobo-Dioulasso, la 2e ville du pays (ouest), où de nombreux habitants sont descendus dans la rue et la maison d'un membre du CDP incendiée. Des protestations ont eu lieu ailleurs en province.

Le coup d'État a été unanimement condamné par la communauté internationale : le Conseil de sécurité de l'ONU, l'Union africaine, l'Union européenne, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest ont réclamé la libération du président Kafando et de son gouvernement.

Le président français François Hollande a de son côté condamné un "coup d'État" et appelé à la "remise en place" des institutions, tout en assurant que les militaires français sur place n'interviendraient pas. La France dispose de 220 soldats des forces spéciales françaises à Ouagadougou, dans le cadre de son opération antidjihadistes Barkhane.

Le RSP, qui compte 1 300 hommes, avait déjà à plusieurs reprises perturbé la transition et le coup d'État intervient deux jours après qu'une commission du régime de transition eut recommandé la dissolution de cette unité pour la fondre dans les effectifs du reste de l'armée, restée très discrète depuis mercredi

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http://www.lepoint.fr/monde/burkina-faso-l-ex-chef-d-etat-major-de-blaise-compaore-a-la-tete-des-putschistes-17-09-2015-1965618_24.php
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeJeu 17 Sep 2015 - 19:43

Citation :
Burkina/coup d'Etat : un mort et 60 blessés au principal hôpital de Ouagadougou (médecin)


AFP 17/09/2015



Un mort et 60 blessés ont été recensés au principal hôpital de Ouagadougou depuis le début du coup d'Etat militaire au Burkina Faso, a déclaré jeudi un médecin de l'établissement.
Le mort, un homme touché par une balle, est décédé jeudi, selon le médecin du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo. Les blessés ont été touchés par balle ou souffrent de traumatismes divers, selon la même source.


http://www.lorientlejour.com/article/944820/burkina-coup-detat-un-mort-et-60-blesses-au-principal-hopital-de-ouagadougou-medecin.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeVen 18 Sep 2015 - 15:43

Citation :
Burkina: réouverture des frontières terrestres et aériennes (putschistes)


AFP 18/09/2015


Les putschistes qui ont pris le pouvoir au Burkina Faso ont annoncé dans un communiqué la réouverture des frontières terrestres et aériennes du pays vendredi à 12h00 (locales et GMT).
"Les frontières terrestres et aériennes du Burkina Faso sont rouvertes à compter de ce jour, 18 septembre, à 12h00", indique le Conseil National pour la Démocratie (CND) dans son communiqué. Le nouveau pouvoir, qui a renversé le régime de transition, avait ordonné la fermeture des frontières jeudi à la mi-journée.


http://www.lorientlejour.com/article/945007/burkina-reouverture-des-frontieres-terrestres-et-aeriennes-putschistes.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeVen 18 Sep 2015 - 15:51

Citation :
Burkina: le président de la transition Michel Kafando libéré par les putschistes


Publié le vendredi 18 septembre 2015 | AFP

le Sahel zone de non-droit - Page 17 4163
© AFP par DR
Michel Kafando, Président de la transition du Burkina Faso


Ouagadougou - Le président du régime de transition du Burkina Faso Michel Kafando, qui était séquestré par les militaires qui l’ont destitué, a été libéré jeudi soir, mais pas son Premier ministre Isaac Zida, ont annoncé les putschistes vendredi.

"En signe d’apaisement et d’intérêt général, le Conseil National pour la Démocratie a décidé la libération des ministres et la libération de Michel
Kafando", indique ce communiqué. Les dirigeants de la transition burkinabè étaient retenus depuis mercredi après-midi, lorsque des soldats avaient fait irruption en plein Conseil des ministres.

Seul le Premier ministre Isaac Zida n’a pas été libéré et reste "en résidence surveillée", a précisé à des journalistes le nouvel homme fort du Burkina, le général Gilbert Diendéré, qui a officiellement pris la tête des putschistes jeudi.

Le lieutenant-colonel Zida est l’ancien numéro deux du Régiment de sécurité présidentiel (RSP), l’unité d’élite de l’armée qui a perpétré le coup d’Etat.
Il avait été porté au pouvoir l’an dernier après la chute du président Blaise Compaoré. Au départ perçu comme l’homme de l’armée au sein de la transition,
ses relations avec le RSP s’étaient rapidement brouillées, au point que des officiers supérieurs de ce régiment avaient exigé sa démission à plusieurs reprises cette année, provoquant des troubles.

Le général Diendéré était lui à la tête du RSP sous le régime de Blaise Compaoré, dont il était le compagnon d’armes historique et le bras droit.

La libération des dirigeants de la transition était exigée depuis mercredi par la communauté internationale, qui a fermement condamné le putsch.

Deux chefs d’Etat africains sont attendus vendredi à Ouagadougou, où ils doivent rencontrer Gilbert Diendéré: le président sénégalais Macky Sall, dirigeant en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), et son homologue béninois Thomas Boni Yayi.


http://news.adakar.com/h/56606.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeVen 18 Sep 2015 - 18:09

Citation :
Sahel : l’armée française saute par-dessus les frontières
Face aux groupes terroristes et à l'immensité du territoire, les Etats de la région développent leur coopération, avec l'aide de la France


Publié le vendredi 18 septembre à 15h03


C’est un territoire vaste comme l’Europe ou les Etats-Unis, coupé de frontières issues de la colonisation française. Les groupes terroristes armés (GAT) comme les trafiquants de toute espèce en font fi. Les djihadistes d’AQMI, par exemple, ont leurs bases arrières dans le sud-ouest de la Libye et tentent de se réimplanter dans le nord-est du Mali, dont ils ont été chassés en 2013 par les militaires français. Entre les deux régions, plus de 1 500 km de pistes sommaires dans le désert, traversant l’Algérie ou le Niger.

Après le succès de l’opération Serval, qui était limitée au Mali, l’armée française a changé d’approche : face à des groupes qui n’ont que faire des frontières, il faut apporter une réponse régionale. D’où l’idée de l’opération Barkhane – du nom d’une forme de dune de sable – élargie à cinq pays de la bande sahélo-saharienne : le Mali, toujours, le Niger, la Mauritanie, le Burkina et le Tchad. Les opérations militaires françaises, impliquant 3 500 hommes, se déroulent dans les deux premiers pays (Mali et Niger), l’ensemble étant commandé depuis la base française de N’Djaména au Tchad.

Le territoire en question est tellement vaste que l’état-major français l’a divisé en deux « fuseaux », est et ouest. L’espace dans lequel évoluent les militaires français ne correspond absolument pas aux frontières des Etats. Ainsi le fuseau ouest tourné vers le nord-Mali : la base principale (« point d’appui permanent ») est à Gao, au Mali. Les avions de combat et les drones sont à Niamey, la capitale du Niger, les forces spéciales ont leur état-major à Ouagadougou, capitale du Burkina, et Tessalit, dans le nord du Mali accueille une « base avancée temporaire ». La porte d’entrée logistique est à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Bref, on a reconstitué l’Afrique occidentale française !

Ce que les géographes appellent la « tyrannie des distances » impose sa loi : la ville malienne de Gao est bien plus proche des deux capitales voisines, Niamey et Ouagadagou, que de la sienne, Bamako, qui se trouve aujourd’hui à l’écart des opérations militaires. Même constat dans le Niger voisin. La France y a créé, l’an dernier, un poste avancé dans l’extrême-nord, juste à la frontière avec la Libye, réutilisant un vieux fort construit en 1930 par l’armée française. Madama se trouve à 1 500 km de sa capitale Niamey, la distance Paris-Stockholm…

Un aviateur décrit les conséquences de l’immensité de ce territoire : « Pour ravitailler en vol des avions de combat au nord du Mali, il est aussi simple de faire l’aller-retour depuis Istres que depuis N’Djaména. C’est plus loin, mais grâce à une piste plus longue et des températures plus basses en France, les Boeing C-135FR décollent d’Istres avec plus de pétrole. »

Si les armées pratiquent allègrement le saute-frontières, avec l’accord des pays concernés, deux pays restent hors zone : l’Algérie et la Libye. La coopération militaire avec l’Algérie reste très limitée, même si le pays autorise les vols de liaison au-dessus de son territoire, par exemple lorsqu’il s’agit de relever des Rafale. L’armée algérienne n’a pas, constitutionnellement, le droit d’intervenir hors de son territoire national et, compte tenu de l’histoire, on voit mal l’armée française y intervenir… Les militaires algériens, dont le professionnalisme est respecté par leurs homologues français, tentent de verrouiller leurs propres frontières sahariennes. La tâche est colossale et n’a pas empêché l’attaque du site gazier de Tiguentourine-In Amenas en 2013.

Autre zone interdite, malgré l’impatience du ministère français de la Défense, la Libye, dont la partie méridionale sert de zone refuge aux groupes terroristes. Faute d’accord des autorités libyennes – il y a deux gouvernements concurrents… – ou d’un mandat des Nations Unies, l’armée française doit se contenter d’intercepter les convois lorsqu’ils pénètrent au Niger par les passes de Salvador, Toumo ou Korizo. Des opérations, baptisées Kounama, ont régulièrement lieu dans cette zone, impliquant parfois des largages de parachutistes en plein désert.

La question des frontières est au centre de la coopération entre les Etats de la région, dans le cadre du G5 Sahel et du « partenariat élargi ». Les militaires français jouent le rôle de facilitateurs entre les forces armées nationales. Souvent désertées par les autorités locales, faute de moyens de transport et de communication, les zones frontalières servent de refuge aux groupes terroristes. D’où l’idée de monter des « opérations militaires conjointes transfrontalières » impliquant plusieurs armées, avec des droits de poursuite. Depuis 2013, huit de ces OMCT ont eu lieu et six autres sont déjà programmées. Elles impliquent chaque fois plusieurs centaines d’hommes.

Dans un contexte différent, l’opération Barkhane se retrouve impliquée dans un autre conflit transfrontalier, au sud-est de son dispositif, face au groupe terroriste Boko Haram. La base française de N’Djaména accueille une cellule de coordination et de liaison (CCL) impliquant les Etats de la région (Tchad, Niger, Nigeria, Cameroun), la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Là encore, tout se joue à saute-frontières autour du Lac Tchad. Face à la menace terroriste, les Etats africains et la France apprennent à s’affranchir des frontières souvent absurdes héritées de la colonisation.

http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/sahel-l-armee-francaise-saute-dessus-frontieres-28254
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeVen 18 Sep 2015 - 20:22

Citation :
L’UA rejette la «destitution» du président de la Transition au Burkina Faso

Publié le vendredi 18 septembre 2015 | Agence de Presse Africaine

le Sahel zone de non-droit - Page 17 698
© AFP par DR
Sommet Etats-Unis / Afrique
Mardi 5 Aout 2014. Photo: Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l`UA



La Présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma, a rejeté comme « nulle et de nul effet » l’annonce par des militaires de la «destitution» du Président de la transition au Burkina Faso Michel Kafando et du Premier Isaac Yacouba Zida, soulignant que « l’enlèvement et la séquestration des responsables de la Transition constituent un acte terroriste ».

« La Présidente de la Commission réitère la ferme condamnation par l'UA de cet enlèvement injustifiable et la séquestration continue des responsables de la Transition, qui constituent un acte terroriste à tous égards, ainsi que de la tentative inacceptable de remise en cause totale de la Transition engagée au Burkina Faso depuis novembre 2014 », indique un communiqué.

Mme Dlamini-Zuma, souligne que ces actes sont d'autant plus répréhensibles qu'ils interviennent à moins d'un mois des élections présidentielles et législatives qui doivent marquer l'aboutissement de la Transition.

Par ailleurs, elle se félicite de la condamnation unanime par la communauté internationale de ces actes, qui constituent une menace grave à la paix, à la stabilité et à la sécurité pour le Burkina Faso, la région et le reste du continent, appelant tous les Etats membres de l'UA et la communauté internationale dans son ensemble à faire échec à cette tentative de remise en cause de la Transition.
L'UA rejette, ajoute le texte, comme nulle et de nul effet l'annonce par des militaires de la « destitution » du Président Michel Kafando et la prétention de lui substituer de « nouvelles autorités ».

« La Présidente de la Commission exige la libération immédiate et inconditionnelle des responsables de la transition et leur rétablissement dans leurs fonctions. Elle souligne que les éléments du RSP impliqués dans cette situation seront tenus responsables de leurs actes et de toute atteinte à l'intégrité physique des personnalités qu'ils retiennent », poursuit le communiqué.

La Présidente de la Commission, rappelant les instruments pertinents de l'UA, y compris la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, saisira le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA, qui se réunit vendredi, de la grave situation qui prévaut au Burkina Faso pour permettre au CPS de prendre toutes les mesures qu'appelle cette situation.

La Présidente de la Commission réitère l'impératif de la soumission des forces de défense et de sécurité à l'autorité politique. Elle souligne que les tentatives répétées de déstabilisation dont se sont rendus coupables des éléments du RSP depuis le début de la Transition mettent en relief la nécessité d'une réforme du secteur de la défense et de la sécurité au Burkina Faso dans le cadre des efforts visant à approfondir la démocratie et à renforcer l'état de droit dans ce pays.

La Présidente de la Commission réaffirme en outre, l'engagement de l'UA, œuvrant de concert avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), les Nations unies et l'ensemble de la communauté internationale dans le cadre du Groupe international de soutien et d'accompagnement de la transition au Burkina Faso (GISAT-BF), à continuer d'apporter son appui total aux autorités actuelles de la Transition et au peuple burkinabé, en vue d'assurer l'aboutissement du processus engagé dans leur pays dans les délais convenus.


http://news.abangui.com/h/33161.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeVen 18 Sep 2015 - 21:08

Citation :
Lutte contre Boko Haram: Yaoundé «étonné» des accusations d'Amnesty

Par RFI Publié le 18-09-2015 • Modifié le 18-09-2015 à 15:07

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Un convoi de soldats camerounais à Dabanga, dans le nord du Cameroun, en juin 2014.
AFP PHOTO / REINNIER KAZE


Le gouvernement camerounais réagit au rapport d'Amnesty International indexant les exactions de son armée dans la lutte contre Boko Haram dans l'Extrême-Nord du pays. L'ONG internationale, dont le rapport a été publié hier jeudi, a notamment mis en cause « la réaction brutale des forces de sécurité » sur les civils, un emploi excessif de la force et des arrestations arbitraires entre autres. Etonnement à Yaoundé où le rapport est globalement juge excessif.

Par la voix de son porte-parole, le gouvernement camerounais a dit son étonnement après le rapport d’Amnesty International sur les exactions supposées des forces de défense et de sécurité camerounaises sur les civils. Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication explique ainsi que « le Cameroun n’est qu’une victime collatérale d’un conflit interne au Nigeria et qui a débordé nos frontières et que nous sommes en train de subir de plein fouet [...]. Maintenant, quelle est la réaction du gouvernement ? C’est d’abord l’étonnement. L’étonnement du fait que le bourreau et la victime se retrouvent dans le même panier. »

Tout au plus, admet le ministre, quelques bavures ont pu être observées sur le terrain mais rien qui soit de la tonalité jugée exagérée du rapport d’Amnesty International. « Si notre armée procédait à des exécutions sommaires, comme le prétend Amnesty International, poursuit Issa Tchiroma Bakary, aujourd’hui dans nos prisons vous ne retrouveriez pas près de 1 000 prisonniers de Boko Haram. Nous ne disons pas qu’il n’y a pas de bavures. Mais il y a beaucoup d’excès dans la démarche de Amnesty International. »

A la question : Y a-t-il néanmoins des choses à améliorer pour une meilleure prise en compte des droits humains dans la région ? Le ministre acquiesse : « Certainement qu'il y a quelque chose à faire. Mais lorsqu’il faudra le faire et nous sommes en train de le faire, ça concerne tous les prisonniers qui se trouvent dans nos différentes prisons. »

http://www.rfi.fr/afrique/20150918-lutte-contre-boko-haram-yaounde-etonne-accusations-amnesty
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeDim 20 Sep 2015 - 15:19

Citation :
Cameroun : trois tués par un double-attentat suicide dans l'Extrême-Nord (sources sécuritaires)


AFP 20/09/2015


Au moins trois personnes, dont un policier, ont été tuées et une blessée dimanche matin par un double attentat-suicide dans la ville de Mora, dans l'Extrême-nord du Cameroun en proie aux attaques des islamistes nigérians de Boko Haram, selon des sources concordantes.

"Le bilan est de 5 morts, dont deux civils, un inspecteur de police et les deux kamikazes", a indiqué à l'AFP une source sécuritaire sur place. Les deux kamikazes étaient "une jeune fille et un jeune garçon", a précisé une source proche des autorités régionales qui confirme le bilan.

"Autour de 6H30, il y a eu une double explosion à Mora", a précisé à l'AFP une source sécuritaire de la région qui a requis l'anonymat. "Le bilan est de 5 morts, dont deux civils, un inspecteur de police et les deux kamikazes", a ajouté la source sécuritaire, précisant qu'il y avait un "blessé grave".

Les deux kamikazes "se sont fait exploser" alors qu'un policier qui les trouvaient suspects tentaient de les interpeller, selon cette source selon laquelle ces kamikazes visaient le marché de Mora: "S'ils avaient réussi leur coup, le bilan aurait été terrible".

Depuis début septembre, il s'agit de la troisième série de double attentat-suicide dans le même périmètre de cette région frontalière du nord-est du Nigeria, où sévit Boko Haram. Au moins sept personnes ont été tuées le 13 septembre à Kolofata, située non loin de Kerawa, également frappée le 3 septembre par un double attentat ayant fait de 20 à 40 morts, selon les sources.

Cette dernière attaque porte à dix le nombre d'attentats-suicides ayant frappé depuis juillet l'Extrême-Nord camerounais. Plus d'une centaine de personnes ont péri dans ces attentats, et, selon Amnesty International, Boko Haram a tué près de 400 personnes dans la région depuis janvier 2014.

http://www.lorientlejour.com/article/945246/cameroun-trois-tues-par-un-double-attentat-suicide-dans-lextreme-nord-sources-securitaires.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeDim 20 Sep 2015 - 17:53

Citation :
Crise au Burkina Faso: heurts ce matin devant l'hôtel Laico de Ouaga

Par RFI Publié le 20-09-2015  •  Modifié le 20-09-2015 à 15:03

le Sahel zone de non-droit - Page 17 5162
L'hôtel Laico de Ouagadougou, siège de la médiation de la Cédéao depuis deux jours.



Le Burkina Faso est encore sous extrême tension ce dimanche 20 septembre. Entre la médiation et les acteurs de la crise, les discussions doivent reprendre à l'hôtel Laico de Ouagadougou, quatre jours après le coup d'Etat. Mais alors que la perspective d'un accord de sortie de crise est en vue, des heurts ont eu lieu en matinée devant le bâtiment où se tiennent les pourparlers, entre militants de la société civile et partisans des putschistes. Le calme est revenu.


La société civile burkinabè, et en particulier le collectif Balai citoyen, avait appelé au rassemblement ce dimanche matin, sous les fenêtres du médiateur Macky Sall, président sénégalais de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Mot d’ordre : annoncer clairement que certains points de négociation de l’accord en cours d’élaboration ne sont pas négociables. « On voulait passer un message fort aux médiateurs de la Cédéao, pour dire qu’on veut le statu quo sur les décisions du Conseil constitutionnel. Il n’y aura pas de revendication par rapport à l’inclusion. Il n’y aura aucune amnistie possible. Ce n’est pas négociable ! », confiait un participant à notre envoyé spécial Guillaume Thibault.

Devant l'hôtel Laico de Ouagadougou, où se tiennent les discussions depuis deux jours, les manifestants se sont ensuite assis par terre. C'est à ce moment que des éléments du Régiment de sécurité présidentielle sont arrivés en trombe devant le bâtiment. Cagoulés, arme au poing, ils se sont dirigés en courant vers les manifestants pour les chasser. Scène de panique, un manifestant crie alors sa colère : « On ne veut plus parler de RSP ! Ils n’ont qu’à se disperser ! Aujourd’hui, on est de sortie. Tant que le RSP ne bouge pas, personne ne rentre. C'est tout ! » Les manifestants trouveront finalement refuge sur le parvis de l’hôtel et se mettront à entonner l’hymne national. Mais d'autres manifestants, favorables aux putschistes, arriveront à leur tour et voudront pour leur part investir le bâtiment, relate notre second envoyé spécial Olivier Rogez.

le Sahel zone de non-droit - Page 17 6119
Manifestants hostiles au coup d'Etat des éléments du RSP, le 20
septembre 2015 devant l'hôtel laico.RFI / Olivier Rogez


Entre les partisans de la transition et des putschistes, un accord est-il possible ?

Lorsque certains manifestants pro-junte parviendront à entrer dans le hall, Il y aura des échanges de coups, des hommes tenteront de saccager les lieux. Un garde du corps de l’opposant Roch Marc Christian Kaboré, qui arrivait à ce moment-là, sera blessé dans les bagarres. Cet instant de violence durera environ une quinzaine de minutes au total, avant que les assaillants ne soient repoussés hors de l'hôtel. « La police et la gendarmerie sécurisent actuellement l'hôtel. Il apparaît, après décantation, que ce sont des manifestants pro-Conseil national de la démocratie (CND, putschistes, NDLR) qui ont fait irruption à l'hôtel. Des journalistes ont reçu des coups. Notre consœur du Faso.net a été passée à tabac et sa tablette retirée », relatent les journalistes de Burkina24 présents sur place à l'hôtel Laico de Ouagadougou, notant qu'un manifestant tenait une pancarte où l'on pouvait lire « soutien au CND ».

Le calme étant revenu, les responsables politiques ont finalement pu arriver un par un, et entrer sous haute protection dans la salle de négociations. Les médiateurs de la Cédéao sont censés leur annoncer le protocole d'un accord trouvé la nuit dernière, et qui prévoirait un retour à l’ordre constitutionnel. Mais cet accord est déjà l’objet de beaucoup de méfiance, voire de rejet. Et pas seulement du côté des manifestants. Chérif Sy, le patron d’Assemblée nationale transitoire, seule personnalité du régime de transition libre de ses propos depuis le coup d'Etat, réclame par exemple le retour à la situation d’avant-putsch. Il demande l’arrestation des responsables du RSP, le général Diendéré en tête. Il refuse par ailleurs que des personnalités exclues des élections par le Conseil constitutionnel soient réintégrées dans le jeu politique. C’est l’un des points importants de l'accord qui aurait été conclu la nuit dernière et qui devait être dévoilé entièrement ce dimanche matin.


http://www.rfi.fr/afrique/2min/20150920-crise-burkina-faso-heurts-hotel-laico-ouagadougou-putsch-rsp-sall-boni-yayi
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeLun 21 Sep 2015 - 23:27

Citation :
Burkina: Hollande appelle les "forces impliquées dans le putsch" à "déposer immédiatement les armes"


AFP 21/09/2015


Le président François Hollande a appelé lundi "les forces impliquées dans le putsch" au Burkina Faso "à déposer immédiatement les armes et à rendre le pouvoir aux autorités légitimes", a indiqué la présidence française dans un communiqué.
Le chef de l'Etat "a appelé l'ensemble des forces impliquées dans le putsch à déposer immédiatement les armes et à rendre le pouvoir aux autorités légitimes, faute de quoi elles devraient en assumer toutes les conséquences", selon le communiqué, qui précise que François Hollande a aussi "confirmé que la France se réservait la possibilité d'appliquer des sanctions contre ceux qui s'opposeraient à la tenue d'élections régulières" dans le pays.


http://www.lorientlejour.com/article/945511/burkina-hollande-appelle-les-forces-impliquees-dans-le-putsch-a-deposer-immediatement-les-armes.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeMar 22 Sep 2015 - 13:05

Citation :
Burkina: le Premier ministre Zida libéré par les putschistes


AFP 22/09/2015


Le Premier ministre de la Transition Isaac Zida, aux mains des putschistes depuis le coup d’État, a été libéré mardi matin alors que l'armée burkinabé, entrée dans la capitale pendant la nuit, négociait leur reddition, a-t-on appris de sources concordantes.

Le Premier ministre a été libéré et a pu quitter le palais présidentiel de Ouagadougou pour rejoindre son domicile officiel dans le quartier des ministères de la capitale, ont affirmé à l'AFP une source de la gendarmerie et une autre proche de son aide de camp.

Amené au pouvoir par le coup d'État du 17 septembre, le général Gilbert Diendéré, chef du régiment de Sécurité présidentiel (RSP), avait déclaré lundi dans un communiqué lu à la radio et à la télévision "accepter la libération du lieutenant-colonel Isaac Zida en signe d'apaisement conformément au projet d'accord" de sortie de crise proposé par la médiation de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

Premier ministre de la Transition, M. Zida, qui avait brièvement assumé les fonctions de chef d'État après la chute du président Blaise Compaoré renversé par la rue en 2014, était en conflit ouvert avant le coup d'État avec le RSP dont il avait pourtant été le numéro 2. La libération effective de M. Zida intervient alors que l'armée burkinabé est entrée dans Ouagadougou au cours de la nuit et négocie avec le RSP sa reddition.

"Tous les corps (d'armée mobilisés lundi pour marcher sur la capitale) sont entrés à Ouagadougou. Il faut maintenant obtenir la reddition du RSP, sans coup de feu", a déclaré à l'AFP le colonel Serge Alain Ouédraogo, chef adjoint de la gendarmerie burkinabé. Des chefs de l'armée avaient en fin d'après-midi lundi intimé l'ordre aux putschistes de "déposer les armes" et prévenu que des unités de province convergeaient vers la capitale.
Le président de la Transition Michel Kafando se trouve pour sa part à la résidence de France, a indiqué l'ambassadeur de France au Burkina, Gilles Thibault, dans un tweet.

http://www.lorientlejour.com/article/945624/burkina-le-premier-ministre-zida-libere-par-les-putschistes.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeMar 22 Sep 2015 - 16:52

Citation :
Gilbert Diendéré au Burkina: «Nous nous défendrons éventuellement»

Par RFI Publié le 22-09-2015

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Le général Gilbert Diendéré, photographié en juillet 2014.
AFP PHOTO/ SIA KAMBOU



Le général Gilbert Diendéré, chef des putschistes burkinabè du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), au pouvoir depuis le coup d’Etat du 17 septembre au Burkina Faso, a pris la parole ce mardi 22 septembre 2015. Lors d'une conférence de presse organisée à Ouagadougou, il dit s'en remettre aux conclusions de la Cédéao, réunie ce mardi à Abuja. Il assure par ailleurs privilégier la discussion, mais se dit prêt à se défendre, alors que les troupes loyalistes de l'armée sont positionnées autour de la capitale et exigent la reddition de ses hommes. « Nous n'avons pas envie de nous battre mais nous nous défendrons éventuellement », promet-il. Ci-dessous, l'intégralité de la conférence de presse du jour.

"Nous avons entamé des discussions, nous avons des échanges très, très fructueux et ces échanges ont continué ce matin afin de trouver une solution (…) Nous n'avons pas envie de verser du sang pour rester dans un pouvoir quelconque. Il ne sert à rien de verser du sang ou faire des massacres (…) Nous voulons surtout discuter, nous voulons trouver avec eux un terrain d'entente de la manière la plus pacifique possible, pour éviter de créer des problèmes à la paix."


http://www.rfi.fr/afrique/20150922-gilbert-diendere-rsp-burkina-faso-conference-presse-defense-cedeao-ouaga
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeMer 23 Sep 2015 - 14:19

Citation :
Burkina : le président de la transition reprend les rênes du pouvoir


AFP 23/09/2015


Le président de la transition Michel Kafando a annoncé mercredi avoir repris les rênes du pouvoir au Burkina, une semaine après avoir été renversé par un coup d'Etat de la garde présidentielle.

"Je reprends service (...) la transition est ainsi de retour et reprend à la minute même l'exercice du pouvoir d'Etat", a déclaré M. Kafando devant des journalistes, ajoutant que la médiation régionale attendue dans la journée devait "prendre en compte la volonté du peuple burkinabè".
Dans la nuit, le chef des putschistes et ancien bras droit de l'ex-président Blaise Compaoré, le général Gilbert Diendéré a confirmé à l'AFP que le président Michel Kafando serait "remis en selle" mercredi.

M. Kafando avait été renversé le 17 septembre par un coup d'Etat mené par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), unité d'élite de l'armée burkinabè et garde prétorienne de l'ancien président Compaoré.
Ce putsch avait porté un brusque coup d'arrêt à l'organisation d'élections générales prévues en octobre, censées clore la période de transition ouverte par la chute de l'ex-président, chassé par un soulèvement populaire en octobre 2014.

"Vu la clameur nationale contre les usurpateurs, c'est l'aveu même que le gouvernement de transition que vous avez librement choisi et en qui vous avez totalement confiance est resté le seul à incarner la volonté du peuple souverain", a ajouté M. Kafando, visiblement détendu et entouré de ses proches collaborateurs.

Le président de la Transition a par ailleurs appelé "à rester mobilisés autour de la transition pour qu'ensemble nous continuions ce que nous avons commencé, à savoir remettre le processus électoral sur les rails après avoir naturellement pansé les plaies et honoré les mémoires de nos compatriotes injustement tombés pour la défense de la patrie".

"Je m'incline très respectueusement devant leur mémoire, la nation toute entière leur rend hommage en attendant d'examiner la façon dont nous solderons les conséquences de cette funeste barbarie".
Au moins dix manifestants ont été tués et des dizaines d'autres blessés en une semaine au Burkina, selon des sources hospitalières.

"En ce qui concerne les dernières propositions de la Cédéao pour une sortie de crise, il est évident qu'elle ne nous engagerons que si elles prennent en compte la volonté du peuple burkinabè exprimée dans la charte de la transition", a-t-il ajouté.
Pas moins de six chefs d'Etat de la Cédéao (Nigeria, Niger, Togo, Ghana, Bénin et Sénégal) étaient attendus dans la matinée à Ouagadougou pour superviser le rétablissement des autorités de transition.

Enfin, M. Kafando a annoncé une réunion dès jeudi du gouvernement de transition "au nom de la continuité de la vie nationale".

http://www.lorientlejour.com/article/945837/burkina-je-reprends-lexercice-du-pouvoir-declare-le-president-de-la-transition.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeMer 23 Sep 2015 - 21:19

cheers
Citation :
Burkina: le président de la transition officiellement réinstallé à la tête du pays


AFP 23/09/2015


Le président de la transition au Burkina Faso, Michel Kafando, a été officiellement réinstallé à la tête du pays une semaine après avoir été renversé par un putsch, lors d'une cérémonie publique mercredi en présence de chefs d'Etat de la région.
L'organisation d'élections démocratiques demeure "l'objectif primordial" et "nous restons déterminés à poursuivre cette exaltante mission", a déclaré M. Kafando lors de cette cérémonie à Ouagadougou.


http://www.lorientlejour.com/article/945891/burkina-le-president-de-la-transition-officiellement-reinstalle-a-la-tete-du-pays.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeJeu 24 Sep 2015 - 18:52

Citation :
Burkina: fierté d’avoir surmonté le coup d’Etat, le sort de ses auteurs en suspens


24 septembre 2015


Au lendemain du rétablissement des autorité de transition au Burkina Faso, les habitants de Ouagadougou exprimaient leur joie d’avoir mis en échec le coup d’Etat du 17 septembre, alors que des questions cruciales comme le désarmement des putschistes restaient en suspens.

Premiers signes tangibles d’un retour à la normale, les banques et les stations essence, fermées ces derniers jours, avaient rouvert jeudi en ce jour férié de la Tabaski, l’appellation ouest-africaine de la fête musulmane de l’Aïd al-Adha.

Plusieurs milliers de personnes étaient réunies dans la matinée au stade municipal, à proximité du centre-ville, pour la prière de la « Fête du sacrifice ». Le grand imam de Ouagadougou, Sana Aboubacar, a prié pour la paix « grâce à laquelle nous sommes tous là ».

En grande tenue blanche de prière, Adama Sawadogo, la cinquantaine, se déclarait confiant dans l’avenir de son pays: « C’est le peuple qui décide. Il ne voulait pas revenir en arrière. On veut la démocratie. Et maintenant, tout va revenir à la normale si Dieu le veut. »

« Quand Blaise Compaoré à pris le pouvoir, j’avais 7 ans. Aujourd’hui, je suis père. Compaoré a dirigé mon père, il m’a dirigé moi, il ne va pas diriger mon fils », déclarait pour sa part Moussa Sawadogo. Le chef des putschistes, le général Gilbert Diendéré, était le bras droit du président Blaise Compaoré, renversé par la rue en octobre 2014.

« On est confiants. (Les coups d’Etat) sont des pratiques d’un autre temps. Le peuple est jeune mais il a une conscience », ajoute-t-il.

En raison de l’Aïd, le président du régime de transition Michel Kafando, qui a repris les rênes du pouvoir mercredi, a repoussé son premier conseil des ministres post-coup à vendredi matin.

Mercredi après-midi, le président Kafando avait été officiellement réinstallé à la tête du Burkina, sous les ovations, tout comme le Premier ministre, le lieutenant-colonel Isaac Zida, son gouvernement et l’Assemblée de transition.


Dans la foulée, le chef des putschistes le général Gilbert Diendéré, après avoir rencontré des chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest venus en médiateurs, se livrait droit dans ses bottes à un mea culpa aussi surprenant qu’inhabituel, devant des journalistes médusés.


« Le putsch est terminé, on n’en parle plus », déclarait l’ancien bras droit du président Compaoré. « Je n’ai pas peur d’affronter (la justice). Je prends toutes mes responsabilités (…) je ne vais pas nier qu’il y a eu des morts », avait-il ajouté.


– Dissolution du RSP ? –


Le président Kafando a annoncé la reprise des préparatifs des élections, initialement prévues le 11 octobre. La nouvelle date du scrutin n’a pas encore été fixée, le Premier ministre évoquant mercredi un report de plusieurs semaines.

D’ici là, les autorités de transition devront régler des points cruciaux pour consolider la stabilité politique de ce pays sahélien de 17 millions d’habitants.

Le sort de la garde présidentielle, unité d’élite de 1.300 hommes, est clairement posé sur la table. Cette « armée dans l’armée », qui sous l’ancien régime prenait directement ses ordres à la présidence, avait été à l’origine de plusieurs crises pendant la transition.

De nombreuses voix s’élèvent pour demander sa dissolution pure et simple, à l’image de deux candidats à l’élection présidentielle, Roch Marc Christian Kaboré et Bénéwendé Sankara.

Jeudi, les soldats de la garde présidentielle restaient cantonnés dans leur camp du centre-ville, a constaté l’AFP, conformément aux engagements du général Diendéré.

Mais leur désarmement n’a pas encore été réglé et faisait encore l’objet de discussion avec le chef d’état-major burkinabè.

De sources sécuritaires, toutes les sorties de la ville étaient par ailleurs contrôlées par l’armée loyaliste, pour éviter la fuite de soldats du RSP.

Autre point sensible, le sort des putschistes, qui ont réclamé une amnistie lorsque la tournure des événements leur est devenue défavorable. La population et de nombreux responsables politiques ne veulent pas en entendre parler, invoquant la mémoire des 10 manifestants tués par balle par le RSP en une semaine.

Enfin, l’intégration des candidats pro-Compaoré aux prochaines élections, principale revendication des putschistes, fait encore débat. Un « dialogue interne » est censé s’ouvrir prochainement sur cette question, mais, comme l’a confié à l’AFP l’un des favoris à la présidentielle Zéphirin Diabré, « on ne sait pas comment ça va se passer ».

En octobre 2014, le soulèvement populaire, provoqué par la volonté de Blaise Compaoré de modifier la constitution pour se maintenir au pouvoir, avait contraint celui-ci à fuir, mettant fin à 27 ans de pouvoir à la tête de ce pays à l’histoire jalonnée de coups d’Etat militaires depuis son indépendance en 1960.

L’insurrection burkinabè avait suscité l’espoir sur le continent de tourner la page des présidents à vie.


: http://maliactu.net/burkina-fierte-davoir-surmonte-le-coup-detat-le-sort-de-ses-auteurs-en-suspens/#sthash.baIelTgZ.dpuf
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeVen 25 Sep 2015 - 15:52

Citation :
Burkina : les ex-putschistes réclament des garanties avant de rendre leurs armes (source militaire putschiste)


AFP 25/09/2015


Les auteurs du putsch du 17 septembre au Burkina ont réclamé des garanties de sécurité pour eux et leurs familles avant de rendre leurs armes, a déclaré vendredi à l'AFP un haut gradé du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
"Les hommes se sont catégoriquement opposés" à tout désarmement. "Ils ont rencontré une délégation de l'Etat major de terre pour poser le problème de leur sécurité et de celle de leurs familles. Ils n'ont eu aucune garantie sur ce problème", a déclaré ce militaire.


http://www.lorientlejour.com/article/946122/burkina-les-ex-putschistes-reclament-des-garanties-avant-de-rendre-leurs-armes-source-militaire-putschiste.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeVen 25 Sep 2015 - 21:06

Citation :
Le général Lanata souligne les difficultés des aviateurs engagés dans l’opération Barkhane


Posté dans Afrique, Forces aériennes, Opérations par Laurent Lagneau Le 25-09-2015


le Sahel zone de non-droit - Page 17 4296

Après être arrivés au Tchad en juin 2014, deux hélicoptères Puma de l’escadron 1/67 Pyrénées ont joué un rôle important dans la montée en puissance de la base avancée temporaire de Madama, qui, établie dans le nord du Niger, est utilisée par la force Barkhane pour surveiller les mouvements des groupes armés terroristes qui sévissent dans la bande sahélo-saharienne.

En effet, ces deux appareils ont d’abord été des éléments précurseurs sur l’aérodrome de Dirkou, près de Madama avant d’être sollicités pour appuyer les unités du génie, notamment celles du 25e Régiment du génie de l’Air (RGA), qui ont effectué les travaux nécessaires pour la mise en place de cette base avancée temporaire.

En outre, et tant que les avions de transport tactique ne pouvaient pas s’y poser, ces Puma ont assuré les liaisons logistiques ainsi que les évacuations aéromédicalisées (AeroMedevac) des militaires du groupement tactique « Désert-Est » (GTD-E) affectés à Madama. Dans le même temps, l’absence de locaux adaptés pour assurer leur maintenance a quelque peu compliqué le travail.

Plus tard, soit en décembre 2014, ces appareils ont ensuite été utilisés pour des missions logistiques de dépannage, d’appui feu (grâce à leur canon de 20 mm en sabord), de reconnaissance, d’aérolargage ou encore d’interception de véhicules. Certaines ont été réalisées par le détachement hélicoptères Air (DETHM Air) en totale autonomie dans le désert nigérien.

Au total, pendant ces 15 mois de présence à Madama, ces deux Puma ont accumulé 470 missions de guerre pour 800 heures de vol. Et cela, souligne l’armée de l’Air, dans « un environnement particulièrement rustique » et « des conditions climatiques extrêmes (chaleur et tempêtes de sable) ». Ces appareils ont été relevés par deux autres appartenant à l’Aviation légère de l’armée de Terre, avant d’être rapatriés en France à la mi-septembre et de rejoindre leur base de Cazaux après leur remise en condition opérationnelle.

Le cas de ces deux hélicoptères est un exemple de l’engagement de l’armée de l’Air dans la bande sahélo-saharienne, où elle a déployé 2 Mirage 2000C, 2 Mirage 2000D, 4 Rafale, 4 drones et 7 avions de transport tactique.

Dans le dernier numéro d’Air&Cosmos, le général André Lanata, qui vient de prendre ses fonctions de chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA), a souligné les conditions très difficiles rencontrées lors de l’opération Barkhane.

« Ces opérations sont dures, les climats difficiles et les théâtres très étendus. L’opération Barkhane illustre parfaitement ce fait. Elle s’étend sur 5 millions de kilomètres carrés et les raids sont quotidiens. C’est comme si les pilotes partaient d’Istanbul pour frapper Copenhague et revenaient. Or, l’ennemi y est particulièrement dur à traquer. Il peut ne se manifester qu’une minute par semaine sur ces 5 millions de kilomètres carrés. Sans oublier la chaleur qui atteint 50°C à l’ombre et le sable qui éprouve les machines et rend difficile le travail », a-t-il ainsi expliqué.

http://www.opex360.com/2015/09/25/le-general-lanata-souligne-les-difficultes-des-aviateurs-engages-dans-loperation-barkhane/
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeVen 25 Sep 2015 - 22:59

Citation :
Les ministres burkinabè dissolvent le régiment putschiste


25 septembre 2015


Les ministres burkinabè ont profité vendredi de leur premier conseil après le coup d’Etat avorté pour dissoudre le Régiment de Sécurité présidentielle (RSP) à l’origine du putsch, dont le désarmement était en cours.

« Le troisième décret (…) dissout le Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) », selon le compte-rendu de ce Conseil des ministres.

La disparition du RSP était réclamé depuis plus de 15 ans par la société civile et certains partis politiques. Après la chute de Blaise Compaoré et l’instauration d’une Transition démocratique, les demandes de dissolution s’étaient faites plus pressantes sans que les autorités aient le courage de passer à l’acte face à cette « armée dans l’armée ».

Corps d’élite de 1.300 homme, le RSP était la garde prétorienne de l’ancien président Blaise Compaoré, chassé par la rue après 27 ans au pouvoir en octobre 2014.

Rétabli après l’échec du putsch, le gouvernement de transition s’est réuni à 10H00 locales et GMT dans le centre-ville dans les bureaux du Premier ministre Isaac Zida, « un cadre plus serein », selon M. Zida, que le palais présidentiel où avait été initié le putsch et qui se situejuste à côté de la principale caserne du RSP. D’importantes mesures de sécurité avaient été mises en place aux alentours.


« Bienvenus chez vous », a déclaré Job Ouedraogo, le directeur de cabinet d’Isaac Zida, au passage des ministres.

Le 16 septembre, c’est en plein conseil des ministres que des soldats du RSP, dont le camp jouxte le palais présidentiel, avaient fait irruption. Ils avaient pris président et gouvernement en otage, sonnant le départ du putsch, officiellement prononcé le lendemain.

Vendredi matin, le lieutenant-colonel Zida, lui-même ancien du RSP en délicatesse avec ses ex-collègues, est allé chercher M. Kafando, qui a fait son entrée au conseil sous les applaudissements.

Simultanément, le Conseil national de la Transition (CNT, parlement intérimaire) s’est réuni à l’Assemblée nationale pour la première fois depuis le putsch. Leur écharpe en bandoulière, les 90 députés ont accueilli le président du Conseil, Cheriff Sy, sous les applaudissements. Ce dernier était passé à la clandestinité durant les quelques jours qu’a duré le coup d’Etat.

C’est vers 19H30 que le CNT a finalement rendu publiques les décisions prises durant la séance: dissolution du RSP donc, mais aussi destitution du ministre délégué à la Sécurité Sidi Paré, soupçonné de collusion avec le Conseil national pour la Démocratie (CND, pro-Compaoré), mise à l’écart du chef d’Etat-Major particulier de la présidence, le colonel-major Boureima Kere, ancien aide de camp de Blaise Compaoré et ex-chef du RSP.

Le Conseil a aussi décidé de la création d’une commission d’enquête sur le coup d’Etat, visant à « situer les responsabilités, à identifier les auteurs, complices, militaires et civils impliqués ».

Elle « dispose d’un délai de trente jours maximum pour déposer son rapport. Des poursuites judiciaires seront immédiatement engagées à l’encontre des auteurs et complices », selon le texte.


Par ailleurs, le Conseil a fait état d’un bilan officiel de 11 morts et 271 blessés pendant les événements.

Le gouvernement a aussi annoncé des « concertations » en vue de « fixer le nouveau calendrier électoral ». La présidentielle et les législatives étaient prévues le 11 octobre et devraient être décalées de plusieurs semaines.

Un peu plus tôt dans la journée, le procureur général du Faso du Burkina, Laurent Poda, avait annoncé à l’AFP avoir ouvert une enquête judiciaire sur les événements, laissant entendre que les putschistes seraient un jour jugés.

« Le serpent est blessé mais n’est pas mort », avait quant à lui mis en garde Me Guy-Hervé Kam, le porte-parole du Balai citoyen, organisation de la société civile qui avait joué un rôle prépondérant lors de la chute de Blaise Compaoré, tout en ne voyant « plus de risque majeur pour les élections ».

Avant même la dissolution du RSP son armement a commencé dans la journée à être inventorié.

« Le processus de désarmement du RSP au camp Nabaa Koom ont bien commencé ce matin. Après l’inventaire dans la matinée, le chargement de l’armement a effectivement débuté ce soir. Tout se passe bien », assurait ainsi vendredi soir l’Etat major des Armées.

Pourtant, selon un haut gradé du RSP, les militaires de base du Régiment, établis à la caserne Naaba Koom, s’y « sont catégoriquement opposés », réclamant au préalable des garanties de sécurité pour eux et leurs familles.

Face aux craintes des militaires, le Balai citoyen appelait vendredi soir « à ne s’en prendre ni aux militaires du RSP, ni aux membres de leurs familles, ni aux présumés soutiens civils du coup d’Etat ».

Le putsch a avorté mercredi, après que des unités loyalistes eurent fait mouvement vers la capitale pour s’opposer au RSP. Michel Kafando a été officiellement rétabli dans ses fonctions, ainsi que le Premier ministre Zida, l’ensemble du gouvernement et l’assemblée intérimaire lors d’une cérémonie jeudi à Ouagadougou.


http://maliactu.net/les-ministres-burkinabe-dissolvent-le-regiment-putschiste/#sthash.mM5HyTMc.dpuf
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeSam 26 Sep 2015 - 15:06

Citation :
Niger : 15 civils tués dans une attaque de Boko Haram (télévision d'Etat)


AFP 26/09/2015


Quinze civils ont été tués et quatre blessés jeudi dans une attaque du groupe islamiste Boko Haram dans un village du sud-est du Niger proche du Nigeria, a annoncé vendredi la télévision d'Etat nigérienne.

"Le bilan de cette attaque cruelle et barbare de la nébuleuse Boko Haram est lourd: 15 morts et quatre blessés", a précise la télévision d'Etat nigérienne Télé Sahel.
Les assaillants, "au nombre d'une dizaine" et "armés de fusils", étaient venus "à pied" pour "commettre le massacre" dans un village nigérien situé sur les bords de la rivière Komadougou Yobé, qui sert de frontière naturelle entre le Niger et le Nigeria, a précisé la télévision.
Parmi les morts figure "le chef du village" attaqué, selon la radio privée Anfani.

Cette attaque des islamistes est intervenue le jour de la fête musulmane d'Aïd al-Adha (fête du mouton) et après près de deux mois d'accalmie dans cette zone. Plusieurs hauts fonctionnaires locaux, des responsables militaires et des chefs coutumiers ont assisté vendredi à l'enterrement des victimes, d'après les images diffusées par Télé Sahel.

"Nous avons trouvé un spectacle désolant, une quinzaine de personnes ont été exécutées, dont quatre ressortissants du Nigeria", a déploré à la télévision Hassane Ardo, un responsable du gouvernorat de Diffa, la capitale provinciale du sud-est nigérien.
Vingt-deux maisons, un véhicule et un moulin à grains ont été incendiés par les assaillants, a déclaré Hassane Ardo. "Nous avons invité la population qui fuyait le village à rester" car "un dispositif militaire est mis en place pour leur sécurité", a-t-il assuré.

Depuis février, Boko Haram et ses éléments locaux ont perpétré des attaques meurtrières dans la zone de Diffa (sud), frontalière du nord-est du Nigeria, fief des insurgés islamistes.
Les armées du Nigeria, du Tchad, du Niger et du Cameroun luttent ensemble contre les insurgés désormais affiliés à l'organisation Etat islamique (EI), auxquels elles ont infligé de sérieux revers ces derniers mois.Mais les violences et les attentats du mouvement armé n'ont pas cessé.

Pour combattre Boko Haram, les quatre pays et le Bénin ont mis sur pied une Force d'intervention conjointe multinationale (MNJTF) dotée de 8.700 militaires, policiers et civils, avec un quartier général à N'Djamena au Tchad. La coalition "a sans conteste affaibli la nébuleuse" islamiste mais "pour autant elle ne s'avoue pas vaincue", a reconnu le président du Tchad Idriss Déby Itno lors d'une visite lundi dernier au Niger.

http://www.lorientlejour.com/article/946194/niger-15-civils-tues-dans-une-attaque-de-boko-haram-television-detat.html
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeDim 27 Sep 2015 - 23:12

Citation :
Burkina Faso: le désarmement du RSP avance au compte-goutte

Par RFI Publié le 27-09-2015 • Modifié le 27-09-2015 à 14:18

le Sahel zone de non-droit - Page 17 5252
Matériel récupéré dans le camp du RSP et transféré par l'état-major au camp Guillaume, en plein coeur de Ouagadougou.
RFI / OR


Au Burkina Faso, le désarmement du Régiment de Sécurité présidentielle (RSP) avance très lentement. Pour la deuxième journée consécutive, l’armée a récupéré des caisses de munitions et quelques véhicules blindés mais il reste beaucoup à faire avant de pouvoir parler d’un désarmement du régime d’élite de l’armée, auteur du coup d’état manqué.


« L’essentiel du matériel, ce sont des véhicules équipés de système d’armes LRM (des lance-roquettes multiples, deux Bastions PATSAS, des caisses à munitions et de l’armement. C’est tout ce qu’on a pu récupérer. Dans les jours à venir, l’opération de collecte d’armement va pouvoir se poursuivre », a déclaré un officier du camp Guillaume, en plein cœur de Ouagadougou.

La nuit est tombée et le secteur est bouclé par des soldats en armes, sur le pied de guerre. L’Etat-major emmène un petit groupe de journalistes vérifier la réalité du désarmement du RSP, le régiment de Gilbert Diendéré.

Le désarmement prend du temps, de l’aveu même des officiers, car personne ne sait exactement ce que contient le camp du RSP en termes d’armes et de matériel de guerre. Le RSP a beau avoir été dissous par décret, les soldats y sont toujours cantonnés et la collaboration avec l’état-major nécessite manifestement beaucoup de diplomatie.

Pourtant, le personnel du RSP a déjà été réaffecté sur le papier à d’autres unités.

« Ici, ils sont mis par armes et par service, puisque dans le RSP il y avait des fantassins, des artilleurs, des régiments qui venaient du train, des gens qui s’occupaient du matériel, d’autres qui étaient dans l’administration et il y avait aussi des cavaliers. Tout ce personnel a été réaffecté », explique l’officier.

Combien de temps prendra le désarmement complet du régiment de Gilbert Diendéré ? Les estimations des soldats vont de une à trois semaines.

http://www.rfi.fr/afrique/20150927-burkina-faso-desarmement-rsp-munitions-vehicules-blindes-armee-regiment-securite-pr
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeDim 27 Sep 2015 - 23:17

Citation :
Niger: raid meutrier du groupe Boko Haram sur un village

Par RFI Publié le 27-09-2015  •  Modifié le 27-09-2015 à 11:30

le Sahel zone de non-droit - Page 17 5253
Des soldats nigériens patrouillent dans le nord du Nigeria, sur les traces de Boko Haram.
AFP PHOTO / PHILIPPE DESMAZES



Quinze civils ont été tués et quatre blessés, le jeudi 24 septembre, dans une attaque du groupe Etat islamique en Afrique de l'Ouest (anciennement Boko Haram) dans un village du sud-est du Niger proche du Nigeria, a annoncé, vendredi, la télévision d'Etat nigérienne. « Le bilan de cette attaque cruelle et barbare de la nébuleuse Boko Haram est lourd : 15 morts et quatre blessés », a précisé la télévision d'Etat nigérienne, Télé Sahel.


C’est N’Gourtoua, à une quarantaine de kilomètres de Diffa, que les éléments de l’Etat islamique en Afrique de l’ouest, ex-Boko Haram, ont ciblé pour célébrer de façon macabre la fête de l’Aïd al-Adha. Une dizaine d’assaillants venus à pied et bien armés, ont exécuté à bout portant 15 personnes dont le chef du village. Les habitants de N’Gourtoua ont également subit d’importantes pertes matérielles : 22 maisons ont été incendiées par les terroristes avant qu'ils ne prennent la fuite en direction du Nigeria voisin.

Après plusieurs semaines d’accalmie, les terroristes ex-Boko Haram refont parler d’eux tout le long de la rivière Komadougou Yobé. Il faut dire que depuis le début de la saison des pluies, les pistes du lac Tchad sont impraticables, trop de zones marécageuses empêchent aux armées qui luttent contre Boko Haram de bien manœuvrer. Du coup, toutes les patrouilles militaires se font à pied, de crainte que les véhicules s’embourbent.

Les 8 700 militaires de la coalition multinationale ont, certes, affaibli les terroristes. En visite à Niamey, la semaine dernière, le président tchadien Idriss Déby a promis d’en finir une fois pour toute avec cette nébuleuse à la fin de la saison des pluies, en détruisant leur sanctuaire dans la forêt de Sambisa.

http://www.rfi.fr/afrique/20150927-niger-boko-haram-etat-islamique-afrique-ouest-jihadisme-terrorisme  
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeLun 28 Sep 2015 - 23:05

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Burkina: le gouvernement accuse l'ex-chef putschiste de faire de la résistance

La tension est remontée d'un cran lundi au Burkina, le gouvernement ...

le Sahel zone de non-droit - Page 17 138
Mogho Naaba Baongho, roi des Mossis, l'ethnie majoritaire au Burkina Faso, reçoit le président de la Transition Michel
Kafando (d) dans son palais de Ouagadougou, le 27 septembre 2015 - OUOBA AHMED AFP

© 2015 AFP
D Publié le 28.09.2015 à 22:09
Mis à jour le 28.09.2015 à 22:41



La tension est remontée d'un cran lundi au Burkina, le gouvernement de transition accusant l'ancien chef putschiste Gilbert Diendéré et certains membres de l'ex-Régiment de Sécurité présidentielle (RSP), auteur du coup d'Etat avorté, de faire de la résistance en refusant de désarmer.

«Le processus de désarmement commencé samedi (...) a été brutalement remis en cause hier par le général Diendéré qui a fait savoir à ses éléments que le RSP ne saurait être dissous par la Transition et qu’il valait mieux résister», déplore le gouvernement dans un communiqué.

Selon lui, le camp putschiste a «pris en otage non seulement les membres de l'ancien RSP désireux de rejoindre le camp de la raison, mais aussi le personnel des forces armées nationales chargé de l'enlèvement des armes» prévu par l'accord récemment conclu avec les forces loyalistes.

Une source à l'état-major a par la suite tempéré ces accusations, déclarant qu'il n'y avait pas de prise d'otages mais que des ex-putschistes avaient empêché des loyalistes de quitter leur caserne avec des camions remplis de matériel militaire.

Une source au sein du RSP avait elle aussi nié une quelconque prise d'otage tout en reconnaissant des incidents.

D'après cette source, le désarmement de cette ancienne garde prétorienne de l'ex-président Blaise Compaoré, chassé par la rue après 27 ans au pouvoir en octobre 2014, bloquait notamment car «les engagements sur les familles et la sécurité» des soldats putschistes, pris par le régime de transition revenu au pouvoir, «n'ont pas été tenus».

Interrogé lundi soir par France 24, le général Diendéré a déclaré que «les choses sont en train de rentrer dans l'ordre». «Je crois que l'opération (de désarmement) va continuer, cela prendra le temps qu'il faudra», a-t-il dit faisant état d'un «acharnement» contre des élements du RSP et d'«arrestations».

L'accord conclu le 23 septembre avec les putschistes prévoyait également que les unités loyalistes entrées dans Ouagadougou reculent «de 50 km», mais celles-ci étaient toujours présentes lundi dans la capitale, déplorait cette même source.

- 'rassurer les ex-RSP et leurs familles' -

Dans ce contexte tendu, le gouvernement a appelé le peuple burkinabè à la «mobilisation», tout en demandant d'«éviter les actes de représailles et la vengeance privée» pour «rassurer les membres de l'ancien RSP et leurs familles».

Les représentants de la société civile appelaient quant à eux la population à «reprendre la résistance active» face au «reniement de leurs engagements» par l'ex-RSP.

Sur son site internet, l'ambassade française au Burkina Faso a annoncé lundi la fermeture des «établissements scolaires français cet après-midi», «en raison de troubles en ce moment à Ouaga 2000 (quartier du palais présidentiel et de la caserne du RSP, ndlr), et susceptibles de s’étendre à d’autres quartiers».

Selon un journaliste de l'AFP sur place, le calme régnait lundi après-midi autour de la caserne et du palais. Des membres de l'ex-RSP campaient aux abords de leur caserne, mais sans gilet pare-balles ni casque.

Perpétré le 17 septembre par le RSP, le putsch a finalement échoué une semaine plus tard.

Après une semaine de manifestations dans le pays et la médiation de La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), l'armée «loyaliste», sous l'impulsion de jeunes officiers, a convergé vers la capitale lundi dernier, forçant le RSP à renoncer à son projet.

Le gouvernement réinstallé a depuis ordonné la dissolution de ce corps d'élite de 1.300 hommes, réclamée à plusieurs reprises par la société civile de ce pays sahélien de 17 millions d'habitants, à l'histoire jalonnée de coups d'Etat militaires depuis son indépendance en 1960.

Le pouvoir en place a également ordonné le gel des avoirs du chef des putschistes Gilbert Diendéré et d'une douzaine d'autres personnalités. Le sort de ce proche de l'ex-président Blaise Compaoré restait toutefois en suspens, alors que les violences liées au coup d'Etat ont fait 10 morts et plus de 100 blessés parmi les manifestants anti-putsch.

http://www.20minutes.fr/monde/1705645-20150928-burkina-gouvernement-accuse-ex-chef-putschiste-faire-resistance
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeMar 29 Sep 2015 - 20:38

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Burkina Faso: le bras de fer se durcit avec le RSP


Par RFI Publié le 29-09-2015 • Modifié le 29-09-2015 à 20:16

le Sahel zone de non-droit - Page 17 029
L'armée burkinabè patrouille aux abords du camp de base du RSP, le 29 septembre 2015.
AFP PHOTO / SIA KAMBOU


La situation est très tendue ce mardi soir à Ouagadougou, plus particulièrement autour du camp où sont retranchés les soldats de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle hostiles au désarmement. Seuls 300 des 1 300 soldats que compte ce régiment se sont rendus aux forces loyalistes. L'état-major général des armées donne encore une « dernière chance » aux « irréductibles » pour se rendre. Les populations du quartier de Ouaga 2000 où est situé le palais présidentiel et le camp du RSP sont invitées à rester chez elles.

Selon toute vraisemblance, les forces armées nationales du Burkina veulent désarmer par la force les soldats de l'ex-RSP - officiellement dissout -, retranchés dans leur camp. Les soldats loyalistes ont pris d'assaut le quartier de Ouaga 2000 où est situé le camp du RSP. Dans un communiqué, le chef d'état-major général des armées a demandé aux populations d'éviter tout mouvement dans ce quartier et ses environs. L'état-major invite également les habitants du quartier à rester chez eux pour des raisons de sécurité.

Toujours selon le service de communication de l'état-major, tous les postes de garde, jadis occupés par l'ex-RSP, sont sous contrôle des forces loyalistes. Les troupes sont stationnées autour du camp Naba Koom 2, prêtes à lancer l'assaut. Mais « l'état-major donne encore une dernière chance aux éléments de l'ex-RSP de se rendre », précise notre interlocuteur.

Selon l'état-major général des armées, certains soldats souhaitant se rendre sont pris en otage par des « irréductibles ».

Dans un communiqué, le gouvernement de la transition affirme qu'il a pris toutes les dispositions pour garantir la sécurité des populations et la reddition de la poignée d'irréductibles retranchés au camp Naaba Koom.

http://www.rfi.fr/afrique/2min/20150929-burkina-faso-armee-loyaliste-camp-rsp-putschistes
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeMar 29 Sep 2015 - 23:26

Citation :
Burkina: le bras de fer continue entre putschistes et autorités


29 septembre 2015


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Anciens putschistes et autorités légales poursuivaient mardi leur bras de fer au Burkina Faso où des soldats du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP), auteurs du coup du 17 septembre, rechignent à désarmer pour conserver des moyens de pression.

Cinq jours après sa dissolution officielle par le Conseil des ministres de vendredi, le RSP était toujours dans sa caserne de Naaba Koom II, qui jouxte le Palais présidentiel de Ouagadougou. Après avoir renoncé au putsch, ses hommes tentent de ralentir leur désarmement pour pouvoir mieux négocier.

Mais les autorités semblaient vouloir adopter une attitude ferme pour les faire plier. Depuis mardi matin, l’armée encerclait toute la zone autour de la caserne, plaçant véhicules blindés, pick-up et hommes armés de mitrailleuses et de RPG aux carrefours, a constaté un journaliste de l’AFP.

Situé à proximité, l’aéroport de Ouagadougou a été fermé mardi jusqu’à nouvel ordre, a-t-on appris de source aéroportuaire. Tous les vols au départ et à l’arrivée ont été annulés, dont un vol d’Air France.

La circulation était interdite dans ce secteur et le chef d’état-major, le général Pingrenoma Zagré, a « pour des raisons de sécurité, invité les populations à éviter tout mouvement dans la zone de Ouaga2000, quartier sud où se trouvent le Palais présidentiel Kosyam et la caserne ».

L’armée veut-elle déloger le RSP ? Prévoit-elle une sortie des putschistes ? Ou veut-elle simplement mettre la pression sur les hommes enfermés dans la caserne ?

La plupart des observateurs penchaient pour la troisième option alors que depuis la dissolution du régiment les deux parties sont entrées dans une bataille de communication avec des annonces contradictoires successives sur l’état du désarmement notamment.

De son côté, le général Diendéré, chef des putschistes, se défend de mettre de l’huile sur le feu. « Je joue au médiateur. Les hommes sont déterminés. Nous essayons de les calmer », affirmait-il lundi soir à l’AFP.

Le régime de transition a parallèlement procédé à l’arrestation, « en lien avec le putsch », de Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères du président burkinabé Blaise Compaoré, qui souhaitait se présenter à l’élection présidentielle prévue le 11 octobre, a appris l’AFP de sources sécuritaires concordantes.

Il fait partie des 14 personnes dont les avoirs ont été gelés samedi par la justice, qui a aussi bloqué ceux de quatre partis, dont le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), le parti de Compaoré.

De son côté, L’Union africaine (UA) a levé la suspension du Burkina Faso de l’organisation panafricaine et annulé, dans l’immédiat, la mise en œuvre des sanctions contre les instigateurs du coup d’Etat, tout en prévenant que « ces sanctions peuvent être réactivées à tout moment, au cas où les éléments du RSP (…) tenteraient d’entraver la conduite de la Transition et d’en compromettre l’aboutissement ».

Au centre-ville, la vie avait repris son cours. Le ministère de l’Education a néanmoins décidé mardi de repousser la rentrée scolaire du 1er au 8 octobre, sans en préciser les raisons. L’ambassade de France a également maintenu la fermeture mardi des établissements scolaires français de Ouagadougou, en raison de « la situation dans les quartiers de Ouaga 2000 et du Conseil de l’Entente ».

Perpétré le 17 septembre par le RSP, le putsch a finalement échoué une semaine plus tard.

Après une semaine de manifestations dans le pays et la médiation de La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), l’armée « loyaliste », sous l’impulsion de jeunes officiers, a convergé vers la capitale lundi dernier, forçant le RSP à renoncer à son projet.

Le gouvernement réinstallé a ordonné la dissolution de ce corps d’élite de 1.300 hommes, réclamée à plusieurs reprises par la société civile de ce pays sahélien de 17 millions d’habitants, à l’histoire jalonnée de coups d’Etat militaires depuis son indépendance en 1960.

Les violences liées au coup d’Etat ont fait 10 morts et plus de 100 blessés parmi les manifestants anti-putschistes.

La crise a coûté environ 50 milliards de francs CFA (75 millions d’euros), selon le conseil des ministres lundi.

http://maliactu.net/burkina-le-bras-de-fer-continue-entre-putschistes-et-autorites/#sthash.RhoU9WO5.dpuf
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MessageSujet: Re: le Sahel zone de non-droit   le Sahel zone de non-droit - Page 17 Icon_minitimeMar 29 Sep 2015 - 23:37

La france n'en finit pas de foutre la merde en afrique. On dirait le retour aux annes de jaceques foccart
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