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| le Sahel zone de non-droit | |
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reese Colonel
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| Sujet: le Sahel zone de non-droit Lun 11 Jan 2010 - 18:34 | |
| Rappel du premier message :pour illustrer ce nouveau fil de discussion et lancer le debat je vous invite a lire cet article HALLUCINANT sur la realité des filieres d emigrations clandestines au Mali - Citation :
Trafic d’Etres humains au Nord du Mali
Le voyage de la peur
Depuis plusieurs mois, TTU tente de comprendre l’évolution dans la bande du Sahel et dans la région Touarègue. A Gao, capitale de la 7e Région du Mali (au nord du pays), le quartier Château abrite depuis plusieurs années une antenne de transit d’immigrants clandestins qui viennent en général de nombreux pays d’Afrique francophone ou anglophone mais également du Sri-Lanka (le plus souvent des Tamouls), du Pakistan, etc à destination de l'Europe via les pays les pays méditerranéens. Les listes des « passagers » sont établies par ordre d’arrivée. Les passeurs, bien connus des services, sont également inscrits dans cet ordre. Comme on dit dans le milieu, « chacun attend son tour ».
Mais il ne suffit pas d’être premier sur la liste pour trouver son strapontin dans la première caravane pour la Méditerranée. Des négociations sont d’abord menées entre les passeurs, les chefs des groupes d’immigrants et les chefs d’antennes sur « les frais de transport et les risques ». Selon nos informations locales, les discussions peuvent souvent durer plusieurs jours avant d’aboutir à une entente entre les parties (immigrants et chefs des groupes d’immigrants, passeurs et chefs des groupes d’immigrants, et enfin entre les passeurs et les chefs d’antenne…). Les chefs des groupes d’immigrants rendent compte à leurs camarades et ensuite procèdent à la collecte de l’argent qui constitue, comme dans tout groupe mafieux, le butin. Les chefs des groupes des immigrants (ceux qui sont adoubés par les immigrants pour les représenter dans les négociations) prélèvent un pourcentage avant la remise de l’argent aux responsables de l’antenne de transit. Les chefs d’antenne prélèvent aussi leur pourcentage avant la remise de l’argent aux passeurs. Quant aux passeurs, ils remettent un autre pourcentage aux chefs d’antenne pour garantir le prochain voyage. L’argent généré est ensuite blanchi selon différents circuits encore mal connus.
Le voyage démarre sous l’œil bienveillant des agents des services de sécurité maliens qui touchent au passage, de la part des passeurs et de l’antenne, « le prix d’un thé… ». La caravane des immigrants traverse le Sahara touareg malien pour entrer en Algérie, Libye, Maroc… Ils sont des milliers à tenter chaque année la « traversée » du Sahara. Cette rotation d’immigrants est permanente et selon une interminable chaîne où chacun, ou presque, trouve son compte sur le dos des immigrants.
Pour rejoindre, depuis Gao, la ville de Tamanrasset (Sud Algérien), le voyage harassant dure de 5 à 7 jours. Les clandestins (hommes et femmes) sont entassés dans les véhicules comme du bétail. Ils font en général partie d’une caravane de plusieurs véhicules (2 à 6 véhicules). Ils traversent le territoire des Touaregs de l’Adrar des Iforas dans le Nord du Mali (région de Kidal) pour atteindre l’Algérie. Des droits de passage sont possibles. Quand ils réussissent à rejoindre Tamanrasset, le plus grand nombre des immigrants est raflé par la police des frontières algérienne (PAF). Ils sont regroupés dans l’enceinte de la PAF, dans des conditions plus que difficiles. Après plusieurs jours de détention, ils sont mis dans des camions algériens qui les déposent à Tinzawaten, village frontière algérien, situé à quelques kilomètres de la frontière avec le Mali. Dans le cadre de Frontex, le dispositif surveillance de ses frontières extérieures de l’Union Européenne, l’Algérie touche des subventions pour toute reconduite de clandestins à ses frontières ; elle a donc tout intérêt à ce que cette situation perdure ; c’est donc devenu un cycle sans fin dans lequel l’Europe et les Etats Africains sont devenus les principaux piliers du système inhumain qui a cours dans le désert (et en mer).
Survivre et ne pas craindre l’échec
De Tinzawaten, certains immigrants tentent de revenir à Tamanrasset, d’autres cherchent des petits boulots sur place pour trouver l’argent pour rentrer au Mali. Les passeurs qui les suivent dans tous leurs déplacements leur font miroiter un avenir meilleur et leur promettent de réussir là où le premier voyage a échoué. Ceux qui réussissent à échapper à la police algérienne de Tinzawaten ou de Tamanrasset traversent le sud algérien en direction du Nord de l’Algérie, grâce à d’autres passeurs qui, à Tamanrasset, prennent le relais.
Un nombre important d’immigrants (ceux qui ne sont pas arrêtés en chemin) réussit à joindre les grandes Wilayas du Nord de l’Algérie et poursuivent leur route vers la frontière algéro-marocaine. Où ils seront pris en mains par d’autres passeurs, vers le Nord du Maroc, où d’autres passeurs tenteront de leur faire traverser la mer pour entrer en Europe. Le Maroc fera son maximum pour les arrêter, et toujours dans le cadre du dispositif Frontex, touchera des subsides pour les refouler vers l’Algérie.
Les immigrants qui tentent depuis l’Algérie d’aller vers la Libye seront accueillis par des passeurs libyens qui les attendent aux premiers postes frontaliers algéro-libyens (Ghat et Elbarkate). Les passeurs libyens entassent les immigrants les uns sur les autres dans des Peugeot 504 bâchées ou des Mazda et les couvrent d’une bâche pour les dissimuler aux contrôles de police libyens. Ces passeurs partent de Ghat et Elbarkate en passant par Oubari, Sabha (deux grandes régions du sud libyen (dont la majorité de la population est touareg) et arrivent avec leurs immigrants à Tripoli sans difficultés majeures. Sur la route qui mène à la capitale libyenne, chaque fois qu’ils tombent sur un contrôle de police, les passeurs disent « transporter des légumes et des fruits » et glissent quelques billets aux policiers, et cela marche toujours. Dès leur arrivée à Tripoli, certains immigrants cherchent et trouvent un travail journalier. D’autres campent près de la mer en attendant d’entrer en contact avec d’autres passeurs pour traverser la Méditerranée vers l’Europe. La police libyenne organise régulièrement des rafles et garde les immigrants en détention pendant souvent plusieurs mois dans des conditions inhumaines. Périodiquement, des immigrants d’originaire malienne sont expulsés par dizaines et mis dans un avion pour Bamako, capitale du Mali (où ils ne recevront aucun accueil et aucune aide de l’Etat malien pour leur réinsertion au pays et seront donc tentés de repartir à nouveau). D’autres sont rapatriés vers leur pays d’origine en fonction d’accords passés avec ces pays. D’autres immigrants sont relâchés, et tentent leur chance pour quitter la Libye et rejoindre l’Europe par la mer.
Des passeurs sans scrupule : quelques exemples vécus
Certains passeurs prennent en otages leurs passagers après avoir quitté Gao (Nord Mali). On se souvient que fin 2006, près de la frontière algérienne à Insabouk (en territoire Malien), des passeurs ont pris en otages leurs passagers, en majorité des Sri-Lankais (Tamouls), Pakistanais, Camerounais, Gambiens et quelques Maliens. Ils étaient 157 immigrants. Les passeurs avaient réclamé au chef d’antenne de Gao, le nommé Alassane Maiga, la somme de 187 millions de francs CFA (285.000 euros) et fait savoir que « le non paiement de cette somme entrainerait la mort de tous les immigrants…». Les passeurs avaient empêché les immigrants pris en otages de se nourrir et les avaient obligés à boire de l’eau bouillante. Le chef d’antenne de Gao, Alassane Maiga, était alors entré en contact avec les parents de certains immigrants pour leur expliquer la situation et leur demander de contribuer au paiement de la rançon. Des éléments de la rébellion touareg avaient constaté des remue-ménage suspects dans la zone et pensaient qu’il s’agissait de patrouilles de l’armée malienne. Après avoir pris les renseignements nécessaires, ils avaient finalement compris de quoi il retournait.
Dix jeunes combattants de la rébellion touareg avaient alors monté une opération de sauvetage des immigrants. L’assaut avait duré une demi-heure après des échanges des tirs nourris de part et d’autre. Les immigrants avaient été récupérés et les passeurs arrêtés par les Touaregs. L’un des passeurs avait fourni le nom et le numéro de téléphone du chef de l’antenne de Gao. Les combattants touaregs étaient entrés en contact avec ce chef d’antenne, Alassane Maiga, et son second Anara. Leur ayant expliqué le dénouement de la situation, ils leur avaient dit qu’ils étaient « responsables de ce commerce humain, que les passeurs allaient ramener les immigrants à Gao et que si un seul de leurs cheveux était touché », « ils sauraient où les joindre… ». Les Touaregs avaient récupéré les armes des passeurs et les avaient obligés à retourner à Gao avec l’ensemble des immigrants. Que s’est-il passé ensuite ? Ces immigrants sont-ils repartis de Gao pour une nouvelle traversée après ce qu’ils venaient de vivre ? Des centaines de situations comme celle-ci se sont produites et continuent de se produire.
Prenons un autre exemple : un véhicule bâché quitte Gao pour le Sud algérien, avec à bord 25 immigrants clandestins, hommes et femmes, tous entassés les uns sur les autres (véhicule généralement fait pour transporter au maximum 9 personnes). Il tombe en panne à 90 km du poste frontière algérien de Borj Baji Moctar (au Nord-Ouest de Tessalit, qui est le poste frontalier malien). Les provisions sont épuisées puisqu’il est prévu d’entrer en Algérie le même jour, jour de la panne. On est en pleine saison chaude, il fait près de 45° à l’ombre. Le chauffeur, c’est-à-dire le passeur, prend alors la décision de se rendre en Algérie pour chercher un mécanicien et la pièce qui manque. Il confie à son apprenti (d’origine touareg) qui assurait sa protection rapprochée, de veiller sur les immigrants et sur la voiture ; il prévoit d’être de retour dans une journée et de rapporter des provisions. Il part à pied vers Borj Baji Moctar, poste frontalier algérien, situé à 90 km de là. Deux jours passent, il n’est toujours pas de retour. Les immigrants croient qu’ils ont été abandonnés. Ils n’ont pas mangé depuis deux jours. Il ne leur reste plus qu’à se dévorer entre eux. Ils s’emparent de l’apprenti d’origine touareg et le tuent. Il sert de repas pour l’ensemble des immigrants.
Le troisième jour, le passeur n’est toujours pas de retour, ils s’emparent d’une femme qui fait partie du groupe et lui font subir le même sort. D’autres s’en vont, sans aucune orientation, l’essentiel étant de partir quelque part. C’est seulement le quatrième jour que le passeur revient dans une voiture avec un mécanicien, la pièce et des provisions. En s’approchant du lieu de la panne, il constate des vautours qui survolent la zone. De plus près, les immigrants courent à sa rencontre. Il comprend ce qui s’est passé après son départ. Il revient sur ses traces et retourne à Borj Baji Moctar (poste frontalier algérien). Il revient un jour plus tard et trouve sur place seulement deux immigrants qui sont encore vivants. Ils lui racontent la tragédie. Les deux survivants font savoir que les autres sont partis. Le passeur répare sa voiture et entre en Algérie. Que sont devenus ceux qui ne se sont pas dévorés entre eux ? Ils sont certainement morts et ensevelis quelque part dans les dunes de sable.
Bien évidemment, il n’y a aucun recours contre ces organisations criminelles dont les réseaux sont bien implantés et ne cessent de grandir et de se ramifier dans les pays du Sahel.
Quel impact pour les Touaregs qui peuplent le Sahara.
Les Touaregs qui peuplent le Sahara du Nord du Mali ne peuvent qu’assister impuissants à ce trafic d’être humains -qui traverse leurs territoires- dont l’issue pour ces immigrants est souvent la mort. Ils tentent quand ils le peuvent de porter secours à ces êtres humains en danger. Et restent stupéfait face à cette absence de réactions des autorités politiques des pays du Sahel et des pays africains. Ils observent la tragédie, le sacrifice de centaines, voire de milliers de jeunes, d’hommes, de femmes. On voit là l’échec des politiques des dirigeants africains. Car la responsabilité n’est pas seulement imputable aux pays qui organisent les reconduites des immigrants clandestins dans leurs pays d’origine. Malgré la situation de citoyens de seconde zone dans laquelle l’Etat malien maintient les Touaregs depuis l’indépendance du pays, on pourrait s’étonner que très peu d’entre eux cherchent à émigrer vers l’Europe et qu’on ne les retrouve pas dans ces cohortes d’immigrants clandestins.
http://www.ttu.fr/francais/Dossiers/index.html | |
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jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 19 Nov 2019 - 19:08 | |
| - Citation :
- Les Mirage 2000C en ont terminé avec l’opération Barkhane
par Laurent Lagneau · 19 novembre 2019
En 2015, le général Denis Mercier, alors chef d’état-major de l’armée de l’Air [CEMAA], avait annoncé que des Mirage 2000C/RDI, habituellement utilisés pour des missions de supériorité aérienne, allaient être déployés dans la bande sahélo-saharienne [BSS] au titre de l’opération Barkhane, afin de soulager les Mirage 2000D, alors intensivement sollicités au Levant, contre Daesh [État islamique ou EI].
« Nous ferons ainsi voler des patrouilles composées de Mirage 2000D – qui disposent d’un pod permettant de guider les bombes – et de Mirage 2000C […] – qui ne peuvent pas emporter de pod, mais peuvent larguer des bombes », avait expliqué le général Mercier lors d’une audition parlementaire.
En outre, ces Mirage 2000C/RDI pouvaient alors apporter une capacité « canon » supplémentaire.
Pouvant emporter des bombes lisses et des munitions à guidage laser [à condition que la cible soit « illuminée » par une nacelle de désignation, ndlr], les premiers Mirage 2000C de l’Escadron de chasse 2/5 « Île-de-France » furent déployés au Sahel en juillet 2015, après un « entraînement intensif » portant sur le tir air-saol [canon et bombes] à Cazaux.
Après quatre ans d’engagement [et non cinq, comme l’écrit l’EMA, ndlr], les deux Mirage 2000C alors déployés à Niamey ont retrouvé le Vaucluse et la base d’Orange, ce qui a ainsi marqué « officiellement la fin de la présence de ce type d’appareil » sur ce théâtre d’opérations, après plus de 5.000 heures de vol.
Durant ces années passées au Sahel, les Mirage 2000C ont effectués des « show of presence » [survol de l’ennemi afin de le dissuader d’entreprendre une attaque contre une force amie], des « show of force » [c’est à dire un passage à 50 mètres d’altitude, ce qui est toujours dangereux, afin d’effrayer l’ennemi et lui adresser un ultime avertissement], des tirs d’appui au sol [Close Air Support, CAS] et des missions de renseignement. En outre, ces appareils ont été d’une efficacité redoutable contre les groupes armés terroristes [GAT].
« En en 2018, sur la base de renseignements recueillis par un drone, les Mirage 2000-C décollèrent sur alerte pour aller frapper une colonne d’individus armés sur déplaçant sur des motos. Une mission ayant permis la mise hors de combat de nombreux terroristes et la destructions d’une grande quantité de matériels et d’armements », raconte ainsi l’EMA.
Désormais, le détachement chasse [ou DETCHASSE] de Barkhane déployé à Niamey repose sur quatre Mirage 2000D de la 3e Escadre.
Photo : armée de l’Air
http://www.opex360.com/2019/11/19/les-mirage-2000c-en-ont-termine-avec-loperation-barkhane/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 20 Nov 2019 - 21:13 | |
| - Citation :
- G5 Sahel : Florence Parly "regrette" que Riyad tarde à verser l'aide promise
AFP 20/11/2019
La ministre française des Armées Florence Parly a "regretté" jeudi que l'Arabie Saoudite tarde à verser l'aide financière qu'elle a promise pour l'équipement des armées de la force G5 Sahel.
"L'Arabie Saoudite n'a toujours pas honoré la promesse qu'elle a faite de soutien (...) et je ne peux que regretter qu'elle n'honore pas les engagements qu'elle prend", a déclaré Mme Parly au cours d'une audition à l'Assemblée nationale. "Le sous-équipement de ces armées est un problème réel", a-t-elle ajouté.
Lancée en 2015 et réactivée en 2017, la Force conjointe du G5 Sahel, comprenant des troupes de la Mauritanie, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad, devait compter 5.000 hommes pour lutter contre les jihadistes dans les zones frontalières entre ces pays. Mais elle peine à monter en puissance.
Riyad avait promis 100 millions d'euros, puis une rallonge supplémentaire de 50 millions d'euros pour l'équipement des forces des pays sahéliens de l'alliance (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso).
Le 13 novembre à Paris, les présidents tchadien Idriss Déby Itno et nigérien Mahamadou Issoufou ont déploré un "manque de solidarité" de la communauté internationale face aux défis sécuritaires auxquels le Sahel est confronté.
Quatre cents millions d'euros ont été promis par la communauté internationale pour équiper cette force, chargée de la lutte terroriste trans-nationale dans la région, "et sur ces 400 millions, rien jusqu'à ce jour" n'a été versé, a affirmé Idriss Déby.
"Les paiements arrivent, les commandes de matériel sont en train d'être passées", a toutefois assuré madame Parly. "La force conjointe a repris ses opérations, il y a un nouveau commandant". "On peut voir le verre d'eau à moitié vide ou à moitié plein. Mais aucun pays n'a pu résoudre un problème aussi lourd en l'espace de quelques années. Il faut s'armer de patience", a-t-elle souligné.
L'idée de la force du G5 Sahel, poussée par la France, était de renforcer les armées régionales pour épauler, voire, à terme, remplacer l'armée française, qui conduit au Sahel l'opération Barkhane (4.500 militaires) contre les jihadistes depuis 2014, dans le prolongement de l'intervention menée dans le nord du Mali l'année précédente.
https://www.lorientlejour.com/article/1195803/g5-sahel-florence-parly-regrette-que-riyad-tarde-a-verser-laide-promise.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 21 Nov 2019 - 20:07 | |
| - Citation :
- Burkina Faso: les gendarmes repoussent une attaque jihadiste à Arbinda
Un véhiculaire militaire burkinabè patrouille dans la région du Soum, en novembre 2019. MICHELE CATTANI / AFP
Par RFI Publié le 21-11-2019 • Modifié le 21-11-2019 à 00:58
Des hommes armés ont attaqué l’escadron de gendarmerie basé à la brigade territoriale de gendarmerie d’Arbinda dans la province du Soum mercredi 20 novembre. Attaque repoussée par les gendarmes selon des sources sécuritaires.
Le bilan est d’au moins 18 terroristes tués et du matériel, dont des armes, saisi. Un gendarme burkinabè a été tué et sept autres blessés au cours des combats. L’escadron de gendarmerie visé par l’attaque assure la sécurisation de la commune d’Arbinda.
Selon les sources sécuritaires, les assaillants sont arrivés à moto. Ils étaient une quarantaine. « Leur objectif était certainement de faire un carnage et de prendre le camp », précise l’un de nos interlocuteurs. Ils ont encerclé le camp et laissé juste une sortie, où ils attendaient en embuscade les soldats burkinabè.
Les affrontements ont duré une trentaine de minutes. Et face à la puissance de feu de l’unité de gendarmerie, les terroristes ont abandonné leur projet et ont pris la fuite, laissant derrière eux une douzaine de motocyclettes.
Treize Kalachnikov, des roquettes AC, une vingtaine de chargeurs, des postes émetteurs et récepteurs pour la communication, plusieurs téléphones, un appareil de localisation GPS et une RPG7 ont été également laissés sur place par les assaillants, selon une source sécuritaire.
Ces hommes avaient lancé un premier assaut contre le détachement sans succès il y a quelques semaines. C’est ainsi qu’ils sont revenus à la charge ce mercredi avec des armes lourdes, selon notre source.
http://www.rfi.fr/afrique/20191120-burkina-faso-attaque-jihadiste-arbinda | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 28 Nov 2019 - 20:51 | |
| - Citation :
- Le président Macron veut une « plus grande implication des alliés » de la France au Sahel
par Laurent Lagneau · 28 novembre 2019
Comme à chaque drame que vit l’armée française au Sahel, certains, qui ne savent peut-être pas situer la région du Liptako-Gourma sur une carte, disent, avec un air entendu, que la France est présente au Sahel pour protéger les mines d’uranium d’Arlit, au Niger… Comme si les 4.500 militaires de Barkhane n’étaient pas déjà assez occupés, dans une région grande comme l’Europe.
« Une opération militaire sert plusieurs objectifs à court, moyen et long termes. L’objectif initial de l’opération Barkhane, c’est l’élimination des groupes jihadistes. Au-delà de ces visées purement sécuritaires, l’objectif à moyen terme, c’est de recréer de l’État dans la zone. Et les États étant préservés, les liens économiques fonctionnent mieux. Des États en situation de paix sont aptes à être prospères, à commercer, le champ économique y est ouvert », a en effet expliqué ainsi Joseph Henrotin, le rédacteur en chef de DSI, à franceinfos.
Quant aux groupes jihadistes qui sévissent dans la région, les Nations unies ne cessent d’alerter sur le risque de voir leur emprise s’étendre à toute l’Afrique de l’Ouest. Ce qui est de nature à déstabiliser des États à l’autorité déjà fragile. Sans oublier les conséquences sécuritaires [terrorisme, trafics de drogue, criminalité, etc], non seulement pour les Africains mais aussi pour les Européens. Par conséquent, l’uranium d’Arlit n’est pas vraiment un sujet, d’autant plus qu’Orano [ex-Areva] a d’autres sources d’approvisionnement, notamment au Canada et au Kazakhstan.
Avec la force Barkhane, « la France est impliquée et agit pour le compte de tous », a rappelé le président Macron, ce 28 novembre, après avoir reçu Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan. « La mission qui est la nôtre là-bas est importante. Néanmoins le contexte que nous sommes en train de vivre au Sahel nous conduit aujourd’hui à regarder toutes les options stratégiques », a-t-il ajouté, trois jours après la mort de 13 militaires français dans la collision de deux hélicoptères, au cours d’une opération de combat.
« Dans les prochaines semaines un travail en profondeur sera demandé au gouvernement et à nos armées pour regarder les modalités de nos interventions », a poursuivi le président français. Et, a-t-il souligné, « dans ce contexte, une plus grande implication des alliés serait tout à fait bénéfique. »
« Proclamer son attachement à la sécurité collective ne suffit pas. Une véritable alliance, ce sont des actes, pas des mots », a encore fait valoir M. Macron.
Seulement, à l’origine, l’Union européenne n’a pas été pensée pour être une alliance militaire, contrairement à l’Otan. D’où les difficultés actuelles. Cela étant, plusieurs pays européens ont apporté leur concours à la France au Sahel. Tel est le cas de l’Estonie, du Royaume-Uni [qui ne sera bientôt plus membre de l’UE] et du Danemark [qui, au sein de l’UE, bénéficie d’une clause d’exemption en matière de défense, ndlr].
Par ailleurs, et comme l’a indiqué la ministre des Armées, Florence Parly, lors d’une récente audition à l’Assemblée nationale, « plus du tiers du transport aérien est réalisé, pour le compte de Barkhane, par l’Espagne au sein du théâtre sahélien. » Et l’on pourrait également citer la mission européenne EUTM Mali, qui vise à former les soldats maliens, la présence, au Niger, de militaires belges, qui en font de même au bénéfice des forces locales, ou encore les participations européennes à la Mission des Nations unies au Mali.
En outre, l’opération Barkhane peut aussi compter sur le soutien des forces américaines, notamment dans les domaines du renseignement et du ravitaillement en vol. Ces dernières sont d’ailleurs très présente au Niger, en particulier à Agadez, où elles exploitent une base aérienne abritant des drones MQ-9 Reaper.
Et puis il y aura bientôt [du moins, c’est à espérer] l’opération Takuba, qui doit mobiliser des forces spéciales européennes afin d’accompagner au combat, sous le commandement de Barkhane, les forces armées sahéliennes.
Cela étant, le 12 novembre dernier, après avoir reçu ses homologues Idriss Déby Itno [Tchad], Mahamadou Issoufou [Niger] et Ibrahim Boubacar Keita [Mali], le président Macron avait déjà indiqué qu’il aurait prochainement à « repréciser le rôle de Barkhane » et à « confirmer et conforter l’engagement » de la France dans la région. A priori, il était alors question de recentrer la Force conjointe du G5 Sahel sur son fuseau central, c’est à dire dans la région dite des trois frontières, situées aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
http://www.opex360.com/2019/11/28/le-president-macron-veut-une-plus-grande-implication-des-allies-de-la-france-au-sahel/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 5 Déc 2019 - 18:02 | |
| - Citation :
- Sahel : Sur les réseaux sociaux, la force Barkhane est visée par une campagne de fausses informations
par Laurent Lagneau · 5 décembre 2019
Lors de sa première audition à l’Assemblée nationale, le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT] a estimé qu’il fallait « continuer à investir de nouveaux champs », comme le « cyber, la déception, la résistance à la désinformation » tout en assurant une « meilleure prise en compte de l’influence. »
Quelques exemples récents, concernant la force Barkhane, illustrent cette nécessité. En effet, au Sahel, certains diffusent de fausses informations [ou « infox »] afin d’alimenter un sentiment anti-français et servir, sans doute, d’autres intérêts.
Le sujet a d’ailleurs été abordé par le président Macron, lors de la conférence de presse qu’il a donné à l’issue du dernier sommet de l’Otan. « Je ne peux ni ne veux avoir des soldats français sur quelque sol du Sahel que ce soit à l’heure même que l’ambiguïté persiste à l’égard de mouvements anti-français, parfois portée par des responsables politiques », a-t-il dit, avant d’annoncer une réunion avec les chefs d’État du G5 Sahel à Pau, le 16 décembre prochain, afin qu’ils puissent « apporter des réponses précises sur ces points ». Et d’ajouter : « Leurs réponses sont aujourd’hui une condition nécessaire à notre maintien. »
Quoi qu’il en soit, les réseaux sociaux constituent l’un des canaux les plus prisés pour diffuser des « infox » sur l’action de Barkhane. Le 23 novembre, des publications prétendant que les forces françaises avaient frappé le camp militaire de Diffa, au Niger, se sont répandues comme une traînée de poudre.
« Au Niger, plus précisément à Diffa l’armée française frappe une base militaire de l’armée nigérienne […] Les forces françaises soutiennent qu’il se sont trompés de cibles en assimilant cette base à celle des terroristes. Des populations nigériennes sont très remontés contre la France et dénoncent son appui aux terroristes au détriment de l’armée régulière du pays », a expliqué l’une d’elles. Une autre a avancé l’hypothèse que Barkhane aiderait le groupe jihadiste nigérian Boko Haram.
Résultat : partagées des milliers de fois sur les réseaux sociaux, ces publications n’ont fait qu’alimenter un ressentiment contre les forces françaises, accusées d’être des « colonisateurs ».
Certes, les autorités nigériennes ont catégoriquement démenti cette affirmation. « Des frappes aériennes ici à Diffa ? Non, c’est faux, ce sont des mensonges », a ainsi assuré Yahaya Godi, le secrétaire général du gouvernorat de la région de Diffa auprès de l’AFP. « Ce sont des fake news. On a vu ces informations sur les réseaux sociaux. Nous n’avons pas enregistré un tel fait dans la région de Diffa », a confirmé Mairou Malla Ligari, le président du Conseil Régional de Diffa.
L’ambassade de France au Niger a également démenti les « ‘fake news’ circulant sur les réseaux sociaux sur une prétendue frappe de Barkhane contre les Forces armées nigériennes à Diffa. » Et d’insister : « Mensonge grossier et éhonté. La France est aux côtés du Niger et de ses partenaires du G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme. »
L’une des publications en cause a été diffusée par la page Facebook « Winniemarym24 – La Grande Afrique », à la tonalité anti-française. Sa présence sur le réseau social est récente puisqu’elle a été créée le 27 septembre 2019. Et les informations trouvées dans la rubrique « transparence de la page » indiquent qu’elle est suivie par environ 1.800 internautes et qu’elle est gérée par un administrateur vivant « principalement » en… France.
Un autre cas de désinformation porte sur la livraison de 60 motos de la marque chinoise Haojue aux Forces armées maliennes [FAMa]. Ainsi, toujours sur les réseaux sociaux, il a été affirmé que ces deux-roues devaient être offerts par Barkhane aux groupes armés terroristes [GAT]. Et le tout accompagné de quatre photographies montrant les véhicules, déchargés d’un avion de transport A400M « Atlas », sur le tarmac de l’aéroport de… Bamako.
Mais comme la moto est un moyen de locomotion très prisé par les jihadistes, « l’infox » était toute trouvée : les Haojue ne pouvaient que leur être destinées. Et peu importe que cela ait pu se faire et au su de tous [à commencer des autorités maliennes]. Mais, en matière de désinformation, plus c’est gros, plus ça passe. Et la publication a été partagée plus de 1.200 fois depuis le 2 décembre, malgré le démenti opposé par le gouvernement malien, lequel a été cependant massivement repris par les médias locaux.
Quant au ministère des armées, il a donné des précisions sur cette arrivée de motos à Bamako que le 4 décembre.
« Dans le cadre du projet d’équipement des forces armées maliennes, la force Barkhane a reçu 60 motos, 120 pneus, 60 casques, 60 cadenas, 2 compresseurs et de l’outillage qui seront transmis dans les prochains jours à l’armée malienne », a-t-il détaillé. « L’État-major général des Armées et la force Barkhane travaillent de concert depuis plusieurs mois à ce projet d’équipement d’unités maliennes spécifiques, projet qui a fait l’objet d’une validation formelle le 7 octobre dernier entre le chef d’Etat-major des Armées maliennes et le représentant de Barkhane au Mali », a-t-il ensuite précisé.
Cela sera-t-il suffisant pour contrer les « infox » disséminées sur les réseaux sociaux? Comme pour l’affaire de la fausse information sur Diffa, l’une des pages Facebook qui les a relayées, « Mali Info #1 » [le nom entretient la confusion avec d’autres pages du même type, appelée « Mali Info », « Mali Infos », etc], est gérée depuis un administrateur disant « residéré principalement » en France [selon Facebook]… et elle a également été créée le 27 septembre dernier, comme « Winniemarym24 – La Grande Afrique ».
La fausse information publiée par « Mali Info #1 » a notamment été relayée par « 15.000 nigérien [sic] sur Facebook« , qui n’est pas une page mais un groupe créé sur le réseau social il y a 9 ans, comptant plus de 223.000 membres. Actif depuis 2010, le groupe « Géostratégie économique, politique et monétaire africaine« , suivi par 137.600 personnes, a également repris cette infox, ce qui a suscité quelques commentaires violemment anti-français.
Sur ce plan, la page « The African Way Official » est l’une des plus virulentes. Créée le 10 juillet 2019, elle revendique un plus de 2.000 adeptes. L’infox sur les motos offertes par Barkhane aux FAMa n’est pas la seule qu’elle a partagée. En réalité, la désinformation est sa marque de fabrique… Jusqu’à affirmer que la mort de 13 militaires français dans la collision de deux hélicoptères est une manipulation, en se basant sur des photographies d’appareils de fabrication russe, prises en Azerbaïdjan et en Irak.
La page Facebook « Les patriotes du Mali », émanant d’une organisation hostile à la France [mais ouvertement favorable à la Russie] a également relayé cette thèse complotiste, toute honte bue. Contrairement aux autres pages précédemment évoquée, celle-ci est gérée par deux administrateurs disant résider au Mali.
Quoi qu’il en soit, les forces françaises doivent s’attendre à d’autres manipulations et campagnes d’intox, comme cela a d’ailleurs été le cas en Centrafrique… où l’action est régulièrement dénigrée pour mettre en valeur celle de la Russie.
Le 31 octobre, Facebook a d’ailleurs annoncé le démantèlement d’une vaste campagne de désinformation en Afrique, en fermant des comptes, pages et autres groupes liés à des « entités associées » à Evguéni Prigojine, un proche du président Poutine.
« Les contenus, qui étaient adaptés à chaque pays, se concentraient sur des informations internationales et locales, y compris des thèmes comme la politique de Moscou sur le continent africain, mais aussi les élections à Madagascar et au Mozambique ou encore des critiques de la politique des Etats-Unis et de la France dans la région », précisé le réseau social.
Cette opération « semble s’être appuyée sur des sous-traitants de langue maternelle du pays concerné et/ou originaires de la région. Une méthode de dissimulation qui rend plus difficile de savoir d’où viennent ces campagnes de désinformation », a, pour sa part, expliqué le Cyber Policy Center, de l’Université de Stanford.
http://www.opex360.com/2019/12/05/sahel-sur-les-reseaux-sociaux-la-force-barkhane-est-visee-par-une-campagne-de-fausses-informations/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 8 Déc 2019 - 14:59 | |
| - Citation :
- Sahel : Depuis janvier, les Mirage 2000 de la force Barkhane ont tiré plus de 60 munitions
par Laurent Lagneau · 8 décembre 2019
Ce n’est qu’en mars prochain que le Commandement de la Défense Aérienne et des Opérations Aériennes [CDAOA] publiera le bilan des activités conduites par l’armée de l’Air durant l’année 2019. Mais lors d’une journée de présentation des capacités de cette dernière sur la base d’Évreux au profit de l’Institut des Hautes Études de la Défense nationale [IHEDN], le 4 décembre, le général Olivier Taprest, son major-général, a livré quelques chiffres concernant, notamment, l’opération Barkhane.
Ainsi, entre janvier et novembre 2019, les 7 Mirage 2000C/D engagés au Sahel depuis Niamey et N’Djamena ont délivré plus de 60 bombes, soit autant qu’en 2018, d’après le bilan que le CDAOA a publié cette année, et assuré 4.000 heures de vol en 11 mois [contre 5.471 heures pour 1.650 sorties l’an passé].
En 2017, le CDAOA avait indiqué que les Mirage 2000C/D avait effectué « 189 interventions sur des groupes armés terroristes », sans préciser le nombre de munitions tirées. D’après le général Taprest, les avions de combat de l’armée de l’Air ont assuré « quelques 500 passages à basse altitude [show of force/presence] en protection de convois de l’armée de Terre » depuis le début de cette année.
Pour rappel, un « show of presence » consiste à survoler les positions de l’ennemi afin de le dissuader de lancer une attaque contre une force amie. Quant au « show of force » vise à adresser un ultime avertissement en volant à quelques dizaines de mètres d’altitude.
S’agissant du volet « ISR », c’est à dire les missions de reconnaissance, de surveillance et de renseignement, les trois drones MQ-9 Reaper basés à Niamey, renforcés par au moins un ALSR [avion léger de surveillance et de reconnaissance], c’est à dire un Beechcraft 350 Extended loué auprès de la société CAE Aviation [contrat n° 2018-1550 000 395, notifié le 17 décembre 2018], ont assuré 7.000 heures de vol depuis janvier. Soit 2.000 heures de moins, environ, par rapport à l’an passé.
À noter que les moyens ISR français sont ponctuellement renforcés par les forces américaines.
« L’armée de l’Air s’insère également dans des dispositifs interarmées et interalliés, comme l’illustre l’opération Ocelot en juillet 2019 où trois Mirage 2000, un C-135, deux Reaper, un américain et un français, deux hélicoptères de combat Tigre, une section de commando, deux ALSR ont neutralisé un dispositif de véhicules et de personnels armés ennemis », avait ainsi indiqué le général Philippe Lavigne, son chef d’état-major [CEMAA], lors d’une audition parlementaire. « Cet exemple démontre la cohérence du dispositif français en interarmées et en coopération multinationale », avait-il souligné.
Enfin, concernant le volet « logistique », les avions-ravitailleurs C-135FR « ont délivré quelques 5.600 tonnes de carburant et nos avions de transport ont acheminé 20.000 militaires et plus de 3 000 tonnes de fret depuis la France ou sur le théâtre même », a indiqué le général Taprest. Et d’ajouter : « Je soulignerai qu’une partie de ces missions est menée dans le cadre d’opérations spéciales, démontrant les savoir-faire de l’Armée de l’air en la matière, qu’il s’agisse des unités navigantes ou des commandos parachutistes de l’air. »
Pour le transport aérien et le ravitaillement en vol, la force Barkhane peut compter sur des moyens américains et européens [et espagnols en particulier]. « Plus du tiers du transport aérien est réalisé, pour le compte de Barkhane, par l’Espagne au sein du théâtre sahélien », a en effet récemment indiqué Florence Parly, la ministre des Armées, aux députés de la commission des Affaires étrangères.
http://www.opex360.com/2019/12/08/sahel-depuis-janvier-les-mirage-2000-de-la-force-barkhane-ont-tire-plus-de-60-munitions/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 9 Déc 2019 - 20:30 | |
| - Citation :
- Mali: où en est-on du programme de désarmement?
Des membres d'un groupe armé à Kidal, le 13 juillet 2016. SOULEYMANE AG ANARA / AFP
Par RFI Publié le 09-12-2019 • Modifié le 09-12-2019 à 11:39
Afin de baisser le niveau de la violence dans le centre du pays, le gouvernement malien a lancé en octobre dernier une opération spéciale de désarmement volontaire. Près de 6 000 jeunes volontaires y sont éligibles, et plusieurs centaines sont déjà dans un camp au centre du Mali.
Parmi les 6 000 jeunes volontaires inscrits pour le désarmement dans le centre, on compte des membres de milices de groupes d’autodéfense ou des jeunes qui étaient attirés par les groupes islamistes.
« Nous avons reçu un premier contingent de 352 ex-combattants, qui se sont présentés avec leurs armes, leurs minutions. Le Premier ministre est passé pour une évaluation la semaine dernière et le processus est vraiment déclenché. Nous avons beaucoup qui sont maintenant, aussi, annoncés pour les semaines à venir », explique Zahabi Ould Sidy Mohamed, président de la Commission nationale DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion).
Des formations proposées
Et pour le responsable, une fois dans ce camp de regroupement, plusieurs options pour ces jeunes ex-combattants. « Nous devrons les trier. Une partie va aller pour un recrutement des forces armées maliennes (FAMA). Et pour les autres, nous avons sur place plus de douze ateliers de formation. Donc ils apprendront. Ils auront une formation professionnelle, suite à laquelle ils seront installés avec des partenaires que l’on a déjà choisis. »
Outre le Mali, des partenaires étrangers comme la Banque mondiale financent ce projet de réduction de la violence dans le centre du pays.
http://www.rfi.fr/afrique/20191209-mali-est-on-programme-desarmement - Citation :
- Niger: une base de l’armée attaquée à Agando à la frontière malienne
Soldat de l'armée du Niger en patrouille, en juin 2016. ISSOUF SANOGO / AFP
Par RFI Publié le 09-12-2019 • Modifié le 09-12-2019 à 16:12
Une attaque a eu lieu ce lundi matin contre une base de l’armée au nord de Tahoua du côté de la frontière malienne. C’est la garnison d’Agando qui a été touchée.
L’attaque kamikaze, qui devait ouvrir des brèches dans les murs de la défense du camp d’Agando, s’est produite tôt le matin. Le véhicule a explosé devant le camp militaire, bien défendu par les forces nigériennes. Un bilan provisoire fait état d’un soldat tué et cinq autres blessés. Ils doivent être évacués du camp par voie d’hélicoptère sur l’hôpital de référence de Niamey.
La farouche résistance des soldats nigériens, déjà en alerte depuis quelques jours, a mis en déroute les assaillants à bord de plusieurs véhicules venus du nord du Mali. Pourchassés par les soldats de la compagnie et du commando du Bataillon de sécurité de renseignement (BSR), formé par des Américains, une partie des assaillants s’est réfugiée dans le village d’Agando, en se servant de la population comme boucliers humains.
Selon une source sécuritaire, le village est entièrement encerclé par les soldats nigériens. Quant à ceux qui ont pu s’enfuir, ils ont été pris en chasse par l’aviation nigérienne, dit-on.
La compagnie d’Agando est, avec d’autres unités, installée tout au long de la frontière avec le Mali voisin. Ces éléments traquent les terroristes et d’autres narcotrafiquants. Des attaques des bases militaires dans ces zones sont très rares. En général, les assaillants s’en prennent plutôt aux soldats en patrouille en leur tendant des embuscades. La dernière attaque similaire a touché le camp d’Inates, en juillet 2019.
http://www.rfi.fr/afrique/20191209-niger-base-armee-attaquee-agando-frontiere-malienne | |
| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 12 Déc 2019 - 11:43 | |
| Lourd bilan d'une attaque djihadiste contre un caserne nigérienne : 71 soldats tués .
http://www.opex360.com/2019/12/12/larmee-nigerienne-a-subi-de-lourdes-pertes-lors-dune-attaque-jihadiste-de-grande-ampleur-contre-le-camp-din-ates/ _________________ | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 12 Déc 2019 - 12:58 | |
| Macron annule sa convocation pour Pau. Cette attaque pose d'énorme question voir change la visionnimi du conflit. On parle de plusieurs centaines de combatants.... Et des blindés Dans une zone ou l'on sait que les "djihadiste" sont actifs comment ont t'ils pu passer à la trappe des moyens de renseignements français sur place !!!! Bien que les Nigerians ont résisté et ont fini par mettre en déroute les sandalos, 70 morts c'est un très lourds bilan.... Enfin rassembler plusieurs centaines de combatants dans le sahel, on ne parle plus de groupe mais d'une armée... J'ai l'impression que ce conflit se transforme en guerre tribale ! _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 12 Déc 2019 - 13:56 | |
| Oui plusieurs centaines de combattants et pas des débutants très bonne organisation. 3 salves d'attaques, tir d'artillerie sur la base probablement du 120 mm, puis véhicules kamikazes pour péter les entrées de la base, et enfin charge d'infanterie. C'est ce qui explique ce lourd bilan, ce sont des jihadistes aguerris, faut dire que l'armée nigérienne leur inflige des pertes. RIP aux soldats Notre continent est une catastrophe économique sociale et sécuritaire | |
| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 12 Déc 2019 - 13:56 | |
| a priori une trentaine de véhicule et entre 100 et 120 hommes. en effet, le renseignement pêche. avec le désengagement programmé de la france, je pense que tot ou tard, nous pourrions être amené à intervenir dans cette zone. _________________ | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 12 Déc 2019 - 15:43 | |
| Intervenir dans quel but PGM ? Maintenir un état de droit ou état tout cours qui n'existe tout simplement pas ?
Ces pays Mali, Niger, Tchad etc ont tous comme nous plus ou moins été créé par le colonisateur au mépris même des réalités du terrain.
La post colonisation avec son lot d'instabilité chronique entretenu avec complaisance par Paris n'a jamais laisse de chance à ces états de devenir des états nation.
La guerre en Libye a fait éclater la digue / le verrou de cette artifice ! Aujourd'hui même si les médias ne le disent pas ou peu, on a plus a faire a une guerre de clan/ tribut qu'a du Djihadisme.
Le Djihadisme n'est qu'un artifice pour cacher le cœur du problème politique.
Ils viennent d'où ces 100aine de combattants ? Pas Europe...
Perso je pense que l'implosion de la région bien que dommageable, ne nous sera pas forcemeent negative.
C'est juste un retour naturel de l'histoire, les pays légitimes resterons les autres nse métamorphoseront d'eux même.
Je ne vois pas les FAR combattre pour éviter une contagion sans rien y avoir à gagner... Nous avons été lésé par le découpage des puissances occidentales pourquoi devront nous faire le service après vente ?
Si on parle de récupérer nos terre saharienne au complète ( ce qui est utopique) alors l'intervention est à faire à l'est et non au sahel.
Et qu'on commence à balayer devant notre porte quand 4 pick up de sandalos menacent notre commerce avec le continents et que 20% du territoire est laissé en friche à des chevrophiles... On a pas le droit de rêver de passer la cerpillere pour protéger l'Europe de leur cauchemard migratoire et sécuritaire ! _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Dernière édition par Fahed64 le Jeu 12 Déc 2019 - 17:36, édité 1 fois | |
| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 12 Déc 2019 - 17:13 | |
| Oui je sais bien Fahed.. d'ailleurs d'après Lugan, l'instabilité est bien antérieure à la colonisation. Si le Sahel est déstabilisé, Non seulement il y aura un afflux de migrants, mais cela déstabiliser certainement des pays amis (CI, Gabon...). Le leadership dans la zone cedeao et notre influence dépendra également de notre capacité à défendre nos amis. _________________ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Ven 13 Déc 2019 - 20:17 | |
| - Citation :
- Niger: hommage du président Issoufou aux soldats morts à Inates
Le président Issoufou rend hommage aux soldats nigériens morts lors de l’attaque d’Inates, le 13 décembre 2019. RFI/Moussa Kaka
Par RFI Publié le 13-12-2019 • Modifié le 13-12-2019 à 14:37
Un deuil national de trois jours a commencé ce vendredi au Niger. Et ce matin, les corps des 71 soldats tués lors de l’attaque contre la garnison d’Inates sont arrivés à Niamey. Le président Mahamadou Issoufou leur a rendu hommage.
C’est une cérémonie émouvante qui s’est ténue ce vendredi matin sur le tarmac de l’escadrille nationale de Niamey. Les 71 corps, drapés des couleurs nationales, vert, blanc, orange, ont été soigneusement alignés par les sapeurs-pompiers. Au premier rang des corps, celui du commandant de la garnison d’Inates et ses adjoints, tous morts les armes à la main.
Pour cette circonstance exceptionnelle de levée des corps, le président Issoufou a tenu à leur rendre un hommage mérité. « Sous tes ordres commandant Alhassane Anoutab, tes hommes se sont battus comme des lions. » Et le président Issoufou de continuer : « Je suis venu ici exprimer la situation de grande révolte qui m’anime face à un ennemi qui agresse de manière perfide. » « Mon commandant vous et vos hommes ne ressentiront jamais la honte que ressentent les lâches », a ajouté très ému le président Issoufou.
Décorations à titre posthume
Devant leurs frères d’armes, leurs parents, amis et connaissances, le grand imam de la mosquée de Niamey a dit une Fatiha, une prière aux morts, pour le repos éternel des âmes des vaillants soldats. Étaient également présents tous les partenaires militaires occidentaux et des diplomates.
Avant leur enterrement au carré des martyrs, dans l’enceinte de l’escadrille nationale, le président Issoufou, chef suprême des armées, a décoré le commandant Anoutab et l’a élevé au grade supérieur de lieutenant-colonel. Il lui a décerné une Croix de Vaillance avec palme à titre posthume. Quant aux 70 autres soldats, ils ont tous été élevés au grade supérieur et décorés.
http://www.rfi.fr/afrique/2min/20191213-niger-hommage-president-issoufou-soldats-morts-inates | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 16 Déc 2019 - 18:57 | |
| - Citation :
- G5 Sahel : les chefs d’Etat décident de mobiliser davantage de forces
- Et interpellent la communauté internationale sur la nécessité "de la mise en place d’un plan de type Marshall" pour les 5 pays de la région.
Lassaad Ben Ahmed | 16.12.2019
G5 Sahel : les chefs d’Etat décident de mobiliser davantage de forces Photo d'archives
AA / Tunis
Les chefs d’Etat des pays du G5 Sahel ont décidé « de mobiliser davantage de forces » dans la région des trois frontières (Burkina Faso, Mali et Niger) et interpellé la communauté internationale sur la nécessité « de la mise en place d’un plan de type Marshall » pour les cinq pays membres.
C’est ce qui ressort du communiqué final du sommet extraordinaire des chefs d’Etat du G5 Sahel, réunis dimanche à Niamey, suite à l’attaque ayant visé le poste avancé de l’armée nigérienne à Inates (ouest), faisant 71 victimes parmi les soldats nigériens, 12 blessés et plusieurs disparus.
Au terme de cette réunion, les chefs d’Etat du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad ont émis un communiqué de 24 points, dans lequel ils ont condamné cette attaque ainsi que celles de Boulikessi, Tanbakort et Indeliremane au Mali, et de Koutougou et Boungou au Burkina.
Après avoir rendu un hommage aux victimes, les chefs d’Etat ont exprimé leur volonté « de tout mettre en œuvre pour améliorer la coordination entre la Force Conjointe, les Forces de défense et de sécurité nationales et les forces internationales alliées ».
Ils ont notamment réitéré « leur appel au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour examiner favorablement leur requête de placer le mandat de la Force conjointe du G5 Sahel-sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies et de renforcer celui de la MINUSMA ».
Aucune mention n’a été explicitement faite à la force française Barkhane, présente dans la région depuis 2014 avec 4500 soldats.
En revanche, ils ont rappelé « la responsabilité de la Communauté internationale dans la situation d’insécurité au Sahel due à la déstabilisation de l’Etat libyen », exhortant les partenaires à concrétiser leurs annonces de financement, lors du sommet de février 2018 à Bruxelles.
Les chefs d’Etat ont considéré que «la pauvreté est l’une des causes du terrorisme » et interpellé « la communauté internationale sur la nécessité de la mise en place d’un plan de type Marshall pour les pays membres du G5 Sahel ».
Pour rappel, le sommet extraordinaire qui a eu lieu dimanche à Niamey est intervenu au lendemain de l’annulation du sommet de Pau (sud-ouest de la France), convoqué (pour le 16 décembre) par le président français Emmanuel Macron en vus d’obtenir «des éclaircissements» sur la présence de Barkhane au Sahel africain.
Suite à la mort de 13 soldats français au Mali, le 25 novembre, Macron avait affirmé qu’il « ne veut ni ne peut avoir des soldats français au Sahel » sans clarification à ce sujet.
La force Barkhane avait été lancée le 1er août 2014 en partenariat avec les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Nier et Tchad).
"Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace", selon le ministère français des Armées.
Le départ de la force française du Sahel devient, par ailleurs, une revendication de plus en plus populaire.
Au Niger, une manifestation contre la présence étrangère (particulièrement française) devait avoir lieu le 15 décembre, mais elle a été interdite par le maire de Niamey. Le Collectif des organisations de la société civile (OSC) a dû la reporter au 29 décembre.
https://www.aa.com.tr/fr/monde/g5-sahel-les-chefs-d-etat-décident-de-mobiliser-davantage-de-forces-/1674738 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 17 Déc 2019 - 19:00 | |
| - Citation :
- 17.12.2019
Sahel: le sommet de Pau annoncé pour le 13 janvier
Le sommet sur le Sahel voulu par Emmanuel Macron, annulé la semaine dernière après une attaque djihadiste contre une position de l'armée du Niger (71 morts et une trentaine de disparus), a été reprogrammé le 13 janvier.
Il aura lieu à Pau.
Ce sommet aura pour objectif "de définir de réévaluer le cadre et les objectifs de l'engagement français au Sahel. Il permettra également de poser les bases d'un soutien international accru aux pays du Sahel", dit l'Elysée dans un communiqué diffusé lundi soir.
Les présidents des cinq pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie) ont "confirmé leur accord et leur disponibilité pour cette date", a précisé l'Elysée. Devraient donc être présents les présidents du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kabore, du Niger Mahamadou Issoufou et du Tchad, Idriss Déby ainsi que celui de Mauritanie Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki, le président du Conseil européen, Charles Michel, le vice-président de la Commission européenne et Haut représentant pour les Affaires étrangères, Josep Borrel, ont également été conviés.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/12/17/sahel-le-sommet-de-pau-annonce-pour-le-13-janvier-20727.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 18 Déc 2019 - 20:19 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 19 Déc 2019 - 18:15 | |
| - Citation :
- Barkhane : Un raid mené par des Mirage 2000D au Burkina Faso a « neutralisé » une quinzaine de jihadistes
par Laurent Lagneau · 19 décembre 2019
En novembre, une lettre adressée à l’attaché militaire de l’ambassade de France à Ouagadougou par le général Moïse Miningo, le chef d’état-major des forces burkinabè, et diffusée via les réseaux sociaux, a fait un peu de bruit, alors que son authenticité n’avait pas été formellement vérifiée [mais sa teneur n’a pas pour autant démentie par la suite].
Ainsi, ce courrier demandait à la force Barkhane d’informer les autorités militaires burkinabè du mouvement de ses aéronefs au Burkina Faso au moins 48 heures à l’avance.
« Depuis un certain temps, il ressort de façon récurrente que des es aéronefs non identifiés survolent nos bases et zones d’opération. Aussi, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance que, désormais, des instructions ont été données aux unités déployées pour qu’ils soient considérés comme ennemis et traités comme tel. Par conséquent, nous vous prions de vouloir bien nous informer 48 heures à l’avance de tout déplacement de vos aéronefs dans ces zones et en coordination avec l’armée de l’Air et l’État-major général des armées », aurait écrit le général Miningo.
Évidemment, certains y ont vu le signe d’une tension entre Paris et Ouagadougou… Mais on aurait pu aussi interpréter le contenu de cette lettre d’une manière différente, en y voyant la volonté du général Miningo d’éviter une possible méprise. D’autant plus que, en décembre 2018, la France et le Burkina Faso avaient signé un accord permettant « d’améliorer le cadre juridique de la coopération » de leurs forces respectives, « dans le plein respect de la souveraineté de chacun. »
À l’époque, le ministère des Armées avait même rappelé que la France intervenait « en soutien du Burkina Faso dans ses efforts de lutte contre le terrorisme, y compris par un appui direct de la force Barkhane » et que cela s’était déjà traduit par « plusieurs opérations anti-terroristes menées en soutien aux forces armées burkinabè aux frontières du pays avec le Mali, mais aussi par des formations régulièrement dispensées. »
Quoi qu’il en soit, la force barkhane est d’ailleurs une nouvelle fois intervenue au Burkina Faso, le 9 décembre dernier.
En effet, selon l’État-major des armées [EMA], une patrouille de Mirage 2000D a conduit une « opération d’opportunité au nord du Burkina Faso, dans une région où sévit plus particulièrement le groupe terroriste Ansarul Islam. »
Le communiqué de l’EMA ne précise pas comment les renseignements à l’origine de cette « opération d’opportunité » ont été obtenus. Toujours est-il qu’un regroupement d’individus, « armés et équipés de motos », a été repéré, alors qu’il se préparait « manifestement » à lancer une attaque d’ampleur.
Sollicité, les Mirage 2000 ont alors visé ce regroupement en larguant quatre bombes. « Une quinzaine de terroristes et leurs motos ont ainsi été neutralisés. De l’armement a également été détruit au cours de cette action », assure l’État-major des armées.
Cette opération rappelle celle menée le 30 novembre entre Mopti et Gao [Mali]. Pour rappel, grâce à des moyens ISR, une colonne de motos appartenant à un groupe jihadiste avait été détruite grâce à l’intervention des Mirage 2000 et des hélicoptères d’attaque Tigre et Gazelle. Selon toute vraisemblance, cette action a empêché une attaque « complexe » contre les Forces armées maliennes [FAMa].
À noter que, le 17 décembre, les forces burkinabè ont démantelé une « base logistique » et neutralisé 4 terroristes lors d’une opération conduite à Belhourou, localité située près d’Arbinda, dans la province du Soum [nord]. « De l’armement lourd, des munitions et des engins explosifs improvisés ont été saisis ainsi que des motos et divers autres matériels », a précisé l’état-major général burkinabè.
Par ailleurs, au Mali, plus précisément dans la région du Gourma, la force Barkhane a conduit un raid héliporté également « d’opportunité », près de Menaka, dans la nuit du 14 au 15 décembre. « Cette opération a permis de mettre hors de combat une dizaine de membres de l’État islamique au Grand Sahara [EIGS], de saisir de l’armement et du matériel électronique », a indiqué l’EMA.
http://www.opex360.com/2019/12/19/barkhane-un-raid-mene-par-des-mirage-2000d-au-burkina-faso-a-neutralise-une-quinzaine-de-jihadistes/ | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 19 Déc 2019 - 19:59 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 19 Déc 2019 - 21:40 | |
| - Citation :
- BARKHANE : Le détachement d’hélicoptères danois MERLIN est opérationnel
Mise à jour :19/12/2019
Un nouveau partenaire européen s’est joint à Barkhane pour oeuvrer à la stabilité du Sahel en luttant contre les groupes armés terroristes. Le 17 décembre, le détachement d’hélicoptères danois à Gao a atteint sa capacité opérationnelle initiale (IOC). Le premier MERLIN est désormais en mesure de réaliser des missions au profit de l’opération Barkhane. Le second hélicoptère danois est arrivé le 18 décembre.
Le détachement danois, composé de 70 militaires, et donc de deux aéronefs est rattaché au groupement tactique désert aérocombat (GTD-A), situé à Gao. Il apportera un soutien logistique aux opérations françaises.
Pour que cette capacité initiale puisse être atteinte, les équipages danois ont réalisé avec succès plusieurs vols techniques ainsi que des vols d’acclimatation. Une zone dédiée à la mission du détachement danois a été préparée pour accueillir les appareils avec la construction d’un premier hangar et d’un Tactical operation Centre (TOC).
Le Parlement danois a validé le 25 octobre ce déploiement. Les hélicoptères de manœuvre tels que les MERLIN, capables de transporter jusqu’à 30 fantassins ou 5 tonnes de fret, constituent une capacité essentielle pour l’opération Barkhane, compte tenu de l’étendue de sa zone d’action.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées Droits : Ministère de la Défense
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/barkhane-le-detachement-d-helicopteres-danois-merlin-est-operationnel | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 21 Déc 2019 - 18:48 | |
| - Citation :
- Mali: des jihadistes imposent leur loi aux habitants de Mondoro dans le centre
Les terroristes semblent régner en maître dans la ville de Mondoro. (Image d'illustration). PASCAL GUYOT / AFP
Par RFI Publié le 21-12-2019 • Modifié le 21-12-2019 à 12:35
Les habitants de la ville de Mondoro, au Mali, située non loin de la frontière avec le Burkina Faso, sont très inquiets. Vendredi, au lendemain de la mort de deux femmes tuées par une mine à proximité de la localité, l'association des jeunes alerte les pouvoirs publics maliens afin d'obliger les jihadistes à desserrer l'étau. Ces derniers contrôlent quasiment toutes les entrées et les sorties et de la localité.
Les femmes tuées par l’engin explosif étaient dans une charrette tirée par un âne. Deux enfants qui les accompagnaient ont été gravement blessés. Tous revenaient d’un hameau agricole situé à moins de dix kilomètres de Mondoro.
Les jihadistes sont accusés d’avoir posé les mines. Depuis quelques mois, ils ont décrété un embargo sur cette localité située non loin de la frontière avec le Burkina Faso. Oumar Ongoïba, président de l'Association des jeunes pour le développement de la commune rurale de Mondoro (AJDM), explique: « Les terroristes ont réussi à bloquer tous les accès, interdisant aux habitants de sortir. Il n’y a pas de vivres qui rentrent. En plus, il n’y a pas de médicaments ».
Téléphones et armes de guerre en main, certains les yeux cachés derrière des lunettes noires, selon les témoins, les jihadistes contrôlent quasiment toutes les entrées et sorties de Mondoro. « Les assaillants interceptent maintenant les civils sur les routes et les enlèvent, les malmènent, souvent les tuent, confie Oumar Ongoïba. De même, ils posent des mines sur les axes principaux du village. Et la population se trouve abandonnée à elle-même. Pour emporter cette guerre, nous pensons que l’armée et la population doivent se soutenir ». L’armée malienne est d'ailleurs postée à l’intérieur de la ville.
http://www.rfi.fr/afrique/20191221-mali-jihadistes-imposent-leur-loi-habitants-mondoro-le-centre | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 23 Déc 2019 - 17:50 | |
| - Citation :
- Au Niger, Macron s'incline devant les sépultures des militaires tombés à Inates
Le 22 décembre, les présidents Macron et Issoufou se recueillent devant les tombes des militaires nigériens morts sous les balles des terroristes. Ludovic MARIN / POOL / AFP
Par RFI Publié le 23-12-2019 • Modifié le 23-12-2019 à 05:50
C’est devant deux régiments de soldats français et nigériens qui lui rendaient les honneurs que le président Macron s’est incliné sur les tombes des soldats morts à Inates le 10 décembre. Un geste apprécié par les Nigériens.
C'est au carré des Martyrs que le président français a rendu un hommage aux soldats nigériens tombés à Inates. « Je tenais à venir m'incliner devant les dépouilles de vos soldats, a déclaré Emmanuel Macron, témoigner le respect que nous leur devons, notre solidarité pour leurs familles comme pour vos armées et pour toute la nation. »
Un geste apprécié par Mahamadou Issoufou, dans la pure tradition nigérienne. « Dans nos traditions, rendre visite à ceux qui sont dans le deuil est l'acte le plus apprécié. »
Pour vaincre le terrorisme, il faut renforcer les alliances avec les pays amis, a dit le chef de l'État hôte. « Nous allons vaincre l'ennemi, parce que nous allons mieux nous organiser, mieux coordonner les forces nationales et les forces alliées, en particulier la force Barkhane. »
« Tournant de la guerre » contre le terrorisme
En demandant, à deux reprises, plus de « clarté politique » à ses homologues du G5, Emmanuel Macron mesure ses mots : « les semaines qui viennent sont absolument décisives pour que le combat que nous menons contre le terrorisme. Nous avons eu des victoires, encore récemment, encore ces dernières heures, et nous continuerons d'en avoir. Mais nous sommes à un tournant de cette guerre. »
http://www.rfi.fr/afrique/20191223-niger-macron-sepultures-militaires-tombes-inates | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 26 Déc 2019 - 19:29 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 28 Déc 2019 - 17:41 | |
| - Citation :
- Barkhane : Berlin n’envisage pas de participer à l’unité de forces spéciales européennes voulue par la France
par Laurent Lagneau · 28 décembre 2019
En Afrique de l’Ouest, ces derniers jours ont été marqués par la mort de 14 militaires nigériens lors d’une embuscade tendue par des jihadistes dans la région de Tillabéri ainsi que par la revendication par l’État islamique des attaques menées au Burkina Faso [35 civils tués, dont 31 femmes] et l’assassinat, le jour de Noël, de 11 chrétiens dans le nord-est du Nigeria.
Un rapport des Nations unies, publié l’été dernier, s’était inquiété de l’emprise de plus en plus importante des groupes jihadistes en Afrique de l’Ouest, notamment dans la région du Sahel. Et de souligner que, profitant de la « porosité des frontières » et du « manque de moyens des autorités » locales, la « violence » montait alors « en flèche sous l’influence d’affiliés de l’EI ou d’al-Qaïda » et que leurs « activités de recrutement s’étaient multipliées ».
Engagée militairement avec la Force Barkhane [4.500 militaires], la France a lancé un appel à ses partenaires européens pour mettre sur pied l’opération Takuba, qui consisterait à déployer des forces spéciales auprès des armées locales [notamment malienne] afin de les aider à contrer la menace jihadiste.
Cette idée avait été évoquée pour la première fois en juin dernier par Florence Parly, la ministre des Armées, à l’occasion d’une visite au 4e Régiment d’Hélicoptères de Forces spéciales [RHFS]
L’Europe « doit intégrer dans son logiciel l’action contre le terrorisme » car si le Sahel n’est pas stabilisé, elle aura « durablement sur sa tête non pas une, mais deux épées de Damoclès : celle du terrorisme et des prises d’otages, et celle des migrations illégales, dont beaucoup transitent par ces territoires », fit valoir Mme Parly. Aussi, avait-elle continué « il faut accompagner les forces armées sahéliennes après les avoir formées, y compris lorsqu’elles vont au combat, et pas seulement dans les états-majors. »
Début novembre, la ministre française a donc annoncé le lancement prochain de la force Takuba, appelée à « compléter » Barkhane et à dessiner « le nouveau visage de la lutte contre le terrorisme au Sahel. » Restait donc à voir quels seraient les pays européens prêts à y participer.
Pour le moment, il est acquis que l’Estonie, qui prend déjà part à l’opération Barkhane, enverra des forces spéciales au Mali à compter du second semestre 2020 et que la Belgique mettra trois officiers à la disposition de l’état-major de l’opération Takuba. La République tchèque a indiqué qu’elle y participerait également, par la voix de Tomas Petricek, son ministre des Affaires étrangères.
« Un pays comme le mien prend ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. […] Nous sommes de plus en plus conscients que nous devons porter notre attention sur la sécurité de notre voisinage au sud. Nous avons appris de la crise migratoire. Nous avons vu que la situation en Libye avait un impact direct sur l’ensemble de l’Europe. Et nous avons assisté à une prolifération des groupes terroristes au Sahel ces dernières années. Le terrorisme pourrait se disperser », a en effet expliqué le chef de la diplomatie tchèque, dans les colonnes du quotidien Le Monde, en novembre.
Quant à l’Allemagne, elle passera son tour. En effet, selon l’agence allemande DPA, Berlin a « refusé à deux reprises les demandes de la France pour participer au déploiement de forces spéciales européennes pour combattre les islamistes au Mali ».
En outre, toujours d’après DPA, le ministère allemand de la Défense a « dressé un sombre tableau de la situation sécuritaire dans la région du Sahel » dans un document « classifié ». Ainsi, souligne-t-il, la « menace est caractérisée par des groupes jihadistes et le crime organisé » et les groupes armés terroristes [GAT] jouissent d’une « grande liberté de mouvement » et pourraient « agir sans restriction ». Et d’ajouter que « la valeur opérationnelle de la Force conjointe du G5 Sahel est actuellement faible » et que les forces de sécurité maliennes ont « atteint leurs limites malgré le soutien international. »
Cela étant, en mai dernier, un reportage publié par Y, le magazine de la Bundeswehr, avait évoqué les formations données par des commandos allemands à leurs homologues nigériens. Ce qui fit polémique, cette mission n’ayant pas été approuvée par le Bundestag alors qu’elle passait pour être risquée, le Niger étant régulièrement la cible d’attaque jihadiste.
Actuellement, jusqu’à 1.100 soldats de la Bundeswehr peuvent être déployés au Mali, que ce soit au titre de la mission européenne EUTM Mali ou à celui de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA]. Comme le rappelle DPA, cette présence au Sahel est « considéré comme étant le déploiement le plus dangereux » des forces allemandes.
http://www.opex360.com/2019/12/28/barkhane-berlin-nenvisage-pas-de-participer-a-lunite-de-forces-speciales-europeennes-voulue-par-la-france/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41465 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 28 Déc 2019 - 18:14 | |
| - Citation :
- Les États-Unis envisagent une réduction importante de leurs troupes au Sahel
Des soldats américains des forces spéciales et des militaires tchadiens lors des exercices conjoints "Flintlock", menés par les Etats-Unis, en 2015. (image d'illustration) REUTERS/Emmanuel Braun
Par RFI Publié le 28-12-2019 • Modifié le 28-12-2019 à 01:15
Selon la presse américaine, les États-Unis envisagent un vaste retrait de leurs forces militaires en Afrique et en particulier au Sahel. Le ministère de la Défense a donné jusqu’à janvier à l’Africa Command pour établir un plan de retrait des troupes qui luttent contre les groupes jihadistes aux côtés des armées locales et des soldats français.
Avec notre correspondant à San Francisco, Eric de Salve
Les États-Unis envisagent une réduction majeure de leurs troupes en Afrique, peut-être même un retrait total. D’après le New York Times, Washington pourrait l’annoncer officiellement dès janvier.
Actuellement, jusqu’à 7 000 soldats américains stationnent sur le continent, la plupart en Afrique subsaharienne et en Somalie. Mais ce sont les troupes au Niger, au Tchad et au Mali qui sont les plus concernées par cette vaste révision. Les États-Unis pourraient même abandonner leur toute nouvelle base de drones construite près d’Agadez au Niger pour un montant de 110 millions de dollars.
Une bien mauvaise nouvelle pour Paris après le retrait américain de Syrie, d’autant que ce désengagement inclus aussi la fin de l’assistance à l’armée française au Sahel. Un soutien qui coute 45 millions de dollars par an au Pentagone. Mais c’est aussi la fin aussi de l’encadrement des armées sahéliennes.
Sortir des « guerres sans fin »
Le ministre de la Défense américain Marc Esper veut tout simplement clore 18 années d’une doctrine contre-terroriste américaine héritée du 11 septembre pour se reconcentrer sur les grandes menaces stratégiques que constituent la Chine et la Russie.
Un départ d’Afrique qui prélude au retrait militaire américain du reste du monde également. Car avant l’élection de 2020, Donald Trump souhaite appliquer sa promesse de campagne de 2016 : sortir les États-Unis de ce qu’il appelle « des guerres sans fin ».
http://www.rfi.fr/afrique/20191228-sahel-desengagement-americain-retrait-troupes | |
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