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| le Sahel zone de non-droit | |
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reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: le Sahel zone de non-droit Lun 11 Jan 2010 - 19:34 | |
| Rappel du premier message :pour illustrer ce nouveau fil de discussion et lancer le debat je vous invite a lire cet article HALLUCINANT sur la realité des filieres d emigrations clandestines au Mali - Citation :
Trafic d’Etres humains au Nord du Mali
Le voyage de la peur
Depuis plusieurs mois, TTU tente de comprendre l’évolution dans la bande du Sahel et dans la région Touarègue. A Gao, capitale de la 7e Région du Mali (au nord du pays), le quartier Château abrite depuis plusieurs années une antenne de transit d’immigrants clandestins qui viennent en général de nombreux pays d’Afrique francophone ou anglophone mais également du Sri-Lanka (le plus souvent des Tamouls), du Pakistan, etc à destination de l'Europe via les pays les pays méditerranéens. Les listes des « passagers » sont établies par ordre d’arrivée. Les passeurs, bien connus des services, sont également inscrits dans cet ordre. Comme on dit dans le milieu, « chacun attend son tour ».
Mais il ne suffit pas d’être premier sur la liste pour trouver son strapontin dans la première caravane pour la Méditerranée. Des négociations sont d’abord menées entre les passeurs, les chefs des groupes d’immigrants et les chefs d’antennes sur « les frais de transport et les risques ». Selon nos informations locales, les discussions peuvent souvent durer plusieurs jours avant d’aboutir à une entente entre les parties (immigrants et chefs des groupes d’immigrants, passeurs et chefs des groupes d’immigrants, et enfin entre les passeurs et les chefs d’antenne…). Les chefs des groupes d’immigrants rendent compte à leurs camarades et ensuite procèdent à la collecte de l’argent qui constitue, comme dans tout groupe mafieux, le butin. Les chefs des groupes des immigrants (ceux qui sont adoubés par les immigrants pour les représenter dans les négociations) prélèvent un pourcentage avant la remise de l’argent aux responsables de l’antenne de transit. Les chefs d’antenne prélèvent aussi leur pourcentage avant la remise de l’argent aux passeurs. Quant aux passeurs, ils remettent un autre pourcentage aux chefs d’antenne pour garantir le prochain voyage. L’argent généré est ensuite blanchi selon différents circuits encore mal connus.
Le voyage démarre sous l’œil bienveillant des agents des services de sécurité maliens qui touchent au passage, de la part des passeurs et de l’antenne, « le prix d’un thé… ». La caravane des immigrants traverse le Sahara touareg malien pour entrer en Algérie, Libye, Maroc… Ils sont des milliers à tenter chaque année la « traversée » du Sahara. Cette rotation d’immigrants est permanente et selon une interminable chaîne où chacun, ou presque, trouve son compte sur le dos des immigrants.
Pour rejoindre, depuis Gao, la ville de Tamanrasset (Sud Algérien), le voyage harassant dure de 5 à 7 jours. Les clandestins (hommes et femmes) sont entassés dans les véhicules comme du bétail. Ils font en général partie d’une caravane de plusieurs véhicules (2 à 6 véhicules). Ils traversent le territoire des Touaregs de l’Adrar des Iforas dans le Nord du Mali (région de Kidal) pour atteindre l’Algérie. Des droits de passage sont possibles. Quand ils réussissent à rejoindre Tamanrasset, le plus grand nombre des immigrants est raflé par la police des frontières algérienne (PAF). Ils sont regroupés dans l’enceinte de la PAF, dans des conditions plus que difficiles. Après plusieurs jours de détention, ils sont mis dans des camions algériens qui les déposent à Tinzawaten, village frontière algérien, situé à quelques kilomètres de la frontière avec le Mali. Dans le cadre de Frontex, le dispositif surveillance de ses frontières extérieures de l’Union Européenne, l’Algérie touche des subventions pour toute reconduite de clandestins à ses frontières ; elle a donc tout intérêt à ce que cette situation perdure ; c’est donc devenu un cycle sans fin dans lequel l’Europe et les Etats Africains sont devenus les principaux piliers du système inhumain qui a cours dans le désert (et en mer).
Survivre et ne pas craindre l’échec
De Tinzawaten, certains immigrants tentent de revenir à Tamanrasset, d’autres cherchent des petits boulots sur place pour trouver l’argent pour rentrer au Mali. Les passeurs qui les suivent dans tous leurs déplacements leur font miroiter un avenir meilleur et leur promettent de réussir là où le premier voyage a échoué. Ceux qui réussissent à échapper à la police algérienne de Tinzawaten ou de Tamanrasset traversent le sud algérien en direction du Nord de l’Algérie, grâce à d’autres passeurs qui, à Tamanrasset, prennent le relais.
Un nombre important d’immigrants (ceux qui ne sont pas arrêtés en chemin) réussit à joindre les grandes Wilayas du Nord de l’Algérie et poursuivent leur route vers la frontière algéro-marocaine. Où ils seront pris en mains par d’autres passeurs, vers le Nord du Maroc, où d’autres passeurs tenteront de leur faire traverser la mer pour entrer en Europe. Le Maroc fera son maximum pour les arrêter, et toujours dans le cadre du dispositif Frontex, touchera des subsides pour les refouler vers l’Algérie.
Les immigrants qui tentent depuis l’Algérie d’aller vers la Libye seront accueillis par des passeurs libyens qui les attendent aux premiers postes frontaliers algéro-libyens (Ghat et Elbarkate). Les passeurs libyens entassent les immigrants les uns sur les autres dans des Peugeot 504 bâchées ou des Mazda et les couvrent d’une bâche pour les dissimuler aux contrôles de police libyens. Ces passeurs partent de Ghat et Elbarkate en passant par Oubari, Sabha (deux grandes régions du sud libyen (dont la majorité de la population est touareg) et arrivent avec leurs immigrants à Tripoli sans difficultés majeures. Sur la route qui mène à la capitale libyenne, chaque fois qu’ils tombent sur un contrôle de police, les passeurs disent « transporter des légumes et des fruits » et glissent quelques billets aux policiers, et cela marche toujours. Dès leur arrivée à Tripoli, certains immigrants cherchent et trouvent un travail journalier. D’autres campent près de la mer en attendant d’entrer en contact avec d’autres passeurs pour traverser la Méditerranée vers l’Europe. La police libyenne organise régulièrement des rafles et garde les immigrants en détention pendant souvent plusieurs mois dans des conditions inhumaines. Périodiquement, des immigrants d’originaire malienne sont expulsés par dizaines et mis dans un avion pour Bamako, capitale du Mali (où ils ne recevront aucun accueil et aucune aide de l’Etat malien pour leur réinsertion au pays et seront donc tentés de repartir à nouveau). D’autres sont rapatriés vers leur pays d’origine en fonction d’accords passés avec ces pays. D’autres immigrants sont relâchés, et tentent leur chance pour quitter la Libye et rejoindre l’Europe par la mer.
Des passeurs sans scrupule : quelques exemples vécus
Certains passeurs prennent en otages leurs passagers après avoir quitté Gao (Nord Mali). On se souvient que fin 2006, près de la frontière algérienne à Insabouk (en territoire Malien), des passeurs ont pris en otages leurs passagers, en majorité des Sri-Lankais (Tamouls), Pakistanais, Camerounais, Gambiens et quelques Maliens. Ils étaient 157 immigrants. Les passeurs avaient réclamé au chef d’antenne de Gao, le nommé Alassane Maiga, la somme de 187 millions de francs CFA (285.000 euros) et fait savoir que « le non paiement de cette somme entrainerait la mort de tous les immigrants…». Les passeurs avaient empêché les immigrants pris en otages de se nourrir et les avaient obligés à boire de l’eau bouillante. Le chef d’antenne de Gao, Alassane Maiga, était alors entré en contact avec les parents de certains immigrants pour leur expliquer la situation et leur demander de contribuer au paiement de la rançon. Des éléments de la rébellion touareg avaient constaté des remue-ménage suspects dans la zone et pensaient qu’il s’agissait de patrouilles de l’armée malienne. Après avoir pris les renseignements nécessaires, ils avaient finalement compris de quoi il retournait.
Dix jeunes combattants de la rébellion touareg avaient alors monté une opération de sauvetage des immigrants. L’assaut avait duré une demi-heure après des échanges des tirs nourris de part et d’autre. Les immigrants avaient été récupérés et les passeurs arrêtés par les Touaregs. L’un des passeurs avait fourni le nom et le numéro de téléphone du chef de l’antenne de Gao. Les combattants touaregs étaient entrés en contact avec ce chef d’antenne, Alassane Maiga, et son second Anara. Leur ayant expliqué le dénouement de la situation, ils leur avaient dit qu’ils étaient « responsables de ce commerce humain, que les passeurs allaient ramener les immigrants à Gao et que si un seul de leurs cheveux était touché », « ils sauraient où les joindre… ». Les Touaregs avaient récupéré les armes des passeurs et les avaient obligés à retourner à Gao avec l’ensemble des immigrants. Que s’est-il passé ensuite ? Ces immigrants sont-ils repartis de Gao pour une nouvelle traversée après ce qu’ils venaient de vivre ? Des centaines de situations comme celle-ci se sont produites et continuent de se produire.
Prenons un autre exemple : un véhicule bâché quitte Gao pour le Sud algérien, avec à bord 25 immigrants clandestins, hommes et femmes, tous entassés les uns sur les autres (véhicule généralement fait pour transporter au maximum 9 personnes). Il tombe en panne à 90 km du poste frontière algérien de Borj Baji Moctar (au Nord-Ouest de Tessalit, qui est le poste frontalier malien). Les provisions sont épuisées puisqu’il est prévu d’entrer en Algérie le même jour, jour de la panne. On est en pleine saison chaude, il fait près de 45° à l’ombre. Le chauffeur, c’est-à-dire le passeur, prend alors la décision de se rendre en Algérie pour chercher un mécanicien et la pièce qui manque. Il confie à son apprenti (d’origine touareg) qui assurait sa protection rapprochée, de veiller sur les immigrants et sur la voiture ; il prévoit d’être de retour dans une journée et de rapporter des provisions. Il part à pied vers Borj Baji Moctar, poste frontalier algérien, situé à 90 km de là. Deux jours passent, il n’est toujours pas de retour. Les immigrants croient qu’ils ont été abandonnés. Ils n’ont pas mangé depuis deux jours. Il ne leur reste plus qu’à se dévorer entre eux. Ils s’emparent de l’apprenti d’origine touareg et le tuent. Il sert de repas pour l’ensemble des immigrants.
Le troisième jour, le passeur n’est toujours pas de retour, ils s’emparent d’une femme qui fait partie du groupe et lui font subir le même sort. D’autres s’en vont, sans aucune orientation, l’essentiel étant de partir quelque part. C’est seulement le quatrième jour que le passeur revient dans une voiture avec un mécanicien, la pièce et des provisions. En s’approchant du lieu de la panne, il constate des vautours qui survolent la zone. De plus près, les immigrants courent à sa rencontre. Il comprend ce qui s’est passé après son départ. Il revient sur ses traces et retourne à Borj Baji Moctar (poste frontalier algérien). Il revient un jour plus tard et trouve sur place seulement deux immigrants qui sont encore vivants. Ils lui racontent la tragédie. Les deux survivants font savoir que les autres sont partis. Le passeur répare sa voiture et entre en Algérie. Que sont devenus ceux qui ne se sont pas dévorés entre eux ? Ils sont certainement morts et ensevelis quelque part dans les dunes de sable.
Bien évidemment, il n’y a aucun recours contre ces organisations criminelles dont les réseaux sont bien implantés et ne cessent de grandir et de se ramifier dans les pays du Sahel.
Quel impact pour les Touaregs qui peuplent le Sahara.
Les Touaregs qui peuplent le Sahara du Nord du Mali ne peuvent qu’assister impuissants à ce trafic d’être humains -qui traverse leurs territoires- dont l’issue pour ces immigrants est souvent la mort. Ils tentent quand ils le peuvent de porter secours à ces êtres humains en danger. Et restent stupéfait face à cette absence de réactions des autorités politiques des pays du Sahel et des pays africains. Ils observent la tragédie, le sacrifice de centaines, voire de milliers de jeunes, d’hommes, de femmes. On voit là l’échec des politiques des dirigeants africains. Car la responsabilité n’est pas seulement imputable aux pays qui organisent les reconduites des immigrants clandestins dans leurs pays d’origine. Malgré la situation de citoyens de seconde zone dans laquelle l’Etat malien maintient les Touaregs depuis l’indépendance du pays, on pourrait s’étonner que très peu d’entre eux cherchent à émigrer vers l’Europe et qu’on ne les retrouve pas dans ces cohortes d’immigrants clandestins.
http://www.ttu.fr/francais/Dossiers/index.html | |
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jf16 General de Division
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| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 24 Fév 2014 - 20:22 | |
| - Citation :
- Affaire des bérets rouges disparus : 2 charniers découverts ce dimanche par le juge Karembé
Le juge Yaya Karembé
Dans sa détermination de faire toute la lumière sur l’affaire des bérets rouges disparus lors du contre-coup d’Etat du 30 avril au 1er mai 2012, le juge d’instruction chargé de l’affaire a fait ce dimanche la découverte de deux nouveaux charniers. Des petits charniers en fait.
Le premier a été découvert à Kati-Farada où se trouve le poste de péage, c’est-à-dire à la sortie de la ville sur la route de Kayes. 2 corps ont été retrouvés dans une tombe dans ce nouveau quartier de Kati.
Un peu plus loin de là, soit à quelques 2 km de la ville de Kati, dans la Commune rurale de Kambila, 3 autres corps y ont été découverts dans une fosse. 2 petits charniers dans lesquels on a retrouvé 5 corps.
Les découvertes ont été faites par le juge Yaya Karembé, accompagné d’une équipe ad hoc.(malijet.com) Ça fait maintenant en tout 4 charniers découverts pour l’instant depuis le début des enquêtes après ceux de Diago et du cimetière de Hamdallaye.
Des charniers qui contribuent à alourdir les charges contre les ex-putschistes dont la plupart sont aujourd’hui en prison à commencer par le général Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012.
Abdoulaye Diakité
Source: Malijet
http://www.malijet.com/actualite-politique-au-mali/flash-info/94203-affaire-des-berets-rouges-disparus-2-charniers-decouverts-ce-dim.html - Citation :
- Négociations avec les groupes rebelles armés : Médiateurs antinomiques pour négociations compliquées ?
Au Mali, c’est désormais la question de la date à laquelle démarreront les négociations avec les groupes rebelles armés qui concentre toutes les interrogations. Tous ou presque ont espoir que ces négociations fermeront la boucle de cette malheureuse rébellion dont le feu a été allumé il y a bientôt deux ans : la flamme n’a épargné personne, ni les rebelles ni l’Etat malien. Mais le véritable enjeu de ces négociations est qu’elles seront l’occasion de trouver des solutions aux rebellions cycliques qui ont toujours semé le désordre dans le Nord du Mali. C’est en cela qu’elles ont peu ou prou valeur de saint-sacrement.
Négocier, oui. Se mettre à table, ensemble. Parler, dialoguer, dire à chacun son tort ou sa raison. Parvenir, enfin, à une paix viable et non de papier. Ces négociations sont un destin que le gouvernement malien et les groupes rebelles doivent affronter, cela qu’ils veuillent ou pas, d’autant que le destin ne consulte personne avant de frapper.
Censées commencer soixante jours après la désignation du nouveau locataire du logement de Koulouba, les négociations sont à l’arrêt, même s’il faut être d’accord avec l’ancien envoyé spécial de l’ONU au Mali, Romano Prodi, qui a confié à Jeune Afrique il y a une semaine de cela :
« Ne nous enfermons pas dans de délais trop contraignants. Le plus important, c’est de continuer à travailler pour aller de l’avant. »
Et d’ores et déjà, les démarches pour la relance ont ‘’fait du pétard’’. En effet, l’Algérie, le grand voisin, est entrée dans la danse de la médiation et a lancé une invitation aux groupes rebelles armés (MNLA, HCUA, MAA) et d’autodéfense (Ganda Izo, Ganda Koï) à laquelle tous ont répondu. Seule ombre au tableau, c’est que le secrétaire général du MNLA, Bilal Ag Cherif, a refusé de signer le document final de ces ‘’pourparlers exploratoires’’, avant d’être reçu le 31janvier du même mois au palais royal de Marrakech par le roi Mohamed VI. On sait aussi que le Burkina Faso, dont le président Blaise Compaoré mène la médiation au nom de la CEDEAO, n’est pas prêt à se laisser marcher sur les pieds par Bamako, qui l’accuse d’héberger et d’être proche de certains barons du MNLA.
Mais revenons à l’Algérie et au Maroc- qui est le propos de cet article-, qui ont fait une entrée fracassante dans cette médiation. Nombre d’observateurs ne font pas mystère de leur inquiétude, en considération du fait que la relation entre les deux pays est des plus mauvaises. La toile de fond n’est autre que le conflit du Sahara occidental. Un conflit sanglant qui « remonte à la décolonisation ratée, en 1975, du Sahara occidental, territoire octroyé à l’Espagne lors de la conférence de Berlin de 1884. Dès les années 60, les Nations Unies avaient proclamé le droit inaliénable du peuple du Sahara espagnol à l’autodétermination et, en 1966, elles invitèrent l’Espagne à décoloniser sa province saharienne…
Mais l’agonie de Franco, la transition vers la démocratie en Espagne, le souci de se débarrasser d’une province encombrante, entrainèrent la signature, en 1975, des accords de Madrid avec le Maroc et la Mauritanie prévoyant que la puissance coloniale se retirerait en février 1976 et que le Sahara serait partagé entre ses deux voisins. (1) »
Ainsi, « l’Algérie a soutenu les militants sahraouis qui exigeaient l’indépendance et s’opposaient au rattachement de leur terre au Maroc. C’est ainsi qu’est né le Front Populaire pour la Libération de la Saguia El-Hamra et du Rio de Oro (Front Polisario). Pour le régime de Boumediene, c’était une manière de contenir les ambitions territoriales du royaume chérifien, lequel, au nom du « grand Maroc », revendiquait le Sahara occidental comme il avait revendiqué par le passé la Mauritanie et une bonne partie de l’ouest algérien, de Tindouf à Béchar. En 1975, les Espagnols pratiquement partis, le roi Hassan II, ignorant l’appel de l’ONU à l’organisation d’un referendum d’autodétermination pour les populations Sahraouis, lançait une ‘’ Marche verte’’ afin d’accélérer la récupération du Sahara. (2)»
Aujourd’hui, comme toujours, le Maroc voit dans le conflit du Sahara occidental un complot algérien. Pour le Makhzen, l’Algérie est en train de « mettre des pierres dans les chaussures des Marocains » dans l’ex-Sahara occidental. Pour faire court, la conséquence a été que les deux pays sont incapables de s’entendre sur le moindre point. Et c’est là que l’on est en droit de se demander si les négociations n’offriront pas à ces deux pays un autre champ de bataille diplomatique, ce qui va compliquer à l’excès une affaire loin d’être réglée.
Précisons les choses. L’implication de ces deux pays dans la résolution de la crise malienne n’est pas mauvaise en soi, surtout lorsqu’on sait que l’Algérie a eu à jouer le rôle de médiateur dans les rébellions ayant débouché sur les accords de Tamanrasset (1990) et d’Alger (2006). Ce qui pose problème en revanche, c’est d’abord que contrairement à l’Algérie qui a été sollicitée par les autorités maliennes, le Maroc participe à cette médiation à la demande du MNLA. Ensuite, il est à craindre encore une fois que l’ombre du dossier du Sahara occidental ne plane sur cette médiation conduite par les deux pays.
Dire cela, l’écrire, ce n’est pas signifier que les autorités de ces deux pays sont dépourvues de bon sens et qu’elles transporteront au Mali leur confrontation au sujet de ce conflit. Non. Il est à espérer que le bon sens l’emporte et que la vanne des rancunes ne va pas lâcher.
(1) Sahara occidental : échec au plan de paix, Le Monde diplomatique- Novembre 1992 (2) Un regard Calme sur l’Algérie, Akram Belkaïd, Editions SEUIL 2005
BOUBACAR SANGARE
Source: Le Pays
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/94319-negociations-avec-les-groupes-rebelles-armes-mediateurs-antinomi.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 26 Fév 2014 - 21:49 | |
| - Citation :
- Lutte contre le terrorisme et le narcotrafic : Un aéronef CESSNA 206 pour assurer la surveillance de Bamako
Avec la réception d’un aéronef CESSNA 206 doté d’une boule électronique capable de détecter tout mouvement suspect aux alentours de la zone aéroportuaire et de quatre véhicules classiques munis d’ un arsenal de lutte contre la fraude, les forces de défense et sécurité maliennes sont désormais équipées pour faire face à leur mission régalienne dans la protection des trajectoires » arrivée » et » départ » des vols.
Ma réception de ces engins s’est déroulée mardi à la base 101 de Sénou en présence du ministre des transports Abdoulaye Koumaré, de l’ambassadeur de l’Ue au Mali et du chef d’Etat-major général des armées.
L’agence nationale de l’aviation civile (ANAC) est dotée depuis hier mardi d’un aéronef de type CESSNA 206. Cet appareil qui sera, dit-on, mis à la disposition de l’armée de l’Air permettra de renforcer la surveillance aéroportuaire dans la lutte contre le terrorisme et le narcotrafic. Il est équipé d’une chaine optronique afin de sécuriser les aéronefs civils et commerciaux lors des phases d’approche et de décollage à Bamako-Sénou. Sa mission principale qui est la protection des trajectoires » arrivée « et » départ » des vols sur l’aéroport international de Bamako-Senou dans les limites de la région terminale sera conjointement menée par l’agence nationale de l’aviation civile, les aéroports du Mali, l’Etat-major de l’armée de l’Air, la compagnie des transports aériens, la gendarmerie, la police de l’Air et des frontières, le bureau des douanes de l’aéroport et l’ASECNA.Le CESSNA 206 est équipé d’un moyen de surveillance aéroterrestre, d’une caméra embarquée qui permet de faire la surveillance du sol à 6 km du vol. Les troupes au sol sont orientées en fonction des informations fournies par les pilotes et permettent ainsi à ces troupes de traquer d’éventuels suspects.
Le ministre de l’Equipement et des transports Abdoulaye Koumaré qui s’est réjoui de la réception de cet engin a indiqué que depuis un certain temps notre pays fait l’objet de menaces de divers ordres notamment de certains groupes qui ont pour habitude de prendre comme cible l’aviation civile. Ce risque, fait-il savoir, connait actuellement un caractère accru avec la montée en puissance des phénomènes terroristes.
Aussi, avec la prolifération des rames de guerre dans la sous-région, le niveau de la menace qui pèse sur le transport aérien s’est élevé et le Mali n’échappe pas à cette nouvelle donne. D’où la présence du nouvel aéronef pour Bamako-Sénou, a déclaré le ministre Koumaré.Le président de la Commission de l’Union européenne Richard Zink a rappelé les actions menées dans le cadre de la restructuration de l’armée malienne et dans la lutte contre le terrorisme. Il a ajouté que courant février un programme a été mis en place dans la lutte contre le terrorisme à travers la formation du personnel de la justice.
Il a aussi précisé que c’est dans le cadre du projet de soutien immédiat aux services de justice et de sécurité intérieure pour l’instrument de stabilité initié par l’union européenne que le nouvel aéronef a été mis à la disposition du gouvernement malien.Notons qu’en plus de l’aéronef, le gouvernement a aussi bénéficié de quatre Toyota pick-up dotés d’un équipement de sécurité.
Abdoulaye DIARRA
Source: L'Indépendant
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/94531-lutte-contre-le-terrorisme-et-le-narcotrafic-un-aeronef-cessna-2.html - Citation :
- La prudence et la vigilance s’imposent par rapport au cantonnement des groupes armés
Avec les pourparlers inclusifs qui se poursuivent actuellement, les rebelles du Mnla et leurs alliés ont accepté leur désarmement et leur cantonnement. De ce fait, le gouvernement malien a retenu une douzaine de sites pour le besoin de la cause.
Du côté de la Minusma, un bon pas semble être réalisé. «Dans l’intérêt des parties et de la population, il est nécessaire d’entamer rapidement des pourparlers inclusifs de paix. Il est important de rester vigilant. La Minusma jouera pleinement son rôle dans l’accompagnement de ce processus», avait laissé entendre le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Albert Konders.
Mais, si l’on peut dire que l’Etat malien a engrangé des points indéniables avec l’appui de la Communauté internationale, il faudra néanmoins être assez prudent et vigilant avec ces irrédentistes rebelles qui ont plusieurs tours dans leurs gibecières et qui changent de couleurs comme des caméléons.
La Rédaction
Source: Le Flambeau
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/94497-la-prudence-et-la-vigilance-s%E2%80%99imposent-par-rapport-au-cantonneme.html - Citation :
- Un véhicule d’une ONG saute sur une mine à Kidal, deux blessés
Un véhicule de l’ONG Médecins du Monde a sauté sur une mine mercredi à Kidal, chef-lieu de région dans l’extrême nord-est du Mali, faisant deux blessés, ont indiqué à l’AFP une source militaire africaine et une source policière malienne jointes sur place.
« La voiture appartenait à Médecins du Monde-Belgique. Elle a sauté sur une mine juste à côté de l’aérodrome de Kidal. Il y a eu au moins deux blessés, tous des Maliens », a déclaré la source militaire africaine.
« Nous fouillons le secteur pour savoir si des mines n’ont pas été posées sur l’aérodrome », a-t-elle ajouté.
Un responsable local de la police malienne a confirmé cette information, en parlant d’un « bilan provisoire » de deux blessés.
« La sécurité de l’aéroport de Kidal et de ses alentours se pose clairement », a dit ce responsable.
A plus de 1.500 km de Bamako, la capitale malienne, Kidal est le fief des Touareg et de leur rébellion, ayant entraîné le Mali dans une profonde crise politico-militaire de 18 mois entre 2012 et 2013.
Cette crise a été marquée par une occupation des régions du Nord malien par des groupes jihadistes alliés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui ont été en partie chassés par une intervention armée internationale lancée en janvier 2013 par la France.
Les jihadistes ont été affaiblis par les interventions internationales mais ils demeurent actifs dans le nord du Mali, commettant à intervalles réguliers des attaques meurtrières. Et Kidal reste la ville de tous les dangers, où l’armée et l’administration maliennes peinent toujours à imposer leur autorité.
Source: AFP
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/94543-derniere-minute-un-vehicule-de-medecin-du-monde-saute-sur-une-mi.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 27 Fév 2014 - 16:40 | |
| - Citation :
- Un G5 pour la sécurité du Sahel
Stratégie et politique 26 février 2014
Une nouvelle organisation sous-régionale, dénommée «G5 du Sahel», vient d’être créée à Nouakchott, en Mauritanie. Cette nouvelle structure de coordination politique réunissant la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali, le Tchad et le Niger, visera, en tenant compte de la nécessaire coopération transfrontalière, à lutter de manière solidaire contre l’insécurité dans le Sahel.
Son officialisation a été décidée lors du sommet sur le Sahel, le 16 février dernier à Nouakchott, sur le thème «Sécurité et développement». Les présidents Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Idriss Deby Itno (Tchad) et Mahamadou Issoufou (Niger) ont évoqué les nombreux défis auxquels ils font face (montée du terrorisme, remise en cause du modèle de l’agropastoralisme, les défis économiques, environnementaux, démocratiques et de développement durable).
Les cinq chefs d’Etat ont rendu public un communiqué dans lequel ils se «félicitent de la mobilisation des partenaires qui ont pris des engagements dans le cadre de la stratégie des Nations unies (Onu, Union européenne, Banque mondiale, Banque africaine de développement)» et ont lancé un appel à d’autres partenaires (le Groupe de Coordination des institutions de financement arabes et islamiques de l’OCI et l’Opep).
Le G5 du Sahel se veut un cadre institutionnel de coordination de la coopération sous-régionale. Il sera doté d’un secrétariat permanent, dont le siège devrait être situé en Mauritanie. Sa création correspond à l’approche sécuritaire plus «globale» à laquelle la France continue d’œuvrer dans le cadre de la formule du dialogue «5 + 5» lancée en 2004 entre dix pays méditerranéens – 5 de l’espace latin de l’UE + 5 de la rive sud et occidentale de la Méditerranée – et qui pourrait ainsi être proposée dans le cadre de la nécessaire sécurisation régionale post-crise malienne.
Il y a plusieurs mois, Romano Prodi, haut représentant du SG de l’Onu pour le Sahel, relayé par son alter ego de l’UA, Pierre Buyoya (ancien président du Burundi), avait évoqué l’idée d’une démarche 5+5, en mentionnant, d’une part, la nécessaire coopération entre les cinq pays du Sahara (Guinée, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) et, d’autre part, rappelant que cette coopération intra-sahelienne devait aller de pair avec l’idée d’un 5+5 Sahel. Faisant ainsi la promotion d’une coopération pratique dans les domaines d’intérêt commun de défense et de sécurité, le «5+5», dans ses volets «défense, sécurité, affaires étrangères, justice», favoriserait l’émergence d’un lieu unique de partage d’expériences réussies.
Cette démarche dite 5+5 optimiserait aussi la contribution des forces armées, des forces de police, des coopérations d’ordre judiciaire et de lutte contre le terrorisme, au renforcement global de la sécurité dans la Méditerranée occidentale comme dans le Sahara occidental.
Dans le cadre de ce 5+5 Sahel, il s’agira de mettre l’accent sur l’importance de l’interculturalité stratégique et prospective (sur le modèle d’un Erasmus liant les jeunes officiers en formation des dix nations) ; sur l’interopérabilité tactico-opérationnelle (alliance de la mobilité et de la rusticité) ; sur davantage d’aéroportabilité (hélicoptères légers plutôt que les MI-24 inadaptés à la guerre asymétrique dans le désert) ; sur des brigades légères d’intervention, sur le modèle des forces spéciales (1 500 hommes peuvent contrôler le Sahara…), à condition que ces brigades «volantes» bénéficient du droit de poursuite entre Etats frontaliers, à l’instar de l’accord conclu il y a peu entre Algérie et Tunisie ou entre Mali et Mauritanie ; et enfin sur plus de moyens de surveillance aériennes – drones MQ9 et avions légers Pilatus.
Par ailleurs, les projets et exemples convergents existant déjà dans le cadre de l’espace méditerranéen pourraient être réalisés sur la même base au Sahel.
L’UE a, par ailleurs, déjà initié une réflexion visant à créer des outils sécuritaires régionaux, à l’instar d’un Collège sahélien de sécurité, qui se serait appuyé sur le modèle de l’Ecole de formation au maintien de la paix située à Kolikoro, au Mali. Il en va de même avec le projet du West African Police Information System (WAPIS), sorte d’Interpol ouest-africain, partie intégrante du plan d’action de l’UE contre le narco-trafic…
Cette nouvelle structure du G5 du Sahel vient aussi confirmer le «relatif» repli algérien sur le dossier. En effet, le peu de résultat obtenu par le Comité d’état-major opérationnel conjoint (CEMOC, créé en avril 2010 et installé à Tamanrasset), incapable de répondre à l’installation d’AQMI et de ses affiliés dans la région, tout comme les failles des services du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) algérien face aux incursions et attaques terroristes dans le sud-algérien confirment qu’Alger est entré dans un agenda plus politique que sécuritaire, à l’aune des prochaines élections présidentielles du 17 avril et des guerres picrocholines que se livrent les forces armées et les services de renseignement.
Alger peut néanmoins compter sur le renfort de l’ambassadeur algérien, Said Djinnit, jusqu’ici le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, qui récupère, la semaine prochaine, le mandat de l’ancien président du conseil italien, Romano Prodi. Ce dernier a décidé de remettre son mandat de représentant spécial du SG de l’ONU pour le Sahel pour se re-consacrer à la vie politique italienne.
En parallèle se confirme le regain d’intérêt marocain pour la zone et son «offre» de services comme éventuel médiateur entre Bamako et le MNLA. Sur ce plan, les chefs d’Etat de la sous-région veulent aussi profiter du relatif épuisement de la médiation burkinabaise, sous l’égide de son président Blaise Campaoré. Le MNLA est désormais courtisé non seulement par la Mauritanie, où une rencontre est prévue avec le président Aziz, mais aussi par le Niger, où une délégation touarègue sera reçue par le président Issoufou. Au-delà du regain d’intérêt des chefs d’Etat de la CEDEAO, afin de remettre Maliens et Touaregs autour de la table de négociations, se profile un intérêt marqué par les Etats-Unis et d’autres Etats européens, au premier chef desquels l’Italie.
L’ambassadrice américaine à Bamako, Mary Beth Leonard, a récemment appelé le MNLA pour que ce dernier accepte et convainque les autres mouvements du Nord (Haut Conseil de l’Azawad – HCA – et Mouvement Islamique de l’Azawad – MIA) de revenir dialoguer avec le président IBK à Bamako. Néanmoins, la condition posée par le MNLA, à savoir que ce dialogue se tienne à Kidal, semble difficilement acceptable du côté du Palais de Koulouba.
L’Italie, qui assurera la présidence semestrielle de l’UE, à partir du 1er juillet 2014, se prépare aussi à jouer un rôle dans la région, comme en témoigne la conférence internationale sur le terrorisme en Afrique, qui se tiendra, à Rome, le 6 mars. La Communauté de Sant’Egidio, continue, quant à elle, ses missions de facilitation avec le MNLA.
Le roi du Maroc a, quant à lui, reçu, à Marrakech, il y a trois semaines, une délégation du MNLA, présidée par son secrétaire général, Bilal Ag Achérif. Mohammed VI s’est rendu, du reste, à Bamako pour confirmer au nouveau président malien sa volonté de servir de médiateur entre Touaregs et les autorités maliennes. Il était accompagné, dans le cadre d’une tournée ouest-africaine qui l’amènera ensuite à Abidjan puis à Conakry, par une centaine de chefs d’entreprises marocains, confirmant ainsi le nouveau «tropisme» africain du royaume chérifien.
http://www.ttu.fr/un-g5-pour-la-securite-du-sahel/ | |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2512 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 27 Fév 2014 - 18:45 | |
| L'armée algérienne intercepte des missiles destinés à aqmi au mali : - Citation :
- http://www.afrik.com/l-armee-algerienne-saisit-des-missiles-d-aqmi-destines-au-mali
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| | | klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 27 Fév 2014 - 18:49 | |
| - Citation :
- Sahara-Sahel : entre terrorisme et défis de la gouvernance
Pour rappel, après les menaces des groupes affiliés à AQMI (Al Qaida au Maghreb islamique)dans le nord du Mali sur Bamako et la souveraineté du pays identifiées au cours du second semestre 2012, Paris avait monté l’Opération Serval dès janvier 2013 avec un appui logistique américain et marocain avant l’entrée en scène des troupes tchadiennes.
Cette menace avait fait réagir Paris, laquelle, dès janvier 2013, dépêche des avions de chasse et des des troupes, tandis que les Américains fournissaient des avions-ravitailleurs, des avions de transport de troupes et du renseignement. Le rôle du Maroc a été d’autoriser le survol de son territoire et le ravitaillement et d’apporter un soutien en matière de renseignement.
la suite : http://www.medias24.com/INTERNATIONAL/9532-Sahara-Sahel-entre-terrorisme-et-defis-de-la-gouvernance.html# _________________ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 3 Mar 2014 - 20:15 | |
| - Citation :
- Kidal : Des éléments du MNLA vandalisent des boutiques
Les éléments identifiés comme faisant partie du MNLA ont pillé au cours du weekend quelques boutiques situées au quartier Etanbar à Kidal non loin du site occupé dans la ville par ce mouvement armé. Ces bandits qui ont forcé les serrures de ces boutiques sont décrits comme étant des éléments incontrôlés du mouvement.
Ces derniers, à court d’argent et mangeant à peine, ont profité des moments d’inattention de la patrouille des forces de sécurité pour opérer. Ces scènes de pillage et de vols se sont depuis quelques moments intensifiées dans la ville où cohabitent outre les deux groupes armés (MNLA, HCUA) signataires de l’accord du 18 juin 2013 de Ouagadougou, mais aussi les forces armées maliennes, les casques bleus et la force Serval. De source proche de Kidal, il s’agit plutôt d’éléments isolés qui vivent du brigandage.
Ces éléments au cours de leur passage se sont emparés des paquets de lait en poudre, de la farine, des boites de sardine, etc.
Comme s’ils étaient venus chercher leur provision en produits de première nécessité.
Des enquêtes sont ouvertes pour les identifier afin de les mettre hors d’état de nuire. Abdoulaye DIARRA
Source: L'Indépendant
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/95028-kidal-des-elements-du-mnla-vandalisent-des-boutiques.html - Citation :
- L'Algérie accueillera une nouvelle rencontre entre les belligérants dans la crise au Mali
ALGER -L'Algérie accueillera durant ce mois de mars une rencontre de paix qui regroupera autour d'une même table séparatistes armés et mouvements pro-gouvernementaux maliens dans une tentative de parvenir à une solution durable à la crise qui secoue ce pays du Sahel, a indiqué dimanche à Xinhua une source sécuritaire algérienne.
Il s’agit, selon Moulay Ben Ammar al-Hassani, un notable et médiateur issu de la région d'Adrar (1.430 km au sud d'Alger), du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), du Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), coté rebelles et du mouvement Ganda Koi (maîtres de la terre), coté pro-gouvernemental.
Le chef local a précisé que ce round des négociations aura lieu dans la ville de Bordj Badji Mokhtar, dans l'extrême sud algérien, en attendant d'entamer un nouveau cycle de négociations de paix dans la capitale algérienne.
L'Algérie qui est considérée par la communauté internationale comme étant un élément clé dans la résolution du conflit malien a par le passé accueilli les différentes factions et tenter de trouver une solution à la crise politique de son voisin du sud.
Les groupes touaregs de l'Azawad ont proclamé en avril 2012 l'indépendance du Nord du Mali.
Pour une solution satisfaisante pour toutes les parties, Moulay Ben Ammar al-Hassani a révélé que l'Algérie proposera aux différents antagonistes, dont le gouvernement malien, l'installation de camps pour protéger les combattants des mouvements armés, la proclamation d'une amnistie par le gouvernement au profit des combattants touaregs, ainsi que l'organisation d'un référendum dans la région Azawad pour l'autonomie de la région du Nord Mali.
Source: Xinhua
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/94983-l-algerie-accueillera-une-nouvelle-rencontre-entre-les-belligera.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 8 Mar 2014 - 23:41 | |
| - Citation :
- Sécurité: l’Algérie et le Mali coopèrent
Dernière mise à jour: 8 mars, 2014 - 17:01 GMT
L'Algérie et le Mali ont décidé de renforcer leur coopération sécuritaire dans les zones transfrontalières.
"Nous allons relancer notre coopération sécuritaire (…) qui avait été suspendue par la force des choses, parce que le Mali n'arrivait plus à contrôler ces régions", rapporte l’AFP, citant le ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubeye Maïga.
L’agence signale que Maïga a fait cette déclaration à l'issue d'un entretien avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
En janvier 2012, une rébellion touareg a plongé le Mali dans une profonde crise marquée notamment par un coup d'Etat militaire et l'occupation des régions du Nord par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.
Les islamistes ont été chassés à partir de janvier 2013 par une intervention militaire internationale, toujours en cours.
Les jihadistes ont été affaiblis par cette intervention, mais ils demeurent actifs et continuent de lancer régulièrement des attaques meurtrières dans ces régions.
Problèmes communs
L'Algérie joue un rôle de facilitateur entre Bamako et les populations touarègues du Nord du Mali.
Le 19 janvier, le président algérien Abdelaziz Bouteflika avait reçu son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta. Ils ont abordé la question de la coopération et de la sécurité.
"Un travail se fait en vue de tenir des réunions regroupant l'Algérie, le Mali, d'autres pays de la sous-région et tous les Etats membres de l'Union africaine pour contribuer au règlement de la crise dans le nord du Mali ainsi que les problèmes communs aux pays du Sahel", a ajouté Lamamra, cité par l’agence algérienne de presse.
"La sécurité du Mali est d'une grande importance pour la sécurité de l'Algérie", a-t-il souligné.
http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/03/140308_alger-bamako.shtml | |
| | | GlaivedeSion General de Brigade
messages : 3887 Inscrit le : 15/07/2009 Localisation : ici et la Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 8 Mar 2014 - 23:58 | |
| Pour tenté de pacifier une partie du sahel il faudrai une grosse flotte de drone armée équipée de radar gmti,c'est pas demain la veille qu'on verra ça... _________________ "Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal | |
| | | FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 9 Mar 2014 - 0:05 | |
| pour pacifier le Sahel il faut le développer et y assurer des sources de revenues stables pour la population qui par désespoir accueilli les bandits et les trafiquants et leur donne refuge. sinon tu en tue un t'auras dix de nouveau
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
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| | | GlaivedeSion General de Brigade
messages : 3887 Inscrit le : 15/07/2009 Localisation : ici et la Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 9 Mar 2014 - 0:29 | |
| - FAMAS a écrit:
- pour pacifier le Sahel il faut le développer et y assurer des sources de revenues stables pour la population qui par désespoir accueilli les bandits et les trafiquants et leur donne refuge. sinon tu en tue un t'auras dix de nouveau
Franchement y'a plus de chance de voir une puissante flotte de drone ce charger de "pacifier" le sahel que de voir les pays sahéliens prendre soins de leurs populations nomades ou habitant le sahel,c'est pas le genre des gouvernements en places,surtout que dans une certaine mesure cette situation sert les "gouvernements" en place qui joue sur cette menace pour obtenir aides et argent de l'ue et des usa et dans une certaine mesure faire taire une éventuelle avancé démocratique. _________________ "Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal | |
| | | FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 9 Mar 2014 - 1:04 | |
| d’où le risque de balkanisation et éclatement de ces pays en micro-Etats puisque ces pays là ont prouvé etre non viable et vivent sur la charité des occidentaux il en va de la stabilité de l'europe de développer cette région c'est le seul moyen d’assécher les sources de terrorisme et autres maux, les Etats Maghrébins comme l'Algérie et la Libye sont incapables de controler leur immenses frontières sahariennes ces pays là s'écroulent sous les tensions sociales du printemps Arabe seul le Maroc qui a édifié carrément un mur défensif est en mesure de prétendre maîtriser ses frontières pour les Drones le commandant de l'AFRICOM vient juste de déclarer qu'ils ont en besoin au sahel mais sois sûr ils ne vont pas passer des reaper ou heron à ces gouvernements corrompus dont tu parle ça demeure une technologie sensible qui risque d'être transmise à de tierces parties indésirables...donc les américains vont les opérer eux même _________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
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| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 17 Mar 2014 - 20:18 | |
| - Citation :
- Mali - Russie : La rébellion drague Poutine
Paris a pris ses distances avec le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (Mnla) depuis l'assassinat de deux journalistes français, en novembre 2013. Sans relais en Occident, le Mnla se tourne vers la Russie de Poutine.
Une délégation du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (Mnla), conduite par son chef politique Bilal Ag Acherif, a été reçue en fin de semaine à Moscou par Mikhaïl Bognanov, vice-ministre russe chargé de l'Afrique et du Moyen-Orient. Ce rapprochement du Mnla et de Moscou pourrait se lire sous plusieurs angles.
En premier lieu, le regard du mouvement de Bilal Ag Acherif vers Moscou pourrait être la conséquence du désamour entre Paris et la rébellion touarègue. En effet, sous la pression de la sous-région et en prenant en compte les nombreuses récriminations à tort ou à raison faites à la France par l'opinion publique malienne d'être trop indulgente vis-à-vis du Mnla, Paris a été obligé de revoir sa copie concernant ses relations avec les indépendantistes touaregs.
Vide politique et diplomatique
Cet effritement des relations entre l'ex-puissance coloniale et le Mnla, qui n'est pas mal vu à Bamako, pourrait donc être une des raisons de ce clin d'œil de Bilal Ag Acherif à ses camarades moscovites, afin de combler un vide politique et diplomatique qui pourrait modifier les rapports de force en faveur de Bamako dans les négociations présentes et à venir sur le statut de l'Azawad dans le Mali démocratique d'aujourd’hui.
Dans le même registre, on pourrait lier la visite du Mnla au pays de Poutine à la réticence de Bamako de traduire en actes les accords d'Ouagadougou [juin 2013], perçus par le Mnla comme le seul cadre de référence pour la résolution de la crise du nord du Mali. Cette posture de récusation de la médiation de Blaise Compaoré [président du Burkina Faso], suspecté par certaines autorités maliennes d’être proche des thèses du Mnla et d'offrir gîte et couverts aux responsables de l'Azawad, a visiblement contribué à rapprocher les indépendantistes touaregs de Moscou, contraints par l'évolution du dossier du nord du Mali de se trouver un parrain qui viendrait compenser la mise à l'écart d'Ouagadougou.
Poutine, le parrain idéal
L'autre angle sous lequel on peut décrypter la visite du Mnla à Moscou est que le choix de la Russie peut être lié à d'autres considérations savamment mûries par le mouvement rebelle touareg. Tout d'abord, Moscou présente l'avantage de ne pas fâcher Alger et Bamako. En effet, ces deux capitales, historiquement, ont toujours entretenu des relations cordiales et multiformes avec Moscou. Par conséquent, le Mnla sait qu'une implication dans la crise malienne de la Russie qui, de surcroît, n'est pas hostile aux accords d'Ouagadougou, a toutes les chances d'être acceptée par l'Algérie et le Mali.
A ce propos, on peut rappeler que l'actuel président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), s'était rendu à Moscou alors même qu'il n'avait pas encore été élu président. Ensuite, la Russie a l'avantage d'être un membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. Ce statut de Moscou, dans le concert des nations, fait de lui un parrain idéal qui pourrait relayer le lobbying du Mnla auprès des autres grandes puissances.
Moscou ne lâche jamais ses amis
Enfin, Moscou traîne la sulfureuse réputation de ne jamais lâcher ses amis, bien que ceux-ci ne soient pas toujours recommandables. La dragée haute que la Russie tient à l'Occident au sujet de la guerre civile syrienne a pu inspirer le Mnla qui sait qu'en matière de relations internationales ce pays, plus que tout autre, ne s'encombre pas de considérations morales. De ce point de vue, le Mnla a vu juste.
Certes, la fin de la guerre froide a quelque peu modifié l'équilibre de la terreur que Moscou entretenait avec les alliés de Washington, mais, dans le cas d'espèce, la Russie pourrait tirer des prébendes en parrainant le Mnla. La première prébende est d'ordre géopolitique. En effet, dans ce domaine, l'espace sahelo-saharien pourrait intéresser la Russie qui a aussi intérêt à ce que cette zone ne soit pas un bouillon de culture du terrorisme international.
Au-delà de cet enjeu lié à la lutte contre l'extrémisme islamiste, on peut ajouter que la Russie pourrait profiter d'un rapprochement avec le Mouvement national pour la libération de l'Azawad, qui, il faut le dire, n'est pas totalement inscrit dans une logique de paix avec Bamako, pour réaliser de juteuses ventes d'armes aux rebelles touaregs. In fine, tous ces éléments évoqués sont de nature à valider l'hypothèse suivante : orphelin, le Mnla cherche parrain.
CHRONOLOGIE — Touaregs : un demi-siècle de conflit
1960 Indépendance. Modibo Keïta président. 1962-1964 Rébellion touareg. Répression violente. 1968 Coup d’Etat militaire. Début de la dictature de Moussa Traoré. 1990 Rébellion touareg. 1991 Fin de la dictature. Signature d’un accord de paix à Tamanrasset (Algérie) le 6 janvier 1991. Sa non-application entraîne la reprise du soulèvement, suivie d’une intense répression et d’exactions militaires provoquant un exode vers les pays voisins. 1992 Signature d’un Pacte national de paix avec les Touaregs. 1996 Dissolution du mouvement de rébellion touareg malien, le MFUA (Mouvements et fronts unifiés de l’Azawad). 2002 Alternance démocratique avec l’élection d’Amadou Toumani Traoré (ATT). 2006 Attaque des garnisons de Kidal et de Ménaka par l’Alliance démocratique pour le changement du 23 mai (ADC), qui marque le début d’une nouvelle rébellion touareg. Le 4 juillet 2006, signaturedes accords d’Alger. Mai 2007 Reprise du conflit touareg : affrontements, attaques de dépôts d’armes, enlèvements, nouvel accord… Une situation qui perdure aujourd’hui dans un environnement où sont présents des membres d’Al-Qaida. Janvier 2012 Création du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). Reprise de la guerre.
•Le Pays • | Pousdem Pickou
Source: Courrier International
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/96418-mali-russie-la-rebellion-drague-poutine.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 19 Mar 2014 - 17:09 | |
| - Citation :
- Mali : Amadou Haya Sanogo transféré de Bamako à Sélingué
19/03/2014 à 14:28 Par Benjamin Roger
Amadou Haya Sanogo, leader du coup d'État du 22 mars 2012 contre ATT. © Reuters
Amadou Haya Sanogo, placé en détention depuis la fin de novembre 2013 à l'école nationale de gendarmerie de Bamako, a été transféré en fin de semaine dernière vers Sélingué, à 150 kilomètres au sud de la capitale.
Amadou Haya Sanogo n'est plus à l'école nationale de gendarmerie de Faladié, à Bamako. Le responsable du coup d'État du 22 mars 2012 contre l'ex-président Amadou Toumani Touré (ATT) a été transféré dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 mars vers Sélingué, à 150 kilomètres au sud de la capitale, près de la frontière avec la Guinée.
Le "capitaine putschiste" avait été arrêté puis placé en détention provisoire à la fin du mois de novembre 2013. Il venait alors d'être formellement inculpé de "complicité d'enlèvement de personnes" dans l'enquête sur la disparition d'une vingtaine de "bérets rouges" (commandos parachutistes) fidèles à ATT, qui avaient tenté un contre-coup d'État le 30 avril 2012.
Isolé
Maître Harouna Toureh, l'avocat de Sanogo, considère ce transfert comme un "acte totalement illégal". Selon lui, cette décision a été ordonnée par le juge d'instruction Yaya Karembé, en charge du dossier, sans qu'aucun des conseils du militaire, ni le principal intéressé lui-même, ne soient prévenus à l'avance. "Ils font ça pour isoler mon client et le torturer moralement", s'emporte Me Toureh, précisant que l'ancien putschiste est désormais maintenu dans un bâtiment de la gendarmerie dépendant du district de Bougouni.
D'après une source ministérielle, le juge Karembé aurait décidé de transférer Amadou Haya Sanogo parce qu'il était en "contact indirect avec certaines personnes, notamment d'autres militaires inculpés, et que cela pouvait nuire à la découverte de la vérité".
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140319132552/mali-amadou-haya-sanogo-justice-malienne-mali-mali-amadou-haya-sanogo-transfere-de-bamako-a-selingue.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 20 Mar 2014 - 18:59 | |
| - Citation :
- Brouille diplomatique entre Bamako et Moscou : Le double jeu des rebelles du Mnla
Les relations diplomatiques entre le Mali et la Fédération de Russie ont failli prendre un coup par la seule volonté des rebelles du MNLA.
Certes, les autorités maliennes ont eu tort de convoquer l’Ambassadeur de la Russie au Mali pour l’entendre sur la présence des éléments du Mnla en Russie. Car le Mali ayant une représentation diplomatique en Russie, l’ambassadeur malien dans ce pays aurait dû signifier son mécontentement aux autorités russes surtout qu’il représente le Mali dans ce pays et est en poste pour défendre les intérêts du pays.
Cette volonté délibérée des responsables du Mnla de se rendre en Russie est une défiance vis-à-vis de Bamako. Car au moment où les nouvelles autorités du Mali sont en train de tout mettre en œuvre pour un retour définitif de la paix dans les régions nord du Mali, eux sont plutôt préoccupés à saboter les efforts des autorités maliennes.
Dans ces conditions, cela ne facilite toujours pas la tâche à Bamako qui ne sait pas finalement avec qui discuter.
De toute évidence, si la volonté d’aller franchement à la paix, est parsemée d’embûches et de difficultés insurmontables, il faut savoir garder raison. A moins que ces sorties médiatiques des responsables du Mnla ne cachent d’autres réalités.
Ce d’autant plus qu’une fois la question du cantonnement réglée, la prochaine étape sera certainement le désarmement. Et ces mouvements peuvent craindre qu’une fois désarmés, ils n’aient plus la force de jouer à la diversion au sein de l’opinion internationale, car ils ne seront plus en mesure de négocier quoi que ce soit après, n’ayant plus d’autre alternative que la reddition.
Si les autorités maliennes ont pris la décision d’entendre l’Ambassadeur de la Russie au Mali, c’est parce qu’elle éprouve le ras-le-bol des rebelles du Mnla à continuer à distraire l’opinion nationale et internationale. Surtout que ces rebelles ont une stratégie bien ficelée en tête, celle qui consiste à diffuser une mauvaise image de l’Armée malienne. Parce qu’ils savent que des négociations de ce genre vont les fragiliser.
Quoi qu’on en dise, les responsables du Mnla sont dans de beaux draps et que le régime de Bamako n’est pas près de se laisser distraire pour longtemps.
Paul N’guessan
Source: Le Prétoire
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/96757-brouille-diplomatique-entre-bamako-et-moscou-le-double-jeu-des-r.html - Citation :
- Nord du Mali : Les Dossak préparent la dissidence
Après la dissidence de Ibrahim Mohamed Ag Assaleh qui vient de créer sa propre chapelle : la Coalition pour le peuple de l’Azaouad (Cpa), une nouvelle dissidence se dessine t-elle au sein du Mnla avec la colère au sein des combattants Dossak de la localité de Ndelimane?
Le 15 mars dernier, le Mouvement National de Libération de l’Azaouad (Mnla) enregistrait une perte importante dans ses rangs, avec l’entrée en dissidence d’un de ses cadres, Ibrahim Mohamed Ag Assaleh. Qui vient de créer la «Coalition pour le peuple de l’Azaouad» (Cpa). La naissance de ce nouveau mouvement (sorti des entrailles du Mnla), est porteur d’un signe : le grand malaise qui traverse le mouvement autonomiste touareg. Les rapports entre Ibrahim Ag Assaleh et la direction du Mnla étaient, en effet, devenus très tumultueux depuis un certain temps, pour avoir montré qu’il ne partage plus la radicalisation de la direction du mouvement, au moment où les autorités de Bamako multiplient les signes d’ouverture au dialogue et à la négociation. Parmi les initiatives prises dans ce sens figure les récentes rencontres initiées par l’Etat, qui a rencontré, à Bamako, les groupes armés, pour une série de concertations visant à baliser le terrain pour l’ouverture des négociations proprement dites entre Bamako et les groupes armés du Nord.
D’autres initiatives s’inscrivant dans la même logique ont même eu lieu à l’extérieur. Mais à chaque fois, le Mnla qui a recourt à la surenchère comme méthode, boude la table des négociations ou quitte les débats sur fond de plaintes et dénonciations stériles. La vérité, c’est que nous sommes face à une organisation terroriste (Mnla) dirigée par des gens qui ont décidé à prendre tout un pays en otage pour des intérêts à la fois individuels et égoïstes. Ce qui explique ces multiples voltes faces de ses responsables devenus aujourd’hui les principaux obstacles à la paix.
Voguant désormais sur la seule recherche de leurs intérêts, l’on comprend que ces individus ne peuvent pas cheminer avec ceux qui, au moins, sont favorables à ce qu’on saisisse les chances qui s’offrent aujourd’hui à la paix, avec les bonnes perspectives existant pour le démarrage du processus du cantonnement. Un cantonnement qui va permettre de déclencher tout le reste : désarmement, démobilisation et insertion des combattants.
Du coté des autorités de Bamako, à part quelques petits détails à régler, l’on ne voit aucun inconvénient à ce que ce cantonnement se fasse. Cela, peut dessiner une sortie (définitive) à la crise dont le principal instigateur s’appelle : le Mnla.
Logés dans des hôtels huppés (de 4 voir 5 étoiles) et amassant suffisamment d’argent récolté ci et là, sur les partenaires, les dirigeants du Mnla (de toute évidence) ne souhaitent pas tout de suite une issue à la crise, qui est devenue pour eux, un moyen de se la couler douce sur le dos du «peuple de l’Azaouad» qu’ils sont sensé défendre. Un peuple qui n’est jamais consulté et dont ils n’ont aucun respect pour l’opinion et/ou les choix…
Vers une autre dissidence ?
Depuis un certain temps, Ibrahim Ag Assaleh, un repenti, était devenue une personne indésirable au sein du Mnla. Son tort : le fait d’avoir osé demander aux autres de saisir les chances (offres) de dialogue que propose Bamako, et travailler au développement des villes du Nord dans un Mali uni et stable. Il ne pouvait, dès lors, que prendre ses distances avec un groupe aux motivations inavouées et qui tirent leurs profits en repoussant le plus possible l’issue à la crise. Mais, Ag Assaleh est-il le seul qui ait vu la nécessité de prendre ses distances avec cette bande d’opportunités à la tête du Mnla ? Certainement non.
D’autres sources font état de l’existence d’un profond malaise du coté d’une frange importante du Mnla. Il s’agit notamment des combattants Dossak de Ndélimane, une localité relevant du cercle d’Ansongo. Selon nos informations, dans les rangs du Mnla, l’on enregistre plusieurs centaines de combattants Dossak (dont un général) ayant pour la plupart servi dans les rangs de l’armée libyenne.
Retournés au bercail à la faveur de la dernière rébellion, la colère gronderait de jour en jour au sein de ces combattants Dossak lesquels, indique t-on, ne partagent pas certaines exigences de la direction du Mnla. Ils reprocheraient aux responsables du mouvement leur refus de saisir les opportunités qui existent et dont la communauté Dossak voudrait profiter. La communauté serait ainsi intéressée par les prochaines intégrations au sein des forces armées et de sécurité. A part un seul officier dans le corps de la douane, la communauté Dossak, semble t-il, ne compte aucun haut gradé dans les forces armées et de sécurité. Contrairement à d’autres.
Il n’est donc pas surprenant que dans les jours à venir, ces combattants (Dossak) suivent la même voie que Ibrahim Ag Assaleh, en se démarquant d’un mouvement (Mnla) qui a perdu toute crédibilité et qui est aujourd’hui devenu l’instrument d’une minorité de gens qui ont longtemps remplacé les intérêts du «Peuple de l’Azaouad» par leurs profits personnels. Et, les récentes déclarations de la direction du Mnla, faisant état de l’unité dans les rangs, ne sont que de la poudre aux yeux et dont la finalité est juste de convaincre l’opinion de la bonne santé d’un mouvement moribond.
Oumar Diamoye
Source: L'Aube
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/96764-nord-du-mali-les-dossak-preparent-la-dissidence.html | |
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| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Ven 21 Mar 2014 - 14:36 | |
| - Citation :
- Conclave des experts sécuritaires sur le Sahel : La mise en œuvre effective du processus de Nouakchott en toile de fond
La Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) a organisé hier, une réunion regroupant les attachés de défense, les conseillers en sécurité de plusieurs pays du Sahel. Il s’agissait pour les participants à cette réunion d’être au même niveau d’information sur la stratégie de l’UA sur le Sahel ainsi que des échanges sur le processus de Nouakchott pour le renforcement de la coopération en matière de sécurité entre les pays qui partagent cet espace. L’autre objectif majeur de cette rencontre était de susciter la mise en place d’un cadre d’échange et de contacts réguliers entre la MISAHEL et les participants. Sécurité, gouvernance et développement. Tels sont les défis auxquels tente de relever la stratégie de l’Union africaine sur le Sahel.
Au cours de cette réunion, le Haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya a reconnu que ces derniers mois, il a surtout été question de développer la stratégie de l’UA pour le Sahel. Celle-ci sera d’ailleurs présentée la semaine prochaine au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, à Addis-Abeba en vue de sa validation. Il prévoit ainsi trois axes majeurs à savoir : l’implication des leaders religieux dans la promotion de la paix et de la cohésion nationale ; l’appui à la réinsertion socioéconomique des jeunes et des anciens combattants au Nord du Mali ; le renforcement des initiatives existantes de coopération transfrontalière à travers la mise en place d’unités mixtes et d’opérations conjointes. L’ancien Chef de l’Etat burundais est revenu sur le processus de Nouakchott initié en mars 2013 par l’UA. Ce document stratégique vise à renforcer la coopération sécuritaire entre les pays du Sahel ainsi que la mise en œuvre opérationnelle de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) dans la région.
Il prévoit notamment une réunion des chefs des services de renseignement et de sécurité tous les deux mois, pour l’échange d’informations et une autre regroupant les ministres des Affaires étrangères des pays concernés tous les six mois pour faire le point de l’évolution du processus et lui donner une orientation. Entre autres pays concernés figurent l’Algérie, le Burkina Faso, le Tchad, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria et le Sénégal.
La dernière réunion ministérielle tenue en février dernier à Niamey a montré que ce processus est en marche dans les domaines d’échange d’information, la coopération transfrontalière, la lutte contre le terrorisme et les crimes organisés ainsi que le renforcement des capacités des pays et des institutions en charge de ces questions. Parmi les communications présentées, on peut noter la stratégie de l’UA pour le Sahel, la présentation de l’évolution et des prochaines étapes du processus de Nouakchott.
La stratégie comporte ainsi trois volets principaux à savoir la gouvernance, le développement et la sécurité. Rappelons que le mandat du MISAHEL vise à accompagner le Mali dans le processus de sortie de crise et d’aider les pays sahéliens à faire face aux défis qui leur sont posés.
Massiré DIOP
Source: L'Indépendant
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/96866-conclave-des-experts-securitaires-sur-le-sahel-la-mise-en-oeuvre.html - Citation :
- Dialogue inclusif : Quand le MNLA divise à Paris
Les autorités françaises ont du mal à accorder leurs violons face à l’attitude des bandits du MNLA. Selon la presse hexagonale, relayée par nos confrères de Jeune Afrique, le ministère français de la Défense et celui des Affaires étrangères ont deux lectures diamétralement opposées de l’évolution des négociations entre le gouvernement et les mouvements armés.
Les divergences de vue se multiplient entre les militaires, dont l’influence sur la politique africaine de la France ne cesse d’accroître, et les diplomates, qui cachent difficilement leur irritation à ce sujet. Surtout sur la question du président IBK et de la rébellion touarègue.
Le cas d’Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) est en effet particulièrement conflictuel à Paris. Depuis plusieurs semaines, l’entourage de Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, reproche au nouveau président malien de ne rien faire pour imposer la paix dans le Nord du pays et de se montrer trop intransigeant avec les groupes rebelles touaregs – qui ont toujours eu la cote auprès des militaires français.
La lecture des événements est différente au Quai d’Orsay, à l’ambassade de France à Bamako et même à l’Elysée, où les « hommes bleus » ne sont pas autant idéalisés. « Cela ne fait que six mois qu’IBK est là, il ne peut pas tout changer d’un coup, relativise un diplomate.
Sur le problème touareg, il fait ce qu’il peut, mais il pâtit de la lutte d’influence que se livrent les voisins du Mali et de l’absence d’unité entre les groupes rebelles ».
Même son de cloche à la cellule africaine de l’Elysée, où l’on rappelle que l’entretien du 27 février à Abuja entre François Hollande et IBK a été fort cordial. Le président français n’a paraît-il « rien à reprocher » à son homologue malien.
Y. C.
Source: L'Indicateur du Renouveau
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/96830-dialogue-inclusif-quand-le-mnla-divise-a-paris.html | |
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| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 25 Mar 2014 - 18:55 | |
| - Citation :
- AGIR : Alliance globale pour la résilience au sahel et en Afrique de l’Ouest : Le Dialogue inclusif pays du Mali a eu lieu!
Le ministère du développement rural a organisé un atelier de lancement du dialogue inclusif pays, vendredi 21 mars au CICB. Cet atelier s‘est tenu sous la présidence du Dr Bakary Treta, ministre du développement rural. L’atelier avait pour objectif de favoriser une meilleure utilisation des instruments de réponse en fonction de la nature, la sévérité et l’ampleur de chaque crise alimentaire et nutritionnelle.
L’alliance globale pour la résilience (AGIR) au sahel et en Afrique de l’ouest s ‘adresse aux 17 pays de la région soudano-sahélienne et Guinéenne, membres de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS. Lancée en décembre 2012 à Ouagadougou, l’alliance se fixe comme ambition d’éradiquer la faim. Pour ce faire, une attention particulière est portée sur la bande sahélienne, zone où des millions de personnes sont structurellement en proie à la faim et à la malnutrition. Une feuille de route régionale négociée par toutes les parties prenantes, fixe le cadre régional indispensable à une action cohérente et coordonnée. Les pays sahéliens représentent plus de 40%des cas de malnutrition chronique de la région. Dans de nombreuses zones du sahel, la malnutrition aiguë dépasse régulièrement le seuil d’urgence de 15%. L’objectif global de l’alliance est de réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle en accompagnant la mise en œuvre des politiques sahéliennes et ouest africaines et d’éradiquer la faim et la malnutrition d’ici vingt ans.
Selon Gary Juste, représentant de l’USAID, travailler ensemble et bien gouverner le secteur alimentaire doivent être la préoccupation de tout un chacun. Que la feuille de route fixe le cadre régional d’orientation avec les grandes lignes de l’ambition de l’alliance. « Tous ceux qui se préoccupent de la sécurité alimentaire et nutritionnelle s’accordent sur la nécessité de ne plus dissocier l’action qui consiste à apporter l’aide humanitaire lorsque survient une crise, de celle plus structurelle visant à combattre la pauvreté et la famine endémiques », a-t-il affirmé.
La région a défini une stratégie « faim zéro » approuvée le 27septembre 2012 par les ministres en charge de l’agriculture de la CEDEAO. Les groupes ciblés sont les producteurs agricoles vulnérables, agropasteurs et pasteurs, travailleurs pauvres de l’économie informelle urbaine et rurale. Un accent particulier est mis sur les groupes les plus vulnérables que sont les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et mères allaitantes.
A en croire le commissaire chargé de la culture à la CEDEAO, Désiré Kadré Ouédraogo , le succès de l’initiative AGIR dépend de notre capacité. Pour la simple raison que la région dispose d’une masse critique de documents stratégiques et de programmation politique concertée pour sortir des cycles des crises alimentaires. C’est pourquoi, qu’il faudrait inscrire l’initiative AGIR dans l’agenda de la région en matière de développement agricole durable pour la souveraineté alimentaire sans certes, oublier la dimension urgence qui devrait être l’exception. L’ambition est de coaliser un plus grand nombre d’acteurs et de moyens en s’appuyant sur les programmes, les structures et les mécanismes excitants.
Pour sa part, le représentant du ministre du développement Nango Dembélé dira que le terme de cet atelier est le symbole de tout un acte à notre pays, surtout après sa sortie de crise, c’est à dire la guerre.
« Aujourd’hui, les crises alimentaires sont plus bien complexes et multiformes. L’alliance vise à relier l’aide humanitaire et le développement avec pour objectif premier d’aider précisément les personnes les plus vulnérables », a –t-il laissé entendre.
En effet, le terme résilience est la capacité des ménages, familles et communautés et des systèmes vulnérables à faire face à l’incertitude et au risque de choc, à résister au choc et à y répondre efficacement, ainsi qu’à récupérer et à s’adapter de manière durable. Surtout que l’influence des marchés mondiaux est plus forte et de nouveaux acteurs se sont imposés dans le paysage institutionnel. Malgré des progrès sensibles, le nombre absolu des personnes souffrant de la faim est aujourd’hui plus élevé que dans les années 80. En mars 2012, environ 6millions de personnes étaient en situation d’insécurité alimentaire sévère.
Les difficultés d’accès aux services sociaux de base : santé, éducation, hygiène –eau-assainissement, etc.., constituent aujourd’hui les défis majeurs d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Aoua Traoré
Source: Tjikan
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/97196-agir-alliance-globale-pour-la-r%C3%A9silience-au-sahel-et-en-afrique-.html - Citation :
- Sélingué : fin de la grève de la faim de Sanogo
Le chef de l'ex-junte malienne est poursuivi dans l'affaire dite « assassinats des militaires bérets rouges ». Pour protester contre son transfert dans un nouveau lieu de détention à Sélingué, à 140 km de Bamako, il avait la semaine dernière commencé une grève de la faim. Coup de projecteur sur sa nouvelle vie à Sélingué.
Finalement, il y a eu plus de peur que mal. L’ex-homme fort de Kati, a arrêté sa grève de la faim. Un infirmier qui lui a rendu visite estime que sa vie n’est pas en danger, mais qu’il a perdu un peu de poids. Il aurait aussi besoin de beaucoup de vitamines pour retrouver sa forme d’avant grève de la faim.
Selon la même source, actuellement des travaux sont en cours, pour rendre plus commode, le bâtiment désaffecté qu’il occupe à Sélingué, à 140 km au sud de Bamako. Un incident est à noter tout de même. Un serpent venimeux s’est introduit dans la chambre à coucher de Amadou Sanogo. Il a retrouvé rapidement retrouvé des réflexes de militaires, et a pu se tirer d’affaire.
Sa vie en détention ?
Il a trouvé refuge dans la prière, écoute la radio. D'après un de ses avocats, il a confié : « Ici à Sélingué, c’est trop dur, je veux retourner à Bamako ». Tout comme lui, six autres hauts gradés maliens, dont un ancien ministre, également inculpés et arrêtés dans la même affaire, dite « assassinat des militaires bérets rouges », ont été transférés dans des lieux de détention, à l’intérieur du pays.
Par RFI http://www.malijet.com/a_la_une_du_mali/97174-fin-de-la-greve-de-la-faim-du-chef-de-l-ex-junte-malienne-sanogo.html | |
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| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 31 Mar 2014 - 19:06 | |
| - Citation :
- Exclusif : Affaire des bérets rouges : Sanogo accuse et récuse le juge Karembé
Le général de corps d’armée, Amadou Haya Sanogo et ses avocats, sous la houlette de Me Harouna Touréh, ne créditent d’aucune confiance le juge Yaya Karembé du 2e Cabinet du Pôle économique et financier, le magistrat instructeur en charge de la tonitruante affaire des 21 bérets rouges disparus. Longtemps dans l’air, leur requête à fin de récusation est désormais effective.
Elle a fait l’objet d’une officialisation, la semaine dernière, auprès du président du Tribunal de première instance de la Commune III de Bamako, la juridiction de ressort du juge concerné.
Dans une requête signée de ses propres mains, le célèbre inculpé ne tarit point d’arguments contre la neutralité et l’impartialité de Yaya Karembé dans l’affaire.
Selon le principal acteur des événements du 22 Mars 2012, en plus d’avoir été partie prenante et acteur des faits allégués dans l’accusation, le juge détient également des intérêts directs dans l’affaire, à travers notamment un des inculpés qui n’est autre que le Lieutenant Amadou Konaré, son propre beau-fils, dont il a été par ailleurs le témoin du mariage. Ce n’est pas tout.
Parmi les motifs de récusation, le général Sanogo évoque également ce qu’il décrit comme une soif de vengeance, un acharnement de la part d’un juge qui lui en veut tant de n’avoir pas été récompensé par la fonction de ministre de la justice pendant la transition, pour le rôle prépondérant qu’il a joué dans l’élaboration de l’acte fondamental du coup d’Etat.
En tout état de cause, à défaut d’obtenir une récusation du juge Yaya Karembé de son propre gré, Sanogo et ses avocats espèrent voir leurs arguments prospérer auprès du président du Tribunal, lequel dispose de huit jours pour examiner et donner suite à la requête.
De belles empoignes donc en perspective.
Voici l’intégralité de la requête d’Amadou Haya Sanogo
- Citation :
- À Monsieur le président du tribunal de la Commune II de Bamako
Le Général de Corps d’armées Amadou Haya SANOGO, né le 30 Novembre 1972 à Ségou, de nationalité malienne, inculpé de complicité d’enlèvement et placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction chargé du deuxième (2e) cabinet du tribunal de la commune III du District de Bamako le 27 Novembre 2013 mais ayant pour conseils la SCP Touréh et Associés, (Société d’Avocats, Immeuble sis Hamdallaye ACI -2000, BP 1993, Rue 432, Porte 734- Tel : 20 29 45 78/ 20 29 31 73 – Bamako), Me Dior DIAGNE du barreau de DAKAR, Me Tiessolo KONARE et Hamidou DEMBELE.
À l’honneur de solliciter le dessaisissement du juge d’instruction Yaya KAREMBE en charge de son dossier pour atteinte grave au devoir d’impartialité, pour intérêt personnel à la cause, et pour alliance avec un inculpé.
Que les appréhensions sur sa partialité se justifient objectivement par l’existence d’un conflit d’intérêt entre ledit juge et le requérant occasionnant ainsi une attitude hostile à son encontre, son alliance avec certains et sa connaissance antérieure des faits objets de la poursuite.
Qu’il est un principe essentiel que dans une République les juges doivent inspirer confiance aux justiciables.
Ce principe est repris par les articles 12, 13, 14 et 15 du code de déontologie annexé à la loi N°02-054/ du 16 décembre 2002 portant Statut des Magistrats au Mali.
Que cependant, il sera établi que les faits de récusation que dessous sont constant à l’égard du récusé.
I. De l’existence d’un conflit d’intérêt entre le juge d’instruction et l’inculpé :
Qu’au lendemain du coup d’état du 22 mars, le juge d’instruction, alors en poste à Bougouni, par des messages téléphonique et autres moyens, démarchait le capitaine Amadou Haya SANOGO et ses camarades à l’effet de proposer ses services dans la consolidation de leur pouvoir.
Que quelques jours après, il abandonnait purement et simplement son poste pour s’installer à Kati où il participa activement à la rédaction d’un acte fondamental devant régir la transition.
Que parallèlement, il anima un meeting de soutien au coup d’état au Centre International de conférence de Bamako.
Qu’en contrepartie, il sollicita sa nomination au poste de ministre de la justice. Que le Général Amadou Haya SANOGO et ses amis lui ont toutefois préféré monsieur Malick COULIBALY en raison des garanties d’indépendance, de modestie et d’intégrité que ce dernier offrait au peuple malien.
Que malgré sa promotion au pôle économique par l’inculpé, le juge Yaya KAREMBE n’était pas content. II prit rapidement ses distances avec ses alliés d’alors et décida de leur faire payer ce choix.
Que sa désignation comme juge chargé d’instruction de l’affaire dite de la disparition des soldats bérets rouges allait lui donner la belle occasion de vider cette rancœur et d’assouvir sa vengeance.
Que déjà, avant cette désignation, il avait commencé par regrouper et orienter les épouses des dits soldats. Que quelques temps après, il plaça sous mandat des membres du syndicat de la police alliés aux militaires de Kati.
Qu’avec cette contrariété flagrante d’intérêt, le juge a conservé une animosité qui s’est traduite par une hostilité clairement affichée à l’encontre de tous ceux qui incarnent le coup d’état du 22 Mars 2012.
Que l’inculpé est de plus en plus convaincu que tant que l’information restera entre les mains du juge Yaya KARAMBE celle-ci portera la marque de cette hostilité et ne sera pas objective.
Alors que l’article 13 du code de déontologique des magistrats enseigne : « le magistrat doit se récuser chaque fois qu’il soupçonne l’existence d’un conflit entre son intérêt personnel ou celui de ses proches parents ou amis et l’exercice de sa fonction… »
Qu’il résulte de tout ce qui précède, que le dessaisissement du juge en charge du dossier au profit d’un autre, est juridiquement acquis.
II. De l’existence d’une alliance avérée entre le magistrat instructeur et un inculpé:
Qu’en effet le juge d’instruction a été le témoin de mariage d’un inculpé et demeure le beau-père a ce dernier. Que d’ailleurs, il doit son acceptation dans l’entourage immédiat du Général Amadou Haya SANOGO et sa nomination comme juge au pole économique a cette alliance; ce qu’il ne peut contester.
Que le dit beau-fils aujourd’hui inculpé qui occupait une fonction importante au sein du CNRDRE, lui a offert un véhicule de fonction qu’il a gardé et utilisé jusqu’au mois de janvier dernière. Ce véhicule n’a été rendu a l’inculpé que quelque jour avant sa mis sous mandat de dépôt.
Que ce lien incontesté est de nature a influer sur la conduite du dossier par le même juge.
Qu’il demeure constant que ce dernier ne peut objectivement convaincre de son impartialité dans une affaire impliquant son propre beau-fils
Que sa récusation devient une question d’éthique et obéit a l’article 13 in fine de la loi portant statut de la magistrature.
III. De la connaissance antérieure par le Magistrat instructeur des faits, objets des présentes poursuites :
Qu’il résulte des différentes inculpations que les faits poursuivis ont été commis à Kati dans la nuit du 02 au 03 mai 2012.
Qu’à cette période, le magistrat instructeur était assidu dans les bureaux du CNRDRE où il faisait office de conseiller juridique et politique et bénéficia d’avantages conséquents en numéraire et nature.
Que l’on se souviendra que dans un temps très voisin des événements dits du 30 Avril 2012, le même juge a été reçu nuitamment à Kati devant plusieurs témoins en compagnie du Colonel Yacouba COULIBALY.
Que le Colonel Yacouba COULIBALY a été en effet volontairement enlevé et séquestré dans des conditions inhumaines par le juge d’instruction se faisant désigner à l’occasion par un pseudonyme «le caporal magistrat ou l’esclave de Dieu».
Qu’à la recherche de bonnes grâces du CNRDRE il fit ligoter et conduire, de Bougouni au PC numéro 2 de Kati dans des conditions ne respectant pas la dignité humaine, le Colonel Yacouba COULIBALY.
Qu’il a fallu une totale désapprobation par le Général Amadou Haya SANOGO de cette attitude pour que l’infortuné soit détaché, puis remis à la gendarmerie.
Que n’eut été son statut de Magistrat et sa saisine curieuse pour l’instruction de la même affaire, l’audition et l’inculpation pour enlèvement de personne dans la même affaire du juge Yaya KARAMBE sur ce point aurait été certainement sollicitée par le Colonel Yacouba COULIBALY.
Que profitant de son « Séjour à Kati », le juge a pu dresser un répertoire des partisans, amis et collaborateurs du Général Amadou Haya SANOGO auxquelles il mène aujourd’hui la chasse suivant un agenda préétabli.
Qu’il a manifestement une opinion préconçue sur le litige et un intérêt personnel direct dans ce dossier.
Que c’est ce qui explique la demande de mise à disposition et l’inculpation contre toute logique pour des motifs infondés et sans aucune prise avec les faits, des généraux Yamoussa CAMARA, Sidy Alassane TOURE, du Capitaine Amadou KONARE et du Lieutenant Tahirou MARIKO et bien d’autres officiers et sous-officiers.
Que l’arrestation du Général Amadou Haya SANOGO et sa diabolisation outrageante s’inscrit dans cet agenda et est malicieusement entretenue par voie de média.
Que curieusement le Général amadou Haya SANOGO n’a toujours pas eu le droit de s’expliquer sur les faits trois mois après son inculpation, en ce qu’à ce jour il n’a pas été interrogé sur le fond.
Que des manquements au principe du secret de l’information et à la présomption d’innocence bénéficient manifestement d’une main complaisante, celle du juge d’instruction.
Que cette justice sélective fondée sur des graves préjugés, n’est pas compatible avec la conduite qui sied à un juge impartial et ouvre droit à récusation.
Que l’inculpé se dit prêt à tout éclairage nécessaire à la manifestation de la vérité et au succès de sa prétention.
En conséquence
de quoi :
Vu les articles 595, 596 et 597 du code de procédure pénale, 336 à 342 du code de procédure civile, commerciale et sociale.
Le requérant sollicite respectueusement qu’il vous plaise
- Ouvrir toute enquête à l’effet d’établir la vérité la constance des griefs sur l’impartialité du juge et ordonner en conséquence le dessaisissement de celui-ci au profit d’un autre. - Mais d’ores et déjà ordonner qu’il soit sursis à l’accomplissement de tout acte d’instruction jusqu’à une décision sur le mérite de la requête en récusation en application de l’article 599 in fine du code de Procédure Pénale.
Le général Amadou Haya SANOGO Source: Le Témoin
http://www.malijet.com/actualite-politique-au-mali/flash-info/97741-exclusif-affaire-des-berets-rouges-sanogo-accuse-et-recuse-le-ju.html - Citation :
- Paix et réconciliation nationale : Ahmed AG Hamani fait son show à Sélingué
C’est à un véritable one man show que s’est livré le président de la communauté kel Tamasheq et non moins ancien Premier ministre sous ATT. Conférencier sur le thème central du festival, à savoir la paix et la réconciliation nationale, lui qui est très réputé pour ses prises de position radicales et son franc-parler s’est véritablement lâché.
«ATT me prenait pour un rebelle» En faveur de la conférence-débat qu’il a animée sur le site du festival international de Sélingué sur le thème «paix et réconciliation nationale», l’ancien Premier ministre, Ahmed Mohamed Ag Hamani est sortie de sa réserve par rapport au Président démissionnaire ATT. Selon lui, ce dernier le prenait pour un rebelle à son insu. ‘’ATT me prenait pour un rebelle. Un jour, il a dit, devant la presse, qu’il a choisi son PM parmi les rebelles, mais malgré tout ils continuent de s’agiter, a affirmé Ag Hamani. Qui dit ne pas avoir sa langue dans la poche, avant d’ajouter que s’il savait qu’il le considérait comme un rebelle, il allait refuser d’être son Premier ministre.
«La présence du Mnla est une faute originelle de l’ONU» «Sous prétexte qu’ils sont laïcs et qu’ils sont là depuis 40 ans, l’ONU nous a ressuscité ce mouvement qui n’existait déjà plus avant le 11 janvier 2013», Ag Hamani. Selon lui, l’ONU a fait du Mnla un os dans la gorge du Mali, c’est-à-dire une zone de non droit sur notre territoire. L’ex-PM pense que si la communauté internationale veule débarrasser le Mali des terroristes, qu’elle commence d’abord par le Mnla. Car, selon lui, il n’y a pas plus terroriste que le Mnla, qui a accaparé une partie du territoire national et a eu le culot de déclarer l’indépendance sur cette portion du territoire. Il soutient que la plus grosse erreur de la transition a été de permettre l’arrivée massive de la Minusma au Mali. Pour résultat, «on les voit barricader tout Bamako et on ne peut plus circuler librement chez nous». Aussi, il pense que ce n’est pas à la Minusma de diriger les négociations inter-maliennes. «Je ne sais quelle mouche les [Ndlr: autorités maliennes] a piqué».
«Je suis prêt à répondre de mes actes» Selon l’ancien Premier ministre, tous les dirigeants du Mali de ces dernières décennies sont responsables de ce que nous avons connu, qui n’est autre que le résultat de la mauvaise gestion des différentes crises passées. «Nous avons tous fauté. Je m’assume. Si demain, il y a tribunal, tout le monde va répondre», a-t-il.
«L’Algérie est forclose dans la médiation intermalienne» Ag Hamani le dit à qui veut l’entendre, l’Algérie est forclose dans la médiation entre le Mali et les groupes armés car, dit-il, elle a échoué 3 fois de suite. Donc, dit-il, le président IBK a bien fait en décidant de ramener les négociations en territoire malien.
Source: Le Prétoire
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/97693-paix-et-reconciliation-nationale-ahmed-ag-hamani-fait-son-show-a.html | |
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| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Jeu 3 Avr 2014 - 18:26 | |
| - Citation :
- Sortie de crise au Mali : Carole Mottet, une marraine du MNLA au service de la MINUSMA
Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a tendu la main aux groupes armés du Mali en vue d’une réconciliation inter-Maliens. Malheureusement, cette main tendue n’est pas encore saisie par le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), qui s’accroche toujours à ses ambitions irréalistes et complètement absurdes d’indépendance, pour une région où il ne représente absolument rien.
Une situation qui est à la base de l’imbroglio actuel qu’on observe par rapport au cas de Kidal. Pourquoi donc cette duplicité du MNLA, qui est pourtant partie prenante aux accords de Ouagadougou, qui appellent à ces discussions entre Maliens? Il nous est revenu que Carole Mottet, une Suissesse dont les liens d’intimité avec un membre influent du mouvement touareg ne sont plus un secret, serait à la base de la politique de la chaise vide dans laquelle le MNLA semble s’inscrire.
Elle aurait même conseillé au mouvement de bouder la réunion des 13 et 14 mars 2014, tenue à l’Hôtel Kempiski. Alors questions. Peut-on être juge et partie? Pourquoi notre pays ne revoit-il pas ses relations diplomatiques avec la Confédération Helvétique? Surtout aussi que les mauvaises langues insistent sur la prise en charge de l’Hôtel du Cinquantenaire de Ouagadougou, qui abrite les cadres du MLNA au Burkina Faso, par les mêmes Suisses.
La présence de Carole Mottet au sein de la Mission Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) ne se justifie aucunement. Mais elle semble être imposée par des lobbies suisses, parrains du mouvement indépendantiste touareg (et qui aspirent un jour mettre la main sur les ressources naturelles dont dispose cette partie du Mali), au N°1 de la MINUSMA, le Néerlandais Albert Gérard Bert Konders qui peine à s’en débarrasser.
Toutes choses qui font dire aujourd’hui à certains observateurs que la sortie de crise au Mali n’est pas pour demain, tant que cette dame restera dans le dispositif de la mission onusienne. Koenders va-t-il demander enfin qu’on le débarrasse de cette collaboratrice gênante, pour la paix et la réconciliation au Mali?
A suivre.
Yaya Samaké
Source: 22 Septembre
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/98034-sortie-de-crise-au-mali-carole-mottet-une-marraine-du-mnla-au-se.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 15 Avr 2014 - 22:54 | |
| - Citation :
- Le chef djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar localisé en Libye
Le Point.fr - Publié le 14/04/2014
Considéré comme "l'un des plus dangereux terroristes du Sahel", le cerveau de la prise d'otages sanglante d'In Amenas a quitté le Mali où il opérait.
Mokhtar Belmokhtar, ici dans une vidéo non datée, obtenue par une agence de presse mauritanienne © AFP PHOTO/HO / ANI
Le chef djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, qui avait mené une sanglante prise d'otages en Algérie en 2013 et dont la tête est mise à prix par Washington, s'est retiré en Libye d'où il entend contrôler le Sahel, a-t-on appris dimanche de sources sécuritaires. "Depuis quelque temps, nous avons la preuve que Mokhtar Belmokhtar, de nationalité algérienne, l'un des plus dangereux islamistes algériens et qui opérait dans le nord du Mali, s'est retiré en Libye pour éviter d'être arrêté ou tué. Du territoire libyen, il entend contrôler tout le Sahel", a déclaré une source sécuritaire malienne. L'information a été confirmée par une source sécuritaire nigérienne et par une autre source proche de la mission de l'ONU au Mali (Minusma).
Appelé Belawar ("le borgne" en arabe) ou Khaled Abou al-Abbas, Belmokhtar avait été donné pour mort, "tué" par l'armée tchadienne au Mali le 2 mars 2013, une information ensuite démentie par al-Qaida. "Tout le monde est d'accord aujourd'hui qu'il n'était pas mort. Il était toujours actif, mais s'est installé depuis un moment en Libye", a précisé la source sécuritaire proche de la Minusma. Ancien combattant en Afghanistan contre les troupes soviétiques, Mokhtar Belmokhtar a ensuite intégré les rangs des islamistes algériens avant de devenir un chef d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Il a ensuite fait partie des responsables d'Aqmi qui avaient pris le contrôle du nord du Mali pendant plusieurs mois en 2012 avant d'être chassés des principales villes de cette région par une coalition internationale dirigée par la France. Après avoir été chassés du nord du Mali, plusieurs islamistes ont établi leurs bases en Libye.
Belmokhtar avait en 2012 fait scission d'avec Aqmi et créé son propre mouvement, "Les Signataires par le sang", avec lequel il a mené la prise d'otages sanglante d'In Amenas, en Algérie, début 2013. Cette attaque avait eu un retentissement planétaire en raison de la présence de nombreux étrangers parmi les otages, dont 37 ont été tués. Le 3 juin 2013, la tête de Belmokhtar a été mise à prix par les États-Unis pour cinq millions de dollars. Washington le considère comme "l'un des plus dangereux terroristes du Sahel". En août 2013, "Les Signataires par le sang" a fusionné avec une partie du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao), un des groupes qui avaient occupé le nord du Mali en 2012. Les deux entités ont pris le nom de "Al-Mourabitoune" (les Almoravides).
http://www.lepoint.fr/monde/le-chef-djihadiste-algerien-mokhtar-belmokhtar-localise-en-libye-14-04-2014-1812863_24.php#depot_commentaire | |
| | | klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 23 Avr 2014 - 13:27 | |
| - Citation :
- Kadré Désiré Ouedraougou: La CEDEAO sollicite l'aide du Maroc pour la sécurité du Sahel
Rabat - Kadré Désiré Ouedraougou est le président de la Commission de la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), en visite au Maroc, il a sollicité l'appui du Maroc pour stabiliser et sécuriser la région du Sahel.
"Nous avons élaboré une stratégie pour le Sahel destinée à consolider la paix et la stabilité dans la région (...) Nous sommes venus présenter cette stratégie et solliciter l'appui du Maroc pour la stabilité, la paix et le développement dans la région", a déclaré le président de la CEDEAO à la presse à l'issue d'une entrevue avec la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaida.
Il a également noté l'élaboration d'un certain nombre de projets de développement destinés à désenclaver cette région, "de sorte à ce qu'elle ne soit plus une source de déstabilisation mais plutôt une plateforme de développement", en émettant le souhait de son organisation de renforcer et d'élargir davantage la coopération bilatérale.
De son côté, la ministre Bouaida a réitéré l'entière disposition du Maroc à apporter son soutien à cette organisation dans ses efforts visant à contrecarrer les défis d'ordre sécuritaire et socio-économique menaçant les pays de la région sahélo-saharienne.
Elle a, en outre, rappelé les relations étroites qu'entretient le Royaume avec la CEDEAO, en sa qualité de membre observateur, et comme en témoigne sa participation active lors de ses deux derniers sommets.
Evoquant la réussite, à tous les niveaux, de la récente tournée du Souverain dans plusieurs pays africains, dont trois pays membres de la CEDEAO, Mme Bouaida a souligné que cette visite a imprimé une nouvelle dynamique aux relations du Maroc avec ses partenaires africains, et a ouvert de nouvelles perspectives de coopération et de partenariat mutuellement bénéfique, comme en témoigne l'important volume des accords conclus lors de cette tournée Royale.
Elle a, à cet effet, réitéré l'engagement marocain à lancer et à appuyer les initiatives conjointes en faveur d'un développement socio-économique durable et inclusif, dans le cadre d'une approche globale mettant l'élément humain au centre de ses actions.
La ministre a, en outre, mis en relief l'intérêt grandissant manifesté par les acteurs économiques et les investisseurs marocains pour les pays de la CEDEAO qui est de nature à favoriser une croissance partagée et une solidarité fructueuse au service des intérêts des différentes parties.
Par ailleurs, Bouaida a rappelé que le Maroc a continuellement plaidé en faveur d'un partenariat entre les pays de l'UMA et leur voisinage immédiat du Sud, en notant l'importance de la coordination des efforts et de la mise en place de programmes transnationaux, notamment dans les domaines prioritaires des infrastructures de connexion, de développement humain et de l'éducation, et ce, afin de tirer profit des atouts et ressources dont regorge la région.
Créée en 1975, la CEDEAO vise à promouvoir la coopération et l'intégration dans la perspective d'une Union économique de l'Afrique de l'Ouest en vue d'élever le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d'accroître la stabilité économique, de renforcer les relations entre les Etats membres et de contribuer au progrès et au développement du continent africain.
http://www.lemag.ma/Kadre-Desire-Ouedraougou-La-CEDEAO-sollicite-l-aide-du-Maroc-pour-la-securite-du-Sahel_a82666.html
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| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 23 Avr 2014 - 18:29 | |
| - Citation :
- Affaire bérets rouges: Sanogo risque la peine de mort
Le chef de l’ex junte, le Général Amadou Haya Sanogo
Dernière audition sur le fond dans l’affaire des 21 bérets rouges disparus : - Les charges de Amadou Haya Sanogo requalifiées en » complicité d’assassinats » -L’ex-chef de la junte putschiste encourt désormais la peine de mort
Le juge d’instruction Yaya Karembé a clos, hier mardi, l’enquête sur les 21 bérets rouges disparus par l’interrogatoire sur le fond du chef de l’ex-junte putschiste Amadou Haya Sanogo.
De » complicité dans l’enlèvement de personnes » au moment de son arrestation fin 2013, les charges contre ce dernier ont été requalifiées en » complicité d’assassinats « .
Avec cette nouvelle inculpation, le chef des auteurs du coup d’Etat du 22 mars 2012, encourt la peine de mort si l’on s’en tient au Code pénal malien. En effet, le complice écope de la même peine que l’auteur principal. Il est même considéré le plus souvent comme le donneur d’ordre. Autrement dit, celui qui a facilité la commission du crime. Ce qui le rend autant responsable que l’exécutant.
A ce niveau quelques précisions s’imposent. L’assassinat est différent du meurtre. Le meurtre est la commission de l’infraction alors que l’assassinat suppose la préméditation, la planification, bref la mise au point.
Comme pour dire que dans le cas d’espèce qui nous concerne, à savoir l’exécution des 21 bérets rouges, l’opération a été planifiée par les bourreaux des éléments du Régiment des commandos parachutistes(RCP). Raison pour laquelle le juge d’instruction a requalifié les faits en » complicité d’assassinats « .
On se rappelle que le 27 novembre 2013, après son interrogatoire tenu dans les locaux de l’Ecole de la gendarmerie de Faladié à la suite de son arrestation consécutive à son refus de répondre à trois mandats d’amener du juge d’instruction Yaya Karembé, celui-ci avait inculpé le général Sanogo de » complicité d’enlèvement de personnes ».
Car les personnes, objet d’enlèvement, n’étaient pas encore retrouvées et on ne savait pas si elles étaient vivantes ou mortes. En effet, c’est après la découverte, le 3 décembre 2013, du charnier de Diago contenant les 21 corps sans vie des éléments du RCP et la communication du dossier au Parquet sur ces faits nouveaux que celui-ci a requis l’assassinat et la complicité d’assassinat. Cette nouvelle inculpation met ainsi fin au dossier des 21 bérets rouges disparus.
Le juge d’instruction interpellera dans les prochains jours d’autres militaires dans le dossier de la mutinerie du 30 septembre 2013 où Amadou Haya Sanogo et certains de ses proches pourraient de nouveau comparaitre.
Abdoulaye DIARRA
Source: L'indépendant
http://www.malijet.com/actualite-politique-au-mali/flash-info/99856-affaire-b%C3%A9rets-rouges-l%E2%80%99ex-chef-de-la-junte-encourt-d%C3%A9sormais-la.html - Citation :
- Guerre fratricide pour le contrôle des pourparlers entre Bamako
et les groupes armés du nord : Iyad Ag Ghaly attaque des positions du MNLA et fait plusieurs morts
Le chef du groupe Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali
On le croyait dans le sud libyen ou dans les tréfonds de Tamanrasset (sud algérien) où il ne manque pas de sympathie. Le chef d’Ansar Eddine Iyad Ag Ghaly, recherché par la justice malienne et traqué par les services de renseignements américains, est bel et bien présent au Mali et circule régulièrement entre Boureissa, Tinzawatten et Tamanrasset. Il a fait de nouveau parler de lui.
Au cours du week-end dernier des assaillants qui lui sont fidèles ont attaqué des positions gardées par le MNLA à Talahandat, localité située à une centaine de kilomètres de Kidal. Selon une source sécuritaire, plus d’une dizaine d’éléments du MNLA ont péri au cours de cette attaque.
L’objectif du leader d’Ansar Eddine est d’affaiblir ce mouvement armé ou ce qu’il en reste pour demeurer l’unique chef de la région afin de se positionner comme un interlocuteur incontournable pour les négociations avec le pouvoir en place à Bamako.
C’est un secret de polichinelle. Le groupe rebelle MNLA est affaibli et éclaté depuis quelques mois à travers différentes factions. Pour rappel, l’ancien député non moins chargé des relations extérieures d’alors du MNLA, Ibrahim Ag Assaleh a claqué, courant mars, la porte de ce groupuscule séparatiste touareg pour lancer son propre mouvement politico-militaire depuis la capitale algérienne.
Le colonel déserteur de l’armée malienne, Hassan Fagaga, quant à lui fait cavalier seul à la tête d’une poignée d’hommes dans les recoins de Tinzawaten.
Ambery Ag Rhissa, cet autre responsable du MNLA cherche, dit-on, à évacuer les affaires courantes à Kidal. Et le colonel Mohamed Najim, ex-officier de l’armée de Mouammar Kadhafi, fait la navette entre le sud libyen et Kidal sans parvenir à quoi s’accrocher.
Alors que le Secrétaire général du MNLA, Bilal Ag Chérif réfugié dans un luxueux hôtel de Ouaga 2000 ( aux frais de qui) arrive à contrôler difficilement un mouvement qui lui échappe progressivement.
Ces dissensions au sein du mouvement séparatiste touareg sont exploitées par le leader de l’organisation terroriste Ansar Eddine, Iyad Ag Ghaly. Traqué par les services de renseignements américains et par la justice malienne pour terrorisme, Iyad Ag Ghaly semble avoir retrouvé un second souffle depuis la libération des quatre fonctionnaires de la société minière française AREVA.
Selon des renseignements de plusieurs services, l’homme est crédité d’avoir joué un rôle capital dans cette libération. Depuis, l’étau semble se desserrer autour de lui du moins du côté de l’Hexagone. Sa crainte réside du côté des forces armées maliennes qui lui pardonneront difficilement le massacre des militaires d’Aguelhoq.
Ainsi, pour devenir l’ un des interlocuteurs voire le principal interlocuteur dans le cadre des pourparlers entre le gouvernement malien et les groupes armés du nord, Iyad Ag Ghaly a entrepris de convaincre certains rebelles de le rejoindre. Beaucoup sont, semble-t-il, déjà tombés dans l’escarcelle de ce renégat.
Ceux qui s’y opposent sont attaqués comme ce fut le cas le week-end dernier à Talahandat où des jihadistes proches d’Iyad Ag Ghaly ont défait des éléments du MNLA.
Il s’agirait pour le chef d’Ansar Eddine de vaincre d’abord militairement ses adversaires d’hier (il est à signaler qu’Iyad AG Ghaly voulait au départ contrôler le MNLA à sa création en 2012, c’est faute d’avoir eu gain de cause qu’il a rejoint les narco- islamistes).
Politiquement, l’ancien chef de la rébellion de 1990 mise sur le soutien algérien. Depuis février dernier, le pays d’Abdel Aziz Bouteflika semble avoir repris le dossier du nord du Mali à son compte : pourparlers exploratoires entre groupes armés, visite d’Etat d’IBK, relance des discussions le week-end dernier à Alger avec le voyage du tout nouveau ministre de la réconciliation nationale.
Homme de main de l’Algérie, Iyad Ag Ghaly espère sur un coup de piston de ce grand voisin du nord pour être dans le processus et se racheter une honorabilité. L’autre atout que l’homme entend exploiter est le Burkina Faso avec lequel il est resté en contact.
Abdoulaye DIARRA
Source: L'indépendant
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/99881-guerre-fratricide-pour-le-controle-des-pourparlers-entre-bamako-.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Ven 25 Avr 2014 - 22:25 | |
| - Citation :
- Mohamed Ould Abdel Aziz : « L’indépendance de l’Azawad est une
chimère et nous sommes favorables à l’intégrité territoriale du Mali »
Mohamed Ould Abdel Aziz, Président Mauritanien
Le Figaro. – En janvier 2013, vous n’avez pas répondu favorablement à la demande du président Hollande, d’envoyer vos forces combattre au Mali, aux côtés des soldats français et tchadiens. Pourquoi ?
Mohamed Ould Abdel Aziz. – La Mauritanie partage avec le Mali frère des frontières longues de plus de 2 000 km, c’est dire à quel point la sécurité en Mauritanie dépend de celle au Mali. Très tôt, nous avions attiré l’attention de nos partenaires régionaux sur les risques graves encourus par le Sahel, du fait de la présence de groupes terroristes dans le nord du Mali.
Nous avons dû y intervenir militairement en 2010, pour détruire des bases à partir desquelles les djihadistes voulaient commettre chez nous des attentats et des enlèvements. Puisqu’à l’époque le gouvernement malien tolérait chez lui la présence de groupes terroristes, nous avons pensé que nous étions les bienvenus aussi !
En 2013, les autorités de Bamako souhaitaient que l’armée mauritanienne se déploie dans l’est du Mali, ce qui étendait considérablement nos lignes logistiques et nous obligeait à dégarnir notre frontière. Nous avons considéré qu’en sécurisant nos frontières et en empêchant toute possibilité de repli des groupes terroristes armés sur notre territoire, nous avons beaucoup aidé l’opération « Serval » et contribué efficacement à l’élimination des djihadistes dans le nord du Mali.
Quelle solution voyez-vous pour la résolution du problème du Mali du Nord ?
C’est une question qui se pose depuis les indépendances. Les Maliens du Nord se considèrent marginalisés. Ils ont parfois des revendications farfelues. L’indépendance de l’Azawad est une chimère et nous sommes favorables à l’intégrité territoriale du Mali. La solution ne peut être recherchée et trouvée que par les Maliens, sans ingérence extérieure. Le président IBK a toute légitimité pour apporter une solution durable. Il y a peu de richesses au Mali en général ; il y en a encore moins dans le Nord.
La stabilisation de la région passe par la création d’infrastructures. L’erreur des autorités maliennes, c’est de s’être trompées d’ennemis. Ils étaient obsédés par les revendications nordistes et aveugles à l’installation des groupes terroristes. Leur laxisme avait favorisé l’accroissement de la menace terroriste et le développement du trafic de drogue.
La France et les autorités de Bamako n’ont pas les mêmes ennemis. Pour l’une, ce sont les islamistes ; pour les autres, ce sont les séparatistes touaregs du MLNA…
Au plus fort de cette crise, il fallait à tout prix éviter que le nord du Mali ne tombe entièrement aux mains des terroristes islamistes. Même si certaines des revendications du MNLA me semblent inacceptables, ce mouvement a su rester à l’écart du djihadisme. Étant donné les difficultés de l’environnement, toute action menée contre le terrorisme ne peut réussir sans rendre les populations locales acteurs de ce combat. Dans le passé, les djihadistes ont tissé des liens étroits – y compris des mariages – dans le nord du Mali. Ils se sont même parfois substitués à l’État dans son rôle social. Il fallait mettre un terme à cette situation. « L’indépendance de l’Azawad est une chimère et nous sommes favorables à l’intégrité territoriale du Mali »
Depuis votre arrivée aux affaires en 2008, quelle a été votre stratégie dans la lutte contre les djihadistes et les trafiquants de drogue ?
La sécurité est la première des libertés. Sans sécurité, il n’y a pas de développement possible. Nous avons décidé de rétablir la sécurité dans notre pays en réorganisant notre armée afin de l’adapter à une nouvelle menace non conventionnelle. Cela nous a obligés à faire des sacrifices importants. Étant donné l’urgence et l’importance de la mission, nous n’avons pas attendu l’aide extérieure pour agir.
Nous avons retardé des projets d’infrastructures importants pour notre tâche prioritaire de rétablissement de la sécurité. Nous avons créé des unités mobiles et autonomes capables de se projeter n’importe où et à tout moment. Nous avons créé des bases logistiques proches des frontières. Nous avons aussi misé sur le renseignement humain. Avec le temps, la peur a changé de camp.
Quel est le lien entre terrorisme islamiste et trafic de drogue au Sahel ?
Les liens sont nombreux. Pour assurer leur sécurité, les trafiquants qui passent par les territoires sous contrôle des djihadistes sont contraints de fournir un ravitaillement en carburant, payer un droit de passage et donner de précieux renseignements.
Depuis l’affaire Claustre à la fin des années 1970, les Occidentaux ont pris l’habitude de payer des rançons pour libérer leurs otages.
Quelles conséquences sur le Sahel ?
Elles sont catastrophiques. Je suis opposé à tout dialogue avec les preneurs d’otages. Le paiement des rançons sert à réarmer les terroristes. Chaque fois que vous payez, attendez-vous à devoir payer encore plus la prochaine fois. L’argent occidental a, hélas, suscité au Sahel toute une économie de la prise d’otages, avec ses sous-traitants dans le kidnapping et le repérage. Les voyageurs occidentaux sont devenus des cibles au Sahel.
Les rançons qui furent payées par les Allemands et les Italiens pour la libération de leurs touristes pris en otages ont permis au petit groupe algérien du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) de grandir, et de se transformer en puissance terroriste régionale. Les rançons ont permis l’acquisition par les terroristes de matériels de guerre et de communication sophistiqués, allongeant dangereusement leurs rayons d’action. Les Anglais et les Américains ont raison de ne jamais payer.
L’Union européenne et la France vous apportent-elles une aide dans vos efforts de lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue ?
Chaque pays a ses problèmes et doit les porter sans attendre forcément le soutien de ses amis. Les aides sont devenues faibles et tardent souvent à venir. Nous entretenons d’excellentes relations avec la France et les États-Unis dans les domaines de la formation et de l’échange d’informations. Nous regrettons parfois la lenteur de l’aide européenne.
Vous avez accepté de devenir président de l’Union africaine ; est-ce que cela annonce une réorientation de la Mauritanie vers l’Afrique noire plutôt que vers la Méditerranée ?
Il ne s’agit pas d’une réorientation puisque nous sommes pleinement africains. En plus d’être membre fondateur de l’OUA, nous appartenons à plusieurs organisations régionales comme le CILSS (Comité interétatique pour la lutte contre la sécheresse au Sahel) ou l’OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal). Nous sommes aussi membre fondateur de la Ligue des États arabes.
Nous contribuons significativement à la coopération euro-méditerranéenne et nous jouons un rôle important dans l’espace sahélo-saharien. Nous sommes une nation riche par sa diversité culturelle arabe et africaine et nous comptons oeuvrer, tout au long de notre mandat à la tête de l’Union africaine, au renforcement de la coopération entre les ensembles régionaux africains et le reste du monde.
Vous venez d’annoncer l’envoi de troupes en Centrafrique, qui remplaceront les Tchadiens…
Ce que vous appelez notre remplacement des Tchadiens est fortuit. Nous répondons favorablement à une demande des Nations unies. Participer au rétablissement de la sécurité en RCA, c’est notre devoir d’Africains.
Quelle est la cause réelle du malheur de ce pays ?
Les difficultés de la RCA sont la conséquence de l’échec flagrant de son élite politique. Il n’y a pas deux races qui s’affrontent, il y a juste des politiques qui ont échoué. « Toute action menée contre le terrorisme ne peut réussir sans rendre les populations locales acteurs de ce combat »
En RCA, les troubles ont commencé par les exactions antichrétiennes de la Séléka, auxquelles ont bientôt répondu les exactions antimusulmanes des milices Anti-Balaka. La solution n’est-elle pas la partition de la RCA en deux, chrétiens au Sud, musulmans au Nord ?
Non. Ce serait trop grave, pour toute l’Afrique. Si la religion devenait un instrument de séparation, ce serait catastrophique dans ce continent où chrétiens et musulmans ont toujours vécu en bonne intelligence. Je suis farouchement opposé à l’instrumentalisation de la religion par la politique. On ne peut pas bâtir une nation uniquement sur des critères religieux ou ethniques. Seul l’ancrage de la démocratie peut assurer le vivre-ensemble.
Êtes-vous favorable à l’interdiction des partis religieux ?
Aucun parti politique ne peut être basé uniquement sur la religion ou sur l’ethnie, sous peine d’être interdit.
Propos recueillis à Nouakchott par Renaud Girard
Source: Le Figaro
http://www.malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/interview_mali/100098-mohamed-ould-abdel-aziz-%C2%AB-l%E2%80%99ind%C3%A9pendance-de-l%E2%80%99azawad-est-une-chi.html | |
| | | WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 28 Avr 2014 - 20:13 | |
| - Citation :
- Nord du Mali: Bamako veut relancer les négociations
Les négociations entre Bamako et les groupes rebelles du Nord sont au point mort. Pour les reprendre, le nouveau ministre de la Réconciliation vient d’élaborer avec l’appui du gouvernement malien un plan de relance de dialogue.
Le ministre malien de la Réconciliation nationale et le nouveau haut représentant du chef de l'État pour le dialogue inclusif inter-malien vont se rendre très rapidement dans des pays de la sous-région, à Ouagadougou, Nouakchott et Alger notamment. L’objectif est de rencontrer les dirigeants des groupes rebelles du Nord et leur proposer de se retrouver entre eux. Une première rencontre exclusivement réservée à ces groupes armés aura lieu à Tamanrasset, dans le Sud algérien. Sur place, pendant quelques semaines, une plate-forme de revendications sera dégagée pour leur permettre de parler d’une même voix face à Bamako. Au même moment, dans la capitale malienne, deux acteurs des futures négociations – la société civile et les représentants du gouvernement malien – seront en train de se préparer. Les futures négociations se dérouleront au Mali, mais avec la facilitation de plusieurs pays et institutions. L’Union européenne, la Mission de l’ONU au Mali, le Burkina Faso et le Maroc devraient ainsi y prendre part. Si ce plan de relance est accepté par tous, les négociations devraient commencer à Bamako dans 60 jours. http://www.rfi.fr/afrique/20140428-nord-mali-bamako-veut-relancer-negociations/
Encore une claque à la diplomatie algerienne et à ""super-lamamra"" qui n'ont donc à priori pas reussit à faire partager aux autres intervenants leur raisonnement spécieux selon lequel Le Royaume n'a aucun role à jouer dans la résolution du conflit sahelien puisque le Maroc ne partage pas de frontieres avec le sahel. Ceci explique peut etre l'attaque du mnla par les hommes de Iyad Ag Ghaly (chouchou des services algeriens)??? | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 6 Sep 2014 - 19:05 | |
| - Citation :
- RAF Tornados sent to West Africa
Tim Ripley, London - IHS Jane's Defence Weekly
RAF Panavia Tornado GR.4 combat aircraft have deployed to West Africa to join multinational operations against the radical Islamist group Boko Haram.
The aircraft from 2 (Army Co-operation) Squadron left RAF Marham in Norfolk during the last week of August and have since begun operating over Nigeria from the French airbase at N'Djamena in Chad, according to defence sources in London.
It is understood that the Tornados will be used in the intelligence, surveillance, targeting, acquisition and reconaissance (ISTAR) role using their Rafael Litening 3 advanced targeting pods or the Goodrich Raptor photographic reconnonaissance pod.
The UK government contributed the Tornados to help the hunt for the Nigerian schoolgirls who were abducted by Bokum Haram in May.
http://www.janes.com/article/42799/raf-tornados-sent-to-west-africa | |
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