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| le Sahel zone de non-droit | |
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reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: le Sahel zone de non-droit Lun 11 Jan 2010 - 19:34 | |
| Rappel du premier message :pour illustrer ce nouveau fil de discussion et lancer le debat je vous invite a lire cet article HALLUCINANT sur la realité des filieres d emigrations clandestines au Mali - Citation :
Trafic d’Etres humains au Nord du Mali
Le voyage de la peur
Depuis plusieurs mois, TTU tente de comprendre l’évolution dans la bande du Sahel et dans la région Touarègue. A Gao, capitale de la 7e Région du Mali (au nord du pays), le quartier Château abrite depuis plusieurs années une antenne de transit d’immigrants clandestins qui viennent en général de nombreux pays d’Afrique francophone ou anglophone mais également du Sri-Lanka (le plus souvent des Tamouls), du Pakistan, etc à destination de l'Europe via les pays les pays méditerranéens. Les listes des « passagers » sont établies par ordre d’arrivée. Les passeurs, bien connus des services, sont également inscrits dans cet ordre. Comme on dit dans le milieu, « chacun attend son tour ».
Mais il ne suffit pas d’être premier sur la liste pour trouver son strapontin dans la première caravane pour la Méditerranée. Des négociations sont d’abord menées entre les passeurs, les chefs des groupes d’immigrants et les chefs d’antennes sur « les frais de transport et les risques ». Selon nos informations locales, les discussions peuvent souvent durer plusieurs jours avant d’aboutir à une entente entre les parties (immigrants et chefs des groupes d’immigrants, passeurs et chefs des groupes d’immigrants, et enfin entre les passeurs et les chefs d’antenne…). Les chefs des groupes d’immigrants rendent compte à leurs camarades et ensuite procèdent à la collecte de l’argent qui constitue, comme dans tout groupe mafieux, le butin. Les chefs des groupes des immigrants (ceux qui sont adoubés par les immigrants pour les représenter dans les négociations) prélèvent un pourcentage avant la remise de l’argent aux responsables de l’antenne de transit. Les chefs d’antenne prélèvent aussi leur pourcentage avant la remise de l’argent aux passeurs. Quant aux passeurs, ils remettent un autre pourcentage aux chefs d’antenne pour garantir le prochain voyage. L’argent généré est ensuite blanchi selon différents circuits encore mal connus.
Le voyage démarre sous l’œil bienveillant des agents des services de sécurité maliens qui touchent au passage, de la part des passeurs et de l’antenne, « le prix d’un thé… ». La caravane des immigrants traverse le Sahara touareg malien pour entrer en Algérie, Libye, Maroc… Ils sont des milliers à tenter chaque année la « traversée » du Sahara. Cette rotation d’immigrants est permanente et selon une interminable chaîne où chacun, ou presque, trouve son compte sur le dos des immigrants.
Pour rejoindre, depuis Gao, la ville de Tamanrasset (Sud Algérien), le voyage harassant dure de 5 à 7 jours. Les clandestins (hommes et femmes) sont entassés dans les véhicules comme du bétail. Ils font en général partie d’une caravane de plusieurs véhicules (2 à 6 véhicules). Ils traversent le territoire des Touaregs de l’Adrar des Iforas dans le Nord du Mali (région de Kidal) pour atteindre l’Algérie. Des droits de passage sont possibles. Quand ils réussissent à rejoindre Tamanrasset, le plus grand nombre des immigrants est raflé par la police des frontières algérienne (PAF). Ils sont regroupés dans l’enceinte de la PAF, dans des conditions plus que difficiles. Après plusieurs jours de détention, ils sont mis dans des camions algériens qui les déposent à Tinzawaten, village frontière algérien, situé à quelques kilomètres de la frontière avec le Mali. Dans le cadre de Frontex, le dispositif surveillance de ses frontières extérieures de l’Union Européenne, l’Algérie touche des subventions pour toute reconduite de clandestins à ses frontières ; elle a donc tout intérêt à ce que cette situation perdure ; c’est donc devenu un cycle sans fin dans lequel l’Europe et les Etats Africains sont devenus les principaux piliers du système inhumain qui a cours dans le désert (et en mer).
Survivre et ne pas craindre l’échec
De Tinzawaten, certains immigrants tentent de revenir à Tamanrasset, d’autres cherchent des petits boulots sur place pour trouver l’argent pour rentrer au Mali. Les passeurs qui les suivent dans tous leurs déplacements leur font miroiter un avenir meilleur et leur promettent de réussir là où le premier voyage a échoué. Ceux qui réussissent à échapper à la police algérienne de Tinzawaten ou de Tamanrasset traversent le sud algérien en direction du Nord de l’Algérie, grâce à d’autres passeurs qui, à Tamanrasset, prennent le relais.
Un nombre important d’immigrants (ceux qui ne sont pas arrêtés en chemin) réussit à joindre les grandes Wilayas du Nord de l’Algérie et poursuivent leur route vers la frontière algéro-marocaine. Où ils seront pris en mains par d’autres passeurs, vers le Nord du Maroc, où d’autres passeurs tenteront de leur faire traverser la mer pour entrer en Europe. Le Maroc fera son maximum pour les arrêter, et toujours dans le cadre du dispositif Frontex, touchera des subsides pour les refouler vers l’Algérie.
Les immigrants qui tentent depuis l’Algérie d’aller vers la Libye seront accueillis par des passeurs libyens qui les attendent aux premiers postes frontaliers algéro-libyens (Ghat et Elbarkate). Les passeurs libyens entassent les immigrants les uns sur les autres dans des Peugeot 504 bâchées ou des Mazda et les couvrent d’une bâche pour les dissimuler aux contrôles de police libyens. Ces passeurs partent de Ghat et Elbarkate en passant par Oubari, Sabha (deux grandes régions du sud libyen (dont la majorité de la population est touareg) et arrivent avec leurs immigrants à Tripoli sans difficultés majeures. Sur la route qui mène à la capitale libyenne, chaque fois qu’ils tombent sur un contrôle de police, les passeurs disent « transporter des légumes et des fruits » et glissent quelques billets aux policiers, et cela marche toujours. Dès leur arrivée à Tripoli, certains immigrants cherchent et trouvent un travail journalier. D’autres campent près de la mer en attendant d’entrer en contact avec d’autres passeurs pour traverser la Méditerranée vers l’Europe. La police libyenne organise régulièrement des rafles et garde les immigrants en détention pendant souvent plusieurs mois dans des conditions inhumaines. Périodiquement, des immigrants d’originaire malienne sont expulsés par dizaines et mis dans un avion pour Bamako, capitale du Mali (où ils ne recevront aucun accueil et aucune aide de l’Etat malien pour leur réinsertion au pays et seront donc tentés de repartir à nouveau). D’autres sont rapatriés vers leur pays d’origine en fonction d’accords passés avec ces pays. D’autres immigrants sont relâchés, et tentent leur chance pour quitter la Libye et rejoindre l’Europe par la mer.
Des passeurs sans scrupule : quelques exemples vécus
Certains passeurs prennent en otages leurs passagers après avoir quitté Gao (Nord Mali). On se souvient que fin 2006, près de la frontière algérienne à Insabouk (en territoire Malien), des passeurs ont pris en otages leurs passagers, en majorité des Sri-Lankais (Tamouls), Pakistanais, Camerounais, Gambiens et quelques Maliens. Ils étaient 157 immigrants. Les passeurs avaient réclamé au chef d’antenne de Gao, le nommé Alassane Maiga, la somme de 187 millions de francs CFA (285.000 euros) et fait savoir que « le non paiement de cette somme entrainerait la mort de tous les immigrants…». Les passeurs avaient empêché les immigrants pris en otages de se nourrir et les avaient obligés à boire de l’eau bouillante. Le chef d’antenne de Gao, Alassane Maiga, était alors entré en contact avec les parents de certains immigrants pour leur expliquer la situation et leur demander de contribuer au paiement de la rançon. Des éléments de la rébellion touareg avaient constaté des remue-ménage suspects dans la zone et pensaient qu’il s’agissait de patrouilles de l’armée malienne. Après avoir pris les renseignements nécessaires, ils avaient finalement compris de quoi il retournait.
Dix jeunes combattants de la rébellion touareg avaient alors monté une opération de sauvetage des immigrants. L’assaut avait duré une demi-heure après des échanges des tirs nourris de part et d’autre. Les immigrants avaient été récupérés et les passeurs arrêtés par les Touaregs. L’un des passeurs avait fourni le nom et le numéro de téléphone du chef de l’antenne de Gao. Les combattants touaregs étaient entrés en contact avec ce chef d’antenne, Alassane Maiga, et son second Anara. Leur ayant expliqué le dénouement de la situation, ils leur avaient dit qu’ils étaient « responsables de ce commerce humain, que les passeurs allaient ramener les immigrants à Gao et que si un seul de leurs cheveux était touché », « ils sauraient où les joindre… ». Les Touaregs avaient récupéré les armes des passeurs et les avaient obligés à retourner à Gao avec l’ensemble des immigrants. Que s’est-il passé ensuite ? Ces immigrants sont-ils repartis de Gao pour une nouvelle traversée après ce qu’ils venaient de vivre ? Des centaines de situations comme celle-ci se sont produites et continuent de se produire.
Prenons un autre exemple : un véhicule bâché quitte Gao pour le Sud algérien, avec à bord 25 immigrants clandestins, hommes et femmes, tous entassés les uns sur les autres (véhicule généralement fait pour transporter au maximum 9 personnes). Il tombe en panne à 90 km du poste frontière algérien de Borj Baji Moctar (au Nord-Ouest de Tessalit, qui est le poste frontalier malien). Les provisions sont épuisées puisqu’il est prévu d’entrer en Algérie le même jour, jour de la panne. On est en pleine saison chaude, il fait près de 45° à l’ombre. Le chauffeur, c’est-à-dire le passeur, prend alors la décision de se rendre en Algérie pour chercher un mécanicien et la pièce qui manque. Il confie à son apprenti (d’origine touareg) qui assurait sa protection rapprochée, de veiller sur les immigrants et sur la voiture ; il prévoit d’être de retour dans une journée et de rapporter des provisions. Il part à pied vers Borj Baji Moctar, poste frontalier algérien, situé à 90 km de là. Deux jours passent, il n’est toujours pas de retour. Les immigrants croient qu’ils ont été abandonnés. Ils n’ont pas mangé depuis deux jours. Il ne leur reste plus qu’à se dévorer entre eux. Ils s’emparent de l’apprenti d’origine touareg et le tuent. Il sert de repas pour l’ensemble des immigrants.
Le troisième jour, le passeur n’est toujours pas de retour, ils s’emparent d’une femme qui fait partie du groupe et lui font subir le même sort. D’autres s’en vont, sans aucune orientation, l’essentiel étant de partir quelque part. C’est seulement le quatrième jour que le passeur revient dans une voiture avec un mécanicien, la pièce et des provisions. En s’approchant du lieu de la panne, il constate des vautours qui survolent la zone. De plus près, les immigrants courent à sa rencontre. Il comprend ce qui s’est passé après son départ. Il revient sur ses traces et retourne à Borj Baji Moctar (poste frontalier algérien). Il revient un jour plus tard et trouve sur place seulement deux immigrants qui sont encore vivants. Ils lui racontent la tragédie. Les deux survivants font savoir que les autres sont partis. Le passeur répare sa voiture et entre en Algérie. Que sont devenus ceux qui ne se sont pas dévorés entre eux ? Ils sont certainement morts et ensevelis quelque part dans les dunes de sable.
Bien évidemment, il n’y a aucun recours contre ces organisations criminelles dont les réseaux sont bien implantés et ne cessent de grandir et de se ramifier dans les pays du Sahel.
Quel impact pour les Touaregs qui peuplent le Sahara.
Les Touaregs qui peuplent le Sahara du Nord du Mali ne peuvent qu’assister impuissants à ce trafic d’être humains -qui traverse leurs territoires- dont l’issue pour ces immigrants est souvent la mort. Ils tentent quand ils le peuvent de porter secours à ces êtres humains en danger. Et restent stupéfait face à cette absence de réactions des autorités politiques des pays du Sahel et des pays africains. Ils observent la tragédie, le sacrifice de centaines, voire de milliers de jeunes, d’hommes, de femmes. On voit là l’échec des politiques des dirigeants africains. Car la responsabilité n’est pas seulement imputable aux pays qui organisent les reconduites des immigrants clandestins dans leurs pays d’origine. Malgré la situation de citoyens de seconde zone dans laquelle l’Etat malien maintient les Touaregs depuis l’indépendance du pays, on pourrait s’étonner que très peu d’entre eux cherchent à émigrer vers l’Europe et qu’on ne les retrouve pas dans ces cohortes d’immigrants clandestins.
http://www.ttu.fr/francais/Dossiers/index.html | |
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Auteur | Message |
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Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 3 Oct 2010 - 16:38 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 3 Oct 2010 - 18:33 | |
| Je ne vous ai jamais dit que l'ANP avait crée AQMI !J'ai dit que certains responsables d'AQMI étaient d'anciens militaires deserteurs ! Vous voulez me faire visiter les geoles du DRS ou quoi ? Après 20 ans de lutte anti terroriste le niveau moyen était tres appreciable meme celui de certains appeles qui en 2 ans de service acquierent une experience précieuse avec des moyens derisoires c'est tout, les defiles et les exhibitions c'est pour la galerie et pour la comm tout le monde le fait y compris les occidentaux, De toute façon tout n'est que speculations mise à part un conflit B3Id Char on ne peut pas juger de la qualité d'une armée / une autre Quant au Sahel va surveiller l'Europe entiere il y a beaucoup de relief aussi Hoggar Tibesti Tenere Tassili avec plein de grottes, des canyons etc... ce n'est pas que des dunes ! |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 3 Oct 2010 - 19:30 | |
| en bref un deuxieme afghanistan question relief mais en moins haut
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| | | Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 3 Oct 2010 - 22:22 | |
| Un Afganistan-bis aux portes de l'europe Va falloir que les pays européens et la belgique se bouge si ils ne veulent pas voir prochainement des terroristes algériens se faire sauter chez eux. | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Dim 3 Oct 2010 - 23:20 | |
| - Younes a écrit:
- Un Afganistan-bis aux portes de l'europe
Va falloir que les pays européens et la belgique se bouge si ils ne veulent pas voir prochainement des terroristes algériens se faire sauter chez eux. Des marocains également, Younes C'est triste de se l'avouer, mais nombre de nos compatriotes, au Maroc comme en Europe, se font facilement endoctriner et manipuler pour faire le sale job. Bien sûr, ce seront les petits malins de la DRS qui tireront les ficelles, mais ces salauds vont se débrouiller pour impliquer des marocains, qu'ils savent très bien faciles à embobiner. Une description anti-scientifique, purement populiste, des évènements internationaux, s'appuyant sur une haine profonde de nos compatriotes pour la culture et la réflexion rationnelle, et le tour est joué. Le régime algérien aime à jouer à l'apprenti sorcier, mais il va entraîner toute la région dans sa folie meurtrière. Ces imbéciles, en s'alliant à la faction des néo-conservateurs américains, adeptes de la théorie de l'anarchie créatrice (entropie), croient jouer dans la cour des grands. Le jour ou ils se rendront compte que ce ne sont que des marionnettes et que leur rôle est de jouer aux pyromanes dans leur propre région, il sera trop tard pour se rattraper. Les Européens, Younes ? Ils ont fait une overdose d'américanisme, se faisant aussi manipuler comme des cons, mais autrement que les généraux algériens. Ceux là, le jour ou ils ouvriront les yeux pour se rendre compte que les Américains sont leurs meilleurs frères ennemis, ils ont les moyens de se rattraper, à condition de ne pas tarder à se réveiller.
Dernière édition par Samyadams le Lun 4 Oct 2010 - 1:06, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 4 Oct 2010 - 0:00 | |
| - Younes a écrit:
- Un Afganistan-bis aux portes de l'europe
Va falloir que les pays européens et la belgique se bouge si ils ne veulent pas voir prochainement des terroristes algériens se faire sauter chez eux. t'as que le mot Algerien à la bouche, va te soigner mon pauvre avant qu'il soit trop tard dans n'importe quel forum tu aurai été banni depuis belle luerette, je me rapel ''tu'as souhaité la mort de tous les algeriens t'as de la chance que les modo de ce forum arrivent à être patient avec toi c'est peut être en relation avec ta nationalité et celle du forum, car un membre étranger aurai déja sauté ! |
| | | FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 4 Oct 2010 - 0:04 | |
| on se calme messieurs et pas d'attaques personnelles _________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
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| | | lida Colonel-Major
messages : 2195 Inscrit le : 01/11/2008 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 4 Oct 2010 - 3:31 | |
| - Citation :
- Le Mali a envoyé un médiateur pour connaître les exigences des ravisseurs pour la libération des sept otages
Début des négociations entre Paris et Al-Qaïda dans le Sahel
Le gouvernement malien a nommé un ancien rebelle touareg comme médiateur entre la France et les ravisseurs pour négocier avec Al-Qaïda dans le désert du Sahel, pour la libération des sept otages français et africains.
Des médias maliens ont affirmé que Iyad Ag Ghali est arrivé à Gao, au nord-est du Mali, pour participer aux négociations pour la libération des sept otages.
Selon des témoins oculaires, l'intermédiaire Iyad Ag Ghali a été vu en costume traditionnel lors de sa descente d'avion en provenance de Bamako, et dès son arrivée à Gao (1200 km au nord-est de Bamako), il a pris une voiture de type 4X4 en direction du nord du Mali, dans la région de Timitrine.
La source ajoute que Iyad Ag Ghali est une personnalité très influente dans le nord du Mali, sachant qu'il est mandaté par le gouvernement pour la participation aux négociations.
Iyad Ag Ghali a fait parvenir aux ravisseurs un proche de celui qui a été en mesure de voir les otages avant la publication officielle d'éléments prouvant qu'ils sont en vie et rapportera les exigences fixées par les ravisseurs.
Il faut rappeler au passage que la France a demandé l'aide du Mali pour la libération des otages à travers des intermédiaires, afin de faciliter d'éventuelles négociations futures entre la France et les ravisseurs. Cette demande a été diffusée au lendemain de la diffusion des photos des sept otages
(cinq Français, un Malgache et un togolais) accompagnée d'un message vocal dans lequel ils ont confirmé leur identité et qu'ils ont été bel et bien enlevés et détenus par l'organisation. L'image diffusée a montré les otages assis à même le sol et derrière eux des hommes armés et masqués.
Al Qaïda au Maghreb islamique a également diffusé sur Internet, jeudi passé, des images et des enregistrements audio des sept étrangers.
Paris a considéré cet acte comme un signe encourageant, car la vidéo montre que tous les otages sont en vie. Les mêmes images ont été diffusées par Al-Jazzera. Paris s'est déclaré prêt à négocier avec les ravisseurs pour la libération de cinq otages, surtout après la diffusion de la bande qui montre les otages en bonne santé. Le Temps | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25558 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 4 Oct 2010 - 16:03 | |
| H.S/ J'ajouterai que depuis un bon bout de temps, le comportement de Younes est irréprochable. Il faut le lui reconnaître. Foxbat, Younes n'a quand même pas traité les membres algériens de "troupeau". Ça se fait chez le voisin, sans la moindre conséquence pour celui qui l'écrit, avec la bénédiction du staff, en prime. Avoues, Fox, qu'ici, on ne tolère pas de pareils dépassements. Les membres algériens ne se font pas insulter et si ça arrive, le fautif en assume toujours les conséquences, même s'il devait être modérateur. Fin H.S/ | |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Lun 4 Oct 2010 - 18:40 | |
| en europe la vigilance et l'échange d'informations sur le terrorisme est renforcé depuis un certain temps actuellement tous les pays sont en alerte rouge renforcée c'est le cas actuellement en Belgique mais il ne faut pas se voiler la face, un acte de terrorisme est toujours possible malgré les renseignements malgrés les précautions pour répondre à Younes,l'europe ne va pas intervenir sur des territoires extra europeens sauf peut eêtre la france ou les anglais il y a deja des accords entre les pays du maghreb et l'europe en matière de terrorisme
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| | | lida Colonel-Major
messages : 2195 Inscrit le : 01/11/2008 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 5 Oct 2010 - 1:02 | |
| «Le Mali mettra tout en œuvre pour la libération des otages» - Citation :
- INTERVIEW - Le président malien Amadou Toumani Touré appelle à une union sacrée contre Aqmi qui détient les Français enlevés au Niger.
Amadou Toumani Touré : « Les terroristes sont dans le désert parce que nous n'y sommes pas ». Amadou Toumani Touré : « Les terroristes sont dans le désert parce que nous n'y sommes pas ». Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro
Le chef de l'État malien a accordé un entretien au Figaro.
LE FIGARO. - Quel moyen compte déployer le Mali pour aider la France à obtenir la libération de ses otages?
Amadou TOUMANI TOURÉ.- La France n'a pas demandé officiellement l'aide du Mali dans ce dossier. Mais compte tenu de l'urgence humanitaire, nous essayons de faire des investigations et nous donnons des conseils en fonction des expériences que nous avons eues dans le passé. Mais c'est nous qui nous sommes donné un rôle plutôt que d'attendre que la France nous le demande. Pour l'instant, le Mali n'est pas impliqué dans les négociations pour la libération des otages. Nous n'avons pas reçu de demande de médiation et nous n'avons pas nommé de médiat eur. La France connaît ce dossier. Elle a déjà travaillé pour résoudre le cas de Pierre Camatte. Mais nous refusons de rester indifférents au problème d'un pays ami. Nous ne nous croisons pas les bras et le Mali mettra tout en œuvre.
Le déploiement de troupes françaises dans le Niger voisin vous pose-t-il un problème?
La France doit prendre toutes les mesures au plan politique, diplomatique et militaire. La France est obligée d'engager des manœuvres militaires. Elle possède des forces spéciales bien organisées et ne peut rester indifférente quand de tels actes ont lieu contre ses ressortissants et ses intérêts. Je trouve normal que la France positionne ses forces. L'armée est faite pour ça.
Si Paris demandait à organiser une action militaire sur le sol malien, donneriez-vous votre autorisation?
Nous n'avons pas de forces françaises stationnées au Mali, mais nous pensons que la France est la seule qui puisse prendre la liberté de mettre en œuvre la force ou de ne pas le faire. La France jusque-là ne nous a pas demandé à faire une intervention sur notre sol.
Mais dans nos états-majors, c'est quelque chose dont nous parlons. Je suis un vieux soldat, je connais cette région et chaque fois que Paris me demandera ma lecture des choses, je la donnerai.
Votre voisin, l'Algérie, ne cache pas son hostilité à une intervention occidentale dans le Sahel…
L'Algérie a toujours été très claire sur ce point. Elle ne veut pas d'opération militaire occidentale. Je le comprends et je leur donne raison dans une certaine mesure. Mais si nous ne trouvons pas une solution nous-mêmes aux problèmes du Sahel, d'autres viendront le faire à notre place. Et cela serait dommage.
Vous appelez à une plus grande coopération entre les quatre pays du Sahel, le Mali, le Niger, la Mauritanie et l'Algérie, pour combattre le terrorisme. Pourquoi la mise en œuvre de cette coopération?
Le Mali a demandé l'organisation d'une conférence sahélienne qui regroupe l'ensemble des pays de la zone; les quatre concernés directement mais aussi le Burkina-Faso, la Libye et le Tchad. Ce sommet de chefs d'État, nous n'avons pas réussi à l'organiser depuis quatre ans. Certains pays ne veulent pas venir. Nous avons perdu quatre ans à nous accuser mutuellement et à chercher qui est responsable. Il faut chercher comment éradiquer ce mal. Nous voulons une union sacrée contre le terrorisme mais nous n'avons pas été écoutés. Et tout cela m'amène à me féliciter de la mise en place à Tamanrasset d'un état-major où les officiers des différents pays sont réunis. Nous pensons qu'il fallait un temps de mise en marche de cet état-major. Il y a un frémissement.
La force armée est-elle la seule solution aux problèmes posés par Aqmi?
Le tout sécuritaire a des limites. Tout compte fait, les terroristes sont dans le désert parce que nous n'y sommes pas. Les terroristes se servent du déficit de développement, de la précarité, du désœuvrement des jeunes. Pour les combattre, il va falloir que les ressources du trafic soient coupées et mettre en place un développement local. figaro | |
| | | lida Colonel-Major
messages : 2195 Inscrit le : 01/11/2008 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 5 Oct 2010 - 1:05 | |
| Comment l'Aqmi a pris place dans le désert malien - Citation :
- Al-Qaida s'est emparé, en quelques années, d'un fief solide dans le nord du pays.
Les grandes avenues de Bamako sont pavoisées. Les bordures des trottoirs ont été soigneusement repeintes; le bitume rapiécé une fois de plus. Mercredi, le Mali était tout à la fête du cinquantenaire de son indépendance. Dans les pages des journaux, on ne parle que de cette célébration. Pas un mot ou presque ne filtre sur l'enlèvement, jeudi, de sept employés d'Areva, dont cinq Français, dans le nord-ouest du Niger. Pas un mot non plus de la revendication du rapt par les hommes d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).
Pour Soumeylou Boubeye Maïga, ancien ministre de l'Intérieur, ce silence est un symbole. «Il y a au Mali un déficit de prise de conscience vis-à-vis du terrorisme», affirme-t-il. Selon une source militaire malienne, les cinq otages français auraient pourtant bien quitté le Niger pour être conduit au Mali. Où? Quand? L'officier avoue n'en avoir aucune idée.
En quelques années, Aqmi a pu se tailler un fief solide dans les vastes confins désertiques du nord du pays, jouant au besoin avec les frontières invisibles et mouvantes des pays voisins. Les premières incursions islamistes, Ahmada ag-Bibi, porte-parole de l'ancienne rébellion touareg qui sévissait près de Kidal dans le nord-est du pays, s'en souvient très bien. «Vers le milieu des années 2000, nous avons commencé à rencontrer des petites patrouilles d'islamistes au cœur du désert. Ils ne faisaient que passer», glisse-t-il.
En 2006, des accords de paix conduiront au désarmement de presque tous les Touaregs. «Des groupes militaires devaient prendre en charge la sécurité de la région. Mais quatre ans plus tard, il n'y a toujours rien et le désert est totalement ouvert à Aqmi», accuse Ahmada ag-Bibi.
Les «barbus» vont utiliser l'âme rétive à l'autorité des habitants et l'absence de toutes structures de l'État malien pour s'enraciner. «Dans ces régions, la pauvreté et le dénuement sont extrêmes. Il est très facile avec une poignée d'euros de gagner la confiance des chefs traditionnels», assure Youba, un responsable de l'opposition malienne.
Au cours des années, Aqmi va tisser des liens de sang par des mariages entre des jeunes locales et ses cadres. À commencer par celui de Mokhtar Belmokhtar, le chef de la katiba (phalange) à l'ouest d'Aqmi, uni avec une femme de Tombouctou. À l'est, les hommes d'Abou Zeid, qui détient aujourd'hui les cinq Français, ont eux aussi fondé des familles. «Ces mariages sont sans doute le problème principal. On assiste à un véritable brassage social. Cela leur assure une vraie protection», analyse Youba.
Caches d'essence
Les militants islamistes vont dans le même temps adapter les techniques de guérilla à ce théâtre hostile. Fortement armés, montés sur de puissants 4×4 Toyota essence, ils échappent facilement aux véhicules diesel poussifs de rares militaires croisés. Dans le Sahel, des caches d'essence souterraines, d'armes ou d'eau ont été aménagées, dont seuls les chefs connaissent les coordonnées GPS exactes. Au besoin, pour échapper aux satellites ou drones américains, les 500 hommes que compterait Aqmi se divisent en petits groupes. Indétectables.
En février 2008, les premiers otages, deux Autrichiens capturés en Tunisie sont signalés au Mali. Depuis les rapts s'enchaînent, offrant aux islamistes les indispensables sources de financement. À ce business, Aqmi ajoute celui des trafics qui ont toujours fleuri dans la région. On trouve des armes, des cigarettes, mais surtout de la drogue qui transit vers l'Europe ou le Moyen-Orient. Un argent dont tous profitent y compris les Touaregs.
Aqmi n'en oublie pas pour autant sa guerre contre les «régimes impies». Elle donne l'assaut contre les positions de l'armée mauritanienne.
Nouakchott se décide à contre-attaquer. Le 22 juillet, un raid franco-mauritanien au Mali a permis de tuer sept islamistes. Parmi ces derniers ne se trouvait qu'un Algérien, pour un Marocain, deux Maliens et trois Mauritaniens. «Il ne fait aucun doute que la capacité de recrutement sur place d'Aqmi se renforce. C'est devenu un mouvement local», insiste Boubeye Maïga.
Reste que la réponse militaire ne satisfait pas tout le monde. La dernière offensive mauritanienne a conduit à la mort de deux civils. Mohammed ould Fall Mohammed, un notable du nord redoute que d'autres bavures jettent un peu plus encore les populations entre les mains des islamistes. Abdou Salam ag-Assalatt, le responsable politique touareg de la région de Kidal appui, lui, l'idée d'une offensive militaire. «Si l'armée malienne ne fait rien contre Aqmi on finira par le faire seuls», menace-t-il. figaro | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mar 5 Oct 2010 - 13:35 | |
| M;Jeremy KEENAN ,anthropologue britannique,spécialiste du Sahara et Sahel, a affirmé que" l AQMI a été crée par le- Département algérien de Documentations et de Renseignements EN 2006" Cf : aricle de la M.A.P. du 5-10-10 |
| | | lida Colonel-Major
messages : 2195 Inscrit le : 01/11/2008 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 6 Oct 2010 - 11:15 | |
| - Citation :
- Le Mali plongé au coeur du combat contre Aqmi
Après l’enlèvement des sept expatriés au Niger, le Mali s'est retrouvé, bien malgré lui, au cœur de l’offensive contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Retour sur une semaine qui secoué Bamako, en pleines festivités du cinquantenaire de l'indépendance.
Parade militaire, bals populaires et feux d’artifice. Le faste qui a marqué, le 22 septembre, la célébration du cinquantenaire de l’indépendanc n’a pas suffi à faire illusion. Les Maliens étaient certes nombreux devant leur écran de télévision à regarder l’armée nationale parader à Bamako, mais ils n’avaient assurément pas le cœur à la fête. Depuis la mi-septembre, le pays est au centre de la bataille contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Car si c’est au Niger que sept employés des entreprises françaises Areva et Satom ont été enlevés, c’est au Mali qu’ils ont aussitôt été transférés. C’est au Mali, dans le triangle Tessalit-Kidal-Ansongo, que les salafistes ont établi leurs bases arrière. Et c’est sur le territoire malien que l’armée mauritanienne avait décidé de leur donner la chasse.
Le droit de poursuite que le chef de l’État, Amadou Toumani Touré (ATT), a accordé aux pays voisins n’est certes pas vécu comme une atteinte à la souveraineté nationale. Mais la crédibilité de l’armée, très occupée par les festivités du cinquantenaire, en a pris un coup. « Pendant que les nôtres paradent, écrit un blogueur désabusé, ce sont des soldats mauritaniens qui font le boulot. » Autre sujet de mécontentement : les victimes collatérales des opérations contre Aqmi, pour lesquelles le Premier ministre montre, de l’avis général, trop peu de compassion.
Voilà qui ne risque pas d’arranger les affaires du gouvernement, par ailleurs accusé à Paris ou à Alger de laxisme face aux terroristes. Les détracteurs d’ATT évoquent même des complicités au sommet de l’État au nom d’intérêts liés au juteux trafic de drogue et à la contrebande. Bamako se défend en évoquant la complexité de la tâche, l’immensité de son territoire et le peu de moyens dont dispose son armée (environ 8 000 hommes).
Mais, alors qu’elle était jusque-là circonscrite au Mali, la bataille contre Aqmi prend enfin une vraie dimension régionale. Retour sur la chronologie et les enjeux d’une mobilisation sans précédent.
Le film des événements
Depuis l’enlèvement de sept expatriés à Arlit, dans le nord-ouest du Niger, dans la nuit du 15 au 16 septembre, les combattants d’Aqmi ne règnent plus en maîtres imperturbables sur la bande sahélo-saharienne. Avec l’aide de ses alliés dans la région – Mauritanie, Mali, Niger, Burkina –, la France décide alors d'harcèlemer militairement Aqmi. Objectif : localiser les ravisseurs et les otages, empêcher le regroupement de différentes factions et déstabiliser son dispositif, immense toile d’araignée accrochée au désert où alternent les caches d’armes et de vivres – dans le sable ou dans des grottes –, les points de halte pour la nuit, voire pour quelques jours – au creux des dunes –, et les sentinelles.
Tout commence par un conseil restreint de défense et de sécurité, le 16 au soir, à l’Élysée, présidé par le chef de l’État français, Nicolas Sarkozy. Le lendemain, vers 16 heures, des affrontements à l’arme lourde éclatent à Raz-el-Ma, à 200 km à l’ouest de Tombouctou, au Mali. Ils opposent des militaires mauritaniens au groupe de Yahya Abou Hamame. Algérien, ce lieutenant d’Aqmi, proche de l’émir Abou Zeid, dispose de 150 combattants environ, dont certains ont fait le coup de feu en Afghanistan. C’est lui qui, en décembre 2009, a fait enlever un couple italo-burkinabè en Mauritanie, finalement libéré en avril dernier. Le face-à-face avec, de part et d’autre, une dizaine de pick-up équipés de lance-roquettes et de mitrailleuses durera jusqu’à minuit. Il reprendra brièvement le lendemain matin, vers 6 heures.
Moins de quarante-huit heures les séparent mais, officiellement, le rapt d’Arlit et les combats de Raz-el-Ma ne sont pas liés. Le 18 septembre, un communiqué du ministère mauritanien de la Défense explique que l’armée a voulu « anticiper les intentions criminelles » de terroristes qui se déplaçaient vers la frontière. D’autres sources développent la thèse de l’embuscade, dans laquelle serait tombée l’armée mauritanienne. Ces deux versions lèvent l’hypothèse d’une coordination entre la France et la Mauritanie et limitent ainsi les risques de représailles contre les otages français.
La confiance entre le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, et Nicolas Sarkozy laisse cependant penser que l’opération de Raz-el-Ma n’a pu se dérouler sans que Paris en ait été averti. En tout cas, elle sert l’objectif poursuivi par la France : l’endiguement, même partiel, d’Aqmi au Mali.
Mission accomplie ? Après une accalmie, de petits avions mauritaniens de type SIAI-Marchetti SF.260 ciblent des véhicules circulant dans les environs de Tombouctou, le 19 septembre. Quatre passagers, qui se révéleront être des civils, seront touchés, dont une femme qui mourra sur le coup et une fillette qui succombera à ses blessures à l’hôpital.
L’armée mauritanienne, qui n’a pas l’intention d’en rester là, annonce 8 morts dans ses rangs et 12 du côté d’Aqmi. Selon plusieurs sources maliennes, les pertes mauritaniennes seraient cependant plus importantes. Plusieurs corps auraient aussi été piégés à l’explosif (la méthode a été employée par Aqmi après avoir tué 11 soldats mauritaniens et leur guide, en septembre 2008).
Aqmi n’est pas seulement traqué dans la région de Tombouctou. Pendant qu’une de ses factions se bat contre l’armée mauritanienne, la France met son dispositif en place. Elle choisit Niamey pour base aérienne, et Ouagadougou pour base commando. Dans la capitale nigérienne, 80 militaires d’un détachement air sont déployés. Ils assurent le pilotage, l’entretien et la protection de trois avions de reconnaissance Breguet Atlantic dotés de radars, de caméras infrarouges et, surtout, de matériel de détection des signaux électromagnétiques (conversations par radio ou par téléphone satellitaire). Ces avions aux grandes oreilles survolent en permanence l’Adrar des Ifoghas, massif montagneux où se croisent les frontières algérienne, nigérienne et malienne. À Ouagadougou, des éléments hyperentraînés du Commandement des opérations spéciales (COS) sont sur le pied de guerre. Si des renseignements précis leur arrivent, ces forces spéciales françaises sont prêtes à frapper à tout moment pour libérer les otages.
Voir notre infographie "Une mobilisation régionale sans précédent"
Comment ATT gère le dossier AQMI
Pendant ce temps, à Bamako – et jusqu’au sommet de l’État, selon des familiers du pouvoir –, on se sent un peu désemparé. Car c’est à la présidence que tout se décide dès qu’il est question du septentrion malien. « Cela relève exclusivement de Koulouba », confirme-t-on dans les états-majors des partis politiques, en référence à la colline sur laquelle se trouve le palais présidentiel. La gestion du Nord-Mali semble d’ailleurs échapper aux autres institutions de la République. « Le Parlement et la classe politique ne sont nullement associés à la prise de décisions », déplore Ousmane Sy, secrétaire politique de l’Adema, première force politique du pays. « On n’a pas fini de payer une telle erreur. »
Parce qu’il est originaire de la région (né à Mopti, il a longtemps dirigé les troupes d’élite de l’armée malienne dans les trois régions du Nord), ATT est sans doute celui qui connaît le mieux ces questions. « Ma principale préoccupation est d’éviter l’effusion de sang », ne cesse-t-il de marteler pour justifier le fait qu’il privilégie le dialogue. « C’est mon passé de militaire qui me dicte d’éviter la logique de l’affrontement. »
Mais il serait faux de croire que le chef de l’État agit seul. Il écoute, consulte et reçoit, même si c’est en cercle restreint que les décisions sont prises. Qu’il s’agisse d’Aqmi, de la rébellion touarègue ou du narcotrafic, quatre hommes – tous militaires – ont son oreille : le général à la retraite Kafougouna Koné, aujourd’hui ministre de l’Administration territoriale ; le général de brigade Gabriel Poudiougou, chef d’état-major général des armées ; le colonel Mamy Coulibaly, patron de la sécurité d’État ; et, sans doute le plus important, le général Habib Sissoko, dit « Man », chef d’état-major particulier d’ATT. Ils constituent à eux cinq le véritable conseil de sécurité du Nord-Mali.
Pour la première fois, tous contre Al-Qaïda
« Un électrochoc ? Oui, on peut le dire comme ça. » À Paris, un diplomate de haut rang constate que les pays de la sous-région se mobilisent comme jamais ils ne l’avaient fait. « Ceux qui étaient déjà conscients du danger Al-Qaïda en ont davantage conscience [sous entendu : les Nigériens et les Mauritaniens, NDLR] et ceux qui n’en avaient pas encore bien conscience ouvrent enfin les yeux [sous entendu : les Maliens]. »
Dès le lendemain du rapt des sept expatriés, Nicolas Sarkozy et son homologue nigérien, Salou Djibo, se sont parlé au téléphone. C’est à ce moment qu’a été décidé l’envoi express à Niamey de trois Breguet Atlantic venus de la base française de Lann-Bihoué, en Bretagne. « Au Niger, l’accueil a été très chaleureux », confie un décideur français. Cet accueil aurait-il été plus réservé si Tandja était encore au pouvoir ? « Peut-être. »
Entre la France et la Mauritanie, la complicité est encore plus forte. « Le général Aziz est l’homme d’État de la région qui montre le plus de détermination », dit Paris. Depuis son arrivée au pouvoir, en août 2008, Mohamed Ould Abdelaziz accueille discrètement dans son pays des instructeurs de l’armée française, qui, non loin de la palmeraie d’Atar, entraînent des forces spéciales mauritaniennes – et une brigade nigérienne. Aujourd’hui, ce sont les mêmes forces spéciales qui combattent Aqmi dans la région de Tombouctou.
Pas un nuage non plus, apparemment du moins, entre la France et le Burkina Faso. Quand Paris a demandé l’autorisation de prépositionner des soldats commandos à Ouagadougou, Blaise Compaoré n’a fait « aucune difficulté ». Avec le Mali, les choses bougent. « Avant, il y avait chez les Maliens une forme de déni face au terrorisme. Là, ils prennent en compte la vraie dimension du problème », estime un haut fonctionnaire français, qui dément que Nicolas Sarkozy ait demandé à Amadou Toumani Touré le droit pour les avions français d’utiliser les pistes de Ménaka ou de Kidal (Nord-Est). Pas question d’exposer des avions français à une éventuelle attaque d’Aqmi sur un aéroport. Tout sauf le scénario des Vietcongs tirant sur les avions américains basés à Saigon, en 1968. Niamey, c’est sûr. Mais Kidal…
Reste la grande inconnue : l’Algérie. Abdelaziz Bouteflika ne voit pas d’un bon œil le déploiement de soldats de l’ancienne puissance coloniale au sud des frontières de son pays. Mais, devant la gravité de la situation, il ferme les yeux sur l’arrivée de militaires français à Niamey et Ouagadougou. Pourvu que ce soit provisoire, le temps d’essayer de libérer les otages. Les Algériens sont beaucoup plus circonspects sur la présence depuis un an d’instructeurs français en Mauritanie. Le 22 juillet, lors du raid franco-mauritanien sur le nord du Mali, ils ont froncé les sourcils. De bonne source, le 16 septembre, Nouakchott a souhaité que des militaires français participent aux opérations contre Aqmi dans le nord du Mali. Mais Alger a fait connaître sa désapprobation. Du coup, Paris – qui ne veut surtout pas froisser Alger dans cette affaire – se contenterait pour l’instant d’apporter un soutien logistique aux forces mauritaniennes.
Entre salafistes et nomades, le gentleman’s agreement
Le Sahel est grand, mais les points d’eau sont trop rares pour que Touaregs et salafistes puissent éviter de se croiser. Les premiers éprouvent traditionnellement peu de sympathie pour le discours des islamistes radicaux, et seuls une poignée d’entre eux – plutôt chauffeurs ou guides que combattants – accompagnent les djihadistes au quotidien. Mais les bases arrière d’Aqmi se situent dans les trois régions du nord du Mali où vivent les Touaregs – des régions sur lesquelles Bamako a depuis bien longtemps renoncé à sa souveraineté en échange de la paix.
À défaut d’idéaux, salafistes et Touaregs ont parfois des intérêts communs. En février 2007, des affrontements meurtriers avaient opposé des combattants d’Aqmi et des membres de la rébellion touarègue d’Ibrahim Ag Bahanga à Tin Zawatine, à la frontière entre le Mali et l’Algérie. Aqmi avait alors essuyé de lourdes pertes. Depuis, c’est la coexistence pacifique. Les salafistes évitent de s’en prendre aux bergers et aux caravanes qu’ils croisent. Il leur arrive de distribuer des vivres, de l’eau et du carburant, ou même de financer l’aménagement d’une guelta (point d’eau). Quant aux Touaregs qui font de la contrebande, ils paient un droit de passage à Aqmi quand ils traversent une de ses zones.
La nouveauté toutefois, c’est que certains mouvements touaregs participent aujourd’hui aux prises d’otages. Le 16 décembre 2008, deux jours après l’enlèvement des Canadiens Robert Fowler et Louis Gay près de Niamey, un rebelle touareg nigérien, Rhissa Ag Boula, a revendiqué l’opération sur le site du Front des forces de redressement (FFR), avant d’être contredit quelques heures plus tard par le président de ce mouvement. Scénario le plus probable : les deux otages ont été d’abord capturés par des Touaregs, puis « revendus » à Aqmi.
En janvier 2010, quand l’otage Pierre Camatte était aux mains d’Abou Zeid, il a croisé un Touareg de Ménaka, la ville du nord-est du Mali où le Français avait été enlevé. Preuve que les salafistes utilisent les renseignements de Touaregs pour s’emparer de leurs proies. Visiblement, le 16 septembre à Arlit, les terroristes d’Aqmi ont bénéficié aussi de complicités locales pour repérer les domiciles des expatriés. Les rescapés de ce raid – ceux qui ont été relâchés à 40 km de la cité minière – ont entendu plusieurs ravisseurs parler tamasheq, la langue de la communauté touarègue. Enfin et surtout, un Touareg malien fait partie désormais des émirs d’Aqmi. Son nom : Abdelkrim. Surnommé Taleb, cet ancien imam à Kidal règne sur un groupe de 60 hommes – touaregs eux aussi – et peut se targuer d’être l’un des rares émirs non algériens de l’organisation terroriste.
jeune afrique | |
| | | lida Colonel-Major
messages : 2195 Inscrit le : 01/11/2008 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 9 Oct 2010 - 4:42 | |
| - Citation :
- Une région victime des convoitises
Dans le périmètre où sévissent les terroristes d’Aqmi, les stratégies des occidentaux ne sont pas uniquement
sécuritaires, la région regorgeant de richesses minières.
Depuis l’enlèvement des sept employés d’Areva, le 16 septembre à Arlit (Niger), revendiqué le 21 septembre par al-Qaida du Maghreb islamique (Aqmi), celle-ci n’a pas encore fait connaître ses exigences. Sur le terrain, dans l’attente d’éventuelles négociations avec les ravisseurs, Paris a déployé un important dispositif de surveillance ainsi que des forces au Niger et au Burkina Faso, et peut compter sur la Mauritanie qui bénéficie déjà d’une aide logistique française. La gestion du dossier des otages est pilotée directement par l’Élysée (voir l’Humanité du 2 octobre). Le dossier est stratégique pour Paris mais pas uniquement pour des raisons sécuritaires.
Richesses convoitées
Le Niger, où a eu lieu le rapt, possède le deuxième gisement mondial d’uranium. Le français Areva, qui exploite les sites d’Arlit et d’Imouranem, est le premier producteur mondial. Et entend conserver cette place. Plus généralement, la région sahélo-saharienne, qui regorge de richesses minières (phosphate, or, uranium, fer, manganèse, zinc, cuivre, diamant, charbon, pétrole), attise la convoitise des grands groupes internationaux : outre Areva, Anglo American Corporation, BHP, Gencor, Ashanti Goldfields, Barrick Gold, Rand Gold, sont déjà à pied d’œuvre au Sénégal, au Burkina Faso, au Mali, au Niger, en Mauritanie. Le Sud algérien, notamment la région du Hoggar, proche du Sahel, est également dans leur collimateur. Ce qui fait que le contrôle de cet ensemble sahélo-saharien est au cœur des préoccupations de Paris et de ses alliés depuis déjà quelques années. Et de ce point de vue, l’activisme de l’Aqmi tombe à point nommé pour légitimer le discours sécuritaire occidental et la stratégie qui va avec.
Ainsi, depuis l’avènement de l’Aqmi en 2007, l’UE et les États-Unis considèrent que les enjeux de sécurité dans cette région ne doivent pas être considérés comme un facteur interne à chaque État, mais appréhendés dans un environnement plus large allant du sud au nord de la Méditerranée. C’est le sens du texte adopté par le sommet de l’UE de février 2010 dit de stratégie de sécurité internationale, de la déclaration du sommet UE-Maroc de Grenade de mars 2010, et du projet Africom américain (sorte d’Otan pour l’Afrique) prôné par Washington qui affirme, que, depuis que le GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) s’est transformé en Aqmi, la maison mère (la Qaida) veut faire du Sahel sa base refuge. En outre, avancent certains experts occidentaux, la faiblesse des États de la région impuissants face aux attaques d’Aqmi, la porosité de leurs frontières, le développement du trafic (armes, cigarettes, drogues), les enlèvements de ressortissants occidentaux, militeraient pour une guerre contre le terrorisme islamiste et le grand banditisme, coordonnée et gérée par l’UE et les États-Unis.
Manœuvre en coulisses
Dans ce cadre, la coopération régionale entre les pays du Sahel (Mali, Niger, Mauritanie) et l’Algérie, où cette dernière assurerait le leadership, est diversement appréciée. Paris, par exemple, manœuvre en coulisses pour imposer le Maroc, voire la Libye, au sein du commandement régional mis en place en août 2009 à Tamanrasset (Algérie) et du Centre de renseignement régional mis en place récemment à Alger. Lors de la réunion des chefs de renseignements de l’Algérie et des trois pays du Sahel : le Mali a proposé d’associer la Libye et le Tchad, tandis que la Mauritanie a souhaité la présence du Maroc. Une conférence régionale sur le terrorisme qui devait avoir lieu à Bamako a été annulée : elle sera remplacée, sur proposition de Paris, par celle du Groupe d’action antiterroriste dépendant du G8 qui se tiendra dans la capitale malienne les 13 et 14 octobre. En résumé, si le terrorisme au Sahel constitue bien une menace, il n’en reste pas moins qu’en lui conférant une dimension qu’il n’a pas – Aqmi c’est une centaine d’hommes – l’Occident l’instrumentalise à des fins de domination géostratégique.
http://www.humanite.fr | |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 9 Oct 2010 - 4:46 | |
| c'est pas nouveaux que les pays d'europe(particulierment la France et l'Angleterre) ont des politiques de protection des approvisionements en matière première les USA sont les grands praticants de ce genre de politique tout comme la chine ou la rssie d'aileurs
| |
| | | lida Colonel-Major
messages : 2195 Inscrit le : 01/11/2008 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 9 Oct 2010 - 4:59 | |
| comment l'algerie reagira t elle? reponse apres le sommet du G8 a mali. | |
| | | Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Sam 9 Oct 2010 - 18:04 | |
| L'Algérie fait exactement comme la Lybie des années 80, création de problème et d'instabilité pour mieux "venir" proposer son aide a des pays très faible, pour une raison bien connue est si futile devenir aux yeux du monde un acteur incontournable dans la région. Mais après 120 années de vie commune, les algériens connaissent bien les français, à paris on ne plaisante pas avec les approvisionnement stratégique, c'est l'une des raisons de l'acharnement de la presse poubelle dz a défaut de pouvoir bouger sur le terrain ( la réponse française serait immédiate et sans pitié ) on fait de la propagande. | |
| | | marques General de Brigade
messages : 3984 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 13 Oct 2010 - 14:39 | |
| après avoir essayé vainement d'exclure le Maroc, l'Algérie s'exclue d'elle-même et ce devant toutes les grandes puissances ... on s'appelle çà , de la débilité en politique; mais bon, ce n'est pas la premiére fois, à ce qu'il parait , cà s'appelle du nif !!! - Citation :
- Lutte anti-terroriste au Sahel: des experts du G8 réunis à Bamako
(AFP) – Il y a 2 heures
BAMAKO — Une réunion du Groupe d'action antiterroriste des pays du G8 (CTAG) s'est ouverte mercredi à Bamako, pour étudier les moyens de renforcer la lutte dans le Sahel contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui détient sept otages dont cinq Français au Mali.
Participent à cette réunion d'experts des représentants du G8 (Etats-Unis, Russie, Japon, Canada, France, Grande-Bretagne, Italie et l'Allemagne), ainsi que de l'Union européenne, la Suisse, l'Espagne et l'Australie.
Plusieurs pays de la région (Maroc, Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Sénégal, Nigeria notamment) ont été invités à participer à cette rencontre, dont l'Algérie qui n'a pas répondu favorablement à l'invitation, a-t-on appris de source diplomatique.
L'Algérie considère que la lutte contre Aqmi est l'affaire des seuls pays du Sahel concernés et ne souhaite pas l'implication de pays qui y sont étrangers.
Le ministre malien des Affaires étrangères, Moctar Ouane, a estimé que cette réunion était "une marque d'estime et de confiance de la communauté internationale" envers le Mali.
Le nord du Mali est l'un des théâtres d'opération d'Aqmi qui y retient en otages cinq Français, un Malgache et un Togolais enlevés mi-septembre au Niger. Selon une source diplomatique dans la région, le fait que la réunion se tienne dans la capitale malienne est "une façon de montrer qu'il y a un enjeu terroriste" dans cette région.
L'objectif de la rencontre "est de faire progresser une prise de conscience" sur la nécessité de renforcer et coordonner la lutte anti-terroriste dans les pays de la bande sahélo-saharienne, a précisé cette source.
Parmi les points abordés lors de cette réunion qui s'achévera jeudi, devrait notamment figurer la question du contrôle des frontières et du rôle que doivent jouer dans le combat anti-Aqmi l'Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Le CTAG a été créé sous la présidence française du G8 en 2003 et vise au renforcement des capacités de la lutte antiterroriste.
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés. Plus » | |
| | | naourikh Adjudant-chef
messages : 453 Inscrit le : 19/03/2007 Localisation : Devant un PC Nationalité :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 13 Oct 2010 - 14:47 | |
| Qu'est ce que la Suisse et surtout l'Australie ont avoir la dedans? _________________ | |
| | | marques General de Brigade
messages : 3984 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 13 Oct 2010 - 15:08 | |
| - naourikh a écrit:
- Qu'est ce que la Suisse et surtout l'Australie ont avoir la dedans?
1/ les Suisses ont déjà eu des otages dans la région et ils ont payé pour les libérer 2/ l'armée australienne est habitué à manoeuvrer en région desertique puisque les 3/4 du territoire australien est un desert ..ils ont des moyens militaires très adaptés à ce type de région pour les USA, combattre aqmi veut dire faire appel à toutes les compétences et non pas faire de l'obstruction pour des raisons geographiques ou politico-magouilles soit on veut combattre l'aqmi, soit on veut faire de la magouille ... | |
| | | juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 13 Oct 2010 - 16:52 | |
| - marques a écrit:
- après avoir essayé vainement d'exclure le Maroc, l'Algérie s'exclue d'elle-même et ce devant toutes les grandes puissances ... on s'appelle çà , de la débilité en politique; mais bon, ce n'est pas la premiére fois, à ce qu'il parait , cà s'appelle du nif !!!
- Citation :
- Lutte anti-terroriste au Sahel: des experts du G8 réunis à Bamako
(AFP) – Il y a 2 heures
BAMAKO — Une réunion du Groupe d'action antiterroriste des pays du G8 (CTAG) s'est ouverte mercredi à Bamako, pour étudier les moyens de renforcer la lutte dans le Sahel contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui détient sept otages dont cinq Français au Mali.
Participent à cette réunion d'experts des représentants du G8 (Etats-Unis, Russie, Japon, Canada, France, Grande-Bretagne, Italie et l'Allemagne), ainsi que de l'Union européenne, la Suisse, l'Espagne et l'Australie.
Plusieurs pays de la région (Maroc, Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Sénégal, Nigeria notamment) ont été invités à participer à cette rencontre, dont l'Algérie qui n'a pas répondu favorablement à l'invitation, a-t-on appris de source diplomatique.
L'Algérie considère que la lutte contre Aqmi est l'affaire des seuls pays du Sahel concernés et ne souhaite pas l'implication de pays qui y sont étrangers.
Le ministre malien des Affaires étrangères, Moctar Ouane, a estimé que cette réunion était "une marque d'estime et de confiance de la communauté internationale" envers le Mali.
Le nord du Mali est l'un des théâtres d'opération d'Aqmi qui y retient en otages cinq Français, un Malgache et un Togolais enlevés mi-septembre au Niger. Selon une source diplomatique dans la région, le fait que la réunion se tienne dans la capitale malienne est "une façon de montrer qu'il y a un enjeu terroriste" dans cette région.
L'objectif de la rencontre "est de faire progresser une prise de conscience" sur la nécessité de renforcer et coordonner la lutte anti-terroriste dans les pays de la bande sahélo-saharienne, a précisé cette source.
Parmi les points abordés lors de cette réunion qui s'achévera jeudi, devrait notamment figurer la question du contrôle des frontières et du rôle que doivent jouer dans le combat anti-Aqmi l'Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Le CTAG a été créé sous la présidence française du G8 en 2003 et vise au renforcement des capacités de la lutte antiterroriste.
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| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 13 Oct 2010 - 18:10 | |
| bonne nouvelle enfin,on attendait ca depuis longtemps,remarquez que le Maroc a ete invité et pas la Tunisie,c´est qu´on nous reconnait l´appartenance a cette region,par ses provinces du sud,raison pour laquelle le voisin organisait sa mascarade pour l´exclure la ca devient interessant _________________ | |
| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: le Sahel zone de non-droit Mer 13 Oct 2010 - 18:25 | |
| Très mal joué de la part de l'Algérie ! En refusant d'y participer, elle montre clairement que pour elle, il s'agit uniquement de discréditer le Maroc, et que la lutte contre l'AQMI n'est pas vraiment une priorité pour elle !
_________________
Dernière édition par Viper le Jeu 14 Oct 2010 - 1:33, édité 1 fois | |
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