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Sujet: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Ven 15 Jan 2010 - 17:21
Rappel du premier message :
parlons de cette richesse miniere,qui devient de plus en plus prisée sur le marché mondial,dont le Maroc controle les prix
President Franklin D Roosevelt (1938):
Citation :
I cannot over-emphasize the importance of phosphorus not only to agriculture and soil conservation, but also the physical health and economic security of the people of the nation.
Dana Cordell, Institute for Sustainable Futures (June, 2008):
Citation :
Phosphorus is as critical for all modern economies as water.
d´autres graphics et etudes ici http://seekingalpha.com/article/182522-taking-stock-of-phosphorus-and-biofuels
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Dernière édition par Yakuza le Mar 23 Juil 2013 - 14:50, édité 1 fois
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romh General de Division
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Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Sam 12 Mar 2022 - 22:27
Socket-error a écrit:
L'OCP pourra remplacer les exportations russes au Brésil sur la partie engrais phosphatés uniquement. Mais la Russie est un gros producteur mondial d’urée l’un fertilisant azoté largement utilisé dans l'agriculture.
Ci-dessous les plus gros exportateurs d'engrais phosphatés DAP :
Les capacités de l'OCP sont en perpétuelle augmentation grâce aux programmes d'investissements :
- Le groupe prévoit que sa capacité de production annuelle de roche passera 46,7 millions de tonnes en 2020 à 57,4 millions de tonnes en 2025 (+23%)
- La capacité de production d’acide phosphorique du Groupe passera de 7,8 millions de tonnes P2O5 en 2020 à 10,6 millions de tonnes P2O5 en 2025 (+36%)
- La capacité de production d’engrais, quant à elle, passera de 14 millions de tonnes en 2020 à 21,3 millions de tonnes en 2025 (+52%)
Notre point faible reste la production d'ammoniac qui nécessite des prix de gaz pas cher. En cas d'une découverte d'un gros gisement de gaz, notre priorité devra être l'alimentation de notre industrie et de l'OCP et non pas l'exportation vers l'Europe !!!
Il y a l'ammoniac vert à base d'hydrogène produits par des énergies renouvelables, je ne sais pas qu'est ce que l'ocp attend pour se lancer dans un tel investissements surtout que son coût est très compétitif
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Socket-error General de Division
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Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Sam 12 Mar 2022 - 22:38
Vous avez raison, mais l’État a prit du retard sur le volet des énergies vertes à la fois au niveau de la réglementation mais aussi du modèle d'investissement.
L'OCP n'a pas comme vocation de développer des parcs solaires et éoliens.
L'OCP comme l'ensemble du secteur industriel ont besoin d'énergie à prix bas pour soutenir le développement du pays et attirer des investisseurs, quelque soit son origine même nucléaire s'il faut.
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Lun 14 Mar 2022 - 18:25
Citation :
Nourrir le monde : les enjeux, les limites”, tel était le titre ambitieux des 12e Tables rondes de l’Arbois, tenues pour la première fois à l’extérieur de la France, à Benguerir. Ces rencontres organisées par un think tank français ont regroupé une quarantaine de personnalités scientifiques et de l’agro-industrie. Selon le communiqué officiel, l’objectif de ces colloques est de donner à “réfléchir sur les dernières innovations scientifiques en les mettant à la disposition des citoyens, industriels et décideurs”.
D’habitude organisé dans le sud de la France, cette année, c’est l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) qui a accueilli l’événement, les 9 et 10 mars 2022. En plein conflit russo-ukrainien et son impact sur la sécurité alimentaire, ce colloque a permis de donner la parole à des intellectuels, des représentants de la communauté scientifique, d’organisations internationales, mais aussi à des lobbyistes autour des de l’alimentation mondiale.Les speakers ont ainsi pu présenter leur vision de la sécurité alimentaire, ou encore de l’impact des fertilisants et des produits phytosanitaires sur la biodiversité et la santé humaine, un des thèmes phares de cette édition. L’université portée par l’OCP a réussi, de ce fait, à mettre en avant dès la séance d’ouverture, un des principaux défis auxquels le phosphatier marocain est confronté : le cadmium, un métal lourd cancérigène présent dans les fertilisants.
Un sujet de lobbying actif
Après les traditionnels mots d’ouverture et l’intervention, non prévue au programme officiel, du représentant de la commissaire de l’Union africaine, Simplice Nouala, une intervention de 45 minutes a été consacrée à cette molécule présente dans les phosphates marocains. Et c’est un habitué des commissions d’enquête scientifique qui a été invité à l’occasion : Erik Smolders, qui en plus d’être professeur a l’Université catholique de Louvain, titre sous lequel il a été présenté, est auteur de plusieurs évaluations aussi bien pour son pays d’origine, la Belgique, que pour l’Union européenne ou les États-Unis.Erik Smolders a été responsable de l’évaluation des risques du cadmium pour l’Union européenne et a contribué à des documents similaires pour le plomb, le nitrate, le zinc, entre autres résidus chimiques liés aux activités agricoles ou industrielles. Dans le cadre de l’évaluation des risques liés au cadmium, il était chargé d’établir les limites de qualité environnementale du sol, de l’eau et des sédiments. Il a aussi été conseiller auprès de la Commission européenne et pour l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis.
“Le consensus scientifique actuel ne suggère pas de corrélation entre l’utilisation des engrais phosphatés et l’exposition alimentaire au cadmium”
C’est donc une sommité qui a fait un très long exposé sur “Managing cadmium in agricultural land” (gérer le cadmium dans le domaine agricole). L’occasion de démontrer que l’impact de l’apport des engrais en cadmium sur les sols est minime par rapport à d’autres sources. Selon lui, “en Chine, les dépôts de cadmium provenant de la pollution de l’air sont plus importants que ceux apportés par les fertilisants”.
Ses conclusions rejoignent ainsi celles de l’OCP, présentées dans un communiqué de réponse au documentaire “Vert de rage : engrais maudits” diffusé le 19 septembre 2021 par la chaîne France 5. Ce documentaire à charge avait poussé l’OCP à réagir en affirmant que “le consensus scientifique actuel ne suggère pas de corrélation entre l’utilisation des engrais phosphatés et l’exposition alimentaire au cadmium, et établit que les principaux facteurs d’exposition ne sont pas liés aux engrais”.Venu quasiment en mission spéciale, sa valise à la main, le professeur a repris l’avion dès la fin de son intervention. Suite à son discours, d’autres intervenants ont abordé le thème de la santé, une manière pour l’OCP de briser le tabou qui le poursuit concernant les effets potentiels des fertilisants sur la santé (voir encadré ci-dessous).
Les polluants agricoles à l’index
Dans l’après-midi, c’était au tour d’Amit Royn, le directeur exécutif du Global Phosphorius Institute, une émanation de l’UM6P, de présenter un exposé très détaillé sur les marchés des phosphates en lien avec la sécurité alimentaire globale. Il a conclu son exposé par deux slides, l’une sur l’accumulation des phosphogypses (un résidu de l’industrie du phosphate) dans les eaux, l’autre sur les apports des phosphates sur les sols en cadmium et uranium. Il a de fait minimisé les risques liés à ces composants chimiques, en se fondant sur différentes études, notamment celles de l’agence de sécurité alimentaire américaine.
“Tous ces maux sont les maux de la modernité. Il faut accepter l’incertitude”
Le deuxième jour du colloque a connu la participation, entre autres, de Philippe Hartemann et Dominique Maraninchi, tous deux professeurs émérites en médecine et anciens membres de plusieurs commissions françaises et/ou européennes d’évaluation des risques pour la santé. Ils ont, dans leurs interventions respectives, relevé les multiples risques et incertitudes liées à l’action humaine, notamment dans l’agriculture et l’élevage intensifs, les industries et l’activité humaine. Des interventions plutôt alarmistes en ce qui concerne le rôle de ces activités dans la résistance accrue aux antibiotiques, les risques de cancers et de perturbations endocriniennes.
Toutefois, ce cri d’alarme est relativisé par un certain fatalisme, comme l’a exprimé Dominique Maraninchi durant le débat : “Tous ces maux sont les maux de la modernité. Il faut accepter l’incertitude, mettre de côté ce qu’on ne comprend pas et continuer à l’observer.” En somme, gérer le doute dans un monde aux enjeux complexes.
Fertilisants nocifs
Au-delà de la question du cadmium, l’OCP est confrontée à une levée de boucliers à l’international, notamment en Europe, quant aux risques des fertilisants sur la santé des agriculteurs et des consommateurs finaux. L’UE a d’ailleurs, en novembre 2018, mis en place une nouvelle réglementation sur la teneur en cadmium dans les engrais phosphatés. Cette nouvelle norme vise particulièrement le Maroc dont les roches phosphatées contiennent des niveaux estimés entre 30 mg/kg et 73 mg/kg. Un taux assez élevé comparé à d’autres fournisseurs, notamment russes, qui affichent un taux inférieur à 30 mg/kg.
La norme mise en place en Europe cherche non seulement de limiter la teneur en cadmium à 60mg/kg à horizon 2022, mais elle vise aussi à baisser de 30 % (soit 2 millions de tonnes par an) la consommation européenne d’engrais, en lien avec les répercussions possibles de leur utilisation sur les sols, l’eau et la santé humaine. Un agenda qui risque d’être perturbé par la guerre en Ukraine et ses conséquences.
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Ven 18 Mar 2022 - 21:47
Code:
Dans une lettre adressée le 17 mars à l'ITC, une soixantaine de parlementaires bipartisans américains, menés par les élus au Congrès, Cindy Axne et Tracey Mann, et soutenus par le sénateur Jerry Moran, ont demandé à l’agence américaine du commerce international de supprimer les droits compensateurs sur les engrais phosphatés marocains, afin d’alléger la pression sur les chaînes d’approvisionnement
En mars 2021, la Commission du commerce international des États-Unis (ITC, pour International Trade Commission) avait décidé d’appliquer des droits compensateurs de 19,97 % sur les importations de ces engrais en provenance du Maroc. Cette décision a été prise suite à la demande de Mosaic, rival de l’OCP sur le marché américain, qui réclamait en 2020 l’application des droits de 70 %.
L’ouverture de l’enquête avait poussé l’OCP à se geler sa présence du marché américain en juillet 2021, et à recruter en octobre de la même année le cabinet d’influence Covington & Burling à qui il a versé jusqu’ici 15 millions de dollars pour défendre ses intérêts devant les autorités de régulation américaines. D’autres lobbyistes ont été mis à contribution aux Etats-Unis par le géant phosphatier, à l’instar de la firme Cogent dirigée Kimberley Fritts, qui, pour muscler le discours d’OCP, a lancé une vaste campagne de communication en défense des agriculteurs américains pénalisés par la hausse des tarifs des engrais.
En 2021, les prix des engrais ont considérablement augmenté sous l’impact de la flambée des cours du gaz, qui ont pénalisé la production d’ammoniac nécessaire à la fabrication des engrais. Cette situation a été aggravée par la guerre en Ukraine et la recommandation faite le 4 mars par les autorités russes à ses producteurs d’engrais de suspendre temporairement leurs exportations.
C’est dans ce cadre qu’intervient la lettre adressée par les représentants américains au président de l’ITC par une soixante d’élus bipartisans. « Nous vous écrivons pour exprimer notre préoccupation concernant la situation de l’approvisionnement en engrais aux États-Unis. Plus précisément, nous vous exhortons à reconsidérer les droits imposés sur les produits d’engrais phosphatés importés du Maroc », lit-on en préambule de cette lettre.
Des agriculteurs américains laminés par la hausse des tarifs
Le courrier des parlementaires indique que les dépenses agricoles aux États-Unis ont « radicalement » changé depuis la décision de l’ITC. « Le département américain de l’Agriculture (USDA) a récemment prévu que les dépenses de production agricole augmenteraient de 6,6 % de 2021 à 2022 », précise la lettre.
Pour illustrer cela, la congresswoman démocrate de l’Iowa, Cindy Axne a déclaré que « l’une des plus grandes préoccupations des agriculteurs est la forte augmentation des coûts des engrais », avant d’ajouter que « les producteurs envisagent de planter moins ce printemps à cause des prix records et de l’avenir incertain ».
« La montée en flèche des coûts des intrants, et en particulier les prix record des engrais, nuisent à la capacité des agriculteurs du Kansas à cultiver une culture et à gagner leur vie », a déclaré le sénateur républicain Jerry Moran qui soutien l’initiative. « Avec un approvisionnement limité en engrais aux États-Unis, j’exhorte l’administration à supprimer ou à suspendre les droits compensateurs sur les produits fertilisants des principaux fournisseurs. Cette solution de bon sens augmenterait la disponibilité des engrais et apporterait un soulagement nécessaire aux producteurs du Kansas », a-t-il ajouté.
Des inquiétudes aggravées par la crise en Ukraine
Le représentant républicain du Kansas, Tracey Mann a, de son côté, fait valoir que « les agriculteurs choisissent leurs cultures non pas en fonction des fondamentaux du marché mais en fonction du coût des engrais ».
C’est pour ces raisons que les parlementaires appellent l’ITC à « reconsidérer les droits sur les produits phosphatés importés du Maroc », en arguant que « le Maroc est un fournisseur de longue date des agriculteurs américains. ». Rappelons que les prix des engrais phosphatés ont augmenté de 93 % depuis la décision de l’ITC d’imposer des droits compensatoires sur les importations en provenance du Maroc.
Il ne s’agit pas de la première fois qu’un appel est lancé pour le retour des engrais marocains sur le marché américain. En décembre dernier, le lobby agricole National Corn Growers Association (NCGA), a adressé une lettre de protestation à Mosaic, lui reprochant d’avoir déclenché une hausse vertigineuse des prix des engrais en évinçant ses principaux concurrents du marché américain, dont l’OCP.
« Les engrais et autres intrants ont atteint un niveau record, et la guerre en Ukraine promet de faire grimper encore plus le prix des produits », a déclaré Chris Edgington, agriculteur de l’Iowa et président de la NCGA. « Les engrais sont devenus de plus en plus difficiles à obtenir et à payer en raison des droits de douane ou de la menace de droits de douane sur les importations », a-t-il ajouté.
Un avis que partage son collègue Brad Doyle, président de l’Association américaine du Soja (ASA). « ASA s’est régulièrement opposé aux droits de douane de 19 % qui ont été imposés par le Département du commerce sur les importations de phosphate en provenance du Maroc », a-t-il fait savoir.
Pour le moment, et malgré la joint-venture créée avec l’américain Koch Ag & Energy Solutions, le groupe OCP ne vend toujours pas aux États-Unis, et demeure ainsi dans l’attente de la levée des droits compensatoires.
Aujourd'hui c'est la ''théorie du Ketchup'' avec les bonnes nouvelles ca a commencé avec les Mirages.. ..Anyway ce conflit actuel va nous offrir pas mal d'opportunités..
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Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Sam 19 Mar 2022 - 21:58
L'OCP va augmenter sa production d'engrais en 2022 de 10% et de 25% en 2023 pour répondre à la demande malgré le manque d’ammoniac russe :
Citation :
UPDATE 1-Morocco's OCP aims to boost fertiliser output despite lack of Russian ammonia
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Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Sam 9 Avr 2022 - 6:08
https://youtu.be/f8bihVnOg0I
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Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Sam 9 Avr 2022 - 13:23
Après le Nigeria, le Ghana négocie le même deal avec l'OCP pour un complexe à 2,5 milliards de $
Citation :
L’usine d’engrais du Ghana va coûter 2,5 milliards US
Le Ghana veut prendre sa revanche sur le Nigeria qui a inauguré récemment le plus grand complexe d’engrais africain d’une capacité de 3 millions de tonnes métriques par an. L’investissement évalué à 2,5 milliards de dollars US.
S’appuyant sur l’expertise du Maroc, le gouvernement du Ghana lance à son tour un projet de construction d’une usine d’engrais. Les premiers sacs d'engrais made in Ghana pour sont attendus d'ici 4 ans.
Les investissements sont estimés à 2,5 milliards de dollars, légèrement moins que ceux réalisés le Groupe Dangote au Nigeria. Pour aller vite, le pays a aussitôt mis en place un Conseil National des Engrais (Nation Fertilizer Council-NFC) pour accélérer les négociations avec une société marocaine de fabrication d’engrais. "Tout ce qui manquait au Ghana dans sa politique agricole est l’absence d’une usine de fabrication locale d’engrais.
Le gouvernement a donc décidé de créer une usine pour promouvoir la production locale d’engrais", déclare Dr Owusu Afriyie Akoto, ministre de l'Alimentation et de l'Agriculture en officialisant le NFC.
"Nous sommes en négociation avec une entreprise de fabrication d'engrais au Maroc. Sa mission sera d’aider notre pays à avoir sa propre usine de production d’engrais", ajoute Dr Akoto.
La présidente du NFC, Nana Serwaa Bonsu Amoako fait partie de l'équipe de négociation du gouvernement Ghanéen chargée de travailler durement avec la société marocaine de fabrication d'engrais pour qu’en 4 ans, l’usine puisse être opérationnelle.
Le Conseil National des Engrais est composé de 7 membres et a entre autres missions de mettre à jour la politique et la loi sur les engrais. L’objectif étant de répondre aux tendances actuelles du secteur marqué par une forte haute de prix sur le marché international.
Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Jeu 5 Mai 2022 - 10:18
Le prix du phosphate brut explose, il passe de 178 dollars la tonne a 249 dollars la tonne. Le DAP passe de 938 dollars a 954 dollars la tonne.
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Dias63 Capitaine
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Sujet: Re: le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir Jeu 5 Mai 2022 - 12:10
Putain on se dirige vers une sacrée crise mondiale dans tous les domaines , que ce soit alimentaire, énergétique... Les pays qui ne produisent aucune matières premières vont souffrir.