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Sujet: Actualité Economie Mondiale Ven 22 Jan 2010 - 23:07
Rappel du premier message :
USA/GB: accord sur les faillites bancaires
Citation :
L'un des régulateurs bancaires aux Etats-Unis, la FDIC, et la Banque d'Angleterre ont annoncé vendredi la signature d'un accord de coopération sur les risques de faillite d'une institution financière multinationale.
Cet accord de principe vient en compléter un autre, datant de 1996 et amendé en 1998, entre les trois principaux régulateurs bancaires américains (Réserve fédérale, FDIC et OCC) et l'autorité de régulation britannique du secteur financier, la FSA.
Il prévoit un échange d'informations pour prévenir un risque de ce genre, de préparer "les outils de gestion d'une crise traversant les frontières", et de prévoir entre autres les moyens de coordination et la répartition des tâches.
La présidente de la FDIC Sheila Bair, citée dans un communiqué, a salué "un pas vers la mise en oeuvre des recommandations du groupe de résolution des crises internationales du Comité de Bâle", un forum de régulateurs bancaires de 27 pays.
Si la Banque d'Angleterre n'est plus régulateur bancaire aujourd'hui, elle reste chargée de gérer les crises bancaires, a rappelé son gouverneur Mervyn King. La FDIC est quant à elle l'autorité de régulation de plus de 5.000 banques, en plus d'être l'agence fédérale de garanties des dépôts bancaires.
AFP
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annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 21 Aoû 2013 - 13:59
Citation :
Depuis le 20 août, les Terriens creusent leur «dette écologique»
Les ressources naturelles produites par la terre en un an sont épuisées. Cette année 2013 encore, les Terriens vont continuer à creuser leur «dette écologique». En un peu moins de huit mois, nous avons déjà épuisé l'équivalent des ressources naturelles que peut produire la terre en un an sans compromettre leur renouvellement.
Il va donc falloir finir l'année «à crédit».
Alimentations, matières premières, potentiel d'absorption des déchets et du CO2... tout est épuisé pour le reste de l'année. A partir de ce mardi 20 août, la consommation de l'humanité en ressources naturelles excède ce que la nature est capable de régénérer en un an. Jusqu'au 31 décembre, les humains vont donc vivre en puisant dans les stocks eux-mêmes, ceux de poissons par exemple, déjà surexploités, ou en polluant davantage que ce que la nature peut absorber. La capacité des puits à carbone, principalement les forêts et les océans est épuisée. Depuis le 1er janvier, nous avons produit tout le CO2 qu'ils peuvent capter pour un an.
Il nous faudrait 1,5 terre pour couvrir nos besoins de façon durable...
L'ONG Global Footprint Network calcule chaque année le «jour du dépassement». De la mi-novembre dans les années 1980, il est passé à la mi-août cette année. «Le seuil critique» où la planète n'est plus en mesure de supporter les activités humaines de façon durable a été atteint pour la première fois dans les années 1970. Il faudrait aujourd'hui 1,5 planètes pour assurer les besoins des Terriens de façon durable.
Les écarts entre les pays et les modes de vie restent importants. Si nous vivions tous comme des Américains, c'est quatre planètes qu'il nous faudrait. Avec le même mode de vie que les Chinois 1,2 planètes suffirait.
... et 1,6 France pour que notre propre écosystème soit équilibré
«Aujourd'hui plus de 80% de la population mondiale vit dans des pays qui utilisent plus que ce que leurs propres écosystèmes peuvent renouveler» expliquent Global Footprint Network et WWF. Si on raisonne en terme de frontières, les Japonais auraient besoin de sept Japons pour assurer leur besoin durablement. Pour les Suisses et les Italiens, il faudrait quatre pays. En France, 1,6 Hexagone suffirait.
«Nous sommes sur une trajectoire où nous allons avoir besoin des ressources de deux planètes bien avant le milieu du XXIe siècle» alertent les deux associations à l'origine du calcul de cette date.
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 21 Aoû 2013 - 17:32
Vive l'ultra libéralisme
Citation :
Un stagiaire meurt après 72 heures de travail non-stop
GRANDE-BRETAGNE — A Londres, une filiale de Bank of America a annoncé lundi la mort de l’un de ses stagiaires dans un communiqué. Une enquête a été ouverte par le Scotland Yard.
Des témoins ont affirmé que Moritz Erhard, 21 ans, aurait travaillé pendant 72 heures de suite avant de mourir. Ceux-ci l’auraient vu rentrer de la banque à 6 heures du matin pendant trois jours d’affilée selon «The Independent». Le quotidien britannique précise que le jeune homme se serait effondré dans sa douche. Les médias anglais ont profité de ce drame pour pointer le doigt sur les conditions de travail, parfois inhumaines, dans le secteur bancaire.
Moritz Ehrard était payé 3900 francs suisses par mois. Un salaire qui peut varier selon les heures de travail et encourager les stagiaires à dépasser leurs limites. Un témoin du secteur bancaire explique dans le «Figaro» que «faire 100 heures dans la semaine est le minimum et que la moyenne tourne plutôt autour de 110».
Même si les liens entre la mort du jeune homme et la surcharge de travail ne sont pas encore clairement établis par l’enquête, les réactions d’indignation pleuvent sur les réseaux sociaux. (Le Matin)
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
rafi General de Division
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 21 Aoû 2013 - 18:58
http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/article/en-suisse-le-bail-in-prevoit-de-voler-500.html a écrit:
Une note publiée par le régulateur bancaire suisse FINMA provoque un tollé en Suisse.
Le texte affirme que jusqu’à 600 milliards de francs suisses (487 milliards d’euros) des déposants seront mis à contribution en cas de « bail-in » des deux plus grandes banques suisses, UBS et Crédit suisse (CS). Le même schéma de « renflouement interne » est en cours d’adoption dans l’UE.
Le document de la FINMA précise le mode d’application de la technique du bail-in adoptée en Suisse à la fin de 2012 pour les deux géants suisses « trop gros pour sombrer ». Il déclare sans ambages que lorsque tous les autres instruments du renflouement interne seront épuisés (actions et obligations), « les dépôts non garantis qui tournent autour de 300 milliards de francs suisses par banque sont aussi potentiellement sujets au bail-in ».
Suite à la demande du groupe Impulswelle, une organisation de Zurich qui milite pour une séparation stricte entre banques, le gouvernement fédéral a dû préciser sa position officielle. Le texte de la FINMA ne pourra qu’intensifier l’opposition grandissante au bail-in en Suisse.
Le site insideparadeplatz.ch note que la FINMA « peut saisir 300 milliards d’argent des déposants des deux banques, pour sauver les deux géants. (…) Répartis sur la population suisse, cela fait 75 000 francs [suisses, ndlr] par habitant ».
Et plus loin :
UBS et CS sont Chypre à la puissance dix. Des centaines de milliards de dérivés opaques sommeillent dans les bilans des deux banques. Si le vent tourne sur les marchés ou si les patrons très bien rémunérés perdent des paris spéculatifs, une importante partie du capital pourrait partir rapidement en fumée.
Pour sa part, Gian Trepp, journaliste et auteur bien connu, écrivait sur son blog le 14 août que « les hommes politiques sont bien avisés de rejeter » le projet de la FINMA. Il appelle à un changement petit mais fondamental dans les statuts de l’agence de régulation : insérer la mention « l’intérêt général du pays » dans l’Article 5, qui définit son mandat. Actuellement, cet article stipule que l’« objectif des superviseurs est (…) de protéger les créanciers, les investisseurs, les assurés, ainsi que le bon fonctionnement des marchés financiers ». Il appelle également à mettre les fonctions de la FINMA sous la juridiction de la Banque nationale, qui mentionne l’intérêt général du pays dans ses statuts. Dans un post précédent sur le modèle du bail-in, Trepp avait appelé à séparer les banques de marché des banques de dépôt.
Le Financial Times avertissait le 8 août que si la FINMA annonce que les détenteurs d’obligations sont dans la ligne de tir, les investisseurs retireront leur argent des banques suisses, qui devront alors offrir une plus forte rémunération.
Aussi, comme le note le régulateur suisse, en dépit de l’accord entre la FDIC américaine, la Banque d’Angleterre et la FINMA pour établir un cadre juridique international commun permettant un bail-in transfrontalier géré par les autorités du pays de résidence du groupe bancaire, le danger persiste qu’un juge américain puisse bloquer la procédure. C’est une source majeure de souci pour la mafia internationale du bail-in, que la FINMA aimerait bien voir réglé.
Il faut souligner que la confiscation des dépôts des clients est une stratégie qui sera appliquée dans l’ensemble de la région transatlantique, Londres servant de centre opérationnel.
Le nouveau gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, un ancien de Goldman Sachs, est aussi le dirigeant du Conseil de stabilité financière de la Banque des règlements internationaux de Bâle (BRI), une banque qui, en dépit de son passé trouble, reste aujourd’hui au cœur des propositions de résolution bancaire.
yassine1985 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 27 Aoû 2013 - 10:21
Les sournoies
Citation :
Russia's GDP will increase by half by counting the shells and bombs
Russia's nominal GDP in the coming years will grow by half, and perhaps more, writes today, " RBC Daily ". The reason for the dramatic growth will be modified technique of calculation of GDP - is now used with the System of National Accounts (SNA) 1993. Statistics will move to the 2008 SNA.
As a result, the GDP calculation base will include new indicators: military assets, expenditure on research and development (R & D), conditional residential rents (the price that the apartment owner would receive for the surrender of its lease if it had not lived it himself).
"The new SNA requires that we recovered assets for military purposes and as part of the capital, and as part of working capital", - says the head of the Federal Service of State Statistics (Rosstat) Alexander Suriname. Under the new scheme of reusable objects (for example, the means of delivery of shells and bombs) should be included in the fixed assets and the bombs themselves - in working capital. "This means that we should all count, and this will lead to an increase in GDP," - said the head of service.
Threats to national security in connection with the disclosure of this information A.Surinov not see. According to him, the report will reflect a balance sheet, and all other countries, including the U.S. and China, too, it will open.
"We're not talking about a weapons system, how much of what purchase, this information will not be - only accounting figures. Issue of confidentiality is not worth it: aggregation, specific businesses will not be called," - said the head of the Federal State Statistics Service.
Regarding the inclusion of such a thing as a conditional residential rents, according A.Surinova, it can increase the nominal GDP by 7-9%. "Before, the International Monetary Fund (IMF) has reproached us that we do not take into account, we now fix it" - said the head of the Federal State Statistics Service. Will she and the calculation of inflation: consumer prices will rise in the share of housing costs.
How many exactly eventually grow GDP as a result of the transition to the new standard, A.Surinov difficult to answer, but he stressed that less than half as much. "Which of these innovations will affect the dynamics of the economy, do not know yet," - he added.
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 27 Aoû 2013 - 14:00
les USA en faillite bientôt ...les guerres arrivent
Citation :
USA : le plafond de la dette sera atteint "mi-octobre" (Trésor)
WASHINGTON- Le plafond légal de la dette des Etats-Unis sera atteint "mi-octobre" et doit être relevé par le Congrès avant cette date pour éviter un défaut de paiement du pays, a indiqué lundi le secrétaire américain au Trésor. "A cette date, les Etats-Unis auront atteint la limite de leurs possibilités légales d’emprunter et le Trésor devra financer le gouvernement avec les seules liquidités dont il disposera", écrit Jacob Lew dans une lettre aux responsables du Congrès. M. Lew précise dans sa missive que le Trésor ne sera alors plus en possession que de 50 milliards de dollars, un montant que les dépenses de l’administration peuvent "parfois" dépasser en une seule journée. Majoritaires à la Chambre des représentants, les républicains ont jusqu’à présent refusé de relever durablement le plafond de la dette et croisent régulièrement le fer avec l’administration Obama sur cette question. "Le Congrès doit agir aussi vite que possible pour faire face à ses responsabilités à l’égard de la nation et supprimer la menace d’un défaut de paiement", a ajouté M. Lew. Le plafond de la dette a été une première fois atteint au début de l’année avant d’être temporairement relevé. Pour éviter de dépasser cette nouvelle limite, l’administration a, depuis, recours à des mesures extraordinaires (suspension de certains fonds de retraites) afin de repousser l’échéance qui était jusqu’à présent attendue pour début septembre.
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 27 Aoû 2013 - 15:26
annabi a écrit:
les USA en faillite bientôt ...les guerres arrivent
Citation :
USA : le plafond de la dette sera atteint "mi-octobre" (Trésor)
WASHINGTON- Le plafond légal de la dette des Etats-Unis sera atteint "mi-octobre" et doit être relevé par le Congrès avant cette date pour éviter un défaut de paiement du pays, a indiqué lundi le secrétaire américain au Trésor. "A cette date, les Etats-Unis auront atteint la limite de leurs possibilités légales d’emprunter et le Trésor devra financer le gouvernement avec les seules liquidités dont il disposera", écrit Jacob Lew dans une lettre aux responsables du Congrès. M. Lew précise dans sa missive que le Trésor ne sera alors plus en possession que de 50 milliards de dollars, un montant que les dépenses de l’administration peuvent "parfois" dépasser en une seule journée. Majoritaires à la Chambre des représentants, les républicains ont jusqu’à présent refusé de relever durablement le plafond de la dette et croisent régulièrement le fer avec l’administration Obama sur cette question. "Le Congrès doit agir aussi vite que possible pour faire face à ses responsabilités à l’égard de la nation et supprimer la menace d’un défaut de paiement", a ajouté M. Lew. Le plafond de la dette a été une première fois atteint au début de l’année avant d’être temporairement relevé. Pour éviter de dépasser cette nouvelle limite, l’administration a, depuis, recours à des mesures extraordinaires (suspension de certains fonds de retraites) afin de repousser l’échéance qui était jusqu’à présent attendue pour début septembre.
si les USA font faillite, bye bye les réserves de change (y compris celles du golfe, chine...). faillite = non remboursement des emprunts auquels le monde entier souscrit.... Les USA sont tellement systémique qu'ils ne peuvent faire défaut.
beaucoup disent que la montée vertigineuse de l'or en 2011/2012, etait un moyen de rendre difficile la conversion des emprunts en or. nombre de pays dont l'algerie s'etait plutot tourné vers les métaux précieux en lieu et place des treasure bonds, mais compte tenu du prix de l'once, beaucoup ont renoncé.
PGM
marques General de Brigade
messages : 3961 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 27 Aoû 2013 - 15:32
Citation :
les USA en faillite bientôt ..
le jour où le pays le plus riche du monde et qui détient la moitié de la richesse de l'humanité tombera en faillitte, ce jour même la Terre arrêtera de tourner !!
Chobham Capitaine
messages : 869 Inscrit le : 12/04/2012 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Ven 30 Aoû 2013 - 13:22
Je vous conjure de regarder cette vidéo jusqu'au bout, très très très intéressante et "very eye oppening" ...
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Ven 30 Aoû 2013 - 13:54
marques a écrit:
Citation :
les USA en faillite bientôt ..
le jour où le pays le plus riche du monde et qui détient la moitié de la richesse de l'humanité tombera en faillitte, ce jour même la Terre arrêtera de tourner !!
à moins que les US soit dieu lui même ce que tu dis n'a aucun sens personne n'échape à la decadence économique car tout système a une fin de vie les US sont riches encore virtuellement !!
à défault de déclarer une faillite ils choisirons de faire un big reset de quelle manière je ne sais pas ! mais y a pas moyen d'y échapper
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Ven 27 Sep 2013 - 13:32
ca va ravir notre ami Rafi si ca se concretise,le combat de Larouche pourrait porter ses fruits
Citation :
USA/Régulation bancaire: une loi de 1933 ressurgit aux Etats-Unis
Washington (awp/afp) - Une loi de 1933 pour réguler les géants bancaires? Aux Etats-Unis, certaines voix appellent à ressusciter un texte vieux de 80 ans, qui cloisonnait banques de détail et banques d'investissement, afin de renforcer la stabilité financière.
Adopté dans le sillage du krach de 1929, le "Glass-Steagall Act" interdisait aux banques d'épargne, dont les dépôts sont assurés par l'Etat, de se livrer à des activités spéculatives ou d'assurance et d'émettre des titres financiers.
Cette législation a tenu pendant plus d'un demi-siècle avant d'être abrogée en 1999 en pleine période d'euphorie économique. L'administration Clinton avait alors défendu une modernisation "historique" qui a, pour certains, ouvert la voie aux géants bancaires menaçant aujourd'hui la stabilité financière.
"Ces grandes institutions financières ont pris leurs activités risquées de Wall Street et votre épargne, ont tout mis ensemble et c'est ce qui a en partie (...) mené au crash" de 2008, assurait récemment la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, bête noire de Wall Street, sur la chaîne MSNBC.
Aux côtés notamment de son influent collègue républicain John McCain, cette élue du Massachusetts a déposé au Congrès une proposition de loi pour un "Glass-Steagall du XXIe siècle" qui rétablirait une stricte séparation au sein de l'industrie bancaire et rendrait les établissements "plus petits et plus sûrs".
Après l'abrogation de Glass-Steagall, les Etats-Unis avaient connu une vague de méga-fusions bancaires, marquée dès 2000 par le mariage entre la banque de détail Chase Manhattan et JPMorgan, spécialisée dans l'investissement, qui a donné naissance à la première banque mondiale en termes d'actifs.
Le mouvement s'était notamment poursuivi en 2004 avec les fusions JPMorgan Chase-Bank One (58 milliards de dollars) et Bank of America-Fleet Boston (47 milliards).
Cinq ans après la chute de Lehman Brothers, ces établissements devenus "trop gros pour faire faillite" inquiètent jusqu'à la Banque centrale mais la proposition de les scinder ne convainc toujours pas les professionnels.
"PARALYSIE" AU CONGRÈS
"Non seulement ça ne règlerait aucun problème, mais cela en créerait de nouveaux", assure à l'AFP Wayne Abernathy, de l'Association des banquiers américains (ABA). Selon lui, le modèle de la "banque restreinte" fragiliserait l'industrie en limitant ses sources de revenus.
"Les banques qui ont des sources de revenus plus étendues et qui ne dépendent pas simplement des crédits qu'elles accordent résistent bien mieux aux périodes de tourment économique", soutient-il, soulignant que les établissements ayant fait faillite pendant la crise étaient focalisées sur un seul secteur d'activité (Lehman, Bear Sterns...).
Au plus fort de la crise, ce n'est toutefois qu'au prix de sauvetages publics que des géants bancaires mêlant activités de détail et investissement (Bank of America, Citigroup...) ont échappé à la banqueroute.
Professeur à l'université de Columbia, John Coffee appelle à aller plus loin que le Glass-Steagall initial pour mieux réguler les banques.
"A l'époque (en 1933), les banques commerciales avaient été privées du droit d'émettre des titres financiers, mais aujourd'hui ce n'est plus le principal danger. Les plus grands risques sont aujourd'hui liés aux produits dérivés échangés de gré à gré, aux Swap et à la spéculation en propre", dit-il à l'AFP.
L'expert se montre toutefois sceptique sur le vote d'une nouvelle régulation en raison de la "paralysie" au Congrès et de l'opposition du lobby bancaire qui pousse à l'inertie. Votée en 2010, la "règle de Volcker" qui interdit aux banques de spéculer pour leur propre compte n'est ainsi toujours pas entrée en vigueur, faute de décrets d'application.
Interrogé par l'AFP, John McCain se montre moins défaitiste sur sa proposition de loi. "Je ne sais pas si ça passera (le Sénat dominé par les républicains, NDLR) mais ça va être un débat intéressant".
La discussion pourrait en tout cas franchir l'Atlantique et atteindre l'Union européenne où se prépare une réforme bancaire d'envergure mais où une telle séparation n'existe pas.
"Cela sera discuté pour la première fois (...) avant la fin de l'année" au niveau européen, a assuré mercredi à Washington le vice-président de la Commission européenne, Joaquin Almunia.
afp/rp
(AWP / 27.09.2013 08h00)
_________________
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Ven 27 Sep 2013 - 15:44
Yaku cela va etre difficile maintenant,peut etre on verra qui gagnera 2016 ?????
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 2 Oct 2013 - 13:49
Citation :
UAE, Saudi Economies To Show Steady Growth In 2014
UAE and Saudi economies are set to grow four per cent and 4.5 per cent in 2014 respectively.
Saudi Arabia and the UAE are set to show strong growth in the next two years as a result of infrastructure development and successful diversification of the economy, according to credit insurance agency Euler Hermes.
The UAE economy is set to grow by 3.5 per cent and four per cent in 2013 and 2014 respectively. Despite the country’s progress in infrastructure development and its efforts in improving business climate, the education sector needs to be developed further, said Euler Hermes.
Saudi Arabia’s economy is expected to grow by four and 4.5 per cent in 2013 and 2014 respectively, the report said. According to the economists at Euler Hermes, pro-active economic policies in the Kingdom will aid further growth.
The Kingdom’s current five-year plan (2010-2014) aims at developing and improving infrastructure while investing in human capital through education and training.
In addition, the government announced two major programmes to support housing and job creation in the aftermath of the Arab Spring.
Euler Hermes said that both the UAE and Saudi have been successful in diversifying their economies from traditional oil revenues.
Saudi Arabia’s oil economy accounted for 21 per cent of total GDP in 2012 compared to 34 per cent in 2000, while the UAE’s hyrdrocarbons sector contributed to 33 per cent of the GDP in 2012, down from 47 per cent in 2000.
Despite the growth recorded by the UAE and Saudi economies, the pace of growth in the GCC markets is set to slow.
“GCC countries, having experienced two years of sustained economic growth, are expected to slow to four per cent in 2013 mainly due to the global demand slowdown (2.2 per cent in 2013),” said Ludovic Subran, Euler Hermes chief economist.
“A global and delayed recovery is expected in 2014 (3.1 per cent). However, the overall growth deceleration will increase the momentum of global insolvencies (eight per cent in 2013; two per cent in 2014).”
But he said that financial fundamentals like the current account surplus, fiscal balance and large foreign exchange reserves in the GCC remain satisfactory.
http://gulfbusiness.com/
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Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 9 Oct 2013 - 21:12
Moi je dis chapeau bas le journaliste! Nous présenter la chose de manière "normale" limite patriotique je dis bravo
Citation :
Le FMI propose une «supertaxe» sur le capital
Les taux d'endettement public ont atteint de tels niveaux qu'il faudra trouver des solutions iconoclastes, indique le FMI dans son rapport sur les finances publiques. Le Fonds évoque un prélèvement «une fois pour toute» sur l'épargne privée, qui présente des risques considérables.
De notre envoyé spécial à Washington La proposition est assortie d'un solide point d'interrogation: «un prélèvement une fois pour toute sur le capital?», pour réduire la dette publique s'entend. Il s'agit d'une simple hypothèse, dans un rapport du FMI sur les finances publiques, qui, une nouvelle fois, pose le problème de la soutenabilité des dettes des États «avancés», l'Europe, les États-Unis, le Japon. Le FMI rappelle qu'elles représenteront 110% du PIB en moyenne dans ces pays, soit une augmentation de 35 point de PIB par rapport à la situation de 2007. Il faut donc trouver des solutions radicales. De tels niveaux d'endettement sont sans précédents, si ce n'est au lendemain des grandes guerres. Mais ne vient-on pas de vivre une crise économique aussi destructrice qu'un conflit armé? Alors, à la guerre comme à la guerre: et si l'on proposait une mesure «one off», en anglais, «one shot» comme on dit en «franglais», ou encore «une fois pour toute» en vrai français, avec la promesse qu'on ne recommencera jamais plus? Solution exceptionnelle
De telles propositions ont en réalité une très longue histoire. Le grand économiste David Ricardo recommanda une telle mesure pour l'Angleterre au lendemain des guerres napoléoniennes du début du XIXe siècle. En France l'idée germa aussi après la défaite française de 1870 contre la Prusse. Et dans l'Allemagne de l'empereur Guillaume II des années 1890, on y pensa pour financer un programme d'équipement public qui aurait redonné au pays la parité navale avec la Grande-Bretagne. Toutes les nations européennes y songèrent comme un seul homme, au lendemain de la première guerre mondiale. Pourtant ni la Grande-Bretagne, ni la France de Clémenceau ne parvinrent à en imposer la solution. Seule l'Italie, avec une taxe de 3,3% à 54,3% sur les patrimoines acquis depuis 1914, y réussit. L'expérience la plus probante est sans doute celle du Japon au lendemain de la Seconde Guerre mondiale: le prélèvement sur les patrimoines privés allant de 10% à 90% s'inscrivait dans le cadre d'un vaste programme de reconstruction de l'économie nationale, sous la tutelle du général américain MacArthur. Le FMI renvoie lui-même à l'étude du professeur Barry Eichengreen, de l'université de Californie, qui a passé en revue tous ces exemples historiques. Il avait été mandaté alors par les pouvoirs publics italiens, qui à la toute fin des années 1980 étaient (déjà) confrontés à un taux d'endettement public de 100% du PIB, tout comme l'Irlande et la Belgique. Barry Eichengreen, qui depuis lors a été l'un des rares économistes américains de renom à avoir pris fait et cause pour l'euro, ne s'était pas contenté de recenser les précédents historiques. Il examinait avant tout les avantages d'une telle solution exceptionnelle de «prélèvement sur le capital» (capital levy, en anglais), l'alternative étant notamment l'inflation, qui permet d'alléger la dette publique rapidement. Comme ce fut le cas en Europe et aux États-Unis de 1945 à 1975. Impôt «one off» de 10% sur l'épargne des ménages en zone euro
Eichengreen considère également le «capital levy» comme un substitut aux restructurations de dettes, dont la Grèce est pour le moment le seul exemple réel en Europe. Mais il n'ignore pas les énormes problèmes d'un tel prélèvement sur l'épargne privée: cela remet en cause la crédibilité des gouvernements qui doivent garantir que l'opération est vraiment exceptionnelle, sans compter les difficultés d'exécution pour empêcher les fuites de capitaux. Le FMI cite une autre étude, toute récente celle-là, d'un économiste allemand, Stefan Bach, qui avec deux confrères a étudié en 2012 un projet similaire au nom de l'institut de conjoncture DIW. Là encore avec un point d'interrogation: «une taxe sur le patrimoine pour amener les riches à réduire la dette publique?». S'intéressant exclusivement au cas allemand, ils parviennent à la conclusion que la richesse des gens possédant chacun plus de 250.000 euros représente au total une assiette imposable de 2950 milliards d'euros; une taxe exceptionnelle de 3,4% permettrait alors d'engranger 100 milliards d'euros, soit 4% du PIB, pour alléger la dette publique. Après avoir cité leurs confrères, les économistes du FMI se jettent eux-mêmes à l'eau. «Les taux de taxation nécessaires pour ramener les ratios de dettes (par rapport au PIB) à leur niveau de la fin 2007 nécessiteraient une imposition d'environ 10% sur tous les ménages disposant d'une épargne nette positive». Ces calculs, nous précisent le FMI ont été faits pour 15 pays de la zone euro. Rappelons encore que de tels raisonnements se veulent de simples suggestions à caractère «théorique». Ils n'en sont pas moins iconoclastes. Mais existe-t-il des solutions douces de désendettement en dehors de l'inflation, la plus hypocrites de toutes?
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Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 19 Oct 2013 - 17:30
Très intéressant comme idée pour revenir à la parité or
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juba2 General de Division
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 19 Oct 2013 - 22:49
la loi c'est la loi pourquoi les eurpeans ne font pa la meme chose
Citation :
Reports: JPMorgan, DOJ in $13B settlement
P Morgan Chase, the largest U.S. bank, has reached a tentative $13 billion deal with the Justice Department in a settlement of a wide-range of issues related to the sale of bad mortgages, according to several media reports.
The reports indicated that the record-high deal, if finalized, would not release the bank from potential criminal liability.
The Wall Street Journal quoted "a person familiar with the decision" Saturday as saying the settlement would cover outstanding investigations of the bank's residential mortgage-backed securities business.
Bloomberg.com carries a similar report, also quoting a person familiar with the settlement negotiations, and calls the deal a "tentative resolution of all civil mortgage-bond related matters.
Bloomberg notes, however, that the tentative pact does not include a release of potential criminal liability. The report quotes the unidentified source as saying the proposed accord will probably require the bank to cooperate in criminal investigations of individuals tied to wrongdoing associated with the bank's mortgage practices.
A breakthrough in long-running talks came Friday night, after U.S. Attorney General Eric Holder and JPMorgan CEO Jamie Dimon spoke by phone and the bank agreed to leave criminal liability out of the deal, a source familiar with the talks tells Reuters.
CHECKLIST: Major JPMorgan fines and settlements
Bloomberg reports that the deal would include a tentative $4 billion settlement with the Federal Housing Finance Agency over the bank's sale of mortgage-backed securities.
The tentative agreement would include $9 billion in fines and $4 billion in relief for struggling homeowners, The New York Times reported, citing people briefed on the talks.
New York Attorney General Eric Schneiderman's office, which is involved in the settlement negotiations, declined to comment Saturday.
On Friday, The Journal separately had reported that the bank had reached such a settlement with the FHFA over claims that it sold bad mortgages to government agencies ahead of the financial crisis. JPMorgan Jamie Dimon
JPMorgan Chase CEO Jamie Dimon testified before Congress in June 2012 in Washington.(Photo: J. Scott Applewhite AP)
The housing finance agency has accused JPMorgan Chase of misleading Fannie Mae and Freddie Mac about the quality of the mortgages it sold during the housing boom of the late-2000s.
Dimon personally met with Holder at a September meeting in Washington to negotiate a global settlement of the bank's sales of residential mortgage-backed securities and suspect mortgages. Some of the transactions involved Bear Stearns before JPMorgan acquired the investment bank in 2008.
The reported agreement comes in the wake of the bank's admission of wrongdoing and agreement to pay more than $1 billion in settlements with five regulatory agencies for its now-notorious "London whale" trading debacle.
That case focused on an early 2012 episode involving London-based JPMorgan brokers who amassed large and risky investment positions in an effort to avoid massive loses in a credit portfolio. The bank violated federal securities laws by failing to keep watch over the traders' activities and withholding key information from regulators. The trading ultimately resulted in an estimated $6.2 billion in losses.
JPMorgan has also paid billions of dollars in other settlements in recent years, including $1.2 billion in Aug. 2012 as its share of a class-action lawsuit that alleged it was one of several banks that conspired to set the price of credit card and debit card interchange fees.
In its most recent earnings report, JPMorgan's said its total reserve for legal issues is now $23 billion. Adding in the $5.7 billion in possible future expenses, and the $8 billion the bank has already paid, and its total potential exposure to the 2008 financial crisis and other issues climbs to about $36.7 billion, according to the bank.
By comparison, JPMorgan earned about $21.3 billion in 2012.
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Jeu 24 Oct 2013 - 17:58
Intéressant..
Citation :
Union douanière: Nazarbaïev propose d'admettre la Turquie
Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a proposé jeudi à Minsk d'admettre la Turquie au sein de l'Union douanière (Russie-Biélorussie-Kazakhstan), rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.
"Le président turc m'a adressé une demande d'adhésion à l'Union douanière. Admettons la Turquie!", a déclaré M.Nazarbaïev qui prend part à une réunion du Conseil économique supérieur eurasiatique dans la capitale biélorusse.
Et d'expliquer que lors de ses visites à l'étranger, on lui demandait souvent si "on créait l'URSS ou quelque chose de soumis à la Russie".
"Et si on admet la Turquie, un grand pays, toutes ces conversations finiront", a suggéré M.Nazarbaïev, s'adressant à ses homologue russe et biélorusse.
http://fr.ria.ru/world/20131024/199636159.html
juba2 General de Division
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Jeu 24 Oct 2013 - 19:00
Baybars great pour la turquie,laisser les europeans et leur arrogance specialement les allemands a jouer le jeux hypocrite,RTE need to make it happen with l'Union douanière (Russie-Biélorussie-Kazakhstan).
annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Jeu 24 Oct 2013 - 21:40
Citation :
L'accord commercial entre le Canada et l'Union européenne sera bénéfique pour le Nouveau-Brunswick
FREDERICTON ( GNB) - L'élimination des droits de douane européens sur le bois, le poisson et les fruits de mer sont parmi les avantages pour le Nouveau-Brunswick qui découleront du récent accord de principe sur le commerce entre le Canada et l'Union européenne.
« Cet accord de principe présente de multiples avantages pour le Nouveau-Brunswick, la province la plus orientée vers l'exportation au Canada », a déclaré le premier ministre, David Alward. « L'Union européenne constitue déjà notre deuxième marché d'exportation en importance. Elle représente la première économie du monde avec 500 millions d' habitants et un produit intérieur brut combiné de 17 billions de dollars. L'accès aux marchés que cet accord procurerait nous offrira des possibilités de croissance commerciale énorme. »
M. Alward a fait remarquer qu'une fois ratifié, l'accord prévoit l'accès sans barrières tarifaires aux marchés européens pour des produits du Nouveau-Brunswick comme le poisson, les fruits de mer, le bois, les produits du bois, ainsi que des produits agricoles tels que les frites, le sirop d'érable, les bleuets et les canneberges.
« Les droits de douane de l'Union européenne sur les poissons et fruits de mer du Canada s'élèvent en moyenne à 11 pour cent, et peuvent même atteindre 25 pour cent, a déclaré M. Alward. L'élimination de ces tarifs est très prometteuse pour un secteur qui emploie dans notre province plus de 7000 personnes et exporte déjà chaque année environ 36 millions de dollars en produits vers l'Union européenne et ce, même avec les tarifs en vigueur. »
Les droits de douane de l'Union européenne sur le bois et de produits du bois canadiens s'élèvent en moyenne à 2,2 pour cent et peuvent atteindre 10 pour cent. En ce qui concerne les principales exportations agricoles, les droits de douane varient selon les produits; ils sont de huit pour cent pour le sirop d'érable et ils varient entre 14,4 pour cent et 17,6 pour cent pour les pommes de terre préparées.
« L'objectif du Nouveau-Brunswick dans ces négociations a été dès le début d'assurer le libre accès aux marchés européens pour nos biens et services, a déclaré M. Alward. Cette entente de principe, plus large que l'Accord de libre-échange nord-américain, atteint cet objectif. »
À l'exception du fromage et des matières protéiques de lait, l'accord de principe n'offre aucun accès supplémentaire pour les produits canadiens assujettis à la gestion de l'offre. Bien qu'en raison de la croissance de la consommation de fromage sur les marchés canadiens, tout impact négatif serait probablement atténué dans les deux ou trois prochaines années, le gouvernement fédéral entend suivre de près l'impact sur l'industrie laitière et se dit prêt à apporter son aide s'il y a des effets indésirables.
Le gouvernement fédéral s'est également dit prêt à réagir à toute incidence négative sur le coût des produits pharmaceutiques que pourrait engendrer la ratification de cet accord commercial.
M. Alward a indiqué que le gouvernement provincial veillera à ce que le gouvernement fédéral tienne ses promesses et que toute compensation soit suffisante pour atténuer les impacts négatifs.
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 30 Oct 2013 - 0:03
Bourse : Londres lance un "indice islamique"
Citation :
Bourse : Londres lance un "indice islamique"
La City de Londres. La City de Londres veut attirer les capitaux, quelle que soit leur origine. Le premier ministre britannique David Cameron doit annoncer, mardi 29 octobre, le lancement d'un nouvel "indice islamique" à la Bourse de Londres et le projet d'obligations islamiques en Grande-Bretagne. "Le Trésor est actuellement en train de plancher sur le lancement des premières obligations islamiques pour un montant d'environ 200 millions de livres [234 millions d'euros]", devrait-il révéler, selon un extrait du discours remis par ses services de Downing Street.
M. Cameron s'exprimera devant plus de 1 800 dirigeants politiques et hommes d'affaires lors du 9e Forum économique du monde islamique à Londres, qui se tient pour la première fois en dehors d'un pays musulman. Le premier ministre entend ainsi renforcer les liens financiers entre la Grande-Bretagne et le monde islamique.
"Aujourd'hui, la Bourse de Londres annonce la création de nouveaux indices, va-t-il indiquer. Cela signifie la création d'un nouveau moyen de découvrir des opportunités de finance islamique."
ÉTALON DE VALEUR
La Grande-Bretagne deviendrait ainsi le premier pays occidental à prendre une telle initiative. L'indice des valeurs islamiques réunira les entreprises répondant aux principes d'investissements traditionnels de l'islam.
L'investissement islamique se fonde sur le principe qu'il doit être structuré sur l'échange de propriétés ou d'actifs et que la monnaie est utilisée uniquement comme un étalon de valeur. Les obligations islamiques – appelées "Sukuk" – respectent les principes financiers islamiques qui interdisent la facturation ou le paiement d'intérêts.
"Depuis des années, les gens évoquent la création d'un (...) Sukuk hors du monde islamique, devrait souligner M. Cameron. Mais cela ne s'est jamais fait. Changer cela est une question de pragmatisme et de volonté politique. Et ici, en Grande-Bretagne, nous avons les deux."
OUVERTURE AUX INVESTISSEURS CHINOIS
Les investissements islamiques au niveau mondial devraient s'élever aux alentours de 1 500 milliards d'euros l'année prochaine, soit une progression de 150 % depuis 2006.
Mais l'intérêt de Londres pour ne s'arrête pas à la finance islamique. Le grand argentier de la couronne britannique, George Osborne, a mené à la mi-octobre une opération séduction à Pékin et rappelé la "priorité" que la Grande-Bretagne "reste le pays occidental le plus ouvert à l'investissement chinois".
Pour Mark Carney, le nouveau gouverneur de la Banque d'Angleterre, la taille du secteur bancaire pourrait représenter neuf mois le produit intérieur brut du Royaume-Uni d'ici 2050.
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Jeu 31 Oct 2013 - 21:20
Citation :
Le chômage à son plus haut niveau depuis deux ans en Allemagne
Le chômage a augmenté en octobre en données corrigées des variations saisonnières, atteignant un plus haut depuis juin 2011 même s'il reste proche de ses plus bas depuis la réunification il y a plus de 20 ans, selon les chiffres publiés mercredi par le gouvernement. Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 2.000 à 2,973 millions alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une stabilisation du nombre de demandeurs d'emploi, leurs estimations allant de -10.000 à +15.000. Le taux de chômage est resté stable par rapport à septembre à 6,9%. La hausse de septembre du nombre de demandeurs d'emploi a été révisée en légère baisse, à +24.000 au lieu de +25.000 initialement annoncé.
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Ven 1 Nov 2013 - 23:43
Citation :
Le duel tourne à l’affrontement monétaire entre la Chine et les Etats-Unis
▪ Samedi 13 octobre, l’agence de presse officielle chinoise Xinhua sous la plume de Liu Chang, critiquait vertement les débordements de l’Amérique depuis que Bretton Woods avait fait du dollar une monnaie “aussi bonne que l’or”. L’article fustige l’ingérence des Etats-Unis dans les politiques intérieures de tous leurs partenaires économiques, les interventions militaires directes ou indirectes pour imposer la Pax Americana et une politique monétaire au détriment de l’équilibre économique mondial. ▪ Le pamphlet est très sévère “Alors que le gouvernement américain veut faire croire au monde qu’il est le champion de la morale, de manière plus ou moins couverte, il torture les prisonniers de guerre, cible des civils avec des attaques de drones et espionne les leaders politiques et économiques dans le monde. Sous ce qui est réputé être la Pax Americana, nous n’avons pas réussi à trouver un monde où les Etats-Unis chercheraient à éviter la violence et les conflits, à réduire la pauvreté et les déplacements de population et feraient leur possible pour apporter une vraie paix durable. Au lieu d’honorer leurs devoirs en tant que nation dominante et responsable, l’egocentrique Washington a abusé de son statut de super-puissance, introduit encore plus de chaos dans le monde en diffusant des risques financiers à l’international, a été l’instigatrice de tensions régionales… et a lancé des guerres injustifiées sous des prétextes fallacieux basés sur un tissu de mensonges avérés. Le résultat est que le monde est encore en train de chercher comment s’extirper d’un désastre économique dû à la voracité des élites de Wall Street, alors que les meurtres et les bombes sont le quotidien du peuple irakien des années après que Washington s’est vanté de l’avoir libéré du joug d’un tyran. Plus récemment, la division bipartite itérative de Washington sur le budget fédéral et le plafond de la dette met en danger ses partenaires économiques surchargés de valeurs en dollar et une communauté internationale très angoissée. Il faut mettre un terme à ces jours d’inquiétude, où la destinée de tous est entre les mains d’une nation hypocrite et un nouvel ordre mondial doit être mis en place pour que toutes les nations, pauvres ou riches, petites ou grandes, puissent voir leurs intérêts primordiaux respectés et protégés sur un pied d’égalité. Dans ce but, plusieurs pierres angulaires doivent être posées pour construire ce monde désaméricanisé. Pour commencer, toutes les nations doivent se plier aux principes de base des lois internationales, ce qui inclut le respect de la souveraineté et cesser de se mêler des affaires domestiques des autres. Les économies émergentes et les pays en développement ont besoin de faire entendre leur voix dans les institutions financières internationales, ce qui inclut la Banque mondiale et le fond monétaire international, de façon à mieux refléter les transformations du paysage économique et politique actuel.
Ce qui induit une réforme-clé : la mise en place d’une nouvelle monnaie de réserve internationale, qui doit être créée pour remplacer le dollar américain, afin que la communauté internationale puisse être tenue à l’écart des désordres politiques intérieurs des Etats-Unis. Ces bouleversements n’ont pas pour but d’écarter complètement les Etats-Unis, ce qui serait impossible, mais plutôt d’encourager Washington à jouer un rôle plus constructif.”
▪ Le processus est en marche. Dernier exemple en date : la Chine a pesé de tout son poids aux côtés de la Russie pour empêcher l’intervention américaine en Syrie. Les Américains ont plié.
Voici un extrait d’une interview de Michel Raimbaud (ancien ambassadeur de France et professeur au centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris) qui vient éclairer ce bouleversement géopolitique :
“Nous vivons actuellement un moment historique majeur, d’une importance sans doute comparable à la chute de l’Union soviétique. Entraînant la dissolution du bloc communiste et ayant pour effet immédiat d’instaurer l’hégémonie sans partage de l’Amérique et de ses alliés occidentaux, la disparition de l’URSS allait amener plus de vingt ans de malheur et d’extrême injustice pour le reste de la planète.
L’événement qui a dominé le récent Sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, fruit d’une gestation de deux ans dans le sillage de la crise syrienne, referme cette parenthèse dramatique. Confirmant la renaissance de la Russie et l’émergence du bloc des BRICS à direction russo-chinoise, il symbolise la recomposition de la vie internationale sur de nouvelles bases : le ‘moment unipolaire américain’, qui consacrait le triomphe des ‘grandes démocraties’ et de leur ‘économie de marché’, est terminé. C’est le glas qui sonne pour la plus grande escroquerie politique de l’ère contemporaine : la ‘communauté internationale’ franco-anglo-américaine est agonisante.
Le double accord conclu entre la Russie et l’Amérique au sujet de la Syrie est l’acte fondateur de cette mutation. Le Mur de Berlin apparaissait comme le symbole du triomphe du ‘monde libre’ et de ‘la fin de l’Histoire’. En cet automne 2013, c’est le mur de l’arrogance qui a été brisé, le ci-devant ‘Axe du Bien’ apparaissant dans toute sa splendeur, sur fond de soleil couchant.
Loin d’être finie, l’Histoire continue.
C’est une belle leçon de diplomatie qu’a prodiguée la Russie (soutenue sans défaillance par la Chine, par ses autres partenaires BRICS comme le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, mais aussi par une bonne partie du monde) en réussissant à faire prévaloir la légalité internationale et les grands principes onusiens contre les partisans de l’ingérence à tout va.
Ne nous y trompons pas : pendant quelques jours, le monde a bel et bien frôlé la catastrophe et la guerre mondiale. Que Russes et Américains se soient mis d’accord sur le principe d’une solution politique et diplomatique ne peut que réjouir les gens de bonne volonté”
Vous assistez en ce moment même à un changement majeur qui restera dans l’Histoire.
Ce changement va être monétaire, comme je l’ai longuement décrit dans l’Histoire de l’Argent, dont le sous-titre est ‘l’or, l’argent et la réforme monétaire’.
Souhaitons que cette révolution se passe avec le moins de violence possible. Il est néanmoins à craindre que l’effondrement d’un système basé sur l’asservissement des peuples par la dette soit très douloureux pour les finances de chacun. L’or et l’argent physiques font partie des planches de salut qui sont offertes à ceux qui auront été assez clairvoyants pour anticiper cette période de troubles à venir et la Renaissance qui suivra.
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Lun 4 Nov 2013 - 1:25
Citation :
US Attacks Germany’s Economic Policies. Washington Views with Growing Alarm the Emergence of Germany as the Economic Powerhouse of Europe
The US Treasury Department provocatively denounced Germany’s economic policies in its semiannual report on international exchange rates, released on Thursday. The report has further inflamed relations already strained by revelations that the US has been spying on the communications of German Chancellor Angela Merkel.
The report blasted Germany’s export-led growth strategy and said German policies were leading to deflation in the European and global economy. It declared, “Germany’s anemic pace of domestic demand growth and dependence on exports have hampered rebalancing at a time when many other euro-area countries have been under severe pressure to curb demand and compress imports in order to promote adjustment …
“Within the euro area, countries with large and persistent surpluses need to take action to boost domestic demand growth and shrink their surpluses. The net result has been a deflationary bias for the euro area, as well as for the world economy.”
The Treasury report added, “Germany has maintained a large current account surplus throughout the euro area financial crisis, and in 2012, Germany’s nominal current account surplus was larger than that of China.”
The Treasury department had previously focused its attention on calls for China to allow its currency to appreciate. The decision to prominently and aggressively criticize Germany’s economic policies marks a significant escalation of tensions between the two countries.
The German Finance Ministry fired back that its exports are “no cause for concern, neither for Germany, nor for the euro zone, or the global economy.” It added, “There are no imbalances in Germany that need correction. On the contrary, the innovative German economy contributes significantly to global growth through exports and the import of components for finished products.”
The growing international tensions between the US and Germany come amid an economic slump on both sides of the Atlantic, accompanied by a significant fall in inflation. The same day the Treasury Department released its report, the European Union’s statistics office reported that inflation in the euro area fell by 0.7 percent in October, the lowest level in four years, while the unemployment rate remained at a record high of 12.2 percent.
The US economy added 148,000 jobs in September, less than the number expected by economists, according to the latest jobs report by the Labor Department. So far, the second half of 2013 has averaged 143,000 new jobs per month, compared to an average of 195,000 for the first half of the year, pointing to an economic slowdown. Over the past twelve months, US consumer prices have risen only 1.2 percent, compared to the Federal Reserve’s nominal target of 2 percent.
In an editorial Friday, the New York Times responded enthusiastically to the broadside against Germany, praising the report for breaking from tradition “by offering some blunt and much-needed perspective about the German economy.”
“Germany, the biggest economy in the euro zone, has long been a major contributor to imbalances in the global economy,” the Times asserted. “It exports far more than it imports and does too little to encourage the growth of domestic demand.”
The Times lectured Germany about the need to expand domestic demand without mentioning that the US government that very day had slashed food stamp benefits for tens of millions of the poorest and most vulnerable members of society, and was preparing to cut off extended unemployment benefits at the end of the year.
“For starters,” the Times wrote, “the government can borrow and spend more to help boost investment. It could also cut taxes on lower-income Germans to increase consumer spending.”
The article added that Germany “could encourage more births by improving access to child care and providing other benefits.” Again, the Times evidently did not feel constrained by the virtual absence of child care benefits in the United States, or by cuts in the Head Start program as a result of the “sequester” budget cuts.
The escalation of tensions between Germany and the US is bound up with the deepening of the economic and financial crisis that began in 2008. Economic growth in Europe and the US remains negligible, while much of the developing world, including Asia, is experiencing a significant slowdown.
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Lun 4 Nov 2013 - 1:43
tout est n´importe quoi pour attaquer comme defense dans l´affaire NSA l´Allemagne ne doit pas faire faillite comme l´USA pour lui faire plaisir,le cabinet repond a ses critiques par: nonsense !
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Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Lun 4 Nov 2013 - 8:40
Non l'Allemagne doit continuer à pouvoir employer de la main d'oeuvre étrangère à 4€ de l'heure pour créer des mastodontes économiques! L'Allemagne doit continuer pour ne pas faire faillite à se repose sur une main d'oeuvre de 9 millions de pauvre qui le cas échéant peut être payer 1€ de l'heure.
L'Allemagne doit continuer d'avoir une politique monétaire uniquement dans son intérêt.... L'Allemagne doit continuer de mener l'UE à sa perte
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