messages : 1751 Inscrit le : 25/11/2008 Localisation : FR13 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualité Economie Mondiale Ven 22 Jan 2010 - 23:07
Rappel du premier message :
USA/GB: accord sur les faillites bancaires
Citation :
L'un des régulateurs bancaires aux Etats-Unis, la FDIC, et la Banque d'Angleterre ont annoncé vendredi la signature d'un accord de coopération sur les risques de faillite d'une institution financière multinationale.
Cet accord de principe vient en compléter un autre, datant de 1996 et amendé en 1998, entre les trois principaux régulateurs bancaires américains (Réserve fédérale, FDIC et OCC) et l'autorité de régulation britannique du secteur financier, la FSA.
Il prévoit un échange d'informations pour prévenir un risque de ce genre, de préparer "les outils de gestion d'une crise traversant les frontières", et de prévoir entre autres les moyens de coordination et la répartition des tâches.
La présidente de la FDIC Sheila Bair, citée dans un communiqué, a salué "un pas vers la mise en oeuvre des recommandations du groupe de résolution des crises internationales du Comité de Bâle", un forum de régulateurs bancaires de 27 pays.
Si la Banque d'Angleterre n'est plus régulateur bancaire aujourd'hui, elle reste chargée de gérer les crises bancaires, a rappelé son gouverneur Mervyn King. La FDIC est quant à elle l'autorité de régulation de plus de 5.000 banques, en plus d'être l'agence fédérale de garanties des dépôts bancaires.
AFP
Auteur
Message
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 21 Mai 2013 - 14:55
Yakuza a écrit:
General Electric develope la technologie necessaire pour le super-field de petrol bresilien decouvert en 2006 (100 milliards barils) but: atteindre l´extraction de 5MMbbl/d (1,5MMbbl/d export) en 2020,le cauchemard de l´Opep continue
The Deep Sea Dive for 100 Billion Barrels of Oil video http://www.bloomberg.com/video/100-billion-barrels-brazil-strikes-oil-gold-aw~je6LrQvmc2zYYW_pI_w.html
Cela entrainera aussi une guerre de survis entre les monarchies du golf.allah yehfed.
atlasonline Colonel-Major
messages : 2010 Inscrit le : 23/05/2010 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 28 Mai 2013 - 10:01
Je viens de perdre 350 usd à cause de ça... Mais Dieu merci, j'avais transféré la majorité de mon argent vers d'autres services.
Sinon, c'est un coup vraiment dure pour plusieurs personnes
Citation :
Liberty Reserve digital money service forced offline
Liberty Reserve - a Costa Rican-based digital currency service - has been shut down after the reported arrest of its founder.
http://www.bbc.co.uk/news/technology-22680297
Citation :
Liberty Reserve founder arrested in Spain
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 28 Mai 2013 - 10:29
normal quand on joue avec son argent en ligne
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 5 Juin 2013 - 9:14
Citation :
La Chine contre-attaque sur le vin européen
Par lefigaro.fr, AFP agenceMis à jour le 05/06/2013 à 09:17 Publié le 05/06/2013 à 07:44
Le premier exportateur européen vers la Chine est la France, avec 140 millions de litres de vin vendus en 2012.
Les relations entre Bruxelles et la Chine s'enveniment déjà. Après que la Commission européenne a décidé de taxer le solaire chinois, Pékin n'a pas attendu pour répliquer. Le gouvernement chinois a lancé dès cette nuit une procédure antidumping et anti-subventions visant les vins de l'Union européenne. «La Chine s'oppose vigoureusement aux pressions exercées par l'Europe par le biais de ses taxes injustes visant les produits photovoltaïques chinois», a affirmé ce mercredi Shen Danyang, porte-parole du ministère chinois du Commerce, tout en assurant que les relations entre la Chine et l'Europe ne devraient pas se dégrader. Quelques heures plus tôt pourtant, l'agence de presse officielle Chine nouvelle avait prévenu que la décision de la Commission européenne risquait de faire «dérailler» les relations commerciales entre la Chine et l'Union européenne. Pékin a déjà par le passé pris des mesures visant des produits européens en réplique à des décisions européennes d'enquêtes ou de taxes visant des sociétés ou des produits chinois. Le 10 mai dernier, la Chine avait annoncé passer au crible les tubes sans soudure importés de l'Union européenne, du Japon et des USA, au surlendemain d'une première proposition de la Commission européenne de lourdement taxer les importations de panneaux solaires chinois. Quelques jours après, une procédure était ouverte contre les chimistes du Vieux Continent. Le montant annuel des exportations de vins et spiritueux européens vers la Chine dépasse le milliard d'euros. Le premier exportateur européen vers la Chine est la France, avec 140 millions de litres de vin vendus en 2012, pour un montant de 788 millions de dollars, selon les douanes chinoises.
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 8 Juin 2013 - 4:29
Citation :
CRÉÉ : 07-06-2013 18:03 Quand Pékin s'en prend à l'automobile allemande ECONOMIE - Après le vin français, Pékin a décidé de s'en prendre aux voitures allemandes. Objectif : faire en sorte que Berlin fasse pression sur Bruxelles pour empêcher la taxation du solaire chinois.
Le vin français n'est plus le seul produit européen visé par la Chine. La décision de Bruxelles de taxer les panneaux solaires a semble t-il réveillé Pékin qui serait désormais prêt à taxer les berlines allemandes, à l'importation. Selon Les Echos, qui relaie l'information, cette mesure impacterait directement des constructeurs comme BMW, Mercedes ou Porsche dont les voitures sont très prisées des classes supérieures chinoises.
Mais pourquoi donc l'Allemagne, pourtant défavorable à la taxation du solaire chinois ? Selon le journal économique, une plainte a été déposée contre les constructeurs automobiles auprès du ministère chinois du Commerce. La raison : les voitures de luxe dont la cylindrée dépasse deux litres seraient vendues à perte pour bénéficier de subventions. "Cette manœuvre apparaît pour de nombreux observateurs comme une claire mesure de rétorsion. […] Cette nouvelle procédure ressemble énormément à ce que Pékin avait fait avec le vin européen", explique une source citée par Les Echos.
En menaçant directement les intérêts allemands, la Chine semble avoir compris le poids prépondérant de l'Allemagne, première puissance économique européenne, dans l'ensemble des décisions prises par l'UE. "Pékin veut donc que Berlin siffle tout de suite la fin de la récréation" résume le journal économique.
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 8 Juin 2013 - 13:58
deja que le marché local commence a souffrir apres des années de bonne moisson Pekin a compris que Berlin,au contraire a ce que les declarations mediatiques et diplomatiques laissent croire,y est bel et bien pour quelquechose a qui profite le crime? a solarworld le geant allemand,ses actions se sont envolées apres la decision europeene tout le monde commence a comprendre l´hypocrisie de bruxelle mtn,le systeme multi-tete qui te permet de dire une chose et de faire une autre en coulisses..ou laisser les autres le faire pour toi
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annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Lun 17 Juin 2013 - 17:48
Citation :
La fragmentation du monde et les futurs malheurs de la Chine
L'interdépendance des économies rend les barrières douanières contre-productives. En ne respectant pas les règles du «fair business», la Chine passe à côté de l'avenir du commerce international que seront les alliances régionales.
Les tensions montent: panneaux solaires, pneus, aciers spéciaux, télécoms... Washington et Bruxelles ont décidé de ne plus fermer les yeux sur les pratiques «déloyales» de la Chine. Et Pékin, en rétorquant par des menaces brutales sur le vin et les berlines allemandes, aggrave son cas. L'empire du Milieu qui a vécu deux mille ans tourné sur lui-même et manque de ce fait de savoir-faire diplomatique, se trompe pour les îles Senkaku comme pour ses exportations: ni les différends territoriaux ni le commerce ne se règlent jamais à coup d'escalades.
Pour Pékin, l'erreur est plus fondamentale. La Chine risque beaucoup plus gros que de perdre quelques marchés de matériels. Elle a été la grande bénéficiaire de la mondialisation. Après le Japon, la Corée du Sud, elle a pu appuyer son développement sur l'exportation et obtenir une ahurissante hausse de son niveau de vie en trente ans. Elle peut maintenant, elle doit, basculer son mode de croissance vers la consommation interne. Mais pour le faire sans explosion, il lui faut du temps, elle a donc encore besoin d'exporter beaucoup et longtemps.
Or, entre-temps, la mondialisation a changé et la mégafragmentation qui vient ne va pas lui être favorable. De quoi s'agit-il? De deux modifications radicales. D'abord, l'éparpillement des chaînes de production (supply-chain). Au lieu de fabriquer tout un produit dans une usine, on répartit les éléments dans des lieux spécialisés différents, à l'étranger souvent, et le montage final dans un autre. Ce phénomène est devenu considérable: les produits intermédiaires représentent 60% du commerce mondial. Le «contenu en importations des exportations» est passé de 20% il y a vingt ans à 40% aujourd'hui et, calcule Pascal Lamy, directeur général de l'Organisation mondiale du commerce, à 60% dans vingt ans.
La conséquence est de renforcer la dépendance réciproque des économies. La mondialisation ne se replie pas, bien au contraire, le commerce international est devenu crucial, la crise n'a pu provoquer ni une chute de ses volumes ni un véritable regain du protectionnisme. Hausser une barrière douanière et pénaliser des importations qui rentrent dans ses propres exportations, c'est se tirer une balle dans le pied. «Le protectionnisme est devenu du destructionnisme», résume parfaitement l'économiste Richard Baldwin. Dans ce contexte du commerce des chaînes (supply-chain trade), les entreprises ne feront plus «tout» en Chine. Ses salaires élevés sont un appel à des sous-traitances en Asie du Sud-Est. Il faut donc que Pékin trouve une harmonie régionale. Elle ne pourra pas la construire dans la confrontation.
Cette construction d'harmonie est la deuxième modification radicale de la mondialisation. Si les négociations du cycle de Doha sont en échec depuis dix ans, c'est qu'en réalité elles n'ont plus guère d'importance. Le travail a été fait: les tarifs douaniers sont tombés en moyenne mondiale pondérée à 5%: 2% dans les pays développés, 40% dans les émergents, 70% en Afrique.
La bonne question est «chinoise»: c'est aux pays pauvres devenus riches de maintenant faire un effort de réciprocité, d'où le bien-fondé des énervements américains et européens. Mais surtout, le véritable obstacle aux échanges n'est plus la hauteur des murs (droits de douane) mais, comme le dit joliment Pascal Lamy, leur épaisseur, c'est-à-dire les normes, les règlements, les procédures voire les corruptions. Ces «barrières non tarifaires» représentent 10% de la valeur du commerce international, les murs sont donc deux fois plus épais que hauts.
Les amincir passe non plus par des négociations multilatérales mais intra-régionales, le marché unique européen en est un exemple, et inter-régionales. De multiples discussions s'ouvrent aujourd'hui. D'abord le Trans Pacific Partnership (TPP) engagé depuis cinq ans avec les pays d'Asie sauf la Chine à l'initiative des Etats-Unis et que viennent de rejoindre la Nouvelle-Zélande et le Japon. Ensuite le rapprochement concurrent, tenté par la Chine avec le même Japon et la Corée du Sud. Enfin, les conversations transatlantiques que Barack Obama a annoncées entre les Etats-Unis et l'Europe. L'idée américaine est simple: se mettre d'accord entre les Etats-Unis et l'Europe, par exemple, sur les normes des voitures électriques est le bon moyen, et même le seul, de se défendre efficacement contre les ambitions de la Chine.
Le commerce des chaînes et les alliances des normes dessinent une mondialisation nouvelle, avec des luttes entre les grandes zones et leurs alliés. Emerge un monde mégafragmenté où la Chine, parce qu'elle ne respecte pas les normes de «fair business», se trouve dans les faits mise à l'écart. Les contentieux actuels ne sont donc pas anecdotiques, ils représentent l'entrée dans un monde neuf où la Chine sera mal à l'aise.
Elle ne sera pas la seule. A regarder la géopolitique qui se dessine sur la carte du monde, on voit apparaître deux pays avantagés: le Japon, comme rival de la Chine en Asie, et surtout les Etats-Unis parce que présent sur les deux rives, celles du Pacifique (le nouveau centre de gravité) et de l'Atlantique. L'Europe apparaît en retard (les négociations avec elle démarrent après celles avec l'Asie) et esseulée. Il lui faudrait grossir sa mégarégion vers la Russie et vers son sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Il est plus que temps qu'elle se dote d'une diplomatie économique dynamique vers ces alliés potentiels.
La fondation Desertec met fin à sa collaboration avec un consortium industriel européen
BERLIN- La fondation Desertec, qui pilote le projet géant d’énergie verte en Afrique et au Moyen-Orient Desertec, a décidé de se retirer de sont partenariat avec le consortium industriel Dii auquel elle était associée dans le projet éponyme depuis 2009. La fondation Desertec, qui s’est fixée pour mission la création d’ici 40 ans d’un vaste réseau d’installations solaires et éoliennes en Afrique du nord et au Moyen-Orient, va quitter le consortium Dii, selon un communiqué donné lundi. Le consortium Dii regroupe un certain nombre d’industriels, dont les allemands EON et RWE, Deutsche Bank, le français Saint-Gobain et les italiens Enel et Terra. Dii (Desertec Industrial Initiative) avait été créé en même temps que la fondation Desertec pour favoriser la réalisation de projets. A ce jour Desertec, qui a pour vision de fournir à terme 20% de l’électricité consommée en Europe, est encore balbutiant en termes de projets réalisés. Ceux-ci ne sont pas menacés par la rupture annoncée lundi, a précisé le chef de la fondation Desertec, Thiemo Gropp. Dans son communiqué, Desertec précise qu’il pourrait à terme travailler à nouveau avec Dii. Les raisons du retrait de Desertec sont liées à des divergences internes au sein de Dii, préjudiciables à son image, a expliqué M. Gropp. Ces derniers mois Dii avait déjà perdu deux de ses sociétaires, les allemands Siemens et Bosch, en parallèle de leur retrait du solaire.
http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/banques-votre-argent-securite-10112.html a écrit:
Le 3 juillet à Wiesbaden (Allemagne), Thomas Mayer, économiste en chef de la Deutsche Bank, a lâché le morceau : vos dépôts bancaires vont servir à renflouer les banques ! Défendant la politique de « bail-in » avancée par la Troïka depuis la crise à Chypre – la spoliation directe des déposants pour renflouer les banques en faillite –, Mayer est allé jusqu’à parler des « citoyens rétrogrades de l’Etat providence » qui veulent toujours que ce soit l’Etat qui donne tout et jamais eux qui donnent, contrairement aux « citoyens éclairés de l’Etat providence » qui payent volontairement plus de taxes.
Lors de cette conférence publique où des militants de notre parti frère en Allemagne – le Büso – sont intervenus, Thomas Mayer a déclaré que c’est une « idée fausse que de croire que les dépôts bancaires étaient garantis », et que les statistiques récentes de la BCE montrent que les avoirs moyens d’un allemand étaient de 51 000 euros, alors que les avoirs moyens d’un chypriote étaient de 600 000 euros. Ainsi, personne n’a été volé à Chypre (sic), et il est donc tout à fait légitime de réfléchir à ce qui est discuté depuis longtemps : le bail-in , ou la spoliation des dépôts. Mayer a été soutenu dans ses propos par le ministre régional des Finances Thomas Schäfer, présent à ses côtés.
A ce moment-là, dans le public, un homme s’est dit choqué d’apprendre qu’une banque n’était plus un lieu sûr pour placer son argent, car alors « où doit-on le mettre ? » – un murmure parcourut alors la salle... A la fin de l’événement, un chef d’entreprise de la région a confié à nos camarades, qui étaient intervenus pour défendre le découpage des banques plutôt que leur renflouement, que la question de l’expropriation était le « problème principal » pour tout le monde, et que c’était un grand choc pour lui d’entendre publiquement de la bouche du ministre des Finances du Lande de la Hesse, que les dépôts de M. Tout-le-monde n’étaient plus garantis.
Désormais, la question se pose à vous, citoyens : devez-vous vous empresser de retirer votre argent de la banque ou de soutenir notre proposition de loi pour couper les banques en deux ???
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Ven 12 Juil 2013 - 1:12
Citation :
Accélération de la demande mondiale de pétrole en 2014 (AIE)
PARIS - L’Agence internationale de l’Energie (AIE) a augmenté jeudi sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2014 à 92 millions de barils par jour,(mbj) en hausse de 1,2 mbj par rapport à 2013. Ce rythme marquerait une accélération par rapport à 2013, où l’AIE prévoit une croissance de 930.000 barils par jour. Cette estimation de la croissance cette année est le résultat d’une révision en hausse de 145.000 barils par jour ce mois-ci, à 90,8 millions de barils par jour, indique l’AIE dans son rapport mensuel. "Une météo inhabituellement froide pour la saison dans l’OCDE a déclenché une demande surprise, à un moment de l’année (le deuxième trimestre) où la demande atteint normalement son point bas", note l’agence basée à Paris. A lui seul, ce froid a fait s’envoler la demande de 645.000 barils par jour supplémentaires au deuxième trimestre, selon l’AIE. La prévision revue à la hausse pour 2013 et l’accélération de la croissance pour 2014 ne prennent néanmoins pas en compte la révision à la baisse de 0,2 point de pourcentage de la croissance économique mondiale par le Fonds monétaire international (FMI), survenue trop tardivement pour ajuster le rapport mensuel, explique l’agence.
http://www.aps.dz/Acceleration-de-la-demande.html
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 24 Juil 2013 - 16:14
Citation :
L'Allemagne à la recherche de bras étrangers pour doper son économie
Pour combler sa pénurie de main-d'œuvre, l'Allemagne a ouvert la voie à une immigration choisie, proposant un certain nombre de métiers moyennement qualifiés à des travailleurs hors Union européenne.
Pour la première fois, la plus grande économie de l'Union européenne a publié une liste regroupant 18 secteurs à la recherche de personnel. Du plombier à l'infirmier en passant par le conducteur de train, l'aide-soignant en maison de retraite ou le technicien spécialiste en mécanique: telles sont les professions que pourront exercer des immigrés non européens s'ils le veulent. Après avoir facilité l'an dernier l'obtention d'un titre de séjour pour les personnels hautement qualifiés, Berlin veut désormais permettre à des professions intermédiaires de s'installer plus aisément en Allemagne. La condition d'entrée pour les étrangers intéressés sera de présenter un diplôme professionnel dans les domaines listés. Jusqu'ici, l'Allemagne passait par des accords bilatéraux entre Agences pour l'emploi, quand elle avait besoin d'un certain type de personnel, a précisé un porte-parole du ministère de l'Économie. C'était notamment le cas pour du personnel soignant en provenance des Philippines ou de Croatie, a-t-il dit. «C'est une petite révolution car pour la première fois l'Allemagne s'ouvre réellement à du personnel moyennement qualifié», a déclaré Thomas Liebig, économiste de l'OCDE. Selon une étude de cette organisation présentée en février dernier, «l'Allemagne était l'un des pays de l'OCDE avec le moins de barrières à l'immigration de travailleurs hautement qualifiés», mais celle de travailleurs sans diplôme universitaire était «difficile». En particulier, relevait alors l'OCDE, l'Allemagne accueillait chaque année environ 25.000 travailleurs immigrés venus de pays hors Union européenne et hors Association européenne de libre-échange, ce qui représentait environ 0,02% de la population. Or, l'Australie, le Danemark, le Canada et le Royaume-Uni enregistraient des chiffres de cinq à dix fois plus élevés. L'Allemagne accepte l'immigration comme l'une des solutions à son problème démographique. L'Allemagne, plus vieux pays d'Europe avec une natalité en berne et 42% de la population âgée de plus de 50 ans, prend peu à peu conscience de l'urgence de la situation. Même si elle fait travailler les personnes âgées plus longtemps, l'Allemagne accepte désormais l'immigration comme l'une des solutions à son problème démographique. On est loin d'un fameux slogan électoral controversé d'un des caciques du parti chrétien-démocrate, Jürgen Rüttgers, qui appelait en 2000 les Allemands à faire plus d'enfants plutôt que d'embaucher des informaticiens indiens. L'Allemagne ouvre désormais ses bras, et pas seulement aux travailleurs des pays européens en crise ou d'Europe de l'Est. Sur un site intitulé «Make it in Germany», les ministères de l'Économie et du Travail, ainsi que l'Agence pour l'emploi, informent en anglais et en allemand des possibilités de travail, avec en photo une Africaine ou un Asiatique. «Et l'été dernier, l'Allemagne a décidé d'autoriser à rester après leur formation les jeunes non issus de l'UE venus faire un apprentissage dans le pays», relève Thomas Liebig. Ce sont notamment les PME, épines dorsales de l'économie allemande, qui commencent à manquer de main-d'œuvre, comme le montre la liste de métiers publiée lundi, où l'on souligne le manque d'électroniciens. La langue allemande reste cependant un obstacle, la plupart des candidats à l'immigration ne la maîtrisant pas encore quand ils arrivent dans le pays. Selon Karl Brenke, économiste de l'institut berlinois DIW, cette politique d'ouverture cache en réalité une nouvelle pression sur les salaires. «Il n'y a pas de pénurie de main-d'œuvre en Allemagne», a-t-il affirmé, citant «le personnel médical allemand qui préfère exercer en Scandinavie ou en Suisse, où les salaires et les conditions de travail sont meilleurs». «Cet appel à l'immigration est une façon de rogner sur les salaires», assure-t-il. (Avec l'AFP)
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 24 Juil 2013 - 18:56
Un Mali appauvri peut devenir un grenier à blé pour tout le Sahel
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Ven 26 Juil 2013 - 10:03
Long mais bon
Citation :
Alexandre Aïvazov: "Le dollar s'effondrera en 2014"
Bonjour M. Aïvazov! Pourriez-vous brièvement exposer aux lecteurs votre méthode d'analyse de la situation économique et financière? Sur quelles théories se fonde-t-elle?
L'épine dorsale du "Système périodique du développement capitaliste mondial du milieu du XVIIIe siècle à la moitié du XXIe siècle" que j'ai élaboré est constituée par la théorie des grands cycles de Kondratiev, la théorie du développement par l'innovation de Schumpeter, et par la théorie du chaos de Prigogine.
Dans mon Système, j'ai réussi à intégrer en un seul et même ensemble des cycles différents, les cycles courts de Kitchin (3-5 ans) et de Juglar (8-11 ans), les cycles moyens de Kouznetsov (20-25 ans), avec les cycles longs de Kondratiev (40-60 ans), les cycles de formation des Structures technologiques (ST) de Glaziev, M.Hirooka et K.Peres et les cycles séculaires d'Arrighi, Pantine et Badalyan et Krivorotov. Il s'est avéré non seulement que tous ces cycles sont connectés, mais qu'ils se complètent et se conditionnent mutuellement. En outre, je m'appuie dans mes recherches sur des classiques de la pensée économique, comme Adam Smith, Karl Marx, Keynes et bien d'autres.
Quelles grandes tendances se dégagent de cette approche?
J'ai remarqué une chose intéressante: depuis les XVIIe-XVIIIe siècles, deux conceptions majeures du développement s'affrontent. La première a été initiée par les physiocrates français dans la formule «laissez faire, laissez passer», appelant à la liberté d'entreprise, et rejetant l'implication du gouvernement dans la vie économique de la société. Plus tard, cela a donné la «main invisible du marché» d'Adam Smith, la loi de Say etc., jusqu'au néo-libéralisme moderne.
L'autre conception, formulée dans la théorie du mercantilisme, non seulement autorisait, mais exigeait l'intervention du gouvernement dans la vie économique, d'abord sous forme de protectionnisme (protection du capital national contre la concurrence étrangère), puis de participation directe de l'Etat dans la vie économique par redistribution des ressources financières à travers le budget de l'Etat, et en régulant l'ensemble de la vie économique, conformément à la théorie de Keynes.
Ces deux paradigmes se succèdent lors de la transition entre les phases montante et descendante de chaque grand cycle de Kondratiev. Le néolibéralisme a détrôné dans les années 1980 le modèle de développement keynésien, et le néolibéralisme sera à son tour remplacé durant la décennie actuelle par le post-keynésianisme, fondé sur la participation déterminante de l'Etat dans la vie économique de la société, jusque dans la planification, comme au Japon ou en Chine.
Dans quelle mesure les actions des gouvernements et des Banques centrales peuvent influer sur l'économie mondiale si celle-ci est déterminée par des cycles?
Tout dépend des cycles dont on parle. Si vous parlez des petits cycles de Kitchin, l'injection massive de liquidités dans l'économie et les programmes étatiques de stimulation de la demande (prime à la casse, etc) ont permis dès la fin 2009 de surmonter la crise de ce cycle. Dans ce cas, les gouvernements et les Banques centrales ont joué un rôle décisif.
Mais ce cycle dure 3 à 5 ans, et en 2012-2013, les économies occidentales sont de nouveau entrées dans la phase descendante de ce cycle, et les gouvernements et les banques centrales sont depuis à court d'idées. Dans le cadre des cycles de Juglar, l'économie occidentale n'est jamais sortie de la crise depuis 2008, comme le montre le chômage élevé, la faible utilisation des capacités de production, le renouvellement larvé du capital fixe. Si l'on observe les cycles moyens de Kouznetsov, là aussi les économies développées restent dans un état de dépression: la demande de logement est faible, les prix sont encore bas par rapport à la période d'avant-crise, la construction est en berne.
Concernant les cycles de Kondratiev, la transition de la phase descendante à la phase montante suivante, étape à laquelle nous nous trouvons, est le terreau de formation des innovations de base de la "'VIe structure technique": nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l'information, énergie alternative, ingénierie génétique, qui ne seront pas opérationnelles avant 2020.
En contexte de crise, l'Occident adopte-t-il les bonnes décisions compte tenu des cycles?
Concernant la marge de manœuvre des Etats pour influer sur l'économie en contexte de changement de cycle, celle-ci est très mince. Les gouvernements ne peuvent qu'atténuer ou intensifier des processus revêtant un caractère objectif, mais les crises provoquent une inflexion des politiques menées, il est vrai pas toujours dans le bon sens.
Pour mémoire: la transition du IIIe au IVe cycle de Kondratiev a porté Roosevelt au pouvoir aux USA, et Hitler en Allemagne. La transition du IVe au Ve cycle dans les années 1979-80 a porté Thatcher au pouvoir en Grande-Bretagne et Reagan aux Etats-Unis, qui ont totalement modifié la politique économique menée avant eux.
Le problème est qu'en phase descendante des cycles, les gouvernements mènent généralement une politique "pro-crise" qui ne fait qu'aggraver la situation. C'est ce qui se passe actuellement en Europe et aux USA.
La crise de l'euro a repris de plus belle après une accalmie, notamment en raison de la dette de pays comme le Portugal. L'euro pourra-t-il surmonter cette crise?
L'euro survivra, mais l'Europe aura besoin d'une intervention chirurgicale. Certains pays devront être exclus de la zone euro, les autres traverseront des années difficiles. Mais je suis convaincu qu'après cette intervention, ce bloc n'en sera que plus fort. Bien sûr, il fallait tout de suite faire une "ablation" de la tumeur, et ils ont décidé de réaliser une "chimiothérapie" (émission de crédit). On ne note pas d'amélioration pour le moment, la maladie a été mise en veilleuse pour un temps.
En outre, l'UE traverse une crise de croissance, une monnaie commune existe mais il n'y a pas d'union budgétaire et fiscale. Il aurait fallu introduire avec l'euro des règles communes en matière d'impôts et de dépense des budgets publics. Le problème est que la zone euro a été formée lors de la phase montante du cycle de Kondratiev, alors que l'économie était florissante. Dès qu'on est passé en phase baissière, les problèmes sont apparus de plus belle. Il faut les résoudre, pas les remettre à plus tard.
Quand l'économie sortira-t-elle de la crise actuelle, qui a débuté en 2008 avec l'éclatement de la bulle des "subprimes"?
L'économie se récupèrera, mais cela n'arrivera pas avant 2019-2020. Il faut bien comprendre la nature de la crise actuelle. Le fait est que depuis la révolution néolibérale des années 1980, quand Thatcher et Reagan ont brutalement réduit les impôts sur les riches, étranglé leurs syndicats et créé les conditions pour la baisse des salaires des travailleurs, le monde a brusquement mis le cap sur la sphère financière, les riches n'investissant plus dans la consommation, mais dans les spéculations financières.
Regardez, actuellement, même les grandes corporations obtiennent jusqu'à la moitié de leur chiffre d'affaire non pas en produisant des biens, mais par le biais de spéculations sur les marchés, alors qu'il y a 30 ans ce chiffre était de 15%. Dans le même temps, le salaire réel aux Etats-Unis, si l'on déduit l'inflation, est resté au niveau de 1968.
Une question s'impose: à quoi était due la hausse du niveau de vie de l'Américain lambda avant la crise? La réponse est simple: au crédit. Les ménages, les villes et les autorités régionales vivent à crédit, tout comme les gouvernements des Etats. L'ensemble du monde occidental vit à crédit: cela signifie qu'il ne vit pas en conformité avec ses revenus, aux dépens d'autres pays qui ne consomment pas autant qu'ils le pourraient, et n'empruntent pas.
Va-t-on assister à un rééquilibrage violent?
Oui, le temps du rééquilibrage est venu. En Europe, personne n'est prêt à accepter une réduction violente de son niveau de vie, et il le faudra pourtant, de 25-30% au moins. Seule la crise le pourra, ce n'est qu'au terme de cette dernière qu'arrivera une restauration de l'équilibre mondial, gravement malmené depuis 30 ans.
De nombreux médias financés par l'oligarchie financière mettent l'accent sur des pays secondaires, comme la Grèce ou le Portugal, mais ce qui arrive aux Etats-Unis est bien pire. Il n'y a qu'une seule différence entre Washington et Athènes: le premier peut imprimer de l'argent, le second pas. Les Américains comme les Grecs vivent au-dessus de leurs moyens, créant moins de biens qu'ils n'en consomment, mais les premiers compensent la différence avec des "morceaux de papier vert" sans valeur, tout comme les colonisateurs de jadis achetaient de vraies ressources avec des morceaux de verre. Le monde entier accepte ces "morceaux de verre" pour fournir des biens véritables. Toute violation de l'équilibre mènera tôt ou tard à une crise, vouée à restaurer l'ordre violé.
Les USA impriment tous les mois 85 milliards de dollars. Les marchés sont suspendus aux annonces de la FED sur la poursuite ou l'arrêt du programme d'"assouplissement quantitatif". Le pays peut-il arrêter d'imprimer du dollar?
Les marchés financiers se comportent comme des toxicomanes de longue date: tout rappel du fait que le toxicomane peut ne pas recevoir sa nouvelle dose le rend hystérique. C'est pareil avec les Etats-Unis pour l'impression de dollar, qui est leur drogue. Un toxicomane peut-il vivre une vie longue et heureuse? La réponse à cette question aide à comprendre ce qui attend les Etats-Unis ces prochaines années.
Ce n'est pas un hasard si Ben Bernanke quitte son poste en janvier 2014, alors qu'il pourrait rester pour un nouveau mandat. Il ne veut pas être le bouc émissaire de la politique qu'il a menée, il veut sauter d'un train qui roule vers l'abîme, il comprend les conséquences de sa politique.
Quelle est l'étape suivante pour les Etats-Unis?
Le dollar pourrait résister s'il ne jouait pas le rôle de monnaie mondiale. Ce qui sape le dollar, c'est qu'il supporte le fardeau d'un gigantesque volume d'obligations du monde entier. Personne ne peut le sauver. Les USA vivront des temps très durs, similaires à la Grande dépression.
Mais les Américains ont prévu une issue de sortie. Le plus probable est qu'ils feront défaut sur leur dette, se renfermeront sur le NAFTA (qui intègrera la Grande-Bretagne), mettront en place une nouvelle devise, l'Amero, sur lequel un accord a été trouvé avec le Canada et le Mexique dès 2007, puis ils panseront leurs plaies.
Le potentiel économique des USA est très important: ils ont des ressources, ils n'auront pas trop de mal à reconstituer leur potentiel de production, ils ont du personnel qualifié, leur niveau d'innovation est le plus élevé au monde, ils sont leaders dans l'assimilation de la Structure technique du VIe cycle de Kondratiev.
Il est vrai, on assistera à l'effondrement des liens technologiques et productifs liés à l'Europe, l'Asie et l'Amérique latine, les marchés financiers américains dégringoleront, leurs obligations redeviendront de simples bouts de papiers, les retraites de millions d'Américains seront dépréciées, le niveau de consommation et de vie des Etats-Unis va chuter, et toutes les bases militaires américaines à l'étranger seront fermées. Mais les USA surmonteront ces temps difficiles et après 2020 ils commenceront à rapidement redynamiser leur économie. Toutefois, ils ne seront plus l'unique leader de l'économie mondiale. Ils ne seront qu'un leader régional parmi d'autres.
Je n'envie pas ceux qui détiendront des dollars ou des obligations du trésor américain, mais personne ne forcera les Etats-Unis à rembourser leur dette par la force, car ils ont l'armée la plus puissante du monde.
Va-t-on faire face à de l'hyperinflation?
La politique américaine ne peut pas causer d'hyperinflation tant que le dollar joue le rôle de devise mondiale, car l'émission de cette monnaie est "disséminée" en une fine couche sur l'ensemble de l'économie mondiale. Les Etats-Unis diffusent leur inflation à l'ensemble du monde, en premier lieu aux pays émergents, qui ont une inflation d'au moins 5%, même si grâce à divers artifices techniques ils parviennent à jeter de la poudre aux yeux du monde entier.
En outre, une grande partie des dollars est absorbée par les marchés financiers, où ils viennent gonfler différentes bulles. La spéculation massive se produit précisément sur la base de cette masse monétaire excédentaire. C'est pourquoi les acteurs des marchés réclament la poursuite de l'assouplissement quantitatif. Mais prochainement, les marchés vont s'effondrer comme un château de cartes. C'est inévitable.
L'once d'or a chuté à 1200 dollars. De nombreux experts ont déclaré, dans le sillage de Paul Krugman, que c'était la fin de la "bulle de l'or". Que pensez-vous de cette analyse?
Il faut immédiatement préciser de quel or nous parlons. Si nous parlons de l'or physique réel, qui depuis 5.000 ans sert d'équivalent universel, la demande pour ce dernier a fortement augmenté dernièrement. Les Banques centrales et les particuliers ont nettement augmenté l'achat d'or physique. Mais sur les marchés des métaux, où l'on échange de l'or virtuel, c’est-à-dire des contrats à terme sur l'or, on a observé une brusque chute des prix sur cet or virtuel. 95% du marché de l'or mondial, ce sont des contrats à terme sur les bourses, seuls 5% étant constitué d'or physique.
L'or est un étalon de mesure de valeur, un équivalent universel. Un mètre ou un kilo peuvent-ils perdre en dimension ou en poids? C'est pareil pour l'or, c'est un étalon de mesure sans lequel les indicateurs économiques seraient appréciés comme dans un miroir déformant. Théoriquement parlant, nous inversons tout quand nous disons qu'une once d'or vaut 1200 dollars, il faudrait dire qu'un dollar côte 1/1200ème d'once d'or. En réalité ce n'est pas l'or qui monte ou descend en valeur, c'est le pouvoir d'achat du dollar par rapport à l'or qui monte ou baisse.
Pourquoi le dollar américain a-t-il commencé à jouer après la guerre le rôle de devise mondiale? Parce que le dollar était "aussi bon que l'or", il était adossé à 70% à l'or. En 1971, il a fallu déconnecter le dollar de l'or et laisser le métal jaune "flotter librement" par rapport aux autres devises et biens. Mais l'or reste l'étalon de valeur. Dès que des crises et des bouleversements se font sentir sur les marchés, beaucoup accourent vers le "havre de paix de l'or".
Actuellement, certains acteurs du marché des "futures" ont intérêt à faire baisser le prix de l'or, certainement en vue de l'achat massif de métal bon marché avant sa hausse en flèche. Ils l'ont fait baisser au maximum pour pouvoir gagner à l'avenir des sommes énormes, car dès août-septembre, la question du plafond de la dette US se reposera, avec la possibilité d'un défaut technique. Et pendant qu'Obama bataillera avec le Congrès, les prix de l'or vont à nouveau percer tous les maximums historiques (des pics de 2500-3000 USD l'once sont tout à fait plausibles). Cela devrait se produire au cours de cette année.
Le cours de l'or a été multiplié par 7 depuis 2001, et ces derniers mois, il a été divisé par 1,5. Difficile de parler de fin de la "bulle de l'or", quand ce métal reste 4,5 fois plus cher qu'il y a douze ans!
Vous prévoyez le krach du dollar pour 2014. Les événements actuels confortent-ils cette opinion?
Le krach du dollar peut arriver à n'importe quel moment, car toutes les conditions sont réunies. Certes, le gouvernement américain et la FED ont une réserve de solidité leur permettant de reculer l'échéance en menant une politique raisonnable (ce dont je doute fort). Mais le krach est inévitable. Selon mes estimations, cela aura lieu en 2014, dans le meilleur des cas en 2015, mais pas plus tard.
Comme l'écrit Boulgakov dans Le Maître et Marguerite: "Annouchka a déjà renversé l'huile" (qui provoquera la mort d'un personnage, Berlioz, ndlr). Des événements X ou Y ne peuvent qu'accélérer ou légèrement reculer les processus en cours, mais pas les arrêter, tout comme nous ne pouvons pas éviter la mort. Le processus naturel de vieillissement du modèle capitaliste américain mène inexorablement à la mort de ce modèle, et la crise permettra de reconstruire l'économie conformément aux nouvelles exigences mondiales.
Face aux bouleversements qui les attendent, que peuvent faire les gens pour protéger leurs économies?
Le "gourou" des marchés spéculatifs Jim Rogers (un ancien proche de Soros), que je respecte beaucoup, émet depuis longtemps les mêmes mises en garde que moi. Il conseille pour conserver ses économies de les placer dans l'or ou dans les denrées, mais aucun cas dans des actions, des obligations, ou des titres de dette. Tout ceci sera fortement dévalué pendant la crise, et les valeurs stables telles que l'or se maintiendront. Les gens auront en outre toujours besoin de manger.
Il est curieux de constater que le spéculateur Jim Rogers conseille aux traders et experts financiers de fuir Wall Street à toutes jambes: en novembre 2010, il a appelé les étudiants à renoncer à faire carrière à Wall Street ou à la City, car ces prochaines années, vivre à la ferme rapportera plus que Wall Street. Il a en outre confirmé la théorie de Braudel et Arrighi: "Si vous étiez intelligent en 1807 vous auriez déménagé à Londres, si vous l'étiez en 1907 vous seriez parti à New-York, et si vous êtes malin en 2007, déménagez en Asie".
La guerre peut-elle résoudre les problèmes de dette de l'occident?
L'histoire montre de manière convaincante que les leaders mondiaux de différentes époques ont cherché à résoudre leurs problèmes au moyen de la guerre. Napoléon a cherché grâce aux guerres à unifier l'Europe continentale contre la Grande-Bretagne et ainsi à résoudre les problèmes économiques de la France, en faisant du pays le leader du cycle hollandais d'accumulation du capital. Mais il a perdu et cédé la palme du leadership à la Grande-Bretagne, qui 100 ans plus tard a elle aussi cherché à assurer sa position en déclenchant la Première Guerre mondiale.
A la différence de Napoléon, le pays a gagné la guerre, mais il est devenu débiteur net, et a cédé le leadership mondial aux Etats-Unis. Ces derniers cherchent, 100 ans plus tard, à déclencher une nouvelle guerre au Proche-Orient, près des frontières de leurs concurrents potentiels: Chine, Russie et Inde. Mais ils ne font qu'aggraver leur situation économique et plongent le pays dans la crise. Il faut étudier les leçons de l'histoire pour ne pas tomber sans cesse dans les mêmes pièges. Et ne pas chercher de solution simple à des problèmes complexes. Elles n'existent pas!
A quoi ressemblera le monde d'après-crise?
La particularité de la période actuelle est que selon les cycles d'accumulation de capital (Braudel, Arrighi), il s'y produira un transfert du cycle américain vers le cycle asiatique, dont les leaders sont actuellement la Chine et le Japon. Des pays dont les économies sont basées sur le modèle postkeynésien reposant sur les principes de collectivisme et de solidarité, aux antipodes de l'individualisme et de la concurrence intrinsèques au modèle anglo-saxon. C'est un changement important qui s'accompagnera de bouleversements dans l'économie mondiale.
Grossièrement, notre économie mondialisée actuelle va se scinder en plusieurs méga-régions, à l'instar de l'UE. On assiste d'ores et déjà à la formation de pôles économiques comme le NAFTA (USA, Mexique, Canada et qui devrait intégrer à terme la Grande-Bretagne), la Chine avec l'ASEAN, les pays d'Amérique latine, la Communauté économique eurasiatique.
Chaque méga-région aura sa devise de base, ses instituts, ses lois et ses règles en matière de relations interétatiques, compte tenu des spécificités culturelles, nationales, religieuses et civilisationnelles des Etats membres. Ces méga-régions vont tisser entre elles de nouvelles relations au niveau mondial.
D'ici 2020, le monde aura un visage radicalement différent de celui qu'on lui connaît aujourd'hui.
Propos recueillis par Hugo Natowicz
http://fr.ria.ru/
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
rafi General de Division
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http://www.boursorama.com/actualites/chypre-ponctions-de-47-5-sur-les-depots-de-la-bank-of-cyprus-6ba6f6d6dca106138ac2481324a4ca9f a écrit:
La Banque centrale de Chypre a accepté des ponctions de 47,5% sur les dépôts de plus de 100.000 euros à la Bank of Cyprus, première banque de l'île, dans le cadre du plan de sauvetage européen, a indiqué lundi le gouvernement.
"La Banque centrale a fixé un pourcentage définitif (...) à 47,5%", a déclaré le porte-parole adjoint du gouvernement Victoras Papadopoulos dans un communiqué.
Une délégation de 30 membres de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international se trouve sur l'île méditerranéenne depuis le 17 juillet pour vérifier si Chypre, en grave récession, respecte ses engagements en échange du plan de sauvetage qui lui a été accordé en mars.
En contrepartie d'un prêt de 10 milliards d'euros, Chypre a dû accepter de réduire drastiquement son secteur bancaire en liquidant la deuxième banque de l'île, Laïki, et en restructurant la Bank of Cyprus (BoC) avec ces ponctions sur les dépôts bancaires de plus de 100.000 euros, une mesure sans précédent dans la zone euro.
Le gouvernement chypriote avait exprimé le souhait que ces ponctions ne dépassent pas le seuil de 50%.
Les négociations s'étaient intensifiées ce week-end avant qu'un accord soit conclu lundi sur un pourcentage entre la Banque centrale, qui agit en tant qu'autorité indépendante, le ministère des Finances et les représentants de la troïka.
Les ponctions opérées sur les gros déposants serviront à recapitaliser la BoC, une décision prise dans le cadre du plan de sauvetage.
La BoC est actuellement en cours de restructuration sous l'étroite surveillance de la troïka et la Laïki a été fermée.
"Lors de la réunion d'aujourd'hui à Nicosie, les participants ont noté une stabilisation encourageante de la situation qui donnera de l'élan à l'économie pour revenir sur la bonne voie et sortir de la crise", a indiqué M. Papadopoulos.
"La stricte application de l'accord est le seul moyen rapide de sortir de la crise", a-t-il ajouté. "Le gouvernement a soumis des propositions concrètes lors des négociations dimanche pour avancer dans cette direction".
Le plan de sauvetage a été assorti de contrôles très stricts sur les capitaux qui ont encore plus fragilisé l'économie de l'île.
L'annonce de ces ponctions sans précédent avait forcé le gouvernement à fermer les banques pour près de deux semaines en mars et imposer des contrôles draconiens sur les mouvements de capitaux à leur réouverture.
Selon les termes du plan de sauvetage, le gouvernement doit établir un budget équilibré et générer un excédent budgétaire à la fin 2016.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Jeu 1 Aoû 2013 - 14:26
http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/article/emprunts-toxiques-libor-les-grandes-villes.html a écrit:
Le 26 juillet, la ville de Philadelphie a lancé des poursuites judiciaires contre plusieurs grandes banques internationales (Bank of America, Crédit Suisse, Deutsche Bank, JP Morgan Chase, Royal Bank of Canada, Royal Bank of Scotland et UBS) pour dommages encourus suite à l’entente illicite entre grandes banques pour manipuler l’indice du Libor (London Interbank Offering Rate) qui sert de référence pour fixer les termes de la dette de 75% des grandes villes américaines.
Le 23 juillet, pour le même motif, la ville de Houston au Texas avait elle aussi entamé des procédures légales contre 16 banques internationales (Bank of America, Bank of Tokyo-Mitsubishi, Barclays, Citigroup, Crédit Suisse, HSBC, JP Morgan Chase, Lloyds Banking Group, HBOS, Royal Bank of Canada, Norinchukin Bank, Société Générale, Royal Bank of Scotland, UBS, Portigon, Westdeutschem Immobilienbank). Pour en comprendre les enjeux, revenons sur le rôle néfaste des emprunts toxiques et des swaps dans la faillite de Detroit.
En 2005, frappée de plein fouet par la crise de l’automobile et par des rentrées fiscales en baisse, la ville de Detroit a cherché un moyen de remettre à flot les caisses de pension pour les employés de la ville, les policiers et les sapeurs-pompiers.
A la différence de la banqueroute de General Motors et de Chrysler, le département du Trésor américain n’est pas venu à sa rescousse. Detroit se tourne alors vers le géant bancaire suisse UBS qui se charge de vendre environ 1,4 milliard de dollars d’obligations municipales, des « certificats de participation », dont 1 milliard de dollars souscrits par d’autres grandes banques européennes, notamment Depfa, Commerzbank ou encore Dexia. La souscription de ces « certificats de participation » promettait d’être lucrative puisque Detroit aurait dû payer 827 millions de dollars (627,2 millions d’euros) d’intérêts durant 20 ans au pool de banques européennes réuni par UBS. Avant la faillite de la ville, l’opération leur a d’ailleurs permis d’encaisser 46,4 millions de dollars (35,2 millions d’euros), rien qu’en commissions !
Pour « rassurer » la ville déjà fragilisée, UBS et compagnie lui proposent des produits financiers dérivés, dans ce cas-ci des contrats swaps pour « protéger » la ville contre des hausses excessives des taux d’intérêts (variables). Pour simplifier : si le taux montait, les banques payaient ; si les taux baissaient, c’est la ville qui devait mettre la main au portefeuille !
Or, comme le constatent actuellement les avocats de Philadelphie, en secret, les mêmes banques, grâce à leurs manœuvres et mensonges, se sont entendues entre elles pour faire baisser le Libor à Londres, permettant ainsi de toucher des profits juteux sur les contrats swaps avec les villes.
Rappelons que depuis que le scandale du Libor a éclaté l’an dernier, UBS, Barclays et Royal Bank of Scotland, au cœur du scandale, ont dû payer seulement 2,6 milliards de dollars aux régulateurs américains et britanniques, une broutille comparée aux profits énormes engrangés.
Pourtant, alors qu’aucun banquier ne s’est trouvé derrière les barreaux, les villes escroquées et leurs habitants ont dû subir des coupes dans leurs salaires et leurs services sociaux, et comme le démontre le cas de Detroit, la faillite.
Aujourd’hui, voulant tirer les leçons de la faillite de Detroit, Philadelphie et Houston affirment seulement qu’elles ont été privées de revenus considérables découlant d’un taux du Libor honnête, c’est-à-dire plus élevé.
Ce qui engendre les « emprunts toxiques », c’est tout un système bancaire devenu toxique depuis l’abrogation de la Loi Glass-Steagall aux Etats-Unis et ses équivalents en Europe. Sans rétablir une séparation stricte entre banques de dépôts et banques d’affaires, ce sont des milliers de Detroit qui nous attendent.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Jeu 8 Aoû 2013 - 9:37
http://fr.rian.ru/presse_russe/20130808/198961956.html a écrit:
L'industrie américaine du Cloud pourrait perdre entre 21,5 et 35 milliards de dollars de revenus ces trois prochaines années, écrit jeudi 8 août le quotidien RBC Daily.
Selon la Information Technology & Innovation Foundation (ITIF), les plus grandes pertes sont à prévoir pour Amazon, Google et Microsoft en raison des révélations d'Edward Snowden.
Les fournisseurs américains de services Cloud risquent de perdre 10-20% de ce marché en dehors du pays d'ici les trois prochaines années, ont conclu les experts de l'ITIF. Cette fondation est la première organisation à avoir calculé les pertes potentielles des opérateurs américains suite au scandale Prism qui a éclaté en juin dernier. L'ex-analyste de la CIA Edward Snowden a divulgué des informations sur le programme de surveillance permettant aux renseignements américains d'avoir accès aux serveurs de Google, Facebook, Microsoft, YouTube, Skype, Apple et, par conséquent, aux informations sur leurs utilisateurs.
Encore en juin, 71% des personnes interrogées dans le cadre du sondage de Informa Telecoms and Media estimaient que les USA étaient un leader dans les services et innovations Cloud. Cependant, désormais, les partenaires étrangers des compagnies américaines craignent que toute information confidentielle puisse se retrouver entre les mains des renseignements américains. "Il est crucial que les gouvernements européens se penchent sur ce problème, car si toutes les informations étaient sous contrôle américain, cela serait nuisible pour les Européens", a déclaré Jean-François Audenard, superviseur de la sécurité Cloud chez France Telecom.
Une personne interrogée sur dix parmi 500 participants de Cloud Security Alliance, qui réunit les compagnies du secteur Cloud, a l'intention de renoncer aux projets avec les fournisseurs américains. Plus de la moitié des personnes interrogées auront moins souvent recours à leurs services, comme en témoignent les résultats de l'étude de juillet. Les révélations de Snowden ont été très inopportunes pour le Cloud américain : entre 2012 et 2016, les dépenses pour les services et les ressources Cloud doubleront et atteindront 207 milliards de dollars, tandis que le marché informatique connaîtra une croissance de seulement 3% par an, prédit la société Gartner.
Avant le scandale, les concurrents étrangers renforçaient déjà la pression sur les compagnies américaines du secteur. Sur les 13,5 milliards de dollars d'investissement des services Cloud dans leur développement, 5,6 milliards ont été dépensés par des compagnies non américaines. Par exemple, la France a investit 135 millions de dollars. Alors que la compagnie suisse Artmotion a annoncé une hausse de 45% de ses bénéfices en juillet, c'est-à-dire après le scandale provoqué par Snowden.
Les analystes de l'ITIF pensent que pour réduire le préjudice pour le secteur national Cloud, le gouvernement américain doit révéler quelle information lui est accessible et s'il dispose de cet accès dans d'autres pays. "La prise de telles mesures permettrait de trouver un équilibre entre les intérêts de l'économie et de la sécurité nationale. Cela permettrait aux compagnies Cloud américaines d'être compétitives au niveau mondial", résument les auteurs du rapport.
Toutefois, des experts ne pensent pas que le scandale provoqué par Snowden affectera fortement les opérateurs Cloud aux USA, car les avantages de leur utilisation dépassent l'inconvénient d'une éventuelle fuite. "De plus en plus de compagnies renoncent au stockage physique au profit des services Cloud, par exemple, Amazon Cloud, Google Cloud, etc. On pourrait parler d'une percée technologique dans l'industrie", a expliqué Trip Chowdhry de Global Equities Research.
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Dim 11 Aoû 2013 - 18:42
Citation :
La frénésie d’achat de fer par la Chine est le signe d’une économie devenue folle
Donc, peut-être que finalement l’économie chinoise ne s’effondre pas et qu’elle est en train de se stabiliser. C’est ce que les données étonnamment bonnes des échanges commerciaux en juillet semblent montrer. Les exportations ont augmenté de 5,1% en un an et les importations de 10,9% à 168 milliards de dollars. Mais quand on regarde d’un peu plus près ce que la Chine a importé si furieusement le mois dernier, il n’y a pas de quoi être rassuré. C’est ce que souligne le site Quartz spécialisé dans l’analyse des tendances économiques. La Chine a importé en juillet 73,1 millions de tonnes de minerai de fer, soit 26,7% de plus qu’un an auparavant. C’est même plus que ce que la Chine importait en minerai au plus fort de la croissance économique et du développement sans limite des infrastructures financés par l’argent public entre 2009 et 2012. Le gouvernement chinois avait alors injecté 11,2 mille milliards de dollars dans son économie.
L’explosion d’achat de minerai de fer étranger est étrange. La demande de fer ne cesse de baisser dans le pays. Selon les médias chinois, les surcapacités sont considérables. Selon certaines estimations, l’industrie sidérurgique aurait des surcapacité d’au moins 20% et sur les 86 principaux haut fourneaux chinois, 40 seraient en perte sur les six premiers mois de l’année. Il y a une autre explication à l’augmentation massive des importations de minerai, c’est que les sidérurgistes chinois continuent à fabriquer du fer non pas pour construire plus de gratte-ciels à Shanghai, mais pour prouver à leurs banquiers que leur activité se porte bien, conserver leurs parts de marché et surtout continuer à obtenir des lignes de crédit comme l’explique une dépêche de l’agence Reuters. Et cette fuite en avant. Cette cavalerie financière, s’endetter pour payer ses dettes, est une pratique que l’on retrouve dans la plupart des secteurs de l’économie chinoise. L’activité économique ralentit et laisse de nombreuses sociétés sans ressources pour rembourser les mauvaises dettes accumulées durant le boom des infrastructures. Mais même cette analyse n’explique pas pourquoi les importations de fer ont augmenté de 26,7% ! L’explication est donnée à Quartz par Wei Yao, un analyste de la Société Générale qui écrit que le boom des importations est le signe «du retour du financement par les matières premières qui permet de faire face à la baisse de liquidités domestiques». En d’autres termes, face à la décision du gouvernement de restreindre la circulation de monnaie dans l’économie en mai et juin, les sidérurgistes utilisent le minerai de fer comme garantie financière. Les entreprises chinoises obtiennent des financements plus importants que la valeur du minerai apporté en garantie et spéculent avec cet argent dans l’espoir de réaliser des gains et de couvrir ainsi les coûts de leurs dettes. Une économie casino. Le plus inquiétant, c’est que la sidérurgie n’est qu’une industrie parmi d’autres engagée dans une course folle pour échapper à ses dettes. Le plus grand danger se trouve dans les banques et dans la valeur des garanties qu’elles ont face à leurs crédits : matières premières, immobilier, actions, obligations… Une bulle.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/12/1688305-une-baisse-de-clientele-de-40.html a écrit:
Le tourisme en Égypte est-il à l’arrêt complet ?
Sur le marché français, l’Égypte reste une destination d’hiver à la différence des Anglo-Saxons qui optent pour du balnéaire sur la mer Rouge. Les Français préfèrent la croisière entre Louxor et Assouan ainsi que Le Caire. Ces destinations sont en ce moment à l’arrêt total sur le marché français et le Quai d’Orsay déconseille fortement de s’y rendre. La difficulté est que L’Égypte est unique, n’offre pas de destinations de substitution. Rien pour remplacer les pyramides ou les temples de Louxor.
Sur la Tunisie, le bilan reste beaucoup plus contrasté ?
Les Français font surtout du séjour à Hammamet, à Djerba, destinations où il ne se passe rien. En juillet, la Tunisie était en 4e position des destinations moyen-courrier, malgré une chute de clientèle de plus 40 %. En août, les réservations sont à moins 30 %. En fait, cette défiance envers la Tunisie est inexplicable. Ce pays reste une destination très proche, familière. Nous entretenons avec lui un lien presque charnel. Chaque fois qu’il s’y passe un événement, nous, Français, le vivons de façon exacerbée. Depuis la révolution, Allemands et Britanniques sont revenus et ont renforcé leur présence en occupant les chambres que nous avons délaissées dans les hôtels. Malgré les baisses de clients, la France est le 1er marché touristique de la Tunisie, avec souvent des ventes de dernière minute. Nous sommes sur une destination d’entrée de gamme, avec les plus petits prix du bassin méditerranéen. Peu de destinations ont ce niveau d’offre.
Et pourquoi cette désaffection pour le Maroc pourtant plus calme malgré l’ombre des attentats de Marrakech ?
Une désaffection encore plus inexplicable. Le Maroc souffre clairement d’une assimilation à une situation qui n’est pas la sienne. Il est vu comme un pays du Maghreb, un pays musulman où il peut y avoir des mouvements de foule soudains. Depuis les événements de Libye, le Printemps arabe, il y a une globalisation des craintes dans toute cette zone.
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
je crois que les touristes francais comme espagnols ne sont plus activement "recherchés" par les pays touristiques,c´est pas comme le touriste russe americain ou anglais,ca a plus une image de touriste "moins depensier" qui veut tout negocié au centime pres.
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Fahed64 Administrateur
messages : 25561 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 13 Aoû 2013 - 12:45
Vive l'ultra liberalisme Voila ce qui arrive lorsque un peuple devient le mouton absolu des financiers Et un jour sa arrivera chez nous et chez vous! Et ils diront "Mais si ça marche en Angleterre, pourquoi pas chez nous ?" Après tout les allemands ont bien le contrat à 1€ de l'heure Et ce que je trouve encore plus savoureux, c'est lorsque les journaux britanniques viennent donner des leçons à la France pour relancer son industrie et économie .... eux qui n'ont plus d'industrie Comme si un pauvre aller voir un riche et lui disait comment devenir riche
Citation :
Au Royaume-Uni, le "contrat zéro heure" ne fait pas le bonheur de tous
Dans leurs contrats d'embauche, aucune indication d'horaires ou de durée minimum de travail n'est mentionnée. En Grande-Bretagne, de plus en plus de salariés sont employés sous le "zero-hours contract", littéralement, "contrat zéro heure". Un statut qui rencontre autant de succès qu'il suscite de polémique. Pensé pour promouvoir la flexibilité du marché du travail, le zero-hours contract prévoit que le salarié se rende disponible à n'importe quel moment de la journée. Dans la pratique, les employés sont en général informés d'une semaine à l'autre du nombre d'heures à effectuer, et sont priés d'être d'astreinte si besoin. Chaque heure travaillée est rémunérée au salaire minimum, soit 7,30 euros. De son côté, l'employeur n'est pas tenu de garantir une durée de travail minimum.
Ce type de contrat, qui existe depuis de nombreuses années, a été encadré par la loi sur l'emploi de 1996. Depuis 2008 et l'aggravation de la situation économique, le phénomène prend une ampleur considérable, longtemps sous-estimée par les pouvoirs publics. Après avoir reconnu que ses données étaient sous-évaluées, le bureau des statistiques nationales britanniques a revu ses chiffres à la hausse. Désormais, l'institut jauge le nombre de zero-hours contracts à 250 000. Soit quatre fois moins que l'étude menée par le Chartered Institute of Personnel and Development (CIPD). D'après cet organisme, dont l'enquête se fonde sur les déclarations des employeurs, ils seraient un million de Britanniques à travailler sous ce statut.
LE PALAIS DE BUCKINGHAM CONCERNÉ
Ces révisions et nouveaux calculs font suite aux révélations du Guardian. Depuis quelques semaines, le quotidien britannique s'évertue à recenser les entreprises les plus gourmandes de zero-hours contracts. Le journal a même établi un classement des entreprises où le contrat était le plus utilisé. En tête, McDonald's, qui emploie quelque 82 000 salariés sous ce statut précaire, soit 90 % de ses effectifs.
Depuis son arrivée sur le marché britannique, en 1974, McDonald's a constamment eu recours à ce type de contrat, selon le quotidien britannique. Mais le géant américain est loin d'être la seule société mise en cause. Fin juillet, le Guardian révélait que Sports Direct, le premier vendeur d'articles sportifs de Grande-Bretagne, employait 90 % de ses effectifs – soit 20 000 personnes – sous le zero-hours contract. Plus surprenant, le palais royal n'échappe pas à la polémique : les 350 saisonniers de Buckingham, déjà à temps partiel, sont embauchés sous ce statut.
A ce jour, le Guardian a recensé 180 000 zero-hours contracts dans le privé. Selon un rapport de la chambre des communes, les principaux secteurs concernés sont l'hôtellerie et la restauration, à l'image des chaînes de fast-food comme Burger King ou Subway.
La fonction publique n'est pas en reste. La santé en est le deuxième employeur avant l'enseignement, où la part des effectifs embauchés en zero-hours contract atteignait respectivement 13 % et 10 % en 2011. En avril 2013, le Financial Times estimait que les hôpitaux publics de Grande-Bretagne employaient 100 000 personnes sous ce statut. Une augmentation de 24 % en deux ans.
INTERDICTION DE TRAVAILLER POUR UN AUTRE EMPLOYEUR
Face à l'ampleur du phénomène, symptomatique du marasme économique, le principal syndicat de la fonction publique britannique au Royaume-Uni, Unison, s'est élevé contre l'utilisation de ces contrats présentant d'"énormes inconvénients en comparaison avec un travail permanent et régulier". Car à l'incertitude de travailler et d'être rémunéré, s'ajoute l'absence de congés payés et d'indemnités maladie, auxquels le statut ne donne pas droit. Dans certains cas, en particulier pour les saisonniers du palais de Buckingham, les salariés sont interdits de travailler pour un autre employeur.
Une précarité qui cristallise l'opposition de certains politiques britanniques. Depuis quelques semaines, des députés ont demandé au gouvernement de réagir. En avril 2013, Andy Burnham, membre de l'opposition, avait appelé à "banir le zero-hour contract".
Face à ses pressions et à la polémique grandissante outre-Manche, Vince Cable, secrétaire d'Etat au commerce, s'est contenté d'une réponse évasive. Chargé par le gouvernement de mener un compte rendu sur les zero-hours contracts, il a déclaré le 5 août envisager quelques possibles changements. Entre autres, l'interdiction pour les entreprises d'empêcher ces salariés de travailler pour d'autres entreprises. En revanche, toute abrogation du statut est écartée. Des avancées timides, au conditionnel, et sans calendrier précis.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 13 Aoû 2013 - 14:28
Citation :
La femme qui sait ce qui déclenchera la 3ème Guerre mondiale
Née en Zambie de parents économistes, diplômée à Harvard et Oxford, embauchée par la Banque mondiale et Goldman Sachs, Dambisa Moyo l'affirme : la tension autour des ressources naturelles grandit de jour en jour, en particulier face à la montée de la demande chinoise. Et les conséquences pourraient être catastrophiques...
Mais, dans l’avenir, les points chauds peuvent apparaître là où on ne les attend pas. Par exemple, le point de friction, pour le pétrole, sera vraisemblablement l’Arctique. Le continent recèle des ressources en gaz et or noir gigantesques. La fonte de la banquise provoquée par le changement climatique en a facilité l’accès et attise l’appétit des entreprises et états de la région. Les Russes, les Canadiens, les Américains et les Chinois ont déjà commencé à se disputer l’accès aux mille milliards de barils que pourrait contenir le continent blanc dans un remake de la Guerre froide. La guerre de l’eau, pour l’instant cantonnée à l’Afrique et au Moyen-Orient, touchera l’Asie à cause de la fonte des glaciers himalayens. Ils approvisionnent les plus grands fleuves du monde qui traversent le Bangladesh, l’Inde, la Chine… De quoi aviver les tensions dans la région. Nouvel entrant sur la scène géopolitique internationale, la course à la terre est sans doute l’un des phénomènes les plus frappants des dernières années. De nombreux pays qui disposent de ressources financières importantes (pays émergents, pays pétroliers et gaziers) investissent dans la terre pour sécuriser leur filières alimentaires. Au cours des dernières années, plusieurs dizaines de milliers d’hectares, en Asie, en Amérique du Sud, mais principalement en Afrique, ont fait l’objet d’acquisition par des acteurs internationaux (fonds souverains, grands groupes de l’agroalimentaire, ou encore investisseurs financiers). Avec un risque accru d’émeutes de la faim pour les populations locales… La solution qui pourrait éviter cette guerre, pour Dambisa Moyo, serait la technologie. Accroitre la connaissance, trouver de nouveaux débouchés, pouvoir se passer de certaines ressources. Mais cela sera-t-il suffisant pour éviter un nouveau conflit planétaire ?
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mer 14 Aoû 2013 - 16:39
http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/article/faute-de-personnel-deutsche-bahn-reduite-le.html a écrit:
Faute de personnel, Deutsche Bahn réduit le service
Des trains ponctuels, un service parfait, tant pour les passagers que pour le fret, des conditions de travail idéales pour les cheminots : telle était la réputation de la Deutsche Bahn, la société nationale du chemin de fer allemand.
Ceci n’est hélas plus qu’un lointain souvenir, depuis la privatisation rampante et le démantèlement de l’entreprise imposé par la directive de l’Union européenne de 1991, sur la dérégulation du rail en Europe.
Sur les 430 000 employés que comptait la Deutsche Bahn au moment de la réunification allemande en 1990, il n’en reste plus que 280 000 aujourd’hui, alors qu’un grand nombre d’entre eux doivent d’ici peu prendre leur retraite, sans qu’ils ne soient remplacés... avant 2020 !
Au moins 6000 des 32 000 km de voies ont un besoin urgent de maintenance ; des centaines, sinon des milliers de ponts doivent être remplacés ; le service dans les régions isolées s’est fortement dégradé, certaines d’entre elles sont même entièrement coupées du reste du pays.
Les responsables de la gestion du trafic sont si peu nombreux que pour maintenir le service, ils ont accumulé un million d’heures supplémentaires de travail, une situation qui ne changera pas avant plusieurs années, jusqu’à ce que mille nouvelles recrues soient formées pour rejoindre les postes de contrôle.
La direction a répondu il y a quelques mois qu’elle entendait créer des équipes mobiles d’urgence pouvant se déplacer [en vélo, en voiture ou en avion ? elle n’a pas précisé] dans tout le pays et intervenir au besoin. Mais cette approche a ses limites, car chacun des 3 392 postes d’aiguillage (dont 415 gérés électroniquement) est différent des autres et nécessite une formation spécifique. Ni la direction ni les syndicats n’envisagent de faire appel à du personnel d’une autre région pour remédier à la pénurie locale.
Faute de moyens, on gère les risques. Et le résultat ne surprendra personne : en ce doux mois d’août, la situation en gare de Mayence (point cardinal de correspondance vers la France) est infernale, où tous les voyages en soirée et de nuit ont été annulés jusqu’à la fin du mois, ainsi que plusieurs trains de jour...
yassine1985 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Ven 16 Aoû 2013 - 21:11
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 17 Aoû 2013 - 15:24
http://www.liberation.fr/economie/2013/08/16/inde-nouveau-record-de-faiblesse-pour-la-roupie_925067 a écrit:
Inde: record de faiblesse pour la roupie, la Bourse s’effondre
La roupie indienne a atteint vendredi un nouveau record de faiblesse face au dollar américain et la Bourse de Bombay a perdu près de 4%, signes de la défiance croissante des investisseurs à l’égard de l’économie du pays.
La roupie, qui affiche une des plus fortes baisses des grandes monnaies asiatiques cette année (-13% depuis janvier), est descendue à un nouveau plus bas de 62,03 roupies pour un USD sur le marché des changes. Son précédent record à la baisse, 61,80 roupies, date du 6 août.
La Bourse de Bombay a perdu 3,97% en clôture, soit 769,41 points, sa plus forte baisse sur un seul jour depuis septembre 2011. Les titres des groupes automobiles et des banques ont cédé du terrain, dans la crainte d’un départ des capitaux étrangers vers les Etats-Unis, où les indicateurs montrent des signes de nette reprise.
«Les inquiétudes sur la roupie se répercutent sur la Bourse et les inquiétudes sur la Bourse se répercutent sur la roupie. C’est un cercle vicieux», a déclaré un responsable du gouvernement à l’agence Press Trust of India, sous couvert de l’anonymat.
Depuis le 1er juin, les fonds étrangers ont retiré quelque 11,58 milliards de dollars (8,68 milliards d’euros) en actions et titres sur la dette, selon les statistiques officielles, en raison des inquiétudes grandissantes sur la faiblesse de l’économie indienne et la paralysie des réformes.
Pour Param Sarma, responsable du cabinet NSP Forex, «il y a une absence totale de confiance sur les marchés. La crainte est que les mesures de la RBI (la Banque de réserve indienne) ne vont pas pouvoir soutenir la roupie».
Mercredi encore, la banque centrale a institué un nouveau train de mesures pour contrôler les sorties de devises du pays, afin de réduire le déficit courant et enrayer la dépréciation de la monnaie.
Les entreprises indiennes ne peuvent désormais investir à l’étranger que 100% de leur valeur nette, contre 400% auparavant. Et les Indiens résidant dans leur pays ne pourront plus à l’avenir sortir du pays plus de 75.000 dollars par an, contre 200.000 précédemment.
Ces mesures «ont inquiété car elles suggèrent qu’on peut apporter des capitaux en Inde mais qu’il est difficile de les en retirer», a noté Sonam Udasi, chef de la recherche chez IDBI Capital. Les investisseurs estiment que «les choses ne vont pas bien actuellement» malgré le potentiel de forte croissance du pays, a-t-il ajouté.
Quelques jours auparavant, le gouvernement avait annoncé des restrictions pour freiner les importations de pétrole et d’or, deux postes qui grèvent le déficit courant du pays.
Le ralentissement de la croissance (à 5% sur l’année budgétaire 2012/13, taux le plus faible depuis dix ans), la faiblesse des exportations, la sortie des capitaux étrangers ainsi que le déficit courant (mesure la plus large des flux commerciaux) sont à l’origine des déboires de la monnaie indienne.
Les investisseurs, étrangers et nationaux, se plaignent aussi, depuis des mois, d’un agenda des réformes à l’arrêt, le gouvernement semblant préférer le statu quo avant les élections générales au printemps 2014.
La demande sur le dollar s’est également accrue dans la perspective d’une politique monétaire américaine moins accommodante au moment où l’économie américaine se reprend, notent les analystes.
Conséquence de la glissade de la roupie, une inflation qui s’accélère. Elle a atteint 5,79% en juillet, sur un an. Pour les seuls produits alimentaires, elle était de 9,74%.
Dans ces conditions, une baisse des taux d’intérêt par la Banque centrale parait peu probable, malgré la volonté du gouvernement de relancer la croissance. Une nouvelle baisse des prix risquerait en effet de peser encore un peu sur la roupie, doper les prix des produits importés et gonfler l’inflation, notent les économistes.