Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 28 Nov 2010 - 23:58
Rappel du premier message :
Citation :
le tronçon terreste est moins couteux que le maritime, ce qui fait que sonatrach préfère perdre de l'argent que de voir les voisins en gagner ..
C'est surtout une question d'indépendance qui dit passage sur un territoire étranger dit vulnérabilité...
Auteur
Message
RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 23 Déc 2010 - 23:43
Les mecs essayer d'etre plus équilibré dans vos postes Tous n'est pas noir en Algérie loin de la, donc essayer de montrer le bon coté aussi
De meme dans le Forum des Tordus.dz le topic Actualité Maroc est un défouloir anti-marocain Et comme les Tockars ne vous arrivent pas la cheville ne faite pas comme eux
_________________
mox Capitaine
messages : 949 Inscrit le : 27/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 24 Déc 2010 - 0:25
@mirage Tu as raison dans le fond, mais j'ai beau chercher des infos jolie, mais les seules sources jolie son celle d' El Watan, les journalistes étranger sont toujours interdit de pénètré sur le Territoire et la presse local est tout sauf indépandante et crédible.
Donc si tu as de jolie info n'hésite pas je suis preneur, mais de là, à nous comparé à la voisine faut pas abusé, nous encore on mets des infos qui se rapproche un peut plus de vériter, tandis qu' eux ils ne font qu' écrire des Vulgariter, de la Propagande et un nombre hallucinant d'Insulte tout droit sortie de leur cerveaux, les seules Articles de presse qu'ils éditent sont celle El Watan et compagnie qui écrivent que des belles choses sur le Maroc. Je veux bien équilibré mets post, dit moi ou chercher pour embellire la réaliter du peuple Algériens et de son gouvernement.
Ps: Au pire prend le autrement, nous informont les Algériens sur la réaliter Algériènne, nous somme beaux joueurs.
Tiens au bout de la Dixiéme page j'ai trouver un truc jolie.
Citation :
L’Algérie parmi les pays arabes pionniers en matière d’infrastructures durant la dernière décennie
Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a affirmé, mercredi au Caire, que l’Algérie figure parmi les pays arabes pionniers en matière d’infrastructures durant la décennie écoulée, notamment dans les domaines des routes, de l’électricité et du transport ferroviaire. Dans une déclaration à l’APS à l’issue de la clôture des travaux de la session extraordinaire du conseil économique et social de la Ligue arabe, M. Benbada a indiqué que le réseau routier et le transport ferroviaire ont été modernisés en Algérie, citant l’autoroute Est-Ouest, qui constitue “une réalisation stratégique”. Evaluant les travaux de la session extraordinaire du conseil, il a estimé que cette dernière visait à préparer le 2e sommet arabe économique de Charm El-Cheikh (Egypte) à la lumière de l’évaluation des décisions du sommet de Koweït portant sur la mise en place du Fonds arabe pour le financement des petits et moyens projets (PME), la réalisation d’une étude sur le raccordement au réseau électrique arabe, le réseau ferroviaire et le rapport sur les objectifs du millénaire pour le développement (OMD). http://algerie-focus.com/2010/12/23/lalgerie-parmi-les-pays-arabes-pionniers-en-matiere-dinfrastructures-durant-la-derniere-decennie/
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 24 Déc 2010 - 0:46
Il y a d'excellents journalistes en Algérie. Je n'oublierai jamais une journaliste algérienne qui signait une chronique quotidienne d'Alger dans le Journal Hebdo. Le style, la technique, les idées, tout y était dans ses articles. De quoi faire rougir de jalousie pas mal de journalistes francophones marocains El Watan serait une des meilleures publication de presse algérienne, à en croire mon ami Reese
_________________
mox Capitaine
messages : 949 Inscrit le : 27/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 24 Déc 2010 - 0:57
@Samyadams Je n'en doute pas une seconde qu'il y a de trés bon journaliste en Algérie, mais sont ils tous libres d'écrire réelment les choses, ne font t'ils pas des fois des conscession envers le Pouvoir, malgré qu'ils n'hésitent pas à leur taper dessus sur la gestion du Pays Quand ils traitent l'information Maroc ou autre, on peut pas dire qu'ils n'y vont pas de main morte, mensonge,porte parole..... Pour El Watan actuelment ils traversent une zone de Turbulance
Quand El Watan déforme les propos d’Ouyahia pour s’attaquer à TSA http://www.tsa-algerie.com/culture-et-media/quand-el-watan-deforme-les-propos-d-ouyahia-pour-s-attaquer-a-tsa_13429.html
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 24 Déc 2010 - 1:34
TSA exagère la gaffe du journal El Watan. L'intervention de Ouyahia devant ce "Conseil de la nation" a sûrement été faîte en arabe classique. Or, traduire, c'est toujours un peu trahir. Si, de plus, le journaliste chargé de couvrir les débats au sein de cette assemblée ne maîtrise pas suffisamment l'arabe classique, une erreur de traduction peut facilement se produire. Généralement, ce genre de couverture est laissé aux débutants et les jeunes ont la fâcheuse tendance de ruer dans les brancards en donnant des interprétations subjectives à des propos sibyllins, surtout que l'arabe classique s'y prête parfaitement. Normalement, cette gaffe n'aurait pas dû donner lieu à plus d'un billet moqueur de la part de TSA. Mais il semble qu'il y a des comptes à régler dans le microcosme de la presse écrite du pays voisin On n'en sait quelque chose aussi au Maroc L'épisode le plus plaisant à ce sujet fût du temps ou Ali Lemrabet publiait toujours son hebdomadaire satyrique "Demain", ou il en profitait pour mener sa guerre personnel contre Khalil Hachimi Idrissi, directeur d'"Aujourd'hui le Maroc", qui ne manquait pas de lui répondre sur son quotidien. Ils en étaient arrivés à s'insulter réciproquement presque nommément Bien entendu, aucun des deux ne ratait l'occasion de grossir de manière astronomique les coquilles publiées par son adversaire, en lui donnant des interprétations des plus farfelues. Un étranger non initié aux particularités de la presse marocaine, qui aurait lu ces deux journaux à cette époque, aurait cru que de graves choses se déroulaient au Maroc Dans le cas de figure, le titre même de l'article montre clairement qu'il s'agit d'une guerre déclarée entre ces deux journaux algériens. "Quand El Watan déforme les propos d’Ouyahia pour s’attaquer à TSA", alors que ce n'est qu'une déduction ou il n'est même pas question dans l'article
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 24 Déc 2010 - 4:29
LEAD 2 Sanofi nomme Elias Zerhouni à la tête de sa R&D Il remplacera Marc Cluzel le 1er janvier 2011*
Citation :
Sanofi réorganise son portefeuille face à l'expiration de brevets
* Sanofi a prolongé son OPA sur Genzyme jusqu'au 21 janvier
(Actualisé avec précisions, citation d'analyste, cours)
PARIS, 14 décembre (Reuters) - Sanofi-Aventis (SASY.PA: Cotation) a annoncé mardi la nomination d'Elias Zerhouni à la tête de sa recherche et développement pour ses médicaments et ses vaccins au moment où le laboratoire réorganise son portefeuille pour compenser l'effet de l'expiration de brevets.
Cette réorganisation intervient au lendemain de l'annonce de la prolongation jusqu'au 21 janvier de l'OPA de Sanofi sur la biotech américaine Genzyme (GENZ.O: Cotation), à un prix maintenu à 69 dollars par action. (voir [ID:nLDE6BC01X])
Elias Zerhouni, nommé en février 2009 au comité scientifique auprès de Christopher Viehbacher, le directeur général de Sanofi-Aventis alors fraîchement nommé, entrera au comité exécutif et au comité de direction du groupe.
Il remplacera à compter du 1er janvier 2011 Marc Cluzel, l'actuel vice-président exécutif pour la R&D, qui restera expert scientifique au sein du groupe.
"(Elias Zerhouni) a su nous conseiller de manière pertinente et a joué un rôle essentiel dans l'implémentation de ce qui est désormais un des modèles de R&D les plus prometteurs dans le monde de la santé", explique Christopher Viehbacher dans un communiqué. Sanofi s'est fixé pour objectif d'atteindre au moins le même niveau de chiffre d'affaires en 2013 qu'en 2008 avant toute acquisition significative, en dépit de la concurrence des génériques qui va affecter environ un tiers de son chiffre d'affaires sur la base 2008.
Le groupe doit ainsi reconstituer son portefeuille de médicaments - son "pipeline" - d'où son intérêt pour Genzyme, qui a pour l'instant repoussé ses approches.
"Sanofi est confronté à la faiblesse de son pipeline de médicaments. La nomination de quelqu'un de nouveau pour renouveler radicalement ce pipeline est probablement une bonne décision", souligne Michael Leacock, analyste à la Royal Bank of Scotland.
Elias Zerhouni, né en Algérie en avril 1951, a mené sa carrière académique à l'hôpital Johns Hopkins de Baltimore, aux Etats-Unis.
"Ce poste nouvellement créé réunira la R&D pour les médicaments et les vaccins sous une même structure afin de maximiser les opportunités de partage d'expérience et d'expertise", a souligné un porte-parole du groupe.
"Le départ de Cluzel et le nouveau rôle de Zerhouni s'intègrent dans la poursuite de la transformation de la société", a-t-il ajouté.
Vers 13h30, l'action Sanofi progressait de 0,84% à 49,41 euros alors que l'indice sectoriel européen progressait de seulement 0,12%.
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 24 Déc 2010 - 10:02
Citation :
Algérie : «Être chrétien, c'est un combat quotidien»
Une fois en progression. Les communautés protestantes d'Algérie se développent, en dépit de la répression dont elles sont victimes.
Depuis 1998, Mahmoud Yahou est pasteur d'une communauté chrétienne en Kabylie. Il affronte la justice de son pays, qui lui reproche de ne pas être musulman. En s'e n prenant à lui, les autorités espèrent disperser son petit troupeau. Témoignage d'un converti.
«Vous serez jugés devant les tribunaux et les rois.» C'est écrit dans la Bible, et elle ne m'a pas trompé: j'étais prévenu! Depuis 1998, je suis pasteur au sein d'une petite communauté protestante, dans le village d'Aït Atelli, en Kabylie, à 30 kilomètres au sud de Tizi Ouzou. Parmi les 6000 habitants musulmans, nous sommes une petite centaine d'irréductibles chrétiens.
En tant que pasteur, je suis harcelé depuis des mois par les autorités algériennes. J'ai été traîné devant la justice pour ouverture de lieu de culte illicite. Les réquisitions du procureur ont été sévères: un an de prison ferme et 20.000 dinars d'amende. La sentence est tombée le 12 dé cembre: trois mois de prison avec sursis et 10.000 dinars d'amende. Ce procès n'est pas le mien, c'est celui de tout le monde, car il rappelle que, dans ce pays, nous ne sommes pas libres.
Mon seul tort est d'avoir fait l'acquisition d'une maison pour célébrer le culte. Le maire a mis en demeure la communauté chrétienne de renoncer à pratiquer: selon lui, nous sommes dans l'illégalité. Et pourtant, nous sommes affiliés à l'Eglise protestante d'Algérie, reconnue par l'Etat depuis 1975.
Je ne suis coupable que d'une chose, en réalité: j'ai renié l'islam pour me convertir au christianisme. Ici, on naît arabe et forcément musulman. Faire le choix d'une autre religion est perçu comme un acte contre-nature ou de haute trahison. C'est ma foi qui est en procès, mais rien ne me fera plier. Pourtant j'ai été un fervent musulman. Mais au fond, quelque chose me dérangeait: cette religion faisait de moi un être fermé et intolérant.
En 1993, à 26 ans, je suis parti en France. Installé à Marseille, j'ai fait la connaissance d'un groupe de jeunes protestants. Ils m'ont parlé de Jésus, de l'amour de Dieu et de la Bible. Je me suis montré très agressif à leur égard, mais ne cessais de les rencontrer. Nous avons fini par discuter de nos croyances respectives. J'étais intrigué par leur façon de prier, en agitant les bras et en chantant. Un jour, ils m'ont fait lire un passage de la Bible. Je l'ai fait par curiosité avant de m'enfuir. Je me suis senti traître à ma foi. J'ai fait la chahada * pour me débarrasser de ce sentiment de péché, mais rien n'y faisait: cette religion m'attirait, car elle m'apaisait. Après six mois de lecture et d'étude, je me suis décidé et je suis rentré en Algérie avec l'intention d'y rester. J'avais enfin trouvé la joie. Dès lors, il était inutile de chercher la fuite ou l'exil. Je me suis fait baptiser par immersion, le 4 novembre 1994, au temple protestant de Ouadhia, en Kabylie.
Une vie de tous les jours faite de vexations et de brimades
Etre chrétien dans ce pays, c'est un combat quotidien. Il faut se battre pour être accepté, pour trouver le juste équilibre dans notre pratique, sans déranger les musulmans dans la leur. Pendant le ramadan, par exemple, je fais attention de ne pas manger devant eux. L'essentiel, pour nous, est de respecter notre prochain. Le temple du village n'est pas marqué d'une croix. Ce n'est pas nécessaire, car je suis moi-même une croix! Et c'est parfois lourd à porter... Notre quotidien est fait de vexations et de brimades. Il y a les regards, la violence de certains propos, les rumeurs les plus folles sur les mœurs de notre communauté. Mais aussi la surveillance et les contrôles incessants des policiers. Je me suis récemment rendu à la préfecture afin de faire renouveler mon passeport. Le fonctionnaire m'a répondu qu'il m'était refusé, car, en tant que chrétien, j'étais un traître à la patrie et indigne d'être algérien. Que répondre face à tant d'ignorance et d'intolérance? Ils ne savent pas ce qu'ils font, car ils sont manipulés par les extrémistes religieux mais aussi par l'Etat. Je leur pardonne.
* Attestation de la foi musulmane.
source:lefigaro
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 24 Déc 2010 - 18:43
Je ne pense pas que ce soit le christianisme qui soit visé par rapport à cette article. Mais plutôt ces genres de sectes évangéliques protestantes ou je ne sais quoi qui pullules dans les pays musulmans avec des buts... qui attirent en gros les opportunistes de tout bord les subversives etc….. Le Vatican les combattait idéologiquement via ses prêtres etc...
un article qui en dis long:
Les Églises évangéliques et le jeu des États-Unis dans le monde arabe par Charles Saint-Prot*
Citation :
De nombreux dirigeants militaires et politiques états-uniens depuis 1947, notamment les Bush, appartiennent à un groupe évangélique secret, dit « La famille », dont le siège est situé à proximité du Pentagone, dans la propriété des cèdres. Cette organisation, après s’être alliée avec le Vatican en Amérique latine contre les théologiens de la libération, conduit aujourd’hui une double offensive contre les catholiques et contre les musulmans. Elle fournit désormais le principal encadrement politique aux États-Unis, et étend son influence dans le monde via ses missionnaires. Le politologue Charles Saint-Prot, qui interviendra au colloque Axis for Peace, analyse ici la stratégie de ce groupe évangélique dans le monde arabe.
Thèmes " Choc des civilisations », racisme "
Yechiel Eckstein Depuis quelques années, l’extrémisme religieux, c’est-à-dire l’instrumentalisation de la religion à des fins politiques, est devenu l’un des éléments essentiels de la géopolitique au Proche-Orient. Alors que certains milieux et médias ne cessent d’accuser l’islam de tous les maux, les commentateurs restent discrets sur la responsabilité des Églises protestantes qui contribuent à radicaliser le conflit.
On sait l’importance prise par l’Église évangélique dite « revivaliste » aux États-Unis où elle influence considérablement la politique de l’administration Bush. Il est également connu que les membres de cette Église sont les plus fervents soutiens d’Israël et refusent toute concession territoriale aux Palestiniens. Les évangéliques, qui s’inscrivent dans la mouvement des Chrétiens sionistes –un groupe fondamentaliste protestant, né à la fin du XIXe siècle, prétendant que l’institution d’un État israélien est l’accomplissement de la prophétie biblique [1]-, ne font pas que soutenir Israël moralement, leur argent sert à aider des juifs de Russie ou d’Ukraine à immigrer en Israël. Selon le rabbin Yechiel Eckstein qui dirige une des principales agences de collecte de fonds pour Israël auprès des évangéliques états-uniens, son association a recueilli, en l’espace de sept ans, plus de 100 millions de dollars états-uniens [2]. En octobre 2003, une réunion a eu lieu à l’hôtel du roi David de Jérusalem entre extrémistes sionistes et évangéliques, en présence de Richard Perle –alors président du Conseil pour la politique de défense du Pentagone et conseiller influent de George Bush II- et de ministres du gouvernement Sharon pour célébrer « l’avènement de la Jérusalem Céleste qui suivra l’anéantissement de l’islam » [3]. Il est également connu que le courant évangélique, qui regrouperait plus de 70 millions de citoyens des États-Unis et s’appuierait sur plusieurs centaines de milliers de « pasteurs-propagandistes » appointés, s’exporte largement de l’Amérique latine (Evangelical Union of South America, notamment au Brésil où l’Église aurait plus de 30 millions d’adeptes [4]), au Japon, en Afrique (par exemple, le rôle des évangéliques, proches du président Gbagbo, dans les événements en Côte d’Ivoire), en Europe et même en Inde (Indian Missions Association -IMA) ou en Chine... Ce qui est moins connu, c’est le rôle des évangéliques dans la politique états-unienne dans le monde arabe. Il est notoire que la Maison-Blanche, le Congrès et la CIA suivent et gèrent avec un grand intérêt l’expansion des Églises évangéliques. La haine professée par elles contre l’islam, mais aussi leur mépris à l’égard des Arabes chrétiens, en font un instrument privilégié de la politique états-unienne visant à briser le monde arabe pour mieux organiser un « grand Moyen-Orient » tout entier soumis à l’influence de Washington et de ses alliés israéliens. Dans le monde arabe, l’action des Églises évangéliques se présente sous un triple aspect : La propagande anti-musulmane qui dispose de moyens considérables et vise à accuser les musulmans de tous les maux de la terre. C’est ainsi que les évangéliques sont les premiers à organiser, en liaison avec les néoconservateurs états-uniens dont on connaît les engagements pro-israéliens, des campagnes visant à assimiler l’islam au terrorisme, donc à « l’Axe du Mal ». L’un de leurs objectifs favoris est l’Arabie saoudite contre laquelle ils poursuivent une propagande inlassable tout en encourageant certaines confréries de façon à semer la division religieuse au sein du royaume. L’instrumentalisation des communautés chrétiennes arabes est en action au Liban, en Palestine, en Syrie, en Irak.
Au Liban, chaque été des missionnaires évangéliques parcourent le pays, selon un itinéraire préparé en liaison avec l’ambassade des États-Unis. Des groupes de jeunes organisent des concerts, des festivals, des rencontres sur les plages avant d’en venir à des réunions plus précises visant à convaincre les jeunes chrétiens, notamment les maronites, d’adhérer à l’Église évangélique en leur faisant miroiter la prise en charge de leurs études, des visas pour les États-Unis et toutes sortes d’autres avantages. Ces activités s’accompagnent d’un fort prosélytisme anti-musulman qui n’est pas pour rien dans la montée en puissance du confessionnalisme que l’on peut déplorer au pays du Cèdre [5]. Les évangéliques déploient les mêmes méthodes en Syrie, mais d’une manière beaucoup plus discrète en raison de la vigilance des pouvoirs publics. En Irak les missionnaires des sectes évangéliques sont arrivés dans les fourgons de l’armée états-unienne et ont désormais pignon sur rue. À coup de dollars, ils s’emploient à rallier les chrétiens d’Irak et à les détourner de leur christianisme traditionnel, oriental et arabe, pour les conduire à créer des communautés séparées. Les arguments sont toujours les mêmes, il s’agit d’inviter les chrétiens arabes à quitter leur religion traditionnelle en échange d’un emploi, d’allocations pour leurs enfants, d’une promesse de visa. Outre le Vatican, les Églises traditionnelles irakiennes ne cessent de dénoncer le danger des évangéliques états-uniens dont certains ont déjà été exécutés par la Résistance. Selon le curé du village chrétien de Ain-kawa, près de Mossoul, « Lors de cérémonies religieuses, nous expliquons aux fidèles que ces missionnaires sont en réalité des agents américains qui cherchent à soudoyer les Irakiens avec leur argent. Des étrangers qui veulent anéantir notre histoire et créer des conflits confessionnels en Irak. Nous répétons aux fidèles qu’il faut interdire à ces gens l’accès à leurs résidences et aux lieux de rassemblement de leurs enfants ». Les Irakiens chrétiens affirment que ces évangéliques « ne risquent pas seulement de causer la dispersion des fidèles, mais de créer un climat de conflit confessionnel qui n’existait pas auparavant en Irak. Ces étrangers visent à perturber nos bonnes relations avec les musulmans et un climat d’entente millénaire » [6]. C’est exactement le même processus que l’on constate en Palestine occupée où des efforts considérables sont déployés par les évangéliques pour rallier des fidèles et les inciter ensuite à quitter le pays.
Enfin, l’effort de conversion des musulmans constitue l’aspect le plus spectaculaire de l’activité des évangéliques. La stratégie états-unienne d’évangélisation ciblant les peuples musulmans s’appuie sur des acteurs organisés en réseau, mais aussi sur l’élaboration d’un message évangélique adapté au message coranique. Cette évangélisation vise en particulier certaines communautés musulmanes dont les origines ethniques pourraient être utilisées pour des projets sécessionnistes et anti-arabes : c’est le cas avec les minorités kurdes d’Irak et de Syrie, mais aussi avec les Kabyles et les Berbères au Maghreb.
Selon le quotidien algérien Al Watan [7], l’évangélisation en Kabylie est « le résultat d’un prosélytisme organisé et financé par une stratégie d’évangélisation des peuples musulmans. En Algérie, les évangéliques investissent le terrain de l’humanitaire et choisissent leurs cibles parmi les personnes les plus démunies ; des personnes se convertissant au christianisme contre une somme d’argent (2 000 dinars, l’équivalent de 20 euros), des promesses de soins médicaux ou de visas pour l’étranger : les chancelleries européennes accordent plus facilement des visas d’entrée à l’espace Schengen à tout demandeur algérien qui se proclame comme chrétien « persécuté ». Plus de 74 % des personnes allant à la messe le font essentiellement pour profiter des aides financières des missionnaires » [8]. L’une des actions récentes de l’Église protestante à Constantine a visé des lycéens, « elle leur a proposé un soutien scolaire gratuit. En plus des cours proposés, les élèves ont reçu des CD, des livres et d’autres documents de propagande évangélique ; ce même scénario rôdé s’est répété à Tiaret et dans d’autres villes » [9]. Selon nos informations, les « diplomates » de l’ambassade des États-Unis en Algérie multiplient les visites dans les territoires kabyles et favorisent le prosélytisme évangélique.
Josh Mc DowellAu Maroc, une multitude d’organisations évangéliques, surtout états-uniennes, opère plus ou moins secrètement dans les régions déshéritées ainsi que dans les grandes villes. Une organisation comme Arab World Ministries, société missionnaire évangélique internationale, a pour objet officiel « l’annonce de la Bonne Nouvelle d’un Sauveur aux musulmans du monde arabe ». Les agents clandestins de cette Église dont le nombre a plus que triplé depuis 2002, seraient plus de 800. Ils se présentent sous diverses couvertures : médecins, infirmiers, militants humanitaires, enseignants, ingénieurs ou encore entrepreneurs [10]. En janvier 2005, à l’occasion de la visite au Maroc du télé-évangéliste Josh McDowell, représentant le mouvement Crusade for Christ International (7 000 volontaires dans le monde), Le Journal-hebdo écrivait « Le Maroc assailli par les néo-protestants US » [11]. L’action des évangéliques états-uniens est relayée par de nombreuses radios et télévisions bénéficiant du soutien des États-Unis, notamment du Congrès et de la CIA : Radio El Mahabba émettant en continu sur le canal audio du satellite Eutelsat Hotbird 3, la chaîne CNA-Channel North Africa, Arabvision, Life-TV, Miracle Channel etc, sans compter la chaîne de propagande états-unienne en arabe Al Hurra. La propagande évangélique est également insérée dans des projets de programmes de développement d’Internet, tel le programme de développement de l’usage d’Internet (GIPI, Global Internet Policy Initiative) engagé par le Département d’État états-unien, dans le cadre de l’Initiative de Partenariat du Moyen-Orient (MEPI), qui touche déjà l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, l’Égypte, la Syrie, le Liban, la Jordanie, l’Irak, l’Arabie saoudite, Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, les Émirats arabes unis, le Yémen et la Palestine.
Bien entendu, cette action de prétendue évangélisation encouragée, financée et protégée par le gouvernement de Washington, n’est animée d’aucun sentiment religieux sincère. Son but est de créer des foyers de discorde au sein des pays arabes afin de les déstabiliser et de les affaiblir. Elle a pour effet d’attiser artificiellement le choc des civilisations et s’inscrit dans le projet développé depuis le 11 septembre de diaboliser l’islam. Elle s’inscrit tout simplement dans le cadre de la politique des États Unis visant à remodeler le « Grand Moyen-Orient » et à y étendre l’hégémonie états-unienne.
Charles Saint-Prot Directeur de l’Observatoire d’études géopolitiques
metkow Adjudant
messages : 390 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : inconnu Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 24 Déc 2010 - 20:06
ceux sont les mêmes qui avaient été expulsé du maroc après l'affaire de l'orphelinat, ils sont actifs dans le monde entier et pas seulement les pays arabes, l'amérique du sud et l'europe connait aussi des vagues d'évangélistes
iznassen Capitaine
messages : 935 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : belgique Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 25 Déc 2010 - 4:12
Citation :
Pour l'implantation de son usine en Algérie Renault exige l'interdiction d'importation de véhicules
Selon le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, les discussions avec le constructeur automobile français Renault pour l'implantation d'une usine de construction en Algérie sont toujours en cours. M. Benmeradi a annoncé qu'une rencontre réunira les deux parties à la mi-janvier 2011.
En effet, le ministre de l'Industrie a dit jeudi dans une déclaration à l'APS en marge des travaux du Conseil de la nation dédiés aux questions orales, qu'«il y a eu les premières manifestations des Français de reprendre les négociations avec nous. Nous sommes au stade d'échanges d'informations», et d'ajouter qu'«un dossier est à l'étude. Renault est en train de préparer des dossiers pour répondre à un certain nombre de nos interrogations.
Nous-mêmes sommes en train de préparer des réponses à un certain nombre d'interrogations (posées par la partie française)». S'exprimant sur les exigences dans le cadre des négociations avec Renault, M. Benmeradi a réitéré les attentes de l'Algérie, à savoir que «le projet n’est pas uniquement une usine de montage, mais une véritable usine de fabrication de véhicules avec un taux
d'intégration progressif, permettant à la sous-traitance algérienne de participer au projet». L'autre exigence est l'implication du partenaire français sur le plan du financement de l'investissement. «Il n'apporte pas (Renualt, ndlr) uniquement sa marque et son label. Nous voulons qu'il s'implique», a-t-il souligné.
La partie française a exprimé, pour sa part, ses exigences quant à la réalisation de ce projet. Le ministre a indiqué que «la partie française a posé également certaines conditions qui ont trait notamment à la protection du marché national de l'automobile et à la suppression de l'importation de véhicules».
Ces exigences demeurent difficiles, selon les propos du ministre qui a souligné : «Eux exigent, de leur côté, un certain nombre de garanties que nous ne pouvons pas leur donner, des garanties de protection du marché et qu'il n’y ait plus d'importation de véhicules... Ce sont des questions sur lesquelles nous travaillons.»
Quant aux caractéristiques du projet, M. Benmeradi a affirmé que «les détails de l'investissement ne sont pas encore arrêtés, mais le principe retenu lors des discussions entre les deux parties est d'arriver à produire 75 000 véhicules particuliers par an pour trois ou quatre modèles». Les discussions portent, a-t-il ajouté, sur «la création, dans une première étape, d'une usine de montage, qui sera suivie dans une seconde étape par la fabrication de véhicules avec un taux d'intégration de l'industrie nationale de 40% étalée sur quatre ans».
L'usine sera implantée dans le site de la SNVI Quant à l'implantation de l'usine, le ministre de l'Industrie a indiqué que ési les négociations aboutissenté, elle ésera implantée sur les sites de la SNVI». Les responsables de Renault se sont proposés de «livrer ces véhicules au marché algérien d'ici à 2012». Le marché algérien des véhicules de tourisme est l'un des plus importants en Afrique.
Il est classé deuxième, après celui de l'Afrique du Sud, avec une moyenne de 200 000 voitures importées par an. Mais depuis la suppression du crédit à la consommation et l'instauration des taxes à l'achat de voitures neuves, le secteur a connu une chute estimée par les concessionnaires à près de 20% en 2009. A terme, la distribution automobile risque de connaître une crise plus grave, d'où l'empressement du groupe français à lancer une usine en Algérie.
http://www.letempsdz.com/content/view/50275/1/
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
L’Accord d’Association entre l’Algérie et l’Europe de 2005 est-il révisable ?
Poste par faycal déc 26th, 2010 -
Le premier Ministre Ahmed OUYAHIA vient de faire savoir devant le Sénat le 19 décembre 2010 à juste titre au moment où l’ensemble des pays du monde sont confrontés à une dette publique sans précédent ,encore faudrait-il que le sacrifice soit partagé, qu’il ne sera plus possible à l’Etat algérien de consacrer une dépense publique aussi importance que par le passé ( plus de 400 milliards de dollars entre 2004/2014) si l’on veut éviter la dérive inflationniste et économique. Mais , au même moment le gouvernement algérien vient de faire savoir qu’il a supprimé les préférences tarifaires pour 36 produits importés de l’Union européenne, décision, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2011, concernant des produits agricoles bruts ou transformés, ces produits bénéficiaient d’avantages douaniers allant de 20 à 100%. En plus l’Algérie désire renégocier avec l’UE une liste « négative » de 1.740 produits industriels sur lesquels des droits de douanes seront imposés et le recul du démantèlement douanier et tarifaire de trois années (horizon 2020) au lieu de 2017. Car en cas de non reprise par la production locale, le processus inflationniste touchant ces produits est inévitable, les taxes s’appliquant à une monnaie la plus dévaluée du Maghreb.
Outre qu’il convient de se demander si à cette période, sans réformes structurelles de fond, les entreprises algériennes seront insérées dans le cadre des valeurs internationales obtiendra t- elle le feu vert de l’Union européenne qui est vraisemblablement hypothétique du fait de la teneur des accords ? Tel est l’objet de cette contribution.
1 – Qu’en est-il des divergences concernant l’Accord d’Association ?
Je rappelle qu’une réunion a eu lieu le 15 juin 2010 à Luxembourg relative au 5ème conseil de l’ Accord d’association entre l’union Européenne l’Algérie étant liée par un Accord à l’Europe pour une zone de libre échange applicable depuis le 01 septembre 2005 comportant plusieurs volets: politiques économiques, commerciales, industrielles, services, douanes, transport, énergie, environnement, agriculture, pêche-et sociales-affaires sociales, société de l’information, recherche, innovation, audiovisuel, culture et éducation.
Dans cet esprit, les divergences se sont accentuées suite aux décisions du gouvernement algérien courant 2009 de postuler 51 pour cent aux algériens dans tout projet d’investissement et 30 pour cent dans les sociétés d’import étrangères avec au départ un effet rétroactif , ce qui serait contraire au droit international, qui explique la réaction européenne de Catherine Ashton, ex commissaire européenne au commerce extérieur actuellement Ministre des affaires étrangères de l’Union européenne, qui avait demandé l’annulation de ces directives dans une correspondance officielle adressée au gouvernement algérien le 12 juin 2009, ayant invoqué que l’Algérie aurait violé les articles 32, et 37, 39 et 54 de cet Accord ce qui a conduit le premier ministre algérien à annuler son propre décret signé en juin 2009 concernant le volet commerce en septembre 2009. Par ailleurs lors de sa visite à Alger le 6/7 juin 2010, le Commissaire européen à l’élargissement et à la politique de voisinage M. Stefan Füle, a indiqué que la part de l’UE dans les importations de l’Algérie a régressé passant de 57,4% en 2002 à 51,9% en 2008 au bénéfice de la Chine , que le déséquilibre des flux commerciaux observé s’explique par la surconsommation de l’Algérie due à sa dépense publique , donc un problème de demande intérieure et que la responsabilité du gouvernement algérien est entière.
Il a tenu à préciser aux autorités algériennes qu’il ne suffit de signer un traité pour que les choses fonctionnent, mais qu’il faut des réformes structurelles profondes et si l’Algérie n’a pas tiré profit de l’accord d’association, c’est parce que les réformes structurelles n’ont pas été menées. Encore que la commission prévoit d’introduire des discussions sur l’agriculture et les services, l’Algérie ne profitant pas des contingents tarifaires consentis par l’Union Européenne pour les produits agricoles. Donc aucun changement de fond de la position européenne avant les négociations du 15 juin 2010. Pour la partie européenne, les produits industriels algériens ont été admis en Europe dès le début de l’entrée en vigueur de l’Accord sans droits de douane, sous réserve de respecter la clause qualité s’étalant jusqu’en 2017 et les produits européens faisaient l’objet d’un démantèlement tarifaire progressif pour entrer en Algérie. Ce n’est pas l’avis de la partie algérienne pour qui les importations algériennes auprès de l’UE ont augmenté de près de 80%, passant de 11,2 milliards de dollars en 2005 à 20,8 milliards de dollars en 2008, et c’est l’Europe qui n’a pas respecté les engagements contenus dans l’Accord qui lie l’Algérie à l’Europe, dont notamment la mise à niveau de l’économie algérienne l’Algérie ayant surtout besoin du savoir faire technologique et organisationnel et non de capitaux , posant indirectement la question s’il est utile que l’Algérie reste attachée à cet Accord par la faiblesse de l’investissement utile.
Par ailleurs les baisses tarifaires auraient entrainé un manque à gagner variant selon les déclarations contradictoires entre le Ministre des finances et l’ex ministre du commerce entre 1,5 et 2 milliard de dollars prévoyant 7 milliards de dollars horizon 2017 et ce bien entendu si l’Algérie n’entame pas une réelle dynamisation des segments hors hydrocarbures. Dialogue de sourd : l’Algérie reproche à l’Europe le manque d’enthousiasme dans l’investissement et l’Europe reproche à l’Algérie le manque de visibilité dans les réformes micro-économiques et institutionnelles Se pose cette question, par exemple pourquoi l’Accord d’Association a eu un effet positif en dynamisant les entreprises tunisiennes (c’est le même Accord) selon le bilan chiffré de l’Accord d’Association présenté par le premier ministre tunisien le 11 décembre 2010 et non pas en Algérie, la Tunisie ayant l’intention d’accélérer la mise en œuvre de cet Accord. Et il en est de même pour le Maroc qui arrive à s insérer à l’économie mondiale.
2-Pourquoi donc ce blocage à l’investissement utile en Algérie ?
Cela renvoie au blocage de l’entreprise seule créatrice de richesses qu’elle soit publique ou privée devant évoluer dans un environnement concurrentiel de plus en plus turbulent avec la dominance de la sphère informelle produit de la bureaucratie et des dysfonctionnements des structures de l’Etat contrôlant plus de 40% de la masse monétaire en circulation renvoyant à la bonne gouvernance.
La bureaucratie participe à ce blocage à environ 50%,la sclérose du système financier pour 25%, le reste étant imputable au foncier et à l’inadaptation du système socio-éducatif. Personne ne pouvant se targuer d’être plus nationaliste qu’un autre, la facilité et la fuite en avant est de vouloir imputer les causes du blocage seulement à l’extérieur. Le patriotisme économique ne saurait s’assimiler au tout Etat bureaucratique des années 1970, dans des pays où dominent la propriété privée, pour ne citer que quelques cas, comme les USA, la France, l’Espagne, l’Italie, les citoyens sont fiers d’être américains, français, allemands, espagnols ou italiens. Cependant pour éviter les effets pervers du marché comme le montre la crise mondiale actuelle, il y a urgence d’un rôle plus accrue de l’Etat régulateur , différence de taille avec le tout Etat , pour toute politique économique fiable devant tenir compte de cette dure réalité, d’une économie de plus en plus globalisée. Car, l’extérieur est-il responsable de la montée en puissance de la bureaucratie destructrice et de la corruption dominante ; l’extérieur est-il responsable de notre mauvaise gestion et du gaspillage de nos ressources.
Enfin, l’extérieur peut-il engager à notre place les réformes structurelles conciliant efficacité économique et une profonde justice sociale avec cette concentration excessive du revenu national au profit de rentes spéculatives. Et si l’Europe ouvrait son marché qu’exporterait l’Algérie en dehors des hydrocarbures ? Au cours de la table ronde organisée par le quotidien El Moudjahid le 31 mai 2010, le directeur général de l’Algex, note que les exportations algériennes ont baissé significativement en 2009, cette décroissance serait de l’ordre de 40% à 50% qui concerne les produits hors hydrocarbure, passant de 1,9 milliard de dollars en 2008 à 1,3 milliard en 2009.
Après analyse je pense fermement que pour bénéficier des effets positifs de l’Accord avec l’Europe que d’une éventuelle adhésion à l’OMC,( sinon les effets pervers l’emporteront) qu’il faille faire d’abord le ménage au sein de l’économie algérienne et que ce sont les freins à la réforme globale du fait de déplacements des segments de pouvoir (les gagnants de demain n’étant pas ceux d’aujourd’hui) qui explique le manque de cohérence et de visibilité dans la politique économique et par voie de conséquence le dépérissement du tissu productif. Toute analyse opérationnelle devra relier l’avancée ou le frein aux réformes en analysant les stratégies des différentes forces sociales en présence, la politique gouvernementale se trouvant ballottée entre deux forces sociales antagoniques, la logique rentière épaulée par les tenants de l’import (13.000 mais en réalité seulement une minorité contrôlant plus de 80% du total) et de la sphère informelle malheureusement dominante et la logique entrepreneuriale minoritaire.
3- Paradoxe : dévaluation du dinar et baisse des exportations hors hydrocarbures
Bien que le système financier algérien soit déconnecté des réseaux internationaux et il ne faut pas s’en réjouir, les banques algériennes étant actuellement des guichets administratifs, et la bourse d Alger n’étant pas une véritable bourse des valeurs, Sonatrach qui représente la véritable richesse du pays n’étant pas cotée en bourse où souvent des entreprises publiques structurellement déficitaires représentant plus de 98% des cotations achètent des entreprises déficitaires, ayant été renflouées grâce au trésor via la rente des hydrocarbures et les banques publiques représentant plus de 90% des crédits octroyés à l’économie, malades de leurs clients les entreprises publiques nécessitant des recapitalisations répétées, espérant que l’entrée récente de Alliance assurances puisse bouleverser ces comportements rentiers, la guerre des monnaies pourrait avoir de graves répercussions sur l’Algérie.
Dans la mesure où une fraction des réserves de change qui selon le ministre des fiances devant l’APN en novembre 2009 80% des réserves sont placées à l’étranger dont 45% en euros, 45% en dollars, 5% en yen et 5%en livres sterling la banque d’Algérie pour ces placements ayant jouée, intelligemment, il faut le reconnaitre sur la loi des grands nombres. Encore faudrait-il être attentif au taux d’intérêt notamment la FED américaine et la banque centrale européenne variant entre 0,25% et 1,5%, pondéré par le taux d’inflation mondial donnant un taux négatif pour le rendement réel.
Ces fluctuations monétaires ont un impact sur la balance des paiements car les importations algériennes sont libellées à environ 60% en euros et 98% des exportations représentées essentiellement par les hydrocarbures. D’où d’ailleurs l’urgence d’un débat national ouvert concernant tant la gestion de la rente des hydrocarbures afin de préparer l’après hydrocarbures qui vont à l’épuisement dans 16 ans pour le pétrole et 25 ans dans le cas le plus optimiste pour le gaz qui sera fonction des vecteurs couts/prix (14/15 dollars pour le GNL le million de BTU et 10/11 dollars pour les canalisations (GN), alors que le prix du gaz non conventionnel fluctue depuis plus d’une année entre 4/5 dollars), de la forte consommation intérieure qui représenterait environ 75% des exportations entre 2016/2020 et des possibilités d’autres énergies substituables, ainsi que la gestion des réserves de change.
Aussi, engageant l’avenir de la Nation, les autorités algériennes doivent être très attentives tant aux nouvelles mutations énergétiques mondiales qu’à la guerre des monnaies vu l’impact qu’elles pourraient avoir sur l’économie algérienne. Par ailleurs, les dévaluations et c’est une loi économique qui constituent un dumping à l’exportation dynamisent donc les exportations comme le montrent actuellement la guerre des monnaies et ce dans une économie structurée.
Or, l’Algérie est dans cette interminable transition depuis 1986, ni économie de marché, ni économie administrée, expliquant les difficultés de la régulation, l’avancée des réformes étant inversement proportionnelle au cours du pétrole et du cours du dollar, les réformes depuis 1986 étant bloquées ou timidement faites avec incohérence lorsque que le cours s’élève ce qui explique que la dévaluation du dinar ,la monnaie la plus faible au Maghreb, a eu l’effet contraire en Algérie moins de 2/3 % hors hydrocarbures ce qui montre que le blocage est d’ordre systémique.
Il faut se méfier des statistiques globales car 50% dans le produit intérieur brut 2007/2008 officiellement reviennent au segment hors hydrocarbures, mais en réalité sur ces 50% plus de 80% étant eux même tirés par la dépense publique via les hydrocarbures ( BTPH et autres) ce qui donne aux entreprises créatrices de richesses publiques ou privées (souvent endettées vis à des banques publiques) une part négligeable, moins de 20% selon mes calculs.
La baisse de la salarisation depuis plus de deux décennies au profit des emplois rentes traduit la prédominance de l’économie rentière et la faiblesse de la dynamique de l’entreprise créatrice de valeur ajoutée. Les infrastructures ne sont qu’un moyen, ayant absorbé près de 200 milliards de dollars entre 2004/2009, avec des restes à réaliser de 130 milliards de dollars, restant au nouveau programme 2010/2014, 156 milliards de dollars toujours avec plus de 70% consacrés aux infrastructures. Outre que le bilan n’as été fait pour analyser les surcouts et les impacts, cette masse monétaire colossale déversée faute de capacité d’absorption, ne risquent-elle d’entrainer une amplification de l’inflation pour ne pas parler de la corruption sans mécanismes de contrôle appropriés passant par la mise en place des institutions démocratiques ? Aussi, pour pouvoir attirer les investissements porteurs, le gouvernement algérien devrait éviter des changements périodiques de cadres juridiques, des actions administratives bureaucratiques non transparentes source de démobilisation et qui risquent de faire fuir les investisseurs sérieux qu’ils soient locaux ou étrangers.
4- Quelles perspectives?
L’Algérie de 2030, dépassera les 50 millions d’habitants au moment où il y aura progressivement épuisement des recettes d’hydrocarbures et les politiques économiques auront-elles préparé l’après hydrocarbures dans des segments s’inscrivant dans le cadre des avantages comparatifs mondiaux (cout/qualité) ?Pour cela il faudra s’attaquer à l’essentiel et non au secondaire et dépasser l’ancienne culture administrative des années 1970 inopérantes, nos responsables devant s’adapter à la mondialisation. L’efficacité de toutes les mesures gouvernementales du passage du Remdoc au Crédoc sans transition pénalisant le tissu majoritaire des PMI/PME, n’ayant aucun impact sur la réduction des importations qui risquent de se gonfler en 2011/2012 faute de production nationale (le FMI annonçant plus de 50 milliards de dollars) le nouveau code des marchés publics, l’encadrement des investissements étrangers (chute de plus de 80% en 2010 par rapport à 2008/2009) alors qu’il faille privilégier la balance devises positive pour l’Algérie et l’apport managérial et technologique et non se limiter à des mesure bureaucratiques forcément de peu d’efficacité 49/51%.
Lorsqu’un gouvernement agit administrativement et loin des mécanismes transparents et de la concertation sociale pour avoir l’adhésion, la société enfante ses propres règles pour fonctionner qui ont valeur de droit puisque reposant sur un contrat entre les citoyens, s’éloignant ainsi des règles que le pouvoir veut imposer.
En ce XXIème siècle, les batailles économiques se remportent grâce à la bonne gouvernance et la valorisation du savoir impliquant une efficacité et la moralité des institutions et donc un Etat de droit. Concernant justement la révision de l’Accord d’Association avec l’Europe après le revirement de l’Accord d’association avec la zone arabe et le peu d’empressement pour une zone de libre échange maghrébine par le gouvernement algérien, la réponse me semble hypothétique du fait de la teneur des accords. Et contrairement à ce qu’a avancé le Ministre du commerce, l’adhésion à l’organisation mondiale du commerce (OMC) avec ces mesures n’est pas pour demain avec le risque, faute de l’approfondissement de la réforme globale, d’isoler de plus en plus l’Algérie des nouvelles mutations mondiales.
A Mebtoul, ancien président du conseil algérien des privatisations et auteur de nombreux ouvrages sur l’économie internationale et l’économie algérienne
Algeria's fiesty press bucks trend in Arab media By Lamine Chikhi
ALGIERS (Reuters) - Algerian newspaper columnist Hakim Laalam pours scorn on his country's leaders in a way most journalists in the Arab world would never dream of doing.
In his daily column, he describes the energy minister as deaf as a post, castigates the industry minister for seeking medical treatment in Switzerland and refers to President Abdelaziz Bouteflika by the derogative nickname "Abdekka."
Undeterred by a conviction four years ago for defaming the president -- his six-month prison term was changed to a suspended sentence on appeal -- Laalam sees no taboos that the press should not break.
"Anyone who is in the public eye belongs to me," the journalist, whose column is printed in the Soir d'Algerie paper, told Reuters. "If he is in authority ... I believe I have every right to mock and laugh at him. It's the price he has to pay."
Media in most of the Arab world are muzzled by official censorship, outright intimidation or subtle pressure but Algeria's leading newspapers stand out for the role they have taken on as feisty and outspoken champions of free speech.
Algerian newspapers are unusual for another reason too: the biggest titles have established themselves as thriving businesses with huge circulations and healthy advertising revenue -- all the time while rejecting state control.
Algeria's biggest newspaper, Echorouk, says it sells 800,000 copies a day and its nearest rival, El Khabar, says it has a daily circulation of 500,000.
For comparison, in neighbouring Morocco with a population about the same size as Algeria, the biggest newspaper has a daily circulation of 100,000.
In Egypt meanwhile, the Arab world's most populous state with more than twice as many people as Algeria, the biggest daily newspaper, Al Ahram, sells about 1 million copies a day, according to think tank the Carnegie Endowment.
Algerian newspapers' robust business model gives them a freedom to criticise their own rulers which daily titles elsewhere in the region, many of them either financially insecure or dependent on state support, do not enjoy.
"In the Arab world, a journalist is free to criticize Israel but not Arab presidents and kings. Well, in Algeria we can criticize Bouteflika, the generals and the Islamists," said Mohamed Lagab, who teaches journalism at Algiers University.
BOLD PRINT
The relative freedom of Algeria's press dates back to 1990, when President Chadli Bendjedid, under pressure from low oil prices and popular unrest, lifted restrictions on free enterprise, multi-party elections and the private media.
Since then Algeria has been convulsed by a conflict between security forces and Islamist rebels that killed an estimated 200,000 people, and some of the liberalising policies have been reversed. But newspapers have largely preserved their gains.
It has not been easy. More than 100 journalists were killed by militants at the height of the violence. Journalists are occasionally prosecuted for defaming officials. One opposition newspaper closed down after its owner was jailed for financial irregularities.
"(Bouteflika) doesn't like the independent press," said Kamel Amarni, secretary-general of the National Union of Journalists. "During his 11 years as president .. (he) has held only one press conference in Algeria."
Still, newspapers in Algeria, an energy exporting former French colony of 35 million people, can be bolder than most publications in the Arab world.
In July the French-language El Watan newspaper reported that the son of a minister was under criminal investigation. The minister demanded an immediate retraction. The paper's response was to repeat the allegation in the next day's edition.
The same newspaper marked the annual congress of the FLN ruling party by publishing a cartoon that depicted its members as so old and infirm that they couldn't stand without shaking uncontrollably.
"Algerian journalists are very courageous," said Mounir Zaghrour, Middle East and Arab world specialist at the International Federation of Journalists in Brussels.
BIG BUSINESS
Algeria's newspapers are helped by the fact that, unlike in many other Arab countries, television does not seriously compete with them as a source of national news.
All terrestrial channels are state-owned and long sections of their news bulletins are taken up with reading government announcements, turning off many viewers. That leaves the marketplace free for newspapers to exploit.
Echorouk's office is a plush oasis of marbled floors, the latest computer equipment and BlackBerry smartphones lying on desks. In the car park outside is a fleet of dozens of new cars to ferry the journalists around.
"According to several independent press bodies, we are number one in the Arab world in terms of circulation," editor and owner of Eshorouk Ali Fodil told Reuters.
The smaller-circulation El Khabar has 250 staff and 90 freelancers, an annual turnover of 1.6 billion Algerian dinars ($21.3 million), and plush offices in a chic neighbourhood of the capital, Algiers.
The paper, which is controlled by a collective of journalists and former staff, also owns three state-of-the-art printing presses which it shares with El Watan. Most other newspapers are printed on state-owned presses.
The chairman of El Khabar's board, Zahredine Smati, said making the newspaper economically viable gave it the independence to criticise the authorities.
"One day or another, the state will put pressure on you," he said. "If you want to do the job in a professional way, you must not rely on the state's resources."
ALGER (Reuters) - journal algérien chroniqueur Hakim Laalam verse le mépris sur les dirigeants de son pays d'une manière la plupart des journalistes dans le monde arabe ne serait jamais rêver de faire.
Dans sa chronique quotidienne, il décrit la ministre de l'énergie en tant que sourd comme un pot, fustige le ministre de l'Industrie pour obtenir un traitement médical en Suisse et se réfère au président Abdelaziz Bouteflika par le surnom dérogatoire "Abdekka."
Sans se laisser décourager par une condamnation il ya quatre ans pour avoir diffamé le président - sa peine de prison de six mois a été changé pour une condamnation avec sursis en appel - Laalam ne voit pas de tabous que la presse ne doit pas casser.
«Quiconque est dans l'oeil du public est à moi», le journaliste, dont la colonne est imprimé dans le journal Soir d'Algérie, a déclaré à Reuters. "S'il est en situation d'autorité ... Je crois que j'ai le droit de se moquer et rire de lui. C'est le prix qu'il doit payer."
Dans la plupart des médias du monde arabe sont muselés par la censure officielle, l'intimidation pure et simple ou une pression subtile, mais les principaux journaux de l'Algérie se distinguent par le rôle qu'ils ont prises en tant que champions bagarreur et franc-parler de la liberté d'expression.
journaux algériens sont inhabituels pour une autre raison: le plus gros titres se sont imposés comme des entreprises florissantes avec des circulations et des recettes publicitaires énormes santé - tout le temps tout en rejetant contrôle de l'Etat.
le plus grand journal de l'Algérie, Echorouk, dit qu'il vend 800.000 exemplaires par jour et son plus proche rival, El Khabar, dit qu'il a un tirage quotidien de 500.000.
A titre de comparaison, dans les pays voisins le Maroc avec une population d'environ la même taille que l'Algérie, le plus grand journal a un tirage quotidien de 100.000.
En Egypte, quant à lui, l'Etat le plus peuplé du monde arabe avec plus de deux fois autant de personnes que l'Algérie, le plus grand quotidien, Al Ahram, vend environ 1 million d'exemplaires par jour, selon le think tank Carnegie Endowment.
modèle de journaux algériens d'affaires robustes leur donne une liberté de critiquer leurs propres gouvernants qui titres quotidiens ailleurs dans la région, beaucoup d'entre eux soit l'insécurité financière ou dépendant de soutien de l'Etat, ne jouissent pas.
"Dans le monde arabe, un journaliste est libre de critiquer arabes d'Israël, mais pas les présidents et les rois. Eh bien, en Algérie, nous pouvons critiquer Bouteflika, les généraux et les islamistes», a déclaré Mohamed Lagab, qui enseigne le journalisme à l'université d'Alger.
CARACTÈRES D'IMPRIMERIE
La relative liberté de la presse en Algérie remonte à 1990, lorsque le président Chadli Bendjedid, sous la pression des bas prix du pétrole et de l'agitation populaire, a levé les restrictions sur la libre entreprise, des élections multipartites et les médias privés.
Depuis lors, l'Algérie a été secouée par un conflit entre les forces de sécurité et les rebelles islamistes qui ont tué environ 200.000 personnes, et certaines des politiques de libéralisation ont été inversés. Mais les journaux ont largement conservé leurs gains.
Il n'a pas été facile. Plus de 100 journalistes ont été tués par des militants à la hauteur de la violence. Les journalistes sont parfois poursuivis pour diffamation envers les fonctionnaires. Un journal d'opposition fermé après que son propriétaire a été incarcéré pour des irrégularités financières.
"(Bouteflika) n'aime pas la presse indépendante", a déclaré Kamel Amarni, secrétaire général de l'Union nationale des journalistes. "Au cours de ses 11 années comme président .. (il) a tenu une seule conférence de presse en Algérie."
Pourtant, les journaux en Algérie, un exportateur d'énergie ex-colonie française de 35 millions de personnes, peut être plus audacieuse que la plupart des publications dans le monde arabe.
En Juillet de la langue française El Watan a rapporté que le fils d'un ministre a été visé par l'enquête pénale. Le ministre a demandé une rétractation immédiate. La réponse du journal a été de répéter les allégations dans l'édition du lendemain.
Le même journal a marqué le congrès annuel du parti au pouvoir du FLN par la publication d'un dessin animé qui décrit ses membres comme si vieux et les infirmes qui ne pouvaient pas se tenir debout sans agitation incontrôlable.
"Les journalistes algériens sont très courageux», a déclaré Mounir Zaghrour, Moyen-Orient et spécialiste monde arabe à la Fédération internationale des journalistes à Bruxelles.
BIG BUSINESS
les journaux de l'Algérie sont aidés par le fait que, contrairement à beaucoup d'autres pays arabes, la télévision n'est pas sérieusement en compétition avec eux en tant que source de nouvelles nationales.
Toutes les chaînes hertziennes sont publiques et de longues sections de leurs bulletins de nouvelles sont repris avec la lecture des annonces gouvernementales, la désactivation de nombreux téléspectateurs. Cela laisse le marché libre pour les journaux à exploiter.
Echorouk bureau est une oasis en peluche de sols en marbre, les équipements informatiques les plus récentes et les smartphones BlackBerry située sur le bureau. Dans le parc automobile est à l'extérieur d'une flotte de plusieurs dizaines de nouvelles voitures pour transporter les journalistes autour.
"Selon plusieurs organes de presse indépendants, nous sommes le numéro un dans le monde arabe en termes de circulation», rédacteur en chef et propriétaire du Eshorouk Ali Fodil a déclaré à Reuters.
Le plus petit tirage El Khabar a 250 employés et 90 pigistes, un chiffre d'affaires annuel de 1,6 milliards de dinars algériens (21,3 millions de dollars), et des bureaux en peluche dans un quartier chic de la capitale, Alger.
Le document, qui est contrôlée par un collectif de journalistes et d'anciens employés, possède trois presses à imprimer sur l'état de l'art qu'il partage avec El Watan. La plupart des autres journaux sont imprimés sur les presses d'État.
Le président du conseil d'administration de El Khabar, Zahredine Smati, a dit faire le journal économiquement viable lui a donné l'indépendance à critiquer les autorités.
"Un jour ou l'autre, l'Etat mettra la pression sur vous, dit-il. "Si vous voulez faire le travail de manière professionnelle, vous ne devez pas compter sur les ressources de l'État."
hakim laalam c'est un chroniqueur satirique donc on peut pas juger si il est constructif ou pas ;il descend boutef dans chaque chronique il faut dire qu'il le supporte pas
y'a d'autre comme chawki amari le chroniqueur d'el watan ou bien le carricaturiste dilem qui sont aussi anti pouvoir
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
hakim laalam c'est un chroniqueur satirique donc on peut pas juger si il est constructif ou pas ;il descend boutef dans chaque chronique il faut dire qu'il le supporte pas
y'a d'autre comme chawki amari le chroniqueur d'el watan ou bien le carricaturiste dilem qui sont aussi anti pouvoir
Blackeagle touche pas a mon Dilem,il est mon prefere dans toutes l'afrique.
hakim laalam c'est un chroniqueur satirique donc on peut pas juger si il est constructif ou pas ;il descend boutef dans chaque chronique il faut dire qu'il le supporte pas
y'a d'autre comme chawki amari le chroniqueur d'el watan ou bien le carricaturiste dilem qui sont aussi anti pouvoir
Blackeagle touche pas a mon Dilem,il est mon prefere dans toutes l'afrique.
mon cher ami je suis un grand fan de dilem, que j'ai eu la chance de rencontrer a alger (disant qu'on a des amis commun) le mec il n'a pas froids aux yeux et tire sur tout se qui bouge militaire présidents ministre peuple ,religion rien n'echappe je lui dit bravo té un grand monsieur
juba tu devrais lire hakim laalam ou chawki amari parfois c'est franchement un plaisir pour moi de les lire chaque matin
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
hakim laalam c'est un chroniqueur satirique donc on peut pas juger si il est constructif ou pas ;il descend boutef dans chaque chronique il faut dire qu'il le supporte pas
y'a d'autre comme chawki amari le chroniqueur d'el watan ou bien le carricaturiste dilem qui sont aussi anti pouvoir
Blackeagle touche pas a mon Dilem,il est mon prefere dans toutes l'afrique.
mon cher ami je suis un grand fan de dilem, que j'ai eu la chance de rencontrer a alger (disant qu'on a des amis commun) le mec il n'a pas froids aux yeux et tire sur tout se qui bouge militaire présidents ministre peuple ,religion rien n'echappe je lui dit bravo té un grand monsieur
juba tu devrais lire hakim laalam ou chawki amari parfois c'est franchement un plaisir pour moi de les lire chaque matin
Merci pour le scoop.
lemay Lt-colonel
messages : 1285 Inscrit le : 02/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Des manifestations ont éclaté à Diar Echems, à Oued Ouchayah et à Baraki Relogement sur fond d’émeutes à Alger Par : Azzeddine Bensouiah
Citation :
Des émeutes ont éclaté dans les quartiers, pourtant inscrits dans le programme des 10 000 familles à recaser, et qui devraient attendre, présentement, une hypothétique seconde opération de relogement.
Premiers à sortir dans la rue : les habitants de la cité des Palmiers, dans la commune de Bachdjarah. Ces derniers ont procédé, dans la journée de samedi, à la fermeture du tunnel de Oued Ouchayah, bloquant la circulation des heures durant, dans les deux sens. Des affrontements ont eu lieu avec les forces de sécurité. Le wali délégué a dû se réunir jusque tard dans la nuit de samedi à dimanche avec les délégués du quartier afin de les rassurer, qu’ils n’ont pas été oubliés et que leur tour viendra. Mais le sentiment général, au quartier des Palmiers, c’est que “l’État veut gagner du temps ; nous berner encore une fois”. En fait, ce quartier a été concerné par le passé par une opération de relogement qui avait touché pratiquement la plupart des habitants, suite aux travaux du creusement du tunnel de Oued Ouchayah qui avaient sérieusement endommagé les bâtisses. Deux immeubles, cependant, avaient été laissés pour plus tard. Ce plus tard qui dure depuis plus d’une décennie. Entre-temps, l’ex-gouvernorat d’Alger a eu l’ingénieuse idée de recaser, dans les immeubles déserts, les anciens habitants des centres de transit, rendant la gestion de la cité des plus kafkaïennes. Hier, les forces de l’ordre étaient présentes en grand nombre, devant le tunnel de Oued Ouchayah, pour parer à toute reprise du blocage de cet important axe routier. À Diar Echems, la seconde opération de recasement a fait, comme prévu, des mécontents, qui ont exprimé leur colère hier matin, au moment du début de l’opération. Mais c’est à Baraki, dans le quartier Diar El-Baraka, que la situation a dégénéré, hier. Les affrontements ont opposé les habitants aux forces de l’ordre. Les routes menant de Baraki à Sidi-Moussa et de Baraki à Larbâa ont été fermées à la circulation. Les habitants de Diar El-Baraka protestent contre le fait qu’ils ne soient pas inclus dans la liste des personnes à recaser en cette fin d’année. Il y a lieu de noter que les policiers ont reçu l’ordre de ne pas faire usage de bombes lacrymogènes et d’éviter d’envenimer la situation. La tension vécue par le quartier Diar El-Baraka a été exploitée par l’ex-“émir” du GIA, Abdelhak Layada, habitant Baraki, qui a voulu s’immiscer dans les pourparlers engagés par le wali délégué et les représentants des habitants. Une immixtion qui rappelle bien de mauvais souvenirs vécus par le pays et dont les responsables, à tous les niveaux, ne semblent pas en avoir pris la véritable mesure. Au-delà du fait de savoir qui a bénéficié et qui n’a pas bénéficié de l’opération de relogement de 10 000 familles algéroises, et quels quartiers ont le plus bénéficié de l’attention des responsables chargés de l’opération, par rapport à d’autres quartiers, la question est de savoir : comment ont-ils pu arrêter le chiffre de 10 000 familles à reloger ? Et pourquoi, à la fin de l’opération, on se rend compte que des milliers d’autres familles, pourtant inscrites dans le programme, doivent-elles encore attendre ? Qui est prioritaire ? Celui qui attend depuis plus de 40 ans, ou celui qui a acheté une baraque il y a quelques mois, avec l’assurance d’être relogé dans les tout prochains jours ? Car, ce n’est pas tant le nombre de logements sociaux à distribuer qui pose problème, c’est la poursuite de la politique de l’autruche. Des opérations de “débidonvillisation” ont été entamées depuis l’époque de Chadli Bendjedid. Au lieu de constituer une solution à un problème, elles se sont transformées, au fil des ans, en une manne inespérée pour les responsables locaux et tous les vautours spécialisés dans le “trafic de la misère”. Du coup, le maintien des poches de misère constitue, pour les responsables locaux, une manne qu’ils utilisent à des fins personnelles. On a encouragé l’édification de bidonvilles dans la capitale, on a fermé l’œil sur les constructions illicites, sur les toits d’immeubles, parfois sur des projets d’utilité publique. Cette fuite en avant n’a que trop duré et cela tant que l’État algérien reste incapable d’imposer la loi à tout le monde. La crise des bidonvilles et des habitations menaçant ruine ne fait que commencer et les charlatans ne rêvent que de voir des émeutes éclater partout, pour ressurgir.
Nano Colonel
messages : 1650 Inscrit le : 18/05/2009 Localisation : Brest - Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Manifestations à Alger contre un programme de relogement
ALGER- Des incidents ont opposé samedi et dimanche dans plusieurs quartiers de la banlieue d’Alger les forces de l’ordre à des manifestants qui réclamaient de meilleurs logements, a-t-on appris lundi auprès d’habitants.
Des centaines de jeunes du quartier populaire des Palmiers, constitué d’habitations précaires, dans la banlieue sud d’Alger, ont affronté dimanche les forces de l’ordre avec des pierres et ont bloqué pendant plusieurs heures la circulation automobile sur un axe routier très fréquenté.
Ils protestaient contre leur « exclusion » de la liste des bénéficiaires de logements destinés à des familles vivant dans des habitations précaires, selon ces sources. Des incidents similaires avaient eu lieu la veille dans ce quartier, ont précisé des résidents.
Dans le quartier de Baraki, à une quinzaine de kilomètres au sud-est d’Alger, des affrontements ont également opposé dimanche les forces de l’ordre à des manifestants qui ont bloqué des routes pour protester contre les conditions d’attribution de logements sociaux.
Le directeur de l’Habitat de la wilaya (préfecture) d’Alger Mohamed Smaïl a précisé à l’APS qu’un programme de relogement a été lancé dimanche à Alger. Il concerne quelque 1.600 familles vivant dans des bidonvilles et des chalets installés dans la capitale après le séisme dévastateur de mai 2003, a-t-il précisé.
L’attribution de logements sociaux provoque régulièrement des manifestations en Algérie, où les couples surtout ont une extrême difficulté à se loger en raison notamment de la démographie qui a fait tripler la population depuis l’indépendance, en 1962, la portant à 35 millions d’habitants.
L’Algérie, qui compte 553.000 habitations précaires , entend reloger l’ensemble des familles habitant les bidonvilles et les maisons construites dans le sud du pays en toub (briques composées d’argile et de paille) , selon le ministre de l’Habitat Nouredine Moussa.
70.000 logements devaient être construits en 2010 pour reloger des familles vivant dans des habitations précaires dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014 qui prévoit la construction d’un million de logements au total.
Ennaharonline
iznassen Capitaine
messages : 935 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : belgique Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 29 Déc 2010 - 0:56
a noter qu'el jazzira , la chaine de qatar , a completement zaper ces manifs d'algerie et elle a concentré ses efforts sur ce qui se passe juste a coté , chez Mr ben ali .
MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 29 Déc 2010 - 12:34
Citation :
Les prix du sucre et de l’huile en Algérie ont enregistré des augmentations respectives de 23,52 % et 13,51 % selon l’ONS.
mercredi 29 décembre 2010.
Si les prix de certains produits du groupe alimentaire ont enregistré une légère hausse les prix de, d’autres, en revanche, ne cessent d’enregistrer des hausses de plus en plus importantes et ce, depuis plusieurs mois. C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’Office national des statistiques (ONS). C’est le cas notamment des sucres et sucreries, des huiles et graisses. D’une façon générale, l’augmentation des prix à la consommation en Algérie s’élève à +3,4 % en novembre dernier par rapport à la même période de 2009 et à 0,8 % par rapport à octobre dernier. Le niveau moyen des prix des biens alimentaires a enregistré en novembre dernier et par rapport au même mois en 2009 une hausse de 2,66 %, due essentiellement à une augmentation de 6,47 % des produits alimentaires industriels, notamment les sucres et produits sucrés (23,52 %), huiles et graisses (13,51 %), est-il noté dans le document de l’ONS.
Celui-ci ajoute que le rythme d’inflation annuel en Algérie a atteint 4,2 % en novembre dernier, en légère baisse par rapport à octobre (4,4 %). Cette variation baissière du mois de novembre reste « relativement importante » par rapport aux taux qui ont été enregistrés les mois précédents, soit 4,6 % en septembre, 4,9 % en août et 5,1 % en juillet, estime-t-on de même source. Les biens manufacturés ont également connu une hausse de 4,71 % et les services 2,86 %. En revanche, les produits agricoles frais ont connu une baisse de 1,61 %. En novembre dernier et par rapport à octobre, l’indice des prix à la consommation a enregistré une variation de +0,8 %. Cette tendance est essentiellement le fait des produits alimentaires qui se caractérisent par une croissance de 1,6 %. Les produits agricoles frais ont augmenté de 2,3 %, traduisant un relèvement des prix de certains produits, notamment les fruits (6,7 %) et les légumes (2,9 %) et la pomme de terre (20,6 %), toujours selon l’ONS cité par l’agence de presse officielle.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 29 Déc 2010 - 23:01
Citation :
Les septs plaies de l'Algérie
Particulièrement critique et incisif, le rapport annuel de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’homme pointe des insuffisances, mais aussi des manquements graves. Revue de détail.
En rendant public, le 7 décembre, son rapport annuel sur l’état des droits de l’homme en Algérie, Me Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH, une structure rattachée à la présidence de la République), a pris de court politiques et juristes. En anticipant de soixante-douze heures la Journée mondiale des droits de l’homme, qui a eu lieu le 10 décembre, il a réussi à faire de l’ombre aux autres organisations et à occuper seul la scène médiatique. En outre, son regard critique contraste avec les us et coutumes des institutions de la République. Ceux qui doutaient de la crédibilité de son instance en raison de sa proximité avec le pouvoir en sont pour leurs frais. Sérieuse et exhaustive, l’enquête de la CNCPPDH dresse un bilan sans concession : de graves atteintes aux droits de l’homme caractérisent l’Algérie de Bouteflika. Le rapport de 150 pages s’appuie sur un travail de terrain, des inspections dans les commissariats et brigades de gendarmerie, dans les maisons d’arrêt, les hôpitaux et centres de santé. Il cite des enquêtes d’universitaires ou de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN, police). Revue de détail des sept plaies de l’Algérie en matière de droits de l’homme.
1 - Les jeunes et la harga
En 2009, près d’un millier de candidats à l’émigration clandestine ont été interceptés, dont 90 % de moins de 30 ans et 13 % de jeunes femmes. En outre, 325 Algériens ayant réussi la traversée ont été refoulés d’Espagne, ce qui représente, selon le rapport, 65 % des clandestins arrêtés par Madrid. Ce qui hérisse les rapporteurs n’est pas le phénomène de la harga (l’émigration irrégulière), mais son traitement par les pouvoirs publics. « Il est inconcevable qu’un problème social ne reçoive pour seule réponse qu’une action répressive », s’insurge Farouk Ksentini, qui déplore « une pénalisation du désespoir ». Pour illustrer ces propos, le rapport cite une enquête du Centre national d’études et d’analyses pour la population et le développement (Ceneap), un organisme scientifique spécialisé dans la recherche démographique. Selon cette enquête, plus de 60 % des jeunes scolarisés dénoncent le flou qui caractérise leur avenir, tandis que 73 % critiquent leur cadre de vie. Plus grave : 1 jeune sur 3 (33 %) rêve de s’installer à l’étranger, 58 % tournent le dos aux activités sportives et 90 % ne s’intéressent pas à la vie associative ni à aucun parti politique. La détresse sociale et les inquiétudes que suscite l’avenir doivent inciter, selon le rapport, à « décriminaliser l’acte de la harga » et à « se focaliser sur la consolidation des droits sociaux des citoyens ».
2 - Les violences faites aux femmes
Elles revêtent diverses formes et touchent toutes les catégories sociales. Physiques ou psychologiques, les violences faites aux femmes constituent un phénomène en nette recrudescence. Pour les dix premiers mois de l’année, la DGSN a enregistré plus de 7 500 plaintes de femmes ayant subi des violences, dont 5 486 pour coups et blessures.
Le rapport renvoie dos à dos les pouvoirs publics et la société, les premiers pour ne pas avoir pris la mesure du phénomène et légiféré en conséquence, la seconde pour ses pesanteurs qui empêchent les victimes de signaler la violence du père, du frère, du conjoint, voire du collègue de travail. « Outre toutes ces formes de violence, affirme Farouk Ksentini, il y en a une autre, plus pernicieuse, d’ordre juridique », en référence au code de la famille qui fait de la femme une éternelle mineure, voire une sous-citoyenne, en violation des dispositions constitutionnelles. Le rapport considère ce phénomène comme une atteinte fondamentale aux droits de l’homme et préconise un durcissement de la législation à l’encontre des auteurs d’agression ou de harcèlement. Sur le plan des droits politiques, le document suggère une révision de l’article 31 bis de la Constitution qui prévoit un quota de 30 % de femmes dans les assemblées élues et qui est jugé restrictif. « Pourquoi le réduire aux seules assemblées élues ? » s’interroge Me Ksentini.
3 - Corruption
« Elle mine les fondements de l’État et de la société et a pour corollaire la désagrégation du tissu social. » Le rapport ne ménage guère les « cadres et agents de l’État » qui octroient droits et avantages à des tiers, parfois au détriment de la législation, contre espèces sonnantes et trébuchantes. « Privatisation » de certaines fonctions, longévité douteuse à des postes importants…, le mal, précise le rapport, atteint tous les niveaux de responsabilité. Ksentini s’interroge aussi sur l’impunité dont jouissent des dirigeants d’institutions et d’administrations épinglés dans des affaires de corruption. Autres incongruités relevées par le rapport : le laxisme qui accompagne la mise en œuvre de la loi en matière de déclaration de patrimoine – obligatoire pour tous les hauts fonctionnaires et cadres de l’État – et le retard pris par l’installation de l’organe national de lutte contre la corruption, créé par une ordonnance présidentielle signée… en février 2006. Par ailleurs, la correctionnalisation de l’acte de corruption réduit la possibilité de détention préventive à huit mois, un délai jugé trop court, car l’instruction de ce type d’affaire nécessite du temps, ce qui permet aux personnes poursuivies de comparaître libres. Enfin, le rapport recommande que « la justice puisse exercer ses attributions à charge et à décharge sans interférence du parquet général ni de la chancellerie [ce qui laisse entendre que c’est encore le cas aujourd’hui, NDLR] ni de la police judiciaire [Département du renseignement et de la sécurité (DRS), dans le cas du scandale Sonatrach], et que les hautes fonctions dévolues aux cadres de l’État soient limitées dans le temps afin d’éviter toute dérive ».
4 - Garde à vue et détention préventive
Sévices, brutalités en tout genre… Les personnes placées en garde à vue sont soumises à de fortes pressions physiques et psychologiques, le plus souvent totalement disproportionnées au regard des faits qui leur sont reprochés. Selon le rapport, les commissariats de police et les brigades de gendarmerie ne sont pas les endroits les plus indiqués en matière de respect du code de procédure pénal. Policiers et gendarmes violent allègrement une directive interministérielle (Défense, Intérieur et Justice) en matière de garantie des droits de l’homme au profit des prévenus et détenus. L’état des cellules de garde à vue est déplorable sur les plans de l’hygiène et de la sécurité. Pis : « Les interrogatoires sont menés par des subalternes qui n’ont aucune qualité ni formation, qui usent de la manière forte, violent l’intégrité de la personne gardée à vue au mépris du respect de la personne humaine. » Le rapport dénonce la surcharge des maisons d’arrêt et des pénitenciers (55 000 détenus répartis dans 150 prisons pour une capacité totale de 25 000 personnes), et le recours abusif à la détention préventive, qui représente près de 12 % de la population carcérale.
5 - Disparus et oubliés de la réconciliation
Estimant que le problème des « disparitions forcées » a connu un règlement avec la mise en œuvre, en mars 2006, de la Charte pour la réconciliation nationale, le rapport n’aborde pas le sujet. Il est à signaler toutefois que le problème demeure entier, avec une forte mobilisation des familles ayant refusé l’indemnisation de l’État qui manifestent devant le siège de la Commission des droits de l’homme chaque mercredi. En revanche, le rapport épingle les défaillances de la politique gouvernementale à l’égard des oubliés de la réconciliation, notamment les « internés des camps du Sud ». Quelque 18 000 personnes ont été arrêtées au début des années 1990 et détenues, dans le cadre d’un internement administratif, et donc sans aucune procédure judiciaire, pour appartenance présumée au courant salafiste. Après de longs mois d’emprisonnement, elles ont été élargies sans aucune poursuite pénale ni indemnité. Le rapport préconise une prise en charge effective de ces citoyens après leur réhabilitation.
6 - La santé publique
Le rapport fustige l’état pitoyable des hôpitaux et établissements de santé. Des services d’urgences dépourvus de moyens humains et d’équipements adéquats, un personnel paramédical peu ou mal formé, des malades livrés à eux-mêmes et des conditions d’hygiène déplorables. Les rapporteurs ont enquêté dans la quasi-totalité des centres hospitaliers et cliniques (publiques et privées) et relèvent de profonds dysfonctionnements dans la gestion des établissements de santé, les mauvaises conditions socioéconomiques des personnels et, plus grave, de nettes disparités entre les hôpitaux du Nord (mieux équipés et pourvus d’effectifs suffisants) et ceux du Sud et des Hauts Plateaux, qui souffrent de carences en matière d’équipements et de personnel spécialisé. Le rapport ne manque pas d’égratigner au passage l’élite politique, qui, consciente des carences du secteur sanitaire, préfère aller se faire soigner à l’étranger.
7 - Le handicap
L’Algérie compte 2 millions de handicapés. Conséquence d’une décennie de violence islamiste (notamment les attentats à l’explosif) et de l’insécurité routière – des dizaines de milliers de blessés chaque année –, le handicap est très mal pris en charge par les institutions. Quant à la législation, particulièrement audacieuse, elle a du mal à s’imposer. Même les centres dédiés aux handicapés ne sont pas adaptés : bâtiments à étages sans ascenseur, mobilier et équipements non conformes. Quant à l’aménagement urbain et aux transports collectifs, ils ignorent totalement les besoins spécifiques de cette large catégorie de la population.
messages : 949 Inscrit le : 27/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 30 Déc 2010 - 1:22
iznassen a écrit:
a noter qu'el jazzira , la chaine de qatar , a completement zaper ces manifs d'algerie et elle a concentré ses efforts sur ce qui se passe juste a coté , chez Mr ben ali .
Il n'y a pas qu'eux la Presse algériène y vas aussi.
Citation :
ÉVÉNEMENTS DE SIDI BOUZID EN TUNISIE Que veulent les droits-de-l’hommistes?
Une tentative de déstabilisation de la Tunisie ne peut pas laisser les Algériens indifférents.
Les observateurs sont surpris par les manifestations ayant éclaté subitement en Tunisie. Comment, dans un pays connu pour son calme, un tonnerre si violent peut-il éclater? s’interrogent-ils. Les premières analyses suggèrent que les motifs ayant conduit à ces manifestations ne répondent pas à une logique qui a souvent été à l’origine d’événements similaires dans les pays en développement et dans les pays occidentaux. Les jeunes Tunisiens manifestent pour obtenir de l’emploi. Mais, selon des statistiques récentes, le chômage est de 10%. Comparativement à d’autres pays comme ceux du Golfe, c’est un paramètre satisfaisant mais ne peut pas être traduit comme un résultat excellent. D’autres questions sont posées. Comment en est-on arrivé là? C’est une tentative de suicide d’un jeune Tunisien qui a mis subitement le feu aux poudres. La région de Sidi Bouzid, à 265 km de Tunis, est en proie, depuis le 19 décembre, à des troubles sociaux à la suite de cette tentative de suicide d’un marchand ambulant de fruits et de légumes. Cela a provoqué certains regroupements dans quelques villes, dont Tunis mais sans grande adhésion. Le citoyen tunisien est connu pour son aversion pour l’incivisme. Comme il n’admet pas que l’Etat soit maltraité à travers ses dirigeants. La Tunisie est de tout temps classée par des organisations internationales au top en matière de gouvernance. Elle figure aussi en bonne place en matière de niveau de vie. Pourquoi alors, autre question, tous les médias, notamment arabes et particulièrement Al Jazeera sont-ils entrés en guerre contre Ben Ali? L’explication est-elle liée au fait que le directeur de cette chaîne est un militant du Hamas palestinien et proche en même temps de Ghanouchi d’Ennahda? Ce sont eux qui ont intérêt à ce que les Tunisiens descendent dans la rue. Pendant que d’autres essaient au contraire de ramener le calme. L’état des lieux est brossé par le président Zine El Abidine Ben Ali. Dans un discours de mardi dernier, le président a commencé par regretter les événements de Sidi Bouzid et a en même temps dénoncé leur instrumentalisation politique par certaines parties. L’Etat est présent dans de nombreux domaines: éducation, santé et habitat. 90% des maisons sont individuelles. Avec un apport de l’Etat. Les pays voisins ne sont pas restés insensibles à la situation. Le président libyen Mouammar El Gueddafi a permis aux demandeurs d’emploi tunisiens de travailler sans encombre en Libye. Il a demandé que toutes les entraves administratives et financières soient immédiatement levées pour permettre aux Tunisiens d’entrer en Libye pour y travailler, faire du tourisme ou pour toute autre activité. Quid de l’Algérie? Une entreprise de déstabilisation d’un Etat voisin ne sera pas sans répercussion sur le pays. D’où la nécessité pour l’Algérie de s’opposer à ce genre de velléités. La Tunisie n’a-t-elle pas abrité les réfugiés pendant la guerre de Libération? N’a-t-elle pas fait de même pour le gouvernement algérien en exil et de nombreux dirigeants et djounoud de la Révolution? Droits-de-l’hommistes et islamistes n’arriveront pas à ternir cette relation. Ils doivent aussi prendre en considération un probable et spectaculaire retournement de situation. Un précédent? il y en a eu. De Gaulle, en 1968, n’a-t-il pas éteint les braises de la crise de mai par un discours? Un million de Français ont répondu à son appel...en sortant dans les rues. http://www.lexpressiondz.com/article/2/2010-12-30/84381.html