Alger a accueilli beaucoup de politiques français ces derniers mois.
Les liens d'amitié entre certains élus et les régimes égyptien, tunisien ou libyen ont causé du tort à la diplomatie française. Qu'en est-il de l'Algérie, où une nouvelle manifestation se déroule ce samedi? LEXPRESS.fr a cherché à comprendre l'intérêt des politiques pour ce pays .
Ils y sont tous passés. Claude Guéant, Jean-Pierre Raffarin, Michèle Alliot-Marie à droite; Manuel Valls, François Hollande, Jean-Pierre Chevènement à gauche. Tous sont passés par l'Algérie en 2010. L'Algérie, avec laquelle la France entretient des relations passionnelles, fruit d'un complexe héritage historique.
Cela n'explique pas une telle précipitation. En revanche, le calendrier apporte un tout autre éclairage. Car 2012 sera une année chargée des deux côtés de la Méditerranée: on célébrera le 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie et l'on désignera le nouveau président français.
Pour ces deux raisons, les politiques français ne peuvent laisser échapper l'Algérie. L'exécutif l'a bien compris et rame depuis plusieurs mois pour gommer les rancoeurs nées dans les premiers mois de la présidence Sarkozy. En coulisse, Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée et Jean-David Levitte, conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, ont tenté de déminer le terrain à deux reprises en se rendant à Alger en février et juin 2010. Les deux hommes ont à chaque fois rencontré le président Abdelaziz Bouteflika, réélu pour la troisième fois en 2009 avec 90,24% des voix.
Un trésor économique
Deux cadres de la majorité ont aussi oeuvré pour la bonne entente entre les deux pays. D'abord, le 18 octobre 2010, Michèle Alliot-Marie la "gaulliste", alors ministre de la Justice, a rendu visite au président algérien. Signe de la volonté de Paris de rétablir des relations plus apaisées, le président français a ensuite nommé "l'amie de l'Algérie" ministre des Affaires étrangères. Un signal jugé positif par le pouvoir algérien. C'était avant les rumeurs de son départ. Puis ce fut au tour, en novembre 2010, de Jean-Pierre Raffarin, chargé d'une mission par Nicolas Sarkozy consistant à "identifier et lever les obstacles entre la France et l'Algérie pour leurs investissements économiques respectifs".
L'économie, c'est le premier intérêt qu'ont les politiques français en Algérie. Alger est le premier client de la France sur le continent africain. 430 entreprises françaises sont présentes dans le pays. Et Paris est le premier investisseur étranger dans ce pays, hors hydrocarbures. Pour Nicolas Bancel, historien spécialiste des questions coloniales, "se concilier les bonnes grâces de l'Algérie est important". En effet, la Chine avance ses pions, à "coup de milliards de dollars". Ce que confirme un autre spécialiste du Maghreb, sous couvert d'anonymat: "La Chine sur le plan économique et les Etats-Unis dans les domaines énergétiques et militaires concurrencent la France."
Si la droite entend maintenir des liens politiques et économiques en danger, la gauche cajole, elle, l'Algérie pour des raisons électorales. Et ses leaders ne font pas l'économie de visites officielles. Jean Pierre Chevènement s'est entretenu à la mi-septembre avec le président algérien pour entretenir une "relation personnelle ancienne" avec le président algérien. "Je me rends quasiment chaque année dans ce pays depuis 50 ans" explique-t-il à LEXPRESS.fr
Manuel Valls a, lui, donné deux conférences à Alger et Oran sur "la gestion d'une grande ville de la région parisienne (Evry)" en terme de multiculturalisme. L'occasion d'aborder la question de l'immigration.
Enfin, François Hollande, début décembre, invité par le FLN, le parti du président Abdelaziz Bouteflika, s'est rendu en Algérie, accompagné d'une importante délégation. Il en a profité pour renforcer son image d'homme d'Etat. L'ancien premier secrétaire du PS a ainsi rendu visite à Ahmed Ben Bella, le père de l'indépendance et premier président de l'Algérie. «Une rencontre avec le leader nationaliste emprisonné par la France socialiste pendant une grande partie de la guerre d'indépendance est un symbole de réconciliation sans passer par la "repentance" exigée par le pouvoir algérien. Elle a aussi valeur de symbole pour la communauté algérienne de France", explique un spécialiste de l'Algérie.
"Un passage obligé pour 2012"
Pour expliquer leurs nombreux déplacements, les élus de gauche avancent les mêmes raisons que la droite. "C'est un pays important dans notre histoire, le premier pays en terme d'échanges économiques avec la France", explique le député européen hollandais, Kader Arif. "C'est un grand pays émergent", complète Jean-Pierre Chevènement.
Moins spontanément, ces présidentiables de gauche avancent des raisons électorales. A chacun, il leur faut développer une stature internationale. Pour Manuel Valls, "quand on est candidat, il faut consacrer du temps aux questions internationales". "Un voyage est toujours formateur pour découvrir, apprendre et sentir les choses", affirme de son côté Kader Arif. Pour Faouzi Lamdaoui, ce pays est même "un passage obligé pour 2012".
Un passage obligé, de par le poids de l'électorat algérien en France. 475 294 Algériens vivent en France, selon l'INSEE. Un chiffre, qui ne prend en compte ni les doubles nationalités, ni les Français d'origine algérienne. L'attention portée à cette communauté pourrait donc être utile dans les urnes. C'est le sentiment de Nicolas Bancel : "Si demain un candidat arrive à les mobiliser, il fera le plein de voix", affirme-t-il, en rappelant toutefois que cet électorat, bien que votant en majorité à gauche, se caractérise par une forte abstention, notamment chez les jeunes.
Heureux hasard, d'ailleurs, la primaire socialiste sera ouverte aux étrangers non communautaires adhérents. Manuel Valls, le député-maire d'Evry, qui a entre autre une communauté algérienne importante dans sa ville, nuance toutefois cette idée: "Ils sont un sujet de préoccupation. Mais le but n'est pas de les courtiser."
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 1 Mar 2011 - 14:03
Citation :
Algérie : Mise en gaz du gazoduc Medgaz
Le gazoduc Medgaz, reliant l'Algérie (Béni-Saf) à l'Espagne (Almeria), a été mis en gaz mardi, par Noureddine Cherouati, P-dg du groupe Sonatrach et Pedro Miro, Président du conseil d'administration de la consortium Medgaz. La cérémonie, qui s'est déroulée en présence des cadres de Sonatrach et des représentants des différents actionnaires de Medgaz, a été marquée par l'ouverture symbolique de la vanne du gazoduc.
Selon M. Cherouati, le gaz atteindra la ville espagnole d'Almeria après une durée de trois heures. Cette opération, précédée d'une phase d'essai (novembre 2010-janvier 2011), concrétise l'arrivée du gaz à l'autre rive de la Méditerranée pour être exploité durant le premier trimestre 2011, a-t-on indiqué.
Long de quelque 1.050 km dont 550 km sur le territoire algérien et d'une profondeur de plus de 2.000 mètres sous la Méditerranée, le gazoduc dispose d'une capacité totale de 11,4 milliards m3 par an dont 8 milliards de m3 destinés à l'exportation.
Le groupe algérien Sonatrach est majoritaire dans la société Medgaz avec 36% des actions. Iberdrola et Cepsa (Espagne) en détiennent 20% chacune, alors qu'Endesa (Espagne) et GDF-Suez (France) disposent de 12% chacune.
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 1 Mar 2011 - 15:21
Vaut mieux tard que jamais.....
Citation :
La Libye doit "arrêter l'effusion de sang"
ALGER - La Libye, touchée depuis plus de deux semaines par des violences meurtrières, doit "arrêter l'effusion de sang", a déclaré le ministre des Affaires étrangères algérien Mourad Medelci à la télévision mexicaine Televisa, cité mardi par l'agence APS.
"La préoccupation la plus importante aujourd'hui c'est d'arrêter l'effusion de sang. C'est le plus important, et tout ce que la communauté internationale peut faire pour obtenir ce résultat, nous y apportons notre caution et notre soutien", a-t-il déclaré.
Les "jours qui viennent de s'écouler ont été extrêmement sanglants", a souligné M. Medelci, tout en reconnaissant ne pas disposer de chiffres fiables.
Pour "assurer une paix durable", il est nécessaire de "reconstruire les institutions de ce pays comme l'entend le peuple libyen, parce que personne n'ira lui dire comment il faut faire", a-t-il ajouté.
Les institutions de ce pays voisin de l'Algérie sont en train de disparaître de "manière visible et progressive", avait-il déclaré la veille, ajoutant que son pays était "extrêmement préoccupé" par cette situation.
"L'Algérie est extrêmement préoccupée et ne se contente pas simplement de rapatrier ceux qui, parmi ses ressortissants, souhaitent rentrer dans leur pays", avait-il déclaré lors d'un point de presse lundi.
Plusieurs milliers d'Algériens employés en Libye sont rentrés depuis le début de la crise libyenne il y a deux semaines, certains par avion, d'autres par voie terrestre à partir des postes frontaliers, en particulier celui de Debdeb, à 1.500 km d'Alger.
Un navire, le Tassili II, parti pour Benghazi puis Tripoli était attendu mercredi à Alger.
Au total, d'après les chiffres officiels, ce sont environ 3.000 Algériens qui ont été ou étaient en train d'être rapatriés.
La compagnie publique pétrolière algérienne Sonatrach participe à l'évacuation des ressortissants algériens "qui le souhaitent", mais nombre d'autres ont décidé de rester, selon une source contactée par l'AFP, mais qui n'a pas fourni de chiffre. Cette source n'a pas non plus indiqué si les sites pétroliers libyens sur lesquels la compagnie algérienne est présente avaient été investis par les opposants.
La Sonatrach opère dans le bassin de Ghadamès, à la frontière algéro-libyenne près du poste de Debdeb.
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 1 Mar 2011 - 15:42
Article paru aujourd'hui dans Le Monde.
Citation :
La révolution peut-elle s'exporter en Algérie et au Maroc ?
LEMONDE | 01.03.11 | 14h06 • Mis à jour le 01.03.11 | 14h06
Le vent de la révolution qui souffle sur le monde arabo-musulman va-t-il submerger l'Algérie et le Maroc ? Pour une partie de la presse, si révolte il doit y avoir elle touchera l'Algérie, le nouveau maillon faible du Maghreb. La monarchie marocaine, profondément ancrée dans l'histoire et incarnée par un roi "moderne", proche de ses sujets, serait moins vulnérable. Pour l'heure, dans les deux pays, la contestation est mesurée et les pouvoirs en place semblent indéboulonnables. En Algérie, les opposants au régime peinent à mobiliser les foules. Le dernier rassemblement dans le centre de la capitale n'a réuni que quelques centaines de personnes. Face à elles, les forces de sécurité étaient autrement plus nombreuses.
Le chef de l'Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, sûr de sa force, a fait publier un décret présidentiel, le 24 février, pour lever l'état d'urgence instauré, en 1992, lorsque le pays était à feu et à sang. Désormais, les manifestations seront autorisées - sauf à... Alger. Au Maroc, c'est la chute du président Ben Ali, en Tunisie, qui a mobilisé les jeunes, via les réseaux sociaux. Rejoint par des associations de défense des droits de l'homme, des formations de gauche et une frange de la mouvance islamo-conservatrice, le Mouvement du 20 février pour le changement a pourtant réussi son pari.
C'est par centaines de milliers (des dizaines, selon la police) que les Marocains ont défilé dans plus de cinquante villes du royaume pour réclamer une démocratisation du régime et l'instauration d'une monarchie constitutionnelle. Mais ni slogan ni pancarte pour réclamer le départ du roi Mohammed VI.
Entre les manifestants esseulés d'Alger et la foule bon enfant de Rabat se lisent deux histoires différentes. En Algérie, un seul parti politique s'est engagé dans le mouvement de contestation : le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) du docteur Saïd Sadi. Or ses effectifs sont maigres. La division qui règne parmi les responsables du mouvement de protestation n'arrange pas les choses. Ceux venus du syndicalisme et du monde associatif entendent s'appuyer sur la société civile et les forces sociales pour obtenir un changement de système. Avant de descendre dans la rue, ils veulent prendre le temps de construire une plate-forme de revendications. A l'inverse, ceux issus du monde politique sont pressés. Leur priorité est de s'inscrire dans le mouvement général de contestation qui secoue le monde arabe. Résultat, la Coordination qui les réunissait a volé en éclats.
Mais l'échec de la contestation en Algérie tient à une autre raison, plus profonde. Si les Algériens hésitent à braver l'interdiction de manifester contre un pouvoir qu'ils détestent dans leur majorité, c'est que le souvenir des violences des années 1990 demeure vivace. Quelque 200 000 Algériens - essentiellement des civils - ont péri durant la "sale guerre" entre forces de sécurité et "barbus". Rares sont les familles qui n'ont pas perdu un proche durant cette décennie. Mobiliser un peuple qui a enduré tant de souffrances n'est pas chose aisée.
Le Maroc n'a pas connu une telle tragédie et, depuis la disparition d'Hassan II, la peur de descendre dans la rue a disparu. Le pays offre-t-il pour autant l'image d'une "démocratie qui est en train de mûrir", comme l'a dit le porte-parole du gouvernement, Kalid Naciri, au lendemain des manifestations du 20 février ?
La réalité est moins flatteuse pour la monarchie. Les maux qui accablent la Tunisie, l'Egypte et les autres pays de la région sont aussi ceux du Maroc de Mohammed VI : une société de plus en plus inégalitaire, fermée aux jeunes en quête d'un emploi (fussent-ils diplômés de l'université), un pouvoir absolu concentré entre les mains du monarque et de son proche entourage, des partis politiques déconsidérés, des scrutins aux résultats dictés par le Palais royal, une justice aux ordres, une presse surveillée de près.
S'y ajoute la corruption qui gangrène le trône jusqu'à son sommet. Dans le télégramme d'un diplomate américain, révélé par le site WikiLeaks, un homme d'affaires confie que les "pratiques de corruption" se sont "institutionnalisées" avec l'avènement de Mohammed VI, en 1999 : "Dans quasiment tous les grands projets immobiliers du royaume", on retrouve "l'intérêt commercial du roi et d'une poignée de ses conseillers". Dans un autre "mémo " , un ancien ambassadeur américain, resté proche du Palais royal, déplore "l'effroyable rapacité de l'entourage du roi". Au lendemain de la marche du 20 février, le souverain, installant les nouveaux membres du Conseil économique et social, un organisme sans réel pouvoir, a vanté le "modèle singulier de démocratie et de développement" mis en place, par lui, au Maroc. "En installant le Conseil économique et social, a dit le souverain, nous donnons une forte impulsion à la dynamique réformatrice que nous avons enclenchée." Il y a fort à parier que les animateurs du Mouvement pour le changement ne l'entendent pas ainsi. Et pas seulement eux : déjà, deux formations politiques, dans la foulée des manifestations, ont commencé à plaider en faveur d'une réforme constitutionnelle. Pour Mohammed VI aussi, l'avenir s'annonce plein de dangers.
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 4 Mar 2011 - 10:48
Citation :
Autoroute Est-Ouest: Livraison en juin d'une nouvelle section de 125 km à l'Est du pays
ALGER- Une nouvelle section (125 km) du tronçon Est de l'autoroute Est-Ouest, dont la réalisation est confiée au consortium japonais Cojaal, sera livrée d'ici juin prochain, a indiqué jeudi à Alger le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. ''Nous sommes convenus (avec Cojaal) sur un tronçon d'environ 125 km (entre Skikda et Tarf) pour être livré au plus tard durant le mois de juin prochain'', a déclaré le ministre à la presse en marge d'une rencontre regroupant les cadres du secteur. Il a assuré que ''les pouvoirs publics ont accordé des facilités énormes'' à ce consortium pour achever le tronçon Est (Bordj Bou Arréridj-Tarf sur 300 km) dans les délais impartis.
source:APS
J'éspere que cette photo n'est pas celle d'une autoroute algérienne! je dit ca parceque je voit qu'elle montre des flêches de rabatement en plein virage, et en plus de la droite vers la gauche
normalement le rabatement se fait depuis la gauche vers la droite, et de préférence pas dans un virage mais une ligne droite! pas de visibilité en virage, et risque d'accident accrue par temps de pluie et la nuit!
ce n'est pas une autoroute homologué UE en tous cas.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 4 Mar 2011 - 12:21
Citation :
ce n'est pas une autoroute homologué UE en tous cas
Boubou l'autoroute est ouest est bien aux normes internationales
Citation :
« Tous les tronçons livrés jusque-là répondent aux normes internationales de réalisation» , dira-t-il avant de préciser qu’aucun tronçon autoroutier n’a été livré avant de recevoir une « attestation mondiale de normes de réalisation»
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 4 Mar 2011 - 13:27
Citation :
Un diplomate algérien irrité pour ne pas avoir vu le Maroc cité parmi les pays où "des changements significatifs" sont exigés
Genève - Le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Office des Nations unies à Genève, Idriss Jazairy, s'en est pris, jeudi, à la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Mme Navi Pillay qu'il a accusée d'être "sélective" pour avoir cité l'Algérie, et pas le Maroc, parmi les pays du monde arabe où "les manifestants exigent des changements significatifs". Dans son rapport annuel, présenté jeudi, devant le Conseil des droits de l'homme (CDH), réuni dans le cadre de sa 16ème session, Mme Pillay a en effet souligné que "les manifestants au Yémen, en Algérie, en Jordanie, en Irak, en Iran, à Bahreïn et à Oman exigent des changements significatifs". Elle a affirmé que "les droits de l'homme sont au cÂœur de ces développements extraordinaires et doivent être une partie intégrante du processus de réformes qui apporteront justice, égalité et sécurité pour tous". Mécontent de ne pas voir le Maroc figurer parmi ces pays dans le rapport de Mme Pillay, le diplomate algérien a dit craindre que "la référence faite par la Haut Commissaire à des mouvements de protestation dans plusieurs pays arabes explicitement nommés, dont le mien, révèle une certaine sélectivité". "Cette référence explicite à certains pays à l'exclusion d'autres cas n'est pas objective", a-t-il commenté, avant de mieux expliciter ses allusions: "des manifestations et les violences importantes et graves qui se sont produites, depuis quelques mois, dans tel ou tel autre pays ou territoire non autonome de la région ont été passées sous silence", a-t-il accusé. "La Haute Commissaire pourrait-elle nous éclairer sur les raisons de ces silences ?", a-t-il lancé.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Fahed64 Administrateur
messages : 25528 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 4 Mar 2011 - 13:47
J'adore en gros c'est: " Tapez moi sur la gueule du moment que mon voisin aussi reçois des gifles".
Fraternité Maghrébine qu'ils ont dit
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
marques General de Brigade
messages : 3962 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 4 Mar 2011 - 14:12
le représentant d'israel devait bien rigoler pendant l'intervention du délégué algérien ... et comme d'habitude ..
"la mentalité arabe est vraiment à jetter " ...
reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 5 Mar 2011 - 10:53
Citation :
L’Algérie va-t-elle rater le coche ?
Le monde arabe de papa est mort, on se félicite chaudement. Soyons modestes, disons qu’il se meurt. Il sera fini lorsque tombera le dernier dictateur et que sera brisé ce machin absurde, l’Arabie Saoudite, club de faux princes arrogants et cruels, qui se pose en gardien de la mythique race arabe et du véritable islam, et que disparaîtra la Ligue arabe, club fantoche mais combien pernicieux avec sa vision raciale et raciste du monde. A ce stade l’affaire sera réglée, on aura arraché la racine, on tournera la page et on tentera de rattraper le temps perdu et d’échapper définitivement aux travers de ce monde : le passéisme, la folie des certitudes et l’imprécation. Et on aidera pour que meure cet autre monde, celui des ayatollahs et des talibans, là-bas en Asie. On balaie partout, ou ce n’est pas la peine.
Mais en vrai rien ne sera réglé tant que la question arabe, mélange d’islam, d’islamisme, de nationalisme, de panarabisme, de terrorisme, d’émigration, et autres ombres au tableau, hante les arrière-pensées des Occidentaux. Il faudrait aussi qu’ils cessent de penser que la démocratie et le droit leur appartiennent et qu’il leur revient de les dicter, agissant ainsi comme les princes et dictateurs arabes qui se sont convaincus que tout, la langue arabe, l’islam, son prophète, les peuples et les terres arabes, le pétrole et l’avenir du monde leur appartiennent et qu’il leur revient de convertir les mécréants ou de les tuer.
La question se pose : si le monde arabe de papa tombe, le monde arabe que les Occidentaux portent dans la tête va-t-il tomber aussi ou vont-ils le garder pour les besoins de leur vision du monde ? Le monde arabe peut-il se transformer de lui-même et échapper au scénario écrit par l’Occident ? Lui-même verra-t-il l’Occident autrement que comme un monde de mécréance et de manipulation ? Moi, je ne sais pas répondre à ces questions, sauf à dire qu’il faut en finir avec tous ces mondes qui se regardent en chiens de faïence, qui finalement n’existent que dans et par le regard méprisant de l’autre et l’échange de mauvais procédés. Ce sont des questions pour les philosophes, ils pourraient se démener et nous dire si les choses existent par elles-mêmes ou si elles ne sont que des arguments de vente qui naissent de la confrontation d’idées fausses. Il faut des philosophes courageux qui ne craignent ni les tyrans ni les fous qui mènent le monde au crash. S’il faut par exemple parler de la place de l’islam dans l’Etat et la société, ils devront le faire en toute clarté et simplicité. Y en a-t-il dans l’avion ? Il y a urgence car le diable ne dort jamais longtemps et les révolutions se dévoient comme rien. La fin des dictatures soulève des montagnes de questions existentielles.
Parlons un peu de l’Algérie. Je sais qu’on se demande ce qui se passe. L’Algérie est un pays révolutionnaire prompt à bondir, or voilà qu’il ne bouge pas. Les Algériens sont-ils déjà morts, tués préventivement ? Pourquoi ce silence, alors que de Nouakchott à Manama la bataille fait rage et que les tyrans capitulent l’un après l’autre. Même la police n’en revient pas : les 12, 19 et 26 février, jours de marches organisées par l’opposition, elle avait sorti 35 000 hommes, les meilleurs, suréquipés, gonflés à bloc, car s’attendant à un tsunami de hooligans. Et qu’a-t-elle vu ? Rien d’effrayant, un petit groupe de personnes d’âge mûr, bien mis, polis, les matraques leur en sont tombées des mains. Il faut dire que le vieux Bouteflika avait pris les devants. Cela faisait des semaines, depuis la fuite de Ben Ali, qu’il arrosait à tout-va. Ce sont des millions de dollars qui coulent du robinet jour après jour. Si on ne s’enrichit pas en ce moment avec papa Bouteflika, on ne s’enrichira jamais, c’est l’astuce du jour, elle brille au fronton des administrations, ouvertes en priorité aux jeunes, aux diplômés chômeurs, aux sans-logis, à tous les mécontents. Il a écrasé son orgueil de chef d’Etat et s’est pris d’amour fou pour ces fainéants, comme il les appelait hier. Il ne travaille que pour eux, les annonces budgétaires se succèdent à feu roulant. Le bonheur revient, la révolution recule. Le prix du pétrole grimpe, ça va, le pays ne sera pas ruiné tout de suite même si l’inflation accourt.
Est-ce tout ? Qu’en pense Toufik (1), le grand patron de l’Algérie ? Va-t-il laisser faire ? Est-il derrière les marches d’avertissement à Bouteflika ? Va-t-il le garder comme bouclier, chiffon rouge, attendre que son cancer l’emporte, qu’il démissionne ? Qu’en pense la DST en France, alliée stratégique du DRS (2), a-t-elle encore besoin de M. Bouteflika et sa concorde foireuse ? Si oui, pourquoi le terrorisme, s’étant déplacé au Sahel, ne sévit-il plus en Algérie que sur commande, comme piqûre de rappel ? Et M. Sarkozy, pourquoi le soutient-il encore (3), puisqu’il vient de dire que l’hypothèse islamiste a vécu et la Françafrique aussi ? Ne voit-il pas que l’homme est une potiche qu’on laisse jouer au dictateur pour cacher les vrais pouvoirs, les vrais enjeux ? On sait qu’Obama déteste Bouteflika et Sarkozy, mais ira-t-il jusqu’à actionner l’ANP (4), l’autre grand patron de l’Algérie, pour les sortir du jeu ?
Qui va gagner ? C’est opaque, le jeune Algérien veut savoir avant d’aller mourir dans les rues d’Alger. D’un autre côté, Tunis, Le Caire, Benghazi, Manama, Sanaa, le font rêver, les jeunes s’y battent comme des lions, il fait corps avec eux, via Al-Jezira. La révolution c’est beau, les peuples n’ont qu’elle pour exister, mais la révolution, comme les trains, n’attend pas. De ceux qui ratent la chance de leur vie, on dit ici : «Bobby les a mangés.» Bobby, c’est le chien de garde.
(1) et (2) Le général major Toufik est le patron du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), les services secrets, cœur battant du système politique algérien.
(3) Sarkozy avait déclaré durant la présidentielle algérienne de 2008 : «Je préfère Bouteflika aux talibans à Alger.» Il s’adressait évidemment aux généraux algériens, les faiseurs de rois, lesquels s’exécutèrent, après accord de confirmation de la CIA. Bouteflika eut son 3e mandat, avec un score de 94%.
(4) L’Armée nationale populaire, autre cœur battant du système politique algérien.
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 6 Mar 2011 - 9:57
Citation :
La première rame de tramway made in Algérie sortira d’usine en 2013 Produite par la société algéro-française Cital, la première rame de tramway « made in Algeria » sortira d’usine à Annaba au 1er trimestre 2013, a annoncé samedi à TSA, le PDG de Ferrovial, Salah Mellek. Cette rame sera fabriquée avec une intégration locale de 15 %. Le taux d’intégration, dont l’habillage des wagons, devrait atteindre 30 % dès 2015, a‑t‑il précisé. Dotée d’un capital social de 2,1 milliards de dinars, Cital aura dans les prochains jours son statut d’entité industrielle algérienne. Elle est détenue à 51 % par Ferrovial et à 49 % par le groupe français Alstom, en charge de la réalisation des tramways d’Alger, d’Oran et de Constantine. Les deux partenaires comptent lancer en avril prochain un avis d’appel d’offres international pour la désignation d’un bureau qui sera chargé d’élaborer une étude sur la construction de l’usine Cital à Annaba. Dans ce cadre, Ferrovial a déjà dégagé une assiette de terrain dans l’enceinte de son unité de production de wagons, de matériels ferroviaires et du bâtiment, implantée à El Bouni près d’Annaba.
La construction de l’usine qui sera lancée fin 2011 devrait s’achever début 2013. Au démarrage de la production, quelque 300 postes de travail directs seront créés et trois fois plus en amont et en aval de l’activité de montage. La même société mixte Cital aura également en charge l’entretien et la maintenance du réseau national des tramways en exploitation à travers plusieurs régions du pays. http://www.tsa-algerie.com/economie-et-business/la-premiere-rame-de-tramway-made-in-algerie-sortira-d-usine-en-2013_14635.html
Voila des chiffres réaliste et réalisable
reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 7 Mar 2011 - 8:12
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 7 Mar 2011 - 15:34
Citation :
Algérie : manifestation des gardes communaux à Alger
Des milliers de gardes communaux ont forcé des cordons de police dans les rues d’Alger, ce lundi matin, avant de se rendre jusqu’à l’Assemblée nationale pour réclamer une hausse des salaires et l’amélioration de leurs conditions de sécurité au travail. Les représentants du mouvement souhaitaient être reçus par le premier ministre, Ahmed Ouyahia, mais l’accès leur a été refusé. Une seconde délégation de onze personnes devrait rencontrer dans l’après-midi le président de l’Assemblée, Abdelaziz Ziari, suite à une demande de sa part. Selon des manifestants interrogés par l’AFP, 4400 gardes communaux auraient été tués depuis 1994 dans des violences impliquant des groupes islamistes armés en Algérie
source:Afrik.com
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 7 Mar 2011 - 16:12
Reese, il est pas mal ce M.Tabbou. La succession d'ait ahmed est assuré en tout cas. Espérons que les faiseurs de tous tombent dedans une fois pour toute.
PGM
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 9 Mar 2011 - 11:42
Citation :
Algérie: cinq personnes tuées par l'explosion d'une bombe
ALGER - Cinq personnes, dont trois membres d'une même famille, ont été tuées mardi par l'explosion d'une bombe artisanale au passage de leur véhicule, dans la région de Djelfa (270 km au sud d'Alger), a rapporté mercredi la presse algérienne.
L'explosion s'est produite au passage du véhicule qui transportait les cinq personnes sur une route de campagne à Selmana, près de Djelfa.
Cet attentat, non revendiqué, est le plus meurtrier en Algérie depuis plus de cinq mois.
La dernière action d'envergure attribuée aux groupes islamistes armés en Algérie remonte à octobre 2010, quand cinq soldats avaient été tués pendant une opération de ratissage d'un maquis islamiste en Kabylie (est).
Un chef local d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, Mourad Bouher alias Abou Tourab, a par ailleurs été tué lundi soir par l'armée algérienne à Bordj Menaïel, selon plusieurs journaux.
Les violences impliquant des islamistes armés ont endeuillé l'Algérie pendant deux décennies mais ont considérablement baissé d'intensité ces cinq dernières années. Elles persistent toutefois dans les régions de Boumerdès et Tizi Ouzou, en Kabylie, dans l'est du pays, et sont attribuées à des groupes se réclamant d'Aqmi.
source:romandie.com
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 10 Mar 2011 - 14:37
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klan General de Brigade
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 13 Mar 2011 - 0:08
Citation :
Alger : la manifestation hebdomadaire encore empêchée .
Une quarantaine de manifestants anti-régime ont tenté pour la cinquième fois une marche dans Alger mais ont été bloqués par un important dispositif policier.
Une quarantaine de manifestants ont tenté à nouveau samedi 12 mars, à l'appel d'une faction de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), une marche dans Alger mais ont été bloqués par un important dispositif policier. Vêtus de casques et de boucliers, les forces anti-émeutes ont encerclé la Place du 1er Mai dans le centre-ville et filtré tout passage sous une pluie battante.
Ils ont ainsi empêché l'arrivée du président du parti Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD, 19 députés sur 389) Saïd Sadi qu'ils ont poussé jusque dans les locaux de l'hôpital Mustapha tout proche, avant qu'il n'en reparte à bord de son véhicule, selon des témoins. Des manifestants ont tenté en vain de forcer le cordon pour libérer Saïd Sadi lors d'échauffourées qui n'ont fait aucun blessé, selon les mêmes sources.
"Y en a marre de ce pouvoir"
" Y en a marre de ce pouvoir", ont crié les manifestants encerclés par quelque 400 policiers sur la place, où la circulation passait néanmoins.
Ils arboraient une photo du président algérien Abdelaziz Bouteflika serrant la main du Premier ministre israélien Ehud Barak en 1999 pour les obsèques du roi Hassan II du Maroc. L'Algérie, qui considère la cause palestinienne comme une cause nationale, ne reconnaît pas l'Etat d'Israël qu'elle a combattu lors de la guerre du Kippour en 1973 aux côtés des Egyptiens.
La CNCD, créée en janvier dans la foulée des émeutes qui ont fait cinq morts et plus de 800 blessés, s'est scindée en deux il y a environ un mois, une faction refusant de manifester, l'autre instituant des manifestations hebdomadaires.
Cette dernière, qui manifestait encore ce samedi pour la cinquième fois, comprend le RCD, le PLD (Parti pour la laïcité et la démocratie, non reconnu) et le MDS (Mouvement démocratique et social, non élu à l'Assemblée nationale). Elle compte également quelques associations, dont deux kabyles. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/les-revolutions-arabes/20110312.OBS9537/alger-la-manifestation-hebdomadaire-encore-empechee.html
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Yakuza Administrateur
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 13 Mar 2011 - 0:34