messages : 1139 Inscrit le : 18/11/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 18 Nov - 22:01
Rappel du premier message :
vous savez si l'algérie sera là?
Auteur
Message
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 26 Déc - 4:05
tout a fait d'accord la société prefere la politique de l'autruche c'est valable pour d'autres sujets aussi.au lieu de s'attaquer aux vraies causes d'un probleme on essaie d'en reparer les conséquences avec les memes remedes(soit en interdisant carrement,soit en autorisant).quant aux effets secondaires de ces remedes (precarité,pauvreté,depravation,mst...) sur la société on prefere regarder ailleurs tant qu'on arrive a cacher les effets du probleme (grossesse dans notre cas).tout va bien dans le meilleur des mondes.le moment est venu pour que la société marocaine ait vraiment le courage de regarder ses maux en face et qu elle en apporte des solutions.des solutions qui essairont d'eradiquer ou du moins prevenir ces phenomenes a la base.qu'il y est avortement ou pas le seul perdant de l'histoire c est la maman,il ne faut pas croire que l'avortement serait la solution miracle et que la fille va continuer sa vie tranquillemet, beaucoup de femmes n'ont jamais surmonté les sequelles d'un avortement j'en connais personnellement un certain nombre.comme j'ai ecrit plus il n'y a pas mieux que la prevention et la sensibilisation.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 26 Déc - 10:02
comme la dit Moro
ce qui est sur, c est que beaucoup se font avorter aujourd hui non par plaisir, mais par peur des repercussions que cela pourrait avoir si le bébé etait garder repercussion eco (la societé ne ferait rien pour aider cette femme en detresse a s en sortir), sociale (cette femme et sont bébé serait marginalisé dans sont entourage dans sont quartier....) meme si le pere coupable est connue tous le fardeau retombe sur les epaule de la femme
la solution n est pas seulement dans l avortement qui est la solution dison extreme pour l enfant et pour sa mere,
la solution est a trouver en amont,
peu etre en eduqant les population sur le fait qu il ne faut pas rejeter ces maman (education religieuse peut etre) vue que la marginalisation est le plus souvent le resultat d une interpretation erroné des texte religieux ,
la mise devant ses responsabilité du pere de l enfant (pension pour l enfant, la mere, risque de prison qui feront reflechir avant de mettre de jeune femme enceinte puis de fuir sans etre inquiété)
puis enfin des structure d aide, de conseil pour ces jeune femme (aide medicale, aide pour trouver un emploi ...)
car sur des base aussi mauvaise , legaliser l avortement n arrangerait pas grand chose
c est comme ouvrir des centre ou les junkie peuvent se shooter (sa permet de ne pas parler/cacher les probleme en amont) mais sa regle pas le probleme qu iest beaucoup plus complexe est nescessite de grand effort et de grande reorme, faire changer les mauvaise habitude pris par notre société ,
mais cela c est plus eprouvant comme tache que de legaliser l IVG (remede miracle).
H3llF!R3 Colonel
messages : 1600 Inscrit le : 23/05/2009 Localisation : XXX Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 26 Déc - 11:04
Alloudi a écrit:
comme la dit Moro
ce qui est sur, c est que beaucoup se font avorter aujourd hui non par plaisir, mais par peur des repercussions que cela pourrait avoir si le bébé etait garder repercussion eco (la societé ne ferait rien pour aider cette femme en detresse a s en sortir), sociale (cette femme et sont bébé serait marginalisé dans sont entourage dans sont quartier....) meme si le pere coupable est connue tous le fardeau retombe sur les epaule de la femme
la solution n est pas seulement dans l avortement qui est la solution dison extreme pour l enfant et pour sa mere,
la solution est a trouver en amont,
peu etre en eduqant les population sur le fait qu il ne faut pas rejeter ces maman (education religieuse peut etre) vue que la marginalisation est le plus souvent le resultat d une interpretation erroné des texte religieux ,
la mise devant ses responsabilité du pere de l enfant (pension pour l enfant, la mere, risque de prison qui feront reflechir avant de mettre de jeune femme enceinte puis de fuir sans etre inquiété)
puis enfin des structure d aide, de conseil pour ces jeune femme (aide medicale, aide pour trouver un emploi ...)
car sur des base aussi mauvaise , legaliser l avortement n arrangerait pas grand chose
c est comme ouvrir des centre ou les junkie peuvent se shooter (sa permet de ne pas parler/cacher les probleme en amont) mais sa regle pas le probleme qu iest beaucoup plus complexe est nescessite de grand effort et de grande reorme, faire changer les mauvaise habitude pris par notre société ,
mais cela c est plus eprouvant comme tache que de legaliser l IVG (remede miracle).
Tout a fait d'accord, mais pour moi, l'argent qui serait dépense pour les orphelinat devrait être dépensé pour la prévension, l'éducation et la mise a disposition gratuite de moyens contraceptifs.
En ce qui concerne les mœurs, l'éducation ne résoudra rien. La fille enceinte sera toujours marginalisée quoi que l'on fasse. C'est une question de mœurs enracinés dans la culture marocaine. Et la forcer a garder l'enfant c'est la condamner aux yeux de la société. Voire la condamner a souffrir et risquer sa vie dans une opération illégale qui se fera qu'on le veuille ou non.
Il faut regler le probleme a toutes les echelles, en amont comme en aval. Campagnes médiatiques et préventions dans les écoles, ainsi que mise a disposition gratuite de moyens de contraception dans les Lycees (colleges ?), Universités, Pharmacies. Mise a disposition gratuite de tests de grossesse et pilule du lendemain dans les pharmacies et centres spécialisés et anonymes.
Puis ces centres spécialisées seraient une structure independante et anonyme permettant de prendre en charge les filles enceintes qui ne désirent pas garder l'enfant. Ils l'aideraient par exemple a prendre la bonne décision et au cas ou elle ne voudrait pas d'un avortement ils l'aideraient a trouver une famille d'accueil.
Les avortements pourrait alors se pratiquer en deçà de 8 semaines pour n'importe quelle raison, sinon 12 semaines si la fille/femme est victime d'abus, a une condition médicale, n'a pas les ressources nécessaire de s'occuper de son enfant, a le SIDA ou si elle est mineure.
A mon avis cela serait un bon compromis qui n'engagerait pas des fortunes.
PS: J'ai l'impression de repeter certains arguments, mais c'est pour clarifier ma vision de la solution au probleme.
_________________
Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 26 Déc - 11:13
L'avortement n'est pas une solution structurelle au problème des grossesses indésirées et des mères célibataires, mais un pis allé en attendant que l'Etat marocain mette en place des structures de prises en charge. Sauf que la mise en place d'un tel système prends du temps, à commencer par la question des financements à trouver, alors que chaque jour naissent au Maroc des enfants illégitimes et chaque jour de nouveaux enfants illégitimes sont conçus, alors qu'il n'existe toujours pas de structure de prise en charge. Mon raisonnement est comme celui d'un médecin urgentiste qui doit sauver une personne gravement blessée à un membre mais sans les médicaments nécessaires pour sauver le membre entrain de s'infecter. Même si l'amputation n'est pas la bonne solution, dans une situation d'urgence, il n'y a d'autre choix que de couper. C'est triste, mais ça vaut toujours mieux que de voir tout le corps s'infecter et la personne mourir. Tant que le Maroc n'a pas encore mis en place une structure d'accueil pour les mères célibataires et leurs bébés, je ne vois pas de meilleure solution que l'avortement pour éviter toutes les conséquences néfastes, multiples et quasi-ingérables sans budget pour ce faire, des naissances indésirées.
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 26 Déc - 11:23
je comprend sammy , mais le resultat pourrait etre l effet inverse
c est a dire qu en legalisant l avortement avant de changer les mauvaise habitude, cela passerait comme un permis une carte blanche pour faire n importe quoi sans se soucier des repercussion vue que l IVG sera la pour regler tous probleme
au lieu de regler les probleme des bébé indesiré cela ferait peut etre exploser le nombre de bébé indesiré, de fillette victime ..etc
tu me suit ?
et telle que je connais nos khal rass, j en mettrai ma main a coupé que c est ce qui arrivera
ont verrai pas cela comme une solution mais comme un permis
donc faut peser les pour est les contre
H3llF!R3 Colonel
messages : 1600 Inscrit le : 23/05/2009 Localisation : XXX Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 26 Déc - 11:30
Samyadams a écrit:
L'avortement n'est pas une solution structurelle au problème des grossesses indésirées et des mères célibataires, mais un pis allé en attendant que l'Etat marocain mette en place des structures de prises en charge. Sauf que la mise en place d'un tel système prends du temps, à commencer par la question des financements à trouver, alors que chaque jour naissent au Maroc des enfants illégitimes et chaque jour de nouveaux enfants illégitimes sont conçus, alors qu'il n'existe toujours pas de structure de prise en charge. Mon raisonnement est comme celui d'un médecin urgentiste qui doit sauver une personne gravement blessée à un membre mais sans les médicaments nécessaires pour sauver le membre entrain de s'infecter. Même si l'amputation n'est pas la bonne solution, dans une situation d'urgence, il n'y a d'autre choix que de couper. C'est triste, mais ça vaut toujours mieux que de voir tout le corps s'infecter et la personne mourir. Tant que le Maroc n'a pas encore mis en place une structure d'accueil pour les mères célibataires et leurs bébés, je ne vois pas de meilleure solution que l'avortement pour éviter toutes les conséquences néfastes, multiples et quasi-ingérables sans budget pour ce faire, des naissances indésirées.
Samy, tu oublie qu'au Maroc, les victimes de viol n'ont pas droit a l'avortement. Ce n'est peut être pas la solution la plus acceptable pour quelqu'un qui n'est pas directement concerne par le problème, mais qu'en est-il de cette pauvre fille victime d'abus ? Doit elle garder la portée de son agresseur ?
Au Maroc seul un risque grave pouvant engendrer la mort de la patiente peut justifier l'avortement, et ce, avec une ribambelle de papier a remplir. Qu'on le veuille ou non, il y a des situation ou l'avortement est la seule option valable, et personne n'est en place de juger quelles sont ces raisons qui doivent être l'entière responsabilité de la fille en question.
Alloudi parle du risque de la "Carte Blanche", ce risque sera réduit par le cout d'une IVG qui ne sera prise en charge par l'état que sous certaines conditions très strictes, et par les risques qu'elle implique (le campagne de prévention est la pour ca de toute façon).
_________________
thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 26 Déc - 14:36
Alloudi a écrit:
je comprend sammy , mais le resultat pourrait etre l effet inverse
c est a dire qu en legalisant l avortement avant de changer les mauvaise habitude, cela passerait comme un permis une carte blanche pour faire n importe quoi sans se soucier des repercussion vue que l IVG sera la pour regler tous probleme
au lieu de regler les probleme des bébé indesiré cela ferait peut etre exploser le nombre de bébé indesiré, de fillette victime ..etc
tu me suit ?
et telle que je connais nos khal rass, j en mettrai ma main a coupé que c est ce qui arrivera
ont verrai pas cela comme une solution mais comme un permis
donc faut peser les pour est les contre
[quote] je suis assez d'accord avec Alloudi on le voit chez nous où les IVG sont remboursé par la secu ce qui engendre bien evidement une augmentation des ivg parce que les filles et graçons ne se protègent pas ça c'est de l'inconscience et ce qui est plus grave encore des filles de france viennet chez nous pour se faire avorter ce qui montre que la loi est imprécise et n'est pas appliquée serieusement mon avis serait un cadre legal stricte et pour les cas de relations non protégée non intervention de l'état dans les couts la politique de prevention devrait etre menée par des centre de planning familial où l'on expliquerait clairement tout ce qui concerne la sexualité et les danger de pratiquer sans se protéger bon certains vont crié au loup ,ils vont penser que c'est la porte ouverte à la dépravation mais dans la réalité n'est ce pas deja le cas au maroc?
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 26 Déc - 21:28
UMP+PS reunis au Maroc
_________________
Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 26 Déc - 22:24
DSK a vécu au Maroc à Agadir, il tjrs gardé de bonne relation avec le royaume même à l'époque de tension entre feu SM Hassan II avec Mitterrand, s'il passe en 2012 c'est tout bon pour le Maroc.
_________________
ready Capitaine
messages : 945 Inscrit le : 21/07/2010 Localisation : loin !! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 26 Déc - 22:29
Yakuza a écrit:
UMP+PS reunis au Maroc
Il n'y a pas de meilleur pub surtout pour ce qui est du positionnement ! Merci BFM, merci les politique Française et surtout merci Marrakech d'avoir un tel attrait.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 26 Déc - 22:33
Maroc: arrestation de six personnes soupçonnées de projets d'attentats
Citation :
Les autorités marocaines ont annoncé lundi avoir arrêté dernièrement six personnes, toutes de nationalité marocaine, soupçonnées de vouloir commettre des attentats, après s'être formées sur des sites internet. "Les membre de ce réseau ont acquis une grande expérience en matière de confection d'explosifs" via internet et ils avaient l'intention de "perpétrer des actes de sabotage (...) par le biais de voitures piégées" notamment, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur marocain publié lundi. Les six "terroristes" présumés visaient "certains intérêts étrangers dans le royaume, ainsi que plusieurs établissements nationaux vitaux et des postes de sécurité", indique le communiqué. Les autorités n'ont pas précisé la date exacte de ces arrestations mais,selon un responsable marocain ayant requis l'anonymat, elles auraient eu lieu vers le 10 décembre à Oujda et Nador (nord-est du Maroc) ainsi qu'à Casablanca. Selon le ministère marocain, les six prévenus seront déférés devant la justice dès que l'enquête, "supervisée par le parquet compétent", sera achevée. (EYI)
Ceci est le dernier éditorial que j’écris pour TelQuel. à sa prochaine parution, le 8 janvier 2011, j’aurai démissionné de mes fonctions d’éditorialiste et de directeur de la publication. A cette date, j’aurai également vendu toutes les actions que je possède dans Presse Directe, la société d’édition de TelQuel, dont je n’assurerai plus la fonction de directeur général, ni aucune autre fonction (lire le communiqué de Presse Directe, ci-dessous). C’est là une décision libre et personnelle, que je prends avec l’assentiment de mes collègues et des propriétaires de ce magazine que j’ai fondé voilà près de 10 ans. Il y a déjà eu, ça et là, quelques commentaires sur mon départ, dont la rumeur a filtré – avant même confirmation – depuis quelques semaines. Il y aura peut-être d’autres commentaires, d’autres rumeurs. à travers cet intérêt flatteur pour ma personne, je vois un hommage et une reconnaissance au travail des dizaines de journalistes, photographes, graphistes et autres professionnels, qui ont fait de TelQuel ce qu’il est aujourd’hui : un journal phare du Maroc des années 2000, au centre de l’attention et des conversations. Chacun, bien entendu, est libre d’émettre les interprétations qui lui semblent pertinentes. L’explication, mon explication, est lucide autant qu’apaisée : si je pars, c’est qu’il arrive un moment, dans la vie de chacun, où il faut savoir prendre de la distance et oser de nouvelles expériences. L’heure est venue pour moi de répondre à l’appel du large, de continuer mon apprentissage ailleurs, autrement. En l’avenir et la pérennité de TelQuel, j’ai une confiance forte et sereine à la fois. Cela fait longtemps que ce magazine existe au-delà de son fondateur, grâce au professionnalisme de ses équipes et, avant tout, grâce à votre fidélité.
Le succès de TelQuel n’est pas une affaire de chiffres, mais de valeurs. S’il est depuis 5 ans l’hebdomadaire le plus vendu et le plus lu du royaume, c’est d’abord parce qu’il n’a jamais cessé de refléter “le Maroc tel qu’il est”, avec des enquêtes et reportages honnêtes, rigoureux et équilibrés. C’est ensuite parce que TelQuel s’est toujours démarqué par son ton, sa créativité et son audace, devenus avec le temps sa “marque de fabrique”. C’est enfin, et surtout, parce que sa ligne éditoriale a clairement et hautement défendu les idéaux suivants :
La démocratie, avant tout. Depuis son tout premier numéro, TelQuel affirme que la monarchie marocaine doit changer, s’ouvrir, se démocratiser. Pas d’une manière naïve et angélique, ignorante des rapports de forces qui, partout, sont l’essence de la politique. Bien sûr que non. Contrairement aux accusations faciles qui nous poursuivent depuis 10 ans, nous n’avons jamais été “nihilistes” ni “radicaux”, et encore moins “irresponsables”. Notre système monarchique part d’une situation de prééminence absolue, forgée par 38 ans de hassanisme, qu’il serait hasardeux de vouloir trancher d’un coup de hache. D’où la conviction qui a toujours été celle de TelQuel : la démocratisation du Maroc ne saurait être qu’un processus réfléchi et graduel. Comme pour un tagine réussi, il faut jeter dans la marmite politique des ingrédients soigneusement choisis, délicatement dosés, et laisser tout cela mijoter à feu doux, le temps qu’il faudra. Autrement dit, il faut créer les conditions institutionnelles de la citoyenneté, de l’Etat de droit et de la méritocratie pour qu’enfin, le peuple puisse s’asseoir autour de la table du pouvoir et déguster ce mets de roi qu’est la démocratie. Mais pour le préparer, la royauté marocaine doit se mettre aux fourneaux institutionnels. Ce qu’elle n’a pas encore fait. Notre pari est qu’elle y arrivera tôt ou tard. Son évolution démocratique est la condition de sa pérennité, de sa stabilité et de son prestige. Malgré ce qu’en pensent certains, TelQuel est un magazine monarchiste. Mais son monarchisme est rationnel et lucide, refusant la complaisance et la courtisanerie qui affaiblissent le trône plutôt que le grandir.
L’identité marocaine, ensuite. Peuple arabo-musulman, nous ? Sans doute, mais pas seulement. Notre identité, amazighe à l’origine, est le creuset d’un formidable melting-pot historique. Depuis 10 ans, TelQuel exhume inlassablement nos influences culturelles occultées en creusant dans la petite et la grande Histoire de notre nation, l’une des plus vieilles au monde. Cette inclination à réécrire le passé a un objectif évident : nous éclairer sur le présent afin de mieux comprendre qui nous sommes. Tels les zelliges, ces motifs artisanaux purement marocains dont l’art a été forgé à travers les siècles, nous sommes un peuple-mosaïque aux figures et aux couleurs infiniment variées, mais qui forment néanmoins un ensemble d’une limpide cohérence. Un ensemble uni, non par un patriotisme réinventé pour des besoins politiques, ni par des traditions en inéluctable déliquescence - car comme tous les peuples, nous sommes atteints par l’heureuse contagion du mondialisme et de la modernité. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le peuple marocain est uni par sa diversité – une diversité synthétisée dans la darija, qu’il faudra bien nous décider un jour à appeler “le marocain”. Cette langue qui nous est propre parle de nous au-delà des mots. A travers ses subtilités, ses nuances, sa richesse et son humour, elle dit nos ressorts intimes et notre mentalité profonde. Il est nécessaire de la réhabiliter pour renouer avec notre identité, “telle qu’elle est” vraiment. TelQuel est fier d’avoir lancé ce débat – l’un des plus cruciaux du Maroc d’aujourd’hui.
La laïcité et les libertés individuelles, enfin. Avec la darija, TelQuel s’honore d’avoir, le premier, placé ces concepts au cœur du débat social marocain. Qu’on l’admette ou non n’y change rien : les Marocains ne sont pas réductibles à un groupe monolithique, fonctionnant selon des normes figées par le temps. Nous sommes une collection d’individus aux croyances, aux convictions et aux mœurs diverses et évolutives. Mais ces choix de vie individuels sont souvent vécus dans la dissimulation, la honte et la culpabilité de s’affranchir de normes “traditionnelles” oppressantes, car nimbées d’une trompeuse “sacralité”. Permettez-moi d’emprunter les mots de Abdellah Laroui, sans doute le plus grand penseur marocain vivant. Selon sa définition, la laïcité est “une autorité neutre qui ne participe ni de la politique ni de la transcendance, et nous protège de nos faiblesses, de nos humeurs et de nos folies”. En cela, elle n’est pas une menace pour notre corps social, pas plus qu’une revendication décalée de quelques esprits acculturés. Elle est au contraire le seul moyen de nous révéler à nous-mêmes, de sortir du mensonge et de l’hypocrisie en permettant à nos différences de coexister légalement et pacifiquement. Laroui présente la laïcité comme un “espoir de sagesse”. Mais c’est aussi un espoir fou, car en menaçant l’illusion de la conformité religieuse et traditionnelle, il défie les fondements mêmes du Pouvoir. Depuis 10 ans, TelQuel assume fièrement ce paradoxe : s’il faut être fou pour défendre la sagesse laïque, alors oui, nous sommes fous. Et nous le resterons.
Voilà résumés les trois grands axes de l’“esprit TelQuel”. Voilà les idées qui ont remporté votre adhésion, nourri une décennie de débat et, souvent, de controverses.
Cette ligne éditoriale ne changera pas. J’en ai certes posé les bases il y a 10 ans. Mais depuis, une génération de journalistes s’en est saisie et l’a développée avec passion et engagement. Cette ligne éditoriale est aujourd’hui la sienne. J’ai eu l’honneur de l’incarner à travers cet éditorial, en assumant le rôle de “figure publique” de ce magazine. Je passe aujourd’hui ce flambeau à mon collègue et ami Karim Boukhari. Rédacteur en chef puis directeur de la rédaction, il dirige depuis 4 ans les journalistes de TelQuel, dépositaires de sa ligne et de ses valeurs. C’est sous sa conduite que la rédaction de TelQuel s’est étoffée, renforcée, ouverte à des profils jeunes et diversifiés, tout en capitalisant sur le professionnalisme madré des anciens. C’est aussi sous sa supervision que ses articles et dossiers de fond ont permis à TelQuel d’atteindre ses seuils de vente les plus élevés. Karim devient désormais éditorialiste et directeur de la publication. Il en a la légitimité, la compétence et le talent.
Quant à moi, ce n’est pas sans émotion que je vous fais aujourd’hui mes adieux. Ces 10 dernières années auront été les plus belles, les plus intenses et les plus enrichissantes de ma vie. Celle-ci va continuer sous d’autres cieux, avec d’autres objectifs et d’autres ambitions. Mais je conserverai toujours, chères lectrices et chers lecteurs, le souvenir chaleureux de vos encouragements et de votre soutien. Une ultime fois et du fond du cœur : merci.
messages : 945 Inscrit le : 21/07/2010 Localisation : loin !! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 28 Déc - 2:54
OBSERVATEUR a écrit:
Au revoir et merci
Spoiler:
Citation :
Chères lectrices, chers lecteurs,
Ceci est le dernier éditorial que j’écris pour TelQuel. à sa prochaine parution, le 8 janvier 2011, j’aurai démissionné de mes fonctions d’éditorialiste et de directeur de la publication. A cette date, j’aurai également vendu toutes les actions que je possède dans Presse Directe, la société d’édition de TelQuel, dont je n’assurerai plus la fonction de directeur général, ni aucune autre fonction (lire le communiqué de Presse Directe, ci-dessous). C’est là une décision libre et personnelle, que je prends avec l’assentiment de mes collègues et des propriétaires de ce magazine que j’ai fondé voilà près de 10 ans. Il y a déjà eu, ça et là, quelques commentaires sur mon départ, dont la rumeur a filtré – avant même confirmation – depuis quelques semaines. Il y aura peut-être d’autres commentaires, d’autres rumeurs. à travers cet intérêt flatteur pour ma personne, je vois un hommage et une reconnaissance au travail des dizaines de journalistes, photographes, graphistes et autres professionnels, qui ont fait de TelQuel ce qu’il est aujourd’hui : un journal phare du Maroc des années 2000, au centre de l’attention et des conversations. Chacun, bien entendu, est libre d’émettre les interprétations qui lui semblent pertinentes. L’explication, mon explication, est lucide autant qu’apaisée : si je pars, c’est qu’il arrive un moment, dans la vie de chacun, où il faut savoir prendre de la distance et oser de nouvelles expériences. L’heure est venue pour moi de répondre à l’appel du large, de continuer mon apprentissage ailleurs, autrement. En l’avenir et la pérennité de TelQuel, j’ai une confiance forte et sereine à la fois. Cela fait longtemps que ce magazine existe au-delà de son fondateur, grâce au professionnalisme de ses équipes et, avant tout, grâce à votre fidélité.
Le succès de TelQuel n’est pas une affaire de chiffres, mais de valeurs. S’il est depuis 5 ans l’hebdomadaire le plus vendu et le plus lu du royaume, c’est d’abord parce qu’il n’a jamais cessé de refléter “le Maroc tel qu’il est”, avec des enquêtes et reportages honnêtes, rigoureux et équilibrés. C’est ensuite parce que TelQuel s’est toujours démarqué par son ton, sa créativité et son audace, devenus avec le temps sa “marque de fabrique”. C’est enfin, et surtout, parce que sa ligne éditoriale a clairement et hautement défendu les idéaux suivants :
La démocratie, avant tout. Depuis son tout premier numéro, TelQuel affirme que la monarchie marocaine doit changer, s’ouvrir, se démocratiser. Pas d’une manière naïve et angélique, ignorante des rapports de forces qui, partout, sont l’essence de la politique. Bien sûr que non. Contrairement aux accusations faciles qui nous poursuivent depuis 10 ans, nous n’avons jamais été “nihilistes” ni “radicaux”, et encore moins “irresponsables”. Notre système monarchique part d’une situation de prééminence absolue, forgée par 38 ans de hassanisme, qu’il serait hasardeux de vouloir trancher d’un coup de hache. D’où la conviction qui a toujours été celle de TelQuel : la démocratisation du Maroc ne saurait être qu’un processus réfléchi et graduel. Comme pour un tagine réussi, il faut jeter dans la marmite politique des ingrédients soigneusement choisis, délicatement dosés, et laisser tout cela mijoter à feu doux, le temps qu’il faudra. Autrement dit, il faut créer les conditions institutionnelles de la citoyenneté, de l’Etat de droit et de la méritocratie pour qu’enfin, le peuple puisse s’asseoir autour de la table du pouvoir et déguster ce mets de roi qu’est la démocratie. Mais pour le préparer, la royauté marocaine doit se mettre aux fourneaux institutionnels. Ce qu’elle n’a pas encore fait. Notre pari est qu’elle y arrivera tôt ou tard. Son évolution démocratique est la condition de sa pérennité, de sa stabilité et de son prestige. Malgré ce qu’en pensent certains, TelQuel est un magazine monarchiste. Mais son monarchisme est rationnel et lucide, refusant la complaisance et la courtisanerie qui affaiblissent le trône plutôt que le grandir.
L’identité marocaine, ensuite. Peuple arabo-musulman, nous ? Sans doute, mais pas seulement. Notre identité, amazighe à l’origine, est le creuset d’un formidable melting-pot historique. Depuis 10 ans, TelQuel exhume inlassablement nos influences culturelles occultées en creusant dans la petite et la grande Histoire de notre nation, l’une des plus vieilles au monde. Cette inclination à réécrire le passé a un objectif évident : nous éclairer sur le présent afin de mieux comprendre qui nous sommes. Tels les zelliges, ces motifs artisanaux purement marocains dont l’art a été forgé à travers les siècles, nous sommes un peuple-mosaïque aux figures et aux couleurs infiniment variées, mais qui forment néanmoins un ensemble d’une limpide cohérence. Un ensemble uni, non par un patriotisme réinventé pour des besoins politiques, ni par des traditions en inéluctable déliquescence - car comme tous les peuples, nous sommes atteints par l’heureuse contagion du mondialisme et de la modernité. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le peuple marocain est uni par sa diversité – une diversité synthétisée dans la darija, qu’il faudra bien nous décider un jour à appeler “le marocain”. Cette langue qui nous est propre parle de nous au-delà des mots. A travers ses subtilités, ses nuances, sa richesse et son humour, elle dit nos ressorts intimes et notre mentalité profonde. Il est nécessaire de la réhabiliter pour renouer avec notre identité, “telle qu’elle est” vraiment. TelQuel est fier d’avoir lancé ce débat – l’un des plus cruciaux du Maroc d’aujourd’hui.
La laïcité et les libertés individuelles, enfin. Avec la darija, TelQuel s’honore d’avoir, le premier, placé ces concepts au cœur du débat social marocain. Qu’on l’admette ou non n’y change rien : les Marocains ne sont pas réductibles à un groupe monolithique, fonctionnant selon des normes figées par le temps. Nous sommes une collection d’individus aux croyances, aux convictions et aux mœurs diverses et évolutives. Mais ces choix de vie individuels sont souvent vécus dans la dissimulation, la honte et la culpabilité de s’affranchir de normes “traditionnelles” oppressantes, car nimbées d’une trompeuse “sacralité”. Permettez-moi d’emprunter les mots de Abdellah Laroui, sans doute le plus grand penseur marocain vivant. Selon sa définition, la laïcité est “une autorité neutre qui ne participe ni de la politique ni de la transcendance, et nous protège de nos faiblesses, de nos humeurs et de nos folies”. En cela, elle n’est pas une menace pour notre corps social, pas plus qu’une revendication décalée de quelques esprits acculturés. Elle est au contraire le seul moyen de nous révéler à nous-mêmes, de sortir du mensonge et de l’hypocrisie en permettant à nos différences de coexister légalement et pacifiquement. Laroui présente la laïcité comme un “espoir de sagesse”. Mais c’est aussi un espoir fou, car en menaçant l’illusion de la conformité religieuse et traditionnelle, il défie les fondements mêmes du Pouvoir. Depuis 10 ans, TelQuel assume fièrement ce paradoxe : s’il faut être fou pour défendre la sagesse laïque, alors oui, nous sommes fous. Et nous le resterons.
Voilà résumés les trois grands axes de l’“esprit TelQuel”. Voilà les idées qui ont remporté votre adhésion, nourri une décennie de débat et, souvent, de controverses.
Cette ligne éditoriale ne changera pas. J’en ai certes posé les bases il y a 10 ans. Mais depuis, une génération de journalistes s’en est saisie et l’a développée avec passion et engagement. Cette ligne éditoriale est aujourd’hui la sienne. J’ai eu l’honneur de l’incarner à travers cet éditorial, en assumant le rôle de “figure publique” de ce magazine. Je passe aujourd’hui ce flambeau à mon collègue et ami Karim Boukhari. Rédacteur en chef puis directeur de la rédaction, il dirige depuis 4 ans les journalistes de TelQuel, dépositaires de sa ligne et de ses valeurs. C’est sous sa conduite que la rédaction de TelQuel s’est étoffée, renforcée, ouverte à des profils jeunes et diversifiés, tout en capitalisant sur le professionnalisme madré des anciens. C’est aussi sous sa supervision que ses articles et dossiers de fond ont permis à TelQuel d’atteindre ses seuils de vente les plus élevés. Karim devient désormais éditorialiste et directeur de la publication. Il en a la légitimité, la compétence et le talent.
Quant à moi, ce n’est pas sans émotion que je vous fais aujourd’hui mes adieux. Ces 10 dernières années auront été les plus belles, les plus intenses et les plus enrichissantes de ma vie. Celle-ci va continuer sous d’autres cieux, avec d’autres objectifs et d’autres ambitions. Mais je conserverai toujours, chères lectrices et chers lecteurs, le souvenir chaleureux de vos encouragements et de votre soutien. Une ultime fois et du fond du cœur : merci.
Ce qu'il dis est plein de sens et surtout on sent un profond amour pour son pays (notre pays) le Maroc. Espérons que la relève sera ua niveau ... J'aimerais bien savoir ce qu'il va devenir (benchemsi pas Telquel).
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 28 Déc - 3:03
ready a écrit:
OBSERVATEUR a écrit:
Au revoir et merci
Spoiler:
Citation :
Chères lectrices, chers lecteurs,
Ceci est le dernier éditorial que j’écris pour TelQuel. à sa prochaine parution, le 8 janvier 2011, j’aurai démissionné de mes fonctions d’éditorialiste et de directeur de la publication. A cette date, j’aurai également vendu toutes les actions que je possède dans Presse Directe, la société d’édition de TelQuel, dont je n’assurerai plus la fonction de directeur général, ni aucune autre fonction (lire le communiqué de Presse Directe, ci-dessous). C’est là une décision libre et personnelle, que je prends avec l’assentiment de mes collègues et des propriétaires de ce magazine que j’ai fondé voilà près de 10 ans. Il y a déjà eu, ça et là, quelques commentaires sur mon départ, dont la rumeur a filtré – avant même confirmation – depuis quelques semaines. Il y aura peut-être d’autres commentaires, d’autres rumeurs. à travers cet intérêt flatteur pour ma personne, je vois un hommage et une reconnaissance au travail des dizaines de journalistes, photographes, graphistes et autres professionnels, qui ont fait de TelQuel ce qu’il est aujourd’hui : un journal phare du Maroc des années 2000, au centre de l’attention et des conversations. Chacun, bien entendu, est libre d’émettre les interprétations qui lui semblent pertinentes. L’explication, mon explication, est lucide autant qu’apaisée : si je pars, c’est qu’il arrive un moment, dans la vie de chacun, où il faut savoir prendre de la distance et oser de nouvelles expériences. L’heure est venue pour moi de répondre à l’appel du large, de continuer mon apprentissage ailleurs, autrement. En l’avenir et la pérennité de TelQuel, j’ai une confiance forte et sereine à la fois. Cela fait longtemps que ce magazine existe au-delà de son fondateur, grâce au professionnalisme de ses équipes et, avant tout, grâce à votre fidélité.
Le succès de TelQuel n’est pas une affaire de chiffres, mais de valeurs. S’il est depuis 5 ans l’hebdomadaire le plus vendu et le plus lu du royaume, c’est d’abord parce qu’il n’a jamais cessé de refléter “le Maroc tel qu’il est”, avec des enquêtes et reportages honnêtes, rigoureux et équilibrés. C’est ensuite parce que TelQuel s’est toujours démarqué par son ton, sa créativité et son audace, devenus avec le temps sa “marque de fabrique”. C’est enfin, et surtout, parce que sa ligne éditoriale a clairement et hautement défendu les idéaux suivants :
La démocratie, avant tout. Depuis son tout premier numéro, TelQuel affirme que la monarchie marocaine doit changer, s’ouvrir, se démocratiser. Pas d’une manière naïve et angélique, ignorante des rapports de forces qui, partout, sont l’essence de la politique. Bien sûr que non. Contrairement aux accusations faciles qui nous poursuivent depuis 10 ans, nous n’avons jamais été “nihilistes” ni “radicaux”, et encore moins “irresponsables”. Notre système monarchique part d’une situation de prééminence absolue, forgée par 38 ans de hassanisme, qu’il serait hasardeux de vouloir trancher d’un coup de hache. D’où la conviction qui a toujours été celle de TelQuel : la démocratisation du Maroc ne saurait être qu’un processus réfléchi et graduel. Comme pour un tagine réussi, il faut jeter dans la marmite politique des ingrédients soigneusement choisis, délicatement dosés, et laisser tout cela mijoter à feu doux, le temps qu’il faudra. Autrement dit, il faut créer les conditions institutionnelles de la citoyenneté, de l’Etat de droit et de la méritocratie pour qu’enfin, le peuple puisse s’asseoir autour de la table du pouvoir et déguster ce mets de roi qu’est la démocratie. Mais pour le préparer, la royauté marocaine doit se mettre aux fourneaux institutionnels. Ce qu’elle n’a pas encore fait. Notre pari est qu’elle y arrivera tôt ou tard. Son évolution démocratique est la condition de sa pérennité, de sa stabilité et de son prestige. Malgré ce qu’en pensent certains, TelQuel est un magazine monarchiste. Mais son monarchisme est rationnel et lucide, refusant la complaisance et la courtisanerie qui affaiblissent le trône plutôt que le grandir.
L’identité marocaine, ensuite. Peuple arabo-musulman, nous ? Sans doute, mais pas seulement. Notre identité, amazighe à l’origine, est le creuset d’un formidable melting-pot historique. Depuis 10 ans, TelQuel exhume inlassablement nos influences culturelles occultées en creusant dans la petite et la grande Histoire de notre nation, l’une des plus vieilles au monde. Cette inclination à réécrire le passé a un objectif évident : nous éclairer sur le présent afin de mieux comprendre qui nous sommes. Tels les zelliges, ces motifs artisanaux purement marocains dont l’art a été forgé à travers les siècles, nous sommes un peuple-mosaïque aux figures et aux couleurs infiniment variées, mais qui forment néanmoins un ensemble d’une limpide cohérence. Un ensemble uni, non par un patriotisme réinventé pour des besoins politiques, ni par des traditions en inéluctable déliquescence - car comme tous les peuples, nous sommes atteints par l’heureuse contagion du mondialisme et de la modernité. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le peuple marocain est uni par sa diversité – une diversité synthétisée dans la darija, qu’il faudra bien nous décider un jour à appeler “le marocain”. Cette langue qui nous est propre parle de nous au-delà des mots. A travers ses subtilités, ses nuances, sa richesse et son humour, elle dit nos ressorts intimes et notre mentalité profonde. Il est nécessaire de la réhabiliter pour renouer avec notre identité, “telle qu’elle est” vraiment. TelQuel est fier d’avoir lancé ce débat – l’un des plus cruciaux du Maroc d’aujourd’hui.
La laïcité et les libertés individuelles, enfin. Avec la darija, TelQuel s’honore d’avoir, le premier, placé ces concepts au cœur du débat social marocain. Qu’on l’admette ou non n’y change rien : les Marocains ne sont pas réductibles à un groupe monolithique, fonctionnant selon des normes figées par le temps. Nous sommes une collection d’individus aux croyances, aux convictions et aux mœurs diverses et évolutives. Mais ces choix de vie individuels sont souvent vécus dans la dissimulation, la honte et la culpabilité de s’affranchir de normes “traditionnelles” oppressantes, car nimbées d’une trompeuse “sacralité”. Permettez-moi d’emprunter les mots de Abdellah Laroui, sans doute le plus grand penseur marocain vivant. Selon sa définition, la laïcité est “une autorité neutre qui ne participe ni de la politique ni de la transcendance, et nous protège de nos faiblesses, de nos humeurs et de nos folies”. En cela, elle n’est pas une menace pour notre corps social, pas plus qu’une revendication décalée de quelques esprits acculturés. Elle est au contraire le seul moyen de nous révéler à nous-mêmes, de sortir du mensonge et de l’hypocrisie en permettant à nos différences de coexister légalement et pacifiquement. Laroui présente la laïcité comme un “espoir de sagesse”. Mais c’est aussi un espoir fou, car en menaçant l’illusion de la conformité religieuse et traditionnelle, il défie les fondements mêmes du Pouvoir. Depuis 10 ans, TelQuel assume fièrement ce paradoxe : s’il faut être fou pour défendre la sagesse laïque, alors oui, nous sommes fous. Et nous le resterons.
Voilà résumés les trois grands axes de l’“esprit TelQuel”. Voilà les idées qui ont remporté votre adhésion, nourri une décennie de débat et, souvent, de controverses.
Cette ligne éditoriale ne changera pas. J’en ai certes posé les bases il y a 10 ans. Mais depuis, une génération de journalistes s’en est saisie et l’a développée avec passion et engagement. Cette ligne éditoriale est aujourd’hui la sienne. J’ai eu l’honneur de l’incarner à travers cet éditorial, en assumant le rôle de “figure publique” de ce magazine. Je passe aujourd’hui ce flambeau à mon collègue et ami Karim Boukhari. Rédacteur en chef puis directeur de la rédaction, il dirige depuis 4 ans les journalistes de TelQuel, dépositaires de sa ligne et de ses valeurs. C’est sous sa conduite que la rédaction de TelQuel s’est étoffée, renforcée, ouverte à des profils jeunes et diversifiés, tout en capitalisant sur le professionnalisme madré des anciens. C’est aussi sous sa supervision que ses articles et dossiers de fond ont permis à TelQuel d’atteindre ses seuils de vente les plus élevés. Karim devient désormais éditorialiste et directeur de la publication. Il en a la légitimité, la compétence et le talent.
Quant à moi, ce n’est pas sans émotion que je vous fais aujourd’hui mes adieux. Ces 10 dernières années auront été les plus belles, les plus intenses et les plus enrichissantes de ma vie. Celle-ci va continuer sous d’autres cieux, avec d’autres objectifs et d’autres ambitions. Mais je conserverai toujours, chères lectrices et chers lecteurs, le souvenir chaleureux de vos encouragements et de votre soutien. Une ultime fois et du fond du cœur : merci.
Ce qu'il dis est plein de sens et surtout on sent un profond amour pour son pays (notre pays) le Maroc. Espérons que la relève sera ua niveau ... J'aimerais bien savoir ce qu'il va devenir (benchemsi pas Telquel).
Vivement un magazine du meme niveau que telquel en Darija
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 28 Déc - 3:19
les 2 seules langues du maroc c est l'arabe et l'amazigh la darija n'est qu'un dialecte.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 28 Déc - 3:47
vympel27 a écrit:
les 2 seules langues du maroc c est l'arabe et l'amazigh la darija n'est qu'un dialecte.
Ceci est HS:
"Un dialecte (du grec dialégomai « parler ensemble ») est une variété d'une langue qui se distingue des autres dialectes de cette même langue par un certain nombre de particularités lexicales, morphologiques, syntaxiques ou phonétiques"
Un dialecte est un sous ensemble d'une langue (aucun arabophobe n'utilise la totalite du lexique de langue arabe) et une declinaison appliquee (Notre j arabe se prononcant Dj en Algerie, G en Egypte, qui connait la prononciation originelle, si celle-ci existe? car on n'a aucun enregistrement audio du temps de la jahylia et ses multiples dialectes de la langue arabe, aujourdhui classique).
La darija (le marocain) est donc une des deux versions de l'arabe comme pratiquee chez nous.
Le francais, l'espagnol, mais surtout le marocain sont des langues de facto dans notre pays, tout comme l'arabe classique et les dialectes de tamazight qui descendent (forcement) d'une meme langue.
On n'a pas besoin d'exclure quoi que ce soit ou d'en avoir peur, car apprendre ou lire dans une langue "etrange" (selon les subjectivites de chacun) n'est ni fatal, ni nuisible aux capacitees mentales.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 28 Déc - 4:04
juste pour continuer le hs,le marocain est la langage parlée au maroc cest une variante de l'arabe,comme on peut trouver d'autres variantes en syrie egypte pays du golfe etc...de la a dire que c 'est une langue comme l'arabe ou le francais ou l'espagnol ca n est pas correct,dans une langue il y a des regles un dialecte n'en a pas.pour celui qui veut ecrire ou lire en darija c'est son probleme mais generalement ce genre de litterature ne fait pas longs feux.fin du hs.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 28 Déc - 11:39
Pour approfondir le HS, la darija donne l'apparence d'une langue dérivée de l'arabe car beaucoup de mots en ont été empruntés, sinon structurellement parlant la darija est très influencée par l'amazigh. Sans oublier les différents apports de langues étrangères tel que le français, l'espagnol, l'anglais ( très rare )...
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 28 Déc - 14:20
Citation :
أمير قطر وعقيلته يحتفلان برأس السنة في مراكش
http://hespress.com/_img/mouzahamad45.jpg
أمير قطر وعقيلته يحتفلان برأس السنة في مراكش - Hespress
هسبريس من مراكش
Tuesday, December 28, 2010
وصل أمير قطر الشيخ حمد بن خليفة آل ثاني وعقيلته أول أمس الأحد إلى مدينة مراكش التي اختارها للاحتفال بأعياد الميلاد رفقة عشرات الوجوه المعروفة في عالم السياسية والمال والأعمال.
وحطت طائرة الشيخة موزة بنت ناصر المسند وسط إجراءات أمنية مكثفة، قبل أن يلتحق بها في طائرة خاصة زوجها الشيخ حمد بن خليفة آل ثاني والذي كان على موعد مع وصول عائشة القذافي نجلة الزعيم الليبي معمر القذافي.
بدورها وصلت نجلة الرئيس التونسي زين العابدين بن علي، ونجلة الرئيس الغابوني الراحل عمر بانغو، اللتين اختارتا مراكش لقضاء عطلة الميلاد.
ومن جانبه التحق وزير الداخلية الفرنسي بريس أورتوفو بالمدينة الحمراء، حيث يقضي الرئيس الفرنسي نيكولا ساركوزي عطلته إلى جانب زوجته كارلا بروني.
هذا ومكّن توافد الشخصيات والنجوم العالميين من منح مدينة مراكش، إشعاعا دوليا، بعد أن أصبحت فضاءاتها تحت أضواء وسائل الإعلام الدولية.
ولا تشكل مراكش فقط، القبلة المفضلة لثلة من قادة دول العالم والذين أثاروا مدن المغرب، لقضاء احتفالات رأس السنة الجديدة، حيث من المرتقب أن تحل شخصيات عالمية بطنجة وتارودانت وفاس وأكادير، مما يحول المغرب، خلال الأسبوع الأخير من 2010، دولة عالمية.
ويمضي الرئيس الفرنسي السابق جاك شيراك ، كما هو الشأن بالنسبة للسنوات الماضية عطلة الميلاد، في أحد فنادق مدينة تارودانت التي أحيى بكنيستها طقوس عيد الفصح المسيحي.
Citation :
Emir du Qatar et son épouse fêtent le Nouvel An à Marrakech
Emir du Qatar et son épouse fêtent le Nouvel An à Marrakech - Hespress
Hespress de Marrakech
Tuesday, 28 Décembre, 2010
Le Prince du Qatar, Sheikh Hamad bin Khalifa Al Thani et son épouse, le premier dimanche de la ville de Marrakech choisi de célébrer Noël, la compagnie de dizaines de visages reconnaissables dans le monde de la politique, des finances et des affaires.
L'avion a atterri Sheikha Mozah Bint Nasser Al milieu mesures de sécurité intense, avant de s'inscrire à un jet privé de son mari, le cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani, qui a été à une date avec l'arrivée d'Aïcha Kadhafi, fille du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
À son tour est arriver la fille de président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, et la fille de président gabonais Omar Bongo de la fin, qui ont choisi de Marrakech pour passer les vacances de Noël.
Pour sa part, il a rejoint le ministre de l'Intérieur français Brice Hortefeux ville rouge, où le président Nicolas Sarkozy est en vacances avec sa femme Carla Bruni.
Cela a permis à l'afflux de personnalités et de stars internationales de rapporter à la ville de Marrakech, le rayonnement international, après qu'il soit devenu espaces sous les lumières couverture des médias internationaux.
Et ne constitue pas Marrakech seul destination groupe préféré des dirigeants du monde qui a soulevé les villes du Maroc, de passer célébrations du Nouvel An, où il est attendu pour résoudre les personnalités du monde de Tanger, Taroudant, Fès, Agadir, qui transforme le Maroc, au cours de la dernière semaine de 2010, un État universel.
Il va sur l'ancien président français Jacques Chirac, comme c'est le cas depuis des années de vacances de Noël passées, dans un hôtel de Taroudant, qui rétablit le rituel Pkinesthe Christian vacances de Pâques.
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 28 Déc - 16:22
ahmedA a écrit:
Citation :
أمير قطر وعقيلته يحتفلان برأس السنة في مراكش
http://hespress.com/_img/mouzahamad45.jpg
أمير قطر وعقيلته يحتفلان برأس السنة في مراكش - Hespress
هسبريس من مراكش
Tuesday, December 28, 2010
وصل أمير قطر الشيخ حمد بن خليفة آل ثاني وعقيلته أول أمس الأحد إلى مدينة مراكش التي اختارها للاحتفال بأعياد الميلاد رفقة عشرات الوجوه المعروفة في عالم السياسية والمال والأعمال.
وحطت طائرة الشيخة موزة بنت ناصر المسند وسط إجراءات أمنية مكثفة، قبل أن يلتحق بها في طائرة خاصة زوجها الشيخ حمد بن خليفة آل ثاني والذي كان على موعد مع وصول عائشة القذافي نجلة الزعيم الليبي معمر القذافي.
بدورها وصلت نجلة الرئيس التونسي زين العابدين بن علي، ونجلة الرئيس الغابوني الراحل عمر بانغو، اللتين اختارتا مراكش لقضاء عطلة الميلاد.
ومن جانبه التحق وزير الداخلية الفرنسي بريس أورتوفو بالمدينة الحمراء، حيث يقضي الرئيس الفرنسي نيكولا ساركوزي عطلته إلى جانب زوجته كارلا بروني.
هذا ومكّن توافد الشخصيات والنجوم العالميين من منح مدينة مراكش، إشعاعا دوليا، بعد أن أصبحت فضاءاتها تحت أضواء وسائل الإعلام الدولية.
ولا تشكل مراكش فقط، القبلة المفضلة لثلة من قادة دول العالم والذين أثاروا مدن المغرب، لقضاء احتفالات رأس السنة الجديدة، حيث من المرتقب أن تحل شخصيات عالمية بطنجة وتارودانت وفاس وأكادير، مما يحول المغرب، خلال الأسبوع الأخير من 2010، دولة عالمية.
ويمضي الرئيس الفرنسي السابق جاك شيراك ، كما هو الشأن بالنسبة للسنوات الماضية عطلة الميلاد، في أحد فنادق مدينة تارودانت التي أحيى بكنيستها طقوس عيد الفصح المسيحي.
Citation :
Emir du Qatar et son épouse fêtent le Nouvel An à Marrakech
Emir du Qatar et son épouse fêtent le Nouvel An à Marrakech - Hespress
Hespress de Marrakech
Tuesday, 28 Décembre, 2010
Le Prince du Qatar, Sheikh Hamad bin Khalifa Al Thani et son épouse, le premier dimanche de la ville de Marrakech choisi de célébrer Noël, la compagnie de dizaines de visages reconnaissables dans le monde de la politique, des finances et des affaires.
L'avion a atterri Sheikha Mozah Bint Nasser Al milieu mesures de sécurité intense, avant de s'inscrire à un jet privé de son mari, le cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani, qui a été à une date avec l'arrivée d'Aïcha Kadhafi, fille du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
À son tour est arriver la fille de président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, et la fille de président gabonais Omar Bongo de la fin, qui ont choisi de Marrakech pour passer les vacances de Noël.
Pour sa part, il a rejoint le ministre de l'Intérieur français Brice Hortefeux ville rouge, où le président Nicolas Sarkozy est en vacances avec sa femme Carla Bruni.
Cela a permis à l'afflux de personnalités et de stars internationales de rapporter à la ville de Marrakech, le rayonnement international, après qu'il soit devenu espaces sous les lumières couverture des médias internationaux.
Et ne constitue pas Marrakech seul destination groupe préféré des dirigeants du monde qui a soulevé les villes du Maroc, de passer célébrations du Nouvel An, où il est attendu pour résoudre les personnalités du monde de Tanger, Taroudant, Fès, Agadir, qui transforme le Maroc, au cours de la dernière semaine de 2010, un État universel.
Il va sur l'ancien président français Jacques Chirac, comme c'est le cas depuis des années de vacances de Noël passées, dans un hôtel de Taroudant, qui rétablit le rituel Pkinesthe Christian vacances de Pâques.
Dites a la sheikha de qatar de ne pas oublier son Taarija.
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 28 Déc - 16:24
bruni,chikha banana,ben ali girl,kaddafi girl,bongo girl...elle feront groupe bnat lhouariate SexAndTheCity2 a fait belle pub
_________________
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 28 Déc - 16:31
Yakuza a écrit:
bruni,chikha banana,ben ali girl,kaddafi girl,bongo girl...elle feront groupe bnat lhouariate SexAndTheCity2 a fait belle pub
AVEROUES Lt-colonel
messages : 1496 Inscrit le : 26/12/2010 Localisation : Pays des merveilles Nationalité :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 28 Déc - 20:21
Citation :
Politique / le chef de l’Etat en séjour privé au Maroc
Libreville, 28 décembre (GABONEWS) – Le chef de l’Etat gabonais a quitté Libreville pour un séjour privé à Marrakech, selon une source digne de foi qui a laissé par ailleurs entendre que ce séjour marocain d’Ali Bongo Ondimba, dont la durée n’est pas précisée, est loisible à quelques rencontres informelles avec certains de ses pairs.
Un « mini-sommet » informel pourrait ainsi se tenir entre le président gabonais, le président français Nicolas Sarkozy et l’émir du Qatar, Hamad bin Khalifa Al Thani et leur hôte le souverain chérifien, Sa Majesté Mohammed VI, autour de questions bilatérales et multilatérales auxquelles les quatre états sont attentifs, a ajouté la source.
Concernant les questions bilatérales entre le Gabon et le Maroc, l’un des sujets majeurs pourrait être la récente signature à Libreville, entre les autorités gabonaises et le directoire de Maroc Télécom, de l’accord qui parachève la privatisation de Gabon Télécom et Libertis aux termes de la Convention de Cession d’Actions signée en mars 2007 entre les deux parties. Une occasion de confirmer l’excellence des relations entre le souverain marocain et le président gabonais.
UNE DELEGATION DU QATAR ATTENDUE A LIBREVILLE LE MOIS PROCHAIN
Le Gabon et le Qatar sont tous deux membres de l’Organisation de la Conférence Islamique et, au regard de sa volonté de faire du Gabon un pays émergent à l’horizon de 2025, le président Ali Bongo Ondimba évoquera avec Hamad bin Khalifa Al Thani (émir du Qatar) les perspectives de renforcement des échanges entre les deux pays.
L’émirat du Qatar est en effet aujourd’hui un exemple de pays émergent dont les succès peuvent inspirer et la rencontre entre les deux hommes d’Etat sera très certainement l’occasion pour le chef de l’Etat gabonais de confirmer, à un partenaire crédible, sa volonté et sa détermination d’amplifier le plaidoyer en faveur de l’avènement du « Gabon Emergent », a –t-on soutenu.
Une délégation qatari comptant en son sein les ministres de l’Energie et celui de la coopération internationale séjournera à Libreville dans la deuxième quinzaine de janvier 2011, a-t-on annoncé.