Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| Secteur de la santé au Maroc | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Secteur de la santé au Maroc Ven 4 Fév 2011 - 2:18 | |
| Rappel du premier message :oui mais on ne meurt pas devant les hôpitaux pour manque de moyen en France ou en Espagne |
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Auteur | Message |
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leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 5 Fév 2011 - 2:06 | |
| _________________ Pro rege, saepe, pro patria semper اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 5 Fév 2011 - 2:36 | |
| C'est une question de critères, Leadlord, qui sont les mêmes pour tous les pays du monde. Si tu as cliniques dans quelques grandes villes dotées des équipements derniers cris et pas assez de dispensaires, ou existants mais mal équipés et mal dotés en personnel qualifié, des pays un peu moins développés économiquement peuvent se retrouver mieux classés, si eux ont une meilleure couverture médicale de l'ensemble du territoire et de la population. C'est ce que les Marocains ont de la peine à comprendre. Le classement du PNUD concernant le développement humain ne prend pas en considération le high tech, le luxueux, dont ne profitent que quelques élites. Il s’attache à quantifier l'accès de tous les citoyens d'un pays aux services sociaux de base. Avoir les derniers scanners et dernières IRM dans quelques hôpitaux et cliniques ne fait pas avancer dans le classement. Par contre, que le dernier des citoyens d'un pays ait facilement accès aux soins de santé de base et le classement évolue. Le classement ne prend pas non plus en considération les programmes qu'un gouvernement a élaboré, tel l'INDH, pour améliorer les conditions de vie de la partie la plus fragile de sa population, tant que ces programmes n'ont pas encore été achevés. Quand ils le seront, le classement du Maroc avancera aussitôt, à condition que les pays déjà mieux classés n'aient pas fait mieux pendant ce temps. Sur le plan de ses indicateurs sociaux, le Maroc se trouve actuellement confronté à ces choix sociopolitiques antérieurs, et comme dans le domaine social on ne redresse pas les indicateurs en un claquement de doigts, il faudrait au Maroc déployer d'énormes efforts et attendre que ces efforts portent leurs fruits. On ne fait que susciter la risée des autres peuples en contestant ce genre de classement effectué par un organisme, le PNUD, dont la crédibilité est indéniable. D'ailleurs, il finance pas mal de projets sociaux au Maroc. Leur ancien représentant au Maroc connaissait si bien le pays qu'il peut te citer des endroits ou il est allé dont tu n'as peut être jamais entendu parler. De plus, ce sont les mêmes critères pour tous les pays du monde, s'ils ne sont pas assez pertinents, comme le prétendent certains de nos responsables politiques, alors c'est le cas pour tous les pays du monde. Ce n'est quand même pas la faute du PNUD si le Maroc a longtemps négligé une bonne partie de sa population, ruraux, habitants des périphéries des grandes villes, pauvres, handicapés, etc. Les inégalités sociales au Maroc nous semblent peut être normales, mais les étrangers les perçoivent assez vite et en sont toujours très choqués. _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 5 Fév 2011 - 18:03 | |
| Le Maroc à l'heure d'aujourd'hui à t'il les moyens de fournir une réel prestation de santé à tout les citoyens en particuliers les plus pauvre?
Elle est la vraie question |
| | | salimalami Caporal
messages : 141 Inscrit le : 25/02/2010 Localisation : rabat Nationalité :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 5 Fév 2011 - 19:58 | |
| Le seul reproche fait au PNUD c est de se baser sur les données sociaux économiques pour le Maroc de l année 2004 et pour les autres pays l année 2008. En 4 ans les données changent rapidement et positivement en faveur de la population et engendrent des nouveaux indices. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Dim 6 Fév 2011 - 3:27 | |
| je ne croyais pas que l'une de mes remarques allait conduire à tout ce débat je ne cherche pas à cracher sur notre système de santé gratuitement, mais force est de constater qu'on a une carence chronique en couverture médicale du territoire, puisque tout simplement on ne produit pas assez de médecins (avec 40% d'analphabètes on d'autres choses à faire), d'autres cause peuvent être invoquée, comme la corruption, la mauvaise gestion, et le manque d'investissement 900 MM MAD par an de dépense de fonctionnement = 0.9% du PIB (loi des finances 2011). les classements internationaux ne sont pas très flatteurs d'ailleurs. oui c'est vrai qu'on possède de très bons médecins avec du très bon matériel mais ils sont tous tassé à l'HMIMV tout près de la clinique VIP, le reste du pays peut crever. |
| | | thierrytigerfan Colonel-Major
messages : 2546 Inscrit le : 01/02/2010 Localisation : Bruxelles Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Dim 6 Fév 2011 - 7:02 | |
| mon avis a deux balles comme dans tout pays la question est toujours la même, la securité sociale coûte extremement chère la question de la validité des services hospitaliers au maroc vient surement du manque de financemnt hopitaux vétustes,personnel mal formés ou sous payés equipements obsolètes tout celà contribue à un mauvais service ,quand je vois que ma famille doit se rendre à Rabat pour se faire soigner correctemnt je me pose des questions , en effet il y a des hopitaux a oujda mais pas du tout efficace alors qu'il y a une université à oujda pour avoir un systeme performant il faut que l'etat mette la main à la poche et celà couteraient des milliards de dhs une alternative serait de gerer les hopitaux conjoitement avec des privés mais celà engendrerait aussitot une hausse des prix pour les patients ici il faut donc etre realiste le peuple marocain a t-il les moyens de souscrire via des taxes directes sur les salaires pour obtenir un service medical de qualité? ensuite la formation du personnel medical est -il correcte? celà rejoins la manque d'efficacité du systeme educatif c'est un gros chantier auquel il faudrait donner un coup de pouce de la part du gouvernement
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Dim 6 Fév 2011 - 7:47 | |
| Oui c'est exact therrytigerfan c'est un grand chantier au quel l'état devrait son occupé d'avantage et en priorité . suivie de celui de l'éducation natinnale. |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Dim 6 Fév 2011 - 11:55 | |
| ma question pour ceux qui sont proche de ca ... concernant la dite " assurance maladie obligatoire " pour ceux enregistrer à la CNSS ... à quelle point elle a ou elle peut régler les problèmes que vivent les millions de marocains, au moins concernant les frais d'hospitalisation parce que je vois que le taux de rembaurssement est très élevé pour quelques types de maladies et généralement c'est au dessus de 70% si je dit pas de bétises bien sur cette mesures ne lutte pas contre la corruption dans les hopitaux, surtout surtout entre infirmières ... je crois qu'il faut penser à améliorer leur revenu ( mais il y aura d'autres victimes s'il y a plus de corruption dans les hopitaux ... les éleves de secondaires et des lycées ) concernant la distribution des équipements médicaux perfomants, je crois que l'etat est dans un grand chantier à propos de ceci ... on voit que les poles hospitaliers régionaux sont multipliés, et ceux existants sont modernisés _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Dim 6 Fév 2011 - 20:59 | |
| Les affaires d’erreurs médicales se multiplient devant les tribunaux. De simples opérations chirurgicales tournent au drame. A qui incombe la responsabilité ? Radioscopie d’un tabou social.- Spoiler:
Leila est à bout. Elle ne peut avancer dans son récit sans se rappeler des instants douloureux qu’elle a vécus aux côtés de son mari, décédé à cause d’une erreur médicale, alors qu’il venait de subir une banale opération de la vésicule biliaire. En janvier 2004, Habib Hiwass, enseignant de mathématiques, est admis dans une clinique casablancaise pour se faire retirer des calculs biliaires. “Après l’opération, sa situation s’est compliquée. La clinique n’avait ni scanner, ni médecin de garde. Au lieu de le transférer d’urgence dans une autre clinique mieux équipée, ils ont attendu mon arrivée en fin de journée pour le faire. J’ai payé 30 000 DH de caution dans la nouvelle clinique. Deux jours après, mon mari est décédé d’une hyper-coagulation sanguine pulmonaire et cérébrale”, sanglote Leila. L’affaire prend une tournure grave. Et pour cause, le défunt était membre de l’AMDH. L’association se mobilise et organise un sit-in devant la clinique incriminée. Saisie, la justice conclut à une négligence. Habib Hiwass n’a pas été sauvé et, plus grave, selon sa femme, son problème sanguin figurait dans son dossier médical, présenté pour les besoins de l’opération. Le médecin traitant aurait visiblement mal évalué les conséquences de cette déficience. À l’issue du procès, le médecin a écopé de 6 mois de prison avec sursis. Quant à Leila et ses enfants, ils ont reçu près de 850 000 DH de dommages et intérêts.
Que dit la justice ? Le monde médical est de plus en plus souvent secoué par ce genre de drames. Décès, paralysies, comas… Les affaires actuellement instruites par la justice révèlent une recrudescence des erreurs médicales. “Les cas d’erreur médicale ont toujours existé. S’ils sont plus visibles, c’est surtout parce que les Marocains ont davantage tendance à les porter devant la justice”, explique un magistrat de la Cour d’appel de Casablanca. Difficile pour autant d’illustrer cet “éveil des consciences” par des chiffres. La Cour d’appel n’instruit que les affaires pénales (homicide involontaire, invalidité permanente, blessures…), sur la base des articles 432 et 433 du Code pénal, qui peuvent déboucher sur des peines de prison avec sursis. “Mais la majorité des affaires d’erreur médicale transite par les tribunaux de première instance”, nous assure-t-on. Et là, les jugements se limitent à des indemnisations financières sur la base des articles 77 et 78 du Dahir des Obligations et des Contrats (DOC).
En effet, la loi assimile l’erreur médicale à une rupture de contrat entre le médecin et son patient. Mais cette rupture n’est pas tout le temps considérée comme un délit. Vu la part de risques que comporte un acte médical, le médecin a une obligation de moyen et non de résultat. “Le médecin doit mettre en œuvre tous les moyens qu’offre la science pour aboutir à un résultat, mais il n’en est pas garant. Sa seule obligation est de donner des soins d’une façon consciencieuse, attentive et conforme à la science”, explique le Dr Hicham Benyaïch, chef du service de la médecine légale au CHU Ibn Rochd.
Partant de là, il y a un distinguo à établir entre l’erreur médicale et la faute médicale. Un médecin peut commettre une erreur de diagnostic, quand les symptômes que présente le patient sont plus ou moins difficiles à interpréter.
En revanche, l’erreur se transforme en faute lorsqu’elle est le résultat d’un écart de conduite par rapport à ce qu’aurait décidé un autre médecin face aux mêmes symptômes. Exemples : l’amputation d’un membre au lieu d’un autre, la non-assistance à une personne en danger, la violation du secret médical ou encore le non respect des précautions d’usage. À ce propos, la Cour d’appel de Casablanca est actuellement le théâtre d’une affaire particulière, celle de R.A, 47 ans, décédée suite à… un psoriasis. En août 2004, la patiente se fait suivre chez une dermatologue connue de Casablanca. Pour venir à bout de la maladie, celle-ci lui demande de prendre du Methotrexate, une molécule qui inhibe la prolifération des cellules cancéreuses. Prix du traitement : 2000 DH. La malade se fait piquer chez un infirmier. Conscient de la nocivité du médicament, ce dernier appelle le médecin pour avoir son feu vert. Il passe à l’acte. Un jour plus tard, la malade a une violente éruption cutanée. “Elle ne pouvait plus enlever ses vêtements. Sa chair partait en lambeaux. Elle criait de douleur”, raconte le frère de la victime. Sentant le danger, le médecin coupe tout contact avec sa malade et sa famille. Cette dernière s’adresse aux urgences du CHU, où la patiente décèdera quelques jours plus tard dans l’aile de néphrologie. Une surdose du médicament en question ? Une infection au moment de la piqûre ? Une erreur de diagnostic ? L’affaire est toujours en cours. Ce qui est certain, c’est que ce médicament ne devait être administré que sous observation médicale.
Erreur ou faute médicale ? Sur quelles bases la responsabilité d’un médecin est-elle engagée ? La situation se complique lorsque la faute porte sur des volets techniques de la médecine. L’année dernière, une femme, victime d’une opération ratée de chirurgie esthétique du nez, a reçu 950 000 DH à titre de dommages et intérêts. Mais le médecin mis en cause engage un pourvoi en cassation pour réfuter “un jugement injuste à son égard”. D’après ses avocats, il n’a rien à voir avec les opérations esthétiques qu’a subies la plaignante. Victime d’un incendie domestique, celle-ci se présente chez lui pour “perforer” une de ses narines, obstruée par les brûlures et pouvoir donc respirer normalement. C’était en 1997 et la nature de l’intervention était purement réparatrice. Cinq ans plus tard, se sentant mal à l’aise avec un nez défiguré, la patiente décide d’aller dans une clinique esthétique. Elle y subit cinq opérations, avec un résultat catastrophique. Du coup, elle décide de porter plainte contre la clinique de chirurgie esthétique, mais également contre le premier chirurgien, qui l’avait opéré à des fins purement réparatrices. Tous les deux ont été condamnés à indemniser la victime. “En regardant son visage déformé, les juges ont été portés par leur émotion. Nous leur avons expliqué qu’il y a une grande différence entre la chirurgie réparatrice et esthétique et qu’il fallait constituer un collège de médecins experts pour trancher. Ils n’ont rien voulu savoir”, explique une source proche de l’accusé.
Car contrairement aux autres disciplines médicales, la chirurgie esthétique tend vers une obligation de résultat. L’acte ne se fait pas suivant une nécessité médicale, mais pour de stricts besoins d’agrément. Dans ce cas, la relation contractuelle entre le médecin et son patient (ou plus justement son client) pèse beaucoup plus dans l’établissement de la faute. Mais quid des autres disciplines ?
Médecins vs juges En l’absence d’une loi spécifique aux erreurs médicales, les décisions judiciaires relèvent pour le moment de la jurisprudence. Chaque juge établit sa propre appréciation. “Il y a bien un problème d’unicité des jugements, qui empêche la délimitation des contours de l’erreur médicale”, admet le Dr Benyaïch. Pour beaucoup de médecins, les juges ne remontent pas la chaîne de causalité médicale et partent de l’idée que le médecin est toujours fautif. Mais, cette accusation est loin d’être évidente. “Nous ne décidons que sur la base d’un rapport d’expertise. Si un médecin s’estime lésé, rien ne l’empêche de s’expliquer en pleine séance, se défend un magistrat. Le problème, c’est que les médecins ignorent la loi ou se croient au-dessus d’elle. J’ai eu affaire à des médecins qui étaient soûls au moment de l’opération ou qui ont oublié des bistouris dans les corps de leurs malades”.
Bref, la relation entre les juges et les médecins est empreinte de beaucoup de susceptibilités, pour ne pas dire défiance. Normal, ils représentent les deux corporations les plus puissantes du Maroc. Et comme l’affirment plusieurs sources, entre juges comme entre médecins, les confrères ont toujours raison. Ainsi, cette année, la communauté médicale s’est mobilisée derrière un médecin de Fès, condamné à un an de prison ferme après le décès d’un ressortissant ivoirien qu’il avait circoncis. Le monde médical, choqué par une sentence aussi lourde, a crié au scandale : jamais la prison ferme n’a été décidée dans pareille situation. Pourtant, le chirurgien condamné, aujourd’hui en liberté provisoire, affirme avoir respecté toutes les précautions d’usage. Avant l’opération, il aurait soumis le ressortissant ivoirien à un examen urinaire avant de lui prescrire un traitement pour éliminer “certains parasites dans son système digestif”. “Rien d’anormal”, affirme-t-il. Le patient se serait réveillé de l’anesthésie juste après l’opération. Mais 45 minutes plus tard, il décède. Que s’est-il passé ? Une erreur de diagnostic ? Un choc vagal (une panique qui bloque la respiration et aboutit à un arrêt cardiaque), comme le soutient le médecin accusé ? L’affaire est actuellement en appel et l’on s’attend déjà à un allégement de la sentence, en raison du lobbying exercé par les médecins.
Comme dans beaucoup d’affaires, les médecins essaient de défendre une profession quasiment “intouchable”. “Nous ne sommes ni une corporation ni un syndicat. Tout le monde dit que nous protégeons les médecins, même quand ils sont en tort. C’est faux, nous sommes la bête noire de beaucoup d’entre eux, car nous nous saisissons nous-mêmes en cas de violation du Code déontologique”, se défend un responsable de l’Ordre des médecins. Ainsi, même quand les tribunaux ne sont pas saisis, l’Ordre convoque son propre conseil de discipline pour sanctionner les médecins fautifs. Les sanctions encourues ? Avertissement, blâme, suspension temporaire ou, dans les cas extrêmes, la radiation pure et simple. Cette dernière a été prononcée une seule fois, à l’encontre d’un médecin qui pratiquait l’avortement illégal.
La clarification des erreurs médicales ressemble à une boîte de Pandore. Établir une loi spécifique impose la détermination des devoirs et des obligations des tous les intervenants : médecins, patients, Etat mais aussi compagnies d’assurances. Ce sont elles qui indemnisent les victimes au cas où le médecin condamné aurait contracté une assurance responsabilité civile professionnelle… facultative. Or, qui dit augmentation des indemnisations judiciaires, dit renchérissement des primes d’assurances et, par ricochet, augmentation des tarifs des actes médicaux. Le Maroc est-il prêt à un tel remue-ménage ?
Croyance. Entre justice et fatalisme
L’erreur médicale affecte en moyenne un patient sur dix dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé, qui a fini par créer l’Alliance mondiale pour la sécurité des patients. Cette instance a établi diverses recommandations pour réduire le risque d’erreur : prescrire des ordonnances électroniques, standardiser les étiquettes des perfusions, faire signer le chirurgien sur le membre à opérer… Le Maroc est bien loin de cette lutte effrénée contre l’erreur. Chez nous, sensibilité religieuse et culturelle oblige, c’est plutôt la fatalité qui l’emporte. Suite à un décès délictuel, de nombreux médecins se contentent d’invoquer la volonté de Dieu. Ce fatalisme, qu’on retrouve également chez les familles des victimes, passe souvent sous silence bien des abus et empêche l’établissement d’un diagnostic sur l’état réel des erreurs médicales. La loi du silence est encore plus présente dans les hôpitaux publics, en raison du niveau socio-culturel de la population qui s’y soigne. Suite au rapport de l'Institute of Medicine, commandé en 1999 par l'administration américaine, l’OMS a manifesté son inquiétude. Le document a montré que l'erreur médicale est devenue la huitième cause de mortalité aux États-Unis devant les accidents de la route et les cancers du sein. On dénombre également 40 000 morts au Royaume-Uni et quelques milliers en France. Et au Maroc ? Dieu seul le sait.
SOURCE |
| | | salimalami Caporal
messages : 141 Inscrit le : 25/02/2010 Localisation : rabat Nationalité :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Dim 6 Fév 2011 - 23:40 | |
| L AMO ne couvre que 50 pour cent, elle est gérée par la CNOPS pour le secteur publique et la CNSS pour le prive et assurent de 25 a 30 pour cent ce qui donne 80 a90 pour cent le reste c’est l assurance maladie complémentaire .il ya aussi la RAMED pour les démunis et les indigents mais encore en stade d expériences a AZILAL. | |
| | | leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 7 Fév 2011 - 0:43 | |
| - salimalami a écrit:
- L AMO ne couvre que 50 pour cent, elle est gérée par la CNOPS pour le secteur publique et la CNSS pour le prive et assurent de 25 a 30 pour cent ce qui donne 80 a90 pour cent le reste c’est l assurance maladie complémentaire .il ya aussi la RAMED pour les démunis et les indigents mais encore en stade d expériences a AZILAL.
voila ce que j'ai essayé d'expliqué a nos amis le maroc , le problème c'est pas les lois , ni les hôpitaux , ni rien c'est LA CORRUPTION , la dernière affaire du vol a l'hôpital de rabat c'est un scandale a mon avis faut exécuté les responsables, volé du matériel qui coute des milliard de dh pour vendre a des clinique a bas prix et que les malades , des maladies cardiaque trouve se trouve sur liste d'attente a cause de sa ... si non change pas ce qui en nous d'abord faut pas attendre que l'état ou le gouvernement arrive avec des miracles ... si non pour mon cas je fais des analyses tout les 6 mois ceux qui coute 1200 dhs je paye 90 dhs le reste prix en charge par l'état , et ceux de 3500 dh je pays 200 dh le reste prix en charge par la cnops aussi , en plus c'est juste de simple contrôle que je fait une fois tout les 6 mois a 1an . alors que pour les maladies grave comme dialyse ou sida ou autre le malade est prie en charge a 100% et ne paye pas 1dh médicament fourni et tout ; ce que je roproche par contre c'est le manque d'information , car au maroc on va jamais voir le médecin pour les contrôles non on va le voir que une fois que on est malade ou chouf tchouf si on prend pas un médicament fait maison ou laissé que sa passe alors que la majorité des malades arrive en stade final de leurs maladie ... et le manque d'information car un malade ne sais jamais ou allée , ils sais même pas que ya des association d'aide , qui lui donne médicament sans rien ... ils va voir le 1er cabinet de généraliste alors que l'acueille des associassions de diabétique par exemple est désert , même si ils fournisses tout gratuitement bref faut de l'éducation sur tout les niveaux . _________________ Pro rege, saepe, pro patria semper اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة | |
| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 7 Fév 2011 - 14:11 | |
| - Citation :
- L’AMO, cinq ans après
Écrit par Maroc A ce jour, deux tiers des marocains ne bénéficient toujours d’aucune couverture médicale. Les trois quarts de la population considèrent que l’accès aux soins reste difficile. Et 13% des malades se résignent à ne pas se soigner pour des considérations financières… Tels sont les résultats de l’étude sur l’Assurance Maladie Obligatoire au Maroc, effectuée par le Cabinet Altime Charles Riley et le bureau d’enquêtes Eigen Value, en collaboration exclusive avec Economie/Entreprises. Le sondage a porté sur un échantillon représentatif de 1.048 individus, à travers l’ensemble du Royaume. L’objectif de cette étude est de mettre sous les projecteurs l’évolution du régime de l’assurance maladie obligatoire, opérationnel depuis cinq ans au Maroc. Et, de ce fait, répondre à plusieurs questions: Quelle est la perception des marocains vis-à-vis de l’accessibilité aux soins au Maroc? Est-ce que l’AMO a permis une amélioration des conditions de prise en charge médicale de la population? Quels sont les exclus de cette couverture médicale et quelles en sont les raisons? Est-ce que l’AMO est suffisamment connue et comprise pour pouvoir atteindre les objectifs fixés? Et quel est le degré de satisfaction de ses bénéficiaires?
Après un long débat sur la couverture médicale… Depuis plus de 20 ans, un débat animé, parfois rude, mais en définitive productif, s’est développé au Maroc autour de l’AMO. D’ailleurs, la couverture médicale de base n’a pris corps, au niveau législatif, qu’en novembre 2002, alors qu’elle a, tout au long des années 90, alimenté des réflexions. En effet, après l’épreuve du Plan d’ajustement structurel et, dans le sillage du désengagement de l’Etat, le secteur de la santé s’est retrouvé sous-équipé, sous-financé et incapable de contenir la pression sociale de la population sur le secteur. Aussi, une réforme d’une telle envergure supposait l’émergence de nouveaux acteurs et l’adaptation des anciens. Elle impliquait également une redéfinition du rôle de l’Etat dans l’orientation générale de la politique de santé et dans la régulation du système de santé. Le projet de la réforme mettait en confrontation des intérêts et des logiques contradictoires, sur lesquelles l’Etat devait assumer les arbitrages nécessaires. Enfin, elle devait faire face à une exigence de redistribution des rôles et des responsabilités des différents partenaires publics et privés. Le projet a éveillé de très grands espoirs pour les populations non assurées. Tout comme il a suscité de grandes craintes aux catégories déjà assurées, qui redoutaient un retour en arrière de leurs acquis. Des craintes d’une autre nature se sont exprimées du côté des décideurs politiques et économiques, quant au coût financier d’une telle réforme. Des espoirs mais aussi des appréhensions se sont manifestés du côté des professionnels de santé, à propos de leurs revenus futurs et du type de relation avec les assureurs.
… l’AMO est lancée en 2005 Après une multitude de tractations, l’Assurance Maladie Obligatoire est entrée en vigueur le 18 août 2005. Sa gestion relève de la CNOPS (pour les fonctionnaires de l’administration publique) et de la CNSS (pour les salariés du secteur privé). Son encadrement technique et la mise en place de ses outils de régulation relèvent des compétences de l’Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM). Pour la CNOPS, il s’agit de 249.000 nouveaux assurés, soit au total 720.000 bénéficiaires & ayants droit actuellement couverts par l’AMO, ce qui porte l’effectif total des bénéficiaires de la CNOPS à environ 3.200.000 personnes. Pour la CNSS, les bénéficiaires & ayants droit sont de l’ordre de 2.788.485, dont 1.772.485 nouveaux assurés. Ainsi, l’ensemble des bénéficiaires de l’assurance maladie, (secteurs public et privé) est d’environ 6 millions de personnes. S’inscrivant dans une optique de généralisation progressive, l’AMO, faut-il le rappeler, couvre pour l’heure, selon l’article 72 de la loi 65-00 instituant l’Assurance Maladie Obligatoire, les fonctionnaires, les agents temporaires, occasionnels, journaliers et contractuels de l’Etat, les magistrats, les personnels d’encadrement et de rang des forces auxiliaires, le corps des administrateurs du ministère de l’intérieur, ainsi que le personnel des collectivités locales, des établissements publics et des personnes morales de droit public. Par ailleurs, sont couvertes par l’assurance maladie obligatoire les personnes à charge (Art 5 loi 65-00).
Une campagne d’information s’impose A terme, l’ensemble des salariés des secteurs public et privé, devrait passer par l’AMO afin de se faire rembourser sur les différentes prestations médicales, y compris les salariés qui bénéficient encore d’une assurance privée. Toutefois, ceci reste méconnu chez bon nombre de salariés, surtout dans le secteur privé. Car, aujourd’hui, le constat est frappant: après cinq ans d’existence, l’AMO reste méconnue et surtout incomprise. Aussi, un énorme effort devrait être fourni par les différentes parties gestionnaires de ce régime, en termes de communication, pour expliquer aux personnes éligibles à l’AMO son fonctionnement. Sans pour autant oublier la phase de sensibilisation des salariés du privé, puisque leurs entreprises devront, à terme, impérativement basculer vers le régime de l’AMO. Ayant déjà bénéficié d’une dérogation d’une durée de cinq ans, celles-ci sont aujourd’hui en attente de la décision du gouvernement, fixée pour septembre prochain, pour trancher sur la reconduction ou non de la dérogation.
source :http://www.infomaroc.net/actualites/97276-lamo-cinq-ans-apres.html PGM | |
| | | docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 7 Fév 2011 - 17:54 | |
| - Citation :
- L’ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE DE BASE
LES QUESTIONS ESSENTIELLES POUR UN PROFESSIONNEL DE LA SANTE DANS LE SECTEUR PUBLIC
Q 1- Qu’est ce que l’Assurance Maladie obligatoire de base ? R- L’Assurance Maladie obligatoire de base est un système d’assurance sociale instauré par la loi n°65-00 pour la couverture des risques et frais de soins de santé inhérents à la maladie ou l'accident, à la maternité et à la réhabilitation physique et fonctionnelle.
Q 2- Qu’est ce qu’une assurance sociale ?
R- C’est un système de financement de soins, par les contributions, organisé et régulé par la législation. L'assurance sociale implique généralement des conditions obligatoires et des cotisations indexées sur le revenu devant être versées par les employeurs et les employés.
Q 3-Quelles sont les personnes concernées par l’AMO ?
R- Toutes les catégories socio-professionnelles sont concernées par l’AMO de base dès lors qu’elles exercent une activité lucrative ou qu’elles perçoivent une pension. Dans une première étape, la loi 65-00 a instauré le régime AMO de base pour les salariés et titulaires de pensions des deux secteurs, public et privé.
Q 4- La famille de l’assuré a-t-elle le droit à l’AMO ?
R- Oui. Au sens de la loi, sont considérés comme membres de la famille bénéficiant du droit à l’AMO : Le (s) conjoint (s) de l’assuré, Les enfants à charge jusqu’à 21 ans ou, en cas de poursuite des études, jusqu’à 26, Les enfants pris en charge conformément à la législation en vigueur, Les enfants handicapés sans limite d’âge lorsque leur handicap physique ou mental les rend dans l’impossibilité de se livrer à une activité.
Q 5- Les anciens résistants et membres de l'armée de libération et les étudiants continueront-ils à bénéficier de la gratuité ?
R- *Pour les anciens résistants et membres de l'armée de libération : La gratuité leur est reconnue pour « les soins médicaux, chirurgicaux et pharmaceutiques nécessités par les infirmités ayant donné droit à pension ». (Article 10 du dahir n° 1-59-075 du 16 mars 1959 relatif au régime des pensions attribuées aux résistant et à leurs veuves, descendants et ascendants). Pour les autres prestations, en attendant le régime spécifique les concernant, ils continueront à en bénéficier selon la catégorie de clientèle à laquelle ils appartiennent en prenant en considération les termes de la convention cadre entre le ministère de la santé et le haut commissariat des anciens résistants et membres de l'armée de libération datant du 6 mars 2004 (circulaire n°22.DRC/10). * les étudiants : Dans le cadre de l'AMO, les étudiants de l’enseignement supérieur, privé et public, constituent une catégorie qui pourra bénéficier d’un régime spécifique d’assurance maladie obligatoire. En attendant, les étudiants constituent des ayants droit qui bénéficient à ce titre expressément jusqu'à l'âge de 26 ans de l’assurance maladie lorsque l'un des parents est un assuré social.
Q 6 – Auprès de quel organisme doit-on s’assurer ?
R- La loi a canalisé l’AMO de base vers deux organismes nommément désignés : la CNOPS pour les salariés et titulaires de pensions du secteur public et la CNSS pour les salariés immatriculés auprès de cet organisme.
Q 7 - Le panier de soins est-il identique pour les assurés du secteur privé et du secteur public. R- Il s’agit de deux paniers de soins distincts. Pour les salariés et titulaires de pensions du secteur public, l’AMO garantit toutes les prestations de soins et de services préventifs et curatifs [prévus à l’article 7 de la loi 65-00] délivrés à titre ambulatoire ou dans le cadre de l’hospitalisation (actes médicaux, chirurgicaux, de biologie médicale et de toutes spécialités, actes paramédicaux, médicaments, biens et dispositifs médicaux admis au remboursement). Pour les salariés et titulaires de pensions relevant de la CNSS, le panier de soins offerts recouvre les rubriques suivantes : 1- hospitalisation, 2- ALD et ALC, 3- enfants jusqu’à l’âge de 12 ans, 4- grossesse, accouchements et suites, 5- les prestations ambulatoires rendues au titre de ces rubriques.
Q 8- La vaccination fait-elle partie des soins préventifs et par conséquent est-elle prise en charge par l’AMO ?
R- Oui. Pour les vaccinations non rendues dans le cadre des campagnes nationales.
Q 9- Les prestations rendues aux victimes des accidents domestiques et de la voie publique sont–elle prises en charge par l’AMO ?
R- L’article 7 de la loi ne les exclut pas, à charge pour l’organisme gestionnaire de l’AMO (CNOPS ou CNSS) de poursuivre l’auteur de l’accident pour recouvrer les frais de soins versés indûment.
Q 10- Qu’en est-il pour les Maladies Professionnelles et Accidents de travail ?
R- Les accidents de travail et les maladies professionnelles ne sont pas concernés par l’AMO. Ils demeurent régis par la législation. (La loi 18-01 relative à l’assurance accident de travail)
Q 11- Quelle est la distinction entre remboursement et prise en charge, prévues par la loi 65-00.
R- * Remboursement : l’assuré fait l’avance des frais (paiement direct du prestataire), puis il se fait rembourser par l’organisme gestionnaire. * Prise en charge : l’organisme gestionnaire règle directement, en qualité de tiers payant, le producteur de soins dans la limite des taux de couverture, l’assuré ne paie que la part des frais qui reste éventuellement à sa charge.
Q 12- l’hôpital public, devra –t-il faire une double facturation ? Une pour l’organisme assureur et l’autre pour l’assuré ?
R- tout dépend des clauses de la convention nationale qui sera conclue entre les organismes gestionnaires et le ministère de la santé. Dans tous les cas, les taux de couverture à l’hospitalisation dans le secteur public sont de 100%. Si la convention nationale conserve le tiers payant comme actuellement, l’hôpital facturera la totalité des frais à l’organisme gestionnaire.
Q 13- Comment définir les maladies chroniques et invalidantes visées à l’article 9 de la loi 65-00 ?
R- Ce sont les maladies qui sont communément appelées ALD (41 pathologies) et ALC (10 pathologies). Leur liste est définie par arrêté du ministre de la santé. Une procédure particulière sera mise en place, en accord avec les organismes gestionnaires, pour le suivi de traitement de ces maladies.
Q 14- Quel est le tarif de responsabilité ?
R- Dans le régime de l’AMO de base, on ne parle plus de tarif de responsabilité mais de taux de couverture. Ces taux se présentent comme suit : *Pour les assurés du secteur public : Affections de longue durée et affections lourdes et coûteuses : 100 % sur la base de la tarification nationale de référence (TNR), Hospitalisation dans les hôpitaux publics : 100 %, Hospitalisation dans les cliniques privées : 90 % de la TNR, Médicaments : 70 % ; Soins ambulatoires : 80 % de la TNR Appareillage, lunetterie, prothèses, orthèses, implants et dispositifs médicaux : sous forme de forfaits prévus dans la TNR. * Pour les assurés de la CNSS : 70 % pour les prestations de soins et de services rendues à titre ambulatoire au titre des rubriques du panier de soins couverts par l’AMO. Ce taux est porté à 90% en cas d’hospitalisation et d’ALD/ALC.
Q 15- Quels sont les taux de cotisation ?
R- Pour le secteur privé, 4% de l'ensemble des rémunérations réparti à raison de 50% à la charge de l'employeur et 50% à la charge du salarié plus 1% à la charge exclusive de l’ensemble des employeurs assujettis au régime de sécurité sociale. Pour le secteur public, 5% de l'ensemble de la rémunération réparti à raison de 50% à la charge de l'employeur et 50% à la charge du salarié. Chacune des parts de la cotisation est perçue dans la limite d'un montant mensuel minimum de 70 dirhams et d'un plafond mensuel de 400 dirhams.
Q 16- Quel est le régime applicable aux médicaments et dispositifs médicaux (prothèses, orthèses…):
R- Seuls, sont admis au remboursement, les médicaments et dispositifs médicaux figurant sur la liste arrêtée par le Ministre de la santé. Le remboursement des dépenses de médicaments s’effectue sur la base du PPM du médicament générique, lorsqu’il existe.
Q 17- Comment seront définis les rapports entre les hôpitaux publics et les organismes assureurs :
R- Ils seront définis dans le cadre de la convention nationale qui sera conclue entre les hôpitaux publics et les organismes gestionnaires. Cette convention comportera deux parties : une partie générale (morale) qui traite des modalités de développement des relations entres les deux parties, l’autre partie porte sur la tarification nationale de référence qui servira de base pour le remboursement des frais de soins et d’hospitalisation.
Q 18- Quels sont les modes de paiement de l’hôpital possibles ?
R- L’article 11 de la loi a prévu quelques modes : Le paiement à l’acte ou au forfait, la dotation globale et la capitation. La fixation du mode de paiement s’effectuera dans la convention nationale. Pour les hôpitaux, c’est généralement, le forfait ou exceptionnellement la tarification éclatée c'est-à-dire à l’acte. Toutefois, dans la convention, la combinaison de plusieurs modes est concevable.
Q 19- En cas de plusieurs actes dans une même consultation. Comment les comptabiliser ?
R- C’est la convention nationale qui peut prévoir cette situation sur la base de la nouvelle nomenclature générale des actes professionnels qui vient d’être édictée par arrêté du ministre de la santé.
Q 20- Comment se déroulent les négociations avec les organismes gestionnaires pour l’établissement de la convention nationale ?
R- Par le truchement du ministère de la santé sous l’égide de l’ANAM.
Q 21- Et si les négociations n’aboutissent pas?
R- En cas d’échec des négociations au bout du délai réglementaire imparti, soit 6 mois, c’est la tarification réglementaire qui s’applique.
Q 22- La tarification nationale de référence prévue par la convention se substitue –t-elle à la tarification réglementaire en vigueur ?
R- Oui, lorsque la convention devient exécutoire. La loi 65-00 prévoit qu’en tous les cas, les tarifs conventionnels ne doivent être inférieurs aux tarifs réglementaires.
Q 23- Quelles sont les prestations de l’hôpital de jour ?
R- les prestations de l’hôpital de jour sont des prestations hospitalières médicales ou chirurgicales susceptibles de justifier l’hospitalisation mais qui sont rendues de jour par l’hôpital. Leur liste est fixée par le ministre de la santé.
Q 24- Quel est le mode de paiement de l’hôpital pour ces prestations ?
R- Il sera défini dans la convention nationale. Le forfait est le mode privilégié.
Q 25- Y a-t-il des règles particulières pour le suivi de l’état de santé des assurés AMO de base.
R- La loi habilite l’Agence Nationale de l’Assurance Maladie à proposer les mesures nécessaires à l’encadrement et à la régulation du système ainsi que les supports nécessaires au suivi de l’état de santé des assurés et bénéficiaires de l’AMO. Ces règles sont édictées par le Ministre de la Santé. Deux instruments juridiques sont déjà arrêtés concernant les épisodes de suivi de la santé de l’enfant et le carnet de santé ainsi que le suivi de la grossesse, de l’accouchement et de ses suites et le carnet de santé de la mère.
Q 26- Les hôpitaux publics sont-ils soumis au contrôle médical exercé par les organismes gestionnaires de l’AMO ?
R- La loi soumet tous les producteurs de soins et de services de santé, publics et privés, au contrôle médical qui s’exerce dans le respect des règles d’éthique et de déontologie.
Q 27- Dans le cadre du contrôle médical, un praticien peut-il cumuler la fonction de médecin traitant et de médecin contrôleur ?
R- La loi et le code de déontologie l’interdisent.
Q 28- Comment s’opère le contrôle ?
R- le contrôle médical peut s’effectuer, selon le cas, sur dossier, au lieu d’hospitalisation, par visite à domicile ou, exceptionnellement, suivant la convocation du bénéficiaire.
Q 29- Qui recrute et contrôle les médecins, pharmaciens ou médecins dentistes contrôleurs ?
R- C’est l’organisme gestionnaire qui les emploie, soit à titre de salariés, soit à titre de conventionné pour des cas spécifiques parmi les praticiens exerçant à titre libéral ou dans le secteur public. Dans ce dernier cas, ils ne peuvent être praticiens traitant et contrôleurs pour un même dossier. A l’instar de leurs pairs, ces professionnels relèvent de la juridiction disciplinaire de leur ordre professionnel. | |
| | | docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mer 9 Fév 2011 - 19:12 | |
| - Citation :
- Assurances
Basculement des assurés des compagnies privées vers l'AMO : le décret bloqué, le flou juridique persiste
Il doit avoir lieu en janvier 2013, mais la décision annoncée verbalement n'a pas de base juridique pour le moment. L'agence de l'assurance maladie met en avant la nécessité du basculement pour la pérennité du régime de l'AMO.
La mise en place de l’assurance maladie obligatoire (Amo) n’en finit pas d’être perturbée par les divergences. En plus du retard concédé dans la publication d’une nouvelle tarification nationale de référence (TNR), la question du délai de transfert des 400 000 salariés couverts par les compagnies d’assurances privées vers le régime de base géré par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) devant initialement intervenir en août 2010 ou être prolongée par décision légale, n’est toujours pas résolu. Ainsi, le décret complètant l’article 114 de la loi 65-00 sur l’Amo prévoyant le délai de ce basculement est toujours au Secrétariat général du gouvernement (SGG), alors qu’il devait être présenté en Conseil de gouvernement en novembre dernier déjà.
Pour Chakib Tazi, DG de l’Agence nationale de l’assurance maladie (Anam), «la question est tranchée puisque le gouvernement a décidé de prolonger la période transitoire jusqu’en décembre 2012. Le décret ne viendra que formaliser cette décision et le basculement aura lieu en janvier 2013». De toutes les manières, le basculement est obligatoire assure-t-on auprès de l’Anam, c’est sur cette équation que repose, entre autres, l’avenir financier du régime. Il faut rappeler, en effet, que la masse salariale des 400 000 employés du privé échappant à l’Amo représente les deux tiers de celle déclarée à la CNSS. Leur passage à l’Amo permettrait donc au système de profiter de montants de cotisation élevés. Un enjeu bien mesuré par le régulateur (Anam) qui met en avant le principe de solidarité entre assurés sur lequel est basée l’assurance maladie.
D’ailleurs, l’article 73 de la loi 65-00 stipule que tous les salariés du secteur privé et tous les fonctionnaires de l’Etat doivent être couverts par l’Amo et donc immatriculés auprès de la CNSS ou de la CNOPS. «Le basculement doit se faire, la décision a été prise, le décret sera publié. C’est tout simplement une question de calendrier», est-il ajouté auprès de l’Anam.
Une question de calendrier ? Pas si sûr. En tout cas le problème est tout autre pour le patronat et les assureurs, en particulier. Les patrons s’opposent, en effet, à ce projet d’amendement du gouvernement et c’est là où réside le véritable problème.
CGEM : on veut bien financer le déficit de l’AMO mais qui va payer pour le surplus des charges sociales des entreprises
A la veille de la présentation du fameux décret, il faut le rappeler, la CGEM avait en effet saisi le gouvernement s’étonnant du fait que le patronat n’avait pas été associé aux discussions sur la prolongation dudit délai. L’exécutif avait alors temporisé en attendant l’avis du secteur privé. Il y a trois semaines, une réunion s’est même tenue à ce sujet entre assureurs et CGEM pour examiner la forme à donner à ce décret et il est prévu qu’une commission mixte gouvernement/patronat soit créée pour des discussions plus poussées à ce sujet. Jusqu’à présent aucune date n’a été fixée par sa tenue.
Si les patrons s’opposent à ce basculement, ce n’est pas uniquement dans l’intérêt des assureurs affirme-t-on chez la confédération. En fait, le basculement des 400 000 assurés non encore couverts par l’AMO pose un problème de charges sociales pour les entreprises. En effet, les prestations offertes dans le cadre du régime de l’AMO étant moins larges (taux de remboursement plus bas, panier de soins plus étroit, frais dentaires exlus), les entreprises se verraient obligées de recourir à une assurance maladie complémentaire ce qui, de fait, viendrait alourdir le montant des cotisations à payer. «Et que l’on ne s’y trompe pas, il sera difficile de déduire cette cotisation complémentaire du salaire des employés, explique-t-on à la CGEM. C’est donc les entreprises qui devront payer le surplus». C’est d’ailleurs ce qui se passe à l’heure actuelle, surenchérissent les assureurs. Selon ces derniers, la majorité des entreprises nouvellement créées, après la mise en œuvre de l’Amo ou encore celles qui ont filialisé certaines de leurs activités ne se contentent pas de l’Amo. En effet, obligées par la loi d’être assujetties au régime de base géré par la CNSS, ces entreprises souscrivent néanmoins des contrats d’assurance auprès des compagnies privées. Et il ne s’agit pas, tiennent à préciser les assureurs, d’une couverture complémentaire. Ce qui signifie concrètement que ces entreprises cotisent à perte à la CNSS dans la mesure où les assurés préfèrent bénéficier des prestations des compagnies privées...
Les entreprises ne sont pas dans l'illégalité mais un flou juridique existe bel et bien
Le gouvernement se retrouve donc avec un casse-tête sur les bras. Car la décision prise par Abbas El Fassi d’opérer le basculement en 2013 n’est pas innocente. Elle correspond en fait à la période d’apparition de lourds déficits pour le régime d’assurance maladie et le gouvernement compte bien intégrer les salariés jusque-là cotisants auprès des assureurs privés pour repousser ce déficit. «On veut bien financer le déficit de l’AMO, mais, d’une part, il faut qu’on nous explique comment l’Etat peut assurer la viabilité du système et, d’autre part, comment amortir l’inévitable impact sur les charges des entreprises qui seront obligés de payer à leurs employés une assurance complémentaire», explique la CGEM.
En attendant, il convient d’assainir la situation sur le plan du droit. En effet, à partir d’août 2010, une décision légale devait être prise concernant le basculement ou non et pour le moment elle reste verbale. Les entreprises sont-elles dans l’illégalité aujourd’hui en étant assurées chez le privé ? «Elles ne le sont pas, puisque la décision n’a pas encore été formalisée, mais nous sommes manifestement dans un flou juridique», souligne-t-on auprès du patronat.
Réflexion : Une gestion pour compte au profit des assureurs ? Un marché de 2,5 milliards de DH. C’est ce que représente la branche vie pour les assureurs privés qui craignent de se voir privés d’un courant d’affaires qui leur procure également de manière indirecte la vente d’autre produits aux particuliers et entreprises. Selon des indiscrétions, ces derniers étant rodés à la gestion de l’assurance maladie, on pourrait se diriger, pour les 400 000 assurés qui basculeraient vers l’AMO, vers un système de gestion pour compte. Les compagnies géreraient, selon un cahier des charges précis, les prestations de l’AMO en lieu et place de la CNSS en contrepartie du paiement de frais de gestion et en même temps proposeraient une assurance complémentaire, le tout dans un seul package. De la sorte, les assureurs conserveraient leurs clients, la solidarité jouerait et, par conséquent, le système Amo engrangerait davantage de ressource. Il reste à savoir ce que lesdits frais de gestion rapporteraient aux assureurs et surtout quel serait le taux de cotisation nécessaire pour le package complet. C’est assurément l’enjeu des futures discussions.
Aziza Belouas. La Vie éco www.lavieeco.com
2011-02-08 | |
| | | Leo Africanus General de división (FFAA)
messages : 1885 Inscrit le : 24/02/2008 Localisation : Tatooine Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 12 Fév 2011 - 10:24 | |
| Ca commence a boujer au Maroc. Acceleration des projets sociaux. Bonne nouvelle, j'espere que ca continue. - Citation :
- Sur Hautes instructions de S.M. le Roi Mohammed VI
Le RAMED sera généralisé en 2011 au niveau de toutes les régions du Royaume
Le Régime d'assistance médicale des économiquement démunis (RAMED) sera généralisé en 2011 dans toutes les régions du Royaume, a annoncé Yasmina Baddou, ministre de la Santé. Dans une déclaration à la presse, avant la réunion de la commission chargée du suivi du RAMED, présidée par le Premier ministre, Abbas El Fassi, Mme Baddou a indiqué que S.M. le Roi Mohammed VI a donné Ses Hautes instructions pour assurer la généralisation de cette expérience à toutes les régions du Royaume fin 2011. La commission chargée du suivi de ce régime veillera à mettre en place les mécanismes à même de garantir la réussite de la généralisation de l'assistance médicale au profit des démunis, a souligné la ministre, qualifiant cette initiative de levier fondamental du développement humain, auquel S.M. le Roi attache une haute importance. Les résultats de la première expérience lancée dans ce cadre, dans la région de Tadla-Azilal pour donner accès à tous les citoyens démunis à l'assistance médicale gratuite, ont été «très positifs», a-t-elle indiqué. Rappelons que ce chantier social, lancé en 2008, est basé sur la gratuité totale ou partielle des prestations médicales dans les hôpitaux publics. Ces services seront pris en charge par l'Etat et les collectivités locales au profit de 8,5 millions de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté ou souffrant de précarité sociale (28% de la population). L'enveloppe budgétaire allouée à cette opération, dans la région de Tadla-Azilal est estimée à environ 13 milliards de centimes durant 2009. http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=110&id=146728 | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 12 Fév 2011 - 11:34 | |
| 1ere etape: il faut la revalisations des salaires. comme l'exemple de la police nationnale. en suite accelerer le recrutement du personnels soignant ( medecin, infermier(e), aide soignat, service hospitalier) apres la surveillance du monde des services hospitalier contre la corruption. avec des mesure strict et trop sévère allant jusqu'a quitter le poste en cas de flagrand delais. |
| | | docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 12 Fév 2011 - 13:57 | |
| - Leo Africanus a écrit:
- Ca commence a boujer au Maroc. Acceleration des projets sociaux. Bonne nouvelle, j'espere que ca continue.
- Citation :
- Sur Hautes instructions de S.M. le Roi Mohammed VI
Le RAMED sera généralisé en 2011 au niveau de toutes les régions du Royaume
Le Régime d'assistance médicale des économiquement démunis (RAMED) sera généralisé en 2011 dans toutes les régions du Royaume, a annoncé Yasmina Baddou, ministre de la Santé. Dans une déclaration à la presse, avant la réunion de la commission chargée du suivi du RAMED, présidée par le Premier ministre, Abbas El Fassi, Mme Baddou a indiqué que S.M. le Roi Mohammed VI a donné Ses Hautes instructions pour assurer la généralisation de cette expérience à toutes les régions du Royaume fin 2011. La commission chargée du suivi de ce régime veillera à mettre en place les mécanismes à même de garantir la réussite de la généralisation de l'assistance médicale au profit des démunis, a souligné la ministre, qualifiant cette initiative de levier fondamental du développement humain, auquel S.M. le Roi attache une haute importance. Les résultats de la première expérience lancée dans ce cadre, dans la région de Tadla-Azilal pour donner accès à tous les citoyens démunis à l'assistance médicale gratuite, ont été «très positifs», a-t-elle indiqué. Rappelons que ce chantier social, lancé en 2008, est basé sur la gratuité totale ou partielle des prestations médicales dans les hôpitaux publics. Ces services seront pris en charge par l'Etat et les collectivités locales au profit de 8,5 millions de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté ou souffrant de précarité sociale (28% de la population). L'enveloppe budgétaire allouée à cette opération, dans la région de Tadla-Azilal est estimée à environ 13 milliards de centimes durant 2009. http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=110&id=146728 le programme ne date pas d aujourd hui et apres des "essais" il y a deux ans au niveau de quelques provinces (pauvres) on va entamer la generalisation. | |
| | | docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 12 Fév 2011 - 14:04 | |
| - aghliass a écrit:
- 1ere etape: il faut la revalisations des salaires. comme l'exemple de la police nationnale. en suite accelerer le recrutement du personnels soignant ( medecin, infermier(e), aide soignat, service hospitalier) apres la surveillance du monde des services hospitalier contre la corruption. avec des mesure strict et trop sévère allant jusqu'a quitter le poste en cas de flagrand delais.
Pour la formation il y avait que 1000 medecins par an, et 2 CHU, avec l'ouverture de 03 autres Fes, Marrakech et ouajda. Et dans l attente de 02 autres Tanger et Agadir (2013, 2015) et donc 07 facultes et CHU ca sera 3300 medecins par an. Les medecins ont des problemes d'equivalence avec doctorat national et remunerations des gardes. L'autre probleme qui est plus grave, c est la valorisation des salaires des infermiers ( 4000dh actuellement) et l accession a l'hors echelle, ainsi qu'un statut legal sont les plus urgent. la lutte contre la corruption est aussi importante. Les aides soignants sont peu nombreux pour les taches, donc il faut recruter aussi. Pour les prof ils reclament des augmentations de salaire et la promulgation du TPA. | |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Sam 12 Fév 2011 - 17:13 | |
| L'Arabe est interdite ! _________________ | |
| | | docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mer 16 Fév 2011 - 20:41 | |
| - Citation :
- Assurance maladie obligatoire
Amo : les retraités consomment en prestations le double des cotisants actifs
2,8 millions de salariés du secteur privé couverts mais seulement 735 200 personnes ont présenté des dossiers de remboursement ou de prise en charge. La CNSS a remboursé aux assurés AMO 2,3 milliards de DH en 5 ans.
La direction de l’Assurance maladie obligatoire de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) vient de finaliser une analyse du régime de couverture médicale. Couvrant la période 2006-2010, cette étude présentée au Conseil d’administration de la CNSS, tenu le 2 février, a porté sur l’évolution des prestations remboursées ainsi que la population couverte durant les cinq premières années de fonctionnement du régime. Il en ressort que le nombre des ayants droit ouverts (personnes couvertes) a atteint 2,73 millions de personnes en décembre 2010 contre 1,84 million en 2006. Cependant, il est important de noter que tous ces ayants droit n’ont pas bénéficié des prestations d’assurance maladie. Sur les cinq premières années d’application, le nombre de personnes ayant recouru aux prestations dans le cadre de l’Amo est passé de 54 879 en 2006, à près de 333 000 en 2010. En tout, un cumul de 735 200. Par ailleurs, la répartition des prestations par type d’assuré révèle que globalement la consommation moyenne annuelle d’un bénéficiaire pensionné se situe à 3 782 DH contre une consommation de 1 644 DH pour un assuré actif. La fréquence annuelle chez l’assuré pensionné est de 3,07 dossiers contre 2 chez le bénéficiaire actif. Le montant moyen d’un dossier est respectivement de 1 233 et 823 DH. Cet écart est tout à fait logique parce que les soucis de santé augmentent naturellement au fur et à mesure que l’on vieillit.
Prestations : plus de femmes que d’hommes qui tombent malades ?
Poussant plus loin l’analyse, l’étude montre que 58,3% des patients sont des femmes et 41,7% des hommes. Elle révèle également que le montant moyen du dossier de l’homme est légèrement supérieur à celui de la femme, soit 1 712 DH contre 1 595 DH. La fréquence annuelle chez la femme est de 2,06 dossiers alors que, chez les hommes, elle est de 1,9 dossier. Enfin, l’étude souligne que sur les 488 000 dossiers remboursés en 2010, près de 50% concernent les assurés eux-mêmes tandis que 27% et 23% ont concerné respectivement les enfants et les conjoints. Sur la même période, l’étude révèle que le nombre annuel de bénéficiaires a, en moyenne, progressé de 57% par an. La hausse a été plus prononcée en 2010, soit 121% par rapport à 2009, le nombre de bénéficiaires étant passé de 150 425 à 333 122. Cette évolution est due à l’extension de l’Amo aux soins ambulatoires, opérée en février 2010. En revanche, le montant moyen remboursé par dossier a chuté, passant de 1570 DH en 2009 à 970 DH en 2010. Ce recul s’explique, selon la direction de l’Amo, par le faible montant des dossiers de soins ambulatoires qui est estimé à 308 DH/dossier. Aussi, et toujours en raison de l’extension à l’ambulatoire, le montant moyen remboursé par bénéficiaire a régressé de 54% en 2010 puisqu’il est passé, d’une année à l’autre, de 4 794 à 2 213 DH. Et ceci après avoir augmenté annuellement de 29% entre 2006 et 2009. En 2010, première année de l’extension à l’ambulatoire, la CNSS a reçu 463628 dossiers de remboursement pour cette seule catégorie. Le montant des prestations remboursées s’est élevé à 142,80 MDH, soit 19% du montant des prestations servies en 2010.
Les prises en charge à l’étranger ont atteint 11,7 MDH en 2010
Globalement, les prestations servies annuellement au titre de la couverture médicale de base sont passées, elles, de 122 MDH en 2006 à 737 MDH en 2010 soit un cumul pour les cinq années de près de 2,3 milliards DH. Sur un volume global de 1,85 million de dossiers traités et remboursés depuis le démarrage de l’Amo, 760 105 l’ont été durant la seule année 2010. Les dossiers de remboursement représentent 94,22% du volume global contre 5,78% pour les dossiers de prises en charge. Toutefois, en termes de valeur des frais remboursés, les deux catégories représentent pratiquement 50% chacune. Un constat qu’on peut expliquer par le fait que les prises en charge sont souvent demandées dans des cas de pathologies lourdes ou de frais de médicaux très élevés. A preuve, 44 000 dossiers de prises en charge (contre 716 000 dossiers de remboursement normaux) ont engendré pour la CNSS une dépense de 368 MDH en 2010, soit autant que les dossiers de remboursement. D’ailleurs, l’étude de la CNSS révèle, dans le même sens, que 79% des prestations remboursées en 2010 correspondent aux soins liés à l’hospitalisation et aux traitements des pathologies lourdes (ALD/ ALC). Par catégorie d’actes, 33% des prestations concernent le remboursement des médicaments, suivis des frais de dialyse avec 22% et de l’hospitalisation chirurgicale avec 10%. Toujours en 2010, les dossiers liés au suivi de la maternité ne représentent que 3% du total des dossiers remboursés et une part de 1% seulement du montant des prestations servies.
Répartition : 32,7% de la dépense sont allés aux médicaments En 2010, le nombre d’actes remboursés se monte à 2 millions, représentant un montant total de 737 MDH. Les médicaments constituent 45% des actes et 32,7% des remboursements. 330 307 actes médicaux, soit 16,44% du total, ont été réalisés par les médecins spécialistes. Le montant des remboursements a été de 37 MDH. Les généralistes ont effectué 161 581 consultations remboursées à hauteur de 9 MDH.
C’est relativement modique (1,2%) par rapport au montant total. En revanche, la dialyse constitue le plus important poste de dépense après les médicaments. On en dénombre 16 627 actes remboursés à concurrence de 161 MDH. Ensuite 75 MDH ont été remboursés pour 23 244 hospitalisations chirurgicales, 44,68 MDH pour 159 064 analyses biologiques, 34,97 MDH pour 615 opérations de chirurgie cardiaque et 30,79 MDH pour 5 672 césariennes. Les 4 963 accouchements par voie basse n’ont généré que 8 MDH de remboursement. Le reste des remboursements est réparti entre les 92 956 actes exploratoires (24MDH) et les 301 201 autres postes de soins (58 MDH).
Aziza Belouas. La Vie éco www.lavieeco.com
2011-02-16 - Citation :
- Maroc
Gestion déléguée des polycliniques CNSS : un nouvel appel d'offres d'ici mars prochain
La Caisse a finalisé le nouveau cahier des charges et choisi son conseiller juridique. Les syndicats mettent en doute le redressement de la situation des 13 polycliniques et pensent que la gestion déléguée est compromise.
La Caisse nationale de sécurité sociale continuera à gérer les polycliniques jusqu’à la fin décembre 2012. L’amendement de l’article 44 de la loi 65-00 interdisant la fonction d’assureur et de producteur de soins a été adopté par la première Chambre du Parlement et devrait être entériné par la deuxième chambre au cours de la session de printemps. Selon cet article, la CNSS devait se désengager de la gestion de ses unités médicales en août 2008. Il faut rappeler qu’en 2007, la caisse avait lancé un appel d’offres pour la gestion déléguée de ses 13 polycliniques à un opérateur privé. Un processus qui a échoué dans la dernière ligne droite, au cours du premier semestre 2008, les négociations avec l’espagnol USB Hospitales ayant buté sur une question de garantie financière. Une première prolongation de deux ans lui ayant été accordée et l’externalisation de la gestion n’ayant pu être menée en raison de la crise économique internationale, la CNSS, pour être en conformité avec la loi, a donc demandé une autre prolongation de deux années qui court jusqu’en 2012. Et c’est vraisemblablement la dernière période de grâce. D’ici son expiration, un nouveau gestionnaire des polycliniques doit être trouvé. La CNSS a donc réactivé le projet puisqu’elle a préparé un deuxième appel d’offres qui devait, annonçaient ses responsables en novembre dernier, être lancé avant la fin 2010. Or rien n’a été fait dans ce sens. Une source proche du dossier explique que «la CNSS attendait l’adoption de l’amendement de l’article 44 de la loi 65-00 avant de lancer l’appel d’offres». A la CNSS, en revanche, il est expliqué qu’il n’y a pas de quoi s’alarmer. «Les travaux sont en cours. Nous avons certains préalables à mettre en place notamment la constitution de l’équipe interne qui va suivre le dossier, exposer le projet à la direction des entreprises publiques (DEPP) et enfin choisir la banque d’affaires qui va nous accompagner», explique un responsable. Et d’ajouter que la CNSS a déjà finalisé le cahier des charges et choisi son conseiller juridique. Aucune date précise n’est annoncée pour le lancement de l’appel d’offres. Toutefois, la même source indique que cela devrait se faire avant la fin du premier trimestre 2011. Les syndicats qui siègent au Conseil d’administration de la CNSS ne semblent pas convaincus et pensent que le projet de gestion déléguée risque d’être compromis en raison de la situation financière actuelle des treize polycliniques. Ils ont d’ail-leurs émis, lors du Conseil d’administration qui s’est tenu le 2 février, des réserves sur le montant de la subvention prévue pour l’exercice 2011. Cette subvention de l’ordre de 170 MDH est en augmentation de 33% par rapport à 2010. «Une telle hausse signifie une détérioration de l’activité des polycliniques», commentent des sources syndicales. Il est à noter que le principe de base était que le montant de la subvention soit réduit d’année en année jusqu’à sa suppression définitive après une amélioration de l’activité des polycliniques, ce qui n’est pas le cas, avancent les syndicalistes.
La subvention budgétisée est de 170 MDH
La direction générale de la CNSS rejette ces propos et affirme qu’il n’y a pas d’augmentation de la subvention. Il est expliqué que la caisse a demandé -et attend en ce sens la validation du ministère des finances- une augmentation générale des salaires des employés du régime général et des polycliniques. Ce qui nécessitera une enveloppe de 30 MDH inclus dans les prévisions de 2011. «Si l’on déduit l’impact financier de cette révision des salaires, le montant de la subvention de 2011 sera ramené à 140 millions de dirhams», est-il précisé. La direction générale souligne également qu’il faut tenir compte d’un effort financier de 10 à 15 MDH, comptabilisé dans la subvention pour honorer des engagements vis-à-vis des fournisseurs. Si l’on ne prend pas en compte ces dépenses exceptionnelles, la subvention de 2011 sera au même niveau que celle de 2010.
Les pertes d’exploitation ont baissé de moitié depuis 2007
Défendant toujours son bilan, la direction générale de la CNSS signale qu’au cours des trois dernières années, les pertes d’exploitation ont été réduites de 56%, passant de 307 MDH en 2007 à 134 millions en 2010. Cette tendance baissière est continue, dit-on à la CNSS qui estime qu’elle est le signe d’une amélioration de l’activité des polycliniques. Elle en veut pour preuve le fait que les unités médicales ont réalisé, en 2010, un chiffre d’affaires de 489 MDH contre 392 millions en 2009 (près de 25% de hausse). Cette progression est due à la nouvelle stratégie mise en place pour ces unités ainsi qu’à leur mise à niveau. En effet, dans le cadre de son plan d’action de 2009-2011, la CNSS a procédé à un recentrage de l’activité des polycliniques autour de quatre pôles : la médecine générale, la chirurgie, l’obstétrique et la pédiatrie. Ce qui exclut d’autres types de spécialités, comme les soins dentaires, que pourrait probablement développer le gestionnaire délégué. Autre indicateur s’inscrivant à la hausse : le nombre de patients admis dans les polycliniques qui est passé de 642 000 à 662 000 personnes sans compter les hospitalisations qui ont, selon la CNSS, boosté le chiffre d’affaires et ont progressé de 7% par rapport à 2009. Ce qui porte le taux d’occupation à 50% et dans certaines unités, il atteint 90 %. Les treize polycliniques, rappelons-le, disposent d’une capacité de 1 000 lits et emploient 1 690 personnes toutes catégories confondues.
Aziza Belouas. La Vie éco www.lavieeco.com
2011-02-16 | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 17 Fév 2011 - 8:52 | |
| - aghliass a écrit:
- 1ere etape: il faut la revalisations des salaires. comme l'exemple de la police nationnale. en suite accelerer le recrutement du personnels soignant ( medecin, infermier(e), aide soignat, service hospitalier) apres la surveillance du monde des services hospitalier contre la corruption. avec des mesure strict et trop sévère allant jusqu'a quitter le poste en cas de flagrand delais.
Non, non et non! Si notre système de santé est justement aussi catastrophique c'est à cause de recrutement à la va vite. Lorsque les anciens infirmiers étaient sur le départ, au lieu d'en former comme il se doit et faire les choses dans les règles on a fait des mini-formations(voire pas du tout) aux aides-soignants qui sont actuellement les infirmiers dans les hôpitaux marocains. Le résultat on le connait tous. Il faut réformer le système de fond en comble, les solutions temporaires ne servent pas à grand chose. |
| | | docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 17 Fév 2011 - 9:38 | |
| d'ou tu sors ca? les infermiers font 3 ans de formations dans les IFCS. les aide soignants sont ceux du croissant rouge, et ne font pas le travail des infermiers impossible ils ne sont pas formés pour. sinon pour le recrutement massif des infermiers je suis pour, le nombre d'infermier par malade est vraiment en deca des besoins, exemple dans la plupart des services de Reanimation de rabat, il y a un infermier pour 6 malades, pour qui il doit tout faire, les injections surveillance toilette .... c est pas du tout faisdable | |
| | | docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 17 Fév 2011 - 9:46 | |
| source: ministere de la sante | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 17 Fév 2011 - 9:49 | |
| - docleo a écrit:
- d'ou tu sors ca? les infermiers font 3 ans de formations dans les IFCS. les aide soignants sont ceux du croissant rouge, et ne font pas le travail des infermiers impossible ils ne sont pas formés pour. sinon pour le recrutement massif des infermiers je suis pour, le nombre d'infermier par malade est vraiment en deca des besoins, exemple dans la plupart des services de Reanimation de rabat, il y a un infermier pour 6 malades, pour qui il doit tout faire, les injections surveillance toilette .... c est pas du tout faisdable
Effectivement ils ne sont pas formés pour être infirmier. Et pourtant ils jouent le rôle d'infirmier au sein des hôpitaux marocains. Il faut un suivi des formations que donne les IFCS. Sinon, je suis d'accord qu'il faut palier au manque d'infirmiers auxquels font face les hôpitaux du royaume. |
| | | docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 17 Fév 2011 - 10:02 | |
| les services que je connais, les aides soignants font leurs boulots a savoir, vider les sac a urine, les drains, ramener les bilans, acheminer les prélèvements, donner a manger au malade... ou tu as vu un aide soignant faire des injections, accoucher une femme, ou instrumentiste...? si tu veux dire mettre dwa lehmer ou des points de sutures ils sont formés pour.
L’aide-soignant accompagne les personnes dans la réalisation des activités de la vie quotidienne et réalise les soins liés aux fonctions d’entretien et de continuité de la vie. Il contribue à leur bien-être et à leur faire recouvrer, dans la mesure du possible, leur autonomie. Il travaille en collaboration et sous la responsabilité d’un infirmier, le plus souvent, au sein d’une équipe pluriprofessionnelle et participe aux soins infirmiers préventifs, curatifs ou palliatifs. Il exerce son activité en milieu hospitalier ou extra hospitalier, dans le secteur médical, médico-social ou social. | |
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