" "تِلكَ الدَّارُ الآخِرَةُ نَجْعَلُها لِلَّذينَ لا يُريدُونَ عُلُوًّا فِي الأَرْضِ ولا فَسَادًا"
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Lun 30 Mai 2011 - 19:58
J'entend bien et suis heureux pour eux, mais 125 mds, ça fait beaucoup. S'ils récoltent 10% se sera bien.
Revenons au Maroc et poursuivons cela sur le topic idoine.
Pgm
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Lun 30 Mai 2011 - 23:54
Voila le genre d'article qui a le don de m’énerver!!!
Citation :
Manifestations au Maroc: la Commission européenne fait part de son inquiétude
La Commission européenne a exprimé lundi son inquiétude après les incidents qui ont émaillé une manifestation de jeunes Marocains qui réclamaient des réformes politiques dimanche à Casablanca et à Tanger.
"Nous sommes préoccupés par la violence dont il a été fait usage pendant des manifestations au Maroc ce week-end", a déclaré Natasha Butler, porte-parole du commissaire chargé de la politique de voisinage, Stefan Füle.
"Nous appelons à la retenue dans l'usage de la force et au respect des libertés fondamentales", a-t-elle ajouté. La porte-parole a souligné que la liberté de se rassembler était "un droit démocratique".
"Nous appelons le Maroc à observer la même attitude que précédemment en autorisant ses citoyens à manifester pacifiquement", a-t-elle dit. "Nous suivons ces manifestations de très près et encourageons toutes les parties à s'engager dans un dialogue pacifique afin de trouver une solution aux questions soulevées par les manifestants", a-t-elle poursuivi.
"Les autorités marocaines sont engagées actuellement dans un programme de réformes important et nous les encourageons à avancer dans ce processus afin qu'il puisse produire des résultats significatifs au bénéfice de l'ensemble des citoyens", a-t-elle conclu.
Des dizaines de personnes ont été blessées dimanche après que la police a dispersé par la force à Casablanca plusieurs centaines de jeunes du "Mouvement du 20 février", les empêchant de se rassembler dans un quartier populaire pour revendiquer des réformes politiques.
A Tanger, la police a également dispersé plusieurs dizaines de manifestants du Mouvement du 20 février dans le quartier populaire de Beni Makada.
L'Union européenne a annoncé la semaine dernière que le Maroc, ainsi que d'autres pays comme l'Egypte, allaient bénéficier de près de 2,240 milliards d'euros d'aide au développement, à condition qu'il favorise "une démocratie durable et une économie solidaire".
AFP
Voila le chantage et l'hypocrisie de l'occident dans toute sa splendeur! Et qu'en est il des manifestations réprimer violemment par les espagnols?
Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 1:38
regarde tes MP
_________________
Nano Colonel
messages : 1650 Inscrit le : 18/05/2009 Localisation : Brest - Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 1:40
La commission hypocrito-Européene devrait plutot s'inquiéter en priorité pour sa propre population et la je pense aux espagnoles qui se font déboiter les jambes et fracasser les cranes à la péle, à coup de matraque et aux tires à balles à blanc. Les férosses mososs Espagnole auraient plus de droit que le Makhzen ?... wa baz !! allah yster...Les dispositifs anti-émeute déployé ce week end par les mososs Espagnoles sont digne de Franco...
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 1:43
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 2:51
_________________
Pro rege, saepe, pro patria semper
اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة
lida Colonel-Major
messages : 2195 Inscrit le : 01/11/2008 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 3:33
Citation :
2e Assises de l'énergie : Le Maroc renforce sa position dans la production propre
2e Assises de l'énergie : Le Maroc renforce sa position dans la production propre En vedette, la première expérience d'exportation de l'énergie solaire. C'est demain mardi 31 mai qu'auront lieu à Oujda les 2e Assises de l'énergie, organisées par le ministère de l'Energie. Deux ans après la première édition qui s'est tenu en mars 2009 à Rabat, le temps est venu pour un nouvel arrêt sur image consacré aux évolutions constatées depuis lors. Le choix de la capitale de l'Oriental n'est pas anodin. En 2009, le coup d'envoi a été donné pour la construction d'une technopole dont la vocation est de fabriquer des équipements dédiés aux énergies renouvelables. A l'époque, l'objectif était de développer une offre Maroc spécifique aux activités liées au solaire, à l'éolien et à l'efficacité énergétique.
Historiquement parlant, la région de l'Oriental s'érige en pôle énergétique avec un savoir-faire lié aux mines, notamment de Jerrada ainsi que la centrale thermo-solaire d'Aïn Ben Mathar. Aujourd'hui, cette agora dont le thème est «les énergies vertes, un élan pour le Maroc» tentera de jeter toute la lumière sur la stratégie énergétique du Maroc. Il s'agit d'en dresser l'état d'avancement et de définir les prochaines étapes de sa mise en œuvre. Pour rappel, la stratégie énergétique nationale se projette dans l'horizon 2030.
Il s'agit d'une période moyennement longue pour avoir de la visibilité dont le manque représentait le principal écueil pour le développement de la filière. A l'horizon 2030, les énergies renouvelables devront permettre une économie en énergie fossile de 2,6 Mtep/an (tonne équivalent pétrole) et contribuer à la création de 25 000 emplois. Bien avant cette échéance, l'on ambitionne qu'en 2020, 42% de la capacité de production électrique installée du Maroc serait d'origine renouvelable. Cette propension pour les énergies propres qui va crescendo n'est pas un simple choix, mais une nécessité.
Si durant des décennies, le pétrole de l'Orient fait tourner les turbines des économies mondiales, c'est aujourd'hui autour des pays de l'Afrique et principalement du Maghreb de donner le ton pour l'avenir. Au World Economic Forum (WEF) sur la région MENA, qui s'est tenu en octobre 2010 à Marrakech, la question énergétique a pratiquement accaparé les débats. Le Maroc y a été donné en exemple dans la région, mais également dans le monde aussi pour son lancement du mégaprojet solaire doté d'un budget de 9MM$. C'est un signal fort qui consacre l'engagement du Royaume dans la voie de l'avenir où l'énergie propre est appelée à jouer un rôle majeur. C'est également un positionnement stratégique vis-à-vis des investisseurs étrangers et des accords de partenariats.
Le résultat ne s'est pas fait attendre. Pas plus tard que mercredi 11 mai à Monaco, Eric Besson, ministre français chargé de l'Industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, a annoncé que le Maroc exportera à la France de l'électricité solaire dès l'automne 2011. Raison d'en être fier, il s'agit de la première expérimentation de transport de cette énergie du sud vers le nord de la Méditerranée. Sur ce créneau, le Maroc ne cesse de consolider sa pole-position notamment en étant présent dans les instances qui en constituent le véhicule.
Dans cette veine, Besson a proposé la conclusion d'un «Pacte énergétique euro-méditerranéen», qui devait être officiellement soumis le 20 mai au secrétariat général de l'UPM. Un poste qui vient d'être occupé par le diplomate marocain Youssef Amrani qui est également secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.
Peut-on désormais parler de diplomatie énergétique dans le sens où le Maroc devient plus qu'un partenaire de l'UE via le statut avancé, mais pratiquement un acteur dans la construction de l'espace méditerranéen ? Bien évidement l'énergie étant devenu un sujet majeur dans les relations Nord-Sud, il est aujourd'hui plus que jamais besoin d'améliorer son positionnement dans ce domaine. D'autant plus que le mégaprojet Desertec offre des opportunités énormes puisqu'il vise la mise en place d'un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, devant produire à terme jusqu'à 15% de l'électricité consommée en Europe. L'ambition étant d'atteindre les objectifs climatiques et énergétiques européens par la réduction de 20% des émissions de gaz à effet de serre et l'augmentation de 20% des économies d'énergie d'ici 2020.
Hub énergétique La stratégie énergétique marocaine se veut plus intégrante qu'une simple mise en réseau de projets d'appoint. Elle vise à moyen terme la mise en place d'une industrie locale, englobant toute la logistique en vue de pallier la cherté de l'énergie solaire. Dans ce cas de figure, l'énergie est appelée à devenir une compétence partagée dans la région méditerranéenne, avec toutefois l'obligation d'un changement des paramètres de partenariat entre le Nord et le Sud. Aujourd'hui, le Maroc est en position de devenir un hub énergétique. Il en donne le ton via des programmes qui cherchent la pérennisation des nouveaux modèles de développement d'une énergie propre. En effet, les projets intégrés d'énergie solaire et éolienne, lancés respectivement le 2 novembre 2009 et le 28 juin 2010 illustrent la priorité accordée au développement des énergies vertes.
Electricité propre Desertec vise la production à terme jusqu'à 15% de l'électricité consommée en Europe. En 2030, les énergies renouvelables devront permettre au Maroc une économie en énergie fossile de 2,6 Mtep/an. En 2020, 42% de la capacité de production électrique installée du Maroc sera d'origine renouvelable.
Le matin
_________________
un petit dessin vaut mieux qu'un long discours
marques General de Brigade
messages : 3971 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 9:53
ibnbattuta a écrit:
Voila le genre d'article qui a le don de m’énerver!!!
Citation :
Manifestations au Maroc: la Commission européenne fait part de son inquiétude
La Commission européenne a exprimé lundi son inquiétude après les incidents qui ont émaillé une manifestation de jeunes Marocains qui réclamaient des réformes politiques dimanche à Casablanca et à Tanger.
"Nous sommes préoccupés par la violence dont il a été fait usage pendant des manifestations au Maroc ce week-end", a déclaré Natasha Butler, porte-parole du commissaire chargé de la politique de voisinage, Stefan Füle.
" AFP
Voila le chantage et l'hypocrisie de l'occident dans toute sa splendeur! Et qu'en est il des manifestations réprimer violemment par les espagnols?
le referendum prévu pour le 1er Juillet va être la réponse definitive à ce genre de clowneries ...le peuple Marocain va les renvoyer dans les poubelles de l'histoire !!!
et si ce monsieur n'est pas content, qu'il supprime le peuple marocain
attention aux articles de l'AFP , ce repaire de gauchistes présentent les manifestants comme des démocrates et cache les adlistes du gourou Yassine !!
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 10:10
De la violence il y partout quand une manifestation est interdit...au Maroc presaue 30 "injuried", beaucoup d'entre eux policiers, en Espagne, 116 blésées et 129 détenus, a Paris....no coment...
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 10:18
Citation :
Le Mouvement du 20 février appelé à son tour à dégager
Plusieurs dizaines d’habitants du quartier Sbata à Casablanca sont sortis de leurs maisons et commerces dimanche pour empêcher le Mouvement du 20 février, d’organiser une marche à partir de leur quartier.
Les habitants de Sbata ont exprimé leur ras le bol du Mouvement 20 février et sont d’avis que les manifestations organisées par ce mouvement nuisaient à leurs commerces et à leur sécurité.
Au quartier Benmsik, à Casablanca, d’où devait partir une marche de protestation dimanche à 18h, les commerçants se sont également révoltés contre le Mouvement du 20 février, dressant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : "quittez nos quartiers, laissez-nous vivre en paix".
A Rabat également les commerçants sont sortis manifester dimanche devant le Parlement, pour appeler les autorités à mettre fin à ce mouvement de protestation qui porte un coup dur à leurs commerces.
Les commerçants des boulevards Mohammed V et Hassan II ont affirmé à la presse que leur activité a régressé de 40 à 50% depuis le début des manifestations le 20 février dernier.
Ce ras le bol général semble se propager dans de nombreuses villes du Royaume, où les habitants et les commerçants disent craindre pour leur sécurité et celle de leurs enfants depuis le déclenchement de ces mouvements de protestation.
PGM
Leo Africanus General de división (FFAA)
messages : 1885 Inscrit le : 24/02/2008 Localisation : Tatooine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 11:01
C'est tout simplement du chantage de l'UE au Maroc. Chercher et vite d'integrer le CCG et d'arbitrer l'AFRICOM et vous verrez le changement de language des despotes de l'Europe donneuse de lecons.
Spoiler:
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 12:22
Citation :
Sit-in à répétition du 20 février Il faut regarder la réalité telle qu'elle est
La grogne des commerçants. /Caricature SC - aufait
Spoiler:
On connait tous les accusation classiques des manifestants qui rejettent toute responsabilité et toute manipulation sur les forces de l'ordre. Mais selon un journaliste d'aufait, présent sur les lieux de la manifestation organisée ce dernier dimanche à Casablanca, et ce qu'il a vu et entendu, démontre à l'envie que le mouvement du 20 février, s'il existe encore, est en train de vivre ses dernières heures, du moins s'il ne change pas de stratégie.
Les manifestants qui se sont présentés au quartier Sbata ne sont pas venus pour manifester mais pour agresser les policiers. Ils étaient quelques dizaines et sont sortis brutalement de plusieurs rues pour aller non pas se rassembler et démarrer une marche pacifique, mais pour foncer directement sur les forces de l'ordre et les provoquer. La majorité de ces manifestants étaient certainement des membres des mouvements islamistes. Le mouvement du 20 Février de base n'a jamais eu recours à de telles méthodes.
D’après les informations que nous avons, des individus qui ont maintenant noyauté le mouvement du 20 février, cherchent volontairement à avoir des victimes dans leur rang. Devant un de nos journalistes, le préfet de police a parlé à quelques habitants du quartier pour leur dire que la police n'avait rien contre les citoyens et qu'ils n'étaient là que pour maintenir l'ordre public. Spontanément des habitants du quartier se sont rassemblés pour faire une contre manifestation en scandant des slogans nationalistes et royalistes.
Plusieurs enseignements sont à tirer du fiasco du dimanche 29 mai.
Les islamistes de toute tendance doivent comprendre qu'ils ont tous les droits démocratiques, tant qu'ils respectent les règles démocratiques. La population n'acceptera jamais ceux qui veulent s'imposer par la violence.
Le droit de manifester des uns doit respecter les droits des autres.
Les jeunes du mouvement du 20 février devraient apprendre à analyser objectivement les éléments positifs et négatifs de toute initiative qu'ils prennent, sans quoi ils ne pourront jamais progresser. Dans tous les cas ils devraient se frotter les yeux et se rendre compte que le Maroc n'a vraiment rien à voir avec la Tunisie, l'Egypte, le Yémen ou la Syrie.
Un grand penseur a dit que “les masses sont inintelligentes. Elles obéissent davantage à une représentation du chef qu'à un personnage particulier qui n'en est qu'une figure passagère”. Au Maroc seule la monarchie, en tant qu'institution, joue pleinement ce rôle de représentation du chef dépassant même la personne temporelle du roi ou d'un quelconque chef de parti qui sortirait d'un processus électoral.
Qu'on le veuille ou non c'est une donnée objective de notre pays.
Abdelhaq Sedrati
Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 12:45
Leo Africanus a écrit:
C'est tout simplement du chantage de l'UE au Maroc. Chercher et vite d'integrer le CCG et d'arbitrer l'AFRICOM et vous verrez le changement de language des despotes de l'Europe donneuse de lecons.
Spoiler:
_________________
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 12:56
l´UE joue seulement au politically correct,en off ca dit fonce comme tu peux,tant qu´on recevera pas d´emmigres en boots. vous verrez quand Rabat changera le cap avec le CCG,les moyens de pression dont l´UE usaient jusqu´a mtn seront reduit a neant,quand t´as les ressouces,s*it on UE.et ses miettes elle peut se les mettre la ou on pense tous.
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 13:10
Viper a écrit:
Leo Africanus a écrit:
C'est tout simplement du chantage de l'UE au Maroc. Chercher et vite d'integrer le CCG et d'arbitrer l'AFRICOM et vous verrez le changement de language des despotes de l'Europe donneuse de lecons.
Spoiler:
Oui Viper, Leo got the point. Cela me rappelle la reaction de l´EU quand le Maroc allait signer l´accord de libre echange avec l´US
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 13:17
l'UE envoie un message claire au M A R O C: regardes t'es entrain de tabasser des manifestants, mais on te fait confiance et on t'a octroyé le statut avancé.
Autrement dit, l'UE c'est comme une prostituée, si t'es riche c'est sans probléme, si t'es pas riche et elle est plus ou moins généreuse avec toi, ben là elle va te le rappeler à sa maniére de temps en temps..
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 13:45
Citation :
Fonction publique Fonctionnaires : 13 échelles au lieu de 11
Le cabinet chargé de la refonte du système de rémunérations vient de rendre son rapport final. 13 échelles et autant d'échelons. Augmentation de la valeur des indices et du point indiciaire. Le salaire de base sera désormais plus important que l'indemnité et la fonction primera sur le grade.
Le grand chantier de réforme du système de rémunération dans la fonction publique, lancé depuis quelqu ministère de la modernisation des secteurs publics (MMSP), maître d’ouvrage du projet, est en phase de préparation des mesures d’accompagnement : élaboration des référentiels des emplois et des compétences, révision d’un arsenal de textes juridiques, notamment le statut général de la fonction publique, découpage administratif pour l’indemnité de résidence, etc. Il faut le préciser tout de suite, l’application de la nouvelle formule sera précédée de discussions avec les syndicats. Quelle est l’économie générale de cette réforme ? Primo, la rémunération sera davantage liée à la fonction (ou à l’emploi) qu’au grade, comme c’est le cas aujourd’hui. Il ne s’agira évidemment pas de faire l’impasse sur le grade, mais son poids sera dorénavant moins prépondérant. C’est la raison pour laquelle un travail est actuellement mené (et presque achevé) pour répertorier les emplois et les compétences dans l’administration. Secundo, et c’est peut-être le cœur de la réforme, la structure de la rémunération dans la fonction publique sera complètement inversée : au lieu d’une structure actuellement fondée sur les indemnités, qui constituent 72% de la fiche de paie, l’option prise est de donner la prééminence au traitement de base, lequel ne représente aujourd’hui que 28% de la rémunération. Dans le monde, rappelle Hewitt-Demos, les indemnités représentent en moyenne 15% de la rémunération statutaire des fonctionnaires, soit l’exact contraire de ce qui se fait au Maroc. Dans le secteur privé, également, la part du salaire variable, c’est-à-dire des indemnités, représente entre 15% et 20% du salaire. Autrement dit, partout et quel que soit le secteur d’activité, privé ou public, c’est le salaire de base (le traitement de base pour les fonctionnaires) qui prédomine. Ce sera désormais le cas dans la fonction publique marocaine : 72,2% pour le traitement de base et 27,8% pour les indemnités.
Le hors échelle continuera d'exister
Comment y parvenir ? Les leviers d’action proposés par le groupement Hewitt-Demos pour, à la fois, donner du poids au traitement de base et ouvrir des perspectives d’évolution de la carrière et de la rémunération du fonctionnaire consistent en la mise en place d’une nouvelle grille indiciaire dans laquelle sont fondues la quasi-totalité des indemnités actuelles. Sans entrer dans les considérations techniques par trop ardues de la nouvelle structure indiciaire, retenons seulement que celle-ci est construite autour de quelques innovations importantes : augmentation de la valeur des indices, augmentation de la valeur du point indiciaire, augmentation du nombre d’échelles (de 11 + hors échelle à 13 + hors échelle) et augmentation du nombre d’échelons (de 11 à 13). Intéressant à noter, la refonte de la grille indiciaire et l’élargissement du traitement de base ont été conçus de telle sorte qu’ils ne produisent quasiment aucune incidence ni sur la rémunération actuelle des agents ni sur le Budget de l’Etat. Toutefois, la création d’échelons supplémentaires, afin de permettre à certaines catégories de fonctionnaires d’évoluer dans leur carrière, est évidemment de nature à générer, de façon mécanique, un coût. En fait, au lieu de coût, il faudrait peut-être parler de juste réparation au profit des fonctionnaires dont la carrière, au bout de quelques années, se trouve bloquée, légalement si on peut dire. Ce coût, le groupement Hewitt-Demos, se basant sur les mécanismes d’avancement, l’estime à 600 millions de DH (en cumul) sur six ans. En revanche, sur les retraites, l’impact est significatif. Du fait de la législation actuelle (la loi du 30 décembre 1971), qui stipule que toute augmentation du traitement de base des fonctionnaires actifs doit bénéficier aux retraités, le nouveau système de rémunération qui sera mis en place devrait entraîner un coût supplémentaire pour le régime des pensions civiles et d’invalidité estimé à 3,6 milliards de DH. Au vu de la situation financière de la Caisse marocaine des retraites (CMR), il est difficile d’imaginer qu’elle puisse supporter un tel surcoût. L’Etat non plus n’y pourra pas grand-chose, sauf à accepter de s’endetter davantage ; hypothèse hautement improbable !
Quel impact sur le régime des retraites ?
C’est sans doute pour cette raison que Dewitt-Demos a fait, à ce sujet, une proposition qui, a priori, risque fort de mécontenter les syndicats. Ce point pourrait même, à vrai dire, constituer le point majeur de discussion de la réforme, lorsque le moment viendra de la faire avaliser par les partenaires sociaux. La proposition des consultants consiste en effet à modifier la loi du 30 décembre 1971 (l’article 44 bis, en l’occurrence) afin de...couper le lien automatique qui existe entre l’augmentation du traitement de base des fonctionnaires actifs et la revalorisation des pensions. Malgré tout, et pour ne pas donner l’impression que cette réforme exclut les retraités, l’étude recommande d’indexer la revalorisation des pensions sur d’autres critères....C’est en effet une possibilité, mais quels pourraient être ces critères ? L’inflation par exemple ? Tout cela est aujourd’hui à l’examen au sein des structures de pilotage et de suivi de cette réforme, et dans lesquelles, outre le MMSP, on trouve les ministères des finances, de l’éducation nationale, de l’équipement, de la justice et de la santé. Le ministère des finances, en particulier, est très attentif aux questions liées au coût de la réforme, et on imagine bien que les discussions sont assez serrées à ce sujet. Mais comment réformer sans supporter un minimum de coût ? La réforme de l’indemnité de résidence (voir encadré), proposée dans l’étude de Hewitt-Demos, en prolongement de la refonte du système de rémunération, aura, elle, forcément un coût, mais c’est en réalité le prix à payer pour assurer un redéploiement et une mobilité plus fluides des fonctionnaires. Mais ce coût, estimé à environ 700 millions de DH, peut s’avérer insignifiant par rapport aux retombées positives sur les régions.
FOCUS : Indemnités de résidence : cinq zones au lieu de trois Les fonctionnaires bénéficient aujourd’hui d’une indemnité de résidence dont le montant est tributaire de la zone dans laquelle ils exercent. Le système actuel est basé sur la division du territoire en trois zones et à chacune est affectée une indemnité représentant un pourcentage du traitement de base : 25% en zone A, 10% pour les échelles 1 à 6 et 15% au-delà en zone B, et 10% en zone C. C’était une façon d’encourager les fonctionnaires à accepter plus facilement leur affectation. Mais le système est jugé inopérant du fait que l’indemnité est assise sur un traitement de base extrêmement faible. Du coup, l’indemnité est devenue insignifiante. Elle représente, en moyenne, 4% de la rémunération. Pour faire jouer à l’indemnité de résidence le rôle de motivation censée être la sienne, le groupement d’études Hewit-Demos a proposé de la réformer. En gros, l’objectif visé est que cette indemnité devienne plus intéressante (puisqu’elle sera assise sur un traitement de base désormais plus important qu’il ne l’était) afin d’inciter les fonctionnaires à rejoindre leur lieu d’affection, et de compenser les déficits en équipements sociaux, économiques et culturels du lieu de résidence, d’autre part. Pour ce faire, il sera procédé à un nouveau découpage de zones, avec des taux d’indemnités progressifs. Au lieu de trois, il y aura désormais cinq zones, déterminées en fonction d’un certain nombre de paramètres objectifs. La distribution des cinq zones et des taux d’indemnité y afférentes est la suivante : zone A : 0%, zone B : 5% ; zone C : 10% ; zone D : 15% ; zone E : 20%.
Salah Agueniou. La Vie éco www.lavieeco.com
2011-05-31
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
Dernière édition par docleo le Mar 31 Mai 2011 - 13:48, édité 1 fois
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 13:48
nisar a écrit:
l'UE envoie un message claire au M A R O C: regardes t'es entrain de tabasser des manifestants, mais on te fait confiance et on t'a octroyé le statut avancé.
Autrement dit, l'UE c'est comme une prostituée, si t'es riche c'est sans probléme, si t'es pas riche et elle est plus ou moins généreuse avec toi, ben là elle va te le rappeler à sa maniére de temps en temps..
le mot pute (mes excuses) serait mieux approprié dans ce cas.
Edit PGM : innaproprié ici.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 14:25
Tout à fait linust, mais vu que c'est un mot innaproprié dans le forum comme l'a si bien dit PGM, on cherche des mots qui peuvent passer sans gêne
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 14:39
docleo a écrit:
Citation :
Spoiler:
Fonction publique Fonctionnaires : 13 échelles au lieu de 11
Le cabinet chargé de la refonte du système de rémunérations vient de rendre son rapport final. 13 échelles et autant d'échelons. Augmentation de la valeur des indices et du point indiciaire. Le salaire de base sera désormais plus important que l'indemnité et la fonction primera sur le grade.
Le grand chantier de réforme du système de rémunération dans la fonction publique, lancé depuis quelqu ministère de la modernisation des secteurs publics (MMSP), maître d’ouvrage du projet, est en phase de préparation des mesures d’accompagnement : élaboration des référentiels des emplois et des compétences, révision d’un arsenal de textes juridiques, notamment le statut général de la fonction publique, découpage administratif pour l’indemnité de résidence, etc. Il faut le préciser tout de suite, l’application de la nouvelle formule sera précédée de discussions avec les syndicats. Quelle est l’économie générale de cette réforme ? Primo, la rémunération sera davantage liée à la fonction (ou à l’emploi) qu’au grade, comme c’est le cas aujourd’hui. Il ne s’agira évidemment pas de faire l’impasse sur le grade, mais son poids sera dorénavant moins prépondérant. C’est la raison pour laquelle un travail est actuellement mené (et presque achevé) pour répertorier les emplois et les compétences dans l’administration. Secundo, et c’est peut-être le cœur de la réforme, la structure de la rémunération dans la fonction publique sera complètement inversée : au lieu d’une structure actuellement fondée sur les indemnités, qui constituent 72% de la fiche de paie, l’option prise est de donner la prééminence au traitement de base, lequel ne représente aujourd’hui que 28% de la rémunération. Dans le monde, rappelle Hewitt-Demos, les indemnités représentent en moyenne 15% de la rémunération statutaire des fonctionnaires, soit l’exact contraire de ce qui se fait au Maroc. Dans le secteur privé, également, la part du salaire variable, c’est-à-dire des indemnités, représente entre 15% et 20% du salaire. Autrement dit, partout et quel que soit le secteur d’activité, privé ou public, c’est le salaire de base (le traitement de base pour les fonctionnaires) qui prédomine. Ce sera désormais le cas dans la fonction publique marocaine : 72,2% pour le traitement de base et 27,8% pour les indemnités.
Le hors échelle continuera d'exister
Comment y parvenir ? Les leviers d’action proposés par le groupement Hewitt-Demos pour, à la fois, donner du poids au traitement de base et ouvrir des perspectives d’évolution de la carrière et de la rémunération du fonctionnaire consistent en la mise en place d’une nouvelle grille indiciaire dans laquelle sont fondues la quasi-totalité des indemnités actuelles. Sans entrer dans les considérations techniques par trop ardues de la nouvelle structure indiciaire, retenons seulement que celle-ci est construite autour de quelques innovations importantes : augmentation de la valeur des indices, augmentation de la valeur du point indiciaire, augmentation du nombre d’échelles (de 11 + hors échelle à 13 + hors échelle) et augmentation du nombre d’échelons (de 11 à 13). Intéressant à noter, la refonte de la grille indiciaire et l’élargissement du traitement de base ont été conçus de telle sorte qu’ils ne produisent quasiment aucune incidence ni sur la rémunération actuelle des agents ni sur le Budget de l’Etat. Toutefois, la création d’échelons supplémentaires, afin de permettre à certaines catégories de fonctionnaires d’évoluer dans leur carrière, est évidemment de nature à générer, de façon mécanique, un coût. En fait, au lieu de coût, il faudrait peut-être parler de juste réparation au profit des fonctionnaires dont la carrière, au bout de quelques années, se trouve bloquée, légalement si on peut dire. Ce coût, le groupement Hewitt-Demos, se basant sur les mécanismes d’avancement, l’estime à 600 millions de DH (en cumul) sur six ans. En revanche, sur les retraites, l’impact est significatif. Du fait de la législation actuelle (la loi du 30 décembre 1971), qui stipule que toute augmentation du traitement de base des fonctionnaires actifs doit bénéficier aux retraités, le nouveau système de rémunération qui sera mis en place devrait entraîner un coût supplémentaire pour le régime des pensions civiles et d’invalidité estimé à 3,6 milliards de DH. Au vu de la situation financière de la Caisse marocaine des retraites (CMR), il est difficile d’imaginer qu’elle puisse supporter un tel surcoût. L’Etat non plus n’y pourra pas grand-chose, sauf à accepter de s’endetter davantage ; hypothèse hautement improbable !
Quel impact sur le régime des retraites ?
C’est sans doute pour cette raison que Dewitt-Demos a fait, à ce sujet, une proposition qui, a priori, risque fort de mécontenter les syndicats. Ce point pourrait même, à vrai dire, constituer le point majeur de discussion de la réforme, lorsque le moment viendra de la faire avaliser par les partenaires sociaux. La proposition des consultants consiste en effet à modifier la loi du 30 décembre 1971 (l’article 44 bis, en l’occurrence) afin de...couper le lien automatique qui existe entre l’augmentation du traitement de base des fonctionnaires actifs et la revalorisation des pensions. Malgré tout, et pour ne pas donner l’impression que cette réforme exclut les retraités, l’étude recommande d’indexer la revalorisation des pensions sur d’autres critères....C’est en effet une possibilité, mais quels pourraient être ces critères ? L’inflation par exemple ? Tout cela est aujourd’hui à l’examen au sein des structures de pilotage et de suivi de cette réforme, et dans lesquelles, outre le MMSP, on trouve les ministères des finances, de l’éducation nationale, de l’équipement, de la justice et de la santé. Le ministère des finances, en particulier, est très attentif aux questions liées au coût de la réforme, et on imagine bien que les discussions sont assez serrées à ce sujet. Mais comment réformer sans supporter un minimum de coût ? La réforme de l’indemnité de résidence (voir encadré), proposée dans l’étude de Hewitt-Demos, en prolongement de la refonte du système de rémunération, aura, elle, forcément un coût, mais c’est en réalité le prix à payer pour assurer un redéploiement et une mobilité plus fluides des fonctionnaires. Mais ce coût, estimé à environ 700 millions de DH, peut s’avérer insignifiant par rapport aux retombées positives sur les régions.
FOCUS : Indemnités de résidence : cinq zones au lieu de trois Les fonctionnaires bénéficient aujourd’hui d’une indemnité de résidence dont le montant est tributaire de la zone dans laquelle ils exercent. Le système actuel est basé sur la division du territoire en trois zones et à chacune est affectée une indemnité représentant un pourcentage du traitement de base : 25% en zone A, 10% pour les échelles 1 à 6 et 15% au-delà en zone B, et 10% en zone C. C’était une façon d’encourager les fonctionnaires à accepter plus facilement leur affectation. Mais le système est jugé inopérant du fait que l’indemnité est assise sur un traitement de base extrêmement faible. Du coup, l’indemnité est devenue insignifiante. Elle représente, en moyenne, 4% de la rémunération. Pour faire jouer à l’indemnité de résidence le rôle de motivation censée être la sienne, le groupement d’études Hewit-Demos a proposé de la réformer. En gros, l’objectif visé est que cette indemnité devienne plus intéressante (puisqu’elle sera assise sur un traitement de base désormais plus important qu’il ne l’était) afin d’inciter les fonctionnaires à rejoindre leur lieu d’affection, et de compenser les déficits en équipements sociaux, économiques et culturels du lieu de résidence, d’autre part. Pour ce faire, il sera procédé à un nouveau découpage de zones, avec des taux d’indemnités progressifs. Au lieu de trois, il y aura désormais cinq zones, déterminées en fonction d’un certain nombre de paramètres objectifs. La distribution des cinq zones et des taux d’indemnité y afférentes est la suivante : zone A : 0%, zone B : 5% ; zone C : 10% ; zone D : 15% ; zone E : 20%.
Salah Agueniou. La Vie éco www.lavieeco.com
2011-05-31
C'est vrai que c'est mauvais en ce qui est monter de grade...??? parce que avant c'était chaque 4 ans le grade, et maintenant 1 ans pour échelons (13 ans pour 1 grade?) j'ai rien trouvé sur cette info par le net...vous savez quelque chose?
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 16:07
L'echelle est composé de plusieurs grades, je te poste la nouvelle grille proposée (désolé pour la qualité de l'image), si ma memoire est bonne, 1er echelon 1 an, 2 echelon 2 an, 3 echelon 2 ans, 4 echelon 3ans, 5 echelon 3 ans aussi ... si tu veux je te cherches les details
Et je te donne les nouveaux indices proposés par le ministère de la santé pour les grades., normalement il faut 4 ans pour avoir le droit de passer l'examen professionnel, sinon tu as le grade après 6 ans
Dernière édition par docleo le Mar 31 Mai 2011 - 16:46, édité 1 fois
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 16:24
le réponse vient de Paris :
Citation :
APCE: Feu vert de la Commission politique pour l'octroi du statut de partenaire pour la démocratie au Maroc
Paris- La Commission politique de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), réunie mardi à Paris, a voté à l'unanimité un projet de résolution en faveur de l'octroi du statut de partenaire pour la démocratie au parlement marocain.
L'APCE devra se prononcer sur un projet de résolution dans ce sens lors de sa prochaine session plénière, prévue du 20 au 24 juin à Strasbourg, indique un communiqué de cette institution qui regroupe 318 membres issus des parlements des 47 Etats membres du Conseil de l'Europe.
Le parlement marocain pourrait ainsi devenir "le premier parlement à bénéficier de ce nouveau statut, instauré en 2010 afin de renforcer la coopération institutionnelle avec les parlements des Etats non membres des régions voisines souhaitant participer au débat politique sur les enjeux communs dépassant les frontières européennes", précise l'APCE.
Lors de sa réunion de mardi, tenue en présence de plusieurs chefs de groupes représentant divers courants politiques européens, la Commission politique s'est prononcée sur la base d'un rapport sur la candidature marocaine, présenté par l'Italien Luca Volontè, président du groupe du Parti populaire européen (PPE/DC).
"L'octroi du statut devrait être considéré comme un geste encourageant le parlement (marocain) à jouer un rôle plus éminent dans le processus de réforme" engagé par le Maroc, a souligné M. Volontè lors d'un échange de vues avec une délégation parlementaire marocaine conduite par le député du parti de la Justice et du développement (PJD), M. Saâd Eddine El Othmani.
"Les réformes engagées au Maroc ont besoin d'un nouvel élan politique auquel son parlement devrait contribuer plus activement", a précisé le parlementaire européen, cité dans le communiqué.
Selon M. El Othmani, la délégation marocaine, qui comprend également le député Ouadie Benabdellah (RNI), et les membres de la Chambre des conseillers Lahcen Bijdiguen (RNI) et Ahmed El Gour (PAM), a réitéré la détermination du parlement "à pousser davantage le gouvernement dans le sens des engagements pris par les présidents des deux Chambres dans la demande de candidature à ce statut".
"Ces engagements concernent notamment les volets de promotion des droits de l'Homme, de la démocratie et de la transparence et de la lutte contre la corruption", a-t-il précisé à la MAP.
Concernant le conflit du Sahara, les élus marocains ont souligné que c'est une question suivie par le Conseil de sécurité de l'ONU sous les auspices duquel le Maroc s'est engagé de bonne foi et avec sérieux, en vue de la recherche d'une solution consensuelle entre les différentes parties.
Selon le communiqué de l'APCE, le projet de résolution adopté mardi par la Commission politique énonce "une liste de domaines prioritaires dans lesquels des progrès sont attendus, notamment en matière d'organisation d'élections libres et équitables, la suppression de la peine de mort du Code pénal, la participation de la société civile dans le processus législatif et décisionnel, la réforme de la justice et l'égalité des chances entre les femmes et les hommes".
Le parlement marocain est par ailleurs "invité à encourager l'adhésion aux Conventions pertinentes du Conseil de l'Europe et à tirer pleinement parti de son expertise", ajoute la même source.
"Au plus tard dans deux ans, l'APCE devra faire le point de l'état d'avancement des réformes qui constituent le principal but du partenariat devenant ainsi le critère d'évaluation de son efficacité", précise-t-on.
M. El Othmani a salué l'adoption par la commission politique de ce projet de résolution, soulignant qu'il s'agit d'"une étape cruciale" franchie dans le processus d'octroi au parlement marocain du statut de partenaire pour la démocratie auprès de l'APCE.
Selon lui, la délégation parlementaire marocaine a souligné le "sérieux" des réformes engagées au Maroc, notamment celle de la révision constitutionnelle annoncée le 9 mars dernier par SM le Roi Mohammed VI.
Il a, à cet égard, affirmé qu'il existe un calendrier précis pour la réalisation de ces réformes, ajoutant que le principe de transparence des élections au Maroc a été acquis depuis le scrutin de 2007.
En avril 2010, le parlement marocain a été le premier parlement à avoir officiellement déposé sa candidature au statut de "partenaire pour la démocratie".
Le Maroc siège déjà dans deux organes du Conseil de l'Europe: la Commission européenne pour la démocratie par le droit (plus connue sous le nom de la Commission de Venise) depuis 2007, et le Centre européen pour l'interdépendance et la solidarité mondiale (Centre Nord-Sud) depuis 2009.
MAP
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mox Capitaine
messages : 949 Inscrit le : 27/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 16:52
Tabrisius a écrit:
De la violence il y partout quand une manifestation est interdit...au Maroc presaue 30 "injuried", beaucoup d'entre eux policiers, en Espagne, 116 blésées et 129 détenus, a Paris....no coment...
Pour les média EU quand t'il sagit d'eux cela s'appele le maintiens de l'ordre, par contre pour le Maroc ils appelent ça Violence Policiére, mais en faite les forces de l'ordre des deux côté ne font que la même chose.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 31 Mai 2011 - 17:02
ibnbattuta a écrit:
Voila le genre d'article qui a le don de m’énerver!!!
Citation :
Manifestations au Maroc: la Commission européenne fait part de son inquiétude
La Commission européenne a exprimé lundi son inquiétude après les incidents qui ont émaillé une manifestation de jeunes Marocains qui réclamaient des réformes politiques dimanche à Casablanca et à Tanger.
"Nous sommes préoccupés par la violence dont il a été fait usage pendant des manifestations au Maroc ce week-end", a déclaré Natasha Butler, porte-parole du commissaire chargé de la politique de voisinage, Stefan Füle. "Nous appelons à la retenue dans l'usage de la force et au respect des libertés fondamentales", a-t-elle ajouté. La porte-parole a souligné que la liberté de se rassembler était "un droit démocratique".
"Nous appelons le Maroc à observer la même attitude que précédemment en autorisant ses citoyens à manifester pacifiquement", a-t-elle dit. "Nous suivons ces manifestations de très près et encourageons toutes les parties à s'engager dans un dialogue pacifique afin de trouver une solution aux questions soulevées par les manifestants", a-t-elle poursuivi.
"Les autorités marocaines sont engagées actuellement dans un programme de réformes important et nous les encourageons à avancer dans ce processus afin qu'il puisse produire des résultats significatifs au bénéfice de l'ensemble des citoyens", a-t-elle conclu.
Des dizaines de personnes ont été blessées dimanche après que la police a dispersé par la force à Casablanca plusieurs centaines de jeunes du "Mouvement du 20 février", les empêchant de se rassembler dans un quartier populaire pour revendiquer des réformes politiques.
A Tanger, la police a également dispersé plusieurs dizaines de manifestants du Mouvement du 20 février dans le quartier populaire de Beni Makada.
L'Union européenne a annoncé la semaine dernière que le Maroc, ainsi que d'autres pays comme l'Egypte, allaient bénéficier de près de 2,240 milliards d'euros d'aide au développement, à condition qu'il favorise "une démocratie durable et une économie solidaire".
AFP
Voila le chantage et l'hypocrisie de l'occident dans toute sa splendeur! Et qu'en est il des manifestations réprimer violemment par les espagnols?
Je suis depuis quelques jours vos échanges sur ces manifestations. Et je suis étonné. Je pensais que vous étiez des défenseurs de la démocratie et des droits ..... Que va t il se passer si ces manifestants prennent des armes et se battent contre la police ? On va les appeler insurgés, rebelles ou délinquants ?
Rappelez vous ce que vous disiez concernant les rebelles libyens.....