Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Les FAR ... école pour les armées africaines !

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MessageSujet: Les FAR ... école pour les armées africaines !   Les FAR ... école pour les armées africaines ! - Page 4 Icon_minitimeJeu 14 Avr 2011 - 13:57

Rappel du premier message :

la coopération des FAR avec les armées africaines, ne datent pas d'aujourd'hui ... surtout dans le domaine de la formation, beaucoup des officiers supérieurs des armées africaine, ont fait passage par nos écoles militaire !
en tant que référence dans le domaine, les parashutistes marocains, ont participé à la formation de beaucoup de troupes aéroportés au niveau du continent, et si ces armées ont choisis le Maroc pour ceci, c'est une manière de reconnaitre le Leadership le professionalisme marocain dans ce domaine !!

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Bruce Wayne
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MessageSujet: Re: Les FAR ... école pour les armées africaines !   Les FAR ... école pour les armées africaines ! - Page 4 Icon_minitimeLun 29 Mar 2021 - 18:41

https://twitter.com/embassy_ghana/status/1376539972199718912 a écrit:

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MessageSujet: Re: Les FAR ... école pour les armées africaines !   Les FAR ... école pour les armées africaines ! - Page 4 Icon_minitimeVen 2 Avr 2021 - 15:08

https://www.dakaractu.com/Etat-Major-des-Armees-Le-nouveau-CEMGA-le-general-Cheikh-Wade-a-officiellement-pris-fonction-Reportage_a201707.html a écrit:

Cheikh Wade le nouveau Chef d'état major général des armées est diplômé de l'académie royale de Meknès en 1986...

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MessageSujet: Re: Les FAR ... école pour les armées africaines !   Les FAR ... école pour les armées africaines ! - Page 4 Icon_minitimeLun 21 Juin 2021 - 20:03

Citation :
Kiosque360. La contribution du Maroc à la résolution de la crise libyenne, constructive et primordiale, se poursuit par une coopération à tous les niveaux. Dans le domaine militaire, l’armée libyenne vient de solliciter l’expertise des FAR. Les détails.
https://m.le360.ma/politique/cooperation-larmee-libyenne-sollicite-lexpertise-des-far-240705

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MessageSujet: Re: Les FAR ... école pour les armées africaines !   Les FAR ... école pour les armées africaines ! - Page 4 Icon_minitimeMar 24 Mai 2022 - 17:57


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MessageSujet: Re: Les FAR ... école pour les armées africaines !   Les FAR ... école pour les armées africaines ! - Page 4 Icon_minitimeSam 4 Juin 2022 - 13:28

Citation :
The training of officers and non-commissioned officers of the Senegalese Army in the Schools and Centers of the Royal Armed Forces has always been the basis of Moroccan-Senegalese cooperation. To date, more than 2,000 Senegalese soldiers have been trained in the FAR training institutions, said a statement released by the General Staff of the FAR.
https://northafricapost.com/58046-morocco-senegal-determined-to-upgrade-their-military-cooperation.html

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MessageSujet: Re: Les FAR ... école pour les armées africaines !   Les FAR ... école pour les armées africaines ! - Page 4 Icon_minitimeMer 24 Mai 2023 - 22:18


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MessageSujet: Re: Les FAR ... école pour les armées africaines !   Les FAR ... école pour les armées africaines ! - Page 4 Icon_minitimeJeu 7 Sep 2023 - 15:55

En se penchant sur le CV de Clotaire Brice Oligui Nguema, les observateurs des affaires publiques ont presque tous tilté sur une ligne qu’il partage avec les putschistes qui ont fait florès ces dernières décennies en Afrique : la plupart d’entre eux ont été formés dans les académies militaires marocaines. À commencer par celui qui a été désigné le 30 août dernier pour diriger le “Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI)” qui a renversé Ali Bongo au Gabon. Le nouveau président de cette junte qui a été porté en triomphe dans les rues de la capitale Libreville par des éléments de la Garde républicaine est tout droit sorti de l’Académie royale militaire de Meknès. Meknès, pôle historique d’excellence… Planté au milieu des oliviers, cet ancien fort surplombé de toits pyramidaux en tuiles vertes a été bâti par le sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah. Devenu une caserne militaire, l’édifice devient l’École militaire Dar El-Beïda sous la houlette du résident général Hubert Lyautey au sortir de la Première Guerre mondiale. Pour convaincre le sultan Moulay Youssef de l’intérêt de cette académie, le résident général fait valoir la recherche de l’excellence académique, mais aussi le caractère conservateur et respectueux des traditions marocaines. “J’attache un très grand intérêt à cette création dont, mieux que personne, vous pouvez apprécier l’intérêt politique et l’importance militaire. Je vous demande de bien faire comprendre à Sa Majesté la portée de cette innovation dont on ne trouve aucun équivalent en Algérie ni en Tunisie”, souligne Lyautey dans sa correspondance adressée au secrétaire général du gouvernement chérifien, chargé de porter la lettre de demande d’approbation du sultan Moulay Youssef. L’excellence de Dar El-Beïda ne s’est par la suite jamais démentie. D’abord axé sur deux ans, son cursus attire et forme d’abord la fine fleur de l’aristocratie marocaine. Plusieurs fois réformée puis enrichie depuis l’indépendance, la formation de l’École Dar El-Beïda, devenue ARM, s’étire désormais sur quatre ans avec des disciplines aux frontières du génie militaire et de la stratégie. L’ARM, école préférée des putschistes ? Mais l’excellence académique de cette école aimante aussi les élites militaires africaines qui viennent faire leurs classes à l’ARM sous couvert des accords de coopération entre le Maroc et les pays d’Afrique subsaharienne. Puis l’ARM semble être l’école préférée des futurs putschistes africains. “Il y a un grand nombre d’officiers passés par l’ARM qui forme tous les officiers de l’armée de terre (toutes armes et services confondus), les officiers de la Gendarmerie royale ainsi que les officiers des Forces auxiliaires. Mais d’autres officiers de pays africains ont été formés dans d’autres écoles militaires, comme celles des Forces royales air à Marrakech ou de la Marine royale à Casablanca”, éclaire un fin connaisseur des milieux de la défense. “Comme l’ARM forme beaucoup plus d’officiers que les écoles de la marine et de l’aviation, car les besoins des armées africaines sont beaucoup plus importants pour l’armée de terre, on trouve automatiquement plus d’officiers de pays subsahariens lauréats de l’ARM”, précise notre source. À l’instar de l’ancien président mauritanien Ely Ould Mohamed Vall formé à l’ARM qui a renversé en août 2005 le président Maaouiya Ould Taya, avec l’aide de son cousin et chef d’état-major particulier Mohamed Ould Abdelaziz. Mais le mandat de Vall sera de courte durée puisque deux ans plus tard, il rend le pouvoir à un président civil en passant le relais à Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Le mandat de ce dernier prend fin lorsqu’en 2008, Mohamed Ould Abdelaziz mène un putsch victorieux. Lui-même occupe le fauteuil présidentiel pendant dix ans avant de le céder à un autre alumni de l’ARM, l’actuel président Mohamed Ould Ghazouani. Au Niger, Mohamed Bazoum, élu en 2021, est renversé par un coup d’État mené par des éléments de sa Garde présidentielle. Réunis au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), les soldats de cette unité d’élite choisissent le général Omar Thiani pour assurer la transition. Ce dernier est également un ancien pensionnaire de l’ex-Dar El Beïda. À la décharge de l’ARM, des hommes en treillis issus de ses rangs ont aussi changé le cours de l’Histoire dans leur pays. À la veille de Noël en 2008, le général de brigade Sékouba Konaté qui commande la 2e région militaire de Guinée, est la tête pensante du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) qui renverse le 24 décembre 2008, le général Lansana Conté. Désigné pour assurer l’intérim pendant que le chef de la junte était entre la vie et la mort, Sekouba Konaté tasse les différends entre les factions rivales de l’armée et organise les élections qui vont transmettre le pouvoir aux civils. Sékouba Konaté a sans doute dû croiser Clotaire Brice Oligui Nguema dans l’immense cour de l’ARM. En 1998, ce fils d’un officier général de l’armée gabonaise apparenté à la famille Bongo est envoyé dans cette école d’élite pour y être formé à l’infanterie. Après avoir subi les 4 ans de cette institution centenaire, Clotaire Brice Oligui Nguema va compléter sa formation au Centre d’entraînement des commandos, implanté au milieu de la luxuriante forêt équatoriale gabonaise. Il deviendra par la suite l’aide de camp d’Omar Bongo qu’il accompagnera jusqu’à sa mort en 2009. Écarté du sérail à l’arrivée au pouvoir d’Ali Bongo qui se méfie de celui qui est son cousin, il est “muté” comme attaché militaire à l’ambassade du Gabon à Rabat en 2010. Il y passera 4 ans avant d’occuper le même poste, cette fois-ci à Dakar au Sénégal. C’est à la faveur de l’AVC foudroyant qui terrasse Ali Bongo en octobre 2018, que celui qui est entre-temps devenu colonel opère son retour en grâce à Libreville. D’abord en temps que directeur général des services spéciaux de la Garde républicaine. Anobli du rang de général, Clotaire Brice Oligui Nguema devient six mois plus tard le chef de cette unité d’élite chargée de la protection personnelle du chef de l’État dont il massifie les rangs et qu’il dote d’un chant de marche à la gloire du président. Mais son destin bascule un certain 30 août 2023 lorsque des éléments de la Garde républicaine le désignent par acclamation pour diriger le CTRI. Pour dérouler le film de cet événement historique dans le pays, il faut remonter au 26 août dernier. Ce jour-là, les électeurs de cette pétroRépublique d’Afrique centrale d’à peine 2 millions d’habitants sont appelés aux urnes pour choisir leur président. Arrivé au pouvoir à la mort de son père Omar Bongo en 2009, Ali Bongo Ondimba se présente pour un troisième mandat après 14 ans au pouvoir et malgré l’AVC qui a manqué de l’emporter dans la tombe. Mais le suspense de l’attente des résultats — annoncés quatre jours plus tard — laisse vite place à la désillusion. Dans la nuit du 29 au 30 août, les résultats de l’élection présidentielle — donnant Ali Bongo gagnant avec 67 % des suffrages — étaient à peine annoncés qu’une douzaine d’hommes en treillis investissaient le siège de la télévision nationale pour annoncer “mettre fin au régime en place”. À leur tête, le général Clotaire Brice Oligui Nguéma dirige désormais cette junte qui “met à la retraite”… son cousin Ali Bongo. En dépit des protestations, le putsch est consommé : le nouvel homme fort de Libreville est le président de la transition. “Étant donné la qualité de la formation dispensée dans les écoles marocaines en comparaison à celle des pays d’origine, les officiers lauréats des écoles militaires marocaines réussissent généralement à avoir un excellent parcours et par conséquent parviennent à atteindre des grades et des fonctions très élevées. Il existe aussi un “esprit de corps” entre officiers passés par la même école qui explique que ces officiers se cooptent et se “pistonnent” entre eux” souligne notre connaisseur des milieux militaires. Ce dernier prend pour exemple Brice Oligui Nguema et son numéro 2, le colonel Ulrich Manfoumbi, issu de l’ARM. C’est à lui qu’est revenue la tâche d’annoncer le coup d’État et en même temps le nouveau maître du Palais en lisant la déclaration de la prise de pouvoir à la télévision gabonaise. Ces deux officiers supérieurs ont acquis à leur cause le général Gabin Ouyougou Lehounda, le directeur du génie militaire de l’armée gabonaise avant que le CRTI n’arrive au pouvoir. Kénitra, Fès… D’autres putschistes ont fait leurs classes dans d’autres académies du royaume. C’est le cas du Guinéen Moussa Dadis Camara, formé à l’Académie de Kénitra et qui prend la tête du putsch qui s’empare du Palais Sékhoutoureya de Conakry en 2008. Mais un an après la prise du pouvoir en compagnie de Sékouba Konaté (alors son ministre de la Défense et numéro 2), Moussa Dadis Camara aura le destin tragique. Tout bascule le 3 décembre 2009. Ce jour-là au Camp Koundara de Kaloum, peu avant 18 heures, le président autoproclamé de la Guinée reçoit deux balles tirées à bout portant par son aide de camp. Évacué à l’Hôpital militaire de Rabat par avion médicalisé, Moussa Dadis Camara sera sauvé de justesse par les bistouris marocains. Ces dernières décennies, beaucoup de meneurs de coups d’État contre les palais africains sont issus d’écoles militaires marocaines. Sur fond de rhétorique anti-néocoloniale, le capitaine Ibrahim Traoré est devenu à 34 ans, le plus jeune chef d’État au monde. Le 30 septembre 2022, cet officier formé à l’Académie militaire au Burkina Faso a arraché le pouvoir des mains du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Meneur des “Bérets rouges”, Ibrahim Traoré a complété sa formation au Centre d’instruction de l’artillerie à Fès où il s’est spécialisé dans l’usage des pièces d’artillerie. Plus tard rentré bercail, il a pris la tête du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration et devient ; de facto, le président du Burkina Faso. Excellence académique À y regarder de plus près, le Maroc est plutôt victime de son excellence académique sur le volet de la formation en défense. Cette formation très prisée en Afrique francophone s’inscrit dans le cadre d’accords de coopération militaire entre le Maroc et ses partenaires, dont le domaine de la formation constitue un axe important. Au sein du Collège royal de l’enseignement militaire supérieur, les nationalités sont variées : Tunisiens, Égyptiens, Qataris et même Chinois, mais aussi une grande part d’officiers issus de pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale. “Les écoles marocaines sont prisées parce que le niveau d’enseignement et des professeurs et instructeurs militaires est très élevé. Les officiers passés par les écoles militaires marocaines depuis les années 80 et 90, qui occupent actuellement les postes de responsabilité dans leurs pays respectifs, sollicitent le Maroc pour perpétuer cette tradition, car ils connaissent la valeur et le haut niveau d’excellence des formations au niveau des FAR”, analyse notre source citée plus haut. “Les pays d’Afrique francophone envoient l’élite de leurs officiers au Maroc ou en France. Mais comme la doctrine militaire marocaine se rapproche plus de celle des pays subsahariens que celle de la France (terrain, types de manœuvres, climat et types de menace pratiquement similaires), ces pays ont plus tendance à solliciter des formations pour leurs officiers au Maroc. En sachant qu’en général, ils profitent de conditions très favorables au Maroc et apprécient l’hospitalité”, complète notre source. De là à établir un lien entre la récurrence du Maroc dans les CV de ces putschistes et leur formation qui relève de la simple coopération militaire, il n’y a qu’un pas que Virginie Wanyaka Bonguen Oyongmen se défend de franchir. “Lorsque l’on regarde le comportement des hommes en tenue ces quinzaines dernières années et même avant sur la scène politique africaine, il y a effectivement lieu de s’interroger sur la qualité de la formation reçue dans certaines académies militaires. Mais, les retours d’expériences de certains officiers et sous-officiers en stage au Maroc sont assez élogieux et la question ne se pose pas. Chaque individu formé vogue au gré de ses ambitions qui peuvent être personnelles ou collectives à la suite d’un ras-le-bol”, souligne cette spécialiste de l’histoire militaire, interrogée par TelQuel. “Que dire de toutes ces académies militaires d’autres pays ayant une longue tradition dans la formation de l’élite militaire africaine ? Les accusera-t-on également d’avoir été la forge des putschistes ? Non ! Si cela avait été le cas, pourquoi les militaires marocains formés dans ces académies militaires n’ont-ils jamais tenté des coups de force ? Cela signifie tout simplement que la ligne directrice de ces académies n’est pas orientée vers les coups d’État. J’estime que la réputation des académies militaires marocaines reste intacte en Afrique. Il n’y a pas lieu de s’en inquiéter, ceci en raison des différents retours d’expériences des stagiaires et c’est cela qui devrait faire foi”, conclut Virginie Wanyaka Bonguen Oyongmen. a écrit:



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