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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 17 Avr 2011 - 18:19
Rappel du premier message :
Que chacun amène ses oignons, nous pleurerons ensemble mais des larmes d'amitié, la soupe n'en sera que meilleure.
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farewell Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 19 Juil 2011 - 22:50
mox a écrit:
Citation :
Algérie: le procès tronqué des assassins de Matoub Lounès
Les meurtriers présumés du chantre de la Kabylie tué voici treize ans pendant la «sale guerre» ont été jugés lundi.
Un crime politique qui soulève encore les passions. Deux accusés qui battent le record de la détention préventive. Des manipulations gigognes et des questions sans réponse. Attendu depuis douze ans, le procès des assassins présumés du chanteur kabyle Matoub Lounès s'est déroulé lundi devant le tribunal criminel de Tizi-Ouzou (100 km à l'est d'Alger) dans une ambiance électrique. Menés au pas de charge, les débats ont vite tourné à la farce.
Dès le début de l'audience, la salle s'enflamme. Dans le box des accusés, Abdelhakim Chenoui (46 ans) et Malek Medjnoun (37 ans) crient leur innocence. Hormis des aveux arrachés sous la torture, leur dossier est vide. La famille du défunt les soutient : «Ils sont innocents ; les assassins et leurs commanditaires sont bien protégés. C'est une parodie de procès !» s'emporte Malika Matoub, la sœur de Lounès. Dans la salle, un groupe de jeunes se lève en scandant : «Pouvoir assassin !» Dans la confusion, l'un des accusés tente de s'enfuir ; il est difficilement maîtrisé par une escouade de policiers.
Les faits remontent au 25 juin 1998. Matoub Lounès, chanteur iconoclaste et porte-drapeau de la revendication berbère, tombait dans une embuscade sur une route de montagne, en Kabylie. Criblé de balles par un mystérieux groupe armé, il rend l'âme après avoir tenté de riposter avec sa Kalachnikov qui ne le quittait jamais. À ses côtés, Nadia, sa femme, Ouardia et Farida, ses deux belles-sœurs, s'en sortiront avec des blessures sans gravité. Orpheline de son idole, la jeunesse kabyle crie sa douleur et sa colère en saccageant des édifices publics.
Treize ans après, le drame n'a toujours pas livré ses secrets.
Qui sont les assassins ? Qui sont les commanditaires ? Si la version officielle désigne le Groupe islamique armé (GIA) et publie des listes de «coupables» tous «morts» ou «en fuite», les contradictions de l'enquête rendent la piste peu crédible.
Caricature de l'hymne national
Laïque jusqu'à la provocation, ennemi déclaré des islamistes mais aussi du pouvoir, Matoub Lounès écrivait ses textes à la «mitraillette». En 1994, il déclarait sur une télévision française : «Je ne suis pas arabe et je ne suis pas obligé d'être musulman ! » Ultime pied de nez aux «tueurs d'étoiles » qui ont pris le pays en étau, son album, D'aghuru («Trahison»), sorti au lendemain des funérailles, est une audacieuse parodie de l'hymne national qui dénonçait la collusion entre les intégristes et les militaires. À quelques jours de l'arabisation totale de la vie publique prévue en juillet 1998 et rejetée par la Kabylie, l'opinion publique accuse les forces occultes du pouvoir.
En septembre 1999, Abdelhakim Chenoui, un repenti du GIA après cinq ans de maquis, est enlevé par les services de sécurité le lendemain de sa reddition dans le cadre de la «concorde civile». Il sera présenté comme «l'un des assassins de Matoub», avec un «complice», Malek Medjnoun, que des témoins affirment pourtant avoir vu dans un restaurant au moment de l'attentat.
Après trois heures de débats sans consistance, le tribunal a rendu son verdict. En condamnant les accusés à douze années de prison ferme couvertes par la détention préventive, il met fin à leur calvaire et classe l'affaire Matoub dans le tiroir des crimes impunis de la «tragédie nationale».
C'EST UNE HONTE ABSOLUE CE SIMULACRE DE PROCES AU PEUPLE ALGERIEN A SA DEMOCRATIE TANT REVE ET LA CULTURE AMAZIGH LE CIMENT CULTUREL DU MAGHREB
VRAIMENT TRISTE...
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Samyadams Administrateur
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 20 Juil 2011 - 14:46
T'inquiètes, Farwell, l'Algérie finira tôt ou tard par faire comme le Maroc, c-à-d accorder à la culture amazigh la place qu'elle mérite. Nos dirigeants aussi ne l'ont pas vraiment fait de bon coeur, ils y ont été contraints. Mais, pragmatiques, ils ont préféré prendre le train en marche plutôt que d'attendre que cette question s’envenime encore plus. Un de ces jours, les dirigeants maghrébins vont découvrir que l'amazighité est une carte à jouer sur la scène internationale par rapport au reste du monde arabo-musulman, en pleine recomposition.
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leadlord Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 20 Juil 2011 - 15:39
Samyadams a écrit:
T'inquiètes, Farwell, l'Algérie finira tôt ou tard par faire comme le Maroc, c-à-d accorder à la culture amazigh la place qu'elle mérite. Nos dirigeants aussi ne l'ont pas vraiment fait de bon coeur, ils y ont été contraints. Mais, pragmatiques, ils ont préféré prendre le train en marche plutôt que d'attendre que cette question s’envenime encore plus. Un de ces jours, les dirigeants maghrébins vont découvrir que l'amazighité est une carte à jouer sur la scène internationale par rapport au reste du monde arabo-musulman, en pleine recomposition.
+1
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farewell Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 20 Juil 2011 - 16:02
Samyadams a écrit:
T'inquiètes, Farwell, l'Algérie finira tôt ou tard par faire comme le Maroc, c-à-d accorder à la culture amazigh la place qu'elle mérite. Nos dirigeants aussi ne l'ont pas vraiment fait de bon coeur, ils y ont été contraints. Mais, pragmatiques, ils ont préféré prendre le train en marche plutôt que d'attendre que cette question s’envenime encore plus. Un de ces jours, les dirigeants maghrébins vont découvrir que l'amazighité est une carte à jouer sur la scène internationale par rapport au reste du monde arabo-musulman, en pleine recomposition.
+9999999 Samyadams
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farewell Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 21 Juil 2011 - 10:55
Citation :
Algérie : Matoub Lounès, le Berbère rebelle Portrait d’un chanteur engagé dans la lutte pour la culture berbère
http://www.afrik.com/article23319.html
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Spadassin Lt-colonel
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 21 Juil 2011 - 13:25
Citation :
Un camionneur de Bejaïa blessé par balle dans un faux barrage Un camionneur de la commune d’Aokas, dans la wilaya de Bejaïa, a été blessé par balle dans un faux barrage. C’est sur la RN 9, à Ourissia, commune située dans la région de Sétif et limitrophe de la wilaya de Bejaïa, que ce faux barrage a été dressé, ce mercredi 20 juillet à 1 h du matin. Un autre camionneur de la ville de Bejaïa s’en est sorti avec une jambe fracturée alors qu’il prenait la fuite.
Les auteurs du faux barrage n'ont pas été identifiés. Ils procédaient en barricadant la RN 9 avec des troncs d’arbres et des pierres pour racketter les camionneurs après les avoir contraints à s’arrêter.
tsa
mox Capitaine
messages : 949 Inscrit le : 26/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 21 Juil 2011 - 13:41
Citation :
Le nouveau profil bas de la diplomatie algérienne
Il a y trois semaines, le département d’État américain, dénonçait, dans un rapport virulent sur la situation des droits de l’homme en Algérie, le manque de volonté des autorités algériennes à lutter contre le trafic d’êtres humains dans le pays. Ce rapport a suscité de nombreuses réactions en Algérie, notamment celle du président de la Commission consultative de promotion et de protection des droits de l’homme, Farouk Ksentini. Il fustigé un rapport « injurieux » et « scandaleux ». Et Alger avait promis, le 3 juillet, de répondre officiellement au département d'État. Le ministre de la Justice, Tayeb Belaiz, avait en effet annoncé qu’une réunion aurait lieu au ministère des Affaires étrangères pour mettre au point cette réponse (lire). Or, à ce jour, trois semaines après cette annonce, aucune déclaration publique officielle n’est venue. Non seulement le gouvernement algérien n’a pas réagi, mais aucun ministre n’a osé la moindre déclaration d’indignation ou de rejet des accusations américaines.
Ces dernières semaines, ce n’est pas la première fois que l’on constate ce silence pesant du ministère des Affaires étrangères sur des dossiers le concernant. Il y a eu ensuite les propos du ministre français des Transports, Thierry Mariani, qui, pendant la grève d’Air Algérie, a appelé la compagnie algérienne publique à assumer ses responsabilités. Il y avait eu auparavant d’autres rapports sur la situation des droits de l’homme dans le pays, comme celui de l’ONG Amnesty international ou du Département d’État américain.
Le 19 avril, Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, avait rendu publique une conversation avec son homologue algérien Mourad Medelci sur l’implication de l’Algérie en Libye. Malgré l’agacement qu’elle a provoqué en Algérie, cette attitude peu diplomatique du ministre français n’a donné lieu à aucune réaction algérienne.
Cette attitude du gouvernement tranche avec celle à laquelle il avait habitué les Algériens par le passé. Ces prises de paroles étaient d’ailleurs souvent le fait de responsables bien précis, quasi habitués des sorties outrées contre les pays, notamment la France, qui prononçaient des propos négatifs à l’encontre de l’Algérie. C’était le cas par exemple de Mohamed Cherif Abbas, ministre des Moudjahidine, ou d’Abdelaziz Belkhadem, ex‑premier ministre et secrétaire général du FLN. Tous deux, et certains autres, réagissaient au nom de la défense de la souveraineté nationale.
Depuis peu, ce n’est plus le cas. Comment expliquer cette nouvelle réserve des autorités algériennes ? Le contexte politique national et international a changé. Des dictateurs sont tombés en Tunisie et en Égypte. D’autres sont menacés, en Libye, en Syrie, au Yemen. D’autres pays doivent accepter d’ouvrir leur pays à plus de démocratie, comme le Maroc et l’Algérie. Surtout, les puissances occidentales ont décidé de soutenir ce vent de changement. Leur appui aux pouvoirs en place n’est plus si inconditionnel. L’Algérie cherche‑t‑elle alors à ne pas provoquer de tension contre‑productive pour le régime ? La volte‑face est en tout état de chose frappant. Le pouvoir, pour se maintenir, semble prêt à faire l’impasse – momentanément ? – sur les intérêts et l’image de l’Algérie à l’étranger. http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/le-nouveau-profil-bas-de-la-diplomatie-algerienne_16601.html
Fahed64 Administrateur
messages : 25561 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 21 Juil 2011 - 13:48
Fahed64 a écrit:
C'est ce qu'on appel la politique du Nif Raoui Qu'est ce qu'il vont faire leur gouvernement face aux US? Arrêter d'importer des patates
La dernière fois leur MAE c'est fait humilié à JFK, ils ont pas déclaré la guerre pour autant
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
mox Capitaine
messages : 949 Inscrit le : 26/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 21 Juil 2011 - 14:27
Exacte @ Fahed64 on peut dire que la politique internationnal Algériène est trés actif des qu'il sagit de pointé du doigt le Maroc. Sinon pout la kabylie, dommage que pour un pays soucieux des choix des peuples, elle ne commence pas à écouter le siens, comme ont dit c'est toujours ceux qui en parlent le plus qui en font le moin.
Citation :
En Algérie, la Kabylie est une poudrière
Face à un régime en crise, la voie pacifique empruntée jusque-là par les activistes a atteint ses limites.
À la faveur du «printemps arabe», les Berbères d'Afrique du Nord marquent des points. Au Maroc, leur langue vient d'être reconnue langue officielle par la Constitution au même titre que l'arabe. En Tunisie, la «révolution du jasmin» leur a rendu une visibilité tranquille mais déterminée. En Libye, ils sont au cœur de la rébellion et espèrent retrouver leur identité dans un pays libéré de la dictature du colonel Kadhafi.
En Algérie, le mouvement berbère est dans l'impasse. À la pointe du combat, la Kabylie brisait le mur de la peur, en avril 1980, en exigeant bruyamment la reconnaissance de sa langue et de sa culture, opprimées par l'arabo-islamisme. Ce «printemps berbère» fera de la région rebelle un bastion des luttes pour la conquête des libertés.
Après les émeutes sanglantes d'octobre 1988, le pouvoir concède une «ouverture démocratique» contrôlée. Alors que l'Algérie se donne majoritairement au FIS, la Kabylie marque sa singularité par le choix de deux partis laïques : le FFS, de l'opposant historique Hocine Aït Ahmed, et le RCD de Saïd Sadi, l'animateur du Mouvement culturel berbère. Avec la guerre civile des années 1990, la «Petite Suisse», divisée, est contrainte au rôle de supplétif. Si le RCD s'allie à l'armée contre le «fascisme vert», le FFS choisit le FLN et le FIS pour «défendre le choix du peuple».
Avec le président Bouteflika, la région rebelle sera sacrifiée sur l'autel d'arrangements claniques, au nom de la «réconciliation nationale». [L'opération de mise au pas commence en avril 2001, par la mort d'un lycéen, tué par une rafale de Kalachnikov dans les locaux de la gendarmerie. La population dénonce le crime et manifeste sa colère dans la rue ; les forces de l'ordre tirent dans le tas. Bilan : 126 morts et des dizaines de blessés. Aux partis politiques impuissants et discrédités s'est substitué le Mouvement citoyen des Aarchs («tribus»), une organisation ancestrale ressuscitée pour l'occasion, mais dont certains chefs influents roulent pour les services secrets.
Zone de non-droit
En 2002, la reconnaissance du berbère comme langue nationale brise un tabou symbolique ; sur le terrain, elle n'aura aucune incidence concrète. Parallèlement, une politique volontariste de déplacement de populations arabophones vers Tizi-Ouzou, la capitale régionale, tente de diluer les spécificités de la culture locale. Terroristes «repentis» indésirables dans leur douar d'origine, repris de justice, recasés des bidonvilles et marginaux ramenés d'ailleurs feront de la cité-dortoir de la Nouvelle-Ville un cloaque de délinquance, de violence et de trafics en tous genres. Dans ce fief salafiste, des moines-soldats, ont déjà imposé de nouvelles «traditions» au détriment de la culture et de la langue kabyles.
De la diversité revendiquée comme «une richesse dans une Algérie plurielle», les Kabyles sont contraints, par la répression et les manipulations, à l'isolement et au repli communautaire. L'idée d'une large autonomie lancée, en juillet 1998, par un groupe d'intellectuels, est reprise, en juin 2001, par un noyau de militants, qui créent le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie. Si le «divorce à l'amiable avec l'Algérie » séduit une frange importante de la jeunesse élevée dans le culte de la «résistance au pouvoir central », l'idée est déjà plombée par le discours approximatif des dirigeants de ce mouvement qui tombent parfois dans la surenchère indépendantiste. Avec la proclamation, en juin 2010 à Paris, d'un «gouvernement provisoire kabyle» en exil qui navigue à vue, sans ancrage dans le terroir, le MAK suscite la méfiance des militants les plus actifs.
Politiquement neutralisée, la Kabylie est devenue une poudrière. Cette zone de non-droit est livrée à la délinquance et au «terrorisme résiduel». Face à un régime en crise, la voie pacifique empruntée jusque-là par les activistes a atteint ses limites. À court terme, les provocations récurrentes et l'absence de perspectives risquent de pousser une jeunesse impatiente vers des choix extrêmes.
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 21 Juil 2011 - 15:24
mox a écrit:
Exacte @ Fahed64 on peut dire que la politique internationnal Algériène est trés actif des qu'il sagit de pointé du doigt le Maroc. Sinon pout la kabylie, dommage que pour un pays soucieux des choix des peuples, elle ne commence pas à écouter le siens, comme ont dit c'est toujours ceux qui en parlent le plus qui en font le moin.
Citation :
En Algérie, la Kabylie est une poudrière
Face à un régime en crise, la voie pacifique empruntée jusque-là par les activistes a atteint ses limites.
À la faveur du «printemps arabe», les Berbères d'Afrique du Nord marquent des points. Au Maroc, leur langue vient d'être reconnue langue officielle par la Constitution au même titre que l'arabe. En Tunisie, la «révolution du jasmin» leur a rendu une visibilité tranquille mais déterminée. En Libye, ils sont au cœur de la rébellion et espèrent retrouver leur identité dans un pays libéré de la dictature du colonel Kadhafi.
En Algérie, le mouvement berbère est dans l'impasse. À la pointe du combat, la Kabylie brisait le mur de la peur, en avril 1980, en exigeant bruyamment la reconnaissance de sa langue et de sa culture, opprimées par l'arabo-islamisme. Ce «printemps berbère» fera de la région rebelle un bastion des luttes pour la conquête des libertés.
Après les émeutes sanglantes d'octobre 1988, le pouvoir concède une «ouverture démocratique» contrôlée. Alors que l'Algérie se donne majoritairement au FIS, la Kabylie marque sa singularité par le choix de deux partis laïques : le FFS, de l'opposant historique Hocine Aït Ahmed, et le RCD de Saïd Sadi, l'animateur du Mouvement culturel berbère. Avec la guerre civile des années 1990, la «Petite Suisse», divisée, est contrainte au rôle de supplétif. Si le RCD s'allie à l'armée contre le «fascisme vert», le FFS choisit le FLN et le FIS pour «défendre le choix du peuple».
Avec le président Bouteflika, la région rebelle sera sacrifiée sur l'autel d'arrangements claniques, au nom de la «réconciliation nationale». [L'opération de mise au pas commence en avril 2001, par la mort d'un lycéen, tué par une rafale de Kalachnikov dans les locaux de la gendarmerie. La population dénonce le crime et manifeste sa colère dans la rue ; les forces de l'ordre tirent dans le tas. Bilan : 126 morts et des dizaines de blessés. Aux partis politiques impuissants et discrédités s'est substitué le Mouvement citoyen des Aarchs («tribus»), une organisation ancestrale ressuscitée pour l'occasion, mais dont certains chefs influents roulent pour les services secrets.
Zone de non-droit
En 2002, la reconnaissance du berbère comme langue nationale brise un tabou symbolique ; sur le terrain, elle n'aura aucune incidence concrète. Parallèlement, une politique volontariste de déplacement de populations arabophones vers Tizi-Ouzou, la capitale régionale, tente de diluer les spécificités de la culture locale. Terroristes «repentis» indésirables dans leur douar d'origine, repris de justice, recasés des bidonvilles et marginaux ramenés d'ailleurs feront de la cité-dortoir de la Nouvelle-Ville un cloaque de délinquance, de violence et de trafics en tous genres. Dans ce fief salafiste, des moines-soldats, ont déjà imposé de nouvelles «traditions» au détriment de la culture et de la langue kabyles.
De la diversité revendiquée comme «une richesse dans une Algérie plurielle», les Kabyles sont contraints, par la répression et les manipulations, à l'isolement et au repli communautaire. L'idée d'une large autonomie lancée, en juillet 1998, par un groupe d'intellectuels, est reprise, en juin 2001, par un noyau de militants, qui créent le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie. Si le «divorce à l'amiable avec l'Algérie » séduit une frange importante de la jeunesse élevée dans le culte de la «résistance au pouvoir central », l'idée est déjà plombée par le discours approximatif des dirigeants de ce mouvement qui tombent parfois dans la surenchère indépendantiste. Avec la proclamation, en juin 2010 à Paris, d'un «gouvernement provisoire kabyle» en exil qui navigue à vue, sans ancrage dans le terroir, le MAK suscite la méfiance des militants les plus actifs.
Politiquement neutralisée, la Kabylie est devenue une poudrière. Cette zone de non-droit est livrée à la délinquance et au «terrorisme résiduel». Face à un régime en crise, la voie pacifique empruntée jusque-là par les activistes a atteint ses limites. À court terme, les provocations récurrentes et l'absence de perspectives risquent de pousser une jeunesse impatiente vers des choix extrêmes.
Est se vrai tout sa? parce que les media français ont tendance à en rajouté un peu trop et à tout dramatiser...
mox Capitaine
messages : 949 Inscrit le : 26/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 21 Juil 2011 - 15:32
L'Avenire nous en sera témoin, mais il y a de forte chance que l'Article voie juste.
reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 22 Juil 2011 - 7:08
Toute l'Algerie est une poudrière , la mal-vie et la gabegie ne sont pas une specificité Kabyle
Citation :
La protestation se propage et se radicalise
le 22.07.11 | 01h00
Dans le pays aux 165 milliards de dollars de réserves de changes, on va encore chercher l’eau potable à dos de mulet, il y a plus de coupures d’électricité que dans la bande de Ghaza et il faut faire jouer la maârifa pour avoir un logement. Résultat : pas une wilaya n’est épargnée par les manifestations, routes coupées, APC incendiées… La protestation, jusque-là contenue dans les villes, s’étend aux campagnes et se radicalise. Prémices d’une rentrée sociale agitée.
- Oran : Le Comité national des contractuels dans le cadre du préemploi, qui relève du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), a organisé, le 18 juillet, un sit-in à la direction de l’emploi, à Oran. Plusieurs dizaines de jeunes s’y sont ainsi rassemblés, bloquant la route, pour dénoncer la précarité de leur emploi, et réclamer des postes permanents. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour que la circulation soit rétablie. Un autre sit-in est prévu mercredi prochain, et cela avant un sit-in à caractère national, le 11 septembre à Alger, devant le ministère du Travail. Akram El Kébir
- Mostaganem : La semaine dernière, les habitants des douars Kouabria, Bouaïchia et Tiaïtia, relevant tous de la commune de Bouguirat, à 27 km au sud de Mostaganem, ont fermé la RN23, entre Bouguirat et Mostaganem. La cause : la rupture de l’alimentation en eau potable. Lundi, un incendie dans le bidonville Typhus où vivent 300 familles, à la lisière de Mostaganem, mais relevant de la commune de Sayada, a provoqué la colère des habitants. Malgré la présence d’un impressionnant dispositif sécuritaire, plus d’une centaine de jeunes sont parvenus à organiser une marche vers le siège de la wilaya. Yacine Alim
- Sidi Bel Abbès : Policiers et gendarmes, constamment sollicités pour effectuer des opérations de maintien de l’ordre aux quatre coins de la wilaya, n’ont pas chômé en ce torride mois de juillet à Sidi Bel Abbès. Jeudi 14 juillet, les habitants de Bordj Djaâfar bloquent la RN95 menant vers la localité de Ben Badis pour protester contre la suspension prolongée (10 jours) de l’alimentation en eau potable. Pneus brûlés et blocs de pierre accueillent les forces antiémeute à l’entrée de cette localité à 30 km au sud de Sidi Bel Abbès. Quelques jours avant, l’autoroute Est-Ouest est coupée à la circulation par de jeunes manifestants à Makedra, au nord de Sidi Bel Abbès. Les protestataires exigent le départ du maire et du secrétaire général de l’APC. Les gendarmes décident, après de longs et vains pourparlers, à les disperser par la force. A Telagh, Sidi Lahcen et Ras El Ma, chefs-lieux de daïra, les listes des bénéficiaires de logements sociaux ont causé des insomnies à de nombreux responsables sécuritaires. Et pour cause ! Sit-in et rassemblements de demandeurs de logement devant les sièges de ces APC se sont multipliés en juillet, tout comme les opérations de maintien de l’ordre avec ce même décor inchangé : gendarmes munis de boucliers, prêts à charger, matraques bien en vue. A Sidi Bel Abbès, les sit-in sont devenus quasi-quotidiens. Que ce soit pour réclamer des emplois, de l’eau, des logements, le départ d’un responsable ou tout simplement pour dénoncer la détérioration de la qualité des soins au centre hospitalo-universitaire de la ville, le siège de la wilaya est l’endroit le mieux indiqué pour crier sa colère. Les chauffeurs de taxi prévoient d’y manifester les 24 et 25 juillet. Leur syndicat vient d’appeler à la tenue d’un sit-in et d’une grève générale de deux jours. Que réclament-ils ? L’augmentation des tarifs de transport qui devraient passer de 40 à 50 DA pour les taxis individuels et de 15 à 20 DA pour les taxis collectifs. M. Abdelkrim
- Blida : Mardi matin, une cinquantaine de citoyens ont organisé un sit-in devant l’APC de Mouzaïa (12 km à l’ouest de Blida) pour exiger la prise en charge de leurs nombreux problèmes. Une trentaine d’entre eux ont pénétré de force dans la mairie pour rencontrer le maire et ses élus, et faire valoir leurs droits. Habitant dans la ferme Makhtich Abdelkader, à 8 km de Mouzaïa, ils exigent des certificats de possession afin de bénéficier des aides rurales de l’Etat, un raccordement au réseau de gaz de ville, l’aménagement de leurs routes, l’éclairage public, plus de sécurité, une polyclinique, un réseau d’assainissement fonctionnel, le transport scolaire, un stade ainsi que le ramassage régulier des ordures ménagères. «Les ordures ne sont ramassées que lorsqu’il y a visite du wali dans notre ferme», déplorent des plaignants. Mardi soir, les habitants de la ferme «Mini» à Larabaa (30 km à l’est de Blida) ont brûlé des pneus sur l’axe routier Larabaa - Les Eucalyptus (RN08) pour protester contre les coupures récurrentes d’électricité et la faible tension du courant. Ce n’est que vers 3h du matin que les éléments de la Gendarmerie nationale ont pu rouvrir la route et apaiser les tensions. Il y a une semaine, des habitants du boulevard des Fidays à Boufarik ont pénétré de force dans la daïra pour demander au chef de daïra l’aménagement de leur boulevard. Ce dernier est toujours occupé par des marchands informels et demeure un bon repaire pour les délinquants. L’entrepreneur, qui a eu l’aval pour entamer les travaux, ne cesse d’attendre la délocalisation de ces commerçants. Les protestataires ont voulu passer la nuit à l’intérieur de la daïra, le chef de daïra a quant à lui préféré jeter la balle dans le camp du wali de Blida, qui a reçu lundi les habitants du boulevard des Fidays et leur a promis de prendre en considération leurs revendications. Mohamed Benzerga
- Aïn Defla : Sit-in, pétitions, communiqués adressés aux autorités et à la presse locale, banderoles géantes reprenant des slogans forts sur le malaise social, fermeture des administrations locales, objets de toutes les critiques… Jusque dans les douars les plus reculés de la wilaya, la contestation prend de multiples formes et s’organise minutieusement. Principales revendications : une distribution équitable de l’eau, des emplois, un logement, l’accès au gaz de ville... Pour rappel, la wilaya aux énormes potentialités hydriques (5 grands barrages, 4 nappes phréatiques importantes, 180 forages de nombreuses sources) n’arrive pas à répondre aux besoins d’une grande partie de sa population. En 2011, on continue à puiser de l’eau potable à des kilomètres et à dos de mulet comme dans les villages de Zerarka, Ouled Salah, Ouled Ali Ouaguenaï, pour ne citer que ces localités. L’affichage récent des listes de bénéficiaires de logement et d’aide à l’habitat rural a donné lieu à de véritables émeutes nécessitant l’intervention des forces antiémeutes. A El Amra, Djelida, Sidi Lakhdar, Zeddine, Aïn Defla, Bordj Emir Khaled, Aïn Lechiakh, Khemis Miliana, El Abadia…, les protestataires ont incriminé les membres des commissions d’attribution, les accusant de «se servir et de servir leurs proches». Autre revendication avancée : l’envoi de commissions d’enquête pour définir les responsabilités et rendre compte à l’opinion publique des raisons qui ont conduit aux retards dans les projets de développement. Aziza L.
- Boumerdès : Des centaines d’actions de protestation ont été enregistrées depuis janvier dernier à travers la wilaya de Boumerdès. La fermeture des routes et du siège des institutions publiques est devenue un acte banal. Mercredi, des dizaines de citoyens d’Afir ont bloqué le siège de leur APC pour exiger le revêtement d’un axe routier desservant leur village. Moins de quinze jours avant, d’autres villageois avaient fermé la RN71 en signe de protestation contre la pénurie d’eau potable. La police précise avoir recensé plus de 17 tentatives de suicide durant le premier semestre de l’année en cours. L’autoroute reliant Alger à Tizi Ouzou est transformée en véritable tribune vers laquelle se dirigent les chômeurs des localités de Bordj Menaïel et Naciria pour réclamer des emplois ou le versement de leur salaire. Le même axe a été le théâtre de plusieurs affrontements entre les services de l’ordre et les jeunes désœuvrés. Ces actions qui démontrent l’échec des responsables et les politiques mises en œuvre par l’Etat ont gagné en intensité après la distribution des logements sociaux. De nombreux autres mouvements de protestation ont eu lieu à l’est de la wilaya, à Chabet El Ameur, Timezrit, cap Djenet, Naciria, pour dénoncer des problèmes de dégradation des routes et la pénurie prolongée d’eau potable ou la mauvaise gestion de certains élus locaux. R. Koubabi
- Alger : Ouled Fayet, le 11 juillet. Les locataires de la cité AADL menacent de ne plus payer les charges jusqu’à la réparation des ascenseurs en panne depuis plus d’un an. Ils se disent offusqués par le laisser-aller de l’AADL qui tourne volontairement le dos à leurs doléances. Bordj El Bahri, le 12 juillet. Les habitants de la nouvelle cité Cosider recourent à une énième démonstration de rue pour faire valoir leurs droits. Ils bloquent le quartier pour réclamer une prise en charge effective des problèmes de leur cité, notamment la collecte des ordures ménagères. Saoula, le 13 juillet. Des coupures d’électricité à répétition sont enregistrées comme dans plusieurs autres quartiers de la capitale (Bordj El Kiffan, rue Krim Belkacem à Télemly, Kouba, Douéra, Baraki...). Pour exprimer leur mécontentement, les commerçants bloquent la route pendant des heures afin d’attirer l’attention des responsables de la SDA (filiale de Sonelgaz à Alger) sur la nécessité de remédier à cette situation pénalisante. Certains commerçants affirment avoir perdu des millions de dinars en raison de ces coupures. Staoueli, le 19 juillet. Les habitants se plaignent depuis plusieurs jours de l’absence chronique de camions de ramassage des ordures ménagères. Les déchets s’accumulent dans plusieurs cités, engendrant des odeurs difficilement supportables en cette période de forte chaleur. Baraki, le 20 juillet. Les habitants tiennent un sit-in devant le siège de la daïra pour dénoncer l’avancée du marché informel et l’anarchie qui y règne. Les protestataires dénoncent l’insécurité et la détérioration de leur cadre de vie. D’après eux, les vendeurs illicites squattent l’espace public impunément et dictent leur loi à l’arme blanche. Benjamin Roger
- Tizi Ouzou : La wilaya de Tizi Ouzou a connu ces dernières semaines plusieurs mouvements de protestation. Les citoyens de Sikh Oumedour, un village situé à dix kilomètres à l’est du chef-lieu de wilaya, ont fermé la RN12, revendiquant l’alimentation en eau potable, le revêtement de la route et la réalisation d’une salle de soins. Les habitants de Betrouna, au sud de la commune de Tizi Ouzou, ont eu recours aux actions de rue pour se faire entendre. Ils réclament, entre autres, la réfection du tronçon routier desservant leur bourgade. A Bouzguène, les riverains ont fermé, il y a quelques jours, le siège de la daïra et celui de l’ADE pour protester contre les sempiternelles pénuries d’eau potable. A Sidi Naâmane, les citoyens ont fermé la mairie pour exiger la satisfaction de leurs revendications d’ordre social. Les propriétaires de bus qui assurent les liaisons interwilayas, eux aussi, paralysent, depuis un mois le transport de voyageurs. Et pour cause, ils s’élèvent contre la décision prise par l’administration de transférer l’ancienne gare routière à la nouvelle infrastructure à Bouhinoun. D’autres actions de protestation pour demander l’amélioration des conditions sociales des citoyens ont été enregistrées à Tigzirt, Azazga, Ouadhias, entre autres. H. Azzouzi
- Béjaïa : De l’eau potable et l’amélioration de l’état de la route : les habitants d’un petit village près de la station balnéaire d’Aokas ont bloqué dimanche dernier la RN9 reliant Béjaïa à Sétif. Ils protestent aussi contre les coupures fréquentes de courant électrique.
- Sétif : L’affichage de la liste des 140 logements à caractère locatif de Bougag (chef-lieu de daïra situé à 42 km au nord de Sétif) ce mercredi n’a pas été du goût de centaines de demandeurs. Afin d’exprimer leur courroux, plus de 200 personnes se sont, ce jour-là, regroupées devant les sièges de la commune et de la daïra où elles ont dénoncé le favoritisme de la commission de distribution de logements. Ce mouvement est intervenu quelques jours après les graves incidents qui ont ébranlé, pour les mêmes motifs, El Eulma, deuxième agglomération de la wilaya. Poursuivis pour perturbation de l’ordre public et destruction de biens publics et privés, 24 des 32 émeutiers ont écopé de trois ans de prison ferme. Pour les mêmes raisons, les paisibles cités de Aïn Azel et Bouandas ont, elles aussi, vécu des troubles. N’ayant pas vu la couleur de l’eau durant des jours, des citoyens de nombreux quartiers de la capitale des Hauts- Plateaux, tels que Garita (rue Sillègue), la cité Begag (Tlydjène), une partie de Chouf Lekdad et des 500 logements CNEP (près des tours), se sont approchés, la semaine dernière, des responsables de l’ADE pour exprimer de vive voix leur colère. La dégradation du cadre de vie de nombreux quartiers de Aïn Oulmène (chef-lieu de daïra situé à 32 km de Sétif) a poussé, à la même période, les citoyens à fermer le chemin menant aux quartiers Gasria, Bir Lahlou et douar Ahmed Lahcen. Comme un malheur n’arrive jamais seul, les coupures fréquentes du courant électrique empoisonnent par ailleurs la vie aux citoyens de nombreuses localités de la région à bout… Kamel Beniaiche
- M’Sila : Fait nouveau dans la wilaya de M’sila, les émeutes qui touchaient jusque-là les villes s’étendent désormais aux dechras et douars. Si certaines populations rurales ont, du fait du terrorisme, de la pauvreté et de la politique de la marginalisation, fui leurs terres en troquant cheptels et habitations contre taudis dans la périphérie des grandes villes, notamment M’sila, d’autres en revanche, à l’instar de celles de Bir Madhi, Ghezal, Boukhemissa et Bayadha, tentent de survivre sur leurs terres dans des conditions insoutenables. Exaspérées par l’insouciance des autorités locales des années durant, elles revendiquent un accès à la santé, l’assainissement, l’eau potable, l’électricité ou au logement. Les habitants de Ghezal, Boukhemissa et Bir Madhi ont coupé les RN45 et 60 pour un problème d’eau. Dans le douar de Bir Madhi, l’alimentation en eau potable se fait par le biais de citernes payées à prix fort, exacerbé par l’enclavement. Ils réclament aussi la réfection du chemin de wilaya n°1 dont les travaux ne finissent jamais. Autre motif de colère : les salles de soins – essentielles à une époque de l’année où les scorpions continuent de provoquer des décès – qui ont été construites, mais ne fonctionnent toujours pas. Le manque de réseaux d’assainissement, à l’origine de l’aggravation de l’insalubrité en milieu rural à travers l’utilisation des fosses sceptiques, est un autre motif de protestation. Le taux de connexion au réseau d’assainissement de 94%, annoncé par les officiels, ne dépasserait en réalité par les 71%. Quant au taux de raccordement à l’eau potable, annoncé à 94%, il serait de 86%. Enfin, celui du raccordement à l’électricité, annoncé à 91%, ne dépasserait pas les 83%. S. Ghellab
- Skikda : Un chef de daïra qui manque d’être lynché dans son propre bureau et un autre carrément contraint d’éteindre le groupe électrogène qui «illumine» sa demeure. Loin d’être anecdotiques, ces deux événements qui se sont produits dans la wilaya de Skikda ces derniers jours dénotent le ras-le-bol d’une population excédée. Le premier a eu lieu à El Harrouche, juste après l’affichage des listes des bénéficiaires d’un quota, presque insignifiant, de logements sociaux. Des dizaines de citoyens ont forcé la porte du bureau du chef de daïra, grimpé sur son bureau, brisant du mobilier et manquant d’y mettre le feu. Quelques jours après, ce fut le tour du chef de daïra de Tamalous, plus à l’ouest, qui, vers 21h, alors qu’une panne d’électricité générale plongeait la ville dans le noir, s’est retrouvé contraint, sous la pression des barricades érigées près de sa demeure, d’éteindre le groupe électrogène qui lui permettait d’être dans la lumière, alors que les habitants soupaient dans le noir. «Il fallait qu’il vive les mêmes conditions que nous pour comprendre notre colère suite aux coupures récurrentes de l’électricité dans notre région», ont déclaré les manifestants. Lundi, rebelote. Des habitants de Djebel Meksen, dans la commune d’El Harrouche, ferment la RN43 pour exiger la réfection du chemin menant à leur hameau. Pour apaiser les esprits, le P/APC emmène avec lui quelques délégués pour rencontrer le chef de daïra. Mal lui en a pris. Il est mis à la porte illico presto et de façon peu élégante par le chef de daïra contre lequel il envisage de porter plainte aujourd’hui pour «humiliation publique». Khider Ouahab
- El Kala : 163 bénéficiaires pour 5000 demandeurs de logement à El Kala. La liste affichée ce mercredi 29 juin à la porte d’un collège fait exploser la ville. La colère gronde et la foule méprisée par les autorités et les élus est abandonnée aux voyous et aux casseurs qui vont la mener vers la daïra, où siège la commission d’attribution. Elle sera dévalisée et incendiée. Les matériels et équipement informatique, les précieux dossiers de passeport vont s’envoler. La police les retrouvera. Un homme est désigné à la vindicte populaire : le chef de daïra. Son logement sera également dévalisé et incendié et ses affaires personnelles jetées à la rue ou volées. Puis, la foule, toujours embrigadée, va s’en prendre à un symbole, le tout nouveau carrefour et son jet d’eau de 2,5 milliards de centimes qui nargue la misère environnante. En face, c’est la gare routière, propriété du président de l’APW d’El Tarf, qui sera la cible des émeutiers. Un autre symbole. Les protestataires ont déposé 600 recours. Une trentaine de personnes ont été interpellées, dont trois mineurs et deux femmes. Cinq sont en prison, les receleurs. Douze ont été placées sous contrôle judiciaire et une vingtaine ont bénéficié de liberté provisoire. Les charges sont lourdes, très lourdes, et le procès se déroulera devant la cour criminelle de Annaba. Ces émeutiers risquent entre cinq et dix ans de prison. Slim Sadki
- Annaba : Pour les seuls mois de juin et juillet, des manifestations de protestation quotidiennes ont été signalées dans la wilaya avec comme revendications sociales majeures, l’équité dans la distribution du logement public, l’accès à l’emploi et le paiement des rémunérations des chômeurs bénéficiaires des dispositifs d’insertion professionnelle et l’amélioration des conditions de vie des populations des cités en butte à des problèmes d’environnement et de cadre de vie. La protesta donne lieu à la fermeture de tronçons routiers névralgiques, causant des désagréments aux passagers et à la circulation des biens. Les opérations d’affichage et de distribution de logements publics sont désormais accompagnées de mouvements de protestation, de scènes de troubles à l’ordre public, de blocage de la circulation et d’interpellations de manifestants. Les services de la Sûreté et de la Gendarmerie nationales optent pour la dissuasion dans le but d’éviter d’envenimer la situation. T. G.
- Batna : Petits foyers de tension ou zones rouges, à Batna aussi, l’actualité est alimentée par des mouvements de contestation. Lundi dernier, c’est le quartier populaire de Bouakal, dans la capitale des Aurès, qui est secoué par des troubles. Dès la matinée, des centaines de personnes sortent manifester en bloquant l’axe routier reliant leur arrondissement à celui de Z’mala, provoquant une perturbation du trafic. Les protestataires expriment leur colère contre l’interruption de l’alimentation en eau potable depuis au moins cinq mois. La tension a atteint son comble dans ce quartier marginalisé et privé de nombreuses commodités. Quelques jours auparavant, les habitants de Kechida, dans la banlieue de Batna, et ceux de Merouana, à 40 km à l’est du chef-lieu de wilaya, ont manifesté aussi de la même manière. Même si les violentes émeutes du logement qui ont secoué la ville de N’gaous remontent à trois semaines, il ne se passe pas un jour sans que la wilaya enregistre des manifestations devenues endémiques. Nouri N.
- Biskra : Les habitants de Branis, située à 20 km au nord de Biskra, ont paralysé mercredi la circulation sur la RN87 en dressant des pneus, des pierres et des troncs d’arbres auxquels ils ont mis le feu à l’entrée sud du village. Ce mouvement de protestation fait suite à une énième coupure du courant électrique survenue la veille. Autre cause à la colère des habitants de Branis, les nuisances causées par les poids lourds qui traversent du soir au matin le village, alimentant en argile brute les briqueteries de la wilaya à partir des mines d’extraction de Taref. H. M.
- Ouargla : Le Comité national de défense des droits des chômeurs appellera à un grand rassemblement à la rentrée au palais d’El Mouradia, à Alger.
- El Oued : En plus des coupures d’électricité et de la canicule, les habitants de la wilaya ont manifesté pour dénoncer la pénurie de pain et d’eau. Mih Ouensa (à 26 km d’El Oued), Djamaâ (à 140 km) Kouinine (à 6 km) et Hassani Abdelkerim (à 10 km), et d’autres quartiers de la commune du chef-lieu de wilaya, ont rejoint le mouvement de protestation contre les coupures d’électricité à El Oued. Dans la nuit de mardi à mercredi, des milliers de manifestants sont sortis dans la rue pour dénoncer les coupures de courant en fermant les routes nationales à l’aide de pneus brûlés, de troncs d’arbres et de blocs de pierre. La contestation continue, relançant celle des communes de Hassi Khalifa, Tagzout, Bayadha et Robbah, lesquelles avaient été le théâtre, dans la nuit de lundi à mardi, de violentes émeutes «d’électricité». Des structures publiques ont été saccagées et d’autres incendiées. Des affrontements ont eu lieu entre les forces de l’ordre et les manifestants, dans lesquels 14 policiers ont été blessés et 18 manifestants arrêtés. Youcef Rezzag Salem
- Est : Ces dix derniers jours ont été houleux dans différentes wilayas de l’est du pays. La grogne populaire s’est manifestée contre le chômage, les coupures d’électricité, les pénuries d’eau, les listes des bénéficiaires de logements sociaux… La semaine dernière, les habitants de Ouled Djellal, excédés par des coupures d’électricité, ont mis le feu au siège de Sonelgaz après avoir blessé deux agents de sécurité et brûlé onze véhicules. A Souk Ahras, la distribution de logements, qui s’est faite par voie de presse, a généré une violence sans précédent. Des jeunes se sont automutilés à l’abdomen et au cou avec des objets tranchants en pleine rue, devant une foule médusée. F. H.
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 22 Juil 2011 - 7:49
vous devez avoir bcp de pneus reese y´a t il tellement de coupures d´electricité encore en Algerie?
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reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 22 Juil 2011 - 8:04
Des coupures il n'y en a pas tant que ça mais quand il fait 47 ° a l'ombre c est sur qu'il y a de quoi perdre patience quand le climatiseur tombe en rade . Il faut aussi souligner qu'il y a beaucoup de vol de câble en cuivre et que les voleurs n’hésitent pas a faire exploser des transformateurs pour s 'emparer des fils
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 22 Juil 2011 - 8:12
ah ca devient un phenomene planetaire ce vol de cables,meme la Deutsche Bahn(chemins de fer) en souffre les derniers temps,avec la monté en fleche du prix du metal rien que les 4 premiers mois une perte de 3,5M€,mtn ils reflechissent a une sorte de code ADN metallique pour compliquer la tache..
_________________
Leo Africanus General de división (FFAA)
messages : 1885 Inscrit le : 24/02/2008 Localisation : Tatooine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 22 Juil 2011 - 11:14
Meme probleme aussi en Espagne, toutes les semaines il y en a de detentions de groupes especialise's dans le vol de cablage. Je me souviens aussi d'avoir lu quelque chose de pareil au Maroc.
MAATAWI Modérateur
messages : 14757 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 22 Juil 2011 - 11:30
Ici au Maroc les CO**D enlevons les câbles et les trappes des égouts l’autre jour un chibani on sortant pour aller faire ca prière du Fajr a surprit une bande avec un camion entrain de chargé les trappes des égouts de son cartier il lui on passe on dessus avec le camion et ils se sont enfuit
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
Dernière édition par MAATAWI le Ven 22 Juil 2011 - 11:48, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 22 Juil 2011 - 11:46
Très gros problème à Liège, en Belgique sur les voleurs de câbles...
MAATAWI Modérateur
messages : 14757 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 22 Juil 2011 - 13:43
Citation :
Air Algérie: les passagers dédommagés?
AFP 22/07/2011 |
Air Algérie met au point un dédommagement des 23.000 passagers bloqués par quatre jours de grève du personnel navigant commercial à la mi-juillet, a annoncé son PDG Mohamed Salah Boultif dans un entretien publié aujourd'hui par le quotidien El-Watan.
"On est en train d’élaborer les modalités pratiques pour un dédommagement", a-il déclaré en se référant à l'arrêt de travail des stewards et hôtesses du 11 au 14 juillet à l'origine d'un chaos dans les aéroports étrangers, essentiellement français, pour des milliers de vacanciers en attente de se rendre en Algérie.
Revenant sur les négociations en cours entre le Syndicat national du personnel navigant commercial (SNPNC, autonome) et des membres de la direction, M. Boultif a évoqué un "compromis".
"Dans toute discussion il y a des compromis qui se font de part et d’autre pour arriver à un accord. On ne peut pas tout avoir d’un seul coup, d’autant que cela risque de remettre en cause l’intégrité de la compagnie", a-t-il souligné.
Le PDG d'Air Algérie a également indiqué qu'il était "absolument" favorable à un statut de personnel navigant commercial pour les stewards et les hôtesses de l’air, et réclamé par ces derniers. "Il y avait déjà une commission qui travaillait sur cette question avant ma nomination", il y a un mois.
"La révision est en train de se faire", a-t-il ajouté.
Un troisième round de négociations est prévu dimanche entre les deux parties après des discussions jeudi qui ont abordé la question des salaires. Les négociations doivent s'achever "au maximum fin juillet", selon la SNPNC.
A l'heure actuelle, la compagnie nationale ne peut "donner plus que ses finances ne le permettent", a souligné M. Boultif. Répondre à une demande de revalorisation salariale d'une corporation aurait "un effet boule de neige" sur les autres. D'où les 20% accordés à l'ensemble des 9000 employés d'Air Algérie, dont 900 stewards et hôtesses de l'air.
M. Boultif s'est "appuyé sur deux éléments-clés" durant ce conflit: "la situation financière de la compagnie et le refus d’accorder une augmentation à une corporation et d’occulter les autres. Je tiens à préciser que ma démarche a été prise en concertation avec les pouvoirs publics", a-t-il dit.
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 22 Juil 2011 - 17:33
Le meme probleme ici aux USA aussi.coper big demand.
mox Capitaine
messages : 949 Inscrit le : 26/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 22 Juil 2011 - 23:50
Citation :
La production d’hydrocarbures en net recul en Algérie Le rapport inquiétant de l’OPEP
Rien que pour 2010, Sonatrach a répertorié 29 découvertes. Ce qui laisse dubitatif est que, malgré ces découvertes, le cartel évoque un recul du nombre de puits et de plateformes actuellement en exploitation en Algérie.
Le déclin de la production d’hydrocarbures en Algérie inquiète. Si les responsables du secteur tentent de rassurer en dressant un tableau optimiste à propos de l’étendue du domaine minier national et des possibilités qu’il offre, les faits sont têtus et invitent à une profonde introspection. Les chiffres avancés dans le rapport statistique annuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole pour 2010 font plus que confirmer le déclin sur les différents segments de la filière hydrocarbures en Algérie. En dressant un tableau comparatif mettant en rapport l’évolution des réserves et de la production, ainsi des exportations et des besoins de la consommation interne, il est aisé de constater qu’il y a péril en la demeure.
La première anomalie à relever concerne le volume des réserves prouvées aussi bien pour le pétrole que pour le gaz. Selon les chiffres de l’OPEP qui couvrent une période allant de 2006 à 2010, celui-ci s’est stabilisé à une quantité de 12,2 milliards de barils de pétrole très loin derrière les poids lourds comme le Venezuela (en tête de classement), ou encore l’Arabie Saoudite et, dans une moindre mesure, l’Iran, l’Irak ou la Russie. Pour le cas du gaz naturel, qui, un temps, a été présenté comme alternative intéressante pour assurer l’avenir du secteur, le constat est accablant. Car avec à peine 4500 milliards de mètres cubes de réserves, l’Algérie arrive tant bien que mal à maintenir une place dans le top ten des stocks les plus importants de gaz naturel. Certains s’évertuent à expliquer ces résultats par le ralentissement de l’effort d’exploration dans le souci de préserver les ressources existantes. Toutefois, il ne se passe pas une année sans que la compagnie nationale des hydrocarbures annonce de nouvelles découvertes.
Rien que pour 2010, Sonatrach a répertorié pas moins de 29 découvertes. Ce qui laisse d’ailleurs dubitatif est que malgré ces découvertes, le cartel évoque un recul du nombre de puits et de plateformes actuellement en exploitation en Algérie. Cela n’est pas sans impact sur la production d’hydrocarbures toutes catégories confondues, laquelle ne cesse d’enregistrer des contre-performances. Ainsi la production globale de gaz naturel a baissé de 2,4% en une seule année.
Entre 2006 et 2010, la part de la production de gaz à commercialiser a baissé de 88,2 milliards de mètres cubes à 83,9, reléguant l’Algérie à la 9e place du classement des producteurs de gaz. Idem pour la production de pétrole, laquelle est passée de 1,368 million de barils/jour à 1,189 million de barils/jour, et ce, après l’application de la réduction des quotas de l’OPEP. A contrario, les rendements des dérivés du pétrole sont passés de 455 200 en 2006 à 652 400 barils par jour en 2010. Pour le cas particulier de l’essence, la production a atteint un peu plus de 69 000 barils/ jour en hausse de 14,1% par rapport à 2009. Or, le rythme de développement des capacités de raffinage est très loin de correspondre au rythme de croissance de la consommation interne qui a atteint les 25% en 2010 pour un volume de 68 300 barils par jour.
Du côté des exportations d’hydrocarbures, principale ressource financière pour l’Algérie, le rapport du pool pétrolier démontre, chiffres à l’appui, que les exportations en valeur en 2010 se situent pratiquement au même niveau qu’en 2006, soit un peu plus de 57 milliards de dollars. Ceci est d’autant plus insolite, puisque le prix moyen du baril pour 2010 a atteint un niveau nettement plus élevé qu’en 2006
Le fait est que les exportations ont reculé en volume à mesure que la production déclinait. C’est ainsi que les exportations de pétrole brut et produits dérivés sont passées de près de 1,4 million de barils/jour à un peu plus d’un million de barils/jour entre 2006 et 2010.
Pour ce qui est du gaz, les ventes sont passées, durant la même période de 61 500 m3 à 57 000 m3 plaçant l’Algérie au 5e rang des plus grands exportateurs de gaz, très loin derrière la Russie, le Qatar, la Norvège et le Canada. Afin de redresser un tant soit peu la situation, Sonatrach a prévu de doubler ses investissements dans l’exploration en consacrant la bagatelle de 17 milliards de dollars pour le développement de nouveaux gisements. Tout dépendra donc des potentialités du domaine minier. Les responsables du secteur n’écartent pas d’ailleurs la possibilité de recourir au développement des gaz et pétrole non conventionnels.
messages : 949 Inscrit le : 26/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 23 Juil 2011 - 16:09
Décidément le Bourbier Lybiens empoisonne le Pouvoir à Alger, derniére affaires en date, enfin cette fois çi ils n'accusent pas la MAP
Citation :
Prétendu transit d'une cargaison d'armes par l’Algérie vers Tripoli Alger dément et accuse le CNT
Le ministère des Affaires étrangères apporte, par le biais de son porte-parole Amar Bilani, un démenti catégorique.
Alger a apporté un démenti catégorique quant à l’information faisant état du transit d'une cargaison d'armes par le port de Djen Djen (Jijel, est de l’Algérie) en direction de Tripoli. Un responsable du département d’Etat américain avait déclaré à l’agence Reuter qu’une enquête a été déclenchée pour vérifier l’information selon laquelle « un bateau transportant des armes pour le régime de Kadhafi avait récemment été autorisé à amarrer en Algérie et que ces armes sont actuellement transportées par voie terrestre vers la Libye».
Le ministère des Affaires étrangères apporte, par le biais de son porte-parole Amar Bilani, un démenti catégorique. «Je démens catégoriquement ces informations infondées», a-t-il dit cet après-midi dans une déclaration à L’Expression. Et d’imputer, indirectement, ces accusations à l’opposition libyenne. «Les auteurs sont toujours les mêmes, c'est-à-dire les représentants d’une certaine frange au sein de l’opposition libyenne qui ne reculent devant aucune turpitude ou manœuvre perfide de désinformation», a-t-il poursuivi.
Et de dévoiler qu’une telle compagne de désinformation vise à mettre la pression sur la diplomatie algérienne. «Ces manouvres visent, essentiellement, je dois le préciser, à mettre la pression diplomatique sur notre pays», a-t-il précisé. M. Belani a tenu à préciser que l’Algérie a toujours respecté les dispositions des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. «Comme nous l’avions affirmé, de manière réitérée, claire et déterminée, l’Algérie est connue pour être un membre responsable de la communauté internationale et à ce titre, elle se conforme scrupuleusement à toutes les dispositions des résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité». Le blabla habituel....
Le porte-parole des Affaires étrangères a rappelé, par la même occasion, que l’Algérie était un des rares «pays à avoir réagi, officiellement, par voie de communiqué du ministère des Affaires étrangères a l’adoption de ces résolutions prises dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies et donc opposables à tous les Etats membres, pour souligner solennellement qu’elle en prenait acte et qu’elle s’y conformerait pleinement.»
Les commisariats en Algérie on un gros probléme de réaction, comme en Politique on a le Temps .
Citation :
Six hommes occupent et saccagent une clinique à Annaba
Les agressions contre les praticiens, les agents paramédicaux et les malades dans les structures publiques de santé se multiplient à Annaba. Après un incident au service des urgences Ibn Rochd, où un praticien a été sérieusement brutalisé, c’est au tour de la polyclinique pédiatrique Ste Thérèse d’être la cible d'une de ces agressions. Cela s’est passé ce vendredi à 16 h 30 au moment où plusieurs mères et pères de familles, leur enfant malade dans les bras, attendaient leur tour pour une consultation d’urgence.
Prétextant une maladie, un homme est entré dans le cabinet de consultations alors qu’un médecin auscultait un bébé. Après avoir insulté et bousculé le personnel soignant, il a appelé ses complices. Épée, sabre et gourdin en main, cinq autres hommes ont surgi et ont agressé un praticien et deux agents de sécurité, semant la panique dans la clinique. Des pères de famille qui tentaient de s'interposer ont été brutalisés. Plusieurs mères se sont évanouies, leur bébé malade dans les bras. On ne connait pas les motivations des agresseurs.
Des personnes qui passaient devant la clinique ont alerté le commissariat situé à 300 mètres . Les policiers ne sont intervenus que plusieurs heures après le départ des six agresseurs , selon les témoignages. Avant de prendre la fuite, ces derniers ont saccagé le cabinet de consultation.