Actualités Algeriennes

Rappel du premier message :

Que chacun amène ses oignons, nous pleurerons ensemble mais des larmes d'amitié, la soupe n'en sera que meilleure.

Citation :

Ainsi, vous mourrez, Monsieur Bouteflika….


Quelques jours après les événements d’Octobre 1988 qui ont ébranlé le pouvoir algérien détenu exclusivement par le FLN et ce depuis l’indépendance du pays en 1962, Kateb Yacine affirmait que “tout algérien conscient ne peut être contre le FLN”.

Etant personnellement convaincu que nous sommes le présent du passé comme nous serons le futur du présent, je partage entièrement son assertion, et encore plus aujourd’hui. Le FLN, authentique, celui de 1954, est la propriété historique de tout algérien et particulièrement de tous les martyrs : d’hier, de Jugurtha à Kahina; d’avant hier, de l’Emir Abdelkader à Hassiba Ben Bouali; d’aujourd’hui, de Djaout à Katia de Baraki ; de demain, de l’algérien et l’algérienne venant à tomber sous les sabres des « afghans » ou les balles des « baltagias » d’un pouvoir répressif.

Ce FLN, sublime, était « l’Atomiseur de Lumière » qui guida le peuple à la Libération du colonialisme français. Né dans un contexte politico-économico-culturel aliénant, sa mission était bien appropriée et conjoncturelle : libérer le pays du joug colonial. Dieu merci, l’objectif était atteint. NON SANS SANG !
Malheureusement, ce qui a déjà commencé durant la guerre de libération entre 1954 et 1962 a pris de l’ampleur, peu après 1962. Epuré de son intelligentsia, séquestré par des demi-dieux enivrés par le pouvoir sans partage, métamorphosé en « Atomiseur de Brouillard » , le FLN a fini par concrétiser en moins de 30 ans ce que la France coloniale n’a pu complètement réaliser en 130 ans de domination sanglante à savoir : la division des algériens, la glorification de la médiocrité, l’étouffement des libertés, la falsification de l’Histoire, l’abâtardissement de l’Identité et de la Culture mais surtout l’accouchement d’un intégrisme religieux destructeur dont les premiers germes sont distillés par une école des plus sclérosée et archaïque au monde.

Le sigle FLN est usurpé et sa restitution au peuple au même titre que l’hymne et l’emblème nationaux est la première pierre angulaire pour une réelle réconciliation des algériens avec leur Histoire contemporaine. Boudiaf, l’un des pères de la Révolution et du FLN, n’a pas enfilé de gants blancs pour trancher sur la question en déclarant sèchement : “le FLN est mort en 62 ! “. Il faut être débilement débile pour ne pas comprendre que si des « apparatchiques d’un système autoritaire » ont détourné, soudoyé et corrompu ce symbole, c’est parcequ’il peut rapporter gros comme dans une loterie et, il a rapporté gros à tous ceux qui “ont trahi le FLN” pour reprendre une autre expression de Kateb Yacine. La trahison était tellement blasphématoire et insultante que, par désespoir ou opposition, la jeunesse en particulier, fragilisée, laissée pour compte, instrumentalisée tentât de vendre son âme à l’intégrisme religieux quand elle sombrât pas dans le labyrinthe de la drogue, de la déchéance, du désespoir, de l’émigration clandestine, du suicide et de l’immolation par le feu.

Aujourd’hui, alors que les révolutions dans les pays arabes balayent les anciens systèmes, des limaces tenaces se permettent l’indécence de s’agripper, rivées sur leurs fauteuils, insensibles aux changements qui s’opèrent à nos frontières, soit en douceur soit tragiquement. Les caciques carriéristes de l’ex-unique doivent quitter les jupons du FLN et créer leur propre parti, avec un autre sigle au lieu de se servir sans vergogne du sang des Chouhadas, s’il leur reste encore un peu de courage et d’honnêteté politiques. L’Organisation Nationale des Moudjahidines et les différentes Associations d’Enfants de Chouhadas entre autres doivent faire,- et elles ont tardé -, de la restitution du sigle FLN à l’Histoire une priorité absolue et œuvrer pour la dissolution du Parti FLN, de son clone le RND et de tous ces petits partis-métastases qui ne se réveillent de leur coma uniquement lors des échéances électorales pour jouer les lièvres et, évidemment récompensés sur les deniers publics. Il y va de même de ces associations de masse non crédibles qui inhibent toute énergie et toute initiative citoyennes et surtout le Syndicat UGTA devenu un assommoir pour les travailleurs plutôt qu’une force de progrès. La restitution également à l’Etat des biens squattés par ces parasites y va de soi. Il est temps que les syndicats et associations émanent réellement de la volonté populaire et financés éventuellement dans la transparence par des aides de l’Etat mais en majorité uniquement par les cotisations de leurs militants, adhérents et sympathisants. Autrement dit, les codes de création des partis politiques, des associations et syndicats sont à revoir totalement. Le multipartisme tel initié au début de l’ouverture démocratique dans les années 90 n’est que poudre aux yeux. Continuerons-nous à nous mentir à nous-mêmes ainsi indéfiniment ?

Si, Moufdi Zakaria – l’auteur de l’hymne national “Kassaman” – avait su que le FLN dont, parait-il, Monsieur le Président Bouteflika, est président d’honneur serait un jour « enturbanné à la soudanaise », il n’aurait sûrement jamais écrit “Djabhatou Tahriri aâtaynaka aâhda (Nous jurons fidélité au FLN) ! “. Doit-on alors « réformer » l’hymne national en l’amputant de ce vers pour permettre à un clan d’usurpateurs de la mémoire collective de s’accaparer à vie le FLN ? La réponse est catégoriquement “NON”; le contraire serait un sacrilège même. Le symbole FLN doit être restitué à l’Histoire de l’Algérie, de préférence sans soubresauts comme cela ne s’était pas produit en Tunisie avec la Parti de Ben Al et en Egypte avec le parti de Moubarak. L’Hymne National sera ainsi « décolonisé », lavé de toutes salissures. Ce n’est que rendre triplement justice aux martyrs, au peuple algérien tout entier et à son auteur.

Et, tant que ces assainissements institutionnel, constitutionnel et historique primordiaux ne sont pas opérés, l’espoir de réformes démocratiques profondes et crédibles reste une illusion. Les consultations-marathon organisées par le pouvoir , il y’a quelques semaines, en vue de la réforme de la Constitution pour la nième fois – je vous parie – n’accoucheront que d’un autre texte comme les précédents sans bouleversements profonds et que le peuple approuvera, disons à 75% pour lui donner un semblant de crédibilité, d’autant plus que la quasi-totalité des «consultés» sont ces dinosaures politiques qui ont traversé les décennies, recyclés du pseudo-socialisme étriqué au pseudo-libéralisme sauvage. Et personne ne s’attend à des miracles après les futures élections : on verra les mêmes têtes à la tête des différentes institutions. On ne peut faire du neuf avec du vieux que dans les usines de traitements de déchets recyclables et, même là, parfois, çà foire !

Le Président Boudiaf était décidé à opérer ce nettoyage historique, premier pas crédible vers la rupture radicale et la démocratisation réelle de la vie politique mais ses visions révolutionnaires lui ont couté la vie. Vous, Monsieur Bouteflika, vous pouvez le faire si toutefois, vous n’êtes pas un “trois-quart de Président” pour reprendre votre propre expression ! Ainsi, vous mourrez, Monsieur le Président… en toute tranquillité, d’une part.
Et, d’autre part, vous entrerez dans l’Histoire si vous vous attelez à désamorcer les bombes à retardement sur lesquelles l’Algérie est bien assise, dans le confort pour certains et, dans l’angoisse pour d’autres. Je fais allusion à ce stupide « conflit » en hibernation qui empoisonne les relations algéro-marocaines et à cette poudrière « targuie » aux frontières sud de l’Algérie.

Il est inconcevable qu’après 50 ans de souveraineté nationale tant pour le Maroc que l’Algérie, les frontières entre ces deux pays ne soient pas encore définitivement balisées et reconnues officiellement de part et d’autre. Ceci est une porte entr’ouverte à toute velléité de futurs conflits armés comme ceux déjà vécus en 1963 et 1975. Evidemment, la question épineuse du Sahara Occidentale vient encore compliquer la situation depuis 1975. Monsieur Bouteflika qui était, à cette période, Ministre des Affaires Etrangères connait les dessous de cette double question mieux que quiconque, même mieux que le Roi Mohamed VI alors prince adolescent. Il détient par conséquent les « clefs » de la pacification de la région si son pouvoir, sa sagesse et son intelligence de diplomate sont conjugués à cet effet. Viendra par conséquent la normalisation des relations algéro-marocaines dont l’ouverture des frontières terrestres ; l’état actuel, on le constate, ne profite réellement qu’aux truands et trafiquants de tout genre, avec la complicité de certains agents sans scrupules qui gangrènent les institutions frontalières des deux cotés. Les seuls lésés sont les citoyens honnêtes marocains et algériens voire magrébins qui ne demandent qu’à circuler librement pour tisser des liens encore plus fraternels mais surtout les bi-nationaux des deux cotés qui souffrent des séparations familiales. Avec les suppressions de visas, les procédures de circulation sont certes maintenant allégées mais les déplacements exclusivement par voie aérienne ne sont pas à la portée de tout un chacun.

Au moment où les blocs politico-économiques se forment dans diverses régions de tous les continents pour tirer leur épingle du jeu de la mondialisation impitoyable envers les Etats faibles, l’idée du Grand Maghreb rêvé par les fondateurs de l’Etoile Africaine depuis les années 1920, reste la seule alternative. Il est vital et urgent que le Grand Maghreb des Peuples voit enfin le jour. Et qu’on arrête la comédie : le « parlement » magrébin actuel dont les membres sont désignés et nommés par les pouvoirs des capitales magrébines est une vraie supercherie ; comme la Ligue Arabe, il ne sert absolument à rien sauf à tenter de mimer l’UE (Union Européenne) et ce qui se fait de l’autre coté de la méditerranée mais surtout à offrir des postes à des « amis » payés à coups de millions sur les deniers publics. Qui a entendu parler de ce fameux parlement lors des révolutions tunisienne et Egyptienne mais surtout du drame libyen ?? Le Grand Maghreb doit absolument être « pacifié » pour prétendre à un vrai parlement élu par les peuples maghrébins pour réellement les représenter et défendre leurs intérêts et leur bien être dans la région. Le Grand Maghreb n’existera que s’il est celui des Peuples. Le seul à contribuer à une paix durable dans la région.

L’autre menace qui guette l’Algérie à plus ou moins long terme, c’est ce que je nommerai, le « syndrome de Kurdisation » dans les régions du Grand Sud, frontalières du Niger, Mali, Libye,… La colonisation française a morcelé le Peuple Targui éparpillé sur 5 ou 6 pays, à l’instar du Peuple Kurde en Asie.

Cette atomisation maintenue évidemment dans le respect des frontières héritées après les indépendances a déstructuré totalement ce « peuple bleu » dans ses fondements ancestraux. Les rebellions des Touaregs dans les pays limitrophes sont là pour en témoigner. Il n’est pas à exclure que tôt ou tard des mouvements séparatistes voient le jour en vue de la création d’un Etat Targui autonome et souverain. Le pouvoir algérien en est conscient puisque à chaque fois que les choses bougent dans ce sens, la médiation algérienne accoure pour diffuser sa lotion magique. Mais jusqu’à quand ? Je ne détiens point de solutions mais un traitement spécifique viable avec tous les régimes des pays concernés en collaboration avec les Touaregs est envisageable et le plus tôt possible. Déjà, que toute la région commence à se transformer en un « no man’s land » livré aux trafiquants et aux drogués et rebus de Ben Laden.

Monsieur le Président, pour les générations futures, la solution à ces questions épineuses sont à mon avis bien plus importantes que l’autoroute Est-Ouest, le métro d’Alger qui n’en finit pas d’engloutir voracement et inutilement l’argent public depuis les années 1980 ou la prestigieuse grande mosquée d’Alger – la plus grande d’Afrique, dit-on – et qui porterait votre nom. Je voudrais bien croire, Monsieur le Président, que vous n’êtes pas adepte de l’adage “après moi, c’est le déluge”. Alors, de grâce, Monsieur le Président, faites quelque chose, pour redonner de l’Espoir pour que nos enfants retrouvent surtout l’Amour de la Patrie car le véritable problème de l’algérien d’aujourd’hui est qu’on lui fait détester son pays, chaque jour, un peu plus. Et vous le savez très bien. Rappelez-vous, Monsieur, le Président la visite de Monsieur Chirac à Alger : les algérois ont accueilli le président français comme un dieu, le suppliant d’ouvrir les frontières….. algéro-françaises !!
Barek ABAS

http://www.algerie-focus.com/2011/08/14/ainsi-vous-mourrez-monsieur-bouteflika%E2%80%A6/

Ne le prends pas mal, Reese, je suis sûr que Doc ne signifiait pas par "ces gens là" l'ensemble des algériens, il ne visait que les responsables politiques.
C'est ramadan, les gars, nous avons tous faim, soif et mal à la tête en ce qui concerne les fumeurs, faut pas en rajouter
Avis aux membres marocains et algériens, les modos sont à jeûn, ne vous avisez pas à les provoquer...

Merci samy, je croyais que c ete evident mais bon

reese a écrit:

docleo a écrit:

Rien a dire ces gens la voient les etrangers comme des espions

" ces gens la " c est dit avec tellement de mépris et d 'arrogance tu es pathétique mais ça ne m’empêchera pas de dormir ce soir non plus : Allah yehdik ... Meme les Pieds-Noirs qui reviennent en pèlerinage 50 ans après sont accueillis comme des rois mais tant que des grandes chaines internationales ne viennent pas investir massivement dans le tourisme Algérien rien de valable ne sera construit . Et vous me direz aussi qu'il est difficile de faire venir des touristes dans un pays qui traine 50 ans de gabegie étatique et 20 ans de terrorisme islamiste

tant que l'état algérien veut avoir 51% de tout les investissement en Algérie comment veux tu avoir des investissements , et du savoir faire étranger ....

leadlord a écrit:

reese a écrit:

docleo a écrit:

Rien a dire ces gens la voient les etrangers comme des espions

" ces gens la " c est dit avec tellement de mépris et d 'arrogance tu es pathétique mais ça ne m’empêchera pas de dormir ce soir non plus : Allah yehdik ... Meme les Pieds-Noirs qui reviennent en pèlerinage 50 ans après sont accueillis comme des rois mais tant que des grandes chaines internationales ne viennent pas investir massivement dans le tourisme Algérien rien de valable ne sera construit . Et vous me direz aussi qu'il est difficile de faire venir des touristes dans un pays qui traine 50 ans de gabegie étatique et 20 ans de terrorisme islamiste

tant que l'état algérien veut avoir 51% de tout les investissement en Algérie comment veux tu avoir des investissements , et du savoir faire étranger ....

deja qu'il accepte les cerveaux algeriens de l'etranger qui font tout pour contribuer au developpement (voir article posté) concernant le savoir faire.

le 51/49 n'est pas pour moi le frein des investissements mais la situation geopolitique et securitaire qui renvoie le pays a un classement dans le domaine de l'investissement a une echelle tres basse

cordialement

Concernant la matière grise algérienne expatriée, Farewell, vos dirigeants ne sont pas cons pour ouvrir la porte à ceux qui vont non seulement les ridiculiser en mettant à nue tous les travers qu'ils ne vont pas manquer de constater, mais aussi mettre en péril leurs combines et "rentes" mafieuses. Quand on se met à rationaliser, impossible de s'arrêter avant d'avoir tout clarifié, tout réorganisé, tout remis correctement en marche. Autant demander aux mafieux qui gouvernent l'Algérie de se suicider.
Ici, ils y vont au compte goûte avec les têtes d'oeufs expatriés, encourageant surtout les spécialistes de la gestion, finances et informatique à rentrer au Maroc. Pour les autres, les scientifiques, ils font seulement semblant de traiter avec eux, ça ne les intéresse pas vraiment de les voir venir nous éclairer de leurs lumières
Qui dit R&D dit véritable indépendance et véritables ambitions d'édifier un avenir prospère. Les Lobbys au service des intérêts étrangers préféreront se faire tuer que de laisser pareille chose se produire...
En pareil cas, il vaut mieux ne pas imposer aux investisseurs étrangers la règle des 51%, car ils ne viendront tout simplement pas et nous manquons tous, Marocains comme Algériens, d'arguments solides pour les convaincre du contraire.
Arrêtons de nous faire des illusions sur nous même, Farewell, humilité et pragmatisme doivent devenir notre credo si l'on veut se donner des chances de se faire une place au soleil. Nos richesses minières et notre potentiel économique ? Bien des peuples ont disposé des deux à travers l'histoire, sans pour autant toujours parvenir à réussir à s'imposer, faute d'avoir su en tirer convenablement profit.

Citation :

Attentat kamikaze contre un commissariat à Tizi Ouzou

Au moins quatre policiers et une dizaine de civils ont été blessés, ce dimanche 14 août vers 4 h 20, dans un attentat kamikaze contre la première sureté urbaine de Tizi Ouzou, a‑t‑on appris de source locale. Les quatre policiers sont dans un état grave. Le kamikaze était à bord d'un pick-up Hilux.

La forte déflagration qui a été entendue par les citoyens à des dizaines de kilomètres à la ronde a provoqué d’énormes dégâts matériels dans le centre‑ville de Tizi Ouzou. Le siège de la première sûreté urbaine a été littéralement soufflé. Tous les magasins et habitations du centre‑ville ont été endommagés par l’explosion.

Le 3 août 2008, un attentat similaire avait ciblé la direction régionale des renseignements généraux de la police située à moins d'une centaine de mètres du commissariat ciblé ce matin.


tsa

Akka a écrit:

Citation :

Attentat kamikaze contre un commissariat à Tizi Ouzou

Tant que subsiste le problème des halloufs, pas la peine de rêver d'investissements directs étrangers
La concorde civile, qu'il disait... Ouais

Citation :

Algérie: 23 migrants interceptés

AFP

Vingt-trois candidats à l'émigration clandestine en Europe ont été interceptés dans la nuit d'hier à aujourd'hui au large d'Annaba, à 600 km à l'est d'Alger, ont indiqué lundi les gardes-côtes.

Ces candidats à l’émigration, parmi lesquels deux femmes et trois enfants dont un de 18 mois, ont été arrêtés à bord d'une embarcation artisanale vers une heure du matin à 3 miles nautiques des côtes d'Annaba, selon ces sources. Les personnes arrêtées devaient être présentées lundi devant la justice pour tentative d'émigration clandestine.

La région d'Annaba est le point de départ de nombreux émigrants clandestins algériens qui tentent de gagner les côtes italiennes. Ils sont passibles en Algérie de six mois de prison en vertu d'une loi votée en 2009 qui punit aussi les passeurs à des peines pouvant aller jusqu'à 20 ans de détention.

Citation :

Un attentat terroriste avorté par les forces de sécurité

http://algerieinfo.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/08/14/algerie-un-attentat-terroriste-avorte-par-les-forces-de-secu.html

Citation :

Italie : Après les bateaux de Tunisie et de Libye, des clandestins en provenance d’Algérie ?
Par Robin | Publié : 15 août 2011

Vingt-trois candidats à l’émigration clandestine en Europe ont été interceptés dans la nuit d’hier à aujourd’hui au large d’Annaba, à 600 km à l’est d’Alger, ont indiqué lundi les gardes-côtes.

Ces candidats à l’émigration, parmi lesquels deux femmes et trois enfants dont un de 18 mois, ont été arrêtés à bord d’une embarcation artisanale vers une heure du matin à 3 miles nautiques des côtes d’Annaba, selon ces sources. Les personnes arrêtées devaient être présentées lundi devant la justice pour tentative d’émigration clandestine.

La région d’Annaba est le point de départ de nombreux émigrants clandestins algériens qui tentent de gagner les côtes italiennes. Ils sont passibles en Algérie de six mois de prison en vertu d’une loi votée en 2009 qui punit aussi les passeurs à des peines pouvant aller jusqu’à 20 ans de détention.

Le Figaro

Citation :

Algérie : une bombe artisanale désamorcée à Bouira

http://www.algerie-focus.com/2011/08/16/algerie-une-bombe-artisanale-desamorcee-a-bouira/

Citation :

Défaillance du dispositif sécuritaire ou du renseignement ?


Les officiels algériens en conviennent : l'efficacité de la lutte antiterroriste dépend de celle des services de renseignement. Une évidence rappelée le 3 août 2008 par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Nouredine Yazid Zerhouni, qui avait appelé à plus de collaboration entre les services de sécurité et le citoyen, source primaire et précieuse de renseignement. Ce jour‑là, un attentat kamikaze venait de cibler la direction régionale des renseignements généraux située dans le centre‑ville de Tizi Ouzou. Trois ans plus tard, presque jour pour jour, le 14 août dernier à l'aube, c’est un autre commissariat de police du centre‑ville de Tizi Ouzou qui a fait l'objet d'un nouvel attentat kamikaze à la voiture piégée faisant 33 blessés et d'importants dégâts matériels.

Aucun responsable n'est venu rappeler l’évidence contenue dans l'appel de l'ex‑ministre de l'Intérieur. Mais à Tizi Ouzou, on s’interroge sur les défaillances qui ont permis aux kamikazes de s'introduire dans la ville avant de réussir à se faire exploser devant un commissariat de police, une institution justement chargée de prévenir ce type d’actions. A l’évidence, le dispositif de barrages routiers placés un peu partout sur les axes routiers menant à la ville, avec des policiers et des gendarmes équipés de détecteurs d'explosifs, a été inefficace. Le kamikaze a pu rouler tranquillement jusqu’au centre‑ville sans être inquiété. Au regard des dégâts occasionnés, il a utilisé d’importantes quantités d’explosifs, transportées dans un véhicule – Toyota Hilux – habituellement utilisé dans les attentats suicides. Les détecteurs d’explosifs n’ont pas fonctionné et, même après 20 ans de lutte contre le terrorisme, nos policiers et gendarmes semblent toujours incapables d’intercepter les vrais suspects dans les barrages. Bien que nombreux, les barrages routiers en Kabylie et à l’est d’Alger n’ont montré aucune efficacité en matière de prévention des attentats. Combien de terroristes ont été arrêtés ou abattus dans ces barrages ? Aucun.

L’autre interrogation concerne les services de renseignement. Pouvaient‑ils prévenir un tel attentat ? La prévention relève en effet de leur compétence. Sauf qu'à Tizi Ouzou, au‑delà de la collaboration traditionnellement difficile, et cela pour diverses raisons, entre les services de sécurité et le citoyen, les services de renseignement ont, selon des sources concordantes, connu récemment des changements. Un mouvement ordinaire de mutations a touché, outre le numéro un des Renseignements généraux, plusieurs autres officiers spécialisés dans le renseignement relatif au terrorisme. Et leurs remplaçants n'auraient pas eu le temps de maîtriser la situation. Il s’agirait donc d’une erreur stratégique.

Depuis dimanche, jour de l'attentat, la question du retour de certains éléments des services de sécurité considérés comme étant efficaces et ayant fait leurs preuves est de nouveau évoquée. Selon plusieurs sources, cette éventualité n'a pas été écartée lors de la réunion dirigée par le directeur général de la sûreté nationale, le général Abdelghani Hamel, lors de son déplacement effectué à Tizi Ouzou dans les heures qui ont suivi l'attentat.

Mais pour les plus sceptiques, cette éventualité n'est pas ce qui pourra arranger les choses tant, rappellent‑ils, ces « anciens » du renseignement ont eux aussi échoué à prévenir l'attentat de 2008 et toutes les attaques qui ont ciblé la région ces dernières années. Pour eux, le risque zéro ne peut jamais être garanti et la menace d'attentats suicide dans la ville de Tizi Ouzou est une donne qui existe depuis plusieurs années. Et comme la meilleure défense est toujours l'attaque, la manière la plus efficace d'évacuer cette menace devrait être la traque incessante des groupes armés dans leurs fiefs, et ce en conjuguant le renseignement et l'opérationnel entre lesquels une meilleure coordination doit être constamment assurée. Pour eux, si un attentat a eu lieu en plein centre‑ville, c'est que la responsabilité n'incombe pas aux seuls services de renseignement qui n'ont pu prévenir l'attentat, ni au seul dispositif mis en place sur le terrain. C'est l'affaire de tous, jugent‑ils.

TSA

PGM

Il y a longtemps que j'ai donné ma langue au chat concernant la situation sécuritaire en Algérie

une des réponses se trouve dans l'article : pas de communication entre les services et la population. Le HUMINT (human intelligence), qui reste selon moi une clé de voute qui a prouvé son efficacité, ne peut fonctionner que si l'info arrive de la base, à savoir la population. Ainsi la politique des barrages s'est pervertie en générant les "faux barrages" et ne stoppe aucun terro, alors que seuls les habitants du coin peuvent te dire "qui est qui" et "qui fait quoi".Nulle besoin d'aligner des soldats et des BMP pour arrêter un terro quand une simple info suffit.
Pourtant le DRS fonctionne comme nos services avec des centres regionaux (CTRI) qui collectent l'info en provenance de diverses sources (aeroports, hotel, taxi....) et les remontent vers BenAknoun/Antar. Sans doute l'info est-elle trop centralisée là ou la décentralisation permet une meilleur réactivité.

PGM

Samyadams a écrit:

Il y a longtemps que j'ai donné ma langue au chat concernant la situation sécuritaire en Algérie

il y a 35 millions d'algeriens dans ton cas samy...

farewell a écrit:

Samyadams a écrit:

Il y a longtemps que j'ai donné ma langue au chat concernant la situation sécuritaire en Algérie

il y a 35 millions d'algeriens dans ton cas samy...

cela fait longtemps que Yakusa l'a dit correctement." C'est une guerre de pedagogie"

Citation :

L'Algérie prévoit 4,7% de croissance en 2012


L'Algérie compte atteindre en 2012, un taux de croissance économique de 4,7 pc, avec un taux d'inflation de 4 pc. "Nous comptons sur une croissance globale de 4,7 pc en 2012, avec un taux d'inflation de 4 pc, un taux acceptable qui colle avec la politique monétaire du pays" et ce, grâce à une croissance "plus forte" du secteur des hydrocarbures, a indiqué dernièrement, le ministre algérien des Finances, Karim Djoudi.
Pour l'exercice 2011, la loi de finances complémentaire prévoyait une croissance de 3,9 pc et un taux d’inflation de 4 pc. Le déficit budgétaire prévisionnel pour le même exercice, est estimé à 34 pc du PIB . Le projet de loi des Finances de 2012, a précisé Djoudi, sera basé sur un prix référentiel de pétrole à 37 dollars/baril, soulignant par ailleurs, que le déficit budgétaire sera toujours couvert par le Trésor public et partiellement par les plus values du Fonds de régulation des recettes.


La Lettre Méditerranée

34% de déficit budgétaire Y'a t'il quelqu'un dans l'avion qui s'appelle économie

Citation :

basé sur un prix référentiel de pétrole à 37 dollars/baril

Le deficit ce n est qu un probleme de calcul si j ose dire avec un prix de 100$ (au lieu de 37$) ils sont excedentaires pas deficitaire.

alors tu confonds le budget de l'Etat (revenus fiscaux + de monopole - dépenses de fonctionnement -dépenses d'investissement - service de la dette )avec la balance des paiements
c'est leur balance commerciale qui est excédentaire

juba2 a écrit:

farewell a écrit:

Samyadams a écrit:

Il y a longtemps que j'ai donné ma langue au chat concernant la situation sécuritaire en Algérie

il y a 35 millions d'algeriens dans ton cas samy...

cela fait longtemps que Yakusa l'a dit correctement." C'est une guerre de pedagogie"

j'ai absolument rien compris a ton intervention


cordialement

FAMAS a écrit:

alors tu confonds le budget de l'Etat (revenus fiscaux + de monopole - dépenses de fonctionnement -dépenses d'investissement - service de la dette )avec la balance des paiements
c'est leur balance commerciale qui est excédentaire

mais comme c'est une société d'etat , on peut qd même "raisonablement penser que ceux sont les "ressources budgetaires " qui vont être dopées...

Mais bon, on va pas en faire un plat :

34 % de deficit :pib, C4EST DES CONNERIES, il manque une virgule !!!!

atlas a écrit:

FAMAS a écrit:

alors tu confonds le budget de l'Etat (revenus fiscaux + de monopole - dépenses de fonctionnement -dépenses d'investissement - service de la dette )avec la balance des paiements
c'est leur balance commerciale qui est excédentaire

mais comme c'est une société d'etat , on peut qd même "raisonablement penser que ceux sont les "ressources budgetaires " qui vont être dopées...

Mais bon, on va pas en faire un plat :

34 % de deficit :pib, C4EST DES CONNERIES, il manque une virgule !!!!

Pas sur à Ba Atlas, remember les rallonges budgétaire à gogo cette année. Les hausses des salaires de fonctionnaires tout azimut sans parler des extensions de budget sur les chantiers en cours parce que tout le monde c'est sucré au passage

Le budget de l'etat Algerien est souvent calculer avec un prix du barril bien en deça des prix du marché. Souvent le Gvt prend en compte un barril à 75$ quand il est à + 100. Il y a donc un réajustement à chaque fois. Il faut comprendre que les recettes fiscales de l'etat viennent pour la plus grosse partie, des taxes sur hydrocarbures, il faut bien donc que l'etat calcul un budget prévisionnel en prenant des marges. Difficile de construire un budget avec une telle volatilité des prix du pétrole/gaz qui bougent tous les jours.

PGM