Le Royaume invité à adhérer au CCG

Rappel du premier message :

Je réclame mon puit de pétrole d'abord LOL

Citation :

Golfe: le CCG favorable à une adhésion de la Jordanie et du Maroc

RYAD - Les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (CCG), réunis mardi en sommet à Ryad, se sont déclarés favorables à une adhésion de la Jordanie et du Maroc à leur groupement régional, a annoncé à la presse le secrétaire général du CCG, Abdellatif Zayani.

Cette décision surprise a été annoncée au terme d'un sommet de concertation des six pays du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar), axée sur les développements dans la région, notamment la tension avec l'Iran et la crise politique au Yémen.

La Jordanie est un pays voisin de l'Arabie saoudite alors que le Maroc, un pays d'Afrique du Nord, est situé géographiquement loin des membres du CCG.

La Jordanie et le Maroc sont des monarchies au même titre que les pays du CCG.


(©AFP / 10 mai 2011 20h15)

http://www.romandie.com/news/n/_Golfe_le_CCG_favorable_a_une_adhesion_de_la_Jordanie_et_du_Maroc_100520112005.asp

Le magazine,je l ai acheté,mais sur la couverture il y a le site:( Letempsmag.com)

AMEDEUS a écrit:

Le MAgazine "LE TEMPS" N 126 Titre :ENQUETE SUR UN JACKPOT, dossier de six pages.Pour la distinction IDES,Aides....Je crois que c est
fait . Quant au fond souverain WISSAL destiné a l investissement au Maroc il ne concerne plus désormais que le tourisme(d ou l utilisation
de l expression "vision eculée" que j ai exprés de reprendre in texto.

tes sur n126?? car le voila en pdf http://letempsmag.com/pdf/126.pdf

Pardon ,Le n° 162,du02 au O8 Novembre.Mes excuses my Lord.

AMEDEUS a écrit:

Pardon ,Le n° 162,du02 au O8 Novembre.Mes excuses my Lord.

oki merci je vais achète sa demain

Dommage que nous ne puissons pas l'avoir en PDF, ce n'est pas très sérieux de la part du journal d'avoir arrete les archives au numero 135 !

Citation :

Maroc – CCG: le partenariat stratégique en marche

Khalid Bennani

Les Emirats Arabes Unis (EAU) sont vraisemblablement prédisposés à doper davantage, leur coopération économique avec le Maroc, élu récemment partenaire stratégique du Conseil de Coopération du Golfe (CCG).
C’est dans ce contexte que le Prince Héritier de l’émirat d’Abou Dhabi, Cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, a dépêché un émissaire auprès du Roi Mohammed VI, moins d’un mois après la tournée effectuée par le monarque chérifien dans quatre pays du Golfe et en Jordanie. Une tournée focalisée surtout sur le volet économique et qui a permis l’activation de grands projets d’investissements dans le cadre du fonds de soutien de 5 milliards de dollars, débloqué par le CCG au profit du Maroc pour les cinq années à venir, à compter de 2012.
Le Maroc et l’Emirat d’Abou Dhabi s’apprêtent, selon des sources marocaines, à lancer une nouvelle initiative ambitieuse et inédite en matière de formation et d’emplois de compétences marocaines diversifiées dans cet Emirat du Golfe. Ce projet ainsi que d’autres plateformes d’échanges économiques, seront étudiés dans un proche avenir par les autorités des deux Etats.
L’audience accordée par le Roi Mohammed VI à Marrakech, à l’émissaire émirati, Khaldoun Khalifa Al Moubarak, président de l’autorité exécutive de l’Emirat d’Abou Dhabi, s’est articulée sur les perspectives porteuses en termes de coopération économique et sociale entre le Maroc et Abou Dhabi.
Khaldoun Khalifa a fait part au souverain marocain l’entière disposition et l’engagement de l’Emirat d’Abou Dhabi et de ses institutions, à accompagner durablement l’élan de développement que connaît le Royaume chérifien.
Hormis les accords prévus dans le cadre du nouveau partenariat stratégique entre le Maroc et les riches monarchies pétrolière du Golfe, les investissements privés des six pays membres du CCG talonnent déjà ceux de la France, qui était jusqu’à cette date, classée premier investisseur étranger au Maroc.
En 2011, les investissements (IDE) au Maroc, en provenance des pays du Golfe ont augmenté de 51%, au moment où ceux de la France, régressaient de 58,5%. Les Emirats Arabes Unis, à eux seuls, ont porté leurs investissements au Maroc à 4,5 milliards de Dirhams (1 euro = environ 11,15 DH) en 2011, soit une augmentation de 71%, suivis de l’Arabie Saoudite avec 1,6 milliard, triplant ainsi en un an. Au total la région du Golfe a investi 7 milliards de dirhams en un an, alors que le montant des investissements français sont passés de 20,5 milliards de DH en 2010, à 8,5 milliards en 2011. A défaut d’une adhésion en bonne et due forme au club restreint des monarchies pétrolières du Golfe, le Royaume chérifien devrait quand même tirer profit de cette manne pétrolière à l’heure où l’économie de son principal partenaire, l’Union européenne, est provisoirement en panne.

Source: http://www.lemagazinedumanager.com/4807-maroc-ccg-le-partenariat-strategique-en-marche.html

Citation :

Maroc : avec les monarchies du Golfe, un mariage de raison


Le royaume chérifien est en train de sceller une union d'intérêt avec les monarchies du Golfe. Pour les uns comme pour les autres, c'est aussi une question de stabilité.

« Ce sont eux qui sont venus nous faire la cour, rappelle un diplomate marocain. On a accepté l'union, mais à condition de signer un partenariat stratégique. » C'est dans le contexte des révolutions arabes, au début de 2011, que les six États membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG, Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar) ont proposé au Maroc et à la Jordanie d'intégrer leur organisation. À l'époque, inquiets de la propagation du Printemps arabe, les émirats pétroliers souhaitaient renforcer la solidarité entre monarchies arabes. Ils cherchaient aussi à avoir accès au savoir-faire du royaume marocain en matière de coopération politique et militaire, un allié moins compromettant médiatiquement que les États-Unis.

Dix-huit mois plus tard, le souffle printanier retombé, la proposition d'adhésion faite aux royaumes du Maroc et de Jordanie, objet de divergences entre les membres du Conseil, a finalement été retirée, les pays du CCG préférant d'abord renforcer la coopération et le partenariat stratégique avec les deux pays par la création d'un fonds du Golfe pour le développement. Au Maroc, ce cadre prévoit notamment un fonds de soutien de 5 milliards de dollars (plus de 3,8 milliards d'euros) sur cinq ans, sous forme de dons. Une manne plus que bienvenue en temps de crise.

Tournée royale

Du 15 au 24 octobre 2012, Mohammed VI a effectué une tournée afin de présenter aux dirigeants saoudiens, émiratis, koweïtiens et qataris vingt-cinq grands projets en matière d'infra­structures, d'agriculture, de transport, de logement, de santé et d'éducation. Mais le souverain marocain cherche aussi des relais de croissance pour compenser les effets de la récession en Europe, premier partenaire du royaume. Avec quelque 45 millions de consommateurs, le marché du Golfe représente des débouchés pour les agro-industries nationales et de nouvelles sources d'investissement.

Pour l'instant, en raison de ses achats en hydrocarbures, la balance commerciale entre le royaume chérifien et les pays du CCG est fortement déficitaire pour le Maroc - 29 milliards de dirhams (DH, 2,6 milliards d'euros) d'importations, contre seulement 1 milliard de DH d'exportations -, mais le pays compte bien inverser la tendance.

La délégation marocaine qui accompagnait Mohammed VI lors de sa tournée dans le Golfe, composée de conseillers royaux et de membres du gouvernement, a fait valoir l'attractivité de l'économie marocaine dans les nouvelles technologies, les énergies renouvelables, l'industrie (agroalimentaire, chimique, aéronautique, automobile, pharmaceutique...), la banque et la finance.

Si les investissements des pétromonarchies ont fortement augmenté ces dernières années, ils restent encore essentiellement cantonnés à l'immobilier et au tourisme, notamment avec les émiratis Al Qudra Holding, Emaar, Dubai Holding (avec ses filiales Sama Dubai et Dubai International Properties), le qatari Diar Real Estate Investment Company, le fonds bahreïni Gulf Finance House (GFH), le groupe koweïtien Aref Investment ou encore le jordanien Yabous International. Les projets réalisés, en cours ou à l'étude dans le pays, par ces groupes et fonds du Golfe représentent quelque 20 milliards de dollars.

"Bankable"

« Les fonds souverains des pays du Golfe dans le monde totalisent actuellement 2 000 milliards de dollars et en géreront deux fois plus à l'horizon 2020, explique Salaheddine Mezouar, ancien ministre de l'Économie et des Finances. À nous de leur proposer une démarche cohérente et régionale, un partenariat public-privé de qualité et des projets rentables. » Le royaume cherche donc à se montrer plus « bankable » que jamais, et à mettre en avant son potentiel de plateforme pour les investissements à destination de l'étranger - au carrefour de l'Europe, des Amériques, du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne, où il dispose d'accords de libre-échange. De leur côté, gérés par des experts de la finance, les fonds souverains recherchent un retour sur investissement et négocient leurs avantages fiscaux. « C'est fini le temps où les pays du Golfe jetaient l'argent par les fenêtres et venaient profiter des douceurs du royaume, explique Brahim Fassi Fihri, président du think-tank Institut Amadeus. Ils sont très soucieux de leurs placements et des bénéfices qu'ils leur procurent. »

Les Émirats arabes unis sont les premiers investisseurs arabes au Maroc, notamment via le Fonds d'Abou Dhabi pour le développement, qui contribue au financement d'une trentaine de projets, dont la construction du Train à grande vitesse (TGV) Tanger-Casablanca, le développement du port de Tanger-Med et la construction de la rocade autoroutière méditerranéenne. Ils sont suivis par Riyad, qui vient de marquer un très beau point en remportant le contrat de construction et d'exploitation de la première centrale solaire de Ouarzazate, attribué fin septembre au consortium mené par le groupe saoudien Acwa Power International. Bien évidemment, le Qatar avance aussi ses pions. Après les accords signés fin 2011 entre Rabat et Doha pour la coopération dans les secteurs touristique et minier, et pour la création d'une société d'investissement maroco-qatarie, la Qatar National Bank a pris une part majoritaire dans le capital de l'Union marocaine des banques, et la Qatar International Islamic Bank prévoit d'implanter deux banques islamiques au Maroc, dès que les premières autorisations seront accordées - a priori, à partir de l'automne 2013, selon le ministre de Finances.

Main-forte

L'autre retour sur investissements attendu, voire privilégié, par les pays du Golfe, est celui de la coopération sécuritaire. « Ce qui les intéresse, c'est l'armée marocaine », explique un officier du royaume, rappelant qu'en son temps, à la fin des années 1970, Hassan II avait dépêché auprès du cheikh Zayed l'un de ses plus fidèles collaborateurs, le général Laanigri, pour veiller personnellement à l'organisation de son service de sécurité et au renforcement de ses unités militaires.

Le Printemps arabe a remis sur le devant de la scène cette utilité du royaume. En cas de crise grave dans un des pays du Golfe, les militaires du royaume pourraient discrètement prêter main-forte au maintien des régimes en place. « On coopère déjà beaucoup en matière de sécurité et de renseignement », avoue un ministre marocain, soulignant que Mohamed Yassine Mansouri, le patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED, renseignements), participait d'ailleurs activement à la tournée du roi.

Autre avantage, et non des moindres : le royaume a réussi sa transition démocratique en contenant le Mouvement du 20-Février. « Si ces pays veulent dépoussiérer un peu leur Constitution, on pourra les aider », ajoute le ministre, en parlant, terme très à la mode, de « partenariat gagnant-gagnant ».


http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2711p109_110.xml0/

Merci viper pour cet article très instructif!!

il y'avait tout un dossier Maroc dans le JA de décembre. plusieurs autres articles sur l'économie, benkiranre et le re nouveau de la diplomatie marocaine

pas de langue du bois avec les PJDistes

S.D.Othmani a écrit:

While he indicated that the size of Kuwaiti investments in his country amounted to about nine billion dollars, he drove the point home that Morocco shared strategic partnerships with nations of the GCC, saying his country was working hard on concluding mutual plans with the GCC in the fields of economics, security, and defense. He said there were nine task force teams in Morocco working on these plans.

http://www.kuna.net.kw/ArticleDetails.aspx?id=2317808&language=en

As-tu des théories à ce sujets mon cher yakuza?

non aucune,a part des exercices conjoints au futur avec cessions d´armes ou d´eventuels financement de projets industriels je vois pas trop quoi

Merci yaku!
Je verrais bien une inter-opérabilité, presque une armée commune. Ceci dis en y réfléchissant bien, ce ne serait pas une très bonne chose quand on connais la réputation de ces pays, en terme de combativité.

Attention a ce qu'il ne servent pas de notre armée comme de la chair à canon, ou de ma manière dont l'Etat major français se servait des troupes marocaines pendant le protectorat

Euh je pensais aux nôtres au commandes, vu l'expertise que l'on a des combats low et full intensity. Mais même s tu mets mourinho en tant qu'entraineur, si tes joueurs sont des pieds carrés, tu finiras quand même dernier. lol

Citation :

UAE offers $1.25b grant to Morocco
Abu Dhabi: The Abu Dhabi Fund for Development (ADFD) has signed a memorandum of understanding (MoU) on a grant committed by the UAE for the Kingdom of Morocco within the framework of the UAE’s contribution to the GCC’s Gulf Development Fund initiative.

The UAE’s contribution within this initiative amounts to $1.25 billion (Dh4.6 billion), of the total grant value of $5 billion to support Morocco over the next five years, which was previously approved by the leaders of the GCC to be contributed to equally by the UAE, Kuwait, Saudi Arabia and Qatar.

Nizar Baraka, Minister of Economy and Finance in Morocco, and Mohammad Saif Al Suwaidi, Acting Director-General of ADFD, signed the MoU in the Ministry of Economy and Finance in Rabat.

The grant, which will be managed by the ADFD, will go towards financing crucial projects which have been carefully selected to support the efforts of the Moroccan government to achieve sustainable development, and raise the standard of living and social and economic status of the Moroccan people.

Al Suwaidi said: “This grant embodies the keenness of the UAE, under the directives of President His Highness Shaikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, to support and assist the Kingdom of Morocco, in line with its strong approach in carrying out sustainable development in brotherly and developing countries to enable them to overcome difficulties and challenges faced, and raise the living standards of their people.”

Ambitious development plans

He added: “The UAE and the Kingdom of Morocco have close relations at various levels, established over the past decades under the directives and direct follow-up of our wise leadership, and we are confident that this grant will play a vital role in supporting the ambitious development plans implemented by the Moroccan government, which will help to put in place strong foundations for achieving social and economic development and promote sustainable economic growth in the Kingdom.”

“A high-level delegation from the ADFD will hold talks with the Moroccan government to determine the package of projects proposed for funding which fall within the priorities of the development plan in Morocco. These projects are expected to focus on vital sectors in the field of infrastructure, such as education, roads, housing, water, health and social services,” Al Suwaidi said.

Baraka praised the role of the UAE’s leadership in solidifying cooperation with the Kingdom of Morocco, and extended his gratitude and appreciation to the UAE for its continuous support and keenness to back the march of development in his country.

Baraka said: “The grant will effectively support the efforts of the Moroccan government to achieve comprehensive development. It will be distributed to finance a number of important projects that will have a direct impact in promoting economic growth and achieve a quantum leap in the process of social and economic development in Morocco.”
He also expressed his high esteem for the efficient role the Government of Abu Dhabi and the ADFD are playing in promoting development in Morocco by funding such vital projects.

ADFD involvement in Morocco goes back to 1976, since when the fund has offered loans totalling nearly Dh2 billion, allocated for 11 projects, and managed grants amounted to approximately Dh832 million for 21 projects focused on the sectors most influential in the development process in Morocco.

With this current grant, the total assistance given to the Kingdom of Morocco and managed by ADFD on behalf of the Abu Dhabi government now stands at more than Dh7.3 billion.
http://gulfnews.com/business/economy/uae-offers-1-25b-grant-to-morocco-1.1201865

C'est une bonne chose ce CGI, mais ne nous y trompons pas, ils y trouvent aussi leur intérêt, à investir dans le royaume.

al_bundy a écrit:

C'est une bonne chose ce CGI, mais ne nous y trompons pas, ils y trouvent aussi leur intérêt, à investir dans le royaume.

Ils financent ainsi le gel de toutes vraies réformes démocratiques, il est stratégique pour eux que la monarchie reste semi exécutive.

Eux et la France, chacun à ses raisons, veulent cela, alors que les US veulent un Benkirane, comme Morsi, 100% compétant et un Roi 100% arbitre, neutre et à distance de tous.

Entre les uns et les autres, le Maroc est tiraillé, car chacun des deux groupes est capable de toutes les mauvaises choses, pour faire passer ses intérêts et la forme d'Etat qui les préservera.

(on en a vu deux petits bouts lors de la crisette de la MINURSO (USA) et lors de la visite d'Erdogan (France et sa CGEM))

les saoudiens oui mais je pense que pour les emiratis c'est un peu different y a l'appat du gain avec ces investissements et y a aussi les relations speciales presque familiales contretiennent les 2 dynasties.

Je viens de lire que le koweit a offert la meme somme au Maroc 1.25 milliard de dollars.
source menara.ma

Qu’est ce qui se passer avec la turquie et la france?

Vympel: Cela fait partie des 5 milliards de dollars (sur 5 ans) que le royaume va recevoir de ce CGI.

al_bundy a écrit:

Qu’est ce qui se passer avec la turquie et la france?

Au Maroc, Erdogan est l'ennemi de la France à deux niveau:

D'abord il est l'outil des USA pour promouvoir des pouvoirs islamistes vassaux comme en Tunisie et en Egypte, qui ont le pouvoir de décider au bénéfice des américains, au Maroc cela se traduit par une monarchie parlementaire moniste que veulent les américains, où Benkirane (copain de Washington, d’où son inhabituel silence, lui qui ne rate jamais l'occasion de donner du verbe, au moment de la crise de la Minurso) aurait les pleins pouvoirs, ceci n'est pas dans l’intérêt de la France qui comprend parfaitement que les islamistes sont les hommes de Washington dans la région et qu'ils finiront par l'en chasser, d’ailleurs le processus a commencé, Obama est aujourd'hui au Sénégal....

Deuxièmement, Erdogan est concurrent direct de la France au Maroc sur le plan économique et voudrait que le royaume lui fasse du portage en Afrique surtout là où les banques marocaines sont en déploiement: A ce niveau la France a peur de deux choses, que les capitaux turques renforcent les banques marocaines au point d’échapper au contrôle français, en plus des facilités et accès aux ressources africaines qu'aurait les entreprises turques., bref la France veut un Maroc sous chape et qui ne profite à personne d'autres.

NB ce n'est pas pour rien, que la France n'a jamais tranché en faveur du plan d'autonomie au Sahara alors qu'elle a parfaitement le pouvoir de l'imposer même aux américains (wikileaks), elle en dit tjr que c'est une base crédible pour une solution, afin de maintenir sa menace, de changer d'avis, suspendue au dessus de la tête du Maroc.

Tout ce que j'espère c'est que cet argent servira réellement, parce que si c'est pour que certains servent sur quasiment la totalité de la somme... il aurait fallut créer un comité de surveillance qui valide bien que l'argent est utilisé pour se développer, et non pas pour développer la richesse personnelle de certains !!!

Effectivement, d'autant que les français perdent pieds en afrique...

Citation :

Maroc - CCG: La diplomatie du Roi porte d'ores et déjà ses fruits

Rabat - Deux ans se sont écoulés depuis que le Maroc et les pays du Golfe se sont mis à dessiner les contours d'un cadre plus poussé de coopération où le Royaume s'impose en partenaire fiable et plaque tournante pour un club d'investissement parmi les plus en vue au monde.


Cette relation stratégique que les deux parties veulent institutionnalisée, davantage sectorielle et mutuellement avantageuse ne tarde pas à porter ses fruits, surtout après les visites officielles du Roi Mohammed VI dans la région en octobre 2012.

La dynamique qui a suivi la tournée historique du Souverain a permis le lancement d'un fonds d'appui à l'effort de développement du Royaume doté d'un capital initial de 5 milliards de dollars, financés par les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Efficacité oblige, ce substantiel subside est entièrement orienté vers le financement de projets et programmes économiques et sociaux dans les secteurs jugés prioritaires.

Rabat a, dans ce sillage, reçu fin juin dernier deux dons de 1,25 milliard de dollars chacun, accordés par les Emirats Arabes Unis et le Koweït. L'Arabie saoudite lui avait déjà octroyé la somme de 400 millions de dollars, première tranche des 1,25 milliards de dollars promis par Ryad.

Sur le terrain, c'est un coup d'accélérateur qui a été donné à des secteurs aussi stratégiques que les routes, les ports, l'hydraulique, l'agriculture, la santé, l'éducation et l'enseignement supérieur.

Mieux encore, les investissements identifiés sont mis en œuvre selon une démarche pragmatique et régionale, avec pour dénominateur commun l'amélioration du niveau de vie, la formation des ressources humaines et le renforcement des capacités dans les régions bénéficiaires.

L'octroi des dons koweïtien, émirati et saoudien est en soi un témoignage des sentiments de confiance et de haute estime que ces pays frères portent pour le Maroc.

C'est aussi une reconnaissance du rôle constructif du Royaume sur la scène régionale et de la vision prospective du Souverain qui a anticipé les mutations qui s'opèrent de nos jours, en engageant depuis des années des réformes sereines et avant-gardistes dont l'impact bénéfique se fait déjà ressentir sur le terrain.

Autant dire que le Maroc offre aux opérateurs et fonds souverains des pays du Golfe un marché émergent et sûr pour diversifier leur assise économique et réinvestir une part de leurs recettes d'hydrocarbures, rompant par la même avec la tradition peu rentable de placement de capitaux dans les circuits financiers occidentaux.

C'est l'illustration éclatante de la pertinence de la démarche royale en direction d'un ensemble de pays parmi les plus intégrés économiquement dans la région.

Les entretiens que le Roi a eus successivement avec les chefs d'Etat d'Arabie Saoudite, du Qatar, des Emirats arabes unis et du Koweït, ainsi que les séances de travail tenues au niveau ministériel, ont ouvert la voie à une nouvelle ère de partenariat économique gagnant-gagnant.

D'un pays à l'autre, des engagements fermes ont été solennellement pris de part et d'autre tant et si bien que la dimension concrète a surplombé la logique des discours et des bonnes intentions.

L'attachement des pays membres du CCG à promouvoir la dynamique d'investissement au Maroc s'est encore une fois concrétisé à travers leur contribution au Fonds marocain pour le développement touristique, signe de confiance en la place de choix du Maroc comme destination touristique privilégiée.

C'est dans cette optique que s'inscrit l'accord de partenariat pour la création de l'Autorité d'investissement touristique au Maroc (Wessal capital), signé en novembre 2011 lors d'une cérémonie présidée par le Roi Mohammed VI, Cheikh Hamad Bin Khalifa Al-Thani, émir du Qatar, et Cheikh Mohamed Bin Zayed Al-Nahyan, Prince Héritier d'Abou Dhabi.

Ce fonds d'investissement, tourné vers la mise en œuvre de la stratégie touristique "Vision 2020", est doté d'un capital de près de 22,3 milliards de DH lequel devrait atteindre les 30 milliards à terme.

Les six pays du CCG (Arabie saoudite, Emirats Arabes Unis, Koweït, Qatar, Bahreïn et Sultanat d'Oman) représentent en effet une source importante d'investissements étrangers: D'ici 2020, ils devraient détenir pas moins de 3.500 milliards de dollars sous forme d'investissements directs à l'étranger.

Durant les dix prochaines années, les investissements directs et indirects des pays membres du CCG au Maroc devraient se situer aux environs de 100 milliards de dollars, d'après les projections de l'Union des chambres de commerce du Golfe.

http://www.lemag.ma/Maroc-CCG-La-diplomatie-du-Roi-porte-d-ores-et-deja-ses-fruits_a78695.html