messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 1 Sep 2011 - 14:44
Rappel du premier message :
marques a écrit:
atlasonline a écrit:
Une question au membres algériens, quelle est la position de la majorité des algériens envers la révolution libyenne? je pose cette question parce que je suis étonné de voir le nombre de commentaires qui surgissent dernièrement sur le web encourageant Kadhadi, rien qu'on regardant les vidéos youtube on croirait que la majorité écrasante des algériens adore fafou, pourtant, il y a quelques semaines les algériens se montraient sympathiques envers les révolutionnaires! Qu'est ce qui a changé ? ou est ce que tout simplement, le signal des autorités algériennes en acceptant la famille kadhafi a libéré la parole de la majorité silencieuse qui soutenait Kadhafi dès le début, mais ne souhaitait pas se manifester pour différentes raisons!
Mon avis perso, c'est qu'une bonne partie d'algériens a une fierté trop trop mal placé dans ce dossier libyen. Il détestent la France et adorent leurs généraux qui ne jurent que par la France.
la grande majorité des algériens (d'algérie surtout) sont contents que les Lybiens aient dégagé le fou de Kadhafi et sont opposés à la politique de leurs générauix vis à vis du peuple Lybien ..on a les mêmes recettes : du petrole et du gaz volés par des mafias (militaires en algérie, claniques en lybie) et des populations pauvres et miserables!!!
les algériens comprennent tous que Kadhafi et leurs généraux, sont la même chose et font les mêmes choses
quant aux excités d'internet, il s'agit , à mon avis d'algériens bi-nationaux vivant en majorité à l'etranger, ils n'ont pas le recul que les "vrais" algériens d'algérie ont pour différencier l'algérie (pays et peuple) et les gouvernants de l'algérie qui parlent au nom de l'algérie..
dés qu'ils voient le mot "algérie", ils pensent au pays et non au régime ..et ils sont donc à fond dans la défense du régime
oui les algeriens en grande majorité sont heureux pour les peuples libérés dans les pays arabes et souhaite la même chose en algerie evidemment, mais on sait pertinenement qu'erradiquer le regime est quasi impossible car il n'est pas personnifié uniquement par un homme d'etat comme en tunisie et en egypte ou en libye.
Ce qui nous fait comprendre que notre tour risque de ne pas venir, de plus, le regime met souvent le pays dans une situation tellement a risque et conflictuelle ( et ce n'est pas la premiere fois) car il connait nos angoisses, nos craintes profondes que l'on s'aligne non sur la politique du regime mais sur un sursaut de nationalisme necessaire (alors que dans un pays un minimum organisé c'est les "élus" qui montre la cohérence de leur politique et acquiert la confiance sur les actions de politique exterieure) qui pallie en realité la défiance chronique des humeurs des dirigeants et de leurs conduites totalement irresponsables, ceci nous affraie et nous fait comprendre qu'il n' y a personne de competent et d'integre qui dirige le bateau et on ne peut compter sur eux en auccune maniere, donc en periode conflictuelle externe on a cet effet de leurre qui tend a faire croire que l'on soutient la politique du regime mais au fond sa n'est pas le cas.On essaie simplement de se degager d'un pétrain car malheureusement nous sommes tributaires et liés a leur politique irresponsable ( en gros si l'algerie coule, les dirigeants nous tienne fermement en nous tirant dans les abysses)
Il y a des inconditionnels du regime , comme dans tout pays, qui accentue l'image d'un pouvoir en concordance sur le peuple mais c'est faux...
enfin c'est ainsi que je vois les choses
cordialement
_________________
"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
Auteur
Message
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 6 Sep 2011 - 9:26
tres bon article
Citation :
L'Algérie impuissante face au terrorisme Le 7 septembre 2011, Alger abrite une conférence internationale sur la lutte anti-terroriste, soutenue principalement par les USA et la Grande-Bretagne. Objectif, freiner la montée des attentats dans le Maghreb et dans le Sahel.
Officiellement, s'ouvre mercredi 7 septembre 2011 à Alger la «Conférence sur le partenariat, la sécurité et le développement dans les pays du Sahel», même si les médias continuent à l'appeler Conférence internationale sur le terrorisme et les mauvaises langues le Salon du terrorisme, tout court. Car officiellement, le terrorisme n'existe pas vraiment, sauf dans le Sahel, à l'image de l'analyse fournie pour la rentrée par le premier ministre Ahmed Ouyahia sur la recrudescence du terrorisme dans plusieurs régions d'Algérie:
«Les derniers actes terroristes témoignent d'une nette progression de la destruction du terrorisme.»
Cette absurde et incompréhensible explication d'un officiel sur un phénomène lui-même très mal compris des Algériens et de l'opinion internationale, témoigne en réalité de dysfonctionnements dans la lutte antiterroriste en dehors d'un profond mépris pour la sémantique et les citoyens d'une manière générale; le terrorisme, même s'il s'active depuis 20 ans maintenant, en serait à sa fin. Le fait qu'il existe encore le prouve. C'est pourtant une réalité bien meurtrière, il ne se passe par un jour sans qu'un soldat, un civil, un policier ou un gendarme n'explose sur une bombe, particulièrement à l'est et à l'ouest d'Alger, enserrée par des groupes très mobiles qui rivalisent d'audace, embuscades, bombes actionnées à distance par téléphone portable et attentats-suicide. Dans une contribution à la presse privée, le général Abderrazak Maïza, ancien chef d'état-major de la première région militaire, qui englobe Alger et les régions centre, est catégorique:
«Le désarmement des patriotes et GLD [civils armés par le gouvernement] ainsi que l’amnistie de 2006 ont été pour beaucoup dans le redéploiement des terroristes sur le terrain.»
Mettant directement en cause les lois sur la réconciliation promulguées par le président Bouteflika, d'autant que pour cet ancien opérationnel, les terroristes qui ont cessé leurs activités sont des gens riches et intouchables, ce qui pousse à l'abandon moral de la lutte antiterroriste d'une part, et à rejoindre les maquis pour les milliers de jeunes désœuvrés. Al-Qaida, combien de divisions? se demandait un journal électronique algérien. Là encore, le gouvernement fausse les données, expliquant régulièrement qu'il y aurait 300, 500 ou 900 terroristes en activité alors que le département d'Etat américain, qui suit de très près le dossier, vient d'annoncer que 1200 terroristes avaient été abattus en 2010, contredisant le discours officiel algérien. C'est l'arbre qui cache la forêt qui cache le maquis caché derrière le dernier arbre du terroriste, pourrait-on résumer, pour paraphraser le Premier ministre.
Isolation thermique
Malgré sa mauvaise communication et la légèreté prise avec les chiffres, l'Algérie se retrouve quand même au centre d'influence d'une question d'envergure planétaire, soutenue en ce sens par les Etats-Unis et la Grande Bretagne principalement, qui appuient toutes les initiatives régionales sur le très complexe Sahel. La Conférence internationale sur le terrorisme sera pour le régime algérien, pointée du doigt sur les questions de sécurité et de démocratie, l'occasion d'être un partenaire privilégié, d'autant que la situation libyenne s'est connectée au terrorisme algérien. L'attentat qui a fait 18 morts à l'ouest d'Alger fin août 2011 a été revendiqué par al-Qaida, qui a expliqué vouloir punir le régime algérien pour ne pas avoir aidé les insurgés libyens. Résultat bien réel, le réchauffement du front terroriste interne et les froideurs diplomatiques externes ont placé l'Algérie dans une situation d'isolement inédit.
Le plus grand pays d'Afrique (depuis la partition du Soudan au début de l'année lien) possède aujourd'hui deux frontières fermées, celle avec le Maroc, plus longue frontière fermée au monde, et maintenant avec la Libye, qui court sur près de 1000 kilomètres, pour des raisons sécuritaires. On pourrait ajouter celle avec la Mauritanie, fermée de fait puisqu'il n'y a pas de poste frontière terrestre entre les deux pays, celles du Niger et Mali, difficilement praticables pour les mêmes raisons de sécurité, celle avec la Tunisie, encore problématique, et la frontière nord avec l'Europe, sur laquelle patrouillent les garde-côtes algériens qui surveillent de très près les harragas (émigrés clandestins qui partent par la mer), toujours aussi audacieux.
Enfermée dans son bunker, l'Algérie n'a plus de voisins et s'enfonce dans des explications aléatoires, à l'image de celle de son premier ministre citée plus haut. L'échec relatif de la lutte antiterroriste en Algérie et au Sahel, qui est aussi pour ce dernier cas celui des Etats-Unis et de l'Europe, présents sur ce front depuis dix ans, aura renvoyé tout le monde revoir ses copies, ce qui sera probablement l'occasion pour les 80 délégations étrangères invitées à la Conférence sur le terrorisme de redéfinir les choses. Les errements ont fait du mal, comme la stratégie de communication du président Bouteflika, qui a vigoureusement condamné l'attentat en Norvège mais aucun de ceux commis sur son propre sol.
«Il est tellement déconnecté qu'il croit peut-être vivre en Norvège», commentait un colonel, sourire à peine masqué.
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 6 Sep 2011 - 15:17
Citation :
Alerte sur la pénurie des médicaments
Les cancéreux du CPMC sans soins pendant deux jours
Le Centre anticancéreux Pierre et Marie Curie (CPMC) à Alger a vécu une grande «fronde» des patients depuis deux jours (dimanche et lundi). L’arrêt de tous les traitements médicaux oncologiques décidé par le chef de service, le professeur Bouzid, en est la raison de ce mécontentement. Une décision motivée pa...r les graves ruptures de médicaments.
La direction a été prise d’assaut, hier matin, par de nombreux malades qui réclamaient leur traitement dans l’immédiat.
«Nous vivons une situation lamentable. Je suis venue jeudi, on me demande de revenir dimanche pour me renvoyer une deuxième fois. Ce n’est plus possible de continuer à vivre ce calvaire. Nous demandons au président de la République de prendre en charge notre problème. Le ministère de la Santé n’a rien fait et pourtant il connaît notre situation.
La direction du CPMC n’a rien fait non plus, et ce, depuis des mois», se lamente une jeune dame atteinte d’un cancer du sein. D’autres malades tentaient de forcer la porte de la direction pour exprimer directement leur mécontentement au premier responsable du centre.
En vain. La décision d’arrêter tous les traitements a sérieusement effrayé les nombreux patients atteints de tous types de cancer.
Les enfants sont également concernés. «Comment voulez-vous que les malades ne rechutent pas, si leur traitement est interrompu durant déjà des mois. Nous avons sans cesse lancé des appels aux différents responsables du secteur pour se pencher sérieusement sur cette question, mais les choses sont toujours à la case départ», regrette la présidente de l’association des malades cancéreux El Amel, chez laquelle de nombreuses personnes se sont rendues pour se plaindre. «Nous ne savons plus à qui nous adresser. Personne n’est sensible à notre douleur qui, pourtant, est à son paroxysme», nous confie une malade inquiète.
Dans une lettre adressée à toutes les autorités du pays au nom des 300 malades de Bordj Menaïel, une dame ne manque pas de signaler que la situation est catastrophique pour les patients de la région.
«A chaque visite au service d’oncologie à l’établissement de Bordj Menaïel, on s’entend répondre : ‘Désolé, il n’y a pas de médicaments, peut-être la semaine prochaine.’ Et on repart bredouille. Cela dure depuis des mois et personne ne s’inquiète pour nous. Cette situation est révoltante, avilissante, dévalorisante, indigne et inhumaine. On nous laisse mourir à petit feu.» La même humiliation est également vécue dans les villes du Sud.
Une jeune dame venue de Touggourt, renvoyée hier pour la troisième fois, illustre bien la situation que vivent les malades cancéreux dans les différentes régions du pays. Ils sont orientés vers le CPMC dans l’espoir de voir leur douleur apaisée.
Malheureusement, le problème reste non résolu. «On ne peut plus continuer à administrer aux patients la moitié du traitement. La chimiothérapie, le traitement de base en oncologie, constitue un cocktail de produits qui sont pour la majorité en rupture. Les prévisions sont pourtant claires pour le nombre de malades pris en charge à notre niveau et les commandes doivent suivre, puisque le budget nécessaire a été débloqué, selon le ministère de la Santé.
Il n’est plus possible de continuer à travailler dans de telles conditions», se révolte le professeur Bouzid, chef de service d’oncologie au CPMC. «J’ai effectivement donné l’ordre d’arrêter tous les traitement médicaux du cancer depuis dimanche, car il n’est pas question de traiter certains malades et non pas d’autres ou bien administrer un demi-traitement. Les consultations et les urgences ont été assurées. La notion de nouveaux et anciens malades (traiter uniquement les anciens patients) imposée par la pharmacie du CPMC est une ineptie du point de vue médical et éthique.
On ne choisit pas de tomber malade au mois de mars ou en août. J’ai moi-même saisi les autorités compétentes à ce sujet, à savoir le ministère de la Santé et la direction du CPMC depuis dix jours, mais la situation est toujours pareille», regrette-t-il.
Pour la pharmacienne de l’établissement, Mme Nebchi, il n’y a aucune rupture au niveau du CPMC. Vous pouvez venir photographier les stocks de médicaments dont nous disposons.
Elle tient à rappeler que ce centre est à vocation régionale et qu’il ne peut répondre à la demande nationale. Mais elle ne nie pas que plusieurs autres malades sont portés sur une liste d’attente. «Pour le moment, nous avons 269 malades qu’il faut prendre en charge et le comité médical du CPMC a décidé de traiter uniquement ces malades pour avoir de meilleurs résultats. Ces patients nécessitent un traitement de 18 séances avec trois ampoules tous les 21 jours.
Les nouveaux cas doivent attendre le prochain arrivage de médicaments. Il ne faut pas oublier que la PCH a d’énormes problèmes financiers. A cela s’ajoute la lettre de crédit», réplique-t-elle.
Une situation qui vient compliquer sérieusement la prise en charge du cancer en Algérie, puisque la chaîne des soins est souvent interrompue ou quasiment inexistante, telle que la radiothérapie.
La décision a été levée, hier en fin de matinée, par le chef de service d’oncologie, le professeur Bouzid, suite à une réunion avec le directeur du CPMC qui s’est engagé à soumettre le problème à la tutelle et à établir la liste de tous les produits actuellement en rupture de stock au CPMC et d’expliquer les raisons de cette rupture.
Djamila Kourta Elwatan
_________________ Kadhafi a quitté la Libye, sans dire au revoir. Ce n’est pas tripoli de sa part !
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 6 Sep 2011 - 15:39
PGM a écrit:
Citation :
Le gouvernement algérien annonce l'ouverture de l'audiovisuel au privé LEMONDE.FR avec AFP | 05.09.11 | 13h09
La presse alégérienne rapporte, lundi 5 septembre, que le premier ministre, Ahmed Ouyahia, a déclaré que l'audiovisuel, totalement détenu par l'Etat et dont l'opposition réclame l'ouverture depuis des années, sera accessible au privé.
"Pour la première fois, nous aurons une législation qui parlera de l'ouverture des médias lourds", en référence à l'ouverture de l'audiovisuel au privé, a déclaré le premier ministre à la presse en marge de la séance inaugurale du Conseil de la nation (Sénat) qui s'est ouverte dimanche à Alger. Il existe actuellement cinq chaînes de télévisions en Algérie, toutes publiques.
"AVANCÉES IMPORTANTES"
Abordant la liberté de la presse, le chef du gouvernement a assuré qu'"il n'y avait plus de dispositions privatives de libertés" dans l'avant-projet de loi sur l'information qui sera débattu lors de l'actuelle session de l'Assemblée populaire nationale.
M. Ouyahia a qualifié ces dispositions d'"avancées importantes", précisant que "l'agrément de la presse écrite ne relèvera plus ni de la justice ni de l'administration, mais de l'autorité supérieure de la presse écrite".
Pour lancer un journal en Algérie, il faut déposer un dossier pour une demande d'agrément auprès du procureur de la République territorialement compétent. Cet avant-projet de loi de l'information n'a jamais été rendu public. Des extraits ont cependant filtré et ont été critiqués par le monde des médias, qui affirme n'avoir pas été consulté lors de l'élaboration du projet.
Le Monde
ont donné la permission de créer de nouvelles chaînes privées,mais à condition qu'ils ne sont que des chaînes culturelles et sportives pas de chaînes des nouvelles politiques ou favorable à l'opposition,ce qui nous démontre encore une fois la classe du régime stalinien qui contrôle ce pays
Dernière édition par moroccan-soldier le Mar 6 Sep 2011 - 15:41, édité 1 fois
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 6 Sep 2011 - 15:40
depuis les paraboles, tenter de controler quoi que se soit, est illusoire.
PGM
farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 6 Sep 2011 - 16:58
reese a écrit:
Citation :
Alerte sur la pénurie des médicaments
Les cancéreux du CPMC sans soins pendant deux jours
Le Centre anticancéreux Pierre et Marie Curie (CPMC) à Alger a vécu une grande «fronde» des patients depuis deux jours (dimanche et lundi). L’arrêt de tous les traitements médicaux oncologiques décidé par le chef de service, le professeur Bouzid, en est la raison de ce mécontentement. Une décision motivée pa...r les graves ruptures de médicaments.
La direction a été prise d’assaut, hier matin, par de nombreux malades qui réclamaient leur traitement dans l’immédiat.
«Nous vivons une situation lamentable. Je suis venue jeudi, on me demande de revenir dimanche pour me renvoyer une deuxième fois. Ce n’est plus possible de continuer à vivre ce calvaire. Nous demandons au président de la République de prendre en charge notre problème. Le ministère de la Santé n’a rien fait et pourtant il connaît notre situation.
La direction du CPMC n’a rien fait non plus, et ce, depuis des mois», se lamente une jeune dame atteinte d’un cancer du sein. D’autres malades tentaient de forcer la porte de la direction pour exprimer directement leur mécontentement au premier responsable du centre.
En vain. La décision d’arrêter tous les traitements a sérieusement effrayé les nombreux patients atteints de tous types de cancer.
Les enfants sont également concernés. «Comment voulez-vous que les malades ne rechutent pas, si leur traitement est interrompu durant déjà des mois. Nous avons sans cesse lancé des appels aux différents responsables du secteur pour se pencher sérieusement sur cette question, mais les choses sont toujours à la case départ», regrette la présidente de l’association des malades cancéreux El Amel, chez laquelle de nombreuses personnes se sont rendues pour se plaindre. «Nous ne savons plus à qui nous adresser. Personne n’est sensible à notre douleur qui, pourtant, est à son paroxysme», nous confie une malade inquiète.
Dans une lettre adressée à toutes les autorités du pays au nom des 300 malades de Bordj Menaïel, une dame ne manque pas de signaler que la situation est catastrophique pour les patients de la région.
«A chaque visite au service d’oncologie à l’établissement de Bordj Menaïel, on s’entend répondre : ‘Désolé, il n’y a pas de médicaments, peut-être la semaine prochaine.’ Et on repart bredouille. Cela dure depuis des mois et personne ne s’inquiète pour nous. Cette situation est révoltante, avilissante, dévalorisante, indigne et inhumaine. On nous laisse mourir à petit feu.» La même humiliation est également vécue dans les villes du Sud.
Une jeune dame venue de Touggourt, renvoyée hier pour la troisième fois, illustre bien la situation que vivent les malades cancéreux dans les différentes régions du pays. Ils sont orientés vers le CPMC dans l’espoir de voir leur douleur apaisée.
Malheureusement, le problème reste non résolu. «On ne peut plus continuer à administrer aux patients la moitié du traitement. La chimiothérapie, le traitement de base en oncologie, constitue un cocktail de produits qui sont pour la majorité en rupture. Les prévisions sont pourtant claires pour le nombre de malades pris en charge à notre niveau et les commandes doivent suivre, puisque le budget nécessaire a été débloqué, selon le ministère de la Santé.
Il n’est plus possible de continuer à travailler dans de telles conditions», se révolte le professeur Bouzid, chef de service d’oncologie au CPMC. «J’ai effectivement donné l’ordre d’arrêter tous les traitement médicaux du cancer depuis dimanche, car il n’est pas question de traiter certains malades et non pas d’autres ou bien administrer un demi-traitement. Les consultations et les urgences ont été assurées. La notion de nouveaux et anciens malades (traiter uniquement les anciens patients) imposée par la pharmacie du CPMC est une ineptie du point de vue médical et éthique.
On ne choisit pas de tomber malade au mois de mars ou en août. J’ai moi-même saisi les autorités compétentes à ce sujet, à savoir le ministère de la Santé et la direction du CPMC depuis dix jours, mais la situation est toujours pareille», regrette-t-il.
Pour la pharmacienne de l’établissement, Mme Nebchi, il n’y a aucune rupture au niveau du CPMC. Vous pouvez venir photographier les stocks de médicaments dont nous disposons.
Elle tient à rappeler que ce centre est à vocation régionale et qu’il ne peut répondre à la demande nationale. Mais elle ne nie pas que plusieurs autres malades sont portés sur une liste d’attente. «Pour le moment, nous avons 269 malades qu’il faut prendre en charge et le comité médical du CPMC a décidé de traiter uniquement ces malades pour avoir de meilleurs résultats. Ces patients nécessitent un traitement de 18 séances avec trois ampoules tous les 21 jours.
Les nouveaux cas doivent attendre le prochain arrivage de médicaments. Il ne faut pas oublier que la PCH a d’énormes problèmes financiers. A cela s’ajoute la lettre de crédit», réplique-t-elle.
Une situation qui vient compliquer sérieusement la prise en charge du cancer en Algérie, puisque la chaîne des soins est souvent interrompue ou quasiment inexistante, telle que la radiothérapie.
La décision a été levée, hier en fin de matinée, par le chef de service d’oncologie, le professeur Bouzid, suite à une réunion avec le directeur du CPMC qui s’est engagé à soumettre le problème à la tutelle et à établir la liste de tous les produits actuellement en rupture de stock au CPMC et d’expliquer les raisons de cette rupture.
Djamila Kourta Elwatan
c'est vraimment dégoutant de voir une telle chose dans un pays qui n'a pas d'excuse financiere, qu'allah les aident...
_________________
"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 6 Sep 2011 - 19:06
Yakuza a écrit:
tres bon article
Citation :
L'Algérie impuissante face au terrorisme Le 7 septembre 2011, Alger abrite une conférence internationale sur la lutte anti-terroriste, soutenue principalement par les USA et la Grande-Bretagne. Objectif, freiner la montée des attentats dans le Maghreb et dans le Sahel.
Officiellement, s'ouvre mercredi 7 septembre 2011 à Alger la «Conférence sur le partenariat, la sécurité et le développement dans les pays du Sahel», même si les médias continuent à l'appeler Conférence internationale sur le terrorisme et les mauvaises langues le Salon du terrorisme, tout court. Car officiellement, le terrorisme n'existe pas vraiment, sauf dans le Sahel, à l'image de l'analyse fournie pour la rentrée par le premier ministre Ahmed Ouyahia sur la recrudescence du terrorisme dans plusieurs régions d'Algérie:
«Les derniers actes terroristes témoignent d'une nette progression de la destruction du terrorisme.»
Cette absurde et incompréhensible explication d'un officiel sur un phénomène lui-même très mal compris des Algériens et de l'opinion internationale, témoigne en réalité de dysfonctionnements dans la lutte antiterroriste en dehors d'un profond mépris pour la sémantique et les citoyens d'une manière générale; le terrorisme, même s'il s'active depuis 20 ans maintenant, en serait à sa fin. Le fait qu'il existe encore le prouve. C'est pourtant une réalité bien meurtrière, il ne se passe par un jour sans qu'un soldat, un civil, un policier ou un gendarme n'explose sur une bombe, particulièrement à l'est et à l'ouest d'Alger, enserrée par des groupes très mobiles qui rivalisent d'audace, embuscades, bombes actionnées à distance par téléphone portable et attentats-suicide. Dans une contribution à la presse privée, le général Abderrazak Maïza, ancien chef d'état-major de la première région militaire, qui englobe Alger et les régions centre, est catégorique:
«Le désarmement des patriotes et GLD [civils armés par le gouvernement] ainsi que l’amnistie de 2006 ont été pour beaucoup dans le redéploiement des terroristes sur le terrain.»
Mettant directement en cause les lois sur la réconciliation promulguées par le président Bouteflika, d'autant que pour cet ancien opérationnel, les terroristes qui ont cessé leurs activités sont des gens riches et intouchables, ce qui pousse à l'abandon moral de la lutte antiterroriste d'une part, et à rejoindre les maquis pour les milliers de jeunes désœuvrés. Al-Qaida, combien de divisions? se demandait un journal électronique algérien. Là encore, le gouvernement fausse les données, expliquant régulièrement qu'il y aurait 300, 500 ou 900 terroristes en activité alors que le département d'Etat américain, qui suit de très près le dossier, vient d'annoncer que 1200 terroristes avaient été abattus en 2010, contredisant le discours officiel algérien. C'est l'arbre qui cache la forêt qui cache le maquis caché derrière le dernier arbre du terroriste, pourrait-on résumer, pour paraphraser le Premier ministre.
Isolation thermique
Malgré sa mauvaise communication et la légèreté prise avec les chiffres, l'Algérie se retrouve quand même au centre d'influence d'une question d'envergure planétaire, soutenue en ce sens par les Etats-Unis et la Grande Bretagne principalement, qui appuient toutes les initiatives régionales sur le très complexe Sahel. La Conférence internationale sur le terrorisme sera pour le régime algérien, pointée du doigt sur les questions de sécurité et de démocratie, l'occasion d'être un partenaire privilégié, d'autant que la situation libyenne s'est connectée au terrorisme algérien. L'attentat qui a fait 18 morts à l'ouest d'Alger fin août 2011 a été revendiqué par al-Qaida, qui a expliqué vouloir punir le régime algérien pour ne pas avoir aidé les insurgés libyens. Résultat bien réel, le réchauffement du front terroriste interne et les froideurs diplomatiques externes ont placé l'Algérie dans une situation d'isolement inédit.
Le plus grand pays d'Afrique (depuis la partition du Soudan au début de l'année lien) possède aujourd'hui deux frontières fermées, celle avec le Maroc, plus longue frontière fermée au monde, et maintenant avec la Libye, qui court sur près de 1000 kilomètres, pour des raisons sécuritaires. On pourrait ajouter celle avec la Mauritanie, fermée de fait puisqu'il n'y a pas de poste frontière terrestre entre les deux pays, celles du Niger et Mali, difficilement praticables pour les mêmes raisons de sécurité, celle avec la Tunisie, encore problématique, et la frontière nord avec l'Europe, sur laquelle patrouillent les garde-côtes algériens qui surveillent de très près les harragas (émigrés clandestins qui partent par la mer), toujours aussi audacieux.
Enfermée dans son bunker, l'Algérie n'a plus de voisins et s'enfonce dans des explications aléatoires, à l'image de celle de son premier ministre citée plus haut. L'échec relatif de la lutte antiterroriste en Algérie et au Sahel, qui est aussi pour ce dernier cas celui des Etats-Unis et de l'Europe, présents sur ce front depuis dix ans, aura renvoyé tout le monde revoir ses copies, ce qui sera probablement l'occasion pour les 80 délégations étrangères invitées à la Conférence sur le terrorisme de redéfinir les choses. Les errements ont fait du mal, comme la stratégie de communication du président Bouteflika, qui a vigoureusement condamné l'attentat en Norvège mais aucun de ceux commis sur son propre sol.
«Il est tellement déconnecté qu'il croit peut-être vivre en Norvège», commentait un colonel, sourire à peine masqué.
Soldat avec sbirdina,j'espere que c'est nike ou under armor.
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 6 Sep 2011 - 20:08
Adidas a sahbi, Version 80's.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 6 Sep 2011 - 23:53
Ya Rabi je retrouve la photo du soldat Marocain en N3ala, Serfaqa pardon, si quelqu'un l'a merci de la poster
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 0:49
Missoum a écrit:
Ya Rabi je retrouve la photo du soldat Marocain en N3ala, Serfaqa pardon, si quelqu'un l'a merci de la poster
merci pour le fous rire missoum
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 1:08
J'en ai retrouvé mais comme je suis Wlid Familia, 7chamt et je l'ai pas posté ! Et surtout je sais pas poster une photo ! c'est dans le topic Djebel Sahara 06
Denia 8ania Kouiyiss Atay et les doigts de pied en éventail ou Khdam Ya Israel les bombes Atomiques
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 1:14
denia hania pas de probleme,on accepte toute critique qu´il y´a,on les fait nous meme mais la c´est une pause thé seulement
_________________
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 1:52
Toujours lbririd ... c'est fremo à l'armée ....Marocains et fiers de l'être
_________________
lemay Lt-colonel
messages : 1285 Inscrit le : 02/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 10:37
en plus c'est penard hamdoullah une pause meritée sans hantise qu'un terro vienne partager avec lui son thé, autre truc le brodequin est là il n y a pas de "puma khouinza" on n a pas le fric de l'algerie mais au moins nos gars sont correctement habillé ils ne constituent pas leur "garde robe" à la joutia.
reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 11:35
La photo a été prise dans les secondes suivant s'attentat suicide perpétré en 2008 devant l'école de gendarmerie des Issers (a l'est d'Alger) et qui avait fait 45 morts et 38 blessés . Le soldat n'a tout simplement pas eu le temps de chausser ses rangers il n'y a pas de quoi en faire un fromage . Vous pensez vraiment que le port des basket est toleré dans l'ANP ? Les seuls unités qui se permettent de mettre des chaussures de sport au combat ce sont les RPC quand elles sont en ratissage parce que qu'elles sont plus légères et plus pratique pour grimper dans les rochers . Pendant la guerre du Viet-Nam les SEAL combattaient en jeans
_________________ Kadhafi a quitté la Libye, sans dire au revoir. Ce n’est pas tripoli de sa part !
Dernière édition par reese le Mer 7 Sep 2011 - 11:46, édité 1 fois
PGM Administrateur
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 11:42
Citation :
J'en ai retrouvé mais comme je suis Wlid Familia, 7chamt et je l'ai pas posté ! Et surtout je sais pas poster une photo ! c'est dans le topic Djebel Sahara 06
Denia 8ania Kouiyiss Atay et les doigts de pied en éventail ou Khdam Ya Israel les bombes Atomiques
C'est tout a ton honneur sahbi. Il nous faut assumer nos soldats, tel qu'ils soient. Ces hommes sont près a mourir pour leur pays, et rien que pour cela ils ont tout notre respect, après les histoires de tenues sont accessoires, et l'histoire regorgent de soldats en haillons qui ont vaincus des armée de beaux gosses ultra-méga equipées.
Reese,
J'etais au second degré quand je mettait l'accent sur les tennis. Nous avons tellement été moqué sur ce point que je ne me permet pas de juger de la valeur d' un soldat sur la base de sa seule tenue. Allahysmehlina ou safi
PGM
reese Colonel
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 11:48
PGM monfrère tu n'as pas a t'excuser ou a te justifier nous discutons entre amis
_________________ Kadhafi a quitté la Libye, sans dire au revoir. Ce n’est pas tripoli de sa part !
Samyadams Administrateur
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 15:39
Missoum a écrit:
J'en ai retrouvé mais comme je suis Wlid Familia, 7chamt et je l'ai pas posté ! Et surtout je sais pas poster une photo ! c'est dans le topic Djebel Sahara 06
Denia 8ania Kouiyiss Atay et les doigts de pied en éventail ou Khdam Ya Israel les bombes Atomiques
Bravo pour ton humour, Missoum Vrai, PGM, les sandales viêt-congs se sont révélées plus "efficaces" que les brodequins US
_________________
farewell Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 16:03
Citation :
Wikileaks Conséquence de la guerre des clans : Bouteflika aurait fragilisé l’armée
"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
mox Capitaine
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 17:38
Citation :
Il fait diversion aux promesses de réformes Le conflit libyen, une aubaine pour le pouvoir algérien
Adoptés en Conseil des ministres, quatre projets de loi relatifs aux réformes politiques, dont celui très attendu du régime électoral, sont passés presque inaperçus. Depuis quelques jours, un seul sujet est au cœur des discussions et des réactions des partis politiques et de l’opinion publique nationale : l’accueil par l’Algérie d’une partie de la famille du dictateur déchu Mouammar Kadhafi et les tensions de plus en plus fortes entre Alger et le CNT.
Le pouvoir a réussi son coup : en accueillant des membres de la famille du Guide libyen et en maintenant sa position de refus de reconnaître le CNT, il a réussi à détourner, au moins temporairement, les regards internes et externes, de ses « réformes politiques » en cours. Les textes des réformes déjà transmis ou qui seront transmis au Parlement ne contiennent pratiquement aucune avancée démocratique. Dans le code électoral, on a beau chercher, on ne trouve que des avancées anecdotiques : les ministres obligés de démissionner pour être candidats, les hommes d’affaires devant choisir entre être député ou gérer leurs entreprises… Dans certains projets de loi, comme celui sur l’information, on assiste à un retour en arrière et une volonté de contrôler les médias, y compris Internet.
En fait, pour le pouvoir algérien, le conflit libyen semble être une aubaine. Au début de l’offensive des rebelles du CNT contre Mouammar Kadhafi, le gouvernement avait d’abord misé sur un enlisement de la situation en pensant, à tort, que Kadhafi allait résister pendant plusieurs mois, voire des années. Ensuite, le gouvernement algérien a agité la menace d’Al‑Qaïda qui profiterait de la confusion générale en Libye pour se procurer facilement des armes sophistiquées et se renforcer en recrutant facilement des combattants. Enfin, il a agité la menace d’une présence d’Aqmi parmi les rebelles, notamment à Tripoli.
En réalité, la crise libyenne permet au pouvoir algérien de gagner du temps pour faire passer des textes dont le contenu est loin des promesses de réformes. Au début de l’année, après l’éclatement des émeutes dans plusieurs pays arabes dont l’Algérie, Alger s’est engagé en même temps que Rabat à mener des réformes. Au Maroc, on est presque au bout du processus, avec des avancées réelles. La Constitution a été révisée et des élections « libres » seront organisées prochainement. En Algérie, le pouvoir ne veut toujours rien lâcher, y compris sur des dossiers devenus sans intérêt stratégique, comme l’ouverture du champ audiovisuel. Alger empêche en effet les Algériens de lancer leurs chaînes de télévision. Mais le paysage télévisuel algérien est devenu une véritable poubelle : toutes les chaînes, y compris celles dont les contenus peuvent choquer, sont diffusées librement.
Certes, la situation en Libye est loin d’être réglée et l’Algérie a de bonnes raisons de s’inquiéter de ce qui se passe à ses frontières. De même que dans la position algérienne, il y a beaucoup de choses vraies. Mais quand il y a le feu chez les voisins, il serait préférable de participer à l’effort collectif pour l’éteindre au lieu de regarder de loin en espérant avoir raison sur un pronostic exprimé. Or, que propose l’Algérie pour aider la Libye à sortir de la crise ? Rien. Absolument, rien. Alger donne l’impression de se satisfaire d’un statu quo dans ce pays et même d’une dégradation de la situation qui lui donnerait raison.
Mais en jouant avec le feu du conflit libyen, le pouvoir du président Abdelaziz Bouteflika risque de se brûler. En Algérie, des partis de l’opposition et beaucoup d’Algériens ne comprennent pas la position du gouvernement sur le conflit libyen. A l’étranger, le doute s’installe et les pressions redeviennent plus fortes. http://www.tsa-algerie.com/politique/le-conflit-libyen-une-aubaine-pour-le-pouvoir-algerien_17188.html
Citation :
Wikileaks dévoile «le vaste système de corruption» de Sonatrach
Un échange, daté de février 2010, entre l’ancien ambassadeur, David Pearce, et Akli Brihi, représentant de British Petroleum en Algérie, jette une lumière très crue sur le système de corruption qui a finalement valu au ministre Chakib Khelil son limogeage.
« M. Khelil avait fait un excellent travail en tant que ministre jusqu’à l’amendement de la loi sur les hydrocarbures de 2006 ». Selon Akli Brihi, Chakib Khelil, frustré de ne pas pouvoir libéraliser le secteur, aurait alors décidé de «rejoindre le système » et a commencé « à remplacer des experts compétents et de haut niveau par les oui-oui ».
L’ancien ambassadeur américain à Alger rapporte que les pratiques de corruption étaient surtout liées aux sociétés de services et non pas aux compagnies pétrolières : « La société de services soumettrait une facture gonflée et payait directement des membres de Sonatrach ». Et de citer en exemples « un contrat d’un milliard de dollars conclu avec la société italienne Saipem, relatif au projet d’Arzew GNL, ainsi que du contrat de construction de la nouvelle ville de Hassi Messaoud passé avec la société canadienne Lavalin ».
Pour Akli Brihi, le président Bouteflika a trop fait confiance en son ministre : « L’énergie n’étant pas son domaine de compétence, il a abandonné ces questions à Khelil, qui a été l’unique conducteur de la politique énergétique de l’Algérie.»
Chakib Khelil, qui serait à la tête d’une imposante fortune, n’a jamais été inquiété par la justice.
Ces informations révélées par Wikileaks ne semblent pas susciter d’émotion, ni de surprise particulière en Algérie. Très peu de journaux, parmi lesquels le quotidien El Watan, rendent compte de ces télégrammes diplomatiques.
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 18:18
Missoum a écrit:
J'en ai retrouvé mais comme je suis Wlid Familia, 7chamt et je l'ai pas posté ! Et surtout je sais pas poster une photo ! c'est dans le topic Djebel Sahara 06
Denia 8ania Kouiyiss Atay et les doigts de pied en éventail ou Khdam Ya Israel les bombes Atomiques
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Sacré missoum, c'est une pratique les sandala ta3 mika a defaut de balgha..Meme les ouvriers russes en font autant.
Voici la derniere version export :
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 20:36
T'as la Djellaba qui va avec ? C'est sûr tes pieds respirent si je pouvais j'irais au bureau en N3ala ! Mais bon après il faut se couper les ongles de pied sinon t'as vite fait de trancher une patte
Dans les 90's les Nastase, Adidas Tango étaient très répandues notamment par les troupes d'intervention !
Une anecdote le DRS a fourni par un de ses agents un chargement d'Adidas oranges au GIA (un modèle introuvable en Algérie), le lendemain les terros sont descendus en ville Zaykhine en ville incognitos, et se sont tous faits dégommés avec leurs baskets oranges (je n'ai plus en tête le titre du livre)
@Lemay t'as des jours de Ramdane à rattrapper ? Cha dakhal Ir8ab !
Northrop General de Division
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 20:59
Ah pour les djellabas c'est pour 2020,une fois les versions tactiques mis en place,car c'est un luxe..Mais bon pour le moment il y'en a chez les Talibans ils se debrouille pas pas mal avec.. ils se deplace en mobilette la plupart du temps ca les evite de les remonter pour mieux courrir.
Pour les Adidas meme les Spetnas les utilisé.
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Ichkirne Capitaine
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 21:45
Citation :
Diaspora algérienne futur pétrole du pays ?
Avec ses 98% d'exportations en hydrocarbures, l'Algérie est un pays rentier par excellence. Les études les plus optimistes prévoient l'épuisement de ses réserves en pétrole d'ici 2030. Le pays devra alors se tourner vers sa richesse inépuisable, en l'occurrence la compétence des hommes et des femmes ; et sur ce point la diaspora algérienne pourra apporter énormément à l'économie du pays. Beaucoup disent que les richesses naturelles de l'Algérie sont la cause de tous ses problèmes économiques. Elles ont réduit le pays à un système rentier, couvrant toutes les insuffisances et les échecs des différentes politiques appliquées depuis l'indépendance.
«La bonne nouvelle», c'est que la principale ressource naturelle du pays, le pétrole, va vers un épuisement prompt. Cet épuisement interviendra alors que l'économie mondiale est en train de changer radicalement. C'est ce que pense M. Ahmed Benbitour économiste algérien et ancien premier ministre, il affirme que «nous sommes en train d'aller vers un monde où le savoir va devenir la variable la plus importante du développement.
On parle déjà de l'économie de savoir. Demain la puissance des pays ne se mesurera pas par leurs ressources naturelles, ni même par rapport à leurs ressources humaines. Elle va se mesurer par la compétence de leurs cadres et l'excellence de leurs systèmes de formation». Dans le même sens, M. Abderrahmane Mebtoul, expert international et ancien conseiller à la présidence, affirme que « c'est l'investissement immatériel qui manque aujourd'hui cruellement à ce pays et l'émigration peut y contribuer fortement.
Nous pouvons investir autant de milliards de US$ dans le matériel (vision dépassée des années 1970 du modèle des industries industrialisantes) en délaissant l'immatériel sans connaître de développement voire régresser». Mais tout le problème est là : le retour de la diaspora algérienne est loin de constituer un phénomène.
L'investissement étranger Quand M. Benbitour parle de l'investissement de la diaspora algérienne, il ne le dissocie pas de l'investissement étranger, dont il explique le manque par l'absence «des textes de loi pérennes et stables, une possibilité de prévision à moyen et long terme et un gouvernement qui définit clairement sa politique de développement, pour que les investisseurs puissent s'inscrire dedans.
Dans un volet plus social, il affirme, concernant les compétences algériennes qui veulent revenir, que «les conditions d'accueil ne sont pas réunies» pas seulement au niveau de leur travail, mais aussi le niveau de vie de leurs familles.
Si leurs familles vivent à un certain niveau avec une certaine liberté et certaines perspectives pour leurs enfants, il faut qu'ils les trouvent ici sinon ils ne viendraient pas ! «Si des algériens ont quitté leur pays pour des raisons sociales et professionnelles, il faudrait au moins que leur retour ne les renvoie pas au point de départ. Surtout qu'ils sont très attentifs à tous les aspects politiques et socio-économiques du pays.
Avant de parler de leur retour ne faut-il pas d'abord parler de leur départ ? Un taux de chômage élevé qui va augmenter davantage en considérant l'évolution démographique du pays, un indice de développement humain (IDH) qui a beaucoup de progrès à faire, un système éducatif qui se dégrade, une politique économique qui ne prend pas compte des données du nouvel ordre économique mondial, une dépendance avérée des hydrocarbures et une gouvernance qui a démontré ses limites.
Tous ces points contribuent à la dissuasion des émigrés de revenir d'après M. Mebtoul. Mais avant de parler de leur retour ne faut-il pas d'abord parler de leur départ ? Selon le Conseil national économique et social (Cnes), la période allant de 1994 à 2006, a connu le départ de pas moins de 71 500 diplômés !
L'expert international résume les causes du phénomène par «la dégradation de la situation sécuritaire, les conditions socioprofessionnelles, l'absence d'un climat propice à la recherche et la formation des élites, les entraves à la liberté d'initiatives, les relations de clientèles dans la promotion défavorisant le mérité, l'absence de débouchés, tout cela aggravé par la corruption qui le rend pareil à un cancer qu'il faut traiter avec une forte chimiothérapie».
Il s'agit d'un véritable drame pour le pays, mais si la situation venait à changer, l'Algérie pourrait se retrouver avec des centaines de cadres hautement qualifiés grâce aux expériences acquises à travers le monde, ce qui constituerait un atout majeur pour réorienter l'économie du pays.
Des valeurs fortes et nobles Une réorientation qui doit se faire pendant que les ressources financières la permettent. A ce propos, M. Benbitour prévoit une baisse des exportations d'ici l'année 2020, pour lui des réformes doivent débuter avant la fin 2012, afin que le pays soit prêt à faire face à la nouvelle situation.
Il considère que «les secteurs sur lesquels il faudra investir sont : les services qui gravitent autour des TIC, le tourisme, l'agriculture et l'industrie. et ce sont tous des secteurs où notre diaspora peut beaucoup apporter que ça soit en assurant la distribution à l'étranger ou en partageant son savoir-faire».
Mais le plus important c'est que cette relance soit construite sur des valeurs fortes et nobles : «on construit une économie d'abord sur les valeurs morales d'une société, l'éducation civique, le code de l'honneur, la tolérance, la discipline, la rigueur, la performance, le sens du devoir, l'ordre de mérite, la loyauté, le goût de l'effort, la déontologie et la connaissance», estime M. Mebtoul qui a par ailleurs précisé que ni l'âge d'un pays ni ses ressources naturelles ne font son développement.
L'Algérie a de grandes potentialités. Grâce à sa richesse en ressources humaines, elle peut aspirer à un avenir meilleur, où émigrés et nationaux travailleraient ensemble pour le développement et la prospérité de leur pays. Ceci doit passer par des réformes profondes qui touchent tous les domaines, afin que les algériens puissent accueillir l'après-pétrole dans les meilleures conditions.
M. C. A. Le Temps d'Algérie.
http://www.letempsdz.com/content/view/62080/1
Est-ce que le gouvernement algérien dispose d'un ministère consacré à la communauté algérienne résidant l'étranger ?
Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Sep 2011 - 21:51
Ichkirne a écrit:
Est-ce que le gouvernement algérien dispose d'un ministère consacré à la communauté algérienne résidant l'étranger ?
Tu as ta réponse dans ce reportage.
Regarde à partir de 4 min
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
mox Capitaine
messages : 949 Inscrit le : 27/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 8 Sep 2011 - 16:37
Citation :
Algérie : pétrole, dollars, corruption Wikileaks plonge dans le système Bouteflika
Des câbles diplomatiques américains révélés par Wikileaks évoquent la généralisation de la corruption dans le secteur pétrolier algérien. Ils s’interrogent également sur le statut de Saïd le frère du président Abdelaziz Bouteflika qui pourrait prétendre à sa succession ainsi que sur l’attrait du président pour l’islam mystique. Une petite mise à nue du système Bouteflika. Ainsi pourrait-on qualifier les dernières révélations de Wikileaks au sujet du marigot politique algérien. L’on voit ainsi le président Abdelaziz Bouteflika, par aveu de ses connaissances limitées en matière d’hydrocarbure confier la gestion de sa politique pétrolière à un homme de confiance, lequel instaure un système tentaculaire de corruption dans le domaine. La diplomatie américaine s’intéresse aussi à l’influence grandissant de Saïd Bouteflika, le jeune frère du président, au sommet du pouvoir. Elle tente également de dresser le profil religieux du président très attiré par le mysticisme, dont la foi alterne entre sunnisme et soufisme, deux branches de l’islam.
Un des câbles les plus intéressants est attribué à David Pearce, ancien ambassadeur américain à Alger. Il est relatif au système de corruption qui se met en place à la Sonatrach, la plus grosse entreprise algérienne, dont les capitaux publics, chargée de l’exploitation pétrolière. Incompétent en matière d’hydrocarbure, le président Abdelaziz Bouteflika se voit obligé d’abandonner sa politique énergique à Chakid Khelil, alors ministre de l’Energie. Celui-ci va tenter de libéraliser le secteur des hydrocarbures mais échoue face aux dinosaures du secteur qui ne veulent pas que la manne leur échappe. Désillusionné et frustré, le ministre finit lui-même par retourner sa veste et s’installe à la tête du réseau de prévarication qui gangrène l’industrie pétrolière. Selon les câbles révélés par Wikileaks, il va peu à peu, à partir de 2006, mettre à l’écart les experts compétents pour les remplacer par des hommes qui lui sont dévoués.
Corruption
Résultat, un accroissement de la corruption dans le mastodonte Sonatrach, première entreprise d’Afrique, qui, avec un chiffre d’affaires estimé à 42,8 milliards de dollars pour cette année 2006 produit à elle seule 30% du PNB algérien et emploie plusieurs milliers de personnes. Cette corruption généralisée mouille même les entreprises internationales, notamment italienne. Ce sont surtout les sociétés de services et non les entreprises pétrolières elles-mêmes qui sont les plus impliquées dans la magouille. Pour ce faire, elles gonflent à volonté leurs factures et rémunèrent en rétro-commission les membres de la Sonatrach. Évincé du gouvernement le 28 mai 2010, Chakid Khelil n’est pas le moins du monde inquiété, selon le quotidien El Watan qui le surnomme « Le bien protégé ».
Un autre câble révèle l’intérêt croissant du Département d’Etat américain pour Saïd Bouteflika, le jeune frère du président algérien. Les diplomates américains en poste en Algérie, Tunisie, France et Maroc notamment, ont été chargés d’enquêter sur lui. Une note du 8 décembre 2008 établie à leur intention un questionnaire en 8 points pour cerner l’homme : son rôle dans l’appareil d’Etat, ses ambitions, son statut d’éventuel successeur de Bouteflika. Professeur d’informatique à l’université de Bab-Ezzouar avant l’élection de 1999 qui offre au président algérien son troisième mandat, Saïd Bouteflika, la cinquantaine, qui a milité dans le syndicat des enseignants et a fréquenté les milieux d’extrême gauche, est officiellement conseiller à la présidence. Cependant, ses fonctions ne sont pas clairement connues du public et certains soupçonnent Abdelaziz Bouteflika de le préparer pour une passation du pouvoir au sein de la famille.
« Bouteflika est sunnite le jour et soufi la nuit »
Au sujet du même Abdelaziz Bouteflika, un autre télégramme de 2007 évoque l’attrait pour le mysticisme. La diplomatie américaine se passionne pour le profil religieux du président et ses penchants mystiques. C’est par calcul politique sans doute que celui-ci serait devenu adepte de la Zaouia Tidjania dont l’origine algérienne ou marocaine fait polémique et dont les connexions s’étendent jusqu’au Sénégal. La confrérie d’inspiration soufie lui a en tout cas toujours réaffirmé son soutien. « Bouteflika est sunnite le jour et soufi la nuit », analyse l’auteur du télégramme.
Un dernier câble intéressant revient sur les conditions de la réélection d’Abdelaziz Bouteflika en 2009. Il y est fait état du taux de participation très bas, entre 25 et 30% des votants. La télévision algérienne ne voit pas les choses de cet œil. Elle filme les centaines d’électeurs faisant la queue devant les bureaux de vote. Pour la diplomatie américaine, il s’agit en réalité d’une mise en scène utilisant des images d’archives. Elle en veut pour preuve l’habillement des électeurs présumés rappelant une saison de froid alors que le climat est tempéré au moment du vote. D la libération annoncée du secteur audiovisuel en Algérie émergera sans doute des télés privées qui permettront de faire la différence, lors des prochaines échéances électorales.