Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Économie marocaine

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeJeu 2 Fév 2012 - 12:51

Rappel du premier message :

LE FISC,CA RAPPORTE:
170 milliards de DH de recettes fiscales en 2011,jamais l etat n a engrangé autant,cela permettera d atténuer grandement le déficit budgetaire,ces recettes ont été realisées malgré le maintien des taux d imposition réstés les memes.
Maintenant ,si l actuel gouvernement combat efficacement la fraude fiscale dans ses divers aspects et qu il réussisse a élargir l assiette fiscale aux unités productives de l informel (dont le nombre avoisine UN MILLION selon le DEPF:département des etudes
et previsions financieres)le budget de l etat encaissera une somme encore plus substantielle.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeSam 7 Avr 2012 - 4:55

Citation :
Commerce: Le Maroc lance ses ZAC’s

2 milliards de DH pour créer 12 Retail Parks

Le premier sera construit à Casablanca

L’appel à manifestation d’intérêt bientôt lancé


Vous avez aimé les ZI, bienvenue aux Zac’s… Le projet de création de 12 zones d’activités commerciales (ZAC) sort enfin du tunnel. Abdelkader Amara, ministre du Commerce et de l’industrie, donne un coup d’accélérateur à ce projet Rawaj qui traînait depuis 2008. Le premier de la série sera construit à Casablanca. Il a été adopté, mercredi 4 avril, par le conseil d’administration de Casa Aménagement. Il sera ensuite examiné lors de la session d’avril du conseil de la ville. L’objectif étant la préparation et le lancement de l’appel à manifestation d’intérêt pour l’aménagement, la construction et la commercialisation de la future zone d’activités commerciales. Le site pilote de Casablanca devrait voir le jour deux ans plus tard.

C’est la première fois que le concept de Zac ou Retail Parks sera introduit dans le Royaume. Un projet porté par le département du Commerce et de l’industrie qui vient de réactiver le master plan de réalisation de 12 zones d’activités commerciales dans 12 villes. Le dispositif nécessitera un budget de 2 milliards de DH, entièrement investis par des opérateurs privés dans l’aménagement et la construction. Selon les estimations de la tutelle, une réserve foncière de 250.000 mètres carrés devrait être débloquée, notamment à Rabat-Salé, Agadir, Marrakech, Fès, Laâyoune… (voir carte ci-haut). Outre la métropole économique, dont le projet sera bientôt enclenché, celui d’Oujda est le plus avancé.

Concrètement, l’enjeu des Retail Parks est de développer de nouvelles zones de distribution répondant aux besoins de shopping des consommateurs à revenus moyens et/ou limités, en l’occurrence les catégories socioprofessionnelles C, D&E. Ces deux dernières concentrant plus de 54% de la demande pour ce type de commerce. Des données provenant d’une étude réalisée par la tutelle auprès d’un échantillon de 2.500 consommateurs au niveau national. Le constat est le suivant: l’offre commerciale dédiée aux classes moyennes (C-, D&E) comprend très peu d’enseignes. Du coup, cette catégorie de clientèle se trouve écartée des grandes enseignes, opérant dans les malls de Casablanca, Rabat, Marrakech. De plus, l’offre de produits commercialisés par les franchises tant nationales qu’internationales dépasse le pouvoir d’achat des classes moyennes. Les prix étant impactés par le coût du foncier dans les quartiers huppés des grandes villes.

Par conséquent, les clients des classes moyennes sont acculés à s’approvisionner dans le circuit informel. Le défi pour la tutelle est donc de concevoir des destinations de shopping adaptées aux besoins et au pouvoir d’achat de cette catégorie de clientèle. Les Retail Parks consisteront en des espaces à «ciel ouvert», dotés d’un schéma architectural spécifique et standardisé. Les magasins s’étaleront sur des superficies variables en fonction de l’activité. Le concept est très en vogue aux Etats-Unis et au Canada, où des centres regroupent une offre intégrée, composée de magasins de l’alimentaire, de vêtements, de salles de fitness…

Autre composante incontournable des Zac’s, la construction d’espaces d’animation et de restauration. Ces derniers devront être proposés à des prix étudiés. L’objectif étant de permettre l’implantation d’enseignes moyenne gamme. L’intégration d’espaces de loisirs viendra combler un vide criant, dont souffrent toutes les villes du Royaume. En effet, à part les nouvelles stations-services à la périphérie des grands centres urbains ou encore les marchés hebdomadaires, les familles peinent toujours à trouver des endroits où sortir les week-ends sans devoir débourser une fortune.

Nouveau modèle économique

Les Retail Parks ne seront pas réalisés à l’image des galeries commerciales, dont beaucoup ont échoué. Ainsi, les Zac’s seront construits par des opérateurs privés, qui seront désignés sur la base d’un appel à manifestation d’intérêt. De plus, les magasins ne seront pas vendus, mais plutôt loués selon un cahier des charges. Le montant du loyer pourrait être calculé en fonction du chiffre d’affaires projeté ou réalisé par les enseignes. Une démarche qui a pour objectif d’éviter la spéculation, mais aussi de garder la mainmise sur les locaux et donc la pérennité des projets. En effet, comme cela est en vigueur dans les pays développés, les Zac’s seront gérées par un gestionnaire professionnel.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeSam 7 Avr 2012 - 15:26

Tout est encore possible pour l augmentation possible du PIB;un 4% n est pas chimérique.
Poiur la secheresse seules les céréales ont subi ses dégats,en sachant que les céreales ne représentent que 18% de la pro-
ction agricole générale(source M. Akhanouche)
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeSam 7 Avr 2012 - 15:42

AMEDEUS a écrit:
Tout est encore possible pour l augmentation possible du PIB;un 4% n est pas chimérique.
Poiur la secheresse seules les céréales ont subi ses dégats,en sachant que les céreales ne représentent que 18% de la pro-
ction agricole générale(source M. Akhanouche)

le haut délégué au plan Mr lhlimi vient d’annoncé 4,1 de prévision .

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeSam 7 Avr 2012 - 15:45

les gars vous confondez croissance de PIB non agricole avec celle du PIB global

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeSam 7 Avr 2012 - 15:47

FAMAS a écrit:
les gars vous confondez croissance de PIB non agricole avec celle du PIB global

Citation :
الحليمي: الناتج الداخلي الإجمالي سينمو بـ4,1%

il a dit que le pib non agricole sera e 5,2 %

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeSam 7 Avr 2012 - 15:50

merci de le préciser Like a Star @ heaven je retiens alors le non agricole c'est lui qui reflette la performance de l'économie et non celui influencé par les aléas climatiques

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeSam 7 Avr 2012 - 15:58

Pour le 4% je parlais du PIB global.
Quant au chiffre 18% c est la part des céréales dans la production agricole globale(fruits,légumes,aviculture,elevage...),j ai cité
cet exemple pour attenuer l impression que pourraient avoir certains en pensant que la production globale de l agriculture a été
totalement endomagée.C est pour relativiser les conséquences de la secheresse.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeSam 7 Avr 2012 - 16:07

FAMAS a écrit:
merci de le préciser Like a Star @ heaven je retiens alors le non agricole c'est lui qui reflette la performance de l'économie et non celui influencé par les aléas climatiques
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c'est normal ,

alors secteur primaire aura une faible croissance agriculture des céréales est touché avec une chute de 51% de la production par rapport l'an dernier , selon akhanouch , mais le reste de la production notamment les oranges et les dates s’en sort plutôt bien .

la pêche aussi compte tenu de la dernière décision de UE .

secteur secondaire : il aura une grande croissance avec l'usine renault et tout les sous traitant qui vont avec , ocp aussi a fait de grand investissement .

Secteur tertiaire:

le tourisme est touché c'est la 2eme part au pib marocain , le transport aérien et maritime aussi . par contre l'immobilier et les assurance , la grande distribution ,enseignement, l'informatique , et la consommation en général sa compense le tout .

d'ailleurs la consommation interne fait un boom extraordinaire ce qui permet de soutenir la croissance , grace a dieu les marocains consomme des produits marocain en 1er lieu sur leurs table et que on a une production agroalimentaire capable de subvenir au besoin des familles marocaine , si seulement on pouvait crée notre propre énergie on serai tranquille .

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeSam 7 Avr 2012 - 16:15

leadlord a écrit:
FAMAS a écrit:
merci de le préciser Like a Star @ heaven je retiens alors le non agricole c'est lui qui reflette la performance de l'économie et non celui influencé par les aléas climatiques
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c'est normal ,

alors secteur primaire aura une faible croissance agriculture des céréales est touché avec une chute de 51% de la production par rapport l'an dernier , selon akhanouch , mais le reste de la production notamment les oranges et les dates s’en sort plutôt bien .

la pêche aussi compte tenu de la dernière décision de UE .

secteur secondaire : il aura une grande croissance avec l'usine renault et tout les sous traitant qui vont avec , ocp aussi a fait de grand investissement .

Secteur tertiaire:

le tourisme est touché c'est la 2eme part au pib marocain , le transport aérien et maritime aussi . par contre l'immobilier et les assurance , la grande distribution ,enseignement, l'informatique , et la consommation en général sa compense le tout .

d'ailleurs la consommation interne fait un boom extraordinaire ce qui permet de soutenir la croissance , grace a dieu les marocains consomme des produits marocain en 1er lieu sur leurs table et que on a une production agroalimentaire capable de subvenir au besoin des familles marocaine , si seulement on pouvait crée notre propre énergie on serai tranquille .

Merci leadlord pour ce resume. Économie marocaine - Page 9 Icon_sal
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeSam 7 Avr 2012 - 16:22

leadlord a écrit:
FAMAS a écrit:
merci de le préciser Like a Star @ heaven je retiens alors le non agricole c'est lui qui reflette la performance de l'économie et non celui influencé par les aléas climatiques
Économie marocaine - Page 9 Icon_sal

c'est normal ,

alors secteur primaire aura une faible croissance agriculture des céréales est touché avec une chute de 51% de la production par rapport l'an dernier , selon akhanouch , mais le reste de la production notamment les oranges et les dates s’en sort plutôt bien .

la pêche aussi compte tenu de la dernière décision de UE .

secteur secondaire : il aura une grande croissance avec l'usine renault et tout les sous traitant qui vont avec , ocp aussi a fait de grand investissement .

Secteur tertiaire:

le tourisme est touché c'est la 2eme part au pib marocain , le transport aérien et maritime aussi . par contre l'immobilier et les assurance , la grande distribution ,enseignement, l'informatique , et la consommation en général sa compense le tout .

d'ailleurs la consommation interne fait un boom extraordinaire ce qui permet de soutenir la croissance , grace a dieu les marocains consomme des produits marocain en 1er lieu sur leurs table et que on a une production agroalimentaire capable de subvenir au besoin des familles marocaine , si seulement on pouvait crée notre propre énergie on serai tranquille .

Promouvoir les produits qui consoment peu d'ernegy, continuer notre programme solaire-eolien, trouver d'autres solutions comme l'energie marine (3500km de cotes autant les exploiter) et si en plus on pouvait trouver assez de pétrole/gaz pour notre propre consommation, ça équilibrerait notre budget -60milliards de dhs c'est enormous affraid
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeSam 7 Avr 2012 - 18:03

Citation :
Maroc : Le HCP prévoit une "bonne" croissance économique en 2012



La croissance économique du Maroc en 2012 sera ''bonne'', même si elle est d'ores et déjà plombée par les faibles rendements de l'agriculture, touchée cette année par de faibles précipitations, notamment dans les grandes régions céréalières du royaume. Selon M. Ahmed Lahlimi Alami, Haut commissaire au Plan (HCP), le produit intérieur brut (PIB) devrait s'établir en hausse en 2012, en dépit également de l'impact de la crise financière internationale sur l'économie marocaine.







Vendredi soir devant les parlementaires, M. Lahlimi a assuré et rassuré que le produit intérieur brut connaîtra une hausse de 4,1% en 2012, avec une hausse de 5,2 % des activités non agricoles. Cette performance, selon le patron du HCP, dont les statistiques ont valeur de données officielles et sur lesquelles travaille également le gouvernement, est le résultat de la hausse de la valeur ajoutée du secteur tertiaire avec 5,2%. Lors de sa présentation du projet du budget sectoriel du HCP, devant la commission des finances et du développement économique au parlement, M. Lahlimi il a pronostiqué que les activités du secteur industriel connaîtront une légère baisse à la suite de la stagnation économique dans la zone Euro dont la croissance reculera de 4,7 % en 2011 à 4,3 % en 2012. De même, la valeur ajoutée du secteur agricole et de la pêche enregistrera une baisse de 2,1% en 2012 par rapport à 2011. Ce sera une année 2012 plutôt ''bonne'' comparativement au contexte économique mondial et la faible production agricole prévue, notamment celle céréalière, considère M. Lahlimi. Par ailleurs, le patron du HCP a relevé que les prévisions du budget économique prospectif pour l'année 2012 se basent sur des prévisions d'une production moyenne de céréales à hauteur de 60 millions de quintaux pour la campagne 2011- 2012, en fonction des précipitations enregistrées à fin janvier, et de la demande internationale des produits marocains, qui sera en recul et se stabilisera à 2,1 % en 2012 contre 5,6% en 2011.



Accélération du volume des importations de céréales



Quant commerce extérieur, il devrait affecter la croissance économique du Maroc d'environ 1,3 point en 2012, du fait particulièrement de l'accélération du volume des importations consécutives à la hausse de la demande interne, notamment pour les céréales, les produits énergétiques et industriels, selon M. Lahlimi. Le projet de loi de finances du Maroc pour 2012, pas encore ratifié par le parlement, table sur une croissance de 4,2%, une inflation à 2,5% et un déficit budgétaire de 5%. Les salaires de l'administration culmineront à plus de 60 milliards de dirhams, alors que la facture pour les produits subventionnés, y compris les céréales, le fioul et l'essence, sera de près de 40 milliards de dirhams.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Avr 2012 - 4:44

Citation :
La Chine et le Maroc entre les deux gouvernements ont signé un accord sur la coopération économique et technique

6 avril 2012, Hsu Ching-hu, l'ambassadeur de Chine au Maroc et le ministère marocain des Finances et ministre de l'Economie 尼扎尔巴拉 carte (de Nizar BARAKA) au nom des deux gouvernements à Rabat ont signé "La Chine et le Maroc, accord des deux gouvernements de coopération économique et technique . Nizar? Le ministre Baraka au nom du Gouvernement marocain est reconnaissante à l'aide du gouvernement chinois, et a hautement apprécié les résultats de la coopération bilatérale, et nous espérons faire des efforts conjoints pour explorer de nouveaux domaines de coopération et de projets.

http://finance.sina.com.cn/roll/20120407/014411767038.shtml

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeDim 8 Avr 2012 - 18:50

Citation :
Maroc - Augmentation de 40% de la production agricole depuis la mise en place du Plan Maroc vert

La production agricole a augmenté de 40% depuis la mise en place du Plan Maroc vert, ce qui confirme que "le plan avance sur la bonne voie", a déclaré, mercredi à Skhirate, le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch.

"Nous avons augmenté l'utilisation des intrants, notamment les semences de 50%, en plus d'une hausse de 30.000 hectares des superficies bénéficiant du goutte- à- goutte" , a indiqué M. Akhannouch dans une déclaration à la MAP, en soulignant que la mécanisation par mille hectare a augmenté, pour sa part, de 27%.

Des investissements de l'ordre de 25 milliards de dirhams (MMDH) ont démarré dans le secteur agricole pour le pilier 1 du Plan, et 8 MMDH pour le pilier 2, ce qui va avoir des répercussions sur l'emploi, la valeur ajoutée ainsi que sur la production agricole dans les années à venir, a ajouté le ministre.

Le ministre a, par ailleurs, souligné l'engagement du gouvernement à poursuivre l'accompagnement des agriculteurs afin de surmonter cette période difficile, marquée par un manque de précipitations.

M. Akhannouch a affirmé, en référence à la journée du Project management office, qui se tient à Skhirate, que cette réunion a été l'occasion de débattre des entraves en matière des marchés, notamment les abattoirs et les marchés de gros, et de la restructuration des réseaux de distribution pour faciliter l'accès des produits agricoles aux marchés .

La journée du Project management office a pour objectif de faire le suivi des contrats programmes lancés dans le cadre du Plan Maroc vert. (MAP)

Citation :
GIMAS : Le Maroc 4ème producteur mondial de câblage électrique Aéronautique

e-Marrakech : Le secteur aéronautique avait été définis comme un métier mondial du Maroc par le cabinet américain Mckinsey, consulté à ce propos par le gouvernement Jettou, pour le plan émergence.

amid Benbrahim El Andaloussi président du groupement des industries marocaines de l’aéronautique et du spatial (GIMAS) a déclaré en marge du 3ème Marrakech Aero expo, tenue du 4 au 7 avril, que le Maroc représente actuellement une base industrielle incontournable pour le secteur des constructions aéronautiques.

Pesant plus d’un milliard de dollars de chiffre d’affaires et mobilisant 10000 employés, le secteur dont 90% des entreprises l’animant sont françaises, octroi au royaume une visibilité à tout les étages technologiques de l’industrie : Fabrication, assemblage, traitement de surface, maintenance de pièces moteurs et de fuselage, l’ingénierie ; sans oublier la très remarquée 4ème place mondiale du Maroc pour la fabrication des câblages électriques aéronautiques, le plaçant derrière l’Union Européenne, les Etats-Unis et le Mexique.

El Andaloussi a exprimé son enthousiasme pour l’avenir, annonçant que le secteur est passible de doubler de volume au royaume pour les 7 années à venir, profitant pour cela de l’excellente santé du marché des avions à l’échelle mondiale, à tel point que les carnets de commande des avionneurs sont pleins pour les 10 années à venir.

Le président du GIMAS rassure que le Maroc est sur la bonne voie pour s’accaparer une bonne part de marché, face à ses concurrents chinois, tunisiens et turcs grâce à la qualité de ses ressources humaines, qu’il faut entretenir, dit il, par un effort publique / privé, mutuel et durable.


Citation :
Sonasid commence l'export en Algerie et Mauritanie

Sonasid a amélioré ses ventes de 12% en 2011. Pour sa première expérience à l’export, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 500 millions de DH essentiellement en Algérie et en Mauritanie

Sonasid semble avoir définitivement tourné la page de 2010. Après un premier semestre marqué par une nette amélioration de ses indicateurs financiers, l’industriel confirme son redressement à fin 2011. La filiale d’Arcelor Mittal a réalisé un chiffre d’affaires social de 5,3 milliards de DH contre 3,9 milliards de DH une année plus tôt. Surtout, il redevient bénéficiaire après le déficit de 54 millions de DH enregistré l’année dernière. Au niveau des comptes consolidés, les revenus de l’opérateur ont totalisé 5,4 milliards de DH en hausse de 33%. Le RNPG sort du rouge pour atteindre 106 millions de DH. Mais sa progression a tout de même été atténuée par une provision de l’ordre de 25 millions de DH constituée pour la filiale Longométal Armatures. «Nous nous sommes rendus compte que sur un certain nombre d’années la gestion des stocks n’était pas optimale et par prudence nous avons constitué les provisions qui étaient nécessaires», a expliqué Ayoub Azami, directeur général de Sonasid.

En dehors de cet aspect négatif de l’exercice 2011, Sonasid a amélioré ses ventes de 12%. Elle profite notamment de conditions de marché meilleures qu’en 2010, à savoir «la stabilisation des prix et la réduction de la dynamique spéculative du secteur», souligne le management. L’entreprise a aussi fait ses premiers pas à l’export principalement en Algérie et en Mauritanie. Les ventes à l’étranger ont totalisé près de 500 millions de DH et la volonté affichée est d’aller sur de nouveaux marchés notamment dans les pays subsahariens. Il s’agit dans une certaine mesure d’une réponse à la surcapacité du marché local.

Aujourd’hui, la capacité installée dépasse 2,3 millions de tonnes dont la moitié pour Sonasid et en face une demande qui oscille entre 1,4 et 1,5 million de tonnes. D’un autre côté, l’export peut être une solution pour affronter les changements au niveau domestique. Les professionnels anticipent une année 2012 difficile. L’une des principales craintes du secteur est la flambée des importations qui pourrait découler du démantèlement tarifaire avec l’Europe. Azami fait une analyse plutôt amère des règles de jeu suite à l’ouverture des frontières. «Le plus frustrant, c’est l’ouverture complètement asymétrique des marchés». Pour les professionnels, «les marchés avec lesquels nous avons un accord de libre-échange ne sont pas aussi ouverts que le nôtre». En tout cas, l’importation serait, selon les experts, la plus grande menace pour le secteur.


L'eco

Citation :
Aéronautique : Les nez d'Airbus bientôt fabriqués au Maroc ?

Par Ristel Edimo Le Maroc accueille, depuis le 4 avril, le salon de l’aéronautique à Marrakech. Parmi les informations révélées à cette occasion, le ministre marocain de l'Industrie et du Commerce a annoncé qu'un nouvel avionneur pourrait s'implanter dans le royaume. EADS pourrait décider de fabriquer le nez des avions Airbus au Maroc.


« Peut-être un autre avionneur pourrait considérer [d’établir] une plateforme industrielle au Maroc », a affirmé le ministre marocain de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Abdelkader Amara, dans une intervention publique au salon de l’aéronautique, qui se tient à Marrakech depuis le 4 avril. Un « autre », puisqu’en novembre 2011, c’est le géant canadien de l’aéronautique, Bombardier, qui décidait de s’implanter au Maroc. Le pressenti avionneur ne serait autre qu’Aerolia, filiale d'EADS (Compagnie européenne d’aéronautique et de défense), révèle le site Usine nouvelle. Il s'installerait donc en terre marocaine afin de produire les nez des Airbus. L’équipementier serait cependant en « pleine phase de négociation », selon le site.
« Pour répondre aux fortes augmentations de cadence demandées par Airbus, la filiale d’EADS a en effet plusieurs pistes possibles : soit continuer de développer sa nouvelle filiale tunisienne soit ouvrir de nouvelles capacités industrielles au Maroc », explique Usine Nouvelle. Aerolia est présent en Tunisie et le printemps arabe a porté un coup à l’activité de la filiale d’EADS. En attendant qu’Aerolia se décide, le Maroc serait en plein lobbying auprès de l’équipementier.


Donnant-donnant ?


Toujours d’après les révélations d'Usine nouvelle, le Maroc « négocierait l’implantation d’Aerolia en échange de commandes d’Airbus par la Royal Air Maroc (RAM), sa compagnie nationale ». « Dans une négociation, il faut savoir donner beaucoup pour recevoir beaucoup », a souligné une source marocaine. La compagnie aérienne marocaine est toutefois actuellement dans une crise structurelle qu'elle peine à résoudre.
Airbus, également filiale d'EADS, est confiant par rapport à ce projet. Le groupe considère qu’avec la compagnie marocaine, la collaboration pourrait être fructueuse. Il met en avant une nouvelle version de son appareil, l’ A321 NEO. Cette version allongée de l’A320 pourrait accueillir 220 passagers et surtout, grâce à de nouveaux moteurs, propose un meilleur rayon d’action ainsi qu’une économie de 15% de carburant par rapport aux avions actuels. « La RAM est en pleine restructuration et cherche à réduire ses coûts. C’est l’avion idéal pour elle », explique un responsable d’Airbus. La RAM souhaite acquérir de nouveaux avions pour rajeunir et réduire sa flotte.


Bénéfique au royaume chérifien?


Bien entendu, l’implantation d’un tel avionneur au Maroc, créerait des emplois. En Tunisie, par comparaison, Aerolia a créé 1500 emplois dont 750 directs et 750 indirects. Aerolia est le fournisseur exclusif des pointes avant de la famille des Airbus. Sa maison mère, EADS, est l’un des premiers groupes de défense en Europe. S’il s'implante au Maroc, le secteur aéronautique du pays prendrait une nouvelle dimension, lui qui a déjà été réhaussé par l’implantation de Bombardier l'an dernier.
Pour l'instant, l'information de l'arrivée de Aerolia est encore à vérifier. La direction d'Aerolia refuse de s'exprimer sur le sujet et le ministère du Commerce est resté injoignable ce matin. « Ici, on n'est pas au courant. [...] En général, ça se passe [les négociations] entre le gouvernement, dans ce cas, le ministère du Commerce et l'autre partie interessée », explique un responsable à la RAM.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeMar 10 Avr 2012 - 4:23

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeMar 10 Avr 2012 - 6:32

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeMar 10 Avr 2012 - 19:45

Citation :
Maroc - aéronautique : Electrolyse débarque à Tanger

C’est officiel, Electrolyse ouvrira bientôt une usine à Tanger. Le sous-traitant aéronautique français, suivra ainsi ses donneurs d’ordres déjà installés au Maroc. Le coût global d’’investissement est estimé à plus de 5 millions d’euros. «Une enveloppe budgétaire qui sera supportée par une entreprise commune détenue à 60 % par Electrolyse», précise un tabloïde français. La nouvelle unité de production, prévue à côté de celle de son partenaire français «Mecachrome», fabricant de pièces de structure destinées à l’aéronautique, table sur le recrutement d’une trentaine de personnes. Dans une déclaration aux médias hexagonaux, Dominique Sentagnes, pdg d’Electrolyse affirme que le groupe ambitionne aussi de «travailler pour les grands acteurs du secteur aéronautique implantés localement», à commencer par Maroc Aviation, mais aussi Zodiac, Thales, Aircelle, Ratier et Bombardier, lequel vient de s’implanter tout récemment.

lesechos
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeJeu 12 Avr 2012 - 19:31

Citation :
Lancement d'addoha afrique

Lors de la présentation des résultats 2011 du groupe Addoha( spécialisé dans la construction bâtiment),son président a annoncé la création d'une filiale africaine ,Addoha Afrique qui aura en charge le lancement et le développement de l'activité de promotion immobilière du groupe en GUINÉE ÉQUATORIALE et en COTE D'IVOIRE ,dans un premier temps , avant d'étendre ses activités à d'autres pays de l'Afrique de l'ouest ,comme le Cameroun ou le Burkina Faso.cette décision fait suite à une forte demande de transfert du savoir faire du groupe émanant de ces pays .Le président d'Addoha a également annoncé l'ouverture d'un bureau de représentation à Paris avec pour principale mission d'améliorer la prospection commerciale auprès des MRE( marocains résidents à l'étranger )d 'après le matin eco
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 17:53

Citation :
Alerte : Un Groupe allemand investit 40 millions de dollars dans le lait de chamelle au Maroc

(www.infomediaire.ma) - Le Groupe allemand Vitamol s’est associé à l’homme d’affaires marocain Abdelkader Saoudi pour lancer, dès mi-2013, une unité de production de lait de chamelle en poudre au Maroc. Les promoteurs comptent investir 40 millions de dollars dans ce projet qui sera installé dans la zone franche de Tanger et tablent sur un chiffre d’affaires de 25 millions de dollars par an à moyen terme. A suivre !

Citation :
Alerte : Anas Sefrioui lance Ciments d'Afrique Guinée

(www.infomediaire.ma) - Après la Côte d’Ivoire, Ciments d’Afrique (CIMAF) continue sur sa lancée africaine. La pose de la 1ère pierre de l’usine du nouveau cimentier en République de Guinée a eu lieu avant-hier. Et selon un communiqué parvenu à Infomédiaire Afrique, la cérémonie a été présidée par le président guinéen Alpha Condé et par Anas Sefrioui, président de CIMAF. Ce centre de broyage de clinker pour production de ciment développera dans un 1er temps une capacité de production de 500 000 tonnes, qui sera amenée à doubler dans le futur. Cette usine, qui nécessitera un investissement de 30 millions d’euros, créera, en phase de réalisation, un millier d’emplois directs. Après son entrée en exploitation, cette infrastructure industrielle drainera quelque 200 emplois avec un taux d’encadrement de 10%. L’usine de Conakry sera construite sur une assiette foncière de près de 8 ha. S’y adjoindront 25 ha supplémentaires situés à proximité du port de Conakry et qui seront entièrement dédiés au stockage de la matière première (clinker et ajouts). A noter que, pour concrétiser cet investissement, une société de droit guinéen a été créée, intitulée Ciments d’Afrique Guinée SA. L’objectif est de terminer la réalisation de cette installation cimentière dans un délai de 20 mois. La production du 1er sac de ciment est ainsi programmée pour novembre 2013.

Citation :
Logistique : Rabbah met 2,4 milliards DH sur la table

(www.infomediaire.ma) - Le ministre de l'Equipement et des transports, Aziz Rabbah, a indiqué hier que les ressources financières publiques consacrées à la mise en œuvre de la nouvelle stratégie logistique avoisinent 2,4 milliards DH (MMDH). Cette nouvelle stratégie logistique ambitionne notamment de réduire le coût logistique à 15% par le recours à la sous-traitance logistique, utilisée uniquement par 10% des entreprises marocaines aujourd’hui (contre 75% dans d'autres pays). A suivre !

Citation :
La CTM online

Par LesEchos.ma

La CTM vient de lancer son service de billetterie Online. En effet, depuis quelque jours, le site web de la compagnie propose aux voyageurs d’«organiser» leurs voyages en choisissant la date, les destinations ainsi que leurs places parmi les sièges disponible dans les autocars. Le site permet également de payer, en ligne, les billets en passant par deux plateformes: Maroc Télécommerce qui autorise l’utilisation de cartes bancaires marocaines et AKIPASS, une plateforme de bons d’achat multiservices.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeDim 15 Avr 2012 - 14:06

La riposte marocaine pour la sauvegarde du monopole mondial de nos arganiers
Citation :
Arganier: La menace qui venait d’Israël

Une souche super résistante à partir de graines marocaines

Argan 100 produit 10 fois plus et s’adapte au climat méditerranéen

Le Maroc demande la reconnaissance de l’IGP Argane à Bruxelles

Économie marocaine - Page 9 P4_16610

Le monopole mondial de l’arganier marocain serait-il en train de se fissurer? Le Maroc se laissera-t-il distancer sur son propre terrain? En tout cas, avec la guerre de l’argan qu’Israël mène actuellement tambour battant, le risque est grand… très grand. Une société israélienne baptisée Sivan a récemment annoncé que «des graines d’argan provenant du Maroc ont été clonées et multipliées, créant ainsi une souche d’arganier, dénommée argan 100, capable de s’adapter au climat méditerranéen produisant dix fois plus de noix que la moyenne d’un arbre au Maroc». Les représentants de cette entreprise israélienne auraient déclaré que «ces arbres, plus résistants aux maladies du sol, peuvent produire des noix 10 fois plus grosses que les noix d’arganier marocain».

Ces arbres poussent aujourd’hui sur le sol israélien, alors qu’il s’agissait d’une exception marocaine. Pour l’instant il ne s’agirait que de 20.000 arbres contre 50 millions actuellement dans le Royaume, mais il ne faut pas oublier qu’en Israël, les investissements en R&D sont très importants. C’est grâce à la sélection et la multiplication des plants que l’entreprise pourra passer au stade industriel. Même si, pour l’heure, elle commercialise encore l’huile d’argan marocaine, elle compte, dès que les premiers fruits seront récoltés, vendre l’huile d’argan israélienne…

Au Maroc, l’importance économique et sociale du produit est justement à l’origine des mesures de protection et de structuration déjà lancées. Pour compléter son dispositif de lutte contre l’exportation illégale et les nombreux actes d’usurpation, l’Association marocaine de l’indication géographique de l’huile d’argane (Amigha) vient de déposer une demande de reconnaissance de l’IGP Argane auprès de la commission européenne à Bruxelles.

«Cette initiative permettra de promouvoir davantage le produit argan et de protéger l’appellation en Europe afin de lui accorder le statut qu’elle mérite», explique Dr Mohamed Ourais, président d’Amigha. A noter que cette démarche est une nouvelle étape dans un long processus qui est mis en œuvre depuis quatre ans. En effet, pour préserver cet arbre de la providence et cette huile précieuse, le gouvernement a adopté en 2008 un cadre législatif permettant la reconnaissance et la protection des produits du terroir à travers la loi 25/06 relative au signe distinctif d’origine et de qualité (SDOQ).

C’est dans ce sillage, pour protéger l’appellation argan contre toutes les fraudes et les usurpations commerciales et accompagner le développement de la filière, que l’Amigha a été créée à l’initiative du conseil régional du Souss-Massa-Draâ et que le label IGP Argane (Indication géographique protégé argane) a été lancé. «Ce label s’inscrit dans une démarche de recherche de l’authenticité liée à chaque étape de la chaîne de production. Il garantit un savoir-faire local, assure la qualité de l’huile produite, permet d’augmenter la valeur ajoutée locale et donc profite aux populations qui en produisent», est-il indiqué.
Une action de promotion musclée concernant la protection et la promotion du produit sous le signe IGP Argane sera ainsi menée par l’Amigha. «La richesse que détient le Maroc à travers cet or vert est fortement enviée», souligne Ourais. Selon lui, l’annonce médiatique de la société israélienne «qui compte casser le monopole du Maroc dans la production de ce produit», n’est pas fortuite. Elle coïncide justement avec le dépôt de la demande de reconnaissance de l’IGP Argane auprès de la Commission européenne à Bruxelles.


Pour Mohamed Ourais, tout cela n’est pas inquiétant et nullement menaçant pour le Maroc. «Si tout cela s’avérait vrai, ce ne serait pas une production à grande échelle». Il souligne dans ce contexte que la production en Israël est conduite impérativement en irrigué alors qu’au Maroc, c’est une plante végétale qui pousse naturellement sans aucun apport en irrigation et intrants.
Il rappelle également les ambitions du Maroc à l’horizon 2020 qui sont de planter plus de 200.000 ha additionnels à raison de 150 à 200 arbres par hectare. En attendant, il faut rappeler que la superficie couverte à l’heure actuelle est estimée à 870.000 hectares. Une forêt qui commence au-dessus d’Essaouira, longe l’Atlantique jusqu’à Guelmim tout en s’étendant dans la région du Souss, particulièrement à Taroudant, Tiout, Ait Baha, Tafraout et Tiznit. Dans cette contrée où la sécheresse est devenue un phénomène structurel, l’arganier, qui arrive à se développer même sur des socles rocheux et des zones arides, est une véritable providence pour les habitants, notamment de l’arrière-pays. Dans ce milieu, son rôle social n’est plus à prouver. D’après le département des Eaux et Forêts, l’arganier permet la subsistance de 3 millions de personnes dans le sud du Royaume. Par ailleurs, il fournit 20 millions de journées de travail par an. Son exploitation constitue en effet une activité génératrice de revenus et a toujours eu une fonction socioéconomique.

Recherche

Selon les représentants d’Amigha, c’est dans les années 70 que le Maroc a permis la sortie de matériel végétal dans le cadre de la recherche scientifique. Ils soulignent également qu’Israël fait des efforts pour produire de l’huile d’argan, mais ce qui est connu, c’est que la plantation de l’arganier se développerait dans ce pays surtout comme support végétal pour les zones arides dans le cadre des cultures alternatives.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeMar 17 Avr 2012 - 15:02

Ca c'est good, Casablanca future place financiere regionale et meme continentale a terme Économie marocaine - Page 9 11
Continental tres celebre fabricant de tyres, installe son siege regional in Maroc. Je l'espere une future factory est dans le pipe pour fournir l'usine renault ou exporter vers l'UE.

Citation :
CASABLANCA FINANCE CITY: LE PROJET PREND FORME

4 NOUVEAUX STATUTS ACCORDÉS
CONCLUSION D’UNE COOPÉRATION AVEC LUXEMBOURG



LE projet de création du centre financier de Casablanca se concrétise. Pas moins de quatre nouveaux statuts viennent d’être accordés. Selon Saïd Ibrahimi, DG du Moroccan financial Board, pilote de Casablanca finance City (CFC), la commission CFC qui a tenu sa seconde réunion annuelle a attribué le label à une troisième société financière (cf. L’Economiste du 21 février 2012), Invest AD qui n’est autre qu’une émanation du fonds souverain d’Abu Dhabi. Le cabinet d’avocats francophones Duhamel Blimbaum et Boston Consulting Group font également partie des entités labéllisées. La quatrième entreprise qui devrait bénéficier du statut au titre des sièges régionaux de la multinationale est le groupe de pneumatique allemand Continental AG. «Il reste à créer la société mais la commission a donné son accord de principe pour lui octroyer le label», confie, à L’Economiste, Ibrahimi.
Parallèlement à la délivrance des statuts, le management de MFB a paraphé son second partenariat de coopération et le premier avec une place financière européenne, celle de Luxembourg, vendredi 13 avril 2012. «Cet accord marque une nouvelle étape dans le développement de notre centre financier», se réjouit Ibrahimi.
En effet, MFB entend profiter de l’expérience de Luxembourg For Finance (LFF), l’agence de promotion de la place Luxembourgeoise pour «se hisser aux meilleurs standards internationaux en matière de services financiers et ainsi rayonner sur la région». Pour ce faire, les deux entités de promotion des centres financiers casablancais et luxembourgeois devraient coopérer sur plusieurs aspects. A commencer par l’échange d’informations sur les services financiers en particulier sur les volets législation et réglementation. Le partage d’expérience entre les institutionnels dans les domaines des fonds d’investissement et de la banque privée est également prévu. Justement, Luxembourg est une référence mondiale sur ces aspects. La place financière du Grand Archè, ce n’est pas moins de 1.000 entreprises financières réglementées, 80.000 professionnels de la finance et une valeur ajoutée annuelle de 15 milliards d’euros. Elle est le plus important centre de domiciliation de fonds d’investissement en Europe et le deuxième à l’échelle mondiale. Elle est également la première place financière de la zone Euro de gestion des fortunes. C’est aussi sur les volets gestion de patrimoine et d’actifs que les échanges vont, en partie, porter. L’assurance et la réassurance ainsi que le corporate finance et la finance structurée sont aussi des domaines stratégiques de coopération qui vont rassembler les deux places. Luxembourg est, en ce sens, le second centre financier au monde de captation d’assurances et développe une expertise reconnue dans la structuration de produits financiers complexes.
Pour Fernand Grumls, DG de LFF, cet accord leur permettra d’avoir des échanges réguliers sur un plan institutionnel. «Nous allons étudier comment nous allons nous aider les uns les autres pour valoriser nos expériences respectives», indique-t-il. D’ailleurs, le management de la place de Luxembourg espère beaucoup de ce partenariat. Jusque là, l’Afrique reste le seul continent non investi par ce centre. «Si nous pouvons partager nos meilleures pratiques dans les domaines précités, ce sera ainsi au profit des deux places», conclut Grumls.
Pour voir émerger un pole financier régional, il va falloir multiplier les partenariats avec plusieurs autres places financières. Ibrahimi révèle, à ce titre, que le MFB va signer en juin un troisième accord de coopération avec un autre centre financier, probablement la City de Londres (cf. L’Economiste du 24 février 2012). Wait and see!

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeMar 17 Avr 2012 - 17:24

La finance est une activité trés rémunératrice qui permettra au Marco d'accroire son PIB, et seul hic c'est que lorsque qu'on est dans les belle années, ca marche super bien...mais quand des cataclisme apparait c'est trés trés dure
Le Luxembourg est un exemple, en 2005/2006 quand ca marché ben même les villes française frontalière du Grand Duché on vu leur taux de chomage baisser...
Mais lorsque en 2008/2009, le Cyclone a frapper, même au Luxembourg des services entiers étais liquidé
Donc attention...
De même lorsque le cataclisme de 2008/2009 est arrivé, le Maroc a été (relativement) épargné parceque son système bancaire étais déconecter de la Finance Mondiale, la ca ne sera plus le cas !

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeMer 18 Avr 2012 - 14:28

Citation :
Le PIB marocain devrait progresser de 4,3 pc en 2013 selon le FMI

Le produit intérieur brut (PIB) au Maroc devrait progresser de 4,3 pc en 2013, contre 3,7 pc en 2012, selon les prévisions économiques de printemps rendues publiques mardi par le Fonds monétaire international (FMI).

Ce taux du PIB prévu pour le Royaume en 2013 serait l'un des plus hauts dans la région Moyen Orient et Afrique du Nord (MENA), dont beaucoup de pays devraient enregistrer une croissance économique inférieure à 4 pc durant la même année, d'après les nouveaux chiffres du FMI.

En 2011, le Maroc avait également enregistré un taux de croissance de 4,3 pc, rappelle la même source.

Dans ses nouvelles perspectives consacrées aux pays de la région MENA, le FMI souligne que le "climat politique incertain qui règne dans beaucoup de pays de la région ébranle les perspectives de croissance".

"Les conséquences de l'agitation sociale et de la faiblesse de l'activité économique en Europe se font sentir par les mauvais chiffres du tourisme et des envois de fonds et les sorties de capitaux", explique la même source.

L'accroissement des dépenses consacrées aux transferts sociaux implique que les budgets publics des pays exportateurs de pétrole sont de plus en plus tributaires de la persistance de cours du pétrole élevés, ajoute-t-on.

http://www.aufaitmaroc.com/actualites/economie/2012/4/17/le-pib-marocain-devrait-progresser-de-43-pc-en-2013-selon-le-fmi
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeMer 18 Avr 2012 - 16:11

Ces dernier temp, on voit que ça bouge il y un dynamique qui s'est enclenche et il y a beaucoup de projets, et d'annonces rejouissants pour l'avenir de notre pays. Pour le public comme le privet !
La BAD va investir, plusieurs fonds se sont manifestes pour investir dans les infrastructures, le governement a compris qu'il faut se servir des PPP et une loi va etre adopte pour sceller le type de partineriat. Rabbah, veut luter contre leconomie de rente et reorganiser le transport, il s'active sur le dossier du maritime, dans le plan sur la logistique et il prepare d'autres projets d'autoroutes pour l'apres 2015 etc...


Citation :
Alerte : L'allemand Leoni inaugure sa nouvelle usine au Maroc

Le Groupe allemand Leoni, N°1 européen de la fabrication de câblages destinés à l’automobile, inaugure demain sa nouvelle usine à Berrechid. Cette nouvelle unité, qui est en fait une extension d’une usine existante qui emploie déjà plus de 600 personnes, permettra de répondre à une demande plus importante qui nécessite une augmentation dans la cadence de production. A noter que, à terme, Leoni compte créer près de 2 000 emplois.

(www.infomediaire.ma)

Citation :
Lafarge Maroc lance son enseigne de distribution Mawadis

Après le Groupe Holcim Maroc, le cimentier N°1 du secteur marocain lance son réseau de distribution de matériaux de construction au Maroc sous l'enseigne "Mawadis".
Initié, il y a seulement quelques mois, l’enseigne compte déjà 30 magasins à travers le territoire national.
Selon le management de Lafarge Maroc, sa filiale qui bénéficie de son savoir-faire et de son expertise servira également de centrale de référencement de matériaux de construction.« Mawadis contribuera à moderniser et professionnaliser les circuits de distribution des matériaux de construction au Maroc. Elle doit atteindre très bientôt le cap des 100 magasins », dit-il.

Citation :
Lydec : La dépollution de la côte Est de Casablanca coûtera 1,7 milliard DH

Le projet de dépollution de la zone Est du Grand Casablanca, annoncé par Infomédiaire Maroc dans le flash de lundi, nécessitera un investissement global de l'ordre de 1,7 milliard DH par la Lyonnaise des Eaux de Casablanca (Lydec). Les ouvrages prévus dans ce chantier, dont les travaux se déroulent en 3 tranches pour s'achever en 2014, visent à intercepter les rejets directs existants d'eaux usées situés entre le port de Casablanca et la ville de Mohammedia, les prétraiter et les écouler à travers un émissaire marin. Ce chantier d'envergure représente le plus grand investissement de Lydec.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeMer 18 Avr 2012 - 16:20

Citation :
Maroc-Portugal : Une zone de libre-échange renforcée
Par LesEchos.ma

« Le processus de négociations pour l’établissement d’une zone de libre-échange approfondie et complète progresse très favorablement». C’est ce qu’a affirmé, président de la Confédération des entreprises du Portugal (CIP) en visite au Maroc lors d’une sortie médiatique. Le patron des patrons lusitanien estime que les deux pays, proches géographiquement et liés politiquement disposent de potentiels «très significatifs de développement économiques bilatéraux, notamment à travers la mise en place de partenariats entre les entreprises des deux pays». A cette occasion, Alfaiate a souligné qu’avant même que le Portugal ne soit confronté à la crise économique «le Maroc représentait un marché très important pour les entreprises portugaises, tant au niveau des exportations que des investissements»

les echos

Citation :
Les opérateurs appelés à tracer la voie

Les réformes dans le transport routier des voyageurs vont bon train. Le projet de loi appelé à remplacer une législation archaïque datant de 1963 est, pour l’heure, sur la table du Secrétariat général du gouvernement (SGG) pour étude avant validation. Pour une meilleure visibilité, les représentants de la profession ont jusqu’au 30 juin prochain pour soumettre leurs propositions et amendements au ministère de l’Équipement et du transport. «Le projet dans sa mouture actuelle répond aux doléances des professionnels opérant dans un secteur où plus de 90% des entreprises sont embryonnaires. Il faut dire que la cadence de traitement de ce dossier est rapide, mais, il ne faut pas oublier que ce projet a été préparé par l’ancien Exécutif après plusieurs études destinées à cerner ce métier», reconnaît Chennaoui Abderrahim, secrétaire général de la Fédération générale du transport par route et aux ports (FGTRP). Destiné à combattre l’économie de rente, ce projet a pour ambition de réorganiser le transport des voyageurs, dont l’offre est, depuis des années, incapable de suivre l’évolution de la demande. En effet, le transport par autocar dans les déplacements interurbains est en perte de terrain. Il cède, de plus en plus, la place à d’autres modes de transport, notamment informels. C’est dans ce contexte qu’intervient la réforme du secteur du transport routier public de voyageurs. Elle s’est fixé pour objectif de supprimer le système des agréments «distribuant de manière discriminatoire des rentes sans rapport avec l’investissement ni le travail nécessaire à l’exploitation des services de transport». Dans ce sillage, Aziz Rabbah, ministre de l’Équipement et des transports, conformément au programme gouvernemental qui prône la lutte contre l’économie de rente, a brisé le silence. En effet, en commençant par la publication, le 29 février 2012, de la liste des bénéficiaires des agréments de transport de voyageurs par autocars, comportant 3.681 autorisations de transport profitant à 1.478 personnes physiques ou morales, un vif débat a éclaté sur la scène publique et politique. «Certes, la publication de la liste des agréments a suscité une vive réaction du public, mais, elle n’a pas eu d’impact sur le déroulement de l’activité du transport des voyageurs. En effet, il ne s’agit pas de perturber les citoyens dans leur déplacement. Il faut trouver les bonnes solutions pour gérer cette problématique», indique Chennaoui. Il est à noter, à ce titre, que le projet de loi stipule «qu’avant l’expiration des agréments en cours d’exploitation à la date de la mise en œuvre du nouveau système... et de sorte qu’il n y’ait pas de rupture de service public, l’autorité régulatrice des transports procèdera aux appels d’offres pour attribuer des lignes ou réseaux de lignes conformément à la nouvelle loi». Notons qu’une période de transition de trois ans est prévue pour basculer progressivement d’un système de rente à un système économiquement viable. Cependant, nombreux sont les titulaires d’agréments qui auront du mal à se convertir en transporteurs. Cela rendra difficile la restitution du transport de voyageurs aux professionnels sur la base de dispositions légales nouvelles. «Les transporteurs de voyageurs veulent profiter des erreurs commises lors de la libéralisation du secteur. Si la réforme dans sa mouture actuelle est bonne, elle doit être bien menée pour ne pas commettre les mêmes erreurs que dans le secteur de transport de marchandises», considère Abderrahim Chennaoui, qui recommande une forte adhésion de la société civile aux négociations.

Bonne gouvernance

La bonne gouvernance est l’un des piliers de la réforme du secteur du transport routier public des voyageurs. En attendant la constitution du Conseil national du transport, l’autorité de régulation de la profession, un secrétariat permanent va se former au sein du ministère de l’Équipement et du transport, pour trancher les litiges. Il s’agit d’une interface entre les professionnels et le ministère, qui s’inscrit dans le cadre de la mise à niveau du secteur, qui compte trois fédérations. D’ailleurs, l’autorité régulatrice se chargera aussi de la planification des transports. Les plans de transport porteront sur l’identification des lignes et des réseaux de transport routier répondant à la demande et économiquement viables à travers des études de faisabilité et de rentabilité. Ils devront définir origine, destination, capacité, horaires,...

La libéralisation du transport routier sur la sellette

La libéralisation des autorisations dans le secteur du transport routier des voyageurs revient souvent sur la sellette. Les retombées négatives de la libéralisation des licences dans le transport maritime 2007(Open Sea) et dans l’aérien en 2006 (Open Sky) sur les opérateurs de ces deux secteurs incitent à se poser des questions sur l’importance de l’ouverture d’un secteur à la concurrence étrangère. En effet, le cas du transport maritime est plus qu’édifiant. Le chiffre d’affaires global des armateurs marocains a chuté de 25% entre 2009 et 2010 pour s’établir à 3,5 milliards de DH, tandis que l’activité des armateurs étrangers est montée en flèche de 16,4%, à plus de 14,66 MMDH. Conséquences : des transporteurs marocains en difficulté d’honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs créanciers. Le transport aérien n’est pas en reste. Les compagnies low cost pratiquant des prix trop bas, ont rendu la vie dure à Royal Air Maroc, actuellement en restructuration, à cause essentiellement, d’une ouverture presque totale à la concurrence étrangère. C'est dire que toute politique de libéralisation mérite d’être bien étudiée pour éviter que les opérateurs nationaux ne soient livrés à eux mêmes.

Citation :
La BAD à la rescousse

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C’est une véritable bouffée d’oxygène que vient d’apporter le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) au gouvernement Benkirane, qui entame son mandat dans un contexte socioéconomique des plus difficiles. Mercredi dernier, le Conseil d’administration de l’institution a approuvé le Document de stratégie pays (DSP) pour le Maroc. C'est une feuille de route s’étalant sur la période 2012-2016 et dont les principaux axes seront dévoilés aujourd’hui à Rabat par la représentante résidente de la BAD au Maroc, Amani Abou-Zeïd. Faisant suite à la mise en œuvre de la première stratégie du groupe au Maroc et qui a couvert la période de 2007 à 2011, les nouvelles orientations stratégiques ont été alignées sur les priorités que s’est fixé le gouvernement, en tenant compte du contexte actuel, marqué par les changements sociopolitiques qui ont marqué la région, amplifiant ainsi les attentes socioéconomiques des citoyens. Cette donne a eu pour effet direct d’intensifier la pression sur les autorités, en raison des multiples défis à relever dans une conjoncture économique nationale et internationale des plus défavorables. D’une valeur de près de 430 millions unités de compte par an (UC), la nouvelle stratégie de la BAD au Maroc a été axée sur deux axes jugés prioritaires, à la suite des consultations menées avec le gouvernement, la société civile, les partenaires techniques et financiers du Maroc et les professionnels du secteur privé. Il s’agit, pour le premier axe, du renforcement de la gouvernance et de l’inclusion sociale et pour le second, d’un soutien au développement des infrastructures vertes. Au cours de la période de mise en œuvre du DSP 2012-2016, «la Banque envisage de soutenir le Maroc dans ses efforts visant à asseoir les bases d’une économie attractive, par la valorisation des principales forces et opportunités du pays, dont les principales sont sa position géographique et ses potentialités sectorielles importantes», note le document, qui a fait l’objet de l’approbation par le Conseil d’administration de la BAD et dont les Echos quotidien a obtenu une copie. L’identification des domaines d’intervention de la banque a en effet visé les leviers permettant d’accompagner le gouvernement pour relever les principaux défis qui continuent à influer lourdement sur la croissance au Maroc. Selon la BAD, «conscientes de l’ampleur des défis auxquels le pays est confronté, les autorités marocaines entendent maintenir le cap des réformes pour préserver les équilibres macroéconomiques, promouvoir le secteur privé et lutter efficacement contre la pauvreté, par le biais d’une croissance inclusive». Ces propos rappellent ceux contenus dans la déclaration de politique générale du gouvernement et coïncident avec la mandature de l’actuel gouvernement, dont l’un des principaux objectifs reste la recherche d’une croissance durable et productive, selon les mots sans cesse ressassés par Nizar Baraka, le ministre de l’Économie et des finances.
Nouvelles orientations stratégiques
Pour la BAD, il s’agit donc d’accompagner le Maroc à travers différentes interventions, en fonction des secteurs, de relever les défis qui entravent la quête du pays pour une véritable économie émergente. «La mise en œuvre de la stratégie sera guidée par une concertation permanente autour des résultats attendus des interventions de la Banque, à travers un programme de travail visant en priorité à aider le Maroc à relever les contraintes majeures qui entravent son développement économique et social», souligne la BAD. Parmi ces contraintes, il y a la gouvernance encore peu efficace, notamment dans la passation des marchés publics, l’administration publique et la gestion financière, la corruption qui pèse encore lourdement, principalement dans le secteur judiciaire, ainsi que les entraves à l’amélioration du climat des affaires et de la compétitivité, la répartition équitable des fruits de la croissance, notamment la persistance des disparités régionales et enfin, l’impact «des phénomènes climatiques extrêmes, marqués par des alternances de sécheresse et d’inondations de grande ampleur». Sur ce dernier point, qui engendre la fragilité de l’écosystème par le fait de la pression sur les ressources hydriques et la surexploitation des terres arables, les experts de la BAD ont souligné que «cette fragilité pourrait être accentuée par les effets du changement climatique». C’est pourquoi la nouvelle stratégie de la BAD a intégré «une vision d’ensemble, qui prend en compte la préoccupation du risque climatique dans les décisions, à tous les niveaux et dans tous les secteurs». D’ailleurs, précise la BAD, le choix des domaines d’intervention a été justifié «par leur impact potentiel significatif sur le renforcement des bases d’une croissance verte et inclusive, par le soutien à la compétitivité de l’économie, le développement du secteur privé et la diversification des sources de croissance de l’économie».

Prêts soutenables

Le scénario de financement prévu par la BAD dans cette seconde phase de sa stratégie d’intervention au Maroc, s’articule autour d’une enveloppe financière de prêts soutenables, qui concilie «l’impératif d’une adéquation des fonds propres de la banque avec la gestion de l’exposition aux risques et la réalisation des objectifs stratégiques du DSP». Le montant des engagements annuels, conformément aux recommandations du groupe de travail qui a élaboré le DSP, «pourrait varier en fonction d’une part du profil de risque du portefeuille et, d’autre part, des besoins de flexibilité nécessaire pour un pays à revenu intermédiaire comme le Maroc». Dans sa quête de soutien à la croissance économique, l’apport de la BAD dont le Maroc est le premier partenaire en Afrique, avec à ce jour des engagements de plus de 27 MMDH, tombe vraiment à pic.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 9 Icon_minitimeMer 18 Avr 2012 - 16:24


Citation :
Alerte : L'allemand Leoni inaugure sa nouvelle usine au Maroc

Le Groupe allemand Leoni, N°1 européen de la fabrication de câblages destinés à l’automobile, inaugure demain sa nouvelle usine à Berrechid. Cette nouvelle unité, qui est en fait une extension d’une usine existante qui emploie déjà plus de 600 personnes, permettra de répondre à une demande plus importante qui nécessite une augmentation dans la cadence de production. A noter que, à terme, Leoni compte créer près de 2 000 emplois.

(www.infomediaire.ma)

On deshabille Paul pour habiller Jacque...Léoni est train de foutre le camps en Tunisie, et étend son usine au Maroc, tant mieux pour nous, dommage pour les Tunisien....Bref Viva la Revolution !


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