Économie marocaine

Rappel du premier message :

LE FISC,CA RAPPORTE:
170 milliards de DH de recettes fiscales en 2011,jamais l etat n a engrangé autant,cela permettera d atténuer grandement le déficit budgetaire,ces recettes ont été realisées malgré le maintien des taux d imposition réstés les memes.
Maintenant ,si l actuel gouvernement combat efficacement la fraude fiscale dans ses divers aspects et qu il réussisse a élargir l assiette fiscale aux unités productives de l informel (dont le nombre avoisine UN MILLION selon le DEPF:département des etudes
et previsions financieres)le budget de l etat encaissera une somme encore plus substantielle.

Le site du ministère est encombré http://www.mtpnet.gov.ma ; trop de visiteurs.

Le lien vers la liste

http://www.mtpnet.gov.ma/NR/rdonlyres/58100F9A-1EC1-4FBB-8F78-948177BD4C29/4176/Inventairecarri%C3%A9resOct2012_Analyse_vfinale.pdf

Si le premier lien ne marche pas :

http://fr.slideshare.net/assoibrachid/ss-15144274

Fremo a écrit:

je vois pas ou est la fin en fait ? tant qu'il y a pas un projet de loi qui mis fin à ces choses là et qu'il les fait passer à un mode "contractuel" il y a pas de fin !!

Well said fremo mais il faut commencer quelques part

çà commence à se préciser , l'Usine Nouvelle est souvent bien informée ..

Citation :

Après Renault, le Maroc intéresse d’autres constructeurs
Par Julien Bonnet - Publié le 13 novembre 2012, à 12h09

Volkswagen et Hyundai souhaiteraient également s’implanter au Maroc. Le pays ne manque pas d’atouts pour séduire les constructeurs et leurs sous-traitants.

Vraie facilité de circulation financière des capitaux, exonération des droits de douanes dans les zones franches, le Maroc a de quoi attirer les constructeurs automobiles. Et n’hésite pas à en faire la promotion. Après Renault qui s’est implanté dans le Royaume en début d’année, d’autres constructeurs auraient des projets d’implantations, Volkswagen et Hyundai en tête.

De fait, l’allemand travaille déjà avec le Maroc. Les usines portugaises et espagnoles de Volkswagen et PSA sont déjà livrées par des usines d’équipementiers installées au Maroc, séparées de seulement 80 kilomètres.

500 000 véhicules produits à horizon 2016

Au-delà des avantages financiers, le pays bénéficie également de son implantation géographique, à seulement quelques dizaines de kilomètres des côtes européennes. Au niveau des délais de livraison, le directeur général de l’AMDI (Agence marocaine de développement des investissements), Ahmed Fassi Fihri, explique que le pays n’est qu’à un jour de la France et à trois de l’Allemagne.

57 000 voitures produites l’année dernière, principalement par Renault, mais le Maroc vise les 500 000 unités assemblées par an d’ici à 2015/2016. Malgré l’arrivée probable de concurrents, la marque au losange réalisera encore une grande part de cette production.

http://www.usinenouvelle.com/article/apres-renault-le-maroc-interesse-d-autres-constructeurs.N185970

Usine nouvelle a de bonne source dans le milieu industrielle ....les choses deviennent sérieuses

A.R.Chami etait a Wolfsburg chez VW en mai 2011 pour les attirer
http://www.botschaft-marokko.de/node/204
a part ca RAS

C'est sensible comme sujet dans la région , que VW soit super discret à ce sujet ne m'étonne pas ...

Il y a eu un evenement recemment a Tanger, WV c'est encore déplacé... accompagné de Ford, Fiat et Iveco ! A mon avis ils ont des idées derrière la tête... puis vous connaissez notre doctrine, nous on parle après avoir agis là ou d'autres parlent avant d'agir ! C'est pareil dans le domaine militaire, la discretion est la mère de toutes les vertus !

Citation :

David Cameron cite le Maroc parmi les pays où le Royaume-Uni désire renforcer sa présence



Le Premier ministre britannique, David Cameron, a cité le Maroc parmi les pays où le Royaume-Uni désire renforcer sa présence.

Il existe des marchés comme le Koweït, le Vietnam, l'Indonésie, l'Afrique du Sud et le Maroc, qui «n'ont pas bénéficié de l'attention qu'ils méritent de la part du gouvernement», a dit Cameron dans un discours sur la politique étrangère de son gouvernement, prononcé lundi soir à la Mansion House, siège du Lord-Maire de la City de Londres.

«Nous devons faire plus pour renforcer la présence de la Grande-Bretagne dans ces marchés», a ajouté le chef du gouvernement britannique, qui a annoncé la désignation d'Envoyés commerciaux auprès d'un certain nombre de pays.

Ces Envoyés devront s'engager directement avec les gouvernements de ces pays pour ouvrir leurs marchés clefs aux investissements britanniques, a noté Cameron.

Le poste d'Envoyé commercial auprès du Maroc a été confié à Lord Sharman, ancien Porte-parole du parti libéral-démocrate pour le commerce et l'industrie.

Outre le Maroc, le Premier ministre britannique a, également, désigné des Envoyés commerciaux auprès d'autres pays dont le Mexique, l'Indonésie, l'Afrique du Sud, le Cambodge, le Kazakhstan, la Jordanie et le Koweït.

L'initiative s'inscrit dans le cadre de la stratégie britannique visant à se repositionner sur l'échiquier économique international en renforçant les partenariats stratégiques avec les pays qui enregistrent une forte croissance économique.

MAP

Citation :

Tecnimede construit une usine de pointe pour les médicaments anticancéreux

Tecnimede, groupe pharmaceutique portugais spécialisé dans le développement, la fabrication et la commercialisation de médicaments, a démarré depuis hier mercredi les travaux de construction de sa toute nouvelle unité de production de médicaments anticancéreux dans la zone industrielle de Berrechid. Le nouveau site de production, qui mettra à la disposition des patients marocains plus de 40 nouveaux produits alliant bioéquivalence et accessibilité, emploiera ainsi 30 personnes dès le démarrage de l’activité, et jusqu’à 72 au bout de 3 ans. Présent au Maroc depuis 13 ans, Tecnimede Group fabriquera des médicaments destinés au marché marocain et à l’export.

http://www.le20heures.ma/?p=4856

Citation :

Gestion d’actifs
AWB et Invest AD lancent un fonds pour l’Afrique
Objectif: investir dans des sociétés cotées
Il sera géré par Wafa Gestion et la filiale marocaine du fonds souverains d’Abou Dhabi

Attijariwafa bank réaffirme une fois de plus ses ambitions africaines. La banque vient de signer un protocole d’accord de coopération et d’investissement avec Invest AD, le fonds souverain d’Abou Dhabi. L’accord prévoit le lancement d’un fonds de gestion d’actifs commun dans le but d’investir dans des sociétés cotées africaines.
A travers cet accord, la banque marocaine et le fonds souverain d’Abou Dhabi investiront conjointement dans le fonds pour son démarrage. Il sera ensuite gérer par Wafa Gestion et Invest AD Asset Management qui, sous licence Casablanca Finance City (CFC), assurera ce rôle à partir de son nouveau bureau au Maroc.
Sur le plan opérationnel, la présence d’Attijariwafa bank Moyen-Orient à Dubai permettra à la banque de collaborer mutuellement avec le fonds souverain d’Abou Dhabi sur les différentes opportunités d’investissement au Moyen-Orient et en Afrique. De son côté, Attijariwafa bank offrira à Invest AD des services de courtage et de financement dans les pays africains présentant un réel potentiel d’investissement. Surtout que la banque dispose d’une longueur d’avance en terre d’Afrique. Le groupe, qui opère, pour l’heure, dans 11 pays sur le continent, ambitionne de couvrir 16 à 20 pays subsahariens d’ici 2015. A fin juin, les filiales africaines ont généré 10% du RNPG du groupe. «Le fonds bénéficiera de la plateforme africaine de la banque et du déploiement de ses activités de marché dans les principales places financières d’Afrique du Nord et de l’Ouest», souligne Chakib Erquizi, président du conseil d’administration de Attijariwafa bank Moyen-Orient et directeur général adjoint du groupe. De surcroît, Nazem Al Kudsi, président d’Invest AD, estime que «l’émergence économique de l’Afrique est alimentée par une hausse des revenus et du niveau de vie d’une large partie de la population, et cela sur tout le continent. L’Afrique n’est plus divisée par le désert du Sahara». Une émergence qui est due en partie à la croissance du commerce interrégional et aux liens commerciaux qui se développent entre les différents opérateurs du continent.
D’après les résultats d’un sondage commissionné par Invest AD et réalisé auprès de 158 investisseurs institutionnels internationaux, la plupart d’entre eux se disent confiants quant à l’attractivité de l’Afrique en termes d’investissement sur la prochaine décennie. A l’horizon 2016, tous les investisseurs interrogés comptent allouer une partie de leurs investissements à l’Afrique, dont un tiers espère octroyer au moins 5% du total des fonds à ce continent.


Btissam ZEJLY

http://www.leconomiste.com/article/900557-gestion-d-actifsawb-et-invest-ad-lancent-un-fonds-pour-l-afrique

Citation :

Automobile: Volkswagen et Hyundai bientôt au Maroc?

Depuis plusieurs mois, la rumeur de l’implantation d’un deuxième constructeur automobile à Tanger est de plus en plus persistante. Le nom de Volkswagen circule dans les couloirs depuis le 1er semestre malgré le démenti du constructeur allemand. Surprise, le site français «L’Usine nouvelle» annonce l’implantation de non seulement une unité de Volkswagen, mais également du sud-coréen Hyundai. Les professionnels marocains du secteur ne veulent pas encore se prononcer sur ce point jugeant les négociations trop sensibles à ce stade. En attendant, Volkswagen sera bel et bien présent à AMT Tangier, la plus importante rencontre des équipementiers automobiles du pays.

Economiste

Ca sent le roussi...

Citation :

Toutes les composantes de la société appelées à se constituer en bloc pour faire face à toute éventuelle crise économique (Nizar Baraka)

Rabat -

Le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka, a invité toutes les composantes de la société marocaine, gouvernement, opposition, syndicats et société civile, à se constituer en bloc soudé pour faire face à toute éventuelle crise économique.

MAP

La prochaine crise qui va toucher le Maroc sera une crise de la consommation vu qu'on s'attend dans les 3 ans à une hyper inflation parce que l'état n'a pas les moyens de maintenir la caisse des compensations, la dette marocaine monte en flèche et la croissance se fait désirer, donc le schema est simple : PAS DE CDC ===> PAS DE CONSOMMATIONS ===> crise de crédit (vu le taux d'endettement actuel des ménages) + augmentation du chômage ===> GVT TECHNOCRATE DANS 4 ANS

Le seul aspect positif est la diminution du déficit commercial à cause de la contraction des importations, sinon mirage a raison ca sent vraiment le roussi

je ne suis pas d accord, les investissement des pays du golf!!!
la monté en production de renault à tangers et la sous traitance.....
l année agricole à bien commencé
en fonction du peux d élément que je lis et regroupe c est plutôt soleil que nuage

il faut positiver les gars, et rester opptimistes jusqu'au bout et travailler chacun à son niveau pour améliorer la situation de notre pays.. lhamdoullah l'année agricole s'annonce bonne, niveau industrie, energie renew, tourisme, logements sociaux etc il y aura pas mal d'investissements nationaux, khalijis et internationaux..
on avance lentement certes mais surement..

On peut positiver ou pas, mais on est d'accord sur les faits qui annoncent des grands déséquilibre qui viennent et là on a deux choix, faire comme l'argentine des années 90 et suivre les recommandations de ces mafieux de la BM et du FMI et leurs sbires dites agences de notation, ou suivre l'exemple des pays qui ont réussi comme le brésil, la chine ou la turquie.
En tout cas même avec toute la bonne volonté du monde je ne peux pas croire que notre économie va se relever grâce à un investissement étranger, au tourisme ou pire une bonne année agricole, ca fait de nous toujours un pays du tiers monde incapable de se structurer efficacement, et malgré l'essor que connait les industrie manufacturières et la sous-traitance dans l'automobile on reste sur une structure de la force travailleuse qui comporte une grande partie (40%) dans le secteur primaire, et tout ca pour importer du blé après.

Bref sans chercher la quadrature du cercle, le progrès passe par l'industrie et l'industrie passe par le savoir et nous au lieu de former de vrai chercheurs on s'amuse à faire des managers et des financiers qui vont pousser vers la reproduction de leur modèle, on pourrait dire que notre pays a sauté l’étape industrielle et est entré directement au 21 ème siècle, mais vu qu'il vient du 18ème ca m’étonnerait beaucoup

Je l'ai déjà précisé ici, notre salut ne viendra que de l'industrie et surtout du transfert technologique ! mais pour ça il faut avoir les capacitées et former assez d'ingénieurs et investir dans la R&D.

Ca aurait du commencer pour moi avec notre armée, commencer a produire des munitions, des armes, des OPV puis monter en gamme, et surtout les compétences que l'on développe dans le militaire, sont applicables dans le civil c'est ça qu'il faut comprendre.

Citation :

Un Maroc plus compétitif ?
(Un Monde Libre 20/11/2012)

Dans son dernier classement des économies suivant leur compétitivité, le Forum économique mondial a attribué la 70ème place au Maroc, lui permettant ainsi de grignoter trois places par rapport à l’année dernière et de devenir la deuxième économie la plus compétitive dans la région MENA, devançant ainsi des économies comme la Tunisie et l’Égypte. Faut-il y voir une réelle avancée de la compétitivité de l’économie marocaine ?

Le classement se base sur une douzaine de critères qui peuvent être regroupés en trois grandes composantes : les exigences de base de la compétitivité (institutions, infrastructures, stabilité macro-économique, santé et enseignement primaire), les facteurs liés à l’efficience (enseignement supérieur et formation, efficience des marchés, et aptitude technologique), et les facteurs liés à l’innovation et au développement des affaires. Sur la base de ces trois composantes, l’analyse de l’évolution du classement du Maroc entre 2011 et 2012 montre des résultats qui contrastent avec le classement global.

En effet, au niveau de la première composante, le Maroc a pris du retard dans le classement passant de la 54ème place en 2011 à la 68ème place cette année. Une dégringolade qui s’explique essentiellement par la dégradation de la situation des finances publiques grevée par un double déficit et par la chute des réserves de change qui ont fait perdre au Maroc 45 places dans le classement de la stabilité macroéconomique. Une perte qui n’a pas pu être compensée par les avancées modestes des autres indicateurs, notamment la santé et l’éducation primaire, les infrastructures et les institutions, sur lesquels le Maroc n’a gagné que quelques places.

Concernant la seconde composante, le Maroc a amélioré son classement sur le plan du fonctionnement des marchés, notamment le marché des biens et services où il a gagné 7 places et le marché du travail où il a gagné 10 places. Cependant, ces quelques avancées ont été annihilées par la mauvaise performance des autres variables. Ainsi, l'enseignement supérieur et la formation continuent de noircir l'image du pays en le plaçant à la 101ème position, chutant ainsi de 3 places par rapport à l'année précédente. Mais surtout, les infrastructures technologiques ont accusé à leur tour une véritable déconvenue puisque le Maroc a perdu 9 places. Sans oublier le recul en termes de sophistication du secteur privé.

Enfin, au niveau de la dernière composante, le Maroc a perdu en matière d'innovation et de perfectionnement des activités commerciales. Le marché marocain a ainsi été décalé à la 84ème position contre le 79ème rang en 2011 et en matière de capacité d’innovation, le Maroc a reculé de 17 places.

Ces résultats contrastés montre clairement les lacunes de compétitivité de l’économie marocaine. Des lacunes qui trouvent écho dans le déficit commercial qui a dépassé la barre symbolique des 100 milliards de DH, dans la fonte des réserves de change qui sont à leur plus bas niveau depuis 12 ans, à peine 4 mois d’importations. Mais encore au-delà de l’aspect commercial, la compétitivité, telle qu’elle est mesurée par l’indice du FEM, concerne aussi la capacité d’un pays à améliorer les conditions et le niveau de vie de ses habitants. À ce titre, le Maroc a du retard puisque selon l’indice de développement humain, le Maroc a été classé 130ème sur 187 pays en 2011 perdant 16 places par rapport à 2010.

Bref, l’on ne peut pas parler d’un véritable progrès de la compétitivité de l’économie marocaine. Les trois places grignotées pourraient être assimilées essentiellement au recul d’autres pays plutôt qu’à un avancement du Maroc. En effet, quand on voit que le Maroc devance désormais des pays comme la Tunisie et l’Égypte, alors qu’il était jusqu’à 2011 derrière eux, c’est à cause de certaines conséquences négatives du printemps arabe subies par ces pays. Et puis comment attendre un bouleversement de la compétitivité de l’économie marocaine quand on sait que le Maroc a connu quasiment une année blanche en matière de réformes structurelles.

Il suffit d’observer que les obstacles à la compétitivité de l’économie marocaine sont restés inchangés depuis des années. Et la dernière enquête auprès des entreprises marocaines montre le trio indéboulonnable, à savoir : l’inefficacité de l’administration marocaine, la difficulté de l’accès au financement et, bien sûr, la corruption. La morale derrière est que jusqu’à présent l’action de l’État a été inefficace car, que ce soient les déséquilibres macroéconomiques, les dysfonctionnements administratifs, la rente et la corruption ou encore les difficultés de financement, ce sont là des problèmes liés directement ou indirectement à l’action de l’État. L’hypertrophie de l’appareil étatique et son interventionnisme excessif et maladroit sont à l’origine de ces obstacles et donc responsables du déficit de compétitivité de l’économie marocaine.

En conséquence, si le gouvernement réfléchissait à la mise en place d’une stratégie nationale pour booster la compétitivité du royaume, il faudrait qu’il sache que la réforme de l’action étatique doit se trouver au cœur de cette stratégie. Pour booster la compétitivité il faut agir sur deux leviers : le capital humain et l’infrastructure institutionnelle. Une optimisation de la mission de l’État (fonction publique, subventions et investissement public) permettra de dégager des ressources qui pourront être réinvesties dans l’amélioration de la qualité du capital humain.

Parallèlement, cette restructuration de l’État sera un vecteur de changement des règles du jeu économique dans le sens de la consolidation de l’état de droit, puisque le découplage entre le politique et l’économique permettra de réduire les opportunités de rente et de corruption, renforçant le principe d’égalité des chances économiques et libérera par la même occasion les forces entrepreneuriales dans ce pays. Dès lors, pour être plus compétitif, trois chantiers apparaissent comme stratégiques et doivent être lancés parallèlement et en urgence : administration, justice et éducation.

Hicham El Moussaoui, le 15 novembre 2012. Hicham El Moussaoui est maître de conférences à l'Université de Beni Mellal et analyste sur LibreAfrique.org.

© Copyright Un Monde Libre

Source: http://www.africatime.com/maroc/nouvelle.asp?no_nouvelle=703782&no_categorie=

Citation :

Risque-pays
Pour la Coface, le Maroc tient bon.
L’assureur-crédit reconduit les notations A4.
Le défaut de paiement des entreprises jugé moyen.
A surveiller, l’essor du crédit immobilier.
Risque-pays Pour la Coface, le Maroc tient bon.

- Le déséquilibre chronique des échanges extérieurs est un point de fragilité de l’économie nationale. Il va falloir attendre la montée en charge du plan Emergence pour renverser la tendance

- Le taux de croissance économique sera pratiquement divisé par deux entre 2011 et 2012


La Coface maintient la notation du Maroc à «Risque assez faible». De quoi rassurer les marchés surtout que le Maroc s’apprête à lancer son emprunt à l’international et atténuera l’effet provoqué par le placement de la dette à long terme du Trésor sous perspectives «négatives» par Standard & Poor’s.
Elle intervient aussi au moment où l’assureur crédit français place sous surveillance négative les évaluations de la Belgique, de la France et des Pays-Bas. La Nouvelle-Zélande et l’Australie ont été dégradées. La Coface, qui vient de dévoiler sa grille de notations risque-pays pour l’automne 2012, maintient un double A4 au Maroc. Le premier note le risque-pays et signifie que «les perspectives macroéconomiques et financières peuvent être marquées par quelques fragilités alors que le contexte politique et social peut connaître des tensions. Un contexte dans lequel la probabilité de défaut des entreprises se situe à un niveau moyen».
Le second A4 note l’environnement des affaires. Dans l’esprit de l’évaluation Coface, cela veut dire que «les bilans des entreprises ne sont pas toujours disponibles ou fiables. Le recouvrement des créances peut être difficile. Les institutions présentent des insuffisances. Et donc l’environnement des affaires peut présenter des lacunes non négligeables».
Dans son analyse, la Coface considère que l’activité économique au Maroc demeure dépendante des performances du secteur agricole et de la conjoncture dans l’Union européenne. Si les perspectives pour 2012 sont moins favorables, c’est surtout en raison de la mauvaise récolte agricole et du ralentissement économique chez les partenaires européens du Maroc. De plus, la croissance reste liée au cours des phosphates et des hydrocarbures importés. Point positif: le maintien de la demande interne, de l’immobilier principalement, le logement social et de l’automobile.
Le groupe d’assurance crédit s’attarde aussi sur le creusement du déficit budgétaire en raison des augmentations salariales et de la subvention des produits pétroliers et alimentaires. Il souligne la hausse de l’endettement public, essentiellement domestique alors que la dette extérieure est jugée supportable. La balance commerciale en revanche, avec un déficit chronique, est un réel motif d’inquiétude.
Ceci étant, la Coface note que malgré le contexte mondial mouvementé, le pays dispose d’une certaine capacité de résistance à un retrait brutal de capitaux. Ce qui est attribué aux financements peu volatils et au régime de change administré, et ce même si le niveau de réserves est sur une tendance baissière. Cette capacité de résistance a ainsi permis au pays de décrocher une Ligne de précaution et de liquidité de 6,2 milliards de dollars auprès du FMI. Il s’agit là d’une facilité que seuls les pays dont les fondamentaux et les politiques économiques sont sains arrivent à décrocher.
Le système bancaire marocain est également en bonne santé. C’est le plus développé d’Afrique (Hors Afrique du Sud), bien capitalisé et également rentable. La Coface met en avant la poursuite de l’amélioration de la réglementation prudentielle mais recommande de surveiller l’essor du crédit en particulier immobilier.
A côté du Maroc, la Coface a maintenu la notation de la Tunisie. Ce pays obtient également un double A4 avec une cotation moyen terme «d’assez bon risque». Autrement dit le climat des affaires peut présenter des lacunes non négligeables alors que la probabilité de défaut des entreprises se situe à un niveau assez élevé. La Tunisie doit faire face à de nombreux défis économiques et sociaux alors même que le gouvernement a des difficultés à établir un nouveau cadre de politique économique.
L’Egypte maintient également la note C pour le risque-pays et B pour le climat des affaires. Ce qui signifie que de grandes incertitudes pèsent sur les perspectives financières, politiques et sociales de ce pays. Et donc la probabilité de défaut des entreprises se situe à un niveau élevé.



Khadija MASMOUDI

Source: http://www.leconomiste.com/article/900668-risque-payspour-la-coface-le-maroc-tient-bon

mirage a écrit:

Ca sent le roussi...

Citation :

Toutes les composantes de la société appelées à se constituer en bloc pour faire face à toute éventuelle crise économique (Nizar Baraka)

Rabat -

Le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka, a invité toutes les composantes de la société marocaine, gouvernement, opposition, syndicats et société civile, à se constituer en bloc soudé pour faire face à toute éventuelle crise économique.

MAP

paroles habituelles et vaseuses d'un ministre des Finances lors de la période de discussion budgétaire

style : je n'ai pas de sous pour vos augmentations salariales et autres dépenses !!!

marques a écrit:

mirage a écrit:

Ca sent le roussi...

Citation :

Toutes les composantes de la société appelées à se constituer en bloc pour faire face à toute éventuelle crise économique (Nizar Baraka)

Rabat -

Le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka, a invité toutes les composantes de la société marocaine, gouvernement, opposition, syndicats et société civile, à se constituer en bloc soudé pour faire face à toute éventuelle crise économique.

MAP

paroles habituelles et vaseuses d'un ministre des Finances lors de la période de discussion budgétaire

style : je n'ai pas de sous pour vos augmentations salariales et autres dépenses !!!

Ce monistre au lieu de creer des oppurtunites dans le domaine des finances il donne des chiffres seulement ,pour moi c'est un ministre de statistiques et de litterature economique avec tous mes respets il est mal foutu de metrre un plan economique comme tous les ministres des pays civilise,c'est pour cela que le maroc et je le repete a besoin d'hommes de terrains et pragmatique experience,nous on met des academitiens,pauvre maroc.wallah

Citation :

«Caisses Noires», Baraka promet l'éradication en 2015

«L'intégration, à partir de 2015, des dépenses résultant des opérations relatives aux Comptes Spéciaux du Trésor dans le budget de l'Etat constitue un saut qualitatif sur la voie de la consécration de la transparence et de la bonne gouvernance,» a affirmé aujourd’hui Nizar Baraka, ministère de l'Economie et des Finances, à l'issue de l'adoption de la partie "recettes" du PLF 2013. Ces comptes, communément appelés «caisses noires» et d’où sont puisées notamment les primes, et gérés par son département, seront ainsi intégrés dans le budget de l'Etat. Notons que les CST sont des comptes créés à l’origine pour retracer de simples mouvements de fonds provisoire, et qu’ils offrent beaucoup de souplesse.

http://www.le20heures.ma/?p=4975

Citation :

Mercredi 21 novembre 2012. Lancement des programmes d’accompagnement «Moussanada Syaha» et «Imtiaz Syaha»: signature avec les Ministères des Finances et du Tourisme d’une Convention instaurant un cadre de partenariat permettant d’adapter les dispositifs d’appui aux PME, notamment, «Moussanada» et «Imtiaz», aux entreprises touristiques.
- Objectif : faciliter l’accès des PME touristiques aux facteu
rs clés de compétitivité et leur permettre d’atteindre des stades de développement avancés, à travers une assistance technique et financière.
- « Moussanada Siyaha » : prend en charge une quote-part du financement des prestations d’expertise (assistance technique, conseil, accompagnement, coaching, mise en relation, études, développement de produits, acquisition des systèmes d’information etc.) réalisées de manière individuelle ou collective au profit des entreprises touristiques.
- « Imtiaz Siyaha » : soutient les entreprises touristiques à fort potentiel de croissance, à travers l’octroi d’une prime à l’investissement matériel et/ou immatériel, en vue de leur permettre d’atteindre des paliers supérieurs en termes de chiffre d’affaires réalisé sur le marché intérieur ou à l’export, de création d’emplois, de création de valeur ajoutée, d’introduction de nouvelles technologies, etc. ; ou d’induire un impact structurant sur la filière ou le secteur dans lesquels elles opèrent
– à Ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies.

page facebook du ministre de l'industrie .

Citation :

Maroc - Le français Elec'Recyclage s'implante à Tanger



Le groupe français Elec'Recyclage, spécialisé dans le recyclage de déchets industriels, a inauguré vendredi sa première unité de production au Maroc, installée à la zone franche d'exportation de Tanger (TFZ).

S'étalant sur une superficie de 7.000 m2, dont 2.600 m2 couverts, la nouvelle usine de recyclage industriel a nécessité un investissement de 35 millions de Dh et intervient sur la chaîne complète de traitement de déchets industriels, comprenant la collecte, le tri, le compactage, le stockage et la valorisation des produits recyclés.

A travers une approche intégrée multi-métiers et multi-produits, l'usine met en oe?uvre des techniques de gestion de plusieurs types de déchets industriels, notamment les déchets électroniques, les rebus de bois, les métaux ferreux et non ferreux, les déchets plastiques, le papier et le carton.

Elec'Recyclage achète les déchets collectés directement auprès d'unités industrielles installées à la TFZ et ailleurs au Maroc et procède à leur traitement et valorisation. Le produit recyclé est entièrement destiné à l'exportation vers des unités de transformation et de réutilisation dans les quatre coins du monde.

Lors d'une conférence de presse à cette occasion, le directeur général du groupe, M. John Milot a indiqué que le projet d'installation au Maroc figurait depuis des années dans la stratégie de développement du groupe, créé en France et déjà installé en Tunisie et aux Etats-Unis.

"Cet intérêt pour le Maroc et la région de Tanger en particulier s'explique par l'essor industriel en cours et la place de plus en plus importante donnée aux préoccupations environnementales, qui constituent l'une des composantes clés du modèle de développement choisi par le Maroc", a-t-il ajouté.

La cérémonie d'inauguration de l'usine a été marquée par l'organisation d'une conférence sur le thème "La gestion et le recyclage des déchets industriels, une solution rentable et environnementale", avec la participation d'acteurs économiques, experts et responsables institutionnels qui ont examiné les moyens de développer l'économie du recyclage au Maroc.

Créé en 2005, Elec'Recyclage était initialement spécialisé dans le traitement des déchets issus de l'industrie électronique. Le groupe a rapidement étendu ses domaines d'activités puis a entamé son développement à l'international.

Le groupe a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de 5,5 millions d'euros et a traité cette année un volume de plus de 15.250 tonnes de déchets.

MAP

Citation :

Benkirane préside le comité d’investissement pour étudier 21 projets visant la création de 3000 emplois

Le Chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, a présidé, lundi à Rabat, une réunion de la commission interministérielle des investissements qui a examiné 21 projets d'un coût global de près de 20 milliards de dirhams et qui devraient générer environ 3.000 emplois.

M. Benkirane a souligné, dans ce cadre, les défis auxquels fait face l'investissement, notamment la complexité des procédures administratives, sollicitant l'ensemble des départements concernés à prendre des mesures adéquates pour alléger ces procédures et faciliter la réalisation des missions des investisseurs et promoteurs économiques. Dans ce sens, M. Benkirane a indiqué qu'une cellule permanente a été mise en place auprès de son département afin de traiter les plaintes des investisseurs, outre l'élaboration d'un site web consacré à cette finalité. Pour sa part, le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies,

Abdelkader Amara, a expliqué, dans une déclaration à la presse avant cette réunion, que les projets examinés par la commission concernent les secteurs des télécoms (10 milliards de dirhams), de l'énergie (8 milliards de dirhams) et de l'industrie (1,56 milliards de dirhams), ainsi que l'immobilier et le commerce. Quant à l'impact de ces projets sur l'emploi, le ministre a relevé qu'ils devraient créer environ 3.000 postes d'emploi au total, particulièrement dans le secteur industriel (1.500 nouveaux emplois) et celui des télécoms (500 emplois).
M. Amara a précisé, par ailleurs, que 85 % de ces investissements relèvent d'un capital mixte marocain-étranger, alors que 11 % est réservée au capital marocain et 4 % au capital purement étranger.

La commission interministérielle des investissements, dont la réunion se tient périodiquement sous la présidence du Chef du gouvernement et en présence des départements ministériels concernés par l'investissement, se penche notamment sur l'encouragement des investissements et la simplification des procédures administratives portant sur la création de nouvelles entreprises, ainsi que l'examen et la validation des projets dont l'enveloppe se chiffre à 200 millions de dirhams ou plus.


www.info-express.ma
26/11/2012