messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: La politique américaine comme si vous y étiez... Dim 11 Mar 2012 - 21:39
Rappel du premier message :
Citation :
Ce militant démocrate qui défie Barack Obama
Candidat à la présidence, Darcy Richardson exprime la frustration d’une partie des progressistes états-uniens face au bilan du président sortant. Il participe aux primaires démocrates afin de «r amener,dit-il, Obama à gauche ».
Il n’a eu droit qu’à quelques entrefilets dans deux, trois journaux mais le New York Times ne l’a pas cité une seule fois dans l’un de ses articles. Il ne collecte que quelques milliers de dollars de-ci, de-là. Il ne bénéficie donc ni de la puissance financière ni de la couverture médiatique, éléments indispensables à toute campagne électorale aux États-Unis. Pourtant Darcy Richardson est bel et bien candidat à la présidence des États-Unis (www.darcy2012.com). Mieux même, il est le seul à défier Barack Obama dans plusieurs États. Même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation de son candidat.
« Je suis le premier à admettre que je n’ai aucune chance de battre, voire d’inquiéter le président sortant », répète Darcy Richardson en préambule des rares interviews que des chaînes locales lui accordent. Même si Eugene McCarthy constitue sa référence politique (les deux hommes ont notamment milité ensemble au début des années quatre-vingt-dix dans l’aile gauche du Parti démocrate), ce féru d’histoire sait que 2012 n’est pas 1968. Cette année-là, le sénateur progressiste du Minnesota, Eugene McCarthy, avait défié, au nom du mouvement antiguerre, Lyndon Johnson, président depuis 1963, embourbé dans son escalade militaire au Vietnam. Après des premières primaires très serrées, Johnson renonça finalement à se représenter.
Pourquoi dès lors se lancer dans une telle bataille à cinquante-six ans ? Parce qu’Obama doit répondre de son bilan, rétorque en substance cet ancien assureur devenu auteur et bloggeur (www.battleground.com). « Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat. » L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous George Bush. « Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que le premier mandat d’Obama est en fait un troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush. »
Darcy Richardson a reçu le soutien de la Nouvelle Alliance progressiste (www.newprogs.org), organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte de la Maison-Blanche et qui avait appelé à une candidature unifiée pour défier Obama. Aucune des personnalités évoquées depuis plusieurs mois (Jeffrey Sacks, Robert Reich, Bernie Sanders, Dennis Kucinich…) n’a relevé le gant. Darcy Richardson, si. Son slogan de campagne : « Un démocrate progressiste pour président. » Et son espoir : « Ramener Obama à gauche. »
Aux États-Unis, il n’y a pas que Lyndon LaRouche pour accuser Obama d’avoir trahi ses promesses. Bien que boudé par la grande presse, le démocrate progressiste Darcy Richardson défie le président Barack Obama dans plusieurs États dans la course à la présidentielle. Car, même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation de son candidat.
Pour Darcy Richardson, qui mène lui aussi campagne pour rétablir la séparation des banques d’affaires des banques de dépôt (retour au Glass-Steagall Act), le bilan du mandat d’Obama est plus que calamiteux : « Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat. »
Et comme le précise un article paru dans l’Humanité du 8 mars : « L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous George Bush. "Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que le premier mandat d’Obama est en fait un troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush." »
La référence politique de Darcy Richardson reste Eugene McCarthy (rien à voir avec l’anti-communiste Joseph McCarthy). Ce sénateur progressiste du Minnesota avait défié en 1968, au nom du mouvement contre la guerre du Vietnam, Lyndon Johnson, président depuis 1963. Eugene McCarthy était aussi en très bonnes termes avec Lyndon LaRouche et s’était fait remarquer en 1988 en faisant campagne en faveur de l’Initiative de défense stratégique (IDS), initiative anti-guerre initié par LaRouche et caricaturé par la presse comme « la guerre des étoiles ». Il avait également signé l’appel pour un Nouveau Bretton Woods de LaRouche.
Aujourd’hui, Darcy Richardson dispose du soutien de la Nouvelle Alliance progressiste, organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte de la Maison-Blanche et qui avait appelé à une candidature unifiée pour défier Obama. Le slogan de campagne de Richardson : « Un démocrate progressiste pour président. » Son espoir : « Ramener Obama à gauche. »
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 12:26
Le MAE iranien depuis Bucarest :
Citation :
"Tout président des Etats-Unis doit comprendre les réalités du monde d'aujourd'hui. Le plus important est que le futur président des Etats-Unis respecte les accords, les engagements pris non pas à un niveau bilatéral mais à un niveau multilatéral"
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 12:30
youssef_ma73 a écrit:
Le MAE iranien depuis Bucarest :
Citation :
"Tout président des Etats-Unis doit comprendre les réalités du monde d'aujourd'hui. Le plus important est que le futur président des Etats-Unis respecte les accords, les engagements pris non pas à un niveau bilatéral mais à un niveau multilatéral"
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 12:41
Feu Hassan II chemchmou a l'époque
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 12:46
En tout cas une chose est sure, la victoire de Trump va faire très plaisir à Marine... ça va lui donner des idées et de l'espoir...
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
AVEROUES Lt-colonel
messages : 1496 Inscrit le : 26/12/2010 Localisation : Pays des merveilles Nationalité :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 12:58
Trump, exécutera la politique suivi par les républicains. Trump faisait parti de l'école Reagan On connait tous la suite quand Reagan a été élu surtout son aide au Maroc
Dans tout les cas, un républicain à la maison est la meilleur option pour le Maroc. Le seul truc qui me dérange chez Trump, ce sont ses déclarations racistes et islamophobe,c c'et pour cette raison que je préférais Clinton
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 12:59
Oui mais l'électeur français n'est pas l'électeur américain. Et surtout le système électoral français n'est pas l'Américain. En France j'ai l'impression que justement le système electoral est fait pour barrer la route au FN a tout les coups, avec le second tour qui fait que dans tout les cas Marine perdre puisque la gauche votera en masse pour le candidat de droite. Ensuite l'électeur français est plus peureux que l'électeur américain, le français est influençable par ses médias, l'idéologie des élites ffrancaiss notamment parisiennes gauchistes pèsent très lours sur les français, si tu sors du cadre idéologique tu sait que tu auras a te justifier et tu seras blackliste dans tout les sens du terme, d'ailleurs rares sont les français qui assument leur voteFN. L'Américain non , si il voteTrump il ne s'en cache pas et la société américaine est vraiment libre , on ne s'abat pas sur toi een te mettant la pression si tu vote ou que tu pense autrement que le cadre gauchiste parisien.
Dans tout les cas Le Pen perdra au second tour, un parti comme leFN ne pourra jamais casser le plafond de verre dans un système électoral français, par contre j'en suis sur que aux USA une femme comme Marine lePen pourrai tout gagner comme Trump.
Gémini Colonel-Major
messages : 2735 Inscrit le : 09/12/2009 Localisation : Un peu partout!!! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 13:21
Trump disait pendant la campagne que l'Europe devra se débrouillé militairement se prendre en main que va t'il se passer par la suite.... nombre de pays Europeen s'appuyer sur les USA pour leur défense en investissant au minima dans leur budget de défense quid maintenant aprés l'election de Trump ???
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 13:26
BREXIT A L"ECHELLE PLANETAIRE!!!!! Il avait tout l'Empire contre lui et meme son propre parti. Esperons qu'il pourra aller au bout de son programme.
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 14:21
Depuis 20-30 ans, les gens en Occident ne croivent plus en leurs caste politique. D ou des résultats électoraux comme celui-ci. Comme je les toujours dit (en particulier en France) faut un vrai changement, mais qui dit changement dit redistribution des cartes (et donc des perdants qui sont aujourdhui gagnant). Et ca la caste dirigeantes ne le veut pas, plutot la chao que ca, ben justement on y va au chaos. En France, cest la meme chose, Lepen écrase tous le monde sauf Juppé, mais meme élu ca ne sera qu un surci...
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 17:15
WRANGEL a écrit:
BREXIT A L"ECHELLE PLANETAIRE!!!!! Il avait tout l'Empire contre lui et meme son propre parti. Esperons qu'il pourra aller au bout de son programme.
Son programme pendant toute la compagne c'est résumé à discuter de la hauteur du mur avec le Mexique , à part cela c'était le néant ,la preuve que la démagogie a de beaux jours devant !!
"l'empire" c'est le Dollars ,et lui en est un parfait exemple ,la ou je suis curieux de le voir c'est sur sa politique étrangère ..........il n'y a pas trop d’illusion a se faire ,il va tout de suite rentré dans le rang ..........
Fox-One General de Division
messages : 8024 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 18:56
Trump est aussi un hall of fame de la wwe federation mondiale du catch. Il a deja is le maint event show raw en 2007
moro Colonel
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 19:49
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 21:15
vinseeld a écrit:
WRANGEL a écrit:
BREXIT A L"ECHELLE PLANETAIRE!!!!! Il avait tout l'Empire contre lui et meme son propre parti. Esperons qu'il pourra aller au bout de son programme.
Son programme pendant toute la compagne c'est résumé à discuter de la hauteur du mur avec le Mexique , à part cela c'était le néant ,la preuve que la démagogie a de beaux jours devant !!
J'espère de tout mon coeur qu'il mènera à bien ce projet de mur avec le Mexique. Et j'espère que sa hauteur soit au maximum possible. Ce pays qui a reconnu le Polisario en 2010 a vu hier sa devise perdre près de 10% à 22,47 pesos par dollar. Les experts des marchés financiers n'excluent pas que le billet vert grimpe jusque vers 26 pesos. Comme le Mexique n'est pas un pays pétrolier, Dieu leur a offert Trump
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 21:46
ralek1 a écrit:
J'espère de tout mon coeur qu'il mènera à bien ce projet de mur avec le Mexique. Et j'espère que sa hauteur soit au maximum possible. Ce pays qui a reconnu le Polisario en 2010 a vu hier sa devise perdre près de 10% à 22,47 pesos par dollar. Les experts des marchés financiers n'excluent pas que le billet vert grimpe jusque vers 26 pesos. Comme le Mexique n'est pas un pays pétrolier, Dieu leur a offert Trump
Il va de suite revenir à la raison quand les experts lui expliqueront que le mur est topographiquement irréalisable et hors de prix dans certaines zones ! C'est pour ça qu'il y a plein de trous ! C'est comme le projet de renvoie de 11 millions de clandestins, 11 millions c'est la population de la Tunisie quand même !
Fox-One General de Division
messages : 8024 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 21:48
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 22:54
Fox-One a écrit:
On passe de B. Obama issue d'une famille modeste et symbole de la méritocratie à cet héritier megalomane fan de catch... mais c'est quoi de pays de fous !
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 9 Nov 2016 - 23:07
Decidement, tout change
http://www.lefigaro.fr/international/2016/11/09/01003-20161109ARTFIG00163-aux-etats-unis-la-legalisation-du-cannabis-a-remporte-une-victoire.php a écrit:
Aux États-Unis, la légalisation du cannabis a remporté une victoire
VIDÉO - La Californie, l'Arizona, le Nevada et le Massachusetts ont approuvé par référendum cette nuit la pleine légalisation de la marijuana, selon les résultats préliminaires.
En marge de l'élection présidentielle, les Américains se sont prononcés mardi sur une série de référendums, notamment sur le cannabis. Neuf États en tout votaient pour autoriser la marijuana.
Et c'est ainsi que la Californie est devenue cette nuit le cinquième État à autoriser l'usage récréatif de la marijuana, après le Colorado, l'Oregon, l'Alaska et l'Etat de Washington, ainsi que la capitale fédérale.
L'Arizona, le Nevada et le Massachusetts ont également approuvé par référendum la pleine légalisation de la petite feuille étoilée, selon les résultats préliminaires, mais le scrutin était encore serré dans le Maine, même s'il penchait en faveur du oui.
La Floride est par ailleurs le premier État du sud du pays à adopter un programme de marijuana médicale, déjà légal dans 25 États de l'Union. Elle a été imitée par le Dakota du Nord. L'Arkansas pourrait suivre mais le vote est toujours serré. Les victoires du «oui» mardi dans les Etats géants de Floride et de Californie devraient avoir un effet domino et rendre «inévitable» la légalisation de cette drogue douce dans d'autres États, selon des experts.
Il est temps de rétablir la Régie des Tabacs et du Kif
et de nous tailler des parts de marché dans ce nouveau marché à l"export
_________________
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“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 10 Nov 2016 - 0:16
WRANGEL a écrit:
Il est temps de rétablir la Régie des Tabacs et du Kif
et de nous tailler des parts de marché dans ce nouveau marché à l"export
dans dix ans l’Europe sera auto suffisante , si on libéralise pas le Cannabis aujourd’hui, demain ça sera trop tard
.
_________________
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
.
Shugan188 Modérateur
messages : 5665 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 10 Nov 2016 - 5:37
Trumpworld has started with a mandate to hire from the private sector whenever possible. | AP Photo
2016
He’s expected to reward the band of surrogates who stood by him.
President-elect Donald Trump does not have the traditional cadre of Washington insiders and donors to build out his Cabinet, but his transition team has spent the past several months quietly building a short list of industry titans and conservative activists who could comprise one of the more eclectic and controversial presidential Cabinets in modern history.
Trumpworld has started with a mandate to hire from the private sector whenever possible. That’s why the Trump campaign is seriously considering Forrest Lucas, the 74-year-old co-founder of oil products company Lucas Oil, as a top contender for Interior secretary, or donor and Goldman Sachs veteran Steven Mnuchin as Treasury secretary.
Story Continued Below
He’s also expected to reward the band of surrogates who stood by him during the bruising presidential campaign, including Newt Gingrich, Rudy Giuliani and Chris Christie, all of whom are being considered for top posts. A handful of Republican politicians may also make the cut, including Sen. Bob Corker for secretary of state or Sen. Jeff Sessions for secretary of defense.
Trump's divisive campaign may make it difficult for him to attract top talent, especially since so many politicians and wonks openly derided the president-elect over the past year. And Trump campaign officials have worried privately that they will have difficulty finding high-profile women to serve in his cabinet, according to a person familiar with the campaign’s internal discussions, given Trump’s past comments about women.
Still, two Trump transition officials said they received an influx of phone calls and emails in recent weeks, as the polls tightened and a Trump White House seemed more within reach.
So far, the Trump campaign and transition teams have been tight-lipped about their picks. (The Trump campaign has declined to confirm cabinet speculation.) But here’s the buzz from POLITICO’s conversations with policy experts, lobbyists, academics, congressional staffers and people close to Trump.
Secretary of state
Former House Speaker Gingrich, a leading Trump supporter, is a candidate for the job, as is Corker, current chairman of the Senate Foreign Relations Committee. The Tennessee senator has said he’d “strongly consider” serving as secretary of state.
Trump is also eyeing former U.S. Ambassador to the United Nations John Bolton.
Treasury secretary
Trump himself has indicated that he wants to give the Treasury secretary job to his finance chairman, Mnuchin, a 17-year-veteran of Goldman Sachs who now works as the chairman and chief executive of the private investment firm Dune Capital Management. Mnuchin has also worked for OneWest Bank, which was later sold to CIT Group in 2015.
Secretary of defense
Among the Republican defense officials who could join the Trump administration: Sessions (R-Ala.), a close adviser, has been discussed as a potential defense secretary. Former National Security Adviser Stephen Hadley and former Sen. Jim Talent (R-Mo.) have also been mentioned as potential candidates.
Top Trump confidant retired Lt. Gen. Mike Flynn, former director of the Defense Intelligence Agency, would need a waiver from Congress to become defense secretary, as the law requires retired military officers to wait seven years before becoming the civilian leader of the Pentagon. But Trump’s chief military adviser is likely to wind up in some senior administration post, potentially national security adviser. And other early endorsers, like Rep. Duncan Hunter (R-Calif.), could be in line for top posts as well.
Attorney general
People close to Trump say former New York City Mayor Giuliani, one of Trump’s leading public defenders, is the leading candidate for attorney general. New Jersey Gov. Christie, another vocal Trump supporter and the head of the president-elect’s transition team, is also a contender for the job — though any role in the cabinet for Christie could be threatened by the Bridgegate scandal.
Another possibility: Florida Attorney General Pam Bondi, though the controversy over Trump’s donation to Bondi could undercut her nomination.
Interior secretary
Lucas, the 74-year-old co-founder of oil products company Lucas Oil, is seen as a top contender for Interior secretary.
Trump’s presidential transition team is also eyeing venture capitalist Robert Grady, a George H.W. Bush White House official with ties to Christie. And Trump’s son Donald Trump Jr., is said to be interested in the job.
Meanwhile, a person who spoke to the Trump campaign told POLITICO that the aides have also discussed tapping Sarah Palin for Interior secretary. Trump has said he’d like to put Palin in his cabinet, and Palin has made no secret of her interest.
Other possible candidates include former Arizona Gov. Jan Brewer; Oklahoma Gov. Mary Fallin; Wyoming Rep. Cynthia Lummis; and Oklahoma oilman Harold Hamm.
Agriculture secretary
There are several names being considered by Trump aides for agriculture secretary, according to multiple sources familiar with the transition. The president-elect has a deep bench to pull from, with nearly 70 leaders on his agricultural advisory committee.
The most controversial name on the transition’s current short list is Sid Miller, the current secretary of agriculture in Texas, who caused a firestorm just days ago after his campaign’s Twitter account referred to Hillary Clinton as a "c---." Miller said it was a staffer mistake and apologized.
Other names include Kansas Gov. Sam Brownback; former Nebraska Gov. Dave Heineman; former Georgia Gov. Sonny Perdue; and former Texas Gov. Rick Perry; as well as Charles Herbster, Republican donor and agribusiness leader; and Mike McCloskey, a major dairy executive in Indiana, according to Arabella Advisors, a firm that advises top foundations and closely tracked both transition efforts.
Bruce Rastetter, a major Republican donor in Iowa, and Kip Tom, a farmer who ran for Congress in Indiana this year but was defeated in the primary, are also among those being considered, Arabella said.
Other top Republican insiders expect that Chuck Connor, president and CEO of the National Council of Farmer Cooperatives; Don Villwock, president of the Indiana Farm Bureau; and Ted McKinney, current director of the Indiana Department of Agriculture in administration of Gov. Mike Pence, are also likely to be in the running for the post.
Commerce secretary
Trump is expected to look to the business community for this job.
Billionaire investor Wilbur Ross, a Trump economic adviser, could fit the bill. Dan DiMicco, former CEO of steelmaker Nucor Corp and a Trump trade adviser, is another possibility.
Trump is said to also be considering former Texas Gov. Perry, former Arkansas Gov. Mike Huckabee and even Christie for the job.
Labor secretary
As with many Cabinet posts under Trump, the campaign and transition staff have been looking for a CEO or executive to lead the Labor Department. One name being bandied about is Victoria Lipnic, commissioner of the Equal Employment Opportunity Commission since 2010. She also served as an assistant secretary of labor for employment standards from 2002 until 2009. The Mitt Romney transition team reportedly also considered her for a top labor post in 2012.
Health and Human Services secretary
Among the names receiving buzz: Florida Gov. Rick Scott, Gingrich and Ben Carson, a former GOP presidential candidate. Carson has received the most attention lately for HHS, even from Trump himself.
At a recent anti-Obamacare rally, Trump went out of his way to praise Carson by calling him a "brilliant" physician. "I hope that he will be very much involved in my administration in the coming years," Trump said.
One longer shot would be Rich Bagger, executive director of the Trump transition team and a former pharmaceutical executive who led, behind closed doors, many of the meetings this fall with health care industry donors and executives.
Energy secretary
Continental Resources CEO Hamm has long been seen as a leading candidate for energy secretary. Hamm, an Oklahoma billionaire who has been a friend of Trump’s for years, has been the leading influence on Trump’s energy policy during the campaign.
If Hamm passes, venture capitalist Robert Grady is also seen as a top candidate, though he could also be in line for Interior.
Education secretary
Trump has made clear the Education Department would play a reduced role in his administration — if it exists at all. He has suggested he may try to do away with it altogether.
The GOP nominee has also offered a few hints about who he would pick to lead the department while it’s still around. Among those who may be on the shortlist is Carson, the retired neurosurgeon who ran against Trump in the primary but later endorsed the Republican presidential candidate. Education Insider, a monthly survey of congressional staff, federal officials and other “insiders,” said in May that Carson was Trump’s most likely pick.
Another possible education secretary under Trump is William Evers, a research fellow at the Hoover Institution who has worked on education matters for the Trump transition team. Evers worked at the Education Department during the Bush administration and served as a senior adviser to then-Education Secretary Margaret Spellings.
Veterans Affairs secretary
The name most commonly mentioned for Veterans Affairs secretary is House Veterans’ Affairs Chairman Jeff Miller, who’s retiring from the House and was an early Trump backer.
Homeland Security secretary
One person close to Trump’s campaign said David Clarke, the conservative sheriff of Milwaukee County, Wisconsin, is a possible candidate for Homeland Security secretary. Clarke has cultivated a devoted following on the right, and he spoke at the Republican National Convention in Ohio, declaring, "Blue lives matter." Christie is also seen as a possible DHS secretary.
Environmental Protection Agency administrator
While Trump has called for eliminating the EPA, he has more recently modified that position, saying in September that he’ll “refocus the EPA on its core mission of ensuring clean air, and clean, safe drinking water for all Americans.”
Myron Ebell, a climate skeptic who is running the EPA working group on Trump’s transition team, is seen as a top candidate to lead the agency. Ebell, an official at the Competitive Enterprise Institute, has come under fire from environmental groups for his stances on global warming. Venture capitalist Robert Grady is also a contender.
Other potential candidates: Joe Aiello, director of the New Jersey Department of Environmental Protection’s Division of Environmental Safety and Quality Assurance; Carol Comer, the commissioner of the Indiana Department of Environmental Management, who was appointed by Pence; and Leslie Rutledge, attorney general of Arkansas and a lead challenger of EPA regulations in the state.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 10 Nov 2016 - 11:03
Entretien de TSA Algérie avec Louisa Aït Hamadouche. Dans cet entretien, cette politologue revient sur les conséquences de cette victoire de Donald Trump à la présidentielle aux États-Unis sur les pays musulmans.
Citation :
Sur le dossier du Sahara occidental, Hillary Clinton était plutôt pro-marocaine. Qu’en est-il de Donald Trump ?
On ne l’a pas entendu réellement sur les dossiers internationaux. Il a bien dit et bien reconnu qu’il avait une très faible expérience, pour ne pas dire aucune, sur ces questions. Mis à part Israël et le dossier nucléaire de l’Iran, il s’est exprimé sur sa volonté de se rapprocher de la Russie. Ce qui montre bien qu’il n’est pas aussi farfelu que certains le laissent présager.
En l’absence des déclarations ou de programme précis sur la question que vous posez, on peut supposer que Trump ne remettra pas en cause les grandes alliances et les grands alliés des États-Unis. Et le Maroc fait partie des alliés importants des Américains dans le monde arabe et en Afrique du Nord principalement. Rappelez-vous que les relations de l’Algérie avec l’administration Bush étaient excellentes. Elle avait littéralement explosé dans le domaine de l’énergie et de la lutte antiterroriste. Sauf que cette amélioration fulgurante n’avait en aucun cas conduit à un changement de position à l’égard du Maroc et du Sahara occidental. On peut parier, sans trop risquer de se tromper, qu’au mieux, les États-Unis continueront dans la politique qui consiste à pousser les États maghrébins à plus de coopération et moins de tensions. Le dossier du Sahara occidental n’est pas du tout une question stratégique pour les États-Unis.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 10 Nov 2016 - 13:06
pfff...et après ils vont dire qu'ils ne sont pas parti-prennant! Ils se focalisent sur le dossier de nos provinces du Sud au détriment que ce qui devrait les préoccuper (le bien être des citoyens algériens! l'emploi, la santé, la corruption, la santé de Sa Majesté Bouteflika, les réserves de change qui fondent comme neige au sahara...). Continuez à vous occuper du bateau voisin qui flotte pendant que le votre prend l'eau.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 10 Nov 2016 - 13:23
Si c'est John Bolton le futur secretary ça va pas être sympa pour nous. c'est un fidèle de James Baker que le Maroc avait roulé dans la boue quand il était envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara. Bolton était alors ambassadeur US à l'ONU et il avait co-inventé avec Baker le plan d'autonomie provisoire sanctionné d'un référendum d’autodétermination..
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
BOUBOU General de Division
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 10 Nov 2016 - 13:33
S'il veut une deuxième claque il n'a qu'a demander... En tous les cas, il sait à quoi s'attendre sur ce sujet
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feu Hassan II.
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 10 Nov 2016 - 16:42
Citation :
Élection de Donald Trump : les trois raisons de l’enthousiasme de Bouteflika
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé, ce mercredi 9 novembre, un message de félicitations à Donald Trump pour son élection à la présidence des États-Unis. Les propos du chef de l’État sont particulièrement enthousiastes et chaleureux.
Par ailleurs, le président Bouteflika est habituellement moins prompt à adresser ses messages de félicitations traditionnels, d’autant plus qu’il se trouve actuellement à Grenoble, en France, pour une visite médicale. Qu’est-ce qui explique alors un tel entrain du chef de l’État à féliciter Donald Trump ?
Plus proches des Républicains et le lobby pétrolier
Les dirigeants Républicains ont, à travers l’histoire, souvent été plus proches et plus conciliants envers l’Algérie. Certes, c’est un président démocrate John F. Kennedy qui a reçu Ahmed Ben Bella en octobre 1962 à la Maison Blanche, pour la première visite d’un président algérien aux États-Unis. John F. Kennedy, a également soutenu la cause indépendantiste algérienne, mais les présidents américains ont rarement reçu leurs homologues algériens.
Les deux exceptions sont le fait de Républicains. En effet, le président Chadli Benjedid a été reçu, en 1985, par Ronald Reagan lors de ce qui a été considéré comme la première visite officielle d’un chef d’État algérien aux États-Unis.
Plus tard, George W. Bush, lui aussi républicain, accompagné de l’ancien Vice-président Dick Cheney et de l’ex-secrétaire d’État Colin Powell, a reçu notre actuel président Abdelaziz Bouteflika, lors d’une visite en 2001.
En réalité, le camp républicain a toujours fait preuve d’une certaine proximité avec le pouvoir algérien. Ce fait est notamment lié à la question pétrolière. Partisans du « tout pétrole », les administrations républicaines ont davantage d’intérêts avec un pays pétrolier comme l’Algérie.
Les compagnies pétrolières américaines ont renforcé leur présence en Algérie, sous les mandats de Bush. Les lobbies pétroliers aux États-Unis, proches des Républicains, ont donc également contribué à de meilleures relations entre les deux pays. Bouteflika pourrait donc compter sur de meilleurs sentiments outre-Atlantique, avec un président républicain à la Maison Blanche.
Le Maroc et le Sahara occidental
Un autre point de satisfaction est lié à la question du Sahara occidental. Le lobbying marocain sur ce dossier ne cessera pas et l’élection de Trump ne garantit pas non plus un réel changement de position des États-Unis. Cela dit, Hilary Clinton, avant même d’être élue, est déjà « dévouée » au Maroc. En effet, la candidate malheureuse à cette élection est fortement impliquée avec le royaume de Mohamed VI : la fondation qu’elle dirige avec son mari et ancien président US, Bill Clinton, a reçu plusieurs millions de dollars de financements de la part du Rabat, d’après des emails révélés par Wikileaks.
Ainsi, il est aisément compréhensible que l’Algérie préfère un président américain sans parti-pris aussi flagrant. Surtout, Donald Trump assure vouloir se concentrer sur les affaires intérieures de son pays. En d’autres termes, l’on devrait assister à un « retrait » partiel des États-Unis de la scène internationale. Le Maroc risque de perdre un soutien et un allié de taille, qui, par sa neutralité bienveillante sur le dossier du Sahara occidental, favorise le statu quo marocain.
Moins d’interventionnismes des États-Unis
Enfin, une réduction de l’interventionnisme des États-Unis à travers le monde ne pourra que servir les intérêts de l’Algérie en général, mais surtout du pouvoir en place en particulier.
L’élection de Trump, partisan d’un repli des États-Unis, devrait signifier un recul de l’ingérence américaine dans les affaires du monde et donc de pays comme l’Algérie. Il y aura donc davantage de marge de manœuvre (en interne comme en externe) sans craindre une intervention américaine dans les affaires internes des pays. Le président Bouteflika pourrait briguer, un 5e mandat en 2019, sans prendre le risque de mécontenter les Américains.
L’on se souvient des « Printemps arabes », qui ont viré au cauchemar, soutenus par l’administration du président démocrate Barack Obama. L’on se souvient aussi des discours de l’actuel président américain au Caire (Égypte) et à Dakar (Sénégal) : des déclarations sur la démocratie, les critiques sur les « présidences à vie » et autres propos jugés « moralisateurs », sans doute perçus d’un mauvais œil par Alger.