messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: La politique américaine comme si vous y étiez... Dim 11 Mar - 9:39
Rappel du premier message :
Citation :
Ce militant démocrate qui défie Barack Obama
Candidat à la présidence, Darcy Richardson exprime la frustration d’une partie des progressistes états-uniens face au bilan du président sortant. Il participe aux primaires démocrates afin de «r amener,dit-il, Obama à gauche ».
Il n’a eu droit qu’à quelques entrefilets dans deux, trois journaux mais le New York Times ne l’a pas cité une seule fois dans l’un de ses articles. Il ne collecte que quelques milliers de dollars de-ci, de-là. Il ne bénéficie donc ni de la puissance financière ni de la couverture médiatique, éléments indispensables à toute campagne électorale aux États-Unis. Pourtant Darcy Richardson est bel et bien candidat à la présidence des États-Unis (www.darcy2012.com). Mieux même, il est le seul à défier Barack Obama dans plusieurs États. Même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation de son candidat.
« Je suis le premier à admettre que je n’ai aucune chance de battre, voire d’inquiéter le président sortant », répète Darcy Richardson en préambule des rares interviews que des chaînes locales lui accordent. Même si Eugene McCarthy constitue sa référence politique (les deux hommes ont notamment milité ensemble au début des années quatre-vingt-dix dans l’aile gauche du Parti démocrate), ce féru d’histoire sait que 2012 n’est pas 1968. Cette année-là, le sénateur progressiste du Minnesota, Eugene McCarthy, avait défié, au nom du mouvement antiguerre, Lyndon Johnson, président depuis 1963, embourbé dans son escalade militaire au Vietnam. Après des premières primaires très serrées, Johnson renonça finalement à se représenter.
Pourquoi dès lors se lancer dans une telle bataille à cinquante-six ans ? Parce qu’Obama doit répondre de son bilan, rétorque en substance cet ancien assureur devenu auteur et bloggeur (www.battleground.com). « Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat. » L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous George Bush. « Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que le premier mandat d’Obama est en fait un troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush. »
Darcy Richardson a reçu le soutien de la Nouvelle Alliance progressiste (www.newprogs.org), organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte de la Maison-Blanche et qui avait appelé à une candidature unifiée pour défier Obama. Aucune des personnalités évoquées depuis plusieurs mois (Jeffrey Sacks, Robert Reich, Bernie Sanders, Dennis Kucinich…) n’a relevé le gant. Darcy Richardson, si. Son slogan de campagne : « Un démocrate progressiste pour président. » Et son espoir : « Ramener Obama à gauche. »
Aux États-Unis, il n’y a pas que Lyndon LaRouche pour accuser Obama d’avoir trahi ses promesses. Bien que boudé par la grande presse, le démocrate progressiste Darcy Richardson défie le président Barack Obama dans plusieurs États dans la course à la présidentielle. Car, même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation de son candidat.
Pour Darcy Richardson, qui mène lui aussi campagne pour rétablir la séparation des banques d’affaires des banques de dépôt (retour au Glass-Steagall Act), le bilan du mandat d’Obama est plus que calamiteux : « Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat. »
Et comme le précise un article paru dans l’Humanité du 8 mars : « L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous George Bush. "Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que le premier mandat d’Obama est en fait un troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush." »
La référence politique de Darcy Richardson reste Eugene McCarthy (rien à voir avec l’anti-communiste Joseph McCarthy). Ce sénateur progressiste du Minnesota avait défié en 1968, au nom du mouvement contre la guerre du Vietnam, Lyndon Johnson, président depuis 1963. Eugene McCarthy était aussi en très bonnes termes avec Lyndon LaRouche et s’était fait remarquer en 1988 en faisant campagne en faveur de l’Initiative de défense stratégique (IDS), initiative anti-guerre initié par LaRouche et caricaturé par la presse comme « la guerre des étoiles ». Il avait également signé l’appel pour un Nouveau Bretton Woods de LaRouche.
Aujourd’hui, Darcy Richardson dispose du soutien de la Nouvelle Alliance progressiste, organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte de la Maison-Blanche et qui avait appelé à une candidature unifiée pour défier Obama. Le slogan de campagne de Richardson : « Un démocrate progressiste pour président. » Son espoir : « Ramener Obama à gauche. »
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 12 Déc - 6:21
Citation :
Le programme F-35 est « hors de contrôle », dénonce Donald Trump
Posté dans Amériques, Forces aériennes, Industrie par Laurent Lagneau Le 12-12-2016
À vrai dire, on s’y attendait. Quelques jours après sa menace d’annuler le contrat attribué à Boeing pour l’acquisition de deux avions B-747-8 destinés à renouveler la flotte présidentielle, Donald Trump, qui se préparer à succéder à Barack Obama, s’en est pris à l’avion F-35, développé par Lockheed-Martin, d’abord dans un entretien diffusé le 11 décembre par Fox News, puis dans un « tweet ».
« Le programme et le coût du F-35 sont hors de contrôle », a affirmé M. Trump via Twitter, avant d’assurer que « des milliards de dollars peuvent être et seront économisés sur les achats militaires (et autres) après le 20 janvier. »
Lancé en 2001 avec l’objectif de doter les différentes branches de l’armée américain d’un seul et même type d’appareil, le programme F-35 se voulait économique. Puis, il a commencé à accumuler les retards, et donc les surcoûts. Et la note n’a cessé de grimper, au point qu’il a hérité du surnom de « trillion program » outre-Atlantique.
Qui plus est, les performances de cet appareils sont régulièrement mises en cause dans des rapports officiels, comme ceux publiés tous les ans par le bureau des tests opérationnels et de l’évaluation (DOT&E). Le dernier en date, diffusé au début de cette année, avait déploré les retards dans la mise au point des logiciels indispensables pour faire voler cet avion dit de 5e génération, les problèmes dans la gestion des données obtenus par ses différents capteurs, les soucis au niveau des commandes de vol, les vulnérabilités informatiques, etc…
Aussi, quand il était encore candidat à la Maison Blanche, M. Trump avait critiqué le F-35. « Quand ils disent qu’il ne peut pas fonctionner aussi bien que les avions que nous avons déjà, que faisons nous à dépenser autant d’argent? », avait-il demandé, en novembre 2015.
Si Boeing avait semblé sur la défensive après la sortie de Donald Trump sur le coût des deux futurs avions présidentiels, Lockheed-Martin a réagi très rapidement aux propos du futur locataire de la Maison Blanche.
Ainsi, le directeur du programme F-35, Jeff Babione, a souligné la « technologie incroyable » de cet appareil ainsi que les efforts « constants » de Lockheed-Martin pour en réduire les coûts de construction et de maintenance.
« C’est donc un appareil de grande valeur et je me ferai une joie de répondre aux questions que pourrait avoir le président élu, quelles qu’elles soient », a déclaré M. Babione.
Cela étant, le F-35 n’est pas le seul sujet qui énerve M. Trump. Selon lui, il est en effet anormal de voir d’anciens hauts responsables militaires rejoindre l’industrie de l’armement après avoir quitté l’uniforme. « Les gens qui passent ces contrats pour le gouvernement ne devraient jamais être autorisés à aller travailler ensuite pour les entreprises avec lesquelles ils ont traité », a-t-il lancé sur Fox News, reprenant des propos qu’il avait tenus quelques jours plus tôt lors d’un déplacement à Baton Rouge.
Le dernier exemple en date est celui du général Mark Welsh, l’ancien chef d’état-major de l’US Air Force. Ce dernier vient d’être nommé au conseil d’administration de Northrop Grumman, l’industriel auquel il a attribué, avant de quitter le service, un contrat de 80 milliards de dollars pour le développement et l’achat de 100 bombardiers stratégiques B-21 Raider.
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 21 Déc - 2:08
Citation :
Avant l'arrivée de Donald Trump à la Maison blanche, Barack Obama a annoncé une mesure de protection permanente de certaines zones de l'Arctique. Les forages pétroliers y sont désormais interdits.
C'est "une étape historique pour (...) préserver les écosystèmes de l'Arctique" s'est félicité Barack Obama ce mardi. Le président américain a interdit, de manière permanente, tout nouveau forage d'hydrocarbures dans de vastes zones de l'océan Arctique et de l'océan Atlantique.
Trump ne pourra pas remettre en cause la décision
A un mois de l'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump, qui a promis de supprimer nombre de règlementations environnementales, les mesures annoncées par le président démocrate, complétées par une démarche similaire du Canada, devraient provoquer une levée de boucliers dans le camp républicain.
Pour agir, Barack Obama s'est appuyé sur une loi de 1953 qui donne aux présidents le pouvoir de protéger les eaux fédérales de toute exploration de gaz ou de pétrole. La décision prise mardi s'appuie sur "une base légale solide" et ne peut être remise en cause par un autre président, a affirmé un haut responsable de la Maison Blanche.
50 millions d'hectares protégés
Dans l'océan Arctique au large de l'Alaska, Barack Obama a interdit, de manière permanente, tout nouveau forage sur un peu plus de 50 millions d'hectares qui comprennent toutes les eaux américaines de la mer des Tchouktches et une large partie des eaux américaines de Beaufort.
De son côté, le Canada a annoncé l'interdiction de manière permanente de tout nouveau forage de pétrole ou de gaz dans les eaux canadiennes de l'Arctique, avec une révision prévue tous les cinq ans.
Donald Trump, qui a, à plusieurs occasions, mis en doute la réalité du changement climatique, a promis de mettre fin "à l'intrusion" de l'Agence américaine de protection environnementale (EPA) dans "la vie des Américains".
Il a désigné pour diriger cette agence Scott Pruitt, ministre de la Justice de l'Oklahoma, qui a été à la pointe de la bataille judiciaire pour faire annuler des règlementations visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre des centrales au charbon.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 30 Déc - 9:20
Citation :
Trump salue l'"intelligence" de Poutine, après les représailles américaines
AFP 30/12/2016
Le président élu des Etats-Unis Donald Trump a salué dans un tweet vendredi "l'intelligence" du président russe Vladimir Poutine moins de 24 heures après les sanctions prises contre Moscou par le président Barack Obama.
"Bien joué (de la part de V. Poutine) sur le report - J'ai toujours su qu'il était très intelligent!", a écrit le futur président américain. Donald Trump fait référence à la décision du président russe de ne pas répondre pour l'instant aux sanctions prises par Washington contre Moscou pour l'ingérence présumée de la Russie dans la campagne présidentielle américaine.
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 5 Jan - 5:15
Jurer fidélité à la Constitution américaine sur le Qur3an...........Quelle époque !
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 11 Jan - 10:27
Citation :
Dieselgate: Volkswagen plaide coupable de fraude aux Etats-Unis, paie 4,3 milliards de dollars d'amende
AFP 11/01/2017
Volkswagen a accepté de plaider coupable de fraude et de verser des pénalités supplémentaires de 4,3 milliards de dollars aux Etats-Unis dans le scandale du dieselgate, a annoncé mercredi le département américain de la Justice. Cinq nouveaux employés et cadres du géant allemand de l'automobile ont par ailleurs été inculpés aux Etats-Unis pour leur rôle dans cette supercherie qui a consisté à truquer des moteurs diesel pour minimiser le niveau réel d'émissions de gaz polluants lors des contrôles, a ajouté le ministère.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 12 Jan - 8:04
Citation :
USA: Fiat Chrysler accusé d'avoir truqué 104.000 moteurs diesel
AFP 12/01/2017
Fiat Chrysler a été accusé jeudi par les autorités américaines d'avoir truqué les moteurs de 104.000 de ses véhicules diesel aux Etats-Unis pour minimiser le niveau réel des émissions polluantes, utilisant un stratagème similaire à celui de Volkswagen.
Pour se sortir du scandale du "dieselgate", le groupe allemand a plaidé coupable de fraude mercredi aux Etats-Unis et devra verser près de 22 milliards de dollars de dédommagements et de pénalités.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Dim 15 Jan - 2:40
Citation :
Avertissement de Pékin à Trump: le principe de la Chine unique "n'est pas négociable"
AFP 15/01/2017
La reconnaissance de la "Chine unique" n'est "pas négociable", a affirmé Pékin dimanche, dans une réplique au président américain élu Donald Trump, qui s'est dit prêt à remettre en cause ce principe pour renforcer les relations entre Washington et Taipei. "Le principe d'une Chine unique est le fondement politique des relations sino-américaines, il n'est pas sujet à négociation", s'est insurgé Lu Kang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. "Il n'y a dans le monde qu'une seule Chine, Taïwan est une région inaliénable du territoire chinois, et le gouvernement de la République populaire est le seul gouvernement légitime de Chine", a insisté M. Lu, dans un bref communiqué. "Nous enjoignons (M. Trump) à réaliser la sensibilité extrême de la question taïwanaise, et à respecter les engagements pris par les précédents gouvernements américains (...) afin de ne pas compromettre le développement sain et stable des relations bilatérales", a-t-il ajouté.
Dans un entretien au Wall Street Journal, Donald Trump avait indiqué cette semaine que "tout était sur la table, y compris (la politique) de la Chine unique". Le milliardaire a par ailleurs justifié, lors du même entretien, son échange téléphonique avec la présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen, rappelant que Washington avait vendu l'an dernier à Taipei "2 milliards de dollars d'équipement militaire dernier cri".
Taïwan est politiquement séparé de la République populaire de Chine depuis la prise du pouvoir par les communistes à Pékin en 1949. Mais au nom du "principe d'une Chine unique", Pékin interdit à ses partenaires d'entretenir des relations diplomatiques avec l'île, qu'il considère comme une province rebelle destinée à retourner dans son giron, par la force s'il le faut. A la mi-décembre, Donald Trump avait déjà menacé de ne plus reconnaître le principe de la "Chine unique", qui avait conduit Washington à interrompre en 1979 ses relations diplomatiques avec Taïwan.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 16 Jan - 8:53
Citation :
Le FMI prédit une croissance américaine plus forte sous Trump
AFP 16/01/2017
Le FMI a laissé inchangées lundi ses prévisions de croissance économique sur le globe mais les a relevées pour les Etats-Unis en pariant sur une vaste "relance budgétaire" de la future administration Trump. Après avoir gagné 3,1% en 2016, le produit intérieur brut mondial devrait accélérer à +3,4% cette année et +3,6% en 2018, indique dans son rapport de conjoncture le Fonds monétaire international, qui continue de mettre en garde contre la tentation "protectionniste" aux Etats-Unis ou en Europe. Le FMI délivre toutefois un net message d'encouragement à la prochaine administration américaine, à cinq jours de l'entrée en fonctions de Donald Trump.
La première économie mondiale voit ainsi ses prévisions de croissance relevées de 0,1 point cette année à 2,3% et, surtout, de 0,4 point en 2018 à 2,5%, par rapport aux précédentes prévisions publiées il y a trois mois. Ce regain d'optimisme tient principalement à "la relance budgétaire" promise par le président élu américain qui s'est engagé à investir massivement dans les infrastructures, note le FMI tout en soulignant l'"incertitude" entourant encore son programme économique.
Les autres pays riches devraient suivre, notamment en Europe où le Royaume-Uni voit lui aussi ses prévisions relevées cette année (+0,4 point, à 1,5%) en dépit du Brexit. "La demande intérieure a mieux résisté que prévu", concède le FMI qui avait prédit de sombres lendemains en cas de vote en faveur de la sortie de l'Union européenne. La prévision britannique est en revanche sabrée en 2018 (-0,3 point, à 1,4%). Les projections sont inchangées pour la France (+1,3% cette année).
Par ailleurs, le Fonds revoit à la hausse ses prévisions pour la Chine cette année (+0,3 point, à 6,5%) en tablant là aussi sur un soutien accru des pouvoirs publics, tout en s'inquiétant des déséquilibres persistants qui frappent la deuxième puissance économique mondiale, notamment l'endettement des entreprises.
L'institution souligne toutefois que ses prévisions sont menacées par les appels croissants à limiter l'immigration et les menaces, notamment exprimées par M. Trump, de représailles commerciales contre certains pays. "Des restrictions accrues sur le commerce mondial et les migrations affecteraient la productivité et les revenus et auraient un impact négatif immédiat sur la confiance des investisseurs", estime le FMI. Cible privilégiée du futur président américain, le Mexique semble déjà en pâtir, avec une prévision de croissance amputée de 0,6 point en 2017 comme en 2018.
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 23 Jan - 7:40
Les USA quitte le TPP (traité transpacifique), gel le recrutement des fonctionnaires et gel aussi le financement fédéral des ONG incitant à l'avortement à l'extérieur du pays.
Le TAFTA (traité trans Atlantique) est mort né je crois.. Trump va revoir tous les traités commerciaux.
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 25 Jan - 5:42
Ce que trump fait en ces premiers jours de prise de pouvoir me rappelle ce que le roi avait dit lors d'une interview au figaro "Vous savez, je ne me réveille pas tous les matins en me disant : tiens, aujourd’hui, pour plaire ou pour faire la Une des journaux, je vais changer les choses. Ce serait ridicule et démagogique. Mon approche est à la fois plus pragmatique et plus réfléchie. Mon rythme est celui du Maroc." Trump peut changer pas mal de chose, mais il ne peux changer le cours de l'histoire ! Les usa sont sur le déclin, un déclin inéluctable et irréversible ! La belle époque du strict monopole de puissance où les américains pouvaient multiplier les interventions sur les 4 coins du monde est terminé. Sur les 4 pouvoirs (militaire, économique, scientifique et culturel) avec lesquelles ils ont dominé le monde sans aucun précédent à travers l'histoire, seul la puissance militaire persiste.
Culturellement le rêve américain n'en est plus un, je me souviens du début des années 2000 le modèle de la famille américaine avec sa maison ses clebs un jardin et une voiture était le saint modèle. Mais le temps à oxydé ce rêve et a dévoile ce qui est en réalité le summum de la société individualiste. Il y a un film "American beauty" qui décrit parfaitement ce mirage, une famille américaine ordinaire qui a tous ce qu'il faut mais qui ne parvient pas à trouver le bonheur. A chaque fois que je regarde ce film je ne peux m’empêcher de penser à ce qu'a dit sayyid Qutb dans un article lors de son voyage aux USA "un peuple qui atteint des sommités dans les domaines de la science et du travail, cependant qu'il est au stade primitif dans les domaines des sentiments et du comportement, ne dépassant guère l'état de la première humanité, voire plus bas encore dans certains aspects sentimentaux et comportementaux". Il fait un constat sévère alors qu'il est en encore dans sa phase de vie modéré ! Le génie du model américain est d'avoir été capable de faire adhérer des gens à sa cause dans n'importe quel endroit du monde. Une modele basé sur une législation qui garantit les libertés individuels et les droit de chacun. On a tendance a confondre ce qu'est et ce qu'a été réellement la culture américaine et les moyens dont elle se sert pour s'imposer aux gens. C'est qui ce qui a fait dire à Huntington que manger au macdo et boire du caco ne veut pas dire que l'on adhère au droit et aux valeurs morales américaines
Dans le domaine scientifique l'avance technologique qui se comptait en décennies sur le reste du monde est entrain de fondre ! La mondialisation de l'information a tué le monopole de la science. Le seul domaine ou les américains ont encore une longueur d'avance est le domaine militaire, mais pour combien de temps ?
Trump pourrait construire son mur le long de la frontière mexicaine, signer un décret interdisant l'entrée du territoire américain aux musulmans, cela ne changera rien à la véritable nature des choses. L'histoire broie ceux qui viennent trop tôt ou trop tard (ce qui est son cas) comme elle broie ceux qui s'y oppose.
Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 25 Jan - 6:48
Tant mieux pour le reste du monde
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 26 Jan - 5:36
Donald Trump bloque l’arrivée des ressortissants de 7 pays musulmans dont l'Iran, l'Irak, la Syrie..
Trump menace le Mexique et demande à ce dernier de payer pour le mur entre les deux pays. En réponse, le président Trump durcit le ton et veut que le Mexique paie le mur et dit au président Nieto d’annuler sa visite s’il refuse.
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 27 Jan - 6:58
Sa chauffe vite entre Trump et le Mexique
Citation :
Le président mexicain annule sa visite à Washington
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 27 Jan - 7:05
si les mexicains et les sud américains et les minorités raciales en général font une petite grève de juste une semaine, les USA se noiera dans son caca purement et simplementE comme un bon vieux pays du tiers monde
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 27 Jan - 7:19
Le Mexique importe des produits américains pour 200 milliards de dollars, sans parler des constructeurs automobiles américains présent au Mexique, les usa ont plus à perdre dans cette histoire. Et combien même ils construiraient ce mur qui existe déjà en partie arrêteront t'il les flux sans la complicité du Mexique. Quand on voie comment une petite barrière a mellila est ingérable sans le Maroc, je n'ose pas imaginer une barrière sur des milliers de km. Sacré trump !
Invité Invité
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 27 Jan - 7:29
La géologie fait que ce mur est impossible ou coûterait énormément d'argent dans certains endroits.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Dim 29 Jan - 4:34
Citation :
USA: Volkswagen rappelle près de 600.000 voitures Audi
AFP 29/01/2017
Volkswagen va rappeler près de 600.000 voitures, en majorité de sa marque haut de gamme Audi, aux Etats-Unis pour différents défauts dont des risques de non-déploiement des airbags et de départ de feu.
Aucun accident mortel lié à ces problèmes n'a encore été dénombré, a indiqué samedi l'agence américaine de la sécurité routière, la NHTSA, qui a fait part de cette vaste opération de rappels, après des incidents en Chine et en Israël en 2016. Les concessionnaires de la marque vont effectuer gratuitement les réparations et remplacements de pièces nécessaires, est-il précisé dans les différents avis de rappels.
Dans le détail, environ 234.054 Audi A5, années modèles 2011 à 2017, sont affectées par un problème de corrosion risquant d'empêcher les airbags de se déployer correctement en cas d'accident, prévient le régulateur.
Quelque 342.867 Audi A4, produites de 2013 à 2017, A5 (2013-2017), A6 (2012 à 2016) et Q5 (2013 à 2017) sont, eux, touchés par des problèmes de surchauffe de la pompe à eau pouvant entrainer un incendie.
Enfin, les propriétaires de 5.901 Audi A4, A6 et Q7, années modèles 2017, et des Q5 (2018) doivent ramener vers les concessionnaires agréés leurs voitures parce que celles-ci présentent soit le risque de ne pas voir leurs airbags se déployer soit un défaut des prétensionneurs de ceinture de sécurité. La Golf 2017 et la e-Golf 2016 ainsi que la Tiguan 2017 sont également affectés par ce problème.
La NHTSA ne précise pas si les airbags défectueux ont été fabriqués par l'équipementier nippon Takata au centre de la plus grosse opération de rappels (70 millions d'airbags) aux Etats-Unis parce que ses coussins de sécurité sont utilisés à grande échelle par de nombreux constructeurs (Honda, BMW, Fiat Chrysler, General Motors, Ford, Nissan, Toyota...).
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 2 Fév - 20:44
Hé oui ! l’Amérique qu'on aime
https://www.lorientlejour.com/article/1033087/usa-la-chambre-facilite-lachat-darmes-a-feu-par-les-handicapes-mentaux.html a écrit:
USA: la Chambre facilite l'achat d'armes à feu par les handicapés mentaux
La Chambre des représentants des Etats-Unis, à majorité républicaine, a voté jeudi pour annuler une réglementation récente de l'ère Obama qui visait à interdire aux handicapés mentaux de posséder des armes à feu. Les républicains ont entrepris de révoquer plusieurs réglementations administratives adoptées dans les derniers mois de l'administration Obama, comme une loi de 1996 rarement utilisée leur en donne le pouvoir. En l'occurrence, le texte réglementaire imposait aux services de la sécurité sociale de transmettre les noms des bénéficiaires d'allocations considérés comme irresponsables ou handicapés mentaux au fichier central d'interdiction de possession d'armes, géré par le FBI (fichier NICS). C'est ce fichier que les armuriers doivent impérativement consulter avant de vendre une arme, afin de vérifier le casier judiciaire de l'acheteur, et s'il a le droit d'en acquérir.
"Il n'existe aucune preuve que ceux qui reçoivent des allocations pour handicap de l'administration de la sécurité sociale représentent une menace à l'ordre public", a déclaré l'élu républicain Bob Goodlatte. Les républicains estiment qu'une fois un nom ajouté au fichier NICS, les procédures d'appel sont "fastidieuses", ce qui priverait les citoyens concernés de l'exercice de leur droit à posséder une arme, conféré selon eux par le deuxième amendement de la Constitution.
Le Sénat doit encore voter pour confirmer cette annulation. Le Congrès, contrôlé par les républicains, a commencé à révoquer de nombreuses réglementations qu'ils considèrent excessives, notamment sur la pollution des rivières et la corruption à l'étranger.
Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 2 Fév - 22:50
Oui la bonne vieille Amérique qu'on aime tous. Tous aux abris.....
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 3 Fév - 7:40
Citation :
Une espionne impliquée dans les prisons secrètes controversées, nouvelle N°2 de la CIA
AFP 03/02/2017
Gina Haspel, une ancienne responsable des opérations clandestines de la CIA et impliquée à ce titre dans les prisons secrètes à l'étranger où les détenus étaient torturés après le 11-Septembre, a été nommée jeudi N°2 de l'agence d'espionnage.
Mme Haspel a été nommée directrice adjointe de l'agence, aux côtés du nouveau directeur Mike Pompeo, après avoir été la première femme à brièvement prendre la tête du service des opérations clandestines de la CIA.
Espionne très expérimentée dans les opérations sous couverture, elle a rejoint l'agence en 1985 et a servi dans plusieurs endroits du monde, notamment à Londres à la fin des années 2000. Elle avait été nommée en 2013 à la tête du Service national clandestin de la CIA, mais avait été remplacée après seulement quelques semaines, apparemment en raison de doutes sur sa responsabilité dans la mise en place après le 11 septembre 2001 de prisons secrètes à l'étranger où des méthodes comme la simulation de noyade, assimilée à de la torture, étaient employées pour interroger les suspects.
Selon le Washington Post à l'époque, elle avait "géré une prison secrète en Thaïlande où les détenus étaient soumis à des simulations de noyade et à d'autres mauvais traitements". Le quotidien américain affirmait que Gina Haspel avait aussi été impliquée dans la destruction en 2005 de vidéos compromettantes sur ces techniques "d'interrogatoire poussé" appliquées sur plusieurs détenus en Thaïlande.
Les avocats de ces détenus membres présumés d'el-Qaëda souhaitaient récupérer ces vidéos pour les présenter devant les tribunaux. "Gina est une agent d'espionnage exemplaire et une patriote dévouée qui apporte plus de 30 ans d'expérience dans l'agence. Elle est aussi une dirigeante expérimentée avec une aptitude fantastique à faire les choses et inspirer ceux qui l'entourent", a indiqué Mike Pompeo. Trois anciens directeurs de la CIA et d'autres responsables, dont James Clapper, ancien directeur du renseignement américain, ont apporté leur soutien à Mme Haspel.
En revanche, deux sénateurs démocrates ont fait part de leurs réserves sur la nomination de Gina Haspel dans une lettre au président Donald Trump. "Son parcours fait qu'elle n'est pas adaptée pour ce poste", estiment ainsi les sénateurs Ron Wyden et Martin Heinrich. Mark Warner, membre de la commission du Sénat sur le Renseignement, a indiqué vouloir entendre Mme Haspel s'exprimer elle-même: "J'apprécie les nombreuses années de service de Mme Haspel à la CIA, cependant je veux l'assurance de sa part qu'elle respectera l'esprit et la lettre de la loi", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Cette nomination intervient alors qu'un certain flou règne sur les intentions du nouveau président Donald Trump en matière de torture. Il a déclaré être d'avis que la torture "fonctionne", mais qu'il laissera son secrétaire à la Défense James Mattis prendre la décision d'y avoir recours ou non. Celui-ci a fait savoir son opposition à la torture.