messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: La politique américaine comme si vous y étiez... Dim 11 Mar 2012 - 21:39
Rappel du premier message :
Citation :
Ce militant démocrate qui défie Barack Obama
Candidat à la présidence, Darcy Richardson exprime la frustration d’une partie des progressistes états-uniens face au bilan du président sortant. Il participe aux primaires démocrates afin de «r amener,dit-il, Obama à gauche ».
Il n’a eu droit qu’à quelques entrefilets dans deux, trois journaux mais le New York Times ne l’a pas cité une seule fois dans l’un de ses articles. Il ne collecte que quelques milliers de dollars de-ci, de-là. Il ne bénéficie donc ni de la puissance financière ni de la couverture médiatique, éléments indispensables à toute campagne électorale aux États-Unis. Pourtant Darcy Richardson est bel et bien candidat à la présidence des États-Unis (www.darcy2012.com). Mieux même, il est le seul à défier Barack Obama dans plusieurs États. Même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation de son candidat.
« Je suis le premier à admettre que je n’ai aucune chance de battre, voire d’inquiéter le président sortant », répète Darcy Richardson en préambule des rares interviews que des chaînes locales lui accordent. Même si Eugene McCarthy constitue sa référence politique (les deux hommes ont notamment milité ensemble au début des années quatre-vingt-dix dans l’aile gauche du Parti démocrate), ce féru d’histoire sait que 2012 n’est pas 1968. Cette année-là, le sénateur progressiste du Minnesota, Eugene McCarthy, avait défié, au nom du mouvement antiguerre, Lyndon Johnson, président depuis 1963, embourbé dans son escalade militaire au Vietnam. Après des premières primaires très serrées, Johnson renonça finalement à se représenter.
Pourquoi dès lors se lancer dans une telle bataille à cinquante-six ans ? Parce qu’Obama doit répondre de son bilan, rétorque en substance cet ancien assureur devenu auteur et bloggeur (www.battleground.com). « Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat. » L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous George Bush. « Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que le premier mandat d’Obama est en fait un troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush. »
Darcy Richardson a reçu le soutien de la Nouvelle Alliance progressiste (www.newprogs.org), organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte de la Maison-Blanche et qui avait appelé à une candidature unifiée pour défier Obama. Aucune des personnalités évoquées depuis plusieurs mois (Jeffrey Sacks, Robert Reich, Bernie Sanders, Dennis Kucinich…) n’a relevé le gant. Darcy Richardson, si. Son slogan de campagne : « Un démocrate progressiste pour président. » Et son espoir : « Ramener Obama à gauche. »
Aux États-Unis, il n’y a pas que Lyndon LaRouche pour accuser Obama d’avoir trahi ses promesses. Bien que boudé par la grande presse, le démocrate progressiste Darcy Richardson défie le président Barack Obama dans plusieurs États dans la course à la présidentielle. Car, même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation de son candidat.
Pour Darcy Richardson, qui mène lui aussi campagne pour rétablir la séparation des banques d’affaires des banques de dépôt (retour au Glass-Steagall Act), le bilan du mandat d’Obama est plus que calamiteux : « Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat. »
Et comme le précise un article paru dans l’Humanité du 8 mars : « L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous George Bush. "Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que le premier mandat d’Obama est en fait un troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush." »
La référence politique de Darcy Richardson reste Eugene McCarthy (rien à voir avec l’anti-communiste Joseph McCarthy). Ce sénateur progressiste du Minnesota avait défié en 1968, au nom du mouvement contre la guerre du Vietnam, Lyndon Johnson, président depuis 1963. Eugene McCarthy était aussi en très bonnes termes avec Lyndon LaRouche et s’était fait remarquer en 1988 en faisant campagne en faveur de l’Initiative de défense stratégique (IDS), initiative anti-guerre initié par LaRouche et caricaturé par la presse comme « la guerre des étoiles ». Il avait également signé l’appel pour un Nouveau Bretton Woods de LaRouche.
Aujourd’hui, Darcy Richardson dispose du soutien de la Nouvelle Alliance progressiste, organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte de la Maison-Blanche et qui avait appelé à une candidature unifiée pour défier Obama. Le slogan de campagne de Richardson : « Un démocrate progressiste pour président. » Son espoir : « Ramener Obama à gauche. »
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Sam 4 Fév 2017 - 18:34
Kursad2 a écrit:
Ca me fait rire mes vieux bobos qui critique Trump. Il tient seulement la promesse électorale. C'est pas le cas de ces cons.
http://www.rtl.fr/actu/international/trump-dit-tout-haut-ce-que-l-occident-pense-tout-bas-selon-les-jihadistes-7787039901 a écrit:
Trump "dit tout haut ce que l'Occident pense tout bas", selon les jihadistes
ÉCLAIRAGE - La victoire du candidat républicain à l'élection américaine a réjoui les jihadistes de tous bords. Pour eux, elle signifie l'accélération de la confrontation avec l'Occident.
Il n'est pas rare d'entendre que les discours des extrêmes politiques, jugés stigmatisants envers la religion musulmane, font le jeu de la propagande jihadiste. Cet été, lors de la polémique autour du port du burkini sur les plages françaises, le sujet a fait le tour des sphères jihadistes selon les spécialistes, alimentant le discours de victimisation de la population musulmane en terre de kuffar, ou terre de mécréance. Un discours qui consiste à pointer l'exclusion des musulmans dans leurs propres pays à cause de leur religion, et appelant ainsi à rejoindre une terre d'islam où ils seront, en principe, respectés et égaux des autres habitants.
Pour les membres d'organisations terroristes, plus les musulmans sont rejetés, plus il est facile de les convaincre de rejoindre ses rangs. Ainsi, les lois contre le voile à l'école ou l'interdiction de la burka dans l'espace public en France sont brandies comme des lois anti-musulmans.
Une frange de ces islamistes considèrent qu'avec l'élection de Donald Trump à la tête des États-Unis, le pays qui symbolise le plus l'impérialisme occidental, ils n'auront plus besoin de faire de la propagande anti-Occident. Ils n'ont qu'à "retranscrire tels quels ses discours", se réjouit un combattant chargé des médias chez al-Qaïda auprès de Wassim Nasr, auteur de L'État islamique, le fait accompli et journaliste à France24, joint par RTL.fr. Le spécialiste s'est entretenu avec plusieurs jihadistes sur le cas Trump, applaudi depuis son investiture par le parti républicain. Trump, "un signe du ciel"
L'une des prophéties des jihadistes annonce que les gouvernements occidentaux vont se retourner contre leur propre population musulmane. Le décret anti-immigration, qui concerne les ressortissants de 7 pays musulmans, est du pain béni pour la propagande jihadiste. C'est une nouvelle preuve, pour eux, que les États-Unis se retournent contre leur propre citoyens musulmans et donc le signe que la prophétie se réalise. Comme l'explique Wassim Nasr, si il a toujours été compliqué pour les ressortissants de ces pays d'obtenir un visa américain, "la nouveauté c'est qu'il remet en cause le visa et la green card", soit les résidents permanents aussi.
Les vétérans irakiens qui combattent aux côtés des troupes américaines se voient également refuser l'entrée du pays. Ce qui pose la question de la réciprocité en Irak. Sur place, des soldats américains, 4.600 selon Le Figaro, luttent avec les forces irakiennes et kurdes pour tenter de déloger Daesh de Mossoul. Si Bagdad applique la réciprocité de ce décret, la question se posera alors pour ces troupes américaines. Selon Wassim Nasr, ces hommes qui risquent leur vie pour se battre avec les États-Unis "risquent de se sentir lésés".
"Tu vois, on t'avait dit, c'est un signe du ciel", lui a alors confié un jihadiste pour qui "c'est la main de Dieu qui l'a fait gagner afin d'acter la confrontation finale". La victoire du candidat républicain a été une surprise pour le monde occidental qui ne pouvait imaginer l'accession au pouvoir d'un homme aux propos si controversés. Ces actions considérées comme anti-musulmans alimentent donc la propagande jihadiste. Pour eux, c'est juste que la prophétie s'accomplit.
"Le vrai visage de l'Occident"
Selon eux, Donald Trump "dit tout haut ce que l'Occident pense tout bas". "¨Par exemple, quand il dit clairement qu'il veut confisquer le pétrole en Irak", illustre Wassim Nasr. Les jihadistes pensent qu'il a le mérite d'être honnête avec ses intentions. Alors qu'il a réagi sur Twitter à l'attaque survenue contre des soldats français au Carrousel du Louvre le 3 février 2017, le chef d'État américain n'a absolument fait aucune déclaration concernant la tuerie dans une mosquée à Québec perpétrée quelques jours plus tôt à l'encontre de fidèles musulmans.
Là encore, une "preuve" qui alimente la théorie selon laquelle il y aurait deux poids deux mesures en fonction des victimes, et surtout de leur religion. Cette idée ne gagne pas du terrain que dans la logique jihadiste mais s'étend au-delà. Selon le journaliste de France24, "les Irakiens aussi pensent" que l'Occident veut juste leur pétrole.
Plus encore, "cette idée que Donald Trump serait le vrai visage de l'Occident ratisse large dans le monde arabe". Elle ne concerne plus seulement la sphère jihadiste donc mais s'étend à la population. Pourtant, comme le souligne le spécialiste, "c'est une idée qui est fausse", rappelant la mobilisation internationale des citoyens contre ce décret anti-immigration qu'ils considèrent comme raciste et islamophobe.
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Sam 4 Fév 2017 - 23:26
vinseeld a écrit:
La couverture du SPIEGEL .
La couverture du Der-SPIEGEL est un recyclage du Daily-News (14 mois) journal New-yorkais .
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Dim 5 Fév 2017 - 22:47
Chapeau!!!
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 6 Fév 2017 - 0:05
Respect.... J'ai l'impression qu'il va avoir un destin à la Kennedy si il continue !
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 9 Fév 2017 - 13:51
Une escrimeuse US (musulmane) retenue à la douane pendant 2H à cause de son hijab et du décret anti-immigration de Trump.
lefigaro.fr
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 9 Fév 2017 - 14:06
Une canadienne voilée d'origine marocaine avec sa fille ont été refoulé aussi cette semaine... Perso j'ai pris la décision de ne jamais aller aux USA Inch'Allah pendant le mandat de Trump !
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 9 Fév 2017 - 14:59
Fahed64 a écrit:
Une canadienne voilée d'origine marocaine avec sa fille ont été refoulé aussi cette semaine... Perso j'ai pris la décision de ne jamais aller aux USA Inch'Allah pendant le mandat de Trump !
Il est aussi temps que nos jeunes installés au canada de s'interesser a la politique et pourquoi pas gravir les echellons. Comme en france et holland, pour defondre nos intérêts et nos concitoyens
Fox-One General de Division
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Jeu 9 Fév 2017 - 17:09
RT a écrit:
«Qu'ils se pendent à un bananier» : le message haut en couleur du Zimbabwe à l'ambassade américaine
Le porte-parole du président Robert Mugabe a usé de termes fleuris pour vitupérer contre l'ambassade des Etats-Unis. Celle-ci avait exprimé, publiquement, de vives critiques sur l'état des droits de l'Homme dans le pays.
«Il pense qu'il peut nous diriger», s'est indigné le porte-parole de la présidence du Zimbabwe, George Charamba, en faisant référence à l'ambassadeur américain Harry K. Thomas Jr, qu'il accuse d'ingérence dans les affaires zimbabwéennes. «[Les diplomates américains] peuvent aller se pendre a un bananier», a poursuivi le haut responsable du pays d'Afrique australe, selon le journal public zimbabwéen Herald du 7 février.
Ces propos singuliers font écho aux récentes déclarations de l'ambassade américaine à Harare, au sujet de la «détérioration continue» du respect des droits de l'Homme au Zimbabwe. «Le gouvernement américain croit sans équivoque au droit fondamental à la liberté d'expression et appelle le gouvernement du Zimbabwe à respecter, pour tous ses citoyens, les droits élémentaires inscrits dans la Constitution», avait déclaré dans un communiqué l'ambassade, le 6 février.
«We are extremely concerned by the continuing deterioration of the human rights situation in Zimbabwe pic.twitter.com/fKJjuJmVAu — U.S. Embassy Harare (@usembassyharare) 6 février 2017»
La semaine précédente, Evan Mawarire, un pasteur zimbabwéen, avait lancé sur les réseaux sociaux un mouvement de contestation du président Robert Mugabe, qui était parvenu à déclencher d'importantes manifestations et grèves, paralysant ainsi plusieurs villes. Le pasteur et opposant politique a été accusé de subvertir le gouvernement – ce qui pourrait lui coûter jusqu'à 20 ans de prison, a indiqué son avocat au magazine Time.
«#Zimbabwe Le leader des mouvements insurrectionnels demande aide des gouvernements étrangers https://t.co/un0KBSntmqpic.twitter.com/mlvNfHhU4R — RT France (@RTenfrancais) July 11, 2016»
Un autre pasteur, Patrick Mugadza, est détenu depuis le 19 janvier, pour avoir déclaré que Robert Mugabe allait mourir en octobre.
Le pic de tensions entre Washington et Harare, dont témoignent les déclarations du porte-parole du président Mugabe, survient quatre mois après la levée des sanctions américaines contre le Zimbabwe, décidée en octobre 2016 par l'administration Obama. Les Etats-Unis avaient pris des sanctions en 2003 contre 98 ressortissants du pays et 68 entités, en réponse aux «actions et politiques sapant les institutions et le processus démocratique» auxquelles ils auraient été liés.
Allez on y va pour le Top 10 africain. Tu dois te montrer fort et impitoyable M. Trump pour te faire respecter !!!
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Dim 12 Fév 2017 - 15:43
Citation :
Washington ne veut pas qu'un Palestinien représente l'Onu en Libye
Les États-Unis ont bloqué vendredi la candidature de l'ancien premier ministre palestinien Salam Fayyad au poste d'émissaire des Nations unies en Libye.
La représentante américaine au sein de l'Onu Nikki Haley a déclaré vendredi que l'administration Trump « était déçue » que le nouveau secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, ait envoyé une lettre au Conseil de sécurité annonçant son intention de nommer l'ancien premier ministre Salam Fayyad au poste d'émissaire des Nations unies en Libye, annonce The New York Times.
« Trop longtemps les Nations unies ont injustement penché en faveur de l'Autorité palestinienne au détriment de nos alliés en Israël », a déclaré la nouvelle ambassadrice américaine aux Nations unies, Nikki Haley.
Elle a noté que les États-Unis ne « reconnaissent actuellement pas l'existence d'un État palestinien et n'acceptent pas non plus le signal que cette nomination enverrait au sein des Nations unies ».
« À l'avenir, les États-Unis agiront, et ne se contenteront pas de parler, afin de soutenir leurs alliés », a conclu la représentante des États-Unis, l'un des cinq membres permanents du Conseil et qui dispose à ce titre d'un droit de veto.
Salam Fayyad, 64 ans, ancien haut dirigeant du Fonds monétaire international, a dirigé le gouvernement palestinien de 2007 à 2013.
En tant que président élu américain, Donald Trump avait critiqué la résolution de l'Onu, adoptée en décembre, réclamant la fin des colonies israéliennes. Par la suite, Nikki Haley a promis de défendre les intérêts d'Israël.
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 13 Fév 2017 - 8:28
cnn fake news chanel
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mar 14 Fév 2017 - 18:03
Citation :
Proche de Moscou, le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump démissionne
Posté dans Amériques par Laurent Lagneau Le 14-02-2017
Le général Michael Flynn n’aura pas eu le temps de prendre ses aises dans son bureau de conseiller à la sécurité nationale auprès du président Trump : mis en cause pour avoir eu une conversation avec l’ambassadeur russe en poste à Washington alors qu’il n’était pas encore en fonction, il a été contraint à donner sa démission, le 13 février.
L’affaire a commencé au moment où l’administration Obama annonça des sanctions contre la Russie, en réponse aux interférences de cette dernière dans la course à la Maison Blanche. Dans un premier temps, Moscou envisagea de prendre des mesures similaires et d’expulser 35 diplomates américains. « La réciprocité est la règle de la diplomatie dans les relations internationales », avait expliqué Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères.
Puis, curieusement, Vladimir Poutine, le chef du Kremlin se montra magnanime en décidant de ne pas aller au bout de cette logique. « Nous n’allons pas tomber au niveau d’une diplomatie irresponsable (…). Nous n’allons pas créer de problèmes aux diplomates américains », fit-il valoir.
La conversation qu’a eue le général Flynn avec Sergey Kislyak, l’ambassadeur russe, le 29 décembre, soit un jour avant la décision du Kremlin, est-elle l’une des clés pour comprendre l’attitude de Moscou?
Fin janvier, le Washington Post révéla que les services de renseignements américains s’intéressaient de près au général Flynn, partisan d’un rapprochement avec Moscou pour lutter contre la mouvance jihadiste. « Nous avons battu Hitler en raison de notre relation avec les Russes, donc voir cela comme une relation nécessaire à nos intérêts communs, y compris le groupe État islamique (…), c’est vraiment la position que j’ai sur la Russie », avait-il en effet expliqué.
Nommé conseiller à la sécurité nationale en novembre par le président alors élu, M. Flynn pouvait avoir accès à des informations sensibles susceptibles d’intéresser la Russie. Aussi, ses contacts répétés avec l’ambassadeur russe ne pouvaient qu’intriguer… En outre, tant qu’il n’était pas confirmé dans ses nouvelles fonctions et en vertu d’une loi datant de 1799 (Logan Act), il lui était interdit de négocier avec le représentant d’un gouvernement en froid avec Washington.
Sur la sellette, le général Flynn assura que ses conversations avec l’ambassadeur russe ne portèrent pas sur les sanctions que venait prendre l’administration Obama à l’égard de Moscou. Et il protesta de sa bonne foi auprès de Mike Pence, le vice-président.
Sauf que, rapports du renseignement américain sur la surveillance des contacts avec les diplomates russes, évoqués dans la presse par des responsables actuellement en poste ou ayant servi la précédente administration, contredisent le conseiller à la sécurité nationale…
Ainsi, dans ses conversations avec Sergey Kislyak, le général Flynn aurait « explicitement » fait référence aux sanctions. Et, d’après des confidences recueillies par le Washington Post auprès de certaines sources officielles, il aurait « appelé la Russie à ne pas réagir de façon excessive » aux sanctions de l’administration Obama, « laissant entendre clairement que les deux parties seraient en position de revenir sur la question une fois que Trump serait investi président. »
Et, les conversations entre le général Flynn et le diplomate russe « ont été interprétées par certains hauts responsables américains comme envoyant le message inapproprié et potentiellement illégal au Kremlin qu’il pouvait s’attendre à échapper aux sanctions », a écrit le Washington Post.
Puis, le 13 février, le même quotidien américain a porté le coup de grâce, en affirmant que le département de la Justice aurait averti Don McGahn, le conseiller juridique du président Trump, sur un possible mensonge du général Flynn sur la teneur de ses conversations avec l’ambassadeur russe. Teneur qui susceptible de donner lieu à un chantage de la part de Moscou.
Sa position étant devenue intenable, le général Flynn n’a donc pu que donner sa démission, après que Sean Spicer, le porte-parole de la Maison Blanche, a donné le sentiment que le M. Trump allait le démettre de ses fonctions. « Le président évalue la situation, il parle au vice-président (…) et à plusieurs autres personnes », avait-il dit.
Dans sa lettre de démission, le général Flynn, ancien patron de la Defense Intelligence Agency (DIA) et invité régulier de la chaîne Russia Today avant de prendre ses fonctions de secrétaire à la sécurité nationale, a reconnu les faits qui lui étaient reprochés en affirmant avoir « inadvertance trompé le vice-président élu (Mike Pence) et d’autres personnes avec des informations incomplètes sur (ses) discussions téléphoniques avec l’ambassadeur de Russie. » Le général Joseph Keith Kellogg Jr., un vétéran de la guerre du Vietnam, a été désigné pour assurer l’interim.
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Sam 18 Fév 2017 - 12:05
gros deal de f18 en perspective
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Sam 18 Fév 2017 - 12:52
Trump favorise boing au detriment de lockhed martin a cause de l'arnaque F-35
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 20 Fév 2017 - 4:54
Clément Nguyen - Trump à la Maison-Blanche : vers une reconfiguration de l'ordre international ?
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Sam 25 Fév 2017 - 22:31
Citation :
Mur à la frontière: Mexico agite le spectre des droits de douane
AFP 25/02/2017
Le chef de la diplomatie mexicaine a prévenu samedi Washington que son pays imposerait des droits de douane sur certains produits importés des Etats-Unis si ceux-ci rendaient effectif leur projet d'appliquer des taxes sur les importations mexicaines pour financer le mur frontalier.
"Si le Mexique doit faire face à ce projet devenu réalité, et non plus à une simple menace rhétorique (...), le gouvernement mexicain se devra de répondre", a estimé Luis Videgaray dans des déclarations diffusées samedi par Radio Formula. "La réponse ne sera probablement pas d'imposer une taxe générale à toutes les importations en provenance des Etats-Unis, parce que cela pénaliserait le consommateur mexicain, (...) mais de procéder de manière sélective", a-t-il ajouté.
Le président américain Donald Trump a lancé son projet de construction d'un mur frontalier et promis de la faire financer par son voisin du sud, au besoin en ponctionnant les envois d'argent de Mexicains vers leur pays. M. Trump a également menacé d'imposer des taxes d'importations aux produits mexicains et de renégocier, voire d'abroger l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna), qui lie les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, trop favorable aux intérêts mexicains selon lui.
A ce sujet, le ministre mexicain des Affaires étrangères a affirmé que son pays était ouvert à la discussions sur "certains aspects" de l'accord. Depuis l'arrivée de M. Trump à la Maison Blanche, il y a un peu plus d'un mois, les deux voisins traversent la pire crise diplomatique depuis des décennies.
Pour tenter de faire baisser la tension, le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, et son collègue chargé de la Sécurité intérieure, John Kelly, se sont rendus cette semaine à Mexico, où ils ont notamment rencontré le président mexicain Enrique Pena Nieto.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 27 Fév 2017 - 19:54
Citation :
Trump propose une "hausse historique" des dépenses militaires
États-Unis Evoquant un budget "de sécurité nationale", le président républicain a affirmé, lors d'une rencontre avec des gouverneurs à la Maison Blanche, qu'il respecterait sa "promesse de protéger les Américains".
OLJ/AFP 27/02/2017
Donald Trump a proposé lundi "une hausse historique" des dépenses du Pentagone pour répondre aux menaces d'un monde "dangereux", une augmentation de 54 milliards de dollars qui serait en particulier compensée par une réduction de l'aide internationale.
A la veille de son premier discours devant le Congrès réuni au grand complet, le président des Etats-Unis a affiché, lors d'une rencontre avec les gouverneurs, sa volonté de présenter un budget "de sécurité nationale" qui respecterait sa promesse de "protéger les Américains".
Selon un responsable de l'administration, la Maison Blanche va proposer au Congrès une hausse de 54 milliards de dollars pour la Défense, soit une hausse d'environ 9% d'une année sur l'autre, qui serait compensée par une baisse équivalente des dépenses non-militaires. "La plupart des agences fédérales enregistreront par conséquent une réduction de leur budget", a indiqué ce responsable qui a évoqué une "importante réduction" de l'aide internationale.
Interrogé sur des informations de presse évoquant une baisse sensible pour le puissant département d'Etat, en charge de la diplomatie américaine, et l'Agence de protection de l'environnement (EPA), en pointe dans la lutte contre le changement climatique, il s'est refusé à tout commentaire.
La présentation détaillée du budget fédéral (d'un montant total de près de 4.000 milliards de dollars), attendue dans les semaines à venir, sera l'occasion pour Donald Trump de traduire sur le papier certaines de ses promesses de campagne. Mais ces propositions seront, comme à chaque fois, âprement débattues au Congrès, qui tient les cordons de la bourse.
La défense représente environ la moitié des dépenses du budget de fonctionnement de l'Etat fédéral, qui elles-mêmes ne représentent qu'environ un tiers des toutes les dépenses fédérales (les deux autres tiers concernent les grands programmes sociaux de santé et de retraite). "Vous en saurez plus demain (mardi) soir", a ajouté M. Trump. "Ce sera un événement majeur, un message au monde en ces temps dangereux, sur la force et la détermination de l'Amérique", a encore dit le président septuagénaire qui avait évoqué il y a quelques jours "la plus grande montée en puissance de l'armée de l'histoire de l'Amérique".
'Gagner à nouveau' Cette annonce a été immédiatement dénoncée avec force par l'opposition démocrate.
Le chef des démocrates du Sénat, Chuck Schumer, a jugé que ce projet de budget reviendrait à faire des coupes sombres dans les programmes "qui bénéficient à la classe moyenne, protègent les consommateurs de Wall Street et assurent la qualité de l'air et de l'eau"
"Le budget moralement indéfendable du président Trump va diriger plus de fonds vers le Pentagone aux dépens des pauvres et de la planète. C'est une très mauvaise idée", a indiqué la démocrate Barbara Lee, élue de la Chambre des représentants.
Début février, des chefs militaires américains avaient décrit devant le Congrès une armée américaine affaiblie par des années de ressources budgétaires insuffisantes et plus de deux décennies de conflits. S'ils ont déjà convaincu Donald Trump, c'est le Congrès qui tient in fine les cordons de la bourse.
Profitant des retraits de troupes américaines d'Irak et d'Afghanistan, son prédécesseur démocrate, Barack Obama, avait réduit les dépenses militaires. A 3,3% du PIB, soit près de 600 milliards de dollars, elles restent toutefois de loin les plus importantes du monde. Elles sont près de trois fois supérieures à celles de la Chine, la deuxième puissance militaire mondiale, et plus de huit fois supérieures à celles de la Russie, selon les chiffres de l'institut de référence suédois Sipri.
"Nous devons gagner, nous devons commencer à de nouveau gagner des guerres", a lancé Donald Trump devant les gouverneurs, reprenant des propos de campagne. "Quand j'étais jeune, tout le monde disait que nous ne perdions jamais de guerre. Vous vous souvenez ? L'Amérique ne perdait jamais. Et maintenant, nous ne gagnons jamais de guerre".
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Ven 10 Mar 2017 - 23:40
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Taxe aux frontières, "mauvaise" pour le Canada et les Etats-Unis, selon Trudeau
AFP 10/03/2017
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a jugé vendredi que la taxe aux frontières envisagée par les Américains serait "mauvaise" à la fois pour le Canada et les Etats-Unis.
"Sans aucune équivoque (...), une taxe aux frontières serait mauvaise, pas seulement pour le Canada, mais également pour les Etats-Unis", a déclaré Justin Trudeau lors d'une conférence de presse télévisée depuis Houston (Texas) où il assistait à une conférence sur l'industrie pétrolière.
Une taxe aux frontières imposée par les Américains, telle qu'envisagée par le Congrès dans le cadre de la réforme fiscale en préparation, ne pénaliserait que les produits importés et exonérerait les exportateurs. Le président américain Donald Trump est réservé sur cette taxe aux frontières et lui préférerait des droits de douanes ciblés, par exemple sur les importations mexicaines ou chinoises.
"Je pense qu'elle est loin d'être adoptée et nous ne savons toujours pas exactement la forme qu'elle prendrait" ou comment elle pourrait affecter le Canada, a souligné M. Trudeau. "De ce que j'ai entendu de plusieurs chefs d'entreprise ou de responsables politiques", une taxe aux frontières, ou tout autre système protectionniste de ce type, "aurait des conséquences imprévues que les partisans de cette taxe n'ont sans doute pas complètement clarifié", a dit le chef du gouvernement canadien. Justin Trudeau a également souligné l'importance de protéger les "bénéfices extraordinaires" d'une "économie nord-américaine intégrée".
Interrogé sur l'annonce vendredi du ministre du Commerce américain Wilbur Ross sur le lancement dans les "prochaines semaines" de la renégociation de l'Accord de libre échange nord-américain (Aléna), M. Trudeau a insisté sur l'avantage que chaque partie doit en tirer. "L'Aléna a été modifié et amélioré au cours des 20 dernières années et nous ne cherchons pas un jeu à somme nulle en termes de négociations", a prévenu Justin Trudeau. Seul "un dialogue respectueux" peut mener "à des avantages importants pour les deux parties dans toutes les négociations", a-t-il souligné.
Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Sam 11 Mar 2017 - 10:31
Un ancien général US lobbyste pour la Turquie démissionne de l'administration Trump le mois dernier. Il est même accusé d'être un agent de la Turquie au sein de l'administration aujourd'hui. Il aurait reçu 530 000$ du gouvernement turc en échange d'information sur la sécurité nationale US.
Citation :
L'équipe de Donald Trump savait pour le lobbyisme de Michael Flynn
L'équipe de transition du président américain Donald Trump savait, avant même son investiture, que l'ex-conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn devrait s'enregistrer en tant qu'«agent étranger», a reconnu la Maison-Blanche, vendredi.
Cet aveu porte à croire que les avocats au sein de l'entourage de M. Trump ne voyaient pas de problème à ce que son plus proche conseiller en matière de sécurité et d'affaires internationales eut travaillé à titre de lobbyiste pour un homme d'affaires turc.
La nouvelle soulève d'autres questions quant à la rigueur de l'examen auquel M. Flynn avait été soumis, alors qu'il a dû quitter ses fonctions, le mois dernier, pour avoir trompé le vice-président Mike Pence et d'autres haut placés de Washington quant à ses échanges avec l'ambassadeur russe aux États-Unis.
Selon son enregistrement auprès du département de la Justice, plus tôt cette semaine, son travail pour l'homme d'affaires Ekim Alptekin aurait profité au gouvernement de la Turquie. Il aurait empoché 530 000 $ US au sein de sa firme, alors qu'il appuyait M. Trump dans la course à la présidence.
Le président ignorait que M. Flynn aurait à s'enregistrer de la sorte, maintient le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer. Ses avocats estimaient qu'il s'agissait d'une affaire personnelle, a-t-il ajouté.
En septembre, Ekim Alptekin avait organisé une rencontre entre Michael Flynn et le ministre turc des Affaires étrangères, de même que son homologue du ministère de l'Énergie, qui est aussi le beau-fils du président Recep Tayyip Erdogan.
La firme de M. Alptekin aurait d'ailleurs produit de la recherche, du matériel d'information et une vidéo sur Fethullah Gulen, accusé par le gouvernement turc d'avoir orchestré le coup d'État raté de l'été dernier. Le gouvernement de Barack Obama avait refusé l'extradition de l'imam, établi en Pennsylvanie.
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Lun 20 Mar 2017 - 18:31
Citation :
Pékin met Washington en garde contre des ventes d'armes à Taïwan
Pékin, 20 mars 2017 (AFP) -
La Chine a mis en garde lundi les Etats-Unis contre toute vente d'armes à Taïwan, à la suite d'informations indiquant que l'administration Trump se préparerait à approuver d'importants transferts d'armements à l'île revendiquée par Pékin.
"La Chine s'oppose aux ventes d'armes américaines à Taïwan", a rappelé la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, lors d'un point de presse.
"Nous espérons que la partie américaine prendra pleinement conscience de l'extrême sensibilité et de la grave nocivité de ses ventes d'armes à Taïwan", a-t-elle ajouté, appelant Washington à cesser ces ventes afin de préserver les relations sino-américaines et la paix entre les deux rives du détroit de Formose.
Selon des informations publiées la semaine dernière aux Etats-Unis, l'administration du président Donald Trump pourrait approuver un important contrat d'armement au profit de l'île, que la Chine considère comme une province destinée à être réunifiée, au besoin par la force.
Les Etats-Unis ont rompu tout contact officiel avec Taïwan en établissant des relations diplomatiques avec Pékin en 1979, mais Washington reste tenu de soutenir la défense de l'île en vertu d'un vote du Congrès.
L'administration du président Barack Obama avait ainsi approuvé fin 2015 un contrat d'armement de 1,8 milliard de dollars au profit de Taïwan. Ce contrat comprenant deux frégates avait été vivement contesté par Pékin.
La semaine dernière, Taïwan a déclaré, pour la première fois publiquement, pouvoir lancer des missiles sur la Chine, à l'occasion de la présentation d'un important rapport sur la défense avertissant d'un risque accru d'invasion chinoise.
Le président Trump a causé la stupeur des dirigeants chinois peu après son élection en envisageant d'établir des contacts officiels avec des responsables taïwanais.
Il a finalement renoncé à cette menace le mois dernier lors d'un entretien téléphonique avec le président chinois Xi Jinping.
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mar 21 Mar 2017 - 22:33
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Les ordinateurs et les tablettes interdits sur les vols vers les États-Unis depuis huit pays musulmans
Les ordinateurs portables et tablettes transportées en cabine sont désormais interdits par les autorités américaines sur tous les vols en provenance de huit pays du Moyen-Orient vers les États-Unis, invoquant un risque d’attentats « terroristes », rapportent les agences d’informations. Huit pays musulmans sont concernés par cette interdiction, tous alliés ou partenaires des États-Unis. Il s’agit de la Jordanie, l’Égypte, la Turquie, l’Arabie saoudite, le Koweït, le Qatar, les Émirats arabes unis et le Maroc.
Neuf compagnies aériennes sont en outre assujetties à cette interdiction, telles que Émirates, Royal Air Maroc, Saudi Airlines, Turkish Airlines, Qatar Airways, Etihad Airway, Egyptair, Royal Jordanian ou encore Kuwait Airways. Ces dernières ont quatre jours à partir de ce mardi pour appliquer à leurs passagers l’interdiction d’embarquer avec des appareils électroniques plus gros qu’un téléphone portable. Les ordinateurs portables, tablettes, consoles de jeux, liseuses, lecteurs de DVD, appareils photo, etc. devront ainsi désormais être placés dans les bagages en soute des avions.
« L’examen de renseignements indique que des groupes terroristes continuent de viser le transport aérien et cherchent de nouvelles méthodes pour perpétrer leurs attentats, comme dissimuler des explosifs dans des biens de consommation », a expliqué un responsable américain. Cette interdiction des appareils électroniques plus gros que des smartphones serait liée à une menace provenant du groupe Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), actif au Yémen, a affirmé la télévision américaine CNN, citant un responsable américain.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
pyromane Colonel-Major
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 22 Mar 2017 - 9:41
C'est tout ce que méritent ces pays qui font de la lèche à Trump alors qu'il leur chie sur la tête. à part le Maroc qui ferme sa gueule, les khalijis n'ont de cesse de chanter les louanges de Trump qui "liberera la Syrie et détruira l'Iran", vous auriez du voir la farce du gamin fils de Salmane lors de sa visite à la maison blanche, il sourit alors que Trump lui dit clairement où bien vous ramenez tout votre argent en US ou bien ne comptez plus sur nous. Même si les US les traitent de caniches du moment qu'ils traitent l'Iran de pire il lèveront la patte en bon chiens. Aucune considération pour leur population tout ce qui les intéressent c'est leur place.
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 22 Mar 2017 - 10:04
pyromane a écrit:
C'est tout ce que méritent ces pays qui font de la lèche à Trump alors qu'il leur chie sur la tête. à part le Maroc qui ferme sa gueule, les khalijis n'ont de cesse de chanter les louanges de Trump qui "liberera la Syrie et détruira l'Iran", vous auriez du voir la farce du gamin fils de Salmane lors de sa visite à la maison blanche, il sourit alors que Trump lui dit clairement où bien vous ramenez tout votre argent en US ou bien ne comptez plus sur nous. Même si les US les traitent de caniches du moment qu'ils traitent l'Iran de pire il lèveront la patte en bon chiens. Aucune considération pour leur population tout ce qui les intéressent c'est leur place.
Je suis bien d'accord. Iran ou pas les al saoud comme tous les émirats sont une création moderne qui ne repose sur aucune légitimité tant religieuse que politique. C'est un peu comme nos merinides qui se sont mis à fabriquer de faux arbres de chorafa, tout à coup l'ensemble des marocains sont devenue descendants du prophète !
Depuis le pacte de protection signé avec roosvelt KSA est un protectorat américains, le seul roi qui sortait du maillon on sait ce qui lui est arrivé. Le problème c'est que leur conneries affectent l'ensemble du monde musulman.
pyromane Colonel-Major
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Sujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez... Mer 22 Mar 2017 - 10:09
D'autant plus que cette nouvelle règle vise spécifiquement 10 aéroports qui n'ont rien à envier en sécurité à aucun autre aéroport au monde, tu sens que la décision est purement politique, et un peu économique histoire de ralentir un peu l'expansion des compagnie aérienne Khalijis.
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