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 Crise Malienne - risque de partition

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MessageSujet: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeDim 1 Avr 2012 - 20:08

Rappel du premier message :

faut parler ici du sujet sur le mali parceque on discute dans le sujet sur l'armée malienne .
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeVen 26 Oct 2012 - 0:27

MUST READ Cool

Citation :

Situation au Sahel Sahara et acteurs extérieurs

http://www.realpolitik.tv/2012/10/situation-au-sahel-sahara-et-acteurs-exterieurs/

Excellente synthese sur le Mali, Sahel, Algerie et DRS...
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeVen 26 Oct 2012 - 14:05

bon article.très complet.
Le seul truc auquel je ne souscrit pas est celui des "axes" de la politique algerienne. Un expert algerien écrivait recemment, que l'erreur fondamental etait d'établir des axes stratégiques et lointains (Alger/Abuja/Prétoria), distant du centre d'influence du pays, tout en négligeant ce qui se passe a ses frontières. Le fameux axe devait se concrétiser via la transaharienne. Or, cette route ne peut profiter aux échanges, que si son parcours est sécurisée, ce qui est loin d'être le cas. un peu donc comme dans son souhait d'avoir une industrie auto, Alger devra, procéder par étape et ne passer à la phase 2 que lorsque la phase 1 auré été réalisée.
A vouloir gagner du temps en sautant les étapes, on fini par en perdre.
je rapproche l'approche politique d'El Mouradia de ce qui se passe avec Renault (le cash ne suffit pas, il y aura toujours des étapes nécessaires que l'argent ne permets pas de raccourcir). Difficile de rapprocher Alger d'Abuja, quand l'espace physique entre les 2 capital, est en flamme (comme avoir une usine sans sous-traitants). Tout ça dénote une méconnaissance du terme "processus".

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arsenik
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeVen 26 Oct 2012 - 15:09

PGM a écrit:
bon article.très complet.
Le seul truc auquel je ne souscrit pas est celui des "axes" de la politique algerienne. Un expert algerien écrivait recemment, que l'erreur fondamental etait d'établir des axes stratégiques et lointains (Alger/Abuja/Prétoria), distant du centre d'influence du pays, tout en négligeant ce qui se passe a ses frontières. Le fameux axe devait se concrétiser via la transaharienne. Or, cette route ne peut profiter aux échanges, que si son parcours est sécurisée, ce qui est loin d'être le cas. un peu donc comme dans son souhait d'avoir une industrie auto, Alger devra, procéder par étape et ne passer à la phase 2 que lorsque la phase 1 auré été réalisée.
A vouloir gagner du temps en sautant les étapes, on fini par en perdre.
je rapproche l'approche politique d'El Mouradia de ce qui se passe avec Renault (le cash ne suffit pas, il y aura toujours des étapes nécessaires que l'argent ne permets pas de raccourcir). Difficile de rapprocher Alger d'Abuja, quand l'espace physique entre les 2 capital, est en flamme (comme avoir une usine sans sous-traitants). Tout ça dénote une méconnaissance du terme "processus".

PGM

non un grave amateurise

quand on a des décideur qui ont meme pas la license tu t'attendai a quoi(et encore certains n'ont meme pas le bac...)
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeSam 27 Oct 2012 - 15:10

Article intéressant..

Citation :
Au Mali, des islamistes largement soutenus

En venant à Paris le 20 septembre présenter sa conviction qu'il faut "déloger les narcotrafiquants et les terroristes" de son pays, le premier ministre du Mali aura trouvé une oreille attentive en François Hollande. Un processus de légalité internationale est désormais enclenché et l'on attend que la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) donne corps à celle-ci pour enfin "chasser les bandits armés".

Cette expression fait l'unanimité à Bamako. Tout le monde semble déterminé à chasser les "bandits armés", sans pourtant qu'aucun acte n'ait accompagné ces déclarations, jusqu'à ce que le chef de l'Etat demande, le 1er septembre, le secours de la Cédéao. Décision importante car elle internationalise le conflit.

Pourtant, cette décision est malencontreuse, comme toutes les interventions extérieures jusqu'à présent. La Cedeao a été maladroite vis-à-vis du capitaine Sanogo ; elle l'a installé durablement dans sa caserne de Kati, qui domine Bamako. La Cédéao a été mal inspirée en imposant un premier ministre inexpérimenté, dont le seul atout était d'appartenir à la famille de l'ancien dictateur Moussa Traoré et de pouvoir compter sur l'équipe de ce dernier.

La Cédéao a mal choisi le médiateur, le président Compaoré, dont la situation politique est fragile dans son propre pays, le Burkina Faso. Ce médiateur lui-même a commis de lourdes erreurs, en imposant l'un de ses conseillers comme ministre des affaires étrangères du Mali, ou en lançant des discussions avec des groupes rebelles sans y associer les autorités maliennes. Le fait que l'Union africaine apporte son soutien, que les Nations unies se disent prêtes à donner prochainement leur feu vert à une intervention, que la France et les Etats-Unis promettent un appui logistique, tout cela ne fait que rendre plus probable une intervention vouée à l'échec, et accroître la mise sous tutelle du Mali.

Cette décision est malencontreuse également parce qu'une intervention armée classique n'obtiendra aucun résultat contre des djihadistes, salafistes et indépendantistes financés par des trafics en tout genre et se défendant sur leur propre terrain.

Il faudrait tenir compte de la détermination des "bandits armés" : qu'ils soient bien payés ou pas, qu'ils soient endoctrinés ou pas, ils sont animés par une envie de domination territoriale et d'élimination de toute influence occidentale, prêts à mourir pour la cause qu'ils servent. Il est clair qu'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) ne s'est pas fixé au nord du Mali pour négocier l'application de la charia : les djihadistes se sont offert un sanctuaire d'où il sera possible d'entreprendre des actions de plus en plus loin. Les maux qui ont conduit le Mali à la ruine sont présents dans les pays voisins.

Il faudrait également envisager la complexité des alliances qui ont permis aux "bandits armés" d'occuper tout le nord du Mali. Il est sûr qu'AQMI a su tirer les marrons du feu, mais il n'est pas sûr que ceux qui ont bénéficié de son appui lui soient dévoués. Il se pourrait aussi que le soutien populaire aux islamistes soit plus profond qu'on ne l'imagine.

On crie "chassons les bandits armés" au Sud, mais on est de moins en moins prêt à vivre dans le même pays que les populations du Nord, contre lesquelles des violences ont été organisées en février. On crie "chassons les bandits armés" sans voir qu'au Nord, en dépit de ses excès destinés à terroriser la population, l'application de la charia est ressentie comme la réintroduction d'une forme de justice que l'Etat n'assurait plus. Et au Sud, on crie "chassons les bandits armés", mais on discute à Bamako même, au sein du Haut Conseil islamique, où s'est constitué un puissant parti wahhabite, des conditions raisonnables de l'application de la charia.

Ce n'est donc pas au Nord seulement que la religion a un bras politique. Au Sud, l'ismalisme peut mobiliser 50 000 personnes contre un code de la famille qu'il juge trop éloigné de la charia et prendre la tête de la commission électorale indépendante dans la foulée. Si on en est là, c'est que l'Etat s'est montré si obstinément prédateur que la population ne le supportait plus, et ceci aussi bien au Sud qu'au Nord. Si on en est là, c'est que les dirigeants politiques, tous partis confondus, depuis quarante ans, se sont réparti les prébendes au lieu de faire face aux besoins de leurs concitoyens.

L'irruption sur la scène politique d'un capitaine inconnu, auréolé du mérite d'avoir chassé un chef d'Etat dont toute la carrière avait été fondée sur le mépris des partis et des débats politiques, a paralysé la classe politique et intellectuelle malienne. A part quelques vedettes médiatiques capables de croire qu'un jeune officier serait mieux à même d'établir un régime favorable au peuple, le personnel politique a été muet pendant de longs mois. Les militaires ont d'ailleurs fait ce qu'il fallait, en allant cueillir à leur domicile certains dirigeants bien connus, pour les tabasser et les garder quelque temps dans les geôles de la caserne de Kati.

Voilà pourquoi, dans ce pays, personne ne dispose plus de la moindre autorité légitime. Au-delà des aigreurs qu'expriment la presse et certaines organisations pro-putchistes sur le fait que la Cédéao, la France, les Etats-Unis bafouent la souveraineté du Mali, il faut admettre que personne ne dispose dans ce pays d'une autorité légitime capable de prendre les décisions de stratégie militaire et politique qui s'imposent et qui se présenteront pendant toute la période de guerre. Personne, sauf peut-être les religieux.

L'urgence n'est pas dans une intervention mal préparée dans la zone conquise par les islamistes. L'urgence est dans la reconstitution au Sud d'un Etat reposant sur une légitimité populaire. Sera-t-il laïque ? Sera-t-il islamique ? Nous n'en saurons rien tant qu'un peu d'ordre n'aura pas été rétabli depuis Bamako.

Ceci suppose que les Maliens s'interrogent sur l'effondrement brutal d'un Etat que, depuis des années, savaient très faible, et qui n'est que l'ultime manifestation de la disparition d'une nation ruinée par une distribution des revenus au profit de la bourgeoisie politico-administrative et de quelques grands spéculateurs.

Rares sont les personnes disposant encore de l'autorité morale qui leur permettrait de jouer un rôle dans une conférence nationale en jetant les bases de nouvelles institutions et de règles de désignation des dirigeants. Il y en a pourtant quelques-unes, bien silencieuses. Elles devraient prendre une initiative.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/10/25/au-mali-des-islamistes-largement-soutenus_1781011_3232.html
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeSam 27 Oct 2012 - 18:25

En fait, la France n'a que faire de ce qui se passe au Mali, amputations ? déstabilisations ?

Elle veut juste sécuriser le Sahel, parce que le plus important pour eux, c'est le Niger et son uranium.

50% de la production d'uranium d'Areva est extrait du Niger.

Les Occidentaux ne sont plus capables d'intervenir hors de leur pays (peur de pertes et pas bcp d'argent).

On dit aux Africains d'assumer ? Ils sont sous-équipés, sous-entraînés et je suis pas sur qu'ils sont disciplinés (ils peuvent massacrer/violer).

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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeSam 27 Oct 2012 - 19:05

Un autre effet induit et souvent négligé, El l'occurrence l'immigration que ne manquera pas de générer une déstabilisation de la région. Il y a quelques jours, un groupe de plusieurs centaines de subsahariens s'est lancer contre les grillages de melilia...chaque jour les marines interceptent des pateras. L'Europe en panne, ne peut se permettre d'ajouter les problèmes aux problèmes. Le Mali/Niger/Mauritanie et Maghreb sont francophone. Si sa tourne mal, ils tenteront la France.

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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeLun 29 Oct 2012 - 11:41

Citation :
Hillary Clinton à Alger pour évoquer Aqmi et le Mali

Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Hillary-clinton-3567787jfmyf_1713

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est rendue en Algérie lundi pour discuter avec les dirigeants des troubles au Mali et d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est arrivée lundi matin à Alger pour discuter avec les dirigeants algériens du Nord du Mali et des islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a constaté un journaliste de l'AFP. "L'Algérie étant l'Etat le plus puissant du Sahel, elle est devenue un partenaire crucial pour s'occuper d'Aqmi", a indiqué un responsable du département d'Etat à bord de l'avion sous couvert d'anonymat à bord de l'avion de Mme Clinton qui a atterri tôt lundi matin à l'aéroport international d'Alger.


"Dans le contexte de ce qui s'est déroulé dans le nord Mali, l'Algérie est de plus en plus importante et cela va vraiment être au coeur des discussions entre la secrétaire d'Etat et le président Abdelaziz Bouteflika", a ajouté ce diplomate. Hillary Clinton devait être reçue en milieu de matinée par le chef d'Etat algérien. "L'Algérie doit être au centre de la solution" à ce problème frontalier de ce pays, a encore souligné ce responsable américain. Dotée d'une armée puissante, Alger dispose de renseignements et d'une expertise indéniable en contre-terrorisme pour avoir combattu pendant dix ans le Groupe islamique armé (GIA) dont Aqmi est une émanation, et d'une influence auprès des touareg pour avoir plusieurs fois facilité des pourparlers entre l'Etat malien et la rébellion. Initialement hostile à une intervention militaire internationale chez son voisin malien avec lequel elle partage près de 1.400 km de frontière, l'Algérie, qui craint une "déstabilisation" de son territoire où vivent 50.000 touareg, a récemment infléchi sa position. Tout en privilégiant la négociation, Alger n'exclut plus le principe d'une opération armée, sans pour autant envisager d'y participer.
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/hillary-clinton-a-alger-pour-evoquer-aqmi-et-le-mali-7613247.html
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeLun 29 Oct 2012 - 13:46

Citation :
Mali : le point sur engagement militaire français

Cet automne, le "brouillard" de la guerre de Clausewitz s'étend même sur une guerre tout juste annoncée, celle du Mali. Depuis le discours du président Hollande devant les Nations Unies, le 25 septembre, les déclarations les plus contradictoires et les spéculations les plus hasardeuses se multiplient, au point que plus personne ne sait où l'on en est. En une semaine, le ministère de la défense a, par exemple dit que l'intervention était "une question de semaines" (le 16 octobre), puis que "l"heure n'est pas à l'intervention" (le 24 octobre). Ici et là, on a vu fleurir des scénarios en trois phases ou cru apercevoir des drones français là où ils seront bientôt. Tentons d'y voir clair, au moins sur le plan militaire.

La résolution 2071, adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies le 15 octobre, n'est pas un feu vert donné à une intervention militaire. Elle demande simplement au "Secrétaire général des Nations unies de présenter un rapport, en concertation notamment avec la CEDEAO et l’Union africaine sur la base duquel le Conseil de sécurité pourra autoriser dans 45 jours le déploiement d'une opération africaine". 45 jours nous amène fin novembre, mais on parle déjà de début décembre... Si une nouvelle résolution est alors adoptée, ce qui est probable, les opérations pourront débuter.

La CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) regroupe 15 pays de la région - dont le Mali. Le principal d'entre eux est le Nigéria et c'est dans la capitale de celui-ci, Abuja, que siège son organisme militaire qui travaille actuellement sur une planification d'une opération de la future Micema (mission de la cedeao au Mali). Quatre officiers français, dont l'officier de liaison permanent y participent.

La France a exclu toute intervention militaire directe dans cette affaire. Le président de la République l'a assuré : "pas d'hommes au sol", mais un "soutien logistique". "Pas d'hommes au sol" est sans doute un raccourci un peu rapide, comme l'était la fin de la présence des troupes en Afghanistan, fin 2012... mais passons. La consigne est claire : pas d'implication directe dans d'éventuels combats. On fera avec les Africains ce que les Américains ont fait avecnous en Libye, un "leadership from behind".

La France assurera pour une bonne part la formation des FAM (forces armées maliennes) dont la valeur militaire est aujourd'hui proche de zéro, ainsi que celle du contingent que la CEDEAO parviendra finalement à dépêcher. On parlait le mois dernier de 3300 hommes, on est aujourd'hui beaucoup plus vague.
Cette mission de formation sera assurée par les Eléments français au Sénégal (EFS), qui non seulement connaissent bien la région, mais dont c'est le premier métier. Ces hommes (450 au total) fourniront les DIO, détachements d'instruction opérationnelles nécessaires.
Quels pays africains participeront ? Sur les 15 membres de la CEDEAO, seuls trois d'entre eux ont répondu présent : la Cote d'Ivoire, le Nigeria et le Burkina. Le Tchad (non membre) est évoqué. La Mauritanie voisine et militairement accrocheuse ne participera pas.

La France déploiera ses drones Harfang en décembre, selon toute vraisemblance. Ils seront basés à Niamey, capitale du Niger. L'armée n'en possède que quatre - dont seuls trois peuvent voler, le quatrièrme servant de magasins de pièces de rechange... Les Harfang, dont l'optique est assez obsolète, ne sont pas armés. Ils seront utiles, mais ne fantasmons pas ! Rien à voir avec ce que les Américains font avec les leurs au Pakistan ou au Yémen.

Les forces spéciales sont présentes dans la région depuis plus de deux ans dans le cadre de l'opération Sabre. Leur détachement est basé à Ouagadougou (Burkina) et dispose de moyens aériens de l'escadron Poitou (hélicoptères, avions de transport tactiques).

Enfin, l'armée de l'air aligne quatre avions de combat (3 Mirage 2000D pour les frappes et un Mirage F1CR de reconnaissance) appuyés par un ravitailleur en vol C-135 à N'Djaména (Tchad).
http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Mali-le-point-sur-engagement-militaire-francais_a811.html

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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeLun 29 Oct 2012 - 22:05

Citation :
Mali: Clinton part d'Alger après des discussions "approfondies" à poursuivre

29/10/2012 20:25

Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Photo_1351502498433-9-0_slider

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a quitté lundi Alger après des discussions "approfondies" sur le Mali, avec le président Abdelaziz Bouteflika, et qui sont appelées à se poursuivre avec les partenaires impliqués dans la résolution de la crise.

Arrivée à l'aube dans la capitale algérienne pour une visite d'une dizaine d'heures, Mme Clinton a rencontré son homologue Mourad Medelci dès sa descente d'avion puis a eu des entretiens avec M. Bouteflika.

"Nous avons eu une discussion approfondie sur la situation dans la région et en particulier sur le Mali", a-t-elle souligné aux journalistes.

"Nous sommes convenus d'assurer le suivi de ces discussions par le biais de discussions d'experts et nous allons poursuivre ce travail en mode bilatéral et avec les partenaires de la région, en concertation avec l'Union africaine, la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) et les Nations unies pour essayer de trouver des solutions à ces problèmes", a-t-elle également déclaré.

"J'ai beaucoup apprécié l'analyse du président, fondée sur sa longue expérience, concernant les nombreux facteurs complexes inhérents à la sécurité intérieure du Mali, ainsi que sur la menace que le terrorisme et le trafic de drogue font peser sur la région et au-delà", a-t-elle ajouté.

Depuis avril, des membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), leurs alliés touareg d'Ansar Dine et les jihadistes Mujao imposent la charia dans le nord du Mali et une partition de ce pays qui partage 1.400 km de frontière avec l'Algérie.

De plus, le Sahel est devenu un haut lieu de trafics en tous genres, en particulier d'armements depuis le conflit libyen en 2011.

Les autorités algériennes n'ont fait aucun commentaire à l'issue de cette visite lundi dans la soirée, mais de source américaine, M. Bouteflika n'a dit ni un "oui concret" ni un "non" à une intervention militaire de la Cédéao au Mali.

"Incontournable" Algérie

L'Algérie a toujours privilégié les règlements politiques, bien qu'elle n'aie plus exclu récemment le principe d'une intervention armée, à condition qu'elle soit exclusivement africaine et que son armée n'y participe pas directement.

Alors qu'elle a considérablement renforcé la surveillance de ses frontières sud, elle maintient des contacts avec une partie des islamistes, le mouvement Ansar Eddine, dont des émissaires sont déjà venus négocier sur son territoire.

Alger souhaiterait les associer à un règlement politique avec le Mouvement national de Libération de l'Azawad (MNLA), des indépendantistes du nord malien initialement alliés aux islamistes qui les ont ensuite écartés.

Dotée d'une armée puissante, l'Algérie dispose de renseignements et d'une expertise en contre-terrorisme pour avoir combattu pendant dix ans le Groupe islamique armé (GIA), dont Aqmi est une émanation, et d'une influence auprès des Touareg pour avoir plusieurs fois facilité des pourparlers entre l'Etat malien et la rébellion.

Et sa coopération en matière de renseignements avec les Etats-Unis s'est récemment approfondie.

"L'Algérie étant l'Etat le plus puissant du Sahel, elle est devenue un partenaire crucial pour s'occuper d'Aqmi", expliquait un responsable du département d'Etat à bord de l'avion de Mme Clinton. "L'Algérie doit être au centre de la solution" à la crise malienne, insistait-t-il.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 12 octobre une résolution préparant le déploiement d'une force internationale de quelque 3.000 hommes au Mali, donnant jusqu'au 26 novembre à la Cédéao pour préciser ses plans.

Washington et Paris sont disposés à fournir un appui logistique à cette intervention et considèrent l'Algérie comme "incontournable" dans le règlement de cette crise.

L'Algérie redoute toutefois une "déstabilisation" de son territoire, où vivent 50.000 Touareg.

Le chef touareg algérien Mahmoud Guemama, député de Tamanrasset, région frontalière du nord malien, a estimé lundi qu'une intervention étrangère dans la région causerait "beaucoup de problèmes".

Par Nicolas REVISE et Béatrice KHADIGE© 2012 AFP
http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2012/10/29/Mali-Clinton-part-d-Alger-apres-des-discussions-approfondies-a-poursuivre
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeLun 29 Oct 2012 - 22:12

Mezghena a écrit:
Citation :
Hillary Clinton à Alger pour évoquer Aqmi et le Mali

Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Hillary-clinton-3567787jfmyf_1713

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est rendue en Algérie lundi pour discuter avec les dirigeants des troubles au Mali et d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est arrivée lundi matin à Alger pour discuter avec les dirigeants algériens du Nord du Mali et des islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a constaté un journaliste de l'AFP. "L'Algérie étant l'Etat le plus puissant du Sahel, elle est devenue un partenaire crucial pour s'occuper d'Aqmi", a indiqué un responsable du département d'Etat à bord de l'avion sous couvert d'anonymat à bord de l'avion de Mme Clinton qui a atterri tôt lundi matin à l'aéroport international d'Alger.


"Dans le contexte de ce qui s'est déroulé dans le nord Mali, l'Algérie est de plus en plus importante et cela va vraiment être au coeur des discussions entre la secrétaire d'Etat et le président Abdelaziz Bouteflika", a ajouté ce diplomate. Hillary Clinton devait être reçue en milieu de matinée par le chef d'Etat algérien. "L'Algérie doit être au centre de la solution" à ce problème frontalier de ce pays, a encore souligné ce responsable américain. Dotée d'une armée puissante, Alger dispose de renseignements et d'une expertise indéniable en contre-terrorisme pour avoir combattu pendant dix ans le Groupe islamique armé (GIA) dont Aqmi est une émanation, et d'une influence auprès des touareg pour avoir plusieurs fois facilité des pourparlers entre l'Etat malien et la rébellion. Initialement hostile à une intervention militaire internationale chez son voisin malien avec lequel elle partage près de 1.400 km de frontière, l'Algérie, qui craint une "déstabilisation" de son territoire où vivent 50.000 touareg, a récemment infléchi sa position. Tout en privilégiant la négociation, Alger n'exclut plus le principe d'une opération armée, sans pour autant envisager d'y participer.
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/hillary-clinton-a-alger-pour-evoquer-aqmi-et-le-mali-7613247.html


Le Plus Puissant Au Sahel ,pas en Afrique Du Nord ,il faut pesr ses mots monsieur Meghzena.Comme je connais les Americains ,quand ils donnent des points ils on un esprit precis et detailler. L'arrivee de Hillary en Algerie et celle de ROss en meme temps en plus il est recu par M6.On ne sait jamais ce que les Americains ont sous leur manche.peut etre une trappe pour le Polz et l'algerie comme quoi Ross a pris le cote du polz et on a refuse la deconfiance des Marocains ,maintenant il prend le cote des marocains et si vous le deconfiancer il restera meme verdicte.
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeLun 29 Oct 2012 - 22:17

Mezghena a écrit:
Citation :
Mali: Clinton part d'Alger après des discussions "approfondies" à poursuivre

29/10/2012 20:25

Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Photo_1351502498433-9-0_slider

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a quitté lundi Alger après des discussions "approfondies" sur le Mali, avec le président Abdelaziz Bouteflika, et qui sont appelées à se poursuivre avec les partenaires impliqués dans la résolution de la crise.

Arrivée à l'aube dans la capitale algérienne pour une visite d'une dizaine d'heures, Mme Clinton a rencontré son homologue Mourad Medelci dès sa descente d'avion puis a eu des entretiens avec M. Bouteflika.

"Nous avons eu une discussion approfondie sur la situation dans la région et en particulier sur le Mali", a-t-elle souligné aux journalistes.

"Nous sommes convenus d'assurer le suivi de ces discussions par le biais de discussions d'experts et nous allons poursuivre ce travail en mode bilatéral et avec les partenaires de la région, en concertation avec l'Union africaine, la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) et les Nations unies pour essayer de trouver des solutions à ces problèmes", a-t-elle également déclaré.

"J'ai beaucoup apprécié l'analyse du président, fondée sur sa longue expérience, concernant les nombreux facteurs complexes inhérents à la sécurité intérieure du Mali, ainsi que sur la menace que le terrorisme et le trafic de drogue font peser sur la région et au-delà", a-t-elle ajouté.

Depuis avril, des membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), leurs alliés touareg d'Ansar Dine et les jihadistes Mujao imposent la charia dans le nord du Mali et une partition de ce pays qui partage 1.400 km de frontière avec l'Algérie.

De plus, le Sahel est devenu un haut lieu de trafics en tous genres, en particulier d'armements depuis le conflit libyen en 2011.

Les autorités algériennes n'ont fait aucun commentaire à l'issue de cette visite lundi dans la soirée, mais de source américaine, M. Bouteflika n'a dit ni un "oui concret" ni un "non" à une intervention militaire de la Cédéao au Mali.

"Incontournable" Algérie

L'Algérie a toujours privilégié les règlements politiques, bien qu'elle n'aie plus exclu récemment le principe d'une intervention armée, à condition qu'elle soit exclusivement africaine et que son armée n'y participe pas directement.

Alors qu'elle a considérablement renforcé la surveillance de ses frontières sud, elle maintient des contacts avec une partie des islamistes, le mouvement Ansar Eddine, dont des émissaires sont déjà venus négocier sur son territoire.

Alger souhaiterait les associer à un règlement politique avec le Mouvement national de Libération de l'Azawad (MNLA), des indépendantistes du nord malien initialement alliés aux islamistes qui les ont ensuite écartés.

Dotée d'une armée puissante, l'Algérie dispose de renseignements et d'une expertise en contre-terrorisme pour avoir combattu pendant dix ans le Groupe islamique armé (GIA), dont Aqmi est une émanation, et d'une influence auprès des Touareg pour avoir plusieurs fois facilité des pourparlers entre l'Etat malien et la rébellion.

Et sa coopération en matière de renseignements avec les Etats-Unis s'est récemment approfondie.

"L'Algérie étant l'Etat le plus puissant du Sahel, elle est devenue un partenaire crucial pour s'occuper d'Aqmi", expliquait un responsable du département d'Etat à bord de l'avion de Mme Clinton. "L'Algérie doit être au centre de la solution" à la crise malienne, insistait-t-il.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 12 octobre une résolution préparant le déploiement d'une force internationale de quelque 3.000 hommes au Mali, donnant jusqu'au 26 novembre à la Cédéao pour préciser ses plans.

Washington et Paris sont disposés à fournir un appui logistique à cette intervention et considèrent l'Algérie comme "incontournable" dans le règlement de cette crise.

L'Algérie redoute toutefois une "déstabilisation" de son territoire, où vivent 50.000 Touareg.

Le chef touareg algérien Mahmoud Guemama, député de Tamanrasset, région frontalière du nord malien, a estimé lundi qu'une intervention étrangère dans la région causerait "beaucoup de problèmes".

Par Nicolas REVISE et Béatrice KHADIGE©️ 2012 AFP
http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2012/10/29/Mali-Clinton-part-d-Alger-apres-des-discussions-approfondies-a-poursuivre

Citation :
J'ai beaucoup apprécié l'analyse du président, fondée sur sa longue expérience, concernant les nombreux facteurs complexes inhérents à la sécurité intérieure du Mali, ainsi que sur la menace que le terrorisme et le trafic de drogue font peser sur la région et au-delà", a-t-elle ajouté.

Ce mot au dela signifie????? you got it polz/tindouf comme j'ai dit ils sont tres precis and Wait and See study elephant
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeLun 29 Oct 2012 - 22:23

[HS]So cute Juba2, you like to read with an elephant next to you ? Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_mrg [/HS]

L'Algérie va lâcher sa position et va sûrement intervenir avec ses avions Very Happy

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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeLun 29 Oct 2012 - 22:31

inanc a écrit:
[HS]So cute Juba2, you like to read with an elephant next to you ? Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_mrg [/HS]

L'Algérie va lâcher sa position et va sûrement intervenir avec ses avions Very Happy


No I like to use it for meaning "an elephant is in the room" an american expression.
En ce qui concerne l'intervention algerienne c'est exactement ce que l'occident veut et specialement les USA.Car si le DRS a exporte son terro au mali et a d'autres regions maintenent c'est le moment d'aider les autres a se debarasser,il faut jamais oublier quand tu manges et tu termine il faut pas oublier de debarrasser ta table et laver tes propres plats.Tout ce que je te dis les americains ne vont pas lacher.Les algeriens vont avoir une excursion tres...................longue,,,,,,,,,,,,,,.. C'est comme cette partie du poker quand tu bloeuffe tout le temps et tu gagne et tu veut partir avec l'argent avant que la partie du poker est termine,no no cela ne se fait pas pas ca Crise Malienne - risque de partition - Page 28 75433
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeMer 31 Oct 2012 - 12:57

juba2 a écrit:
Mezghena a écrit:
Citation :
Hillary Clinton à Alger pour évoquer Aqmi et le Mali

Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Hillary-clinton-3567787jfmyf_1713

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est rendue en Algérie lundi pour discuter avec les dirigeants des troubles au Mali et d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est arrivée lundi matin à Alger pour discuter avec les dirigeants algériens du Nord du Mali et des islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a constaté un journaliste de l'AFP. "L'Algérie étant l'Etat le plus puissant du Sahel, elle est devenue un partenaire crucial pour s'occuper d'Aqmi", a indiqué un responsable du département d'Etat à bord de l'avion sous couvert d'anonymat à bord de l'avion de Mme Clinton qui a atterri tôt lundi matin à l'aéroport international d'Alger.


"Dans le contexte de ce qui s'est déroulé dans le nord Mali, l'Algérie est de plus en plus importante et cela va vraiment être au coeur des discussions entre la secrétaire d'Etat et le président Abdelaziz Bouteflika", a ajouté ce diplomate. Hillary Clinton devait être reçue en milieu de matinée par le chef d'Etat algérien. "L'Algérie doit être au centre de la solution" à ce problème frontalier de ce pays, a encore souligné ce responsable américain. Dotée d'une armée puissante, Alger dispose de renseignements et d'une expertise indéniable en contre-terrorisme pour avoir combattu pendant dix ans le Groupe islamique armé (GIA) dont Aqmi est une émanation, et d'une influence auprès des touareg pour avoir plusieurs fois facilité des pourparlers entre l'Etat malien et la rébellion. Initialement hostile à une intervention militaire internationale chez son voisin malien avec lequel elle partage près de 1.400 km de frontière, l'Algérie, qui craint une "déstabilisation" de son territoire où vivent 50.000 touareg, a récemment infléchi sa position. Tout en privilégiant la négociation, Alger n'exclut plus le principe d'une opération armée, sans pour autant envisager d'y participer.
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/hillary-clinton-a-alger-pour-evoquer-aqmi-et-le-mali-7613247.html


Le Plus Puissant Au Sahel ,pas en Afrique Du Nord ,il faut pesr ses mots monsieur Meghzena.Comme je connais les Americains ,quand ils donnent des points ils on un esprit precis et detailler. L'arrivee de Hillary en Algerie et celle de ROss en meme temps en plus il est recu par M6.On ne sait jamais ce que les Americains ont sous leur manche.peut etre une trappe pour le Polz et l'algerie comme quoi Ross a pris le cote du polz et on a refuse la deconfiance des Marocains ,maintenant il prend le cote des marocains et si vous le deconfiancer il restera meme verdicte.
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dsl juba 2 mais je ne vois pas si ce n'est l'Egypte qui serait plus fort que l'Algérie militairement dans le coin mais après je ne connais pas grand chose sur les armées nord africaines
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeMer 31 Oct 2012 - 13:19

ci-dessous un article de France 24 avec une allusion pas franchement sympathique à l'endroit d'Alger, malgré les pommades de "puissance incontournable regionale bla bla

Citation :
Clinton tente d'obtenir le feu vert d'Alger à une intervention au Mali

La secrétaire d’État américaine s’est rendue à Alger pour tenter d'infléchir la position du président Bouteflika, opposé à une intervention dans le nord du Mali. Pour les États-Unis, le feu vert d’Alger, acteur majeur dans la région, est essentiel.
La visite de Hillary Clinton en Algérie était aussi courte qu’essentielle dans la résolution internationale de la crise au Nord-Mali, lundi 29 octobre. La secrétaire d’État américaine a dû déployer une stratégie tout en finesse pour approcher cet acteur essentiel du Maghreb, qui pourrait potentiellement jouer les trouble-fête en cas d’intervention militaire dans le nord du Mali. Hillary Clinton a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika pour parler de "la question générale d’Aqmi" (al-Qaïda au Maghreb islamique) et tenter de convaincre l’Algérie de soutenir les efforts de la communauté internationale contre les combattants islamistes du Mali.

Depuis le printemps 2012, profitant de la vacance du pouvoir à Bamako à la suite d’un coup d’État militaire, plusieurs groupes islamistes, dont des militants d’Aqmi, ont pris le contrôle de la moitié nord du Mali.

Ce déplacement de la secrétaire d’État à Alger intervient trois mois après celui du chef de la diplomatie française Laurent Fabius, et avant la visite du président français, François Hollande, prévue en décembre. Ce ballet diplomatique démontre à quel point l’appui de l’Algérie est primordial pour mettre en œuvre le plan de bataille au Nord-Mali, approuvé par le Conseil de sécurité des Nations unies le 12 octobre dernier.

"L’Algérie est certainement l’acteur le plus important de la région", explique Riccardo Fabiani, analyste de l’Afrique du Nord au centre de recherche Eurasia Group basé à New York. "Les États-Unis et la France travaillent dans le même sens : s’assurer que l’Algérie n’est pas en train de semer des obstacles sur le chemin d’une intervention, que ce soit de façon active ou passive".

Des liens complexes avec les Touaregs

Puissance majeure du Maghreb, l'Algérie a développé une grande expertise du Sahel, cette zone subsaharienne intégrant notamment des territoires algériens, mauritaniens, maliens et nigériens.

L’Algérie partage avec le Mali une frontière longue de quelque 1 300 kilomètres, et entretient des rapports complexes avec les acteurs de la région, notamment avec les Touaregs. Pays rival du Libyen Mouammar Kadhafi, il a longtemps cherché à faire contrepoids aux ambitions régionales de l’ex-homme fort de Tripoli.

Or la chute du régime libyen, en 2011, a abouti à une redistribution des cartes dans la région : des combattants touaregs ont fui la Libye pour se réfugier au Niger et au Mali, tandis que des quantités d’armements ont circulé, notamment entre les mains de groupes armés islamistes.

Depuis, l’Algérie s’est toujours montrée sceptique face à toute velléité d'intervention militaire internationale au nord de l’Afrique. Elle s’est opposée, l'an dernier, à l’intervention des pays de l’Otan en Libye et a mis en garde contre toute opération militaire hâtive au Mali.

"La position algérienne est très claire : elle veut éviter toute possibilité d’une intervention militaire. Les Algériens ne souhaitent pas voir débarquer des troupes étrangères dans la région", insiste Riccardo Fabiani, rappellant qu'Alger a joué, au début du mois, un rôle d’intermédiaire entre Bamako et les militants islamistes d'Ansar Dine, pour tenter de trouver une solution négociée à la crise.

L'Algérie "se fait à l’idée, petit à petit"

Lors de son entrevue avec Hillary Clinton, le président Abdelaziz Bouteflika n'aura pas manqué de faire part de ses réticences. À l'issue de leur rencontre, la secrétaire d’État américaine a affirmé avoir "beaucoup apprécié l’analyse du président [Bouteflika], basée sur sa longue connaissance des multiples facteurs qui compliquent la sécurité dans cette région, en proie au terrorisme et au trafic de drogue."

Ensemble, l’Algérie et les États-Unis se sont engagés à poursuivre les discussions avec les Nations unies et les États africains, a poursuivi Hillary Clinton, "pour déterminer quelle est l’approche la plus efficace". La délégation de négociateurs diplomatiques américains qui accompagnait la secrétaire d’État a précisé que l’Algérie "se faisait petit à petit à l’idée" d’une intervention militaire au Mali. Pour leur part, les autorités algériennes n'ont fait aucun commentaire à l'issue de la visite.

D’après la résolution votée au Conseil de sécurité de l’ONU le 12 octobre dernier, les pays de la Cédéao - Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, dont ne fait pas partie l’Algérie -, doivent élaborer d’ici le 26 novembre un plan d’action au Mali. Une intervention militaire pourrait mobiliser 3 000 soldats issus des pays de la Cédéao, aidés du point de vue logistique par la France et les États-Unis. S'il est peu probable que l’Algérie envoie ses propres troupes au Mali, elle pourrait en revanche apporter une aide précieuse aux forces de la Cédéao en mettant à sa disposition les connaissances de ses services secrets.


http://www.france24.com/fr/20121030-algerie-mission-clinton-hillary-convaincre-bouteflika-intervention-mali-tombouctou-islamistes-ansar-dine

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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeMer 31 Oct 2012 - 13:54

En tout cas les US s'impliquent de plus en plus, ils doivent trouver que la France gère mal, lentement le dossier.

[provoc]Le Sahel et sa région est devenu trop important, ils vont dégager la France de sa sphère d'influence historique on dirait...[/provoc]

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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeMer 31 Oct 2012 - 14:52

En matière de lutte Anti-terro, il y a une politique mené conjointement je ne pense pas que les américains cherchent à évincer qui que ce soit mais seulement que les choses qui doivent est faite ...le sont tout simplement.

Leur capacité de renseignement et de surveillance d'une zone aussi grande sont loin d'être un luxe !
les moyens français de se côtes faisant défaux.

Quand la valce diplomatique à Alger, je pense que les occidentaux viennent s'arrurer qu'Alger gardera bien sa frontière sud hermétique ...histoire de ne pas laisser de couloir de retraite aux terro..et de ne pas jouer au trouble fête.

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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeVen 2 Nov 2012 - 3:18

Citation :
Quel est le jeu de l’Algérie dans le traitement de la situation dans le Nord-Mali ?

Réponse de Kader Abderrahim, chercheur associé à l’IRIS

Dans quel contexte et pourquoi la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton s’est-elle rendue en Algérie ? En quoi consiste le partenariat stratégique établi le 19 octobre entre Washington et Alger ?

Le contexte est celui de la préparation, depuis maintenant plusieurs mois, d’une éventuelle intervention militaire au Nord-Mali de la part des Occidentaux pour tenter de déloger les troupes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et ses affidés Ansar Dine et Mujao. Il y avait également un agenda purement américain, qui était effectivement la mise en place d’un partenariat stratégique entre l’Algérie et les Etats-Unis et qui consiste essentiellement en des échanges militaires : à la fois en matière de formation des officiers (une formation technique mais également militaire), et aussi probablement, à terme, l’achat de matériel militaire américain.
Il existe une collaboration très ancienne, qui date maintenant d’une quinzaine d’années, entre les services de renseignements américains et algériens sur la question du terrorisme. On voit donc que l’Algérie, sous la férule d’Abdelaziz Bouteflika depuis maintenant une dizaine d’années, renforce progressivement son partenariat avec les Etats-Unis, ce qui évidemment se fait au détriment de la France. Celui-ci permet aussi au pays d’acquérir de plus en plus le statut de puissance régionale, voire de puissance continentale. Il se fait au détriment du grand voisin de l’ouest, le Maroc, qui voit de plus en plus ses positions affaiblies.
Il faut également souligner que ce déplacement d’Hillary Clinton est très important car la secrétaire d’Etat américaine avait prévu initialement de le faire le 1er novembre, date du 50e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie ; or celle-ci a avancé son voyage de quelques jours pour négocier avant la visite de François Hollande, et tenter d’arracher la décision sur la participation de l’Algérie à une éventuelle intervention militaire au Nord-Mali.

Les partisans d’une intervention militaire au Nord-Mali semblent attendre que l’Algérie se déclare en leur faveur. Pourquoi l’Algérie traîne-t-elle des pieds pour donner son accord ? Quelle importance ce pays revêt-il dans la reprise du Nord-Mali ?

L’Algérie traîne effectivement des pieds pour une raison qui est absolument fondamentale et qui est un substrat à la fois idéologique et politique. L’Algérie révolutionnaire, celle qui a mené la guerre d’indépendance, a constitutionnalisé le respect de la souveraineté des Etats et des pays. Deuxièmement, elle est extrêmement jalouse de son indépendance et elle ne souhaite absolument pas voir une intervention militaire sur sa frontière Sud parce que, cela pourrait, selon elle, la menacer. Elle craint également que cela fasse voler en éclats le fragile équilibre qui règne au sein du sérail algérien. Il y a en effet énormément de résistance à l’intérieur du système, que ce soit dans l’armée, l’administration, ou encore la police, mais aussi au sein des deux partis dominants que sont le FLN (Front de libération nationale) et le RND (Rassemblement national démocratique) qui sont extrêmement hostiles à une présence occidentale sur leur frontière Sud et ne voulant absolument pas que le pays participe de près ou de loin à une intervention militaire au Mali.
Ensuite, il y a une dimension très algéro-algérienne qui est importante à rappeler : l’Algérie a vécu dix ans de guerre fratricide contre les groupes armés islamiques. Après dix ans d’une guerre terrible qui a fait plus de 200 000 morts, elle a réussi à expurger, sans les avoir éliminé, ces groupes armés de son sol, les repoussant à l’extérieur de son territoire, sur sa frontière Sud. C’est ainsi qu’un certain nombre de groupes, comme Ansar Dine notamment, ont trouvé refuge au Mali, au Niger, en Mauritanie, et autres pays riverains. Extrêmement jalouse de son indépendance, il n’est pas question pour l’Algérie de voir le problème lui revenir en boomerang sur son territoire.

Comment l’Algérie gère-t-elle à son échelle la lutte contre Aqmi et les autres groupes islamistes radicaux ?

Il y a deux choses : tout d’abord il y a Aqmi qui est une sorte de nébuleuse qui profite de l’ombrelle et du parapluie d’Al-Qaïda, et il y a d’autres groupuscules comme Ansar Dine, qui est quand même très largement une invention des services de renseignement algériens. Une délégation d’Ansar Dine était d’ailleurs à Alger la semaine dernière pour essayer de pousser la négociation et tenter de créer entre les différents groupes armés au Mali des fractures politiques qui amèneraient Aqmi à être isolé, voire marginalisé.
Il faut aussi rappeler que l’Algérie a aussi des otages. On oublie souvent de le dire mais cinq diplomates algériens ont été enlevés il y a plusieurs mois et on ne sait pas où ils sont détenus. On a annoncé plusieurs fois leur mort sans jamais en avoir confirmation. L’Algérie a donc aussi un intérêt politique à ce que les choses évoluent plutôt vers la négociation politique que vers l’intervention militaire.

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Citation :
Crise malienne : vers une intervention militaire ?
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeSam 3 Nov 2012 - 9:33

En cas d'attaque militaire, il faut s'attendre à l'exfiltration des membres d'AQAI (Alquaida en algérie islamique) du Mali vers le sud algérien, officiellement Alger prétextera le recueil des touaregs mais en réalité ils vont vouloir se protéger des fuites..
Car les terroristes algériens capturer vont devoir expliquer leur présence ici, et la les masques risque de tomber.. Like a Star @ heaven

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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeMar 6 Nov 2012 - 19:55

http://www.france24.com/fr/20121020-entretien-abdelkader-messahel-mali-crise-rebels-touareg-mnla-terrorisme-france-armee-francaise

Messahel un ministre bien roder ,un tres bon communicateur.tres claire.
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MessageSujet: ..   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeMer 7 Nov 2012 - 16:50

Citation :
Mali : les chefs d'état-major de la Cédéao ont défini un plan d'intervention pour la reconquête du Nord

Le plan d'intervention pour la reconquête du nord du Mali prend patiemment tournure. Mardi à Bamako, la réunion du comité des chefs d'état-major de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest), en présence d'experts de l'Union africaine, des Nations-Unies, de l'Union européenne, de l'Algérie et de la Mauritanie, a permis d'établir un concept stratégique. Celui-ci sera étudié par les chefs d'Etat de la Cédéao lors d'un sommet extraordinaire sur le Mali, organisé dimanche 11 novembre à Ajuba au Nigeria. Approuvé, le dossier sera transmis avant le 15 novembre au Conseil de sécurité de l'ONU pour une nouvelle résolution le 26 novembre.

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Ironiquement, les chefs d'états-majors de la Cédéao se sont réunis à l'école de maintien de la paix à Bamako. Avant d'envisager la guerre. Aucun détail n'a émergé de cette réflexion entreprise depuis plusieurs semaines si ce n'est qu'une chaîne unique de commandement sera mise en place (africaine et internationale ?).

Le président de la commission de la Cédéao, le Burkinabé Kadré Désiré Ouédraogo, a simplement rappelé les contours de l'intervention : " Nous devons répondre dans les détails aux questionnaires du Conseil de sécurité de l'ONU sur les modalités, le phasage, la dimension et l'accompagnement financier et logistique du déploiement de la mission de la Cédéao au Mali. " Qui se nomme MICEMA (mission de la Cédéao au Mali).

On évoque désormais une force ouest-africaine de 4 000 hommes (au lieu de 3 000), autant de Maliens qu'il sera capital de placer en première ligne lors de la reconquête. Le plan devrait se dérouler en trois phases (théoriques) : 1. stabilisation du sud du pays, de Bamako et des instances gouvernementales tout en mettant en oeuvre la préparation des forces et son renforcement matériel ; 2. offensive vers le nord pour la reconquête, notamment des grandes villes de Gao, Tombouctou et Kidal au main des groupes de combattants islamistes ; 3. maintien de la paix dans la zone, un objectif à long terme.

Cette avancée dans la préparation contribue en tout cas à maintenir la pression sur les groupes combattants islamistes. Au même moment à Ouagadougou, des représentants d'Ansar Eddine (Touareg islamistes) tentent d'amorcer des négociations et jurent de rejeter le terrorisme. Prennent-ils leurs distances avec AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique) et la MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest ? Incarnent-ils des têtes de pont ?

Mohamed Ag Aharid, le porte-parole du groupe d'Ansar Eddine au Burkina-Faso, ne néglige pas l'impulsion militaire internationale : " Une intervention étrangère, ce n'est pas seulement le Mali qui va en pâtir, c'est toute la sous-région qui va s'embraser. Tout le monde doit s'y mettre pour qu'il y ait la paix. " De sages paroles qui laissent une porte ouverte au dialogue... et à la reddition.

En attendant à Bamako, " le nouveau concept militaire est novateur, flexible et consensuel ", a estimé le chef d’état-major général des armées maliennes, le colonel Ibrahim Dahirou Dembélé. " Le concept harmonisé que nous venons d'adopter va nous aider pour le retour rapide de la paix au Mali et au-delà du Mali ", a précisé avec confiance le chef d'état-major général des armées ivoiriennes, le général Soumaïla Bakayoko.

Rien sur l'effort militaire de la France, qui tient depuis le début à rester officiellement en retrait (formation, logistique, mais aussi renseignement et appui aérien, il ne peut en être autrement). Des officiers français participent toutefois à la planification de l'opération. Mardi à Bamako, on notait également la présence du général de brigade Jean Baillaud, chef du bureau des affaires militaires au département des opérations de maintien de la paix de l'ONU (au premier rang, premier en partant de la gauche sur la photo). Le seul occidental à figurer sur le cliché...

OL. B.

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2012/11/07/mali-les-chefs-d-etat-major-de-la-cedeao-ont-defini-un-plan.html
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeSam 10 Nov 2012 - 13:06

Ce sera 5500 hommes qui seront déployer au Mali pour rétablir l'ordre
Conscient de leur moyens, la CEDEAO fait appel a des pays au armée mieux équipé dont le Maroc...

Citation :

Vers le déploiement d'une force d'interposition de 5500 hommes au Mali
10.11.2012 12:21

C'était au tour des ministres ouest-africains de la Défense et des Affaires étrangères d'examiner vendredi le plan d'intervention armée dans le nord du Mali entériné mercredi par les chefs d'état-major.

Les ministres ouest-africains de la Défense et des Affaires étrangères ont débattu vendredi à Abuja, au Nigeria, d'un plan d'intervention armée dans le nord du Mali. Il prévoit le déploiement de 5500 soldats, a indiqué une source interne à la Cédéao, en marge de la réunion.

Ces ministres des quinze pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) devaient entériner un projet élaboré par leurs chefs d'état-major (Lire: Les militaires ouest-africains adoptent un plan d'intervention au Mali). Le plan doit être soumis dimanche aux chefs d'Etat et de gouvernement ouest-africains lors d'un sommet prévu lui aussi à Abuja. La réunion à huis-clos des ministre s'est achevée vendredi en fin de soirée.

Les participants ont adopté un rapport soulignant qu'il faut préférer le dialogue à la confrontation, selon des extraits du texte consultés par un journaliste de l'AFP.

D'autres pays africains convoqués

"Les chefs d'état-major de la Cédéao ont proposé de changer la composition des troupes qui seraient déployées" pour la reconquête du nord du Mali, occupé par des groupes islamistes armés, a déclaré la source interne à la Cédéao. Celle-ci s'est exprimée sous couvert de l'anonymat. "Ils recommandent que 5500 soldats soient déployés, au lieu des 3200 prévus dans la proposition initiale de la Cédéao", a ajouté cette source.

Les troupes supplémentaires viendraient "d'Etats hors Cédéao". "C'est la raison pour laquelle l'Afrique du Sud, la Mauritanie, le Maroc, la Libye, l'Algérie et le Tchad sont invités à participer au sommet de dimanche", a-t-il précisé. Il n'a pas précisé si l'on envisage d'envoyer au Mali des militaires non africains.

La source n'a pas non plus indiqué si ces troupes supplémentaires seraient destinées à combattre ou non.

afp/jgal

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MessageSujet: risque de partition du mali   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeSam 10 Nov 2012 - 13:26

le maroc ne devrai pas y allé l'on sait avec l'expérience passé ce qui arrive au gens que l'on aide dans leur difficulté ils retournent leur veste et nous trahissent(sidaf et algésario)nous conseillons des stratégies militaires et technique pour guerre dans milieux désertique c'est déja beaucoup et nous resterons en bon termes quoi qu'il arrive tous les malien n'oublierons jamais l'attitude d'alger dans cette affaire on sera donc bon camarade dans le futur et a nous l'afrique de ouest.
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeDim 11 Nov 2012 - 22:37

Citation :

L'Afrique de l'Ouest pour une force de 3.300 soldats pour un an

ABUJA - Des dirigeants africains réunis dimanche à Abuja se sont prononcés en faveur de l'envoi au Mali d'une force de 3.300 soldats, pour une durée d'un an, afin de reconquérir le Nord du pays occupé par des groupes islamistes armés, a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara.

Nous prévoyons 3.300 soldats pour une durée d'un an, a dit M. Ouattara aux journalistes, à l'issue du sommet ayant réuni des dirigeants des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de quelques autres pays africains, dans la capitale nigériane.

Ces soldats proviendraient prioritairement des pays membres de la Cédéao mais pourraient également être fournis par d'autres Etats non membres, a-t-il dit.

Nous avons des pays qui offrent des bataillons, d'autres des compagnies (...). Il y a, bien sûr, le Nigeria, le Sénégal, le Niger, le Burkina Faso, nous avons également des pays comme le Ghana (...), le Togo, a-t-il dit, citant des pays membres de la Cédéao.

M. Ouattara a également mentionné d'autres pays non membres : le Tchad, également, pourrait participer et nous avons eu des contacts avec d'autres pays : la Mauritanie, l'Afrique du Sud, a-t-il dit.

Le Mali s'était résolu, le 24 septembre, devant l'ONU, à demander une intervention militaire de la Cédéao pour l'aider à reconquérir le Nord, passé sous le contrôle des islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique et d'autres groupes armés.

Le chef de l'Etat ivoirien, président en exercice de la Cédéao, a dit espérer que le Conseil de sécurité des Nations unies donnerait son feu vert à une intervention internationale fin novembre ou début décembre.

Dans son discours de clôture du sommet, M. Ouattara avait auparavant déclaré : Nous nous sommes entendus notamment sur la composition de la force, les termes de référence de ses missions, le volume de son effectif, la durée de son mandat et les modalités du déploiement des troupes. Il n'y a désormais plus d'équivoque sur la question.

Interrogé ensuite par la presse sur le financement de cette force, M. Ouattara a notamment répondu : une fois que le Conseil de sécurité aura validé tous ces dispositifs, la question du financement relèvera plutôt des Nations unies et donc les tours de table vont se faire comme d'habitude.

Ce sont les Nations unies qui organiseront à ce moment-là le soutien financier et prendront en charge toute la logistique () bien sûr avec le soutien de la Cédéao et de l'Union Africaine, a-t-il affirmé.

M. Ouattara a évoqué une volonté commune de donner une chance à la paix par le dialogue, cinq jours après que le groupe Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) eut solennellement affirmé à Ouagadougou qu'il rejetait toute forme d'extrémisme et de terrorisme et appelait à la négociation avec Bamako.

Notre commune volonté de donner une chance à la paix par le dialogue avec les groupes rebelles dans le respect de la souveraineté, de l'unité, de la laïcité, de l'intégrité territoriale du pays, nous offrira des scénarios différenciés dans le traitement de la riposte à prévoir dans le cadre de la pacification du Nord du Mali, a dit M. Ouattara dans son discours.

Au cours d'une brève conférence de presse, M. Ouattara a déclaré que les dirigeants africains avaient parlé de la formation de 5.000 personnes au Mali.

Concernant le soutien à l'armée malienne, des ministres de cinq pays européens - France, Allemagne, Italie, Pologne et Espagne - doivent se réunir jeudi à Paris pour discuter de la mise sur pied d'une mission européenne d'entraînement qui compterait au moins 200 soldats.

Par ailleurs, M. Ouattara a évoqué l'hypothèse d'élections au 2e semestre 2013 au Mali, actuellement dirigé par des autorités de transition.

Le coup d'Etat militaire du 22 mars avait renversé le président Amadou Toumani Touré, et l'ancien président de lAssemblée nationale, Dioncounda Traoré, avait été investi en avril président par intérim.
http://www.romandie.com/news/n/_L_Afrique_de_l_Ouest_pour_une_force_de_3300_soldats_pour_un_an11111120122233.asp

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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitimeDim 11 Nov 2012 - 22:58

ait atta a écrit:
le maroc ne devrai pas y allé l'on sait avec l'expérience passé ce qui arrive au gens que l'on aide dans leur difficulté ils retournent leur veste et nous trahissent(sidaf et algésario)nous conseillons des stratégies militaires et technique pour guerre dans milieux désertique c'est déja beaucoup et nous resterons en bon termes quoi qu'il arrive tous les malien n'oublierons jamais l'attitude d'alger dans cette affaire on sera donc bon camarade dans le futur et a nous l'afrique de ouest.

et le mali ce qu'il nous a fait tu l'as oublier aussi?
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MessageSujet: Re: Crise Malienne - risque de partition   Crise Malienne - risque de partition - Page 28 Icon_minitime

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