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| Crise Malienne - risque de partition | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Crise Malienne - risque de partition Dim 1 Avr - 20:08 | |
| Rappel du premier message :
faut parler ici du sujet sur le mali parceque on discute dans le sujet sur l'armée malienne . |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 18:23 | |
| ce qui m'intrigue, c'est l'inconnue mnla sur le terrain et dans le compromis entre paris-alger... Collaborent-ils sur le terrain contre les zouaves comme indiquer dans le communique sur leur site ou c'est de la pub. Que se passera-t-il lorsqu'ils seront en face des forces de bamako. Parce que dans ce conflit c'est mnla vs bamako, et le 2 vs sardines... Sinon je me delecte du droit de passage donner a la france par alger, priceless |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 18:29 | |
| Vips, c'est pas con du tout (pardon) de parler de "droit de passage" Algérien... Officielement, c'est de la pure coopération , mais bon... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 18:33 | |
| - Citation :
- Mali (suite) : les touaregs prêts à aider la France
Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) sont « prêts à aider » l’armée française à lutter contre les groupes islamistes armés du nord du Mali, en faisant « le travail au sol », a déclaré lundi à l’AFP un responsable du MNLA.
« Nous soutenons absolument l’intervention aérienne française. Bien sûr nous sommes prêts à aider l’armée française » et à « faire le travail au sol », a affirmé Moussa Ag Assarid, joint par téléphone à Tinzawatane, dans l’extrême nord du Mali où le MNLA était réuni en congrès ces derniers jours. (Le Figaro). |
| | | juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 18:38 | |
| - Fahed64 a écrit:
- Baybars a écrit:
- Fahed. Cette guerre n'est pas gagnable au sens militaire strict. L'Algérie de par son expérience a bien compris. On parle d'un territoire2 fois plus grand que le Maroc. Contrôler tout ça avec 10 000 hommes. C'est impossible.
Le Maroc a eu à faire face à pire Pacha, c'est un remake de la guerre que l'on a eu à mener mais à une échelle réduite (en terme d'homme je parle)! Et nous avons gagné
Comme je le dis, ce qui ce passe au Mali est un jeu de pocker menteur! Personne n'en à rien à faire du Mali et si la France bouge ses fesses c'est pour ne pas créer une situation de domino qui irait du Nigeria au Niger ou tu as je te le rappelle ce qui te sert à te chauffer l'hiver
Les algériens ont joué la carte politque pour apparaître comme la puissance du coin et ils s'effacent lorsque les forts arrivent Militairement ils n'ont aucune envie de s'engager dans ce bourbier car s'en est un tout simplement parce qu'ils ont rien à y gagner et tout à y perdre ....
Pourquoi tu crois que leur presse depuis des mois crient au loup en disant que derrière le MUJAO il y a la main du Maroc
Quant aux Européens ils ne se bougeront pas plus leur fesse car aucun intérêt pour eux aussi! Et c'est pas 2 C17 qui feront la différence...
Le scénario idéel pour gagner cette guerre serait un déploiement du régiment d'infanterie mécanisé marocains avec tout le matos (URO unimog couplé au Zu 232 et des AMX 10 pour carboniser les pick up)! Pour l'aérien se serait les français avec Caracal, Tigre et M2000 rafale et enfin il faudrait (et je parle au conditionnelle) que l'ANP se déploie elle aussi au nord Mali dans la zone de sanctuaire d'aqmi et qu'elle y fasse le ménage pour les empêcher de se replier....
Les US eux serait la pour le renseignement avec leur couverture drone + satellite espion ...
C'est une scénario fictif mais c'est le seul que je vois efficace à cette situation Fahed ou etait tu cache dans la Situation Room au WH? tu etais une mouche au mur. C'est specialement ce que les securitaires US discutent en catimini.Meme les journaux algeriens anti boutef le disent que les FAR iront et ils ne sont pas contents. Le Matin Dz - Citation :
- Depuis le début de cette affaire malienne, la position de l’Algérie n’a jamais été ni claire ni cohérente ni le fruit d’une réflexion stratégique de haut niveau.
Alger semble avoir été dépassée par les événements du voisin malien. Les déclarations contradictoires au gré des évènements, les accointances plutôt anti Maliennes et en même temps anti-Azawadienne avec les narco-islamistes d’Ansar Eddine alliés effectifs et objectifs d’AQMI dans cette région, rendaient cette position plus que suspecte aux yeux des voisins et du reste du monde. L’acharnement de Abdelkader Messahel à présenter Ansar Eddine comme un élément incontournable dans la discussion du dossier malien donnait l’impression que le choix des certains cercles du pouvoir algérien sur cette organisation fantoche et de création récente n’avait pour autre but que de saborder les prétentions autonomistes des Touaregs de l’Azawad de l’intérieur même de cette communauté, tout en ayant un relais à travers elle avec le reste des groupes qui infestent ce pays limitrophe aussi disparates que parrainés par de multiples manipulateurs.
La concentration de la décision politico-militaire entre les mains de quelques vieillards dépassés par les évènements et obnubilés par leur survie politique et leur survie tout court perclus par différentes maladies dont la pire est la fainéantise intellectuelle et la peur de l’inconnu ont achevé de transformer la politique extérieure de l’Algérie en risée du monde, y compris arabe où chacun a des ambitions et des calculs sauf les nôtres dont toutes les combines et tous les calculs sont orientés en intra-muros.
Dans une position bizarre consistant à refuser la partition du Mali tout en lui refusant le droit de faire appel à qui il veut pour refaire son unité, et en même temps refuser toute ingérence directe dans les affaires maliennes tout en s’ingérant par la discussion avec adversaires sur le terrain, nos vieillards se sont peut-être crus capables de faire taire le monde comme ils ont fait taire leur peuple du moins pour un certain temps.
Confondant les dossiers, ils ont même fait appel aux Russes et aux Chinois pour faire capoter une décision du Conseil de sécurité en faisant le parallèle avec le dossier syrien tout à fait inverse où c’est les rebelles qui faisaient appel à l’intervention et non le régime alors qu’eux mêmes disaient que les rebelles syriens étaient des terroristes, alors que les terroristes maliens ont été transformés à leurs yeux en interlocuteurs valables pour dépecer un pays voisin et créer un foyer de tension à nos frontières en relation directe avec nos terroristes locaux.
En bref, après avoir dit la chose et son contraire, usé de tous les stratagèmes infantiles pour éviter l’inéluctable arrivée des troupes occidentales aux frontières sud du pays tout en sabordant l’Azawad par la promotion d’un mouvement qu’ils savaient mortel pour les revendications propres aux Touaregs du MNLA et partageant l’intégralité du projet de l’AQMI sans aucune distinction de méthodes ou objectifs, ils se sont retrouvés dans une situation où tout le monde les suspecte d’être pour quelque chose dans la prolifération des djihadistes au Mali, ce qui facilite un peu plus la tâche des adeptes du "qui tue qui ?" chez nous.
De facto, il s’agit maintenant de savoir qui est qui dans cette galère malienne et dans les centres de décision algériens.
Je ne sais par quel aveuglement ils ont cru contrôler Ansar Eddine, assez pour phagocyter la revendication azawadienne et pour maintenir un statu-quo sans finalité précise, mais avec pour effet évident l’augmentation des effectifs djihadistes au Mali, et le pourrissement de la situation, rendant à leur yeux toute intervention africaine ou autre trop risquée et de longue durée, ils ont omis de voir clair dans la nature et les autres accointances du chef de ce mouvement, roublard, salopard et vendu au plus offrant sous des oripeaux religieux, ils n’étaient manifestement pas ses seuls sponsors et les Occidentaux le contrôlaient par Qataris interposés.
Un joueur de bonneteau ne peut pas du jour au lendemain devenir un as du poker surtout si à la même table tous les autres joueurs s’échangent les bonnes cartes à son insu, et nos génies de la manip villageoise en sont apparemment pour leur frais.
Récapitulons
Les Français dont les intérêts au Mali sont énormes et dont la stratégie régionale incluant même l’Algérie et dorénavant la Libye ne pouvaient pas déléguer la conduite des opérations au Mali à une troupe hétéroclite issue de pays qu’elle contrôle avec un bataillon de légionnaires et ce face à une nébuleuse bien entraînée, motivée et armée, dans un désert ou les lignes logistiques sont longues de milliers de kilomètres.
Les Américains qui n’ont jamais abandonné le projet de s’implanter dans cette région à des fins militaires et de freinage de l’expansion chinoise ne pouvaient pas déléguer à cette troupe issue d’Etats branlants le soin de mener le projet à bien surtout suspectant une connivence ou même une simple bienveillance algérienne que les gesticulations d’Abdelkader Messahel et Mourad Medelci n’ont fait que renforcer dans leur esprit.
Il est de ce fait clair que l’idée d’une intervention directe et aussi terrestre qu’aérienne a été adoptée, planifiée et coordonnée en secret entre ces deux puissances depuis le début du conflit, et que cette histoire de Cédéao, n’a été que le paravent qui permettrait de faire transiter le mandat des Africains vers les Américains précédés des Français en douce et sans changer de texte , et que les reconnaissances aériennes et les forces spéciales déjà sur place n’avaient pour autre but que de planifier l’opération dans les délais et d’attendre la période de fraîcheur pour gérer les aléas climatiques de cette région.
En croyant avoir damé le pion à ces deux larrons, nos larrons n’ont fait que les aider malgré eux à mener leur scenario là où il devait se terminer comme prévu, et en défendant Ansar Eddine avec la fausse compréhension des émissaires de ces deux puissances, ils n’ont fait que mettre en orbite un agent double qui a fait ce qu’il devait faire sous l’injonction de ses vrais parrains du Moyen-Orient eux-mêmes antennes de la CIA avec drapeau et fanfare.
Comme je ne crois pas aux coïncidences en politiques, je trouve curieux qu’Ag Ghaly, colonel chez ATT ensuite rebelle targui, ensuite consul en Arabie saoudite d’où il est revenu salafiste et non moins ami de nos décideurs et interlocuteurs valable selon eux, tout en étant allié sur le terrain contre ses propres frères avec tous les autres groupuscules terroristes sans exception y compris le Mujao, n’ait pas fait grand-chose pour redorer le blason de ses amis d’Alger en incitant ses amis à libérer nos diplomates, et il est aussi curieux qu’aucun forcing n’ait été fait sur lui pour ce faire, et il est certain que les Occidentaux doivent se poser la même question à moins d’avoir le fin mot de cette histoire.
Autre coïncidence curieuse, voilà un quidam qui ne doit sa notoriété et son emprise sur une bonne partie des régions targuies qu’à une double alliance sur le terrain avec les tangos d’Al Qaïda qui n’ont aucune envie de voir une armée occidentale rappliquer chez eux et aux autorités algériennes qui font tout pour maintenir le statu quo, et qui prend l’initiative de rompre tout ce fragile équilibre sans aucune raison, en allant attaquer une ville stratégique et en engageant les hostilités avec l’armée malienne sur son propre périmètre défensif, après avoir signé un accord qu’il a dénoncé après son départ d’Alger, tout en sachant que cette attaque et ses résultats militaires en sa faveur dans un premier temps, auront pour effet d’accélérer les évènements et de pousser à une intervention internationale plus vite que prévu donc avec d’autres troupes que celles prévues et avec l’aval de l’ONU.
Comme par hasard les Français jamais au dépourvu en pareille situation étaient prêts et sont arrivés dans les heures qui ont suivi son entrée à Konna avec assez d’hommes de matériel et d’hélicoptères pour enrayer son offensive dans les quelques heures et non les quelques jours qui ont suivi sa vaillante équipée sans objet stratégique ni politique d’ailleurs.
Quel rôle pour le Qatar ?
Cette subite attaque de notre zorro Agh Ghaly, coïncide curieusement avec le passage par Alger de Mister Hamed, que tout le monde accuse à commencer par les nôtres d’être non seulement un argentier des islamistes maliens mais aussi un agent de l’Occident dans la grande équipée de redécoupage et redéfinition des régimes arabes ou dits comme tels.
Durant cette visite à Alger on a vu le émir, gardien de la plus grande base de bombardiers américains du Moyen-Orient signer des contrats les plus hétéroclites et sans objet pour lui comme pour nous de son histoire et de la nôtre, projets qui vont de l’exploitation de gaz dont il ne sait pas quoi faire chez lui à la sidérurgie en passant par un projet cocasse d’élevage de volatiles réputés être une sorte de Viagra volant pour les bédouins du Golfe. Durant cette visite tout a donné l’impression que chacune des parties avait à cœur d’anesthésier l’autre ou de la neutraliser, la partie algérienne ayant apparemment oublié ce qu’elle disait de lui quelques semaines auparavant : qu’il n’était que le sous-marin américain dans la région ce qui est apparemment vrai et terriblement efficace.
Il y a de fortes chances que ce colibri d’Ag Ghaly ait lancé son attaque sur instruction des Qataris et à l’instigation des Américains qui ont tout coordonné avec les Français comme c’était prévu depuis le début, leur permettant ainsi de contourner les Russes et les Chinois déjà pris au piège syrien par leur recours à une lecture de la résolution onusienne selon une grille d’urgence.
Maintenant que la boucle est bouclée, et que les Français sont déjà sur place bientôt suivis par le reste de la tribu du nouveau monde, il ne reste plus qu’une offre de service de sa majesté le roi des crédits à long terme, qui doit avoir besoin d’argent pour terminer son TGV et régler certains comptes avec nous pour garnir le gâteau, ce qui risque d’arriver assez vite vu que l’implication d’un pays de la région, de plus gouverné par un Amir el Mouminine et un islamiste de Makhzen dans cette guerre contre les barbus, peut lui donner plus de poids politique et que ce dernier ne verrait pas d’un mauvais œil ; une implication rétribuée de surcroît sur un terrain dont l’Algérie a tout fait pour l’écarter, quatre mille Marocains pris en charge par les Américains étant autrement plus efficaces que quatre mille Africains d’horizons divers et sans aucune préparation au combat digne de ce nom. Et si les Marocains mettent leur nez dans cette histoire on aura décroché la timbale, et le titre de plus grands gaffeurs de l’histoire de la stratégie.
Que reste-il à faire ?
Après avoir compris à nos dépens que la combine ne réussit qu’avec plus naïf que soi et que les destins des nations ne sont pas la propriété exclusive de quelques salonnards déguisés en guerriers, il faudra peut-être se résoudre à laisser la place aux jeunes promotions dans tous les corps de l’Etat s’il en reste encore des morceaux réparables, et enclencher des opérations au nord du Mali avec les troupes stationnées aux frontières à griller le jour et à geler la nuit pour rien, afin d’arriver avant les colonnes parties du sud à une zone médiane ou l’on pourra éventuellement peser sur les discussions futures et repousser la présence militaire occidentale au-delà de la zone d’emprise de l’ANP si tant est le souhait réel de nos politiciens adeptes de la chose et son contraire.
Sinon, il nous reste à attendre que le troupes coalisées y compris arabes ou marocaines arrivent à 200 mètres de nos bornes frontalières avec l’assentiment et les applaudissement du gouvernement malien et après avoir fait la peau à nos frères touaregs non terroristes et choisissent ‘emplacement de leurs bases pour longtemps le plus près possible de nos fenêtres et ensuite lâcher les pleureuses professionnelles en attendant la prochaine visite de Hollande ou son successeur pour une partie de boussboussades et de youyous carnavalesque tout en chantant "Mazalna Wakfine" sous le patronage de Nedjma.
Ferhat Aït Ali http://www.lematindz.net/news/10788-lalgerie-et-le-marigot-malien-que-faire-maintenant.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 18:46 | |
| - PGM a écrit:
- falconfighting a écrit:
- un petit lien de ton pays PGM, qui relate des infos venant de divers journaux du monde entier
http://www.emarrakech.info/Presse-francaise-Le-Qatar-financerait-l-AQMI-et-ses-dependances-au-nord-Mali_a61682.html
apres vous pouvez chercher sur google vous allez avoit pleins de liens, sarko était parfaitement au courant des agissements du qatar, le fn en avait parlé Si je suis donc la logique des articles proposés, ça veut dire que l'emir du Qatar, qui vient de signer plusieurs conventions avec Alger et grand ami de ses dirigeants, finance Aqmi, qui saigne des algeriens a chaque occasion ?
Pgm tout à fait PGM, tu trouveras sur le net les services secrets français qui avaient alerté Sarko, preuves à l'appui |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 21:22 | |
| Si le Maroc est prêt & disposé, je trouve que ce serait 1 excellente idée de demander son aide...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 21:35 | |
| Quels avantages et de quel droit ? - Citation :
Opération Serval – communiqué de Bernard Lugan
Maintenant qu’il est possible d’évoquer l’opération Serval sans risquer de nuire à son bon déroulement, trois questions doivent être posées :
1.Quel était le but des islamistes quand ils lancèrent vers le Sud une attaque suicidaire au moyen de colonnes de véhicules, véritables cibles pour les hélicoptères et les avions français? 2.Pourquoi l’Algérie, jusque là opposée à toute intervention de Paris, a-t-elle subitement changé d’avis et autorisé le survol de son territoire par l’aviation française ? 3.Que peut-il désormais se passer ? Avant toutes choses, il importe de bien voir que la situation malienne, somme toutes « sous contrôle », cache l’incendie qui est actuellement en train de se développer dans la zone péri Tchadique. Le chaos en retour se fait en effet sentir dans tout le sud de la Libye, cependant que la contagion n’est plus qu’une question de temps au Tchad et au Darfour avec le risque de voir un continuum fondamentaliste s’établir avec les islamistes de Boko Haram du nord Nigeria. Or, l’exemple du Mali devrait faire réfléchir. Ne perdons en effet pas de vue que ce fut l’addition de non décisions qui permit à un incendie au départ limité et pouvant être rapidement éteint au moyen d’une opération « discrète » de devenir un foyer régional de déstabilisation. Longtemps, François Hollande a tergiversé, son choix se portant sur une position intenable : nous n’intervenons pas mais nous allons former ceux qui interviendront ultérieurement…Alors qu’ils étaient moins de 300 au mois de juin 2012 et qu’ils avaient commis l’erreur de sortir de la clandestinité désertique pour se rassembler à Gao et à Tombouctou, la non décision française a laissé aux islamistes le temps de se renforcer et de monter en puissance. Il aura donc fallu leur suicidaire tentative de progression vers le sud pour que, acculé et dans l’urgence, le président de la République donne l’ordre d’intervenir. 1 – Pourquoi les islamistes ont-ils déclenché cette offensive ? Les raisons de ce qui apparaît aujourd’hui comme une grave erreur militaire et politique sont multiples ; sans leur donner un classement hiérarchique, il est possible d’en distinguer au moins quatre : - Certains parmi leurs chefs pensaient qu’une avance foudroyante suivie d’une ouverture politique mettrait la France devant le fait accompli ; d’autant plus que François Hollande avait bien affirmé qu’il n’était pas question d’intervenir militairement. - D’autres considéraient qu’il fallait lancer une offensive avant la montée en puissance de l’opération de reformation de l’armée malienne par les conseillers européens. - Au sein de la nébuleuse islamiste, les rivalités politiques et ethniques sont très importantes et certains ont voulu, par un coup d’éclat, s’assurer le leadership. - A Bamako où la situation politique est illisible en raison des coups d’État successifs, les islamistes ont des partisans religieux ainsi que des alliés de circonstance qui comptaient sur eux pour prendre le pouvoir. 2 – Pourquoi l’Algérie a-t-elle changé de politique ? Depuis le début de la crise malienne, la crainte de l’Algérie est que le problème soit déplacé vers le Nord, les principaux groupes salafistes opérant au Sahel et au Sahara étant en effet dirigés par des Algériens et majoritairement composés d’Algériens. C’est pourquoi Alger a privilégié le règlement politique, cherchant à isoler les islamistes en jouant sur les clivages ethniques. C’est ainsi que le 21 décembre 2012, à Alger, au moment où le conseil de sécurité de l’ONU votait à l’unanimité l’envoi d’une force africaine au Mali, des représentants du MNLA et d’Ansar Dine, les deux composantes de la rébellion touareg, scellaient leur réconciliation, déclarant être prêts à discuter avec Bamako et à intervenir militairement contre les bandes islamo mafieuses qui occupent le nord du Mali. Or, cet accord fut refusé par deux courants touareg, celui des ultra de la revendication de l’indépendance de l’Azawad qui se méfient de l’Algérie, et celui de la composante islamiste d’Ansar Dine. L’Algérie a donc eu l’impression de s’être fait berner. Dans ces conditions, le maintien de sa ligne politique non interventionniste au moment où les colonnes de pick-up fonçaient vers Bamako, risquait de la faire apparaître aux yeux de toute l’Afrique de l’Ouest comme l’alliée objective des islamistes auxquels elle aurait échangé le Mali contre sa propre sécurité intérieure. Voilà pourquoi Alger a changé de position, autorisant l’aviation française à survoler son territoire et envoyant son armée sur la frontière malienne afin de rendre cette dernière imperméable aux jihadistes s’ils devaient quitter la région de Tombouctou et de Gao. 3 – Que peut-il se passer désormais ? Ainsi que je le disais dans mon communiqué du 14 novembre 2012, une opération militaire ne se construit pas comme une synthèse entre divers courants, à l’image de ce qui se fait lors des congrès du parti socialiste. En la matière il faut en effet des objectifs clairs et des moyens adaptés. Nous avons désormais les seconds sur zone, mais l’objectif politique et militaire d’une telle opération est toujours aussi confus. Or, sans un règlement politique de la question malienne, à savoir la définition d’un nouvel équilibre entre le nord et le sud du pays, nous n’allons faire que repousser le problème. En effet, si les frappes françaises ont pour seul but d’empêcher une « descente » des islamistes vers Bamako et cela pour donner le temps à la CEDEAO de mettre sur pied l’expédition qui permettra au sud Mali de reconquérir le nord Mali, rien ne sera réglé car, plus que jamais, la question touareg est le coeur du problème. Les autorités françaises la nient et les États-Unis l’ont prise à l’envers. Pour lutter contre le terrorisme, ces derniers avaient, avec justesse et pragmatisme, formé des officiers touareg… mais tout en leur demandant de demeurer loyaux aux autorités sudistes qu’ils combattent depuis 1960… Les élèves ont donc appris pour ensuite déserter. Rien ne pouvant se faire sans les Touareg, si nous voulons qu’ils participent à la police du désert, il faut donc leur donner des gages politiques. Les autorités de Bamako pourront-elles comprendre cette nécessité et pourront-elles se résoudre à l’évidence quand l’inévitable « reconquête » sonnera au contraire l’heure de la vengeance? Il est permis d’en douter. Bernard Lugan – 14/01/2013
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| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 21:36 | |
| si Rabat decide de leur envoyer les specialistes du desert (6°RIM) j´aimerai pas etre a la place des sardines & co.. _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 21:38 | |
| trop fort l article tout ce qui est cité c est de la futilité (rebelle, partition du mali, intervention etrangere, qatar...) le plus dur a avalé c est une probable l implication des marocains (grassement insulté au passage) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 21:45 | |
| deja que certains rigolos nous collent la paternite du mujao... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 21:49 | |
| Excellente occaz de tester les F-16 en live... Plus sérieusement, 1 coopération sur 1 théatre d'opération réel favorisera encore + nos bonnes relations. En +, le Maroc est, géographiquement, partie prenante. Participer est le meilleur moyen de controler & de surveiller, au besoin... T'en veux d'autres, Vips??? |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 21:55 | |
| Je tiens juste a precisé (pour ceux qui n on pas vu les infos sur Al Aoula et 2m) que ils ont ouvert le journal , en disant que Hollande a appele Mohamed6 , pour parle de la question malienne ... Sa commence a se preciser , le Maroc va rentrer dans la danse , en tout cas tout convergent pour pouvoir le penser non?? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 22:01 | |
| - pierrot1771 a écrit:
Excellente occaz de tester les F-16 en live... Plus sérieusement, 1 coopération sur 1 théatre d'opération réel favorisera encore + nos bonnes relations. En +, le Maroc est, géographiquement, partie prenante. Participer est le meilleur moyen de controler & de surveiller, au besoin... T'en veux d'autres, Vips??? Faire le boulot des autres ca developpe pas de relations d'amitie, mais d'autres choses... On est pas partie prenante geographiquement, on a 1 mur qui nous protege bien doubler de services de securite efficaces. Si t'en a d'autres anvoie... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 22:02 | |
| - marokino78000 a écrit:
- Je tiens juste a precisé (pour ceux qui n on pas vu les infos sur Al Aoula et 2m) que ils ont ouvert le journal , en disant que Hollande a appele Mohamed6 , pour parle de la question malienne ... Sa commence a se preciser , le Maroc va rentrer dans la danse , en tout cas tout convergent pour pouvoir le penser non??
Je ne pense que cela sera bénéfique pour le Maroc.. Le Maroc gagnera quoi en concret? On aide pas pour les beaux yeux d'un ami?! Sa n'a jamais marché comme ça.. |
| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 22:05 | |
| rien contre pour un soutient plus energique pour le plan d´autonomie au sud+financement d´1/2 RIM,c´est benefique aussi pour les troupes le training reel _________________ | |
| | | charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 22:08 | |
| - pierrot1771 a écrit:
Excellente occaz de tester les F-16 en live... Plus sérieusement, 1 coopération sur 1 théatre d'opération réel favorisera encore + nos bonnes relations. En +, le Maroc est, géographiquement, partie prenante. Participer est le meilleur moyen de controler & de surveiller, au besoin... T'en veux d'autres, Vips??? Le Maroc ne devrait pas entrer ouvertement dans le conflit, trop de risque que les terroristes se vengent sur le peuple marocain par des attentats. Je pense que le Maroc aide ou aidera la France très discrètement, mais efficacement | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 22:09 | |
| Ah oui et la Cote d'Ivoire par exemple Déploiement de 700 soldats marocain sous mandat de l'ONU qui était maître d'oeuvre à l'époque Le Maroc à tout à gagner dans cette affaire Si c'est juste pour faire le coup de feu! Pour le maintien de la paix non merci. En somme on ressort comme la seule puissance régional puisque seule armée capable d'agir concrètement et efficacement... donc exit l'Algérie & Co On s'attache le soutient de la France sur notre intégrité territorial. Et puis que bon nombre de sandalo sont des Bouzbalien, on leur rend la monnaie de la pièce pour Gdim Izik PS: Dsl pour la personne que je viens de plagier et qui se reconnaîtra, mais il n'y avait pas de copyright _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 22:14 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 22:16 | |
| Baybars,sais qu Ardogan a proposé son aide lui aussi.Crois-tu que c est pour rien? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 22:17 | |
| baybars les francais ont besoin de photoshop les notre ont l expertise sur notre terrain la c est 4 fois le sahara marocain un ennemie invisible et mobile pas de mur un seule mort marocain pour cette hrira c est deja de trop. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 22:17 | |
| Il me semble pas que nous ayons besion d'aide pour le moment, mais vous faites bien partie de la même région, & c'est 1 avantage. Et comme l'a dit le Roi, nous sommes des pays fréres |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 22:21 | |
| Euh Pierrot , il parlait du Mali Lol , pays frere musulman quoi Mais vous etes nos freres aussi , ne vous battez pas , il y en aura pour tout le monde | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 22:21 | |
| - AMEDEUS a écrit:
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Baybars,sais qu Ardogan a proposé son aide lui aussi.Crois-tu que c est pour rien? Erdogan pense au commerce, et ne veut pas de problème dans cette région qui pourrait causer à notre commerce. Une aide turque au Mali? Je ne crois pas une seconde, c'est pour la rue africaine, d'ailleurs, il a dit cela au Niger.. Propos avant le déclenchement de la guerre: - Citation :
- Crise malienne : La Turquie prête à coopérer en cas d’intervention militaire
NIAMEY (Niger) – Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, en visite au Niger, a souhaité mercredi une solution « rapide » de la crise au Mali voisin, préconisant, mais en dernier recours, une action militaire à laquelle la Turquie pourrait « coopérer ».
« Nous voulons absolument trouver une solution à ce problème le plus rapidement possible », a affirmé M. Erdogan, soulignant avoir « discuté longuement » de l`occupation du Nord Mali par des groupes armés islamistes depuis près d`un an, avec le président nigérien Mahamadou Issoufou.
« Il serait bien entendu préférable de pouvoir résoudre le problème par les voies diplomatiques, si cela est possible. Si ce n`est pas possible une intervention (militaire) ne pourrait être considérée que comme un remède de dernière solution », a poursuivi M. Erdogan lors d`une conférence de presse à Niamey.
Le premier ministre turc, dont les propos étaient traduits en français par un interprète, a assuré que son pays apporterait un soutien en cas d`intervention militaire internationale dans le nord du Mali.
« Nous allons voir, s`il y a une intervention (militaire) comment nous pouvons coopérer, par quel moyen et sous quelle forme, ce qui est important c`est qu`il faut trouver une solution pour venir en aide au peuple malien », a dit M. Erdogan.
« Une opération extérieure dans le nord du Mali est un sujet très délicat », a-t-il noté.
Niamey et Ankara se sont aussi « félicités » de l`adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2085, autorisant le déploiement d`une force internationales au Mali.
Le Premier ministre turc est arrivé mardi au Niger, deuxième étape d`un périple africain qui l`a déjà conduit au Gabon et s`achèvera au Sénégal le 11 janvier, sous le signe du commerce et de la diplomatie.
bh/ck/eak/jms Source: AFP
http://www.malijet.com/actualite-politique-au-mali/flash-info/60765-crise-malienne-%3A-la-turquie-pr%C3%AAte-%C3%A0-coop%C3%A9rer-en-cas-d%E2%80%99interventi.html |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 14 Jan - 22:24 | |
| Article à charge du Figaro contre le régime algérien! En gros Algérie = Pakistan du Maghreb. Encore une fois tout ce que l'on dit ici depuis des mois se révèle vrai en fin de compte - Citation :
- Conflit au Mali : le soutien de l'Algérie sera crucial
Pour venir à bout des djihadistes, Paris compte sur l'aide d'Alger. «On est d'accord sur l'essentiel», avait affirmé François Hollande en décembre.
Chasser les talibans de Kaboul ne suffisait pas. Il fallait aussi s'attaquer à la base arrière des islamistes au Pakistan. Contraindre le gouvernement d'Islamabad à mettre fin à son double jeu - alliance avec Washington d'une part, soutien des talibans de l'autre. Il fallait trouver une solution pour fermer la frontière du Sud et éviter que les zones tribales ne fournissent de nouveaux moyens humains et matériels aux rebelles pachtounes afghans, réduisant ainsi à néant les efforts des troupes internationales pour mettre fin à l'insurrection. Ignorer la mère nourricière fut l'une des principales erreurs commises par les Américains en Afghanistan.
Les Français commettront-ils la même faute dans le Sahel en omettant d'inclure dans le dossier l'Algérie, qui, toutes proportions gardées, joue à l'égard de son voisin malien le même rôle ambigu que celui du Pakistan en Afghanistan? La maîtrise de la longue frontière qui sépare l'Algérie du Mali est en effet l'une des clés de la réussite de l'intervention militaire française.
La communication n'est pas le point fort des autorités algériennes. Dimanche, le pouvoir en place à Alger a préféré laisser à Laurent Fabius le soin d'annoncer le feu vert pour un survol de son espace aérien par les avions de chasse français qui bombardent les positions islamistes dans le nord du Mali. En décembre déjà, c'est François Hollande qui s'était chargé de commenter l'apparente convergence franco-algérienne sur le dossier après son entretien avec Abdelaziz Bouteflika. «On est d'accord sur l'essentiel, c'est-à-dire sur la nécessaire lutte contre le terrorisme et sur la volonté de briser le statu quo imposé par les insurgés.»
1 400 km de frontière commune Le président algérien n'a, lui, pas pipé mot. Un silence qui traduisait, au-delà de l'autisme du régime, le manque d'empressement devant une intervention internationale. La principale puissance militaire de la région a toujours louvoyé ces dernières années pour éviter un engagement musclé contre les groupes terroristes présents dans son arrière-cour.
Le problème est pourtant, à l'origine, purement algérien. À la fin des années 1990, à l'issue d'une guerre civile qui a fait plus de 100 000 morts, le Groupe salafiste pour la prédilection et le combat (GSPC) s'est réfugié dans le Sahara pour échapper à l'armée. Il s'est ensuite affilié à al-Qaida et a pris de l'ampleur sous le nom d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).
Décidé à circonscrire la menace hors de ses frontières, Alger a entretenu l'équivoque. Il s'est déclaré favorable à une concertation avec les pays du Sahel pour juguler les katibas, les colonnes djihadistes, mais n'a pas pesé de tout son poids pour appuyer une armée malienne faible et en partie corrompue. Le peu d'implication peut aussi s'expliquer par une perte d'influence en Afrique noire depuis la guerre civile. La diplomatie algérienne a perdu sa profondeur stratégique sur le continent.
À Alger, les officiels avaient coutume d'expliquer que les militaires et les services de renseignement cherchaient en priorité à sécuriser leurs 1 400 km de frontière commune avec le Mali. Mais les trafics en tous genres qui enrichissent les groupes armés ont prospéré. Aqmi et ses complices restent alimentés par de l'essence venue d'Algérie. Des armes et du matériel transitent par les pistes algériennes. C'est par là notamment qu'ont circulé les armes, dont des missiles sol-air, provenant des arsenaux libyens, pillés à la faveur du chaos qui a accompagné la chute de Kadhafi en 2011.
Des similitudes avec le Pakistan Cette porosité est l'un des éléments clés du conflit en cours. Si elles veulent donner une chance de réussir à l'opération internationale, les autorités militaires doivent pour commencer renforcer leur surveillance dans le Sahara. C'est aussi ce que pense le président tunisien lorsqu'il s'inquiète du «nid de frelons qui peut menacer la sécurité de l'ensemble du pays». «Nous avons l'impression, affirme Moncef Marzouki, que la Tunisie est en train de devenir un corridor entre l'armement libyen et ces régions-là.» Ce qu'il dit de la Tunisie est encore plus pertinent pour l'Algérie.
Une fois que la première phase de la guerre, qui consiste à bloquer les colonnes islamistes avançant vers le sud et à détruire, ou au moins désorganiser, les clans djihadistes, il faudra reconquérir le nord du pays. Mais, sans une fermeture de la frontière, il sera difficile d'empêcher que les islamistes aillent se cacher dans le sud de l'Algérie, attendant des jours meilleurs pour reformer leur base au Mali.
En intervenant dans le nord du Mali, la France fait voler en éclats le statu quo. Elle peut inciter l'Algérie à sortir de l'ambiguïté. La Tunisie, la Libye et l'Algérie se sont mises d'accord la semaine dernière pour établir des points de contrôle communs et effectuer des patrouilles aux frontières. Mais comment maîtriser complètement cette immense zone semi-désertique?
Il est encore difficile de dire aujourd'hui si Alger se repositionnera ou optera pour une stratégie à la pakistanaise. Les deux pays présentent des similitudes. L'armée et les services de renseignement, DRS en Algérie, ISI au Pakistan, jouent un rôle structurant dans les deux jeunes États. Alger et Islamabad sont l'un comme l'autre, sur le papier, des alliés des États-Unis. Seule différence, mais elle est de taille: les Zones tribales pakistanaises et le sud de l'Afghanistan ont la même population ethnique, pachtoune, et le soutien de la population. En Algérie comme au Mali, les djihadistes ont des relais mais ne sont pas en osmose avec des autochtones démunis, qui ont souvent tendance à se plier à la loi du plus fort
http://www.lefigaro.fr/international/2013/01/14/01003-20130114ARTFIG00682-conflit-au-mali-le-soutien-de-l-algerie-sera-crucial.php _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
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