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Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 2 Mai 2012 - 21:36
Rappel du premier message :
@rafi
Je te trouve bien irrationnel aujourd'hui.
Les échanges avec l'Irak augmentent considérablement en faveur des Turcs.
La Libye ? 50% de + en avril dans les exportations, oui le CNT achète volontiers Turc et tout ça sans avoir tiré un seul GBU dans leur pays.
L'invocation de l'article 5 a peut-être été maladroit mais ça a pour but de bloquer les Russes quand il faudra intervenir ce qui va être inévitable au bout d'un moment.
Où sont les Occidentaux si humanistes en Libye alors que tant de gens en Libye ? Le sang syrien ne vaut-il pas le sang libyen ?
Dernière édition par inanc le Jeu 3 Mai 2012 - 16:58, édité 1 fois
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Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 8:25
Al la la Jazeraa que des menteurs !
guerres par proxy ou autres la Turquie va avoir sa part d'ici peu de temp..
Tien mais on dirais des turc ,pour ce qui demande encore et encore des preuves...
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 10:34
la 2° Armée des TSK est en Alerte ... En cas de tentative de franchissement de la frontière par des agents du PYD, ils seront abattu sans sommation. un groupe de 70 terroristes s'est rendu depuis Kandil en syrie.. Ils vont se positionner du côte des monts Nur.
Ca va peter...
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 11:15
Tskfanatik a écrit:
la 2° Armée des TSK est en Alerte ... En cas de tentative de franchissement de la frontière par des agents du PYD, ils seront abattu sans sommation. un groupe de 70 terroristes s'est rendu depuis Kandil en syrie.. Ils vont se positionner du côte des monts Nur.
Ca va peter...
La Turquie a toute la légitimité pour intervenir en Syrie.
On peut comparer la situation au Mali :
Des groupes terroristes qui contrôlent une partie d'un pays et qui menacent la sécurité des voisins.
On est dans notre bon droit.
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 11:23
Faut y aller... Pas le choix.. Il faut intervenir tout de suite. Droit ou pas le droit on s'en tape ..
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 12:36
Citation :
Une députée syrienne représentant la province d'Alep a annoncé vendredi qu'elle avait fait défection en Turquie. Ikhlas al Badaoui est la première parlementaire à rompre avec le pouvoir syrien. «J'ai traversé la frontière turque et quitté ce régime tyrannique en raison de la répression et de la torture sauvage auxquelles il soumet une nation qui réclame des droits minimaux», a-t-elle expliqué à Sky News Arabia.
Ikhlas al Badaoui siégeait dans l'assemblée élue en mai dernier et qui, dominée par le Parti baassiste de Bachar al Assad, sert pour l'essentiel de chambre d'enregistrement des décisions du pouvoir. Membre du Parti bassiste, mère de six enfants, elle appartient à la communauté sunnite syrienne. Badaoui grossit le rang des responsables syriens ayant fait défection ces derniers jours, dont Naouaf al Farès, l'ex-ambassadeur syrien à Bagdad qui a fait défection il y a deux semaines et s'est réfugié au Qatar.
Farès, qui était également ancien chef du Parti bassiste dans la province orientale de Daïr az Zour, serait un proche de Manaf Tlass, le général de la Garde républicaine et membre du premier cercle de Bachar al Assad, qui a lui aussi rompu avec le régime et dit aujourd'hui vouloir rassembler l'opposition syrienne.
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 13:17
Tskfanatik a écrit:
... En cas de tentative de franchissement de la frontière par des agents du PYD, ils seront abattu sans sommation.
Abattre quelqu'un sans sommation est non seulement un crime, mais c'est de surcroit d'une bêtise sans nom, c'est comme ça que la Turquie s'est rendue célèbre en tuant des bergers kurdes et/ou des contrebandiers tout aussi kurdes parce que les services de sécurité n'avaient pas pris la peine de vérifier de qu'il s'agissait avant de tirer. Il y a vraiment chez certains turcs, heureusement pas tous, une fascination pour des façons de faire digne du temps des nazis ou des soviets. et surtout, il faut réfléchir aux conséquences de telles annonces dans les pays démocratiques.
Citation :
Syrie : les islamistes contrôlent-ils la révolution ?
Majoritaires au sein de l'opposition, les Frères musulmans syriens, aidés par le Qatar, se positionnent déjà pour l'après-Assad.
Les monarchies sunnites du Golfe souhaitent-elles installer au pouvoir en Syrie des islamistes ? C'est en tout cas ce que répète à souhait le régime alaouite de Bachar el-Assad, justifiant ainsi le recours à une répression qui a fait 19 000 morts en dix-sept mois. Une chose est sûre, l'Arabie saoudite et le Qatar sont aujourd'hui les deux seuls pays à avoir officiellement admis qu'ils livraient des armes aux rebelles syriens. "Cette aide existe, et s'est accentuée ces derniers mois", concède Thomas Pierret (1), maître de conférences en islam contemporain à l'université d'Édimbourg. "Mais elle est en réalité beaucoup plus limitée que ce que l'on croit."
Une aide militaire, mais pas seulement. D'après Fabrice Balanche (2), maître de conférences à l'université Lyon-II, "des mouvements salafistes (tenants d'un islam rigoriste, NDLR) seraient chargés par des réseaux saoudiens de s'infiltrer en Syrie, via la ville libanaise de Tripoli". Le chercheur en veut pour preuves les photos montrant des combattants barbus à Homs, arborant avec fierté leur bandeau noir sur lequel est inscrit "Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah". Plus récemment, les images illustrant la prise par les rebelles du poste-frontière turco-syrien des Bab al-Hawa représentaient bien des insurgés salafistes. Salafistes en Syrie
"Ces combattants jusqu'au-boutistes ont pour mission de faire du prosélytisme chez les rebelles syriens, afin de pouvoir peser dans le futur régime", affirme Fabrice Balanche. "Ils ne seraient toutefois que quelques centaines", tempère le spécialiste. Pourquoi les Saoudiens s'intéressent-ils tant à la Syrie ? "L'Arabie saoudite a tardé à soutenir la militarisation de la révolution", rappelle Thomas Pierret. "Elle y a été obligée en raison du fort mouvement de solidarité qui s'est développé au sein de sa population."
C'est à travers les chaînes satellitaires confessionnelles que les réseaux islamistes saoudiens ont instantanément relayé la nouvelle de la révolution sunnite qui a éclaté en Syrie. Très vite, Riyad n'a eu d'autre choix que de suivre la vague. "Le royaume savait que, s'il ne s'inscrivait pas dans cette logique, la révolte aurait pu se retourner contre lui." Hantise des Saoud, une contagion de la révolution au sein de leur propre palais. Car le pays le plus riche au monde n'est pas épargné par le Printemps arabe. Depuis mars 2011, la région orientale et riche en pétrole du royaume est secouée par un soulèvement de sa minorité chiite, qui se plaint de discriminations sociales par rapport à la majorité sunnite.
L'Arabie saoudite a peur
Un vent de révolte démocratique intolérable que Riyad n'a pas hésité à réprimer dans le sang. Mais il a suffi qu'un dignitaire chiite soit arrêté début juillet pour que les manifestations soient relancées. "Ce qui préoccupe les Saoudiens, c'est la stabilité de la région", note Thomas Pierret. Ainsi, tout en apportant leur aide à l'opposition syrienne, les Saoudiens veillent à ce que la fronde révolutionnaire ne leur échappe pas. Récemment, ils se sont opposés à une collecte de dons en faveur des Syriens, alors que celle-ci avait été organisée par les grands oulémas du pays.
Une inquiétude qui ne touche pas le Qatar, minuscule État assis sur un gigantesque gisement gazier, et qui, de fait, ne craint pas de soulèvement populaire. Premier diffuseur, parfois même agitateur du Printemps arabe, notamment à travers sa chaîne d'information en langue arabe, Al Jazeera, l'émirat a pourtant mis trois semaines avant de couvrir la révolte syrienne, en mars 2011. Outre l'aspect médiatique et diplomatique, c'est surtout par le financement qu'il a accordé au Conseil national syrien, principale coalition de partis d'opposition, que le royaume s'est illustré. Les "clients" du Qatar
Cet organisme, créé en Turquie en août 2011, sur le modèle du Conseil national de transition libyen, regroupe des opposants syriens exilés de longue date, couplés à des révolutionnaires qui viennent de fuir le pays. "Il ne s'agit pas, pour Doha, d'une stratégie idéologique, mais politique", remarque Thomas Pierret. "Le Qatar veut clientéliser tous les membres du CNS dans le but de placer l'opposition sous sa tutelle." Parmi les "clients", figurent des personnalités laïques qui occupent les postes de premier plan. C'est le cas de son nouveau président, Abdel Basset Sayda, issu de la minorité kurde, ou de son ancien chef, Burhan Ghalioun, professeur de sociologie politique à Paris.
"Ces personnalités ne sont qu'une façade, afin de mieux cacher les islamistes, qui dominent le CNS", explique au Point.fr l'opposant Haytham Manaa, responsable à l'étranger du Comité national de coordination pour le changement démocratique (CNCD), qui a toujours refusé de rejoindre la coalition. En réalité, près d'un tiers des membres du CNS sont des islamistes, Frères musulmans syriens ou anciens de la confrérie, interdits dans le pays depuis le massacre de Hama, en 1982. "Certains membres de la diaspora frériste, qui se sont exilés dans le Golfe, ont fait fortune dans les affaires", explique Thomas Pierret. D'après le spécialiste, ils seraient aujourd'hui les principaux bailleurs de fonds du CNS. Problème, à l'inverse des autres tendances, les Frères ne possèdent presque plus de liens avec le pays. "On mobilise au nom de l'islam" (spécialiste)
Leur salut viendra peut-être du caractère extrêmement conservateur de la société syrienne. Ainsi, c'est avant tout à la sortie des mosquées, à l'appel des oulémas, qu'ont eu lieu les premières manifestations pacifiques. Aujourd'hui, c'est en criant "Allah Akbar" que les soldats de l'ASL combattent l'armée régulière. "On mobilise au nom de l'islam, pas de la démocratie", souligne Fabrice Balanche. Des populations majoritairement pieuses, qui pourraient accueillir favorablement le discours islamiste appelant à revenir aux valeurs de l'islam pour redresser le pays. "Quarante ans de dictature ont anéanti le niveau de culture politique et économique de la population syrienne", affirme le spécialiste de la Syrie.
Et à peine le régime syrien a-t-il été ébranlé par l'attentat-suicide qui a coûté la vie à quatre responsables du régime que la confrérie a affiché ses ambitions. Les Frères musulmans ont annoncé la création de leur nouveau parti, censé défendre une vision "islamique de la société syrienne". Un mouvement organisé et honni par le régime actuel qui pourrait tirer son épingle du jeu dans la Syrie future. "En cas d'élections libres, on peut prédire aux islamistes un score considérable", prévient Thomas Pierret. Mais "la Syrie ne peut être un État islamique", insiste Haytham Manaa. "Cela signifierait l'éclatement confessionnel du pays."
Peut-être les Syriens se rassureront-ils en regardant les revirement politiques que vient de connaître l'Égypte. "Quel que soit le remplaçant de Bachar el-Assad, il aura pour mission de reconstruire un pays en ruines, et pratiquement privé de pétrole", rappelle une source bien informée. "Et s'il n'arrive pas, dans un laps de temps très court, à nourrir la population, il s'en ira aussi rapidement qu'il est arrivé au pouvoir."
La chute d'Assad ne résoudra pas la situation, affirme Mood
L'ex-chef des observateurs de l'ONU en Syrie, le général norvégien Robert Mood, a affirmé vendredi que la chute de Bachar el-Assad n'était qu'une question de temps tout en estimant qu'elle ne suffirait pas nécessairement à mettre à fin la guerre civile dans ce pays.
"Tôt ou tard, le régime va tomber", a déclaré à l'AFP l'officier norvégien, dont le mandat à la tête de 300 observateurs a pris fin la semaine dernière sur fond de recrudescence de violences. "La spirale de la violence, le manque de proportionnalité dans les réactions du régime, son incapacité à protéger la population civile font que les jours du régime sont comptés mais chutera-t-il dans une semaine ou dans un an ? C'est une question à laquelle je n'ose pas répondre", a-t-il ajouté.
Une chute du régime combattu par une rébellion encore morcelée et militairement en position de faiblesse -"c'est toujours David contre Goliath"- n'est pas nécessairement synonyme de fin de la guerre civile, a-t-il précisé. "Beaucoup croient que si Bachar el-Assad chute ou que si on lui donne une sortie honorable (...), le problème sera résolu. C'est une simplification à l'égard de laquelle il faut être prudent", a dit le général Mood lors d'un point de presse. "La situation pourrait même encore empirer".
Sur le terrain, des quartiers d'Alep, deuxième ville de Syrie et enjeu crucial du conflit entre le régime et les rebelles, étaient mitraillés vendredi par les hélicoptères des forces gouvernementales.
"Soulèvement des deux capitales, la guerre de libération continue" est le slogan des manifestations prévues vendredi à l'appel des militants anti-régime qui ne semblent pas découragés par les violences ayant fait plus de 19.000 morts depuis le début de la révolte en mars 2011 selon une ONG syrienne.
Des quartiers du sud et sud-ouest, notamment Salaheddine, al-Azamiyé, Boustane el-Kasr et al-Soukkari (sud) étaient mitraillés par les hélicoptères, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Des combats entre rebelles et armée se sont également déroulés dans le centre, notamment à al-Jamiliyé.
A Salaheddine, des centaines de rebelles se préparent à une offensive majeure de l'armée contre la ville après l'ouverture le 20 juillet d'un nouveau front à Alep. Un photographe de l'AFP a vu jeudi des barricades de sacs de sable, un autobus disposé en travers d'une rue pour la bloquer et des centres de soins installés dans les sous-sols des écoles et des mosquées.
Les habitants du quartier, eux, fuyaient en masse, les femmes et les enfants surtout, le plus souvent à bord de camionnettes.
Jeudi, la répression et les combats ont fait 164 morts dont 84 civils, 43 soldats et 37 rebelles.
"Les forces spéciales se sont déployées sur le flanc est de la ville et d'autres troupes sont arrivées en vue d'une contre-offensive généralisée vendredi ou samedi" de l'armée à Alep, a indiqué une source de sécurité.
Le porte-parole de l'Armée syrienne libre (ASL, formée de déserteurs) à Alep, Abdel Jabbar al-Okaidi, a fait état de l'arrivée de 100 chars de l'armée régulière et de nombreux véhicules militaires en renfort à Alep. "Nous nous attendons à tout moment à une offensive majeure".
Le journal proche du régime, Al-Watan, a parlé de "la Mère de toutes les batailles".
Les Etats-Unis ont déclaré jeudi redouter un massacre à Alep, mais Washington a répété qu'il n'y aurait pas d'intervention militaire américaine sur le terrain.
Devant une base des rebelles dans Alep, un camion chargé de cartons portant les inscriptions en arabe "masques à gaz" a d'autre part été vu, selon le correspondant de l'AFP.
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 13:55
Citation :
La Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a dénoncé vendredi les crimes contre l'humanité commis en Syrie par les deux camps alors qu'une nouvelle bataille se prépare à Alep.
"Je suis convaincue, sur la base des preuves rassemblées de sources crédibles et diverses, que des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre ont été et continuent d'être commis en Syrie", a affirmé la Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Navi Pillay dans une déclaration écrite qui détaille les exactions commises par l'armée syrienne et les rebelles.
La Haut Commissaire a exprimé sa profonde inquiétude quant aux menaces croissantes qui pèsent sur la population civile en raison de l'escalade des combats dans de nombreux villages et villes, y compris Damas et Alep.
"J'ai reçu des informations encore non confirmées d'atrocités, dont des exécutions sommaires et des tirs de francs-tireurs contre des civils pendant les récents combats dans les faubourgs de Damas", a affirmé Navi Pillay.
Pillay warns of consequences under international law as Syria conflict escalates
UN High Commissioner for Human Rights Navi Pillay on Friday expressed deep alarm at the increased threat to civilians in Syria as the conflict and violence escalates across many towns and villages, as well as the country's two biggest cities Damascus and Aleppo.
Pillay urged the Government and the armed opposition to protect civilians and abide by their obligations under international human rights law and international humanitarian law, or face the consequences.
"The Government has the prime responsibility to protect civilians from all forms of violence," she said. "While Government forces have on some occasions, in accordance with international humanitarian law, given civilians a clear opportunity to leave areas it is attacking, on other occasions it has not. Effective warning is required by international humanitarian law."
“Civilians and civilian objects – including homes and other property, businesses, schools and places of worship – must be protected at all times. All parties, including the Government and opposition forces, must ensure that they distinguish between civilian and military targets,” Pillay said.
The UN human rights chief expressed particular concern about the likelihood of an imminent major confrontation in Syria's second largest city Aleppo.
"I have been receiving as yet unconfirmed reports of atrocities, including extra-judicial killings and shooting of civilians by snipers, that took place during the recent fighting in various suburbs of Damascus," she said, "and it goes without saying that the increasing use of heavy weapons, tanks, attack helicopters and -- reportedly -- even jet fighters in urban areas has already caused many civilian casualties and is putting many more at grave risk.”
“All this, taken along with the reported build-up of forces in and around Aleppo, bodes ill for the people of that city,” Pillay said. “Such attacks are also continuing in other major towns such as Homs and Deir-ez-Zur. Already the consequences for civilians have been devastating, with many thousands killed and injured and between 1 and 1.5 million now reported to have fled their homes."
The High Commissioner said "a discernible pattern has emerged" as Government forces try to clear areas it says are occupied by opposition forces.
"Typically, during the initial stages, after a village or urban district has been surrounded, water, electricity and food supplies are cut. This is followed by intense shelling and bombardment by a variety of weaponry, increasingly with air support from attack helicopters, and now reportedly even jet aircraft. Then tanks move in, followed by ground forces who proceed door-to-door and reportedly often summarily execute people they suspect of being opposition fighters, although sometimes they detain them," she said. "The bodies of those executed or otherwise killed are then sometimes burned or taken away.”
Pillay said she had had also been receiving an increasing number of reports of opposition fighters torturing or executing prisoners.
“Murder and wilful killing, whether committed by government or opposition forces, may constitute crimes against humanity or war crimes. Torture, likewise, is prohibited under all circumstances," she said.
“While such conclusions can only ultimately be reached in a court of law, it is my belief, on the basis of evidence gathered from various credible sources, that crimes against humanity and war crimes have been, and continue to be, committed in Syria," the High Commissioner said.
"Those who are committing them should not believe that they will escape justice. The world does not forget or forgive crimes like these," she added. “This applies to opposition forces committing crimes as well as to Government forces and their allies.”
The High Commissioner said she was also concerned by reports of killings of unarmed prisoners and use of excessive force by authorities reacting to recent unrest in two prisons in Aleppo and Homs. "The rules governing the treatment of inmates in prisons do not change in times of conflict," Pillay said. "There are internationally agreed minimum standards that must be adhered to. It is vital that the authorities permit access to independent observers, both to find out what exactly happened during last weekend's prison uprisings and to deter any further use of excessive force or other illegal means of dealing with prison unrest."
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 15:05
Tskfanatik a écrit:
la 2° Armée des TSK est en Alerte ... En cas de tentative de franchissement de la frontière par des agents du PYD, ils seront abattu sans sommation. un groupe de 70 terroristes s'est rendu depuis Kandil en syrie.. Ils vont se positionner du côte des monts Nur.
Ca va peter...
Ils vont rien franchir du tout, ils savent leur situation fragile... Ils veulent imposer un fait accompli, gratter une sorte d'autonomie mais ca va etre tres dur.
http://www.rudaw.net/english/news/syria/5010.html
Citation :
Analyse de la situation en Syrie
par Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE
Invité de l’Association Régionale Nice Côte d’Azur de l’IHEDN (AR29), le 27 juin 2012, Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, reconnu bien au delà de l’Hexagone pour son expertise du monde arabo-musulman, a livré aux auditeurs son sentiment au cours d’une conférence retranscrite ci-dessous.
Spoiler:
Les pires conjectures formulées au premier semestre 2011 concernant les mouvements de révolte arabes deviennent aujourd’hui réalité. Je les avais largement exposées dans divers ouvrages et revues à contre courant d’une opinion occidentale généralement enthousiaste et surtout naïve. Car il fallait tout de même être naïf pour croire que, dans des pays soumis depuis un demi-siècle à des dictatures qui avaient éliminé toute forme d’opposition libérale et pluraliste, la démocratie et la liberté allaient jaillir comme le génie de la lampe par la seule vertu d’un Internet auquel n’a accès qu’une infime minorité de privilégiés de ces sociétés.
Une fois passé le bouillonnement libertaire et l’agitation des adeptes de Facebook, il a bien fallu se rendre à l’évidence. Le pouvoir est tombé dans les mains des seules forces politiques structurées qui avaient survécu aux dictatures nationalistes parce que soutenues financièrement par les pétromonarchies théocratiques dont elles partagent les valeurs et politiquement par les Occidentaux parce qu’elles constituaient un bouclier contre l’influence du bloc de l’Est : les forces religieuses fondamentalistes. Et le « printemps arabe » n’a mis que six mois à se transformer en « hiver islamiste ».
En Tunisie et en Égypte, les partis islamistes, Frères musulmans et extrémistes salafistes se partagent de confortables majorités dans les Parlements issus des révoltes populaires. Ils cogèrent la situation avec les commandements militaires dont ils sont bien contraints de respecter le rôle d’acteurs économiques dominants mais s’éloignent insidieusement des revendications populaires qui les ont amenés au pouvoir. Constants dans leur pratique du double langage, ils font exactement le contraire de ce qu’ils proclament. En, Égypte, après avoir affirmé sur la Place Tahrir au printemps 2011 qu’ils n’aspiraient nullement au pouvoir, ils revendiquent aujourd’hui la présidence de la République, la majorité parlementaire et l’intégralité du pouvoir politique.
En Tunisie, et après avoir officiellement renoncé à inclure la chari’a dans la constitution, ils organisent dans les provinces et les villes de moyenne importance, loin de l’attention des médias occidentaux, des comités de vigilance religieux pour faire appliquer des règlements inspirés de la chari’a. Ce mouvement gagne progressivement les villes de plus grande importance et même les capitales où se multiplient les mesures d’interdiction en tous genres, la censure des spectacles et de la presse, la mise sous le boisseau des libertés fondamentales et, bien sûr, des droits des femmes et des minorités non sunnites.
Et ces forces politiques réactionnaires n’ont rien à craindre des prochaines échéances électorales. Largement financées par l’Arabie et le Qatar pour lesquels elles constituent un gage de soumission dans le monde arabe, elles ont tous les moyens d’acheter les consciences et de se constituer la clientèle qui perpétuera leur domination face à un paysage politique démocratique morcelé, sans moyens, dont il sera facile de dénoncer l’inspiration étrangère et donc impie.
La Libye et le Yémen ont sombré dans la confusion. Après que les forces de l’OTAN, outrepassant largement le mandat qui leur avait été confié par l’ONU, ont détruit le régime du peu recommandable Colonel Kadhafi, le pays se retrouve livré aux appétits de bandes et tribus rivales bien décidées à défendre par les armes leur pré carré local et leur accès à la rente. L’éphémère « Conseil National de transition » porté aux nues par l’ineffable Bernard Henri Lévy est en train de se dissoudre sous les coups de boutoir de chefs de gangs islamistes, dont plusieurs anciens adeptes d’Al-Qaïda, soutenus et financés par le Qatar qui entend bien avoir son mot à dire dans tout règlement de la question et prendre sa part dans l’exploitation des ressources du pays en hydrocarbures.
Au Yémen, le départ sans gloire du Président Ali Abdallah Saleh rouvre la porte aux forces centrifuges qui n’ont pas cessé d’agiter ce pays dont l’unité proclamée en 1990 entre le nord et le sud n’a jamais été bien digérée, surtout par l’Arabie Séoudite qui s’inquiétait des foucades de ce turbulent voisin et n’a eu de cesse d’y alimenter la subversion fondamentaliste. Aujourd’hui, les chefs de tribus sunnites du sud et de l’est du pays, dont certains se réclament d’Al-Qaïda et tous du salafisme, entretiennent un désordre sans fin aux portes de la capitale, Sana’a, fief d’une classe politique traditionnelle zaydite – branche dissidente du chi’isme – insupportable pour la légitimité de la famille séoudienne.
Seul le régime syrien résiste à ce mouvement généralisé d’islamisation au prix d’une incompréhension généralisée et de l’opprobre internationale.
Avant de développer ce sujet, je crois devoir faire une mise au point puisque d’aucuns croient déceler dans mes propos et prises de positions des relents d’extrême droite et de complaisance pour les dictatures.
Je me rends régulièrement en Syrie depuis 1966 et y ai résidé pendant plusieurs années. Je ne prétends pas connaître intimement ce pays mais je pense quand même mieux le connaître que certains de ces journalistes qui en reviennent pleins de certitudes après un voyage de trois ou quatre jours.
Mes activités m’ont amené à devoir fréquenter à divers titres les responsables des services de sécurité civils et militaires syriens depuis la fin des années 70. J’ai pu constater qu’ils ne font ni dans la dentelle ni dans la poésie et se comportent avec une absolue sauvagerie. Ce n’est pas qu’ils ont une conception différente des droits de l’homme de la nôtre. C’est qu’ils n’ont aucune conception des droits de l’homme…
Leur histoire explique en grande partie cette absence. D’abord, ils puisent leur manière d’être dans quatre siècle d’occupation par les Turcs ottomans, grands experts du pal, de l’écorchage vif et du découpage raffiné. Ensuite, ils ont été créés sous la houlette des troupes coloniales françaises pendant le mandat de 1920 à 1943, et, dès l’indépendance du pays, conseillés techniquement par d’anciens nazis réfugiés, de 1945 jusqu’au milieu des années 50, et ensuite par des experts du KGB jusqu’en 1990. Tout ceci n’a guère contribué à développer chez eux le sens de la douceur, de la tolérance et du respect humain.
Quant au régime syrien lui-même, il ne fait aucun doute dans mon esprit que c’est un régime autoritaire, brutal et fermé. Mais le régime syrien n’est pas la dictature d’un homme seul, ni même d’une famille, comme l’étaient les régimes tunisien, égyptien, libyen ou irakien. Tout comme son père, Bashar el-Assad n’est que la partie visible d’un iceberg communautaire complexe et son éventuel départ ne changerait strictement rien à la réalité des rapports de pouvoir et de force dans le pays. Il y a derrière lui 2 millions d’Alaouites encore plus résolus que lui à se battre pour leur survie et plusieurs millions de minoritaires qui ont tout à perdre d’une mainmise islamiste sur le pouvoir, seule évolution politique que l’Occident semble encourager et promouvoir dans la région.
Quand je suis allé pour la première fois en Syrie en 1966, le pays était encore politiquement dominé par sa majorité musulmane sunnite qui en détenait tous les leviers économiques et sociaux. Et les bourgeois sunnites achetaient encore – parfois par contrat notarié – des jeunes gens et de jeunes filles de la communauté alaouite dont ils faisaient de véritables esclaves à vie, manouvriers agricoles ou du bâtiment pour les garçons, bonnes à tout faire pour les filles.
Les Alaouites sont une communauté sociale et religieuse persécutée depuis plus de mille ans. Je vous en donne ici une description rapide et schématique qui ferait sans doute hurler les experts mais le temps nous manque pour en faire un exposé exhaustif.
Issus au Xè siècle aux frontières de l’empire arabe et de l’empire byzantin d’une lointaine scission du chiisme, ils pratiquent une sorte de syncrétisme mystique compliqué entre des éléments du chiisme, des éléments de panthéisme hellénistique, de mazdéisme persan et de christianisme byzantin. Ils se désignent eux mêmes sous le nom d’Alaouites – c’est à dire de partisans d’Ali, le gendre du prophète - quand ils veulent qu’on les prenne pour des Musulmans et sous le nom de Nosaïris – du nom de Ibn Nosaïr, le mystique chiite qui a fondé leur courant – quand ils veulent se distinguer des Musulmans. Et – de fait – ils sont aussi éloignés de l’Islam que peuvent l’être les chamanistes de Sibérie.
Et cela ne leur a pas porté bonheur…. Pour toutes les religions monothéistes révélées, il n’y a pas pire crime que l’apostasie. Les Alaouites sont considérés par l’Islam sunnite comme les pires des apostats. Cela leur a valu au XIVè siècle une fatwa du jurisconsulte salafiste Ibn Taymiyya, l’ancêtre du wahhabisme actuel, prescrivant leur persécution systématique et leur génocide. Bien que Ibn Taymiyyah soit considéré comme un exégète non autorisé, sa fatwa n’a jamais été remise en cause et est toujours d’actualité, notamment chez les salafistes, les wahhabites et les Frères musulmans. Pourchassés et persécutés, les Alaouites ont dû se réfugier dans les montagnes côtières arides entre le Liban et l’actuelle Turquie tout en donnant à leurs croyances un côté hermétique et ésotérique, s’autorisant la dissimulation et le mensonge pour échapper à leur tortionnaires.
Il leur a fallu attendre le milieu du XXè siècle pour prendre leur revanche. Soumis aux occupations militaires étrangères depuis des siècles, les bourgeois musulmans sunnites de Syrie ont commis l’erreur classique des parvenus lors de l’indépendance de leur pays en 1943. Considérant que le métier des armes était peu rémunérateur et que l’institution militaire n’était qu’un médiocre instrument de promotion sociale, ils n’ont pas voulu y envoyer leurs fils. Résultat : ils ont laissé l’encadrement de l’armée de leur tout jeune pays aux pauvres, c’est à dire les minorités : Chrétiens, Ismaéliens, Druzes, Chiites et surtout Alaouites. Et quand vous donnez le contrôle des armes aux pauvres et aux persécutés, vous prenez le risque à peu près certain qu’ils s’en servent pour voler les riches et se venger d’eux. C’est bien ce qui s’est produit en Syrie à partir des années 60.
Dans les années 70, Hafez el-Assad, issu d’une des plus modestes familles de la communauté alaouite, devenu chef de l’armée de l’air puis ministre de la défense, s’est emparé du pouvoir par la force pour assurer la revanche et la protection de la minorité à laquelle sa famille appartient et des minorités alliées – Chrétiens et Druzes - qui l’ont assisté dans sa marche au pouvoir. Ils s’est ensuite employé méthodiquement à assurer à ces minorités – et en particulier à la sienne - le contrôle de tous les leviers politiques, économiques et sociaux du pays selon des moyens et méthodes autoritaires dont vous pourrez trouver la description détaillée dans un article paru il y maintenant près de vingt ans.
Face à la montée du fondamentalisme qui progresse à la faveur de tous les bouleversements actuels du monde arabe, son successeur se retrouve comme les Juifs en Israël, le dos à la mer avec le seul choix de vaincre ou mourir. Les Alaouites ont été rejoints dans leur résistance par les autres minorités religieuses de Syrie, Druzes, Chi’ites, Ismaéliens et surtout par les Chrétiens de toutes obédiences instruits du sort de leurs frères d’Irak et des Coptes d’Égypte.
Car, contrairement à la litanie que colportent les bien-pensants qui affirment que « si l’on n’intervient pas en Syrie, le pays sombrera dans la guerre civile »…. eh bien non, le pays ne sombrera pas dans la guerre civile. La guerre civile, le pays est dedans depuis 1980 quand un commando de Frères musulmans s’est introduit dans l’école des cadets de l’armée de terre d’Alep, a soigneusement fait le tri des élèves officiers sunnites et des alaouites et a massacré 80 cadets alaouites au couteau et au fusil d’assaut en application de la fatwa d’Ibn Taymiyya. Les Frères l’ont payé cher en 1982 à Hama – fief de la confrérie - que l’oncle de l’actuel président a méthodiquement rasée en y faisant entre 10 et 20.000 morts. Mais les violences intercommunautaires n’ont jamais cessé depuis, même si le régime a tout fait pour les dissimuler.
Alors, proposer aux Alaouites et aux autres minorités non arabes ou non sunnites de Syrie d’accepter des réformes qui amèneraient les islamistes salafistes au pouvoir revient très exactement à proposer aux Afro-américains de revenir au statu quo antérieur à la guerre de sécession. Ils se battront, et avec sauvagerie, contre une telle perspective.
Peu habitué à la communication, le régime syrien en a laissé le monopole à l’opposition. Mais pas à n’importe quelle opposition. Car il existe en Syrie d’authentiques démocrates libéraux ouverts sur le monde, qui s’accommodent mal de l’autoritarisme du régime et qui espéraient de Bashar el-Assad une ouverture politique. Ils n’ont obtenu de lui que des espaces de liberté économique en échange d’un renoncement à des revendications de réformes libérales parfaitement justifiées. Mais ceux-là, sont trop dispersés, sans moyens et sans soutiens. Ils n’ont pas la parole et sont considérés comme inaudibles par les médias occidentaux car, en majorité, ils ne sont pas de ceux qui réclament le lynchage médiatisé du « dictateur » comme cela a été fait en Libye.
Si vous vous vous informez sur la Syrie par les médias écrits et audiovisuels, en particulier en France, vous n’aurez pas manqué de constater que toutes les informations concernant la situation sont sourcées « Observatoire syrien des droits de l’homme » (OSDH) ou plus laconiquement « ONG », ce qui revient au même, l’ONG en question étant toujours l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
L’observatoire syrien des droits de l’homme, c’est une dénomination qui sonne bien aux oreilles occidentales dont il est devenu la source d’information privilégiée voire unique. Il n’a pourtant rien à voir avec la respectable Ligue internationale des droits de l’homme. C’est en fait une émanation de l’Association des Frères musulmans et il est dirigé par des militants islamistes dont certains ont été autrefois condamnés pour activisme violent, en particulier son fondateur et premier Président, Monsieur Ryadh el-Maleh. L’Osdh s’est installé à la fin des années 80 à Londres sous la houlette bienveillante des services anglo-saxons et fonctionne en quasi-totalité sur fonds séoudiens et maintenant qataris.
Je ne prétends nullement que les informations émanant de l’OSDH soient fausses, mais, compte tenu de la genèse et de l’orientation partisane de cet organisme, je suis tout de même surpris que les médias occidentaux et en particulier français l’utilisent comme source unique sans jamais chercher à recouper ce qui en émane.
Second favori des médias et des politiques occidentaux, le Conseil National Syrien, créé en 2011 à Istanbul sur le modèle du CNT libyen et à l’initiative non de l’État turc mais du parti islamiste AKP. Censé fédérer toutes les forces d’opposition au régime, le CNS a rapidement annoncé la couleur. Au sens propre du terme…. Le drapeau national syrien est composé de trois bandes horizontales. L’une de couleur noire qui était la couleur de la dynastie des Abbassides qui a régné sur le monde arabe du 9è au 13è siècle. L’autre de couleur blanche pour rappeler la dynastie des Omeyyades qui a régné au 7è et 8è siècle. Enfin, la troisième, de couleur rouge, censée représenter les aspirations socialisantes du régime. Dès sa création, le CNS a remplacé la bande rouge par la bande verte de l’islamisme comme vous pouvez le constater lors des manifestations anti-régime où l’on entend plutôt hurler « Allahou akbar ! » que des slogans démocratiques.
Cela dit, la place prédominante faite aux Frères musulmans au sein du CNS par l’AKP turc et le Département d’État américain a fini par exaspérer à peu près tout le monde. La Syrie n’est pas la Libye et les minorités qui représentent un bon quart de la population entendent avoir leur mot à dire, même au sein de l’opposition. Lors d’une visite d’une délégation d’opposants kurdes syriens à Washington en avril dernier, les choses se sont très mal passées. Les Kurdes sont musulmans sunnites mais pas Arabes. Et en tant que non-arabes, ils sont voués à un statut d’infériorité par les Frères. Venus se plaindre auprès du Département d’État de leur marginalisation au sein du CNS, ils se sont entendus répondre qu’ils devaient se soumettre à l’autorité des Frères ou se débrouiller tout seuls. Rentrés à Istanbul très fâchés, ils se sont joints à d’autres opposants minoritaires pour démettre le président du CNS, Bourhan Ghalioun, totalement inféodé aux Frères, et le remplacer par un Kurde, Abdelbassett Saïda qui fera ce qu’il pourra – c’est à dire pas grand chose - pour ne perdre ni l’hospitalité des islamistes turcs, ni l’appui politique des néo-conservateurs Américains, ni, surtout, l’appui financier des Séoudiens et des Qataris.
Tout cela fait désordre, bien sûr, mais est surtout révélateur de l’orientation que les États islamistes appuyés par les néo-conservateurs américains entendent donner aux mouvements de contestation dans le monde arabe.
Ce ne sont évidemment pas ces constatations qui vont rassurer les minorités de Syrie et les inciter à la conciliation ou à la retenue. Les minorités de Syrie – en particulier, les Alaouites qui sont en possession des appareils de contrainte de l’État – sont des minorités inquiètes pour leur survie qu’elles défendront par la violence. Faire sortir le président syrien du jeu peut à la rigueur avoir une portée symbolique mais ne changera rien au problème. Ce n’est pas lui qui est visé, ce n’est pas lui qui est en cause, c’est l’ensemble de sa communauté qui se montrera encore plus violente et agressive si elle perd ses repères et ses chefs. Plus le temps passe, plus la communauté internationale entendra exercer des pressions sur les minorités menacées, plus les choses empireront sur le modèle de la guerre civile libanaise qui a ensanglanté ce pays de 1975 à 1990.
Il aurait peut être été possible à la communauté internationale de changer la donne il y a un an en exigeant du pouvoir syrien des réformes libérales en échange d’une protection internationale assurée aux minorités menacées. Et puisque l’Arabie et la Qatar – deux monarchies théocratiques se réclamant du wahhabisme – sont théoriquement nos amies et nos alliées, nous aurions pu leur demander de déclarer la fatwa d’Ibn Taymiyyah obsolète, nulle et non avenue afin de calmer le jeu. Il n’en a rien été. À ces minorités syriennes menacées, l’Occident, France en tête, n’a opposé que la condamnation sans appel et l’anathème parfois hystérique tout en provoquant partout – politiquement et parfois militairement – l’accession des intégristes islamistes au pouvoir et la suprématie des États théocratiques soutenant le salafisme politique.
Débarrassés des ténors sans doute peu vertueux du nationalisme arabe, de Saddam Hussein, de Ben Ali, de Moubarak, de Kadhafi, à l’abri des critiques de l’Irak, de l’Algérie et de la Syrie englués dans leurs conflits internes, les théocraties pétrolières n’ont eu aucun mal à prendre avec leurs pétrodollars le contrôle de la Ligue Arabe et d’en faire un instrument de pression sur la communauté internationale et l’ONU en faveur des mouvements politiques fondamentalistes qui confortent leur légitimité et les mettent à l’abri de toute forme de contestation démocratique.
Que les monarchies réactionnaires défendent leurs intérêts et que les forces politiques fondamentalistes cherchent à s’emparer d’un pouvoir qu’elles guignent depuis près d’un siècle n’a rien de particulièrement surprenant. Plus étrange apparaît en revanche l’empressement des Occidentaux à favoriser partout les entreprises intégristes encore moins démocratiques que les dictatures auxquelles elles se substituent et à vouer aux gémonies ceux qui leur résistent.
Prompt à condamner l’islamisme chez lui, l’Occident se retrouve à en encourager les manœuvres dans le monde arabe et musulman. La France, qui n’a pas hésité à engager toute sa force militaire pour éliminer Kadhafi au profit des djihadistes et à appeler la communauté internationale à en faire autant avec Bashar el-Assad, assiste, l’arme au pied, au dépeçage du Mali par des hordes criminelles qui se disent islamistes parce que leurs rivaux politiques ne le sont pas.
De même les médias et les politiques occidentaux ont assisté sans broncher à la répression sanglante par les chars séoudiens et émiratis des contestataires du Bahraïn, pays à majorité chiite gouverné par un autocrate réactionnaire sunnite. De même les massacres répétés de Chrétiens nigérians par les milices du Boko Haram ne suscitent guère l’intérêt des médias et encore moins la condamnation par nos politiques. Quant à l’enlèvement et la séquestration durable de quatre membres de la Cour Pénale Internationale par des « révolutionnaires » libyens, elle est traitée en mode mineur et passe à peu près inaperçue dans nos médias dont on imagine l’indignation explosive si cet enlèvement avait été le fait des autorités syriennes, algériennes ou de tel autre pays non encore « rentré dans le rang » des « démocratures », ces dictatures islamistes sorties des urnes.
À défaut de logique, la morale et la raison nous invitent tout de même à nous interroger sur cette curieuse schizophrénie de nos politiques et nos médias. L’avenir dira si notre fascination infantile pour le néo-populisme véhiculé par Internet et si les investissements massifs du Qatar et de l’Arabie dans nos économies en crise valaient notre complaisance face à la montée d’une barbarie dont nous aurions tort de croire que nous sommes à l’abri.
Dernière édition par vipsdesvips le Ven 27 Juil 2012 - 15:19, édité 1 fois
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Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 15:12
Ya des risques quand meme . Le pkk est bien implante dans ce secteur .
J espere que les TSK abatteront chaque teroristes qui sera a portee de leur tir ..
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 15:14
Tskfanatik a écrit:
Ya des risques quand meme . Le pkk est bien implante dans ce secteur .
J espere que les TSK abatteront chaque teroristes qui sera a portee de leur tir ..
Les TSK feront le job, il faut juste que RTE soit courageux.
Dernière édition par inanc le Ven 27 Juil 2012 - 16:08, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 15:16
La volonte politique y est puisque que le 2 Ordu est en alerte et le " vur emri " a ete donne .
" vur emri" ca veut dire ordre de tir pour les non turc .
Spadassin Lt-colonel
messages : 1409 Inscrit le : 30/03/2010 Localisation : oum dreyga Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 16:13
Citation :
Syrie: Alep mitraillée, les effectifs de l'armée au complet avant l'offensive
BEYROUTH (AFP) - 27.07.2012 13:59 Plusieurs quartiers d'Alep étaient mitraillés vendredi par les hélicoptères des forces gouvernementales syriennes, désormais "quasiment au complet" en vue d'un assaut décisif contre les rebelles dans la deuxième ville de Syrie, selon une ONG syrienne et une source de sécurité.
Plusieurs quartiers d'Alep étaient mitraillés vendredi par les hélicoptères des forces gouvernementales syriennes, désormais "quasiment au complet" en vue d'un assaut décisif contre les rebelles dans la deuxième ville de Syrie, selon une ONG syrienne et une source de sécurité. La répression et les combats ont fait 28 morts vendredi dont 17 civils, neuf soldats et deux rebelles, selon un bilan provisoire de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les forces de l'armée massées depuis jeudi aux abords d'Alep "sont quasiment au complet. Les rebelles quand à eux sont installés dans de petites ruelles, ce qui rendra difficile la bataille", a indiqué la source de sécurité syrienne à l'AFP. Le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, avertit que si les troupes du régime ont recours à "un usage excessif de la force (...) il y aura des centaines de morts". Les quartiers de Salaheddine (sud-ouest), al-Azamiyé (sud-ouest), Boustane el-Kasr (sud), al-Machad (sud) et al-Soukkari (sud) étaient mitraillés par les hélicoptères, selon l'OSDH. Des combats se sont déroulés à al-Jamiliyé et à Mahatat Baghdad, dans le centre d'Alep, et sur la place Saadallah al-Jabiri, principale place du centre-ville. Quatre civils ont péri notamment dans le bombardement du quartier Firdaws dans le sud. En dépit des violences, plusieurs manifestations se déroulaient à Alep, notamment dans les quartiers d'Alep al-Jadida (nouvel Alep, ouest), Midane et Khaldiyé (nord), Boustane el-Kasr, Hanano City (est) et Hamdaniyé (sud-ouest). Des manifestants ont défilé également dans la province d'Alep, à Deraa (sud) et Hama. Dans le quartier de Salaheddine (sud-ouest), des centaines de rebelles se préparent à une offensive majeure de l'armée. "Les civils ont quitté le quartier", affirme à l'AFP un combattant à Salaheddine joint au téléphone. "L'armée n'a pas tenté de rentrer, elle est aux abords du quartier", a ajouté ce rebelle qui se fait appeler Moulhane. Ailleurs dans le pays, de violents combats se déroulent depuis plusieurs heures à Maaret al-Noomane, dans la province d'Idleb (nord-ouest), où une femme et son garçon ont été tués par des obus qui se sont abattus sur la ville. Jeudi, la répression et les combats ont fait 164 morts dont 84 civils, 43 soldats et 37 rebelles.
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Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 16:34
Tout est pres afin qu'Alep devienne la nouvelle Hama. Je ne comprend pas la strategie de l'ASL de vouloir s'emmurer dans cette ville, au lieu de continuer le hit and run. Ils ne doivent pas ignorer leur inferiorite en nombres, materiels et logistique.
Citation :
Paris : Assad prépare « de nouvelles tueries »
vendredi 27 juillet 2012 - 14h25
La France juge que le président syrien Bachar Al-Assad « s’apprête à commettre de nouvelles tueries contre son peuple » à Alep, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.
« En accumulant les moyens militaires lourds autour d’Alep, Bachar s’apprête à commettre de nouvelles tueries contre son peuple », a déclaré Bernard Valero. Des troupes se massaient vendredi aux abords de la deuxième ville de Syrie en vue d’une bataille cruciale entre le régime et les rebelles. (Agences).
Citation :
Navi Pillay demande que les civils soient épargnés à Alep
vendredi 27 juillet 2012 - 11h08
La Haut-Commissaire aux droits de l’homme des Nations unies Navi Pillay a appelé ce vendredi les forces syriennes en présence à épargner les civils à Alep, deuxième ville du pays, où les insurgés s’attendent à une contre-offensive majeure des forces gouvernementales. Dans un communiqué publié à Genève, Navi Pillay exprime son inquiétude face à « la probabilité d’une confrontation majeure imminente ». Elle évoque aussi des informations non confirmées d’atrocités, avec exécutions et meurtres de civils par des tireurs isolés, lors des récents combats dans la capitale Damas. Ceux qui commettent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité n’échapperont pas à la justice, prévient la représentante de l’ONU. (Reuters).
Nouveau massacre de gangs assadistes pres d'Alep
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rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 16:44
L'ALS ne le ferait probablement pas, s’incruster dans une ville alors que le type de combat qui est mené est insurrectionnel ne tient pas la route. Tout bon révolutionnaire sait que ce n'est pas le terrain qui est important, mais plutôt de se mouvoir dans la population, être là sans être là, y revenir lorsqu'il est besoin et décrocher lorsque les troupes régulières approchent. Ça va vient donc de plus haut, avec un autre but que de simplement montrer que l'on tient la ville en tout ou partie, comme en ex-Yougoslavie, genre Sarajevo, ville martyre. La phase suivante avait été la canonnade à partir du mont Igman et l'intervention occidentale. Ça serait cohérent avec la mise en condition des forces turques.
Spadassin Lt-colonel
messages : 1409 Inscrit le : 30/03/2010 Localisation : oum dreyga Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 16:46
Citation :
Tout est pres afin qu'Alep devienne la nouvelle Hama. Je ne comprend pas la strategie de l'ASL de vouloir s'emmurer dans cette ville, au lieu de continuer le hit and run. Ils ne doivent pas ignorer leur inferiorite en nombres, materiels et logistique.
s'ils se font encerclés à Alep ils vont être exterminé par l'armée régulière vu l 'avantage de l'aviation
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 16:51
RTE aux journalistes a Londres avant une rencontre avec Cameron concernant Halep:
" Mon espoir est que ici aussi le regime de Assad prennent la leçon qu'elle merite par les propres enfants de la Syrie " .
Tensions entre les pesmerge de Barzani et les forces centrales irakiennes qui veulent prendre le contrôle des frontières avec la Syrie qui sont sous contrôle de Barzani..
Ca va peter ... Bombe en place ..
Les russe préviennent qu'en cas d' attaque contre leur navire par l' ALS, elle répliquera sur le champ.
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 17:20
Riyad AlAssad :
" Nous ne laisserons pas la Syrie se couper. Nous nous battrons et ferons la guerre pour chaque m² de la Syrie. Un seul Etat Un seul drapeau... Un Etat allaouites a Latakié n' est qu'un rêve. Nous voulons pas nous battre cobtre les kurdes . Mais qu'ils sachent que nous leur abandonnerons aucun metre de la syrie"
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 17:34
info ... ou Intox ...
Citation :
Une base secrète en Turquie pour appuyer les rebelles syriens Créé le 27-07-2012 à 17h01 - Mis à jour à 17h01
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par Regan Doherty et Amena Bakr
DOHA/DUBAI (Reuters) - Les autorités turques, avec leurs alliés saoudiens et qataris, ont installé une base secrète à Adana, ville proche de la Syrie, pour fournir aux rebelles syriens une assistance militaire et un appui logistique dans les communications, ont révélé à Reuters des sources des pays du Golfe.
Ce centre névralgique, à une centaine de kilomètres de la frontière syrienne, a été mis en place à la demande du vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Abdoulaziz bin Abdallah al Saoud, après une visite en Turquie, a-t-on précisé.
L'idée a été approuvée par la Turquie, soucieuse de superviser les opérations dans la région.
C'est aussi près d'Adana que se trouve la base aérienne d'Incirlik, un vaste complexe militaire turco-américain que Washington a utilisé dans le passé pour des opérations de reconnaissance et de logistique.
D'après les informations obtenues par Reuters, il n'est pas possible de déterminer si ce "centre névralgique" appuyant l'insurrection syrienne est situé à l'intérieur de la base d'Incirlik ou dans la ville même d'Adana.
La révélation de l'existence de cette base clandestine contrôlée par des puissances régionales illustre la prudence des Occidentaux, qui ont joué un rôle majeur l'an dernier dans l'éviction de Mouammar Kadhafi en Libye mais ont évité jusqu'à présent de s'impliquer militairement en Syrie.
"Ce sont les Turcs qui contrôlent militairement la base. La Turquie est le principal coordinateur/médiateur. Représentez-vous un triangle, avec la Turquie en haut et l'Arabie saoudite et le Qatar à la base", a indiqué une source basée à Doha.
"Les Américains n'interviennent vraiment pas. Les services de renseignement américains travaillent via des intermédiaires. Les intermédiaires contrôlent l'accès aux armes et aux voies d'approvisionnement."
PRUDENCE OCCIDENTALE
Le Qatar, petit Etat du Golfe riche en gaz qui a joué un rôle de premier plan dans l'envoi d'armes aux rebelles libyens, a une place centrale dans la direction des opérations depuis Adana, selon les mêmes sources. Les services de renseignement et de sécurité qataris sont également impliqués.
"Trois gouvernements fournissent des armes: la Turquie, le Qatar et l'Arabie saoudite", a dit la source basée à Doha.
"Tout l'armement est russe. La raison évidente est que les rebelles syriens sont formés à l'utilisation des armes russes, mais aussi parce que les Américains ne veulent pas être impliqués là-dedans. Toutes les armes proviennent du marché noir. L'autre moyen de se procurer des armes est de les voler à l'armée syrienne".
Ankara a officiellement démenti fournir des armes aux rebelles.
"Les Turcs voulaient aussi que les Américains avec leurs drones les aident à surveiller la région, une requête qui apparemment n'a pas abouti. Ils ont alors chargé des sociétés privées de faire ce travail", a ajouté la même source.
Le président américain Barack Obama a jusqu'à présent privilégié la voie diplomatique pour tenter de convaincre Bachar al Assad de quitter le pouvoir. Mais la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a annoncé cette semaine que Washington prévoyait d'intensifier son aide aux rebelles.
Selon des informations recueillies par Reuters, la Maison blanche envisagerait de renforcer son aide aux insurgés, sans aller toutefois jusqu'à les armer.
La prudence de Washington, partagée par d'autres pays occidentaux, illustre les inquiétudes sur la nature de l'"après-Assad" en Syrie, en raison de la présence de nombreux islamistes et djihadistes parmi les rebelles.
VINGT GENERAUX SYRIENS AURAIENT GAGNÉ LA TURQUIE
L'existence de la base secrète d'Adana pourrait aussi expliquer comment les rebelles syriens, divisés, mal armés et mal organisés, ont récemment pu orchestrer des attaques majeures, à l'image de l'attentat à la bombe du 18 juillet à Damas, qui a tué quatre dirigeants proches d'Assad, dont le ministre de la Défense.
Un diplomate turc dans la région a insisté sur le fait que son pays n'avait joué aucun rôle dans cet attentat.
"Le ministre syrien de l'Information a mis en cause la Turquie et d'autres pays dans cette affaire. La Turquie ne fait pas de telles choses. Nous ne sommes pas un pays terroriste. La Turquie condamne de telles attaques", a-t-il souligné.
Deux anciens responsables de la sécurité américaine ont pourtant affirmé que la Turquie jouait un rôle croissant dans la formation militaire des rebelles syriens qui ont trouvé refuge sur son territoire.
L'un de ces anciens responsables, qui est également conseiller auprès d'un gouvernement de la région, a indiqué à Reuters que vingt anciens généraux syriens étaient désormais basés en Turquie, d'où ils aidaient à renforcer les moyens de l'opposition syrienne. Selon Israël, jusqu'à 20.000 soldats syriens pourraient être passés du côté des insurgés.
Selon les mêmes sources dans le Golfe, il y a des raisons de penser que les Turcs ont intensifié leur soutien aux insurgés après la destruction d'un avion militaire turc par les forces gouvernementales syriennes le 22 juin au large du port de Lattaquié.
Juliette Rabat pour le service français, édité par Guy Kerivel
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 17:40
U.S. drones and spyplanes involved in information gathering missions over Syria. As in Libya one year ago. More or less…
Spadassin Lt-colonel
messages : 1409 Inscrit le : 30/03/2010 Localisation : oum dreyga Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 17:43
c'est de reuters repris par le Monde
Citation :
Syrie : une base secrète en Turquie pour appuyer les rebelles Les autorités turques, avec leurs alliés saoudiens et qataris, ont installé une base secrète à Adana, ville proche de la Syrie, pour fournir aux rebelles syriens une assistance militaire et un appui logistique dans les communications, ont révélé à Reuters des sources des pays du Golfe. Ce centre névralgique, à une centaine de kilomètres de la frontière syrienne, a été mis en place à la demande du vice-ministre des affaires étrangères saoudien, le prince Abdoulaziz Ben Abdallah Al Saoud, après une visite en Turquie, a-t-on précisé. L'idée a été approuvée par la Turquie, soucieuse de superviser les opérations dans la région. C'est aussi près d'Adana que se trouve la base aérienne d'Incirlik, un vaste complexe militaire turco-américain que Washington a utilisé dans le passé pour des opérations de reconnaissance et de logistique. D'après les informations obtenues par Reuters, il n'est pas possible de déterminer si ce "centre névralgique" appuyant l'insurrection syrienne est situé à l'intérieur de la base militaire d'Incirlik ou dans la ville même d'Adana.
La révélation de l'existence de cette base clandestine contrôlée par des puissances régionales illustre la prudence des Occidentaux, qui ont joué un rôle majeur l'an dernier dans l'éviction de Mouammar Kadhafi en Libye mais ont évité jusqu'à présent de s'impliquer militairement en Syrie. "Ce sont les Turcs qui contrôlent militairement la base. La Turquie est le principal coordinateur et médiateur. Représentez-vous un triangle, avec la Turquie en haut et l'Arabie saoudite et le Qatar à la base, a indiqué une source basée à Doha. Les Américains n'interviennent vraiment pas. Les services de renseignement américains travaillent via des intermédiaires. Les intermédiaires contrôlent l'accès aux armes et aux voies d'approvisionnement."
PRUDENCE OCCIDENTALE
Le Qatar, petit Etat du Golfe riche en gaz qui a joué un rôle de premier plan dans l'envoi d'armes aux rebelles libyens, a une place centrale dans la direction des opérations depuis Adana, selon les mêmes sources. Les services de renseignement et de sécurité qataris sont également impliqués.
"Trois gouvernements fournissent des armes : la Turquie, le Qatar et l'Arabie saoudite, a dit la source basée à Doha. Tout l'armement est russe. La raison évidente est que les rebelles syriens sont formés à l'utilisation des armes russes, mais aussi parce que les Américains ne veulent pas être impliqués là-dedans. Toutes les armes proviennent du marché noir. L'autre moyen de se procurer des armes est de les voler à l'armée syrienne." Ankara a officiellement démenti fournir des armes aux rebelles.
"Les Turcs voulaient aussi que les Américains avec leurs drones les aident à surveiller la région, une requête qui apparemment n'a pas abouti. Ils ont alors chargé des sociétés privées de faire ce travail", a ajouté la même source. Le président américain Barack Obama a jusqu'à présent privilégié la voie diplomatique pour tenter de convaincre Bachar Al-Assad de quitter le pouvoir. Mais la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a annoncé cette semaine que Washington prévoyait d'intensifier son aide aux rebelles.
Selon des informations recueillies par Reuters, la Maison Blanche envisagerait de renforcer son aide aux insurgés, sans aller toutefois jusqu'à les armer. La prudence de Washington, partagée par d'autres pays occidentaux, illustre les inquiétudes sur la nature de l'"après-Assad" en Syrie, en raison de la présence de nombreux islamistes et djihadistes parmi les rebelles.
RÔLE CROISSANT DE LA TURQUIE
L'existence de la base secrète d'Adana pourrait aussi expliquer comment les rebelles syriens, divisés, mal armés et mal organisés, ont récemment pu orchestrer des attaques majeures, à l'image de l'attentat à la bombe du 18 juillet à Damas, qui a tué quatre dirigeants proches d'Assad, dont le ministre de la défense. Un diplomate turc dans la région a insisté sur le fait que son pays n'avait joué aucun rôle dans cet attentat.
Deux anciens responsables de la sécurité américaine ont pourtant affirmé que la Turquie jouait un rôle croissant dans la formation militaire des rebelles syriens qui ont trouvé refuge sur son territoire. L'un de ces anciens responsables, qui est également conseiller auprès d'un gouvernement de la région, a indiqué à Reuters que 20 anciens généraux syriens étaient désormais basés en Turquie, d'où ils aidaient à renforcer les moyens de l'opposition syrienne.
Selon Israël, jusqu'à 20 000 soldats syriens pourraient être passés du côté des insurgés. Selon les mêmes sources dans le Golfe, il y a des raisons de penser que les Turcs ont intensifié leur soutien aux insurgés après la destruction d'un avion militaire turc par les forces gouvernementales syriennes le 22 juin au large du port de Lattaquié.
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 17:46
En quelques heures, que de changements, tout le monde découvre son jeu. Nous sommes bien loin d'une révolte partie de la rue.
Pourquoi maintenant?
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 18:04
c´est pour ca que ca ne va pas aboutir inchallah et la magie se retournera contre le magicien,les US en savent quelquechose..
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Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 18:12
rafi a écrit:
En quelques heures, que de changements, tout le monde découvre son jeu. Nous sommes bien loin d'une révolte partie de la rue.
Pourquoi maintenant?
le depart de la revolte, c'est quand des corps d'enfants ont ete restituer a leur famille a Deraa. Les corps comportaient des preuves de tortures, brulures de cigarette,... L'un des gosse a ete castrer. Meme un parlementaire syrien represantant le Houran, region de Deraa, l'a admis devant le parlement, c'est passer a la tele syrienne. Le responsable de la securite de la region, de la famille d'Assad, a ete renvoyer... Faut y aller fort pour croire que c'est l'AS, le Qatar ou la Turquie qui ont lancer la revolte... S'ils avaient traiter l'affaire comme on a fait au Maroc,sans violence excessive, ca aurait ete vite enterrer...
Le gosse qui a ete castrer :
Spoiler:
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 18:25
Nous sommes bien loin de tout ça. Nous savons désormais et officiellement que les deux camps torturent et massacrent, se livrant aux crime contre l'humanité et aux crimes de guerre et portant conjointement la responsabilité de ces dizaines de milliers de morts dans la population. Cette révolte sert de fondement à un complot pour renverser Bachar, on ne va pas pleureur pour un dictateur, mais on ne va pas non plus se réjouir d'une prise de pouvoir par les djihadistes, salafistes et autres terroristes en Syrie (ou ailleurs).
atlasonline Colonel-Major
messages : 2010 Inscrit le : 23/05/2010 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Ven 27 Juil 2012 - 18:26
L'OTAN, le Qatar, l'AS ont appuyé les rebelles libyens, pourtant, on a pas souhaité leur défaite.