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jf16 General de Division
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| Sujet: Industrie de defense Française Jeu 26 Juil 2012 - 20:22 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- Renault Trucks Defense rachète le Français Panhard
Publié le 26 juillet 2012, à 18h23
Volvo a annoncé l'acquisition par sa filiale Renault Trucks Defense du constructeur de blindés légers Panhard, entamant la consolidation attendue de longue date du secteur de l'armement terrestre français. La transaction, dont le montant n'est pas précisé, devrait être finalisée au quatrième trimestre 2012, une fois obtenu l'accord des autorités françaises, précise le constructeur automobile suédois dans un communiqué publié le 26 juillet. Panhard a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 81 millions d'euros et un bénéfice d'exploitation de 9,4 millions, et emploie environ 300 personnes. Cette acquisition, qui permet à Renault Trucks Defense d'élargir sa gamme vers les blindés légers, donne naissance à un nouvel ensemble face à Nexter, le fabricant des chars Leclerc dans lequel Thales pourrait prendre une participation. Nexter, qui avait discuté rapprochement avec RTD et Panhard l'an passé, s'est tourné vers des groupes hors de France, comme les allemands Rheinmettal et Krauss-Maffei Wegmann (KMW), l'italien Oto Melara (Finmeccanica) et le finlandais Patria. La consolidation du marché de l'armement terrestre en France, voire en Europe, paraît de plus en plus souhaitable pour faire face à la concurrence internationale dans la course aux contrats dans les pays émergents au moment où les budgets de défense se réduisent en Europe. RTD, qui affiche un carnet de commandes de 1,2 milliard d'euros dont les deux tiers en France, espère réaliser à terme la moitié de son chiffre d'affaires à l'export. La division de Renault Trucks avait dit en juin tabler sur un chiffre d'affaires de 700 millions d'euros d'ici 2015 contre 300 millions en 2011 grâce à une accélération de ses ventes à l'export et à la mise sur le marché de nouveaux blindés. Panhard, spécialiste du véhicule blindé léger (VBL), dont 2 300 exemplaires sont en service dans 16 pays, est le plus petit des trois principaux acteurs du secteur en France, avec un chiffre d'affaires d'un peu moins de 100 millions d'euros en 2011, soit dix fois moins que Nexter. Panhard a été racheté en 2005 à PSA par le fabricant de 4x4 Auverland, que Christian Mons dirigeait depuis 2001 après plus de dix ans chez Thomson-CSF, dont est issu Thales. La gamme d'Auverland a été intégrée à celle de Panhard, spécialisé dans les blindés jusqu'à 12 tonnes. La famille Cohen détient 83 % de Panhard, Christian Mons 10 % et l'investisseur Pierre Delmas le solde. (avec Reuters, par Cyril Altmeyer)
http://www.usinenouvelle.com/article/renault-trucks-defense-rachete-le-francais-panhard.N179482 | |
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jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 4 Oct 2016 - 21:01 | |
| - Citation :
- 4 oct. 2016 | Par Guillaume Belan
Thales étudie le futur des drones pour la Royal Navy
Le Watchkeeper pour la première fois en ambiance marine © Thales
L’industriel français a annoncé par communiqué son implication dans un exercice de grande envergure nommé « Unmanned Warrior » avec la Royal Navy visant à déterminer la faisabilité de l'utilisation de systèmes sans pilote et autonomes en milieu marin. A l'occasion de cet événement, le système Watchkeeper et le navire de surface sans équipage (USV) Halcyon, permettront à Thales de démontrer ses capacités technologiques autonomes.
Ainsi, pour la première fois, le Watchkeeper sera déployé dans un contexte maritime et utilisera son radar I-Master pour pister de petites menaces asymétriques et rapides telles que des jet-skis et des bateaux à grande vitesse. Jusqu’à présent le Watchkeeper avait uniquement pris part à des opérations terrestre, à l’instar de l’Afghanistan. Le Watchkeeper permettra d’apporter à la Royal Navy une capacité ISR (Intelligence, Surveillance et Reconnaissance) avec son autonomie de vol dépassant les 16 heures.
En tant que fournisseur du programme MAPLE (Maritime Autonomous Platform Exploitation), Thales travaille également avec l'industrie, le Laboratoire des sciences et technologies de la défense (Dstl) et la division maritime de la Royal Navy pour étudier les systèmes de gestion et contrôle intégrés des drones. Le système de combat de démonstration initial ACER (Autonomous Control Exploitation and Realisation) sera déployé sur le navire Northern River et fera partie intégrante de l'événement. Ce dernier se déroulera au cours du projet de la Navy afin de disposer, à terme, d'un système de combat à architecture ouverte pour sa future flotte de navires de surface
« En parvenant à réunir un grand nombre de fournisseurs de systèmes issus de la défense, de l'industrie et du monde universitaire, l’exercice Unmanned Warrior est devenu le catalyseur d'un niveau de discussion et de participation qui servira de référence pour les projets collaboratifs » a déclaré le commandant Peter Pipkin, Officier du Fleet Robotics.
http://www.air-cosmos.com/thales-etudie-le-futur-des-drones-pour-la-royal-navy-83465 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 12 Oct 2016 - 19:53 | |
| - Citation :
- Vol de données : DCNS veut rassurer sur la nature des fuites
LE MONDE | 12.10.2016 à 17h41 • Mis à jour le 12.10.2016 à 19h17 | Par Nathalie Guibert
Victime au cours de l’été dans la presse australienne d’une fuite massive de documents techniques sur ses sous-marins de type Scorpène, l’industriel DCNS s’est montré rassurant, à quelques jours de l’ouverture du salon Euronaval à Paris, rendez-vous majeur du secteur qui se tient du lundi 17 au vendredi 21 octobre. « Nous avons analysé ce qui avait été publié, et d’où pouvaient provenir ces documents. Nous n’avons trouvé aucune information de type secret-défense, classifiée », a assuré le PDG du constructeur naval militaire français, Hervé Guillou, mardi 12 octobre.
Le 24 août, The Australian avait publié en ligne des extraits de 22 400 documents, datant de 2010-2011, ayant trait au sous-marin Scorpène vendu récemment par DNCS à l’Inde. Ces fuites sont intervenues après une compétition serrée qui a vu, en avril, l’Australie retenir DCNS pour des négociations exclusives en vue de renouveler sa flotte de guerre : un programme géant de 34 milliards d’euros pour douze sous-marins, sur plusieurs décennies, qui doit couvrir la maintenance et la formation des équipages. Le constructeur français l’avait emporté contre l’allemand TKMS et un consortium japonais formé par Mitsubishi Heavy Industries et Kawasaki Shipbuilding Corporation.
De son côté, l’Inde s’est engagée à acquérir six Scorpène, des navires à propulsion classique non nucléaire, pour un montant de 2,7 milliards d’euros. Le premier sous-marin est en phase d’essai et New Delhi s’est alarmée à juste raison de voir la furtivité de sa future flotte remise en cause par les fuites de la presse australienne. Les documents publiés provenaient de manuels techniques et concernaient tous les systèmes du navire, antennes, communication, navigation, les lance-torpilles.
Pour M. Guillou, les fuites couvrent « essentiellement des informations commerciales, ou liées à la formation, les documents techniques ayant au maximum la classification “diffusion restreinte” ». DCNS a obtenu de la justice australienne, fin août, que le journal The Australian lui restitue l’intégralité des documents.
Les services de renseignement sur l’affaire
Le ministère de la défense français a lancé ses services de renseignement sur l’affaire. Aujourd’hui, selon plusieurs sources consultées par Le Monde, les responsables français ont acquis la conviction que la fuite australienne est venue d’une source liée au concurrent allemand de DCNS en Australie, TKMS.
La compétition s’exacerbe sur le marché export des sous-marins, où s’affrontent Français, Allemands, Italiens, Russes, Coréens, et Chinois notamment. Après avoir convaincu le Brésil, la Malaisie et l’Inde, DCNS dit espérer vendre ses navires à la Pologne, en dépit du choc causé par l’annulation brutale, le 10 octobre, de la négociation par laquelle Varsovie s’était engagée à acquérir 50 hélicoptères Caracal à Airbus. La concurrence, également, « va être féroce pour la Norvège, nous allons nous battre comme des chiens », a souligné M. Guillou. Le gouvernement norvégien doit transmettre les spécifications des navires souhaités début 2017 et faire son choix mi-2018.
DCNS assure que l’affaire des fuites n’a pas entamé la confiance de l’Inde. « Je suis allé voir les autorités indiennes pour les rassurer. Nous avons constitué un groupe de travail sur le sujet avec eux », a précisé M. Guillou. Quant à l’Australie, la toute première étape du programme, relative à la conception, a été signée fin septembre, l’américain Lockheed Martin ayant été de son côté choisi pour fournir le système de combat du sous-marin.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/10/12/vol-de-donnees-dcns-veut-rassurer-sur-la-nature-des-fuites_5012554_3234.html#dGJAqE5czfOfUrer.99 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 13 Oct 2016 - 22:26 | |
| - Citation :
- Denel et Thales s’associent pour des systèmes de visée
Actualités Christina Mackenzie 13 octobre, 2016
Le sud-africain Denel Vehicle Systems s’est associé à la division optronique de Thales France pour produire un nouveau système de visée panoramique (Above Armour Panoramic Gunnery Sight ou AAGPS) appelé à être utilisé sur des véhicules de combat d’infanterie, des véhicules de reconnaissance et des transports de troupes. Les deux sociétés répondront désormais conjointement aux demandes de propositions internationales pour ce type de système.
Le nouveau système de visée AAPGS de Denel et Thales
L’AAGPS combine le KATE-LR, qui est une caméra thermique refroidie longue portée pour tourelleaux et tourelles développé par Thales, et la tourelle stabilisée à deux axes de Denel. L’ensemble offre une surveillance panoramique et un contrôle du tir de jour comme de nuit.
Le KATE-LR, qui pèse moins de 10 kg et mesure 260x180x240 mm, est capable d’opérer dans des températures variant de -32°C à +55°C. Il est équipé d’une caméra thermique moyenne distance utile lors de conditions chaudes et humides mais sensible au soleil, une caméra couleur TV haute résolution et proche infrarouge, un télémètre laser à sécurité oculaire de 3 km de portée (et jusqu’à 10 km en option), des pointeurs laser et un GPS. Il peut détecter, reconnaître et identifier une personne à, respectivement, un peu plus de 10, 4 et 2 km, et détecter, reconnaître et identifier un petit véhicule blindé à, respectivement, une distance de 18, 8 et un peu plus de 4 km.
Quelle est la différence entre détection, reconnaissance et identification ? Bon, détecter quelque chose revient à repérer un objet différent du domaine spectral qui l’entoure. Afin d’être détecté, les dimensions critiques de l’objet doivent être couvertes par au moins 1.5 pixel. Reconnaître quelque chose signifie différencier si l’objet est une personne ou un animal, par exemple, et doit être couvert par au moins 6 pixels. Pour déterminer quelque chose ou quelqu’un comme « ami ou ennemi », les dimensions critiques doivent être couvertes par au moins 12 pixels.
La tourelle stabilisée à deux axes est produite par la division Denel Mechatronics de DVS. Celle-ci possède une expertise particulière dans les systèmes et sous-systèmes de tourelles et a développé des systèmes et sous-systèmes de conduite de tir, y compris pour les chars de combat et pour la tourelle canon de l’hélicoptère sud-africain Rooivalk. Cette division fournit les forces armées sud-africaines et divers clients internationaux.
http://forcesoperations.com/denel-et-thales-sassocient-pour-des-systemes-de-visee/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Dim 16 Oct 2016 - 18:32 | |
| - Citation :
- DCNS est maintenant en mauvaise posture pour décrocher le contrat des sous-marins polonais
Posté dans Forces navales, Industrie par Laurent Lagneau Le 16-10-2016
La rupture des négociations portant sur la livraison de 50 hélicoptères H225M Caracal aux forces armées polonaises ont jeté un froid sur les relations diplomatiques entre la Pologne et la France. Ainsi, après la décision de l’Élysée de reporter un déplacement à Varsovie, les autorités françaises ont annulé l’invitation qui avait été adressée à une délégation officielle polonaise pour le prochain salon Euronaval, qui ouvrira ses portes le 17 octobre à Paris-Le Bourget.
« La partie française nous a invités officiellement il y a longtemps, et maintenant elle nous montre la porte », a confirmé Bartosz Kownacki, le vice-ministre polonais de la Défense. « Ce sont les gens à qui nous avons appris il y a quelques siècles à manger avec la fourchette, ce qui explique peut-être leur comportement aujourd’hui », a-t-il ironisé, oubliant, au passage, que cet ustensile nous vient de l’Empire Byzantin, via Venise…
Cela étant la sortie du vice-ministre polonais a été critiquée au sein de son propre parti, « Droit et Justice » (PiS), dont la porte-parole, Beata Mazurek, a estimé qu’elle était « malheureuse » et « fort peu diplomatique ».
Quoi qu’il en soit, cette dégradation des relations franco-polonaises ne va pas arranger les affaires de DCNS, qui espère, dans le cadre du programme Orka, fournir trois sous-marins de type Scorpène à la Pologne, laquelle doit retirer prochainement du service 4 submersibles de la classe Kobben.
Trois industriels sont sur les rangs pour ce contrat : outre DCNS, l’on trouve l’allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) avec le U-212 et Saab (via sa filiale Kockums) avec le A-26, qui équipera la marine suédoise.
Or, avant l’affaire des hélicoptères Caracal, le Scorpène de DCNS, équipé de missiles de croisière (MdCN ou Scalp naval) paraissait le mieux placé pour remporter cet appel d’offres, dont le montant est estimé, au maximum, à 2,4 milliards d’euros. Qui plus est, l’industriel français avait conclu un partenariat avec l’entreprise polonaise MARS-Nauta, afin de faciliter les transferts de technologie exigés par Varsovie.
Seulement, à en croire le quotidien pro-gouvernemental Nasz Dziennik, qui cite des responsables de la défense polonaise, les chances de DCNS seraient désormais réduites, ce qui profiterait à l’offre de Saab, celle de TKMS ayant été jugée insuffisante. Et cela d’autant plus que le groupe suédois a signé, en juin, une lettre d’intention visant à établir un partenariat étroit avec l’industrie polonaise de défense, via la société Polska Grupa Zbrojeniowa.
Si le choix du A26 se confirme, alors cela rendrait caduque la proposition de mutualisation d’achat de sous-marins faite par la Pologne à la Norvège étant donné qu’Oslo n’a retenu que les offres soumises par DCNS et TKMS pour ses 6 submersibles de la classe Ula.
http://www.opex360.com/2016/10/16/dcns-maintenant-en-mauvaise-posture-pour-decrocher-le-contrat-des-marins-polonais/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 19 Oct 2016 - 16:32 | |
| - Citation :
- 19.10.2016
Il a 40 ans, toutes ses dents mais quelques rides
C'est RTD qui le rappelle ce mercredi: l'increvable VAB a 40 ans!
Dans son communiqué de presse, RTD rappelle que "il y a 40 ans, le 1er régiment d’infanterie, cinq fois centenaire, accueillait le premier Véhicule de l’Avant Blindé (VAB) dans ses rangs, le mettant ainsi d’emblée au centre des opérations. Fidèle serviteur des opérations du passé, il est désormais garant d’une mise en place en douceur de Scorpion."
C’est en 1970 que Robert Galley, alors ministre de la Défense, lance le programme VAB, et que SAVIEM dépose le brevet qui dessine l’architecture du véhicule. Dès 1971, une convention est signée entre SAVIEM, maître d’oeuvre, concepteur, architecte, fournisseur du moteur et de la chaine cinématique et Creusot-Loire, sous-traitant, pour l’étude et la fabrication de la caisse, le montage des prototypes.
Suite à la notification du marché d’études à SAVIEM et Panhard, deux configurations, 4X4 et 6X6, font l’objet d’essais et c’est la solution du VAB SAVIEM 4X4 qui est adoptée. C’est en mai et juillet 75 que la notification pour une cible de 4 000 véhicules est donnée à SAVIEM. Deux versions sont lancées - VTT et Cargo.
Aujourd'hui, plus de 40 versions qui ont été produites, dont une version Véhicule Blindé Canon (VBC) SAVIEM VBC, équipée d’une tourelle de 90 mm, pour la Gendarmerie.
Et pour les inconditionnels ou les (déjà) nostalgiques:
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2016/10/19/il-a-40-ans-toutes-ses-dents-mais-quelques-rides-17020.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 19 Oct 2016 - 17:57 | |
| - Citation :
- DCNS Unveils Belharra, 4.000 Tonne Frigate
19 Oktober 2016
Belharra 4000-tonne high-tech frigate (all images : DCNS)
DCNS Unveils BELH@RRA®, The New-Generation Digital Frigate
On the occasion of the Euronaval Exhibition in Paris-Le Bourget, DCNS unveils BELH@RRA®, the new front-line digital frigate dedicated to the international market and which renews the heavily-armed 4,000-tonne frigate segment.
The new heavily-armed frigate made for the international market
With the BELH@RRA® frigate, DCNS intends to continue the success enjoyed by La Fayette-class frigates, a reference on the naval defence market with over twenty units sold to four navies around the world.
DCNS completes its product line by positioning a latest-generation vessel between the 6,000-tonne FREMM multi-mission frigate segment and that of the 2,500- to 3,000-tonne GOWIND® corvettes.
With the BELH@RRA® frigate, DCNS responds to the expectations of navies looking for a compact frigate, capable of ensuring long-range missions, operating alone or embedded in a naval force, on the high seas or as part of coastal surveillance missions in a dense and hostile environment.
The new BELH@RRA® frigate offers operational intelligence that is unequalled on the market, in addition to a modular design, robustness and simplified use, which are all the fruit of the technological evolutions of the last few years. Ten years after the first design studies for the FREMM multi-mission frigate, DCNS’s latest frigate also capitalises on the experience of the French Navy with this vessel across a large number of operational theatres.
Thanks to the architecture and versatility of DCNS’s SETIS® combat-management system, proven on the FREMM frigates and GOWIND® corvettes, the BELH@RRA ® frigate will respond to the specific needs of client navies in all areas of warfare, whilst at the same time offering significant platform modularity to increase vessel payload or autonomy. The new frigate will offer cutting-edge performance for submarine warfare, an unprecedented aircraft detection capability and strengthened air-surface warfare capacities; a multi-mission foundation to which capacities responding to new threats such as asymmetric warfare or cyber-defence will also be added.
The first frigate for “digital natives”
Resolutely oriented towards future operators in command of vessels beyond 2020, the BELH@RRA® frigate benefits from digital technologies. These endow it with greater performance for data processing and threat detection whilst at the same time allowing the crew to concentrate on tasks with the most added value.
The development of digital technologies guarantees the upgradeability of the vessel throughout its life-cycle. For a period of almost forty years, the equipment and systems will be incrementally modernised to adapt to evolutions in the operational context, future threats and the arrival of new technologies.
The BELH@RRA® in its French-Navy version, a programme that is already under way
DCNS already offers a French-Navy version of the new BELH@RRA ® frigate in the frame of the FTI (intermediate-size frigate) programme conducted by the French Procurement Agency (DGA) on behalf of the French Navy. For the French-Navy version, the BELH@RRA ® frigate is designed to satisfy France’s needs as defined by the French Ministry of Defence: a front-line frigate for anti-submarine warfare of a displacement of 4,000 tonnes equipped with widened self-defence and commando-projection capacities. Last but not least, it integrates the Thales Sea Fire® four flat antenna radar and is equipped with ASTER® 30 missiles from MBDA.
(DCNS)
http://defense-studies.blogspot.fr/2016/10/dcns-unveils-belharra-4000-tonne-frigate.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 20 Oct 2016 - 20:28 | |
| - Citation :
- Safran’s Sigma 40 Inertial Navigation System Carries Integration Tests With Harpoon Missile
04:40 PM, October 20, 2016
Safran Electronics & Defense has carried out integration tests of the Sigma 40 shipborne navigation system with the alignment system on the AGM-84 Harpoon anti-ship missile for Royal Thai Navy's Krabi corvettes and KDX class frigates.
This test was carried out within the scope of a contract signed with Korean naval shipyard DSME, which builds warships. Safran also worked with Boeing, prime contractor for the Harpoon missile system.
With the success of this test, Safran's inertial navigation systems can now be used on all of Thailand's warships, the company announced Wednesday.
Safran’s Sigma 40 is also used for conventional navigation and stabilization functions on shipborne sensors and weapons.
Sigma 40 navigation systems are built around a ring laser gyro (RLG) inertial core, which guarantees sustained very-high-precision, coupled with a high degree of operational flexibility. They are compact and easy to use, with scalable hardware and software. These units also boost the performance of the ship's sensors and its self-defense systems.
Sigma inertial navigation systems are now fitted to combat systems on over 500 warships, including the latest front-line ships such as the Charles-de-Gaulle aircraft carrier, Europe's Fremm and Horizon frigates and helicopter carriers.
In addition, Sigma units are used by Norway's ocean-going patrol boats, as well as a wide range of attack submarines, both conventional and nuclear-powered: ULA in Norway, Collins in Australia, Scorpène and Barracuda in France.
http://www.defenseworld.net/news/17422/Safran___s_Sigma_40_Inertial_Navigation_System_Carries_Integration_Tests_With_Harpoon_Missile#.WAkLSaYw_IU | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 20 Oct 2016 - 21:56 | |
| - Citation :
- La réalisation du projet franco-britannique de lutte contre les mines est lancée
Posté dans Forces navales, Technologie par Laurent Lagneau Le 20-10-2016
Quelques semaines après la validation du concept « Espadon » par Thales Underwater Systems, le Délégué général pour l’armement (DGA), Laurent Collet-Billon, et son homologue britannique, Harriett Baldwin, ont officiellement lancé, ce 20 octobre, la réalisation du programme de lutte contre les mines appelé MMCM (Maritime Mine Counter Measures), conformément au traité de Lancaster House, signé en 2010.
Le lancement de cette phase de réalisation du MMCM vient donc après la validation des travaux de définition confiés en mars 2015 à un consortium franco-britannique emmené par Thales Underwater Systems, auquel participent BAE Systems, la PME française ECA Group et l’entreprise britannique ASV.
Le programme MMCM prévoit de mettre en oeuvre, depuis un bateau-mère ou la terre, des systèmes constitués par un drone de surface (USV, Unmanned Surface Vehicle) doté de moyens de navigation autonomes, de sonar de détection et d’évitement d’obstacles, de moyens d’identification et de neutralisation utilisant des véhicules téléguidés (ROV Remote Operated Vehicles), d’un sonar tracté (T-SAS Towed Synthetic Aperture Sonar), et de drones sous-marins autonomes (AUV – Autonomous Underwater Vehicles).
« Le projet MMCM vise à mettre au point une nouvelle capacité stratégique de lutte contre les mines maritimes à base de drones navals, de surface et sous-marins. Les ministères de la Défense français et britannique vont ainsi faire développer, réaliser et qualifier deux prototypes identiques. Chaque nation prendra livraison de son exemplaire en 2019″, a résumé la DGA, via un communiqué.
« Par comparaison aux chasseurs de mines actuels, le système équipé de sonars nouvelle génération à la pointe de l’innovation permettra en outre de maintenir l’homme en dehors de la zone de danger. Il suscite déjà le plus grand intérêt des marines alliées », a-t-elle ajouté.
Pour la Secrétaire d’État britannique en charge des acquisitions de défense, le programme MMCM va « renforcer davantage les relations de défense franco-britanniques » et « soutenir la recherche de pointe des deux côtés de la Manche. » En outre, a-t-elle continué, le « développement d’une capacité autonome et avancée de lutte contre les mines sauvegardera nos intérêts stratégiques, garantira environ 150 emplois dans la chaîne de sous-traitance britannique, et protègera nos courageux et compétents personnels. »
http://www.opex360.com/2016/10/20/la-realisation-du-projet-franco-britannique-de-lutte-les-mines-lancee/ | |
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messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 25 Oct 2016 - 18:31 | |
| - Citation :
- M. Le Drian souhaite relancer la production française de munitions de petit calibre avant mai 2017
Posté dans Industrie par Laurent Lagneau Le 24-10-2016
En 2012, répondant à une question écrite posée par un député, le ministère de la Défense estimait que doter à nouveau la France d’une capacité de production de munitions de petits calibres n’était pas pertinente étant donné que « la quantité de cartouches consommée par les armées françaises apparaissaient insuffisante pour permettre l’équilibre économique d’une telle filière, qui serait en outre confrontée à une concurrence étrangère capable de satisfaire les besoins de nos forces et extrêmement développée sur ce segment de marché. »
Quatre ans plus, sous l’impulsion de Jean-Yves Le Drian, le même ministère a fait machine arrière. Et ce qui ne semblait pas pertinent l’est devenu! En effet, lors de son audition par les députés de la commission de la Défense à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances 2017, le ministre a indiqué qu’une filière de production de munitions de petit calibre était de nouveau à l’ordre du jour.
« Quand j’ai découvert, un peu par hasard, que la France était le leader mondial de la fabrication des munitions de chasse, je me suis demandé pourquoi, dans ces conditions, nous n’étions pas capables de produire des munitions de guerre », a raconté M. Le Drian, dans un allusion – sans doute – à sa visite, faite en avril, de la poudrerie de Pont-de-Buis (Finistère).
« Nous savons fabriquer des Rafale, mais nous n’avons pas de fabrication française de poudre militaire pour les petites munitions », avait-il en effet remarqué à cette occasion.
Aussi, M. Le Drian a indiqué aux députés qu’il avait demandé à ses équipes « d’inciter les industriels à faire en sorte que notre pays puisse reprendre sa place dans la production des munitions de guerre de petit calibre. » Et d’ajouter : « Certes, il ne s’agirait pas d’un outil d’autonomie stratégique, mais ce serait un atout important pour notre défense. »
Et « j’ai bon espoir de parvenir à un résultat avant la fin de mes fonctions », a-t-il encore précisé. En clair, ce dossier pourrait aboutir d’ici mai 2017, c’est à dire avant la fin de ce quinquennat.
En décembre 2015, deux députés plaidèrent, dans un rapport, en faveur d’une filière française de production de munitions de petit calibre, afin d’assurer, entre autres, la continuité des approvisionnements en cas de conflit majeur (et d’éviter ainsi d’être à la merci d’un changement de législation pouvant affecter un fournisseur étranger). Pour cela, ils avaient évalué le coût d’une telle entreprise à 100 millions d’euros et estimé qu’il fallait entre 3 et 4 ans pour aboutir à une usine capable de produire jusqu’à 80 millons de cartouches par an.
Et un industriel serait intéressé par cette éventualité : TDA Armements, une filiale de Thales, qui songerait à réinstaller en France une ligne de production actuellement implantée en Australie. Pour Nexter, il n’en est pas question.
« Cela impliquerait des coûts très élevés, nous empêchant d’atteindre une compétitivité suffisante par rapport à nos concurrents qui disposent déjà d’une base industrielle et de marchés. Faute de perspectives de rentabilité satisfaisante, nous n’envisageons donc pas de nous relancer dans cette activité sur nos fonds propres », avait en effet expliqué Stéphane Mayer, le Pdg de Nexter.
http://www.opex360.com/2016/10/24/m-le-drian-souhaite-relancer-la-production-francaise-de-munitions-de-petit-calibre-mai-2017/ | |
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messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 4 Nov 2016 - 15:15 | |
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 8 Nov 2016 - 19:22 | |
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- La défense sol-air en évolution
8 novembre 2016/ Actualité des forces
En Italie, la notification du programme de modernisation de l’Aster 30 vers le Block 1NT par MBDA est attendue avant la fin de l’année. Elle fera suite à la notification par la DGA de décembre 2015 et à l’accord intergouvernemental franco-italien signé en juin et fixant les responsabilités des deux parties en matière de contribution financière et d’accès à la propriété intellectuelle.
Il s’agit de développer un nouveau missile et d’adapter le lanceur SAMP/T à son utilisation. Avec le futur Aster 30 Block 1NT, les Escadrons de Défense Sol-Air (EDSA) français et leurs équivalents de l’armée de l’Air italienne devraient disposer, à partir de 2023, d’un vecteur capable de détruire en vol les missiles balistiques de théâtre de 1 500 km de portée à corps de rentrée atmosphérique multiples très manœuvrants. Et qui devrait aussi pouvoir répondre à la menace posée par le missile hypersonique russe Iskander, déployé notamment dans l’enclave de Kaliningrad.
La composante de défense aérienne sol-air de l’armée de l’Air se compose actuellement des EDSA 12/950 «Tursan», stationnés sur la BA 118 de Mont-de-Marsan et mettant en œuvre le système longue portée SAMP/T. Ainsi que des EDSA 1/950 «Crau», 2/950 «Sancerre» et 5/950 «Barois», respectivement basés sur les BA 125 d’Istres, BA 702 d’Avord et BA 113 de Saint-Dizier et tous trois équipés d’une dotation mixte de systèmes SAMP/T et de systèmes à courte portée Crotale NG.
Clé de voute de la défense antiaérienne française et italienne, le SAMP/T est destiné tant à la défense de territoire qu’aux bulles de protection d’une force terrestre en mouvement, de sites stratégiques ou de bases avancées (FOB) sur un théâtre de guerre. Il utilise actuellement comme vecteur l’Aster 30 Block 1, capable de répondre à des tirs de missiles types Scud B et C de 300 à 600 km de portée ainsi que les missiles de croisière. D’un emploi similaire à celui du missile MIM-104 Patriot, sélectionné par les autres pays de l’Otan sous l’effet d’un puissant lobbying américain, le SAMP/T a l’avantage de la simplicité et de la standardisation autour d’un seul type de missile déjà produit à plus de mille exemplaires.
Une section de six lanceurs peut ainsi tirer seize Aster 30 contre dix cibles différentes, évoluant à faible ou grande vitesse, à raison d’un toute les 0,5 seconde sur une zone d’engagement de 100 km de rayon et ce sur 360 degrés. Lancé sur sa cible à plus de 5 000 km/h quelques secondes après le lancement, l’Aster 30 est capable de manœuvres brutales sous très fort facteur de charge (jusqu’à 60 «g»), comme plusieurs campagnes d’essais l’ont démontré.
De nos jours, seul le missile 9M96E du système de défense aérienne russe S-400 Triumph (SA-21 «Growler»), du complexe Almaz/Anteï, serait doté de capacités équivalentes. Seul système européen capable de réaliser ce type de mission, les lanceurs sont composés de 8 missiles supersoniques Aster 30 Block 1 pouvant être tirés en salve. Le tout est facilement aérotransportable par A400M et interopérable avec les autres systèmes de l’Otan via les liaisons de données tactiques L11 et L16. Le déploiement sur un théâtre de plusieurs sections SAMP/T constitue aujourd’hui la meilleure façon de verrouiller et d’interdire d’accès à tout avion dans une bulle hémisphérique de 200 km de diamètre.
Ainsi et en attendant l’intégration de l’Aster 30 Block 1NT, les missiles Crotale et Aster 30 mis en œuvre par les quatre EDSA de l’armée de l’Air assurent la protection de l’ensemble de l’Hexagone contre un large spectre de menaces venues du ciel.
Sur le volet naval, l’Italie fait, pour l’instant, cavalier seul et a pris de l’avance avec le lancement des patrouilleurs polyvalents hauturiers (PPA), sur lesquels l’adaptation du Block 1NT (couplée à un radar en bandes X et C) est déjà prévue. Côté français, rien n’est encore décidé, même si l’ont sait déjà que les futures frégates de taille intermédiaire (FTI) ne devraient emporter que de l’Aster 30 (aux capacités proches de celles du Block 1 en service dans l’armée de Terre) et ne seront donc pas dotées de capacités antibalistiques.
http://www.ttu.fr/defense-sol-air-evolution/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 10 Nov 2016 - 18:37 | |
| - Citation :
- M. Le Drian « veille à ce que la vente de Renault Trucks Defense ne se fasse pas au détriment de nos intérêts »
Posté dans Industrie par Laurent Lagneau Le 10-11-2016
Le 4 novembre, le groupe Volvo a officiellement annoncé son intention de se séparer de la division « Gouvernement Sales », laquelle regroupe ses filiales liées au secteur de la défense et dont l’activité ne représente que 2% de son chiffre d’affaires.
Or, Renault Trucks Defense (RTD), qui a racheté, ces dernières années, ACMAT et Panhard, deux entreprises françaises spécialisées dans l’armement terrestre, est l’une des composantes de Volvo Gouvernement Sales, aux côtés de l’américain Mack Defense et de l’australien VGGS Océanie.
En clair, la cession annoncée par le groupe suédois concerne directement le ministère français de la Défense, d’autant plus que RTD est impliqué dans le programme SCORPION, qui vise à renouveler les véhicules blindés de l’armée de Terre.
À l’Assemblée nationale, ce 10 novembre, peu avant le vote des crédits alloués à son ministère dans le cadre du projet de loi de finances initiale 2017, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a été interpellé par l’opposition sur ce dossier.
« 90% de notre matériel roulant de l’armée de Terre est produit par RTD, cette entreprise a une importance stratégique. Nous ne pouvons pas imaginer que l’Etat ne prenne pas la main », a ainsi lancé le député (LR) Yves Fromion, qui suit de près le secteur de l’armement terrestre.
« Je veille à ce que cette vente par Volvo ne se fasse pas au détriment de nos intérêts », lui a répondu M. Le Drian. « Je réfléchis aujourd’hui à la possibilité de renforcer par ce biais notre industrie française », a-t-il continué, avant d’évoquer « plusieurs pistes de travail » sur lesquelles il s’est dit « particulièrement à la manoeuvre ».
« Je serai amené, dans les semaines qui viennent, à vous dire si j’ai réussi ou pas l’opération », a encore ajouté le ministre. Peut-être qu’il sera en mesure d’en dire davantage le 1er décembre prochain. Ce jour-là, M. Le Drian doit visiter le site de Renault Trucks Défense implanté à Fourchambault, dont les 280 salariés ont pour activité principale le reconditionnement des véhicules de l’avant blindé (VAB).
http://www.opex360.com/2016/11/10/m-le-drian-veille-ce-que-la-vente-de-renault-trucks-defense-ne-se-fasse-pas-au-detriment-de-nos-interets/ | |
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messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 18 Nov 2016 - 22:04 | |
| - Citation :
- La coopération franco-britannique dans le domaine des missiles continue d’avancer
Posté dans Diplomatie, Industrie par Laurent Lagneau Le 17-11-2016
Brexit ou pas, la coopération entre le Royaume-Uni et la France dans le domaine militaire, et en particulier dans celui de l’armement, continue à aller de l’avant. C’est ce qu’ont tenu à souligner Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, et son homologue britannique, Michael Fallon, à l’occasion de la 6e conférence de Défense, organisée les 16 et 17 novembre par le Conseil franco-britannique.
Ainsi, les deux ministres ont salué la ratification récente par les Parlements français et britanniques de l’accord intergouvernemental portant sur les missiles, entré en vigueur le 12 octobre.
Cet accord, conclu dans le cadre du Traité de Lancaster House de 2010, vise à rationaliser le secteur hautement stratégique des missiles. Dans ce domaine, Paris et Londres ont convenu d’une « dépendance mutuelle » tout en préservant leur autonomie stratégique respective. En clair, il s’agit de se partager le travail en réorganisant les filiales françaises et britanniques du missilier européen MBDA afin d’éliminer les doublons, de réduire les frais de développements des missiles et d’optimiser les investissements. Selon l’industriel, cette approche lui permettrait de réduire ses coûts d’environ 30%.
Avec cet accord, 8 « centres d’excellence » de MBDA seront répartis de part et d’autres de la Manche. La France accueillera ainsi deux centres « spécialisés » dans les calculateurs et les équipements de tests tandis que le Royaume-Uni en comptera deux autres dédiés aux gouvernes et aux liaisons de données. En outre, chaque pays disposera aussi de 2 centres dits « fédérés », qui leur permettront de conserver une capacité dans les domaines des algorithmes, des charges militaires, des logiciels et de la navigation tout en répartissant le travail de « manière équilibrée ».
La France et le Royaume-Uni ont l’intention de développer en commun plusieurs nouveaux missiles, le dernier en date étant le programme d’arme future de croisière/anti-navire (FMAN-FMC/ASW), qui vise à remplacer les missiles de croisière SCALP/Storm Shadow ainsi que les missiles anti-navires Exocet et Harpoon. Une lettre d’intention pour le lancement d’une phase commune d’étude de concept a été signée en mars dernier. « Les deux pays visent la signature d’un contrat d’ici fin mars 2017, sous la responsabilité de la DGA [Direction générale de l'armement, ndlr] en tant qu’agence contractante », précise le ministère français de la Défense.
Outre le FMAN-FMC (pour « futur missile antinavire/futur missile de croisière »), Français et Britanniques ont récemment franchi des étapes supplémentaires sur d’autres programmes de missiles, comme l’ASTER, qui a fait l’objet d’un mémorandum d’entente le 11 décembre 2015 pour le « maintien des capacités et l’amélioration des performances des systèmes FSAF et PAAMS », l’Anti-Navire Léger (ANL), qui se « se déroule conformément aux prévisions avec des premiers tirs attendus au premier semestre 2017″ et le METEOR, pour lequel un accord sur son soutien en service a été signé en août.
http://www.opex360.com/2016/11/17/la-cooperation-franco-britannique-dans-le-domaine-des-missiles-continue-davancer/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 19 Nov 2016 - 19:30 | |
| - Citation :
- Vendre aux armées de l’imagerie spatiale plutôt que des satellites d’observation serait « envisageable »
Posté dans Espace, Renseignement par Laurent Lagneau Le 19-11-2016
L’activité « géo-information » (GEO ou imagerie spatiale) d’Airbus Defence & Space doit faire face à la redoutable concurrence de Digital Globe, qui propose sur le marché des images « très haute résolution » (THR) fournies par l’administration américaine.
Or, comme l’a souligné Marwan Lahoud, président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) et directeur général délégué à la stratégie et au marketing du groupe Airbus, « quand votre concurrent dispose de telles images, il ‘tue’ l’activité des autres entreprises. »
D’où le projet annoncé par Airbus à l’occasion du World Satellite Business Week, une conférence organisée en septembre dernier. En effet, le groupe européen a l’intention de mettre en orbite 4 satellites d’observation entre 2020 et 2021, afin notamment de continuer à alimenter sa banque d’images de très haute résolution.
« L’initiative d’Airbus consistant à lancer ses propres satellites ne vient pas d’une logique ‘défense’ ou de ‘compétition défense’ », a précisé M. Lahoud, lors d’une audition devant les députés de la commission de la Défense, avant de rappeler que, via son activité GEO, son groupe est « l’un des principaux fournisseurs – si ce n’est le principal fournisseur – de Google en matière d’imagerie spatiale. »
« Nous devions donc réagir [face à la concurrence américaine, ndlr], ce que nous avons fait en lançant cette initiative satellite THR. Ce n’était pas du tout calculé, mais nous allons lancer cette activité car nous en avons besoin pour faire vivre notre activité GEO – pas seulement toutefois, car il y a bien un business case et un retour sur investissement dans ce domaine », a encore insisté Marwan Lahoud.
Aussi, une question se pose. Si un opérateur privé est en mesure de proposer des images « très haute résolution » obtenues par ses propres moyens, vendre des satellites aux militaire a-t-il encore un sens?
« La vente d’images aux militaires va-t-elle se substituer à la vente de satellites d’observation? », a ainsi demandé le président du GIFAS. « Il reste du travail à faire – les militaires ont besoin de maîtriser totalement la programmation – mais c’est envisageable », a-t-il estimé.
En tout cas, pour ce qui concerne la France, une telle éventualité n’est pas actualité étant donné que le programme MUSIS (Multinational Space-based Imaging System for Surveillance, Reconnaissance and Observation) va bien au-delà de la simple imagerie spatiale, actuellement fournies par les satellites Helios et Pléiades (ces derniers étant exploités conjointement avec Airbus).
Quoi qu’il en soit, M. Lahoud a insisté sur le fait que l’on va assister à « un changement de business model ». « Nous sommes ici dans l’innovation disruptive avec la simple utilisation d’une technologie actuelle – la THR – mais au service d’un modèle économique différent qui est le suivant : nous n’allons plus vous vendre des satellites, nous allons en conserver la propriété, mais nous allons vous vendre des images », a-t-il expliqué.
http://www.opex360.com/2016/11/19/vendre-aux-armees-de-limagerie-spatiale-plutot-que-des-satellites-dobservation-serait-envisageable/ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Dim 27 Nov 2016 - 19:04 | |
| - Citation :
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Les 5 nouvelles technos qui vont booster l’armée du futur
27/11/2016 à 15h12
La technologie "Nocturn", embarquée sur des jumelles, permet de restituer les couleurs la nuit. - 01net.com
Intelligence artificielle embarquée dans les caméras, bouchons d’oreille intelligents, vision à travers les murs... la Direction Générale de l’Armement vient de présenter ses dernières innovations high-tech.
Quel sera l'équipement du soldat du futur ? La Direction générale de l'Armement répond à cette question chaque année lors de son Forum de l'innovation où sont présentés tous les projets technos qu'elle finance. On fait le point sur la dernière édition qui s'est tenue les 23 et 24 novembre.
Nocturn, pour restituer les couleurs la nuit
01net.com - Nocturn, la technologie qui permet de restituer les couleurs la nuit.
C’est l’histoire d’une success story. La petite start-up Photonis a développé Kameleon, un capteur ultra-sensible doublé d’un filtre colorimétrique, à embarquer dans des caméras ou des jumelles pour restituer les couleurs la nuit. Ce qui permet de fournir des informations supplémentaires par rapport aux caméras infrarouges de vision nocturne utilisées jusqu’à maintenant et dont les images sont monochromes.
L’innovation a séduit les forces spéciales américaines et françaises et équipe aujourd’hui les chars de l’armée allemande pour aider à la conduite de nuit. Rebaptisé Nocturn, le capteur s’apprête maintenant à attaquer le marché civil. "De nombreuses applications sont possibles", avance Damien Letexier, ingénieur R&D pour Photonis. "Notre capteur est déjà utilisé actuellement pour la surveillance des chantiers, mais il pourrait aussi bien équiper des drones, être intégré dans les casques des pilotes d’hélicoptères, à bord des voitures autonomes pour distinguer les couleurs des panneaux de signalisation, ou encore dans les opérations de sauvetage en mer et en montagne pour mieux distinguer les personnes", complète-t-il.
Bang, le bouchon d’oreille communicant
01net.com - Bang, le bouchon d'oreille nouvelle génération.
Bang est un bouchon d’oreille nouvelle génération capable de préserver l’ouïe du soldat. "Le dispositif se compose d’un bouchon d’oreille fait sur mesure en impression 3D afin d’atténuer l’environnement sonore ambiant. Il comprend un microphone pour amplifier les voix et un haut-parleur pour que le soldat puisse communiquer avec l'extérieur", nous explique Pascal Hamery, de l'Institut franco-allemand de Saint-Louis qui a développé les algorithmes. "Un deuxième microphone placé dans la nappe diffuse un contre-bruit en opposition de phase et se déclenche automatiquement lorsque retentit un bruit de fort niveau continu, bref ou assourdissant", ajoute-t-il.
Le tout est complété par un boîtier à porter sur soi intégrant une batterie dont l'autonomie serait d’une journée. Ce boîtier embarque les commandes permettant de diffuser les signaux sonores entrants et sortants. Bang permet au final d’être protégé, sans être coupé de son environnement sonore. Idéal pour les conducteurs de véhicules militaires et les fantassins. Mais ce n’est encore qu’un prototype expérimenté en laboratoire. Il doit être testé l’année prochaine sur le terrain par les militaires. "Nous préparons aussi déjà une version grand public que nous présenterons lors du prochaine CES de Las Vegas", annonce Gwénolé Nexer du Laboratoire Cotral qui a conçu le matériel. "Le produit sera destiné aux grands voyageurs qui veulent dormir en transports, se concentrer dans un milieu bruyant ou encore bénéficier d’une traduction instantanée", détaille-t-il.
Axone, la caméra qui embarque de l'intelligence artificielle
01net.com - Axiome, la caméra qui embarque de l'intelligence artificielle directement sur le composant.
Jusqu’à maintenant, la vidéosurveillance, c’était du matériel – une caméra- et un logiciel pour traiter l’image sur un ordinateur. La société GlobalSensing se démarque en proposant un tout-en-un. Axone est une caméra avec de l’intelligence artificielle directement embarquée dans le composant. "Tous les traitements qui peuvent être faits sous forme informatique sont rapportés sur ce petit module de 50 mm de côté, qui fonctionne en temps réel et à 30 images par seconde", observe Michel Paindavoine, de la société Globalsensing.
"On peut l’alimenter juste avec une petite batterie et le faire tourner pendant plusieurs jours sans être obligé de le recharger parce que la consommation d’énergie est très faible", ajoute-t-il. La compression de l’information est énorme, le système n’utilisant seulement quelques centaines d’octets par images au lieu de plusieurs centaines de kilo-octets voire mega-octets dans avec un traitement ordinaire. Et le dispositif est simple à installer puisqu’il suffit de poser le capteur.
La caméra Axome, développée avec l’aide de l’ISL, devrait être commercialisée au deuxième semestre 2017. Les applications attendues sont classiques en matière de vidéosurveillance intelligente : détection de personnes, objets ou véhicules dans des lieux non autorisés, comptage de personnes et de véhicules.
Tridan pour traduire automatiquement des textes arabes
01net.com - Le système de traduction Tridan.
Dans un numéro assez édifiant du magazine Spécial Investigation diffusé au mois de mai dernier sur Canal+, un colonel de gendarmerie avouait ne disposer d’aucun agent arabophone pour surveiller les cyber-djihadistes sur le web et avoir recours à Google Trad pour traduire les textes de l’arabe au français. Airbus travaille à un projet, Tridan, qui devrait mettre fin à ces approximations. L’objectif est de pouvoir traduire les textes arabes en français, qu’il s’agisse d’une vidéo avec texte, d’une version papier, en ligne, scannée, photographiée, manuscrite ou dactylographiée. Le tout sans connexion Internet.
La plateforme s’utilise en formulant une requête en français dans un texte en arabe. "Tridan recherche des mots-clés, des métadonnées, des entités nommées ou encore des évènements", nous explique Bruno Grilheres d’Airbus Defence and Space qui pilote le projet. Les résultats alimentent ensuite une base de données où sont indexés tous les textes. Le but premier est de pouvoir utiliser Tridan dans le domaine de la surveillance et de l’interception légale, sur le théâtre d’opérations ou lors de contrôles aux frontières. Au niveau civil, les concepteurs de Tridan espèrent bien étendre leur système à d’autres couples de langues que l’arabe/français et le proposer à des agences de traduction ou dans le cadre de reprises d’archives administratives, industrielles ou historiques.
Un radar pour voir à travers un mur
DAMIEN MEYER / AFP - Exercice de prise d'otages par la gendarmerie en 2016.
Lors d’une prise d’otages, il est difficile de savoir précisément où se trouvent les assaillants s’ils sont retranchés dans un bâtiment. On peut toujours utiliser des caméras infrarouges ou des capteurs thermiques, mais uniquement avec une portée confortable. Sur une courte distance, impossible de pénétrer le secret d’un mur en béton. "On peut détecter une personne qui a déjà bougé, mais pas distinguer quelqu’un des objets qui l'entourent, s'il reste immobile", avance Vincent Mérelle, doctorant à l’Université de la Rochelle. Ce dernier consacre une thèse à la conception de radars pour la vision à travers les milieux opaques. Son idée est de capter les micro-mouvements provoqués par la respiration.
Le dispositif ne comporte que quatre antennes radio pour rester transportable. Ces dernières émettent sur une bande de fréquence de 4 GHz. La localisation offrirait une précision de l’ordre de 30 centimètres. En dehors des attaques terroristes, des actes de guérilla urbaine avec des snipers camouflés, il est envisageable d’utiliser ce type de radar pour retrouver des personnes accidentées après des sinistres, lorsqu’elles sont ensevelies sous des décombres, par exemple.
http://hightech.bfmtv.com/epoque/les-5-nouvelles-technos-qui-vont-booster-l-armee-du-futur-1063629.html |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Dim 27 Nov 2016 - 19:49 | |
| J'adore Tridan pour traduire automatiquement des textes arabes m3ewline | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 29 Nov 2016 - 19:48 | |
| - Citation :
- Published: Tuesday, 29 November 2016 15:11
Naval Technology - France
French DGA Engineer Developed the Innovative "FLIGHTEX" Non Skid Flight Deck Coating
During the "Forum DGA Innovation", a symposium organized by DGA (the French defence procurement agency) focusing on defence innovation, a DGA engineer was showcasing its innovative FLIGHTEX non skid flight deck coating. Flight deck coatings are essential to ensure carrier operations at sea (launch, recovery and movement of aircraft on the deck). They require high performances and unique properties because of the mechanical and chemical stress they endure: Abrasion from aircraft tires, intense deterioration from the friction of the arresting wires, oil and fuel drops...
The engineer explained to Navy Recognition that FLIGHTEX is the new generation coating designed to answer these unique requirements.
FLIGHTEX flight deck coating DGA 1 Flight decks are subject to intense mechanical and chemical stress. DGA picture.
FLIGHTEX uses nanotechnology to achieve its performance: "It is composed of a triple internal network of millimeter, micrometric and nanometric fibers (kevlar + carbon nanotubes) incorporated in a high-performance two-component polyurethane matrix"
Recently tested in a DGA laboratory, FLIGHTEX demonstrated excellent impact resistance, abrasion, chemical resistance. "We tested FLIGHTEX against eight other products including the coatings currently used by the US Navy, the Royal Navy and the existing coating of the French Navy aircraft carrier Charles de Gaulle which dates back from the Clemenceau-class carriers: FLIGHTEX achieved better results and was selected to be applied on Charles de Gaulle sometime in the future" according to the engineer. FLIGHTEX flight deck coating DGA 2 FLIGHTEX ANG 240 for aircraft carrier flight decks (with arresting wires) Other advantages of FLIGTHEX: It is easy to apply (a single layer is enough as opposed to two layers previously), it is non toxic and may be applied in confined areas (such as hangars).
During the next refit of Charles de Gaulle (which is set for the first half of 2017 and should last a year and a half), FLIGHTEX will be applied in some specific areas (such as the landing area, where the arresting wires are, and the elevators) for full-scale experimentation.
FLIGHTEX comes in two variants: ANG 240 for aircraft carrier flight decks (with arresting wires) and ANG 250 for all other areas (aircraft spots, hangar, elevators as well as decks for LHDs and other vessels helicopter decks).
The DGA engineer concluded by explaining: "Advantages of FLIGHTEX are many: - a better and more durable protection of the flight deck - reduced ownership and maintenance costs (an 8 to 17 million Euros saving for an aircraft carrier) - safer and environment-friendly product - easier to apply and produce - easier to decontaminate (NRBC)"
FLIGHTEX flight deck coating DGA 3 FLIGHTEX ANG 250 for aircraft spots, hangar, elevators...
http://www.navyrecognition.com/index.php/focus-analysis/naval-technology/4621-french-dga-engineer-developed-the-innovative-flightex-non-skid-flight-deck-coating.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 9 Déc 2016 - 18:48 | |
| - Citation :
- jeudi 8 décembre 2016
Le VLTP est attribué (actualisé-2)
En visite en province ce matin, le ministre de la défense a annoncé l'attribution du marché des 3700 VLTP, qui remplaceront la P4 actuelle. Le CEMAT avait plaidé pour une accélération de ce programme, plutôt que de rénover la vaillante P4 et ses composants d'origine déjà pas tout futuristes à l'époque de sa mise en service. C'est un Français, ACMAT, qui assurera la militarisation du véhicule, qui a des faux airs de Renault Duster (issu de la gamme Dacia) mais qui serait lui aussi issu de la gamme Ford Ranger dont l'armée de terre a déjà pris plusieurs centaines en compte. Les livraisons s'étaleront sur quatre ans, à partir, espère l'industriel, de 2017. Le véhicule aura une puissance de 150 cv, une masse de 3,5 t et une charge utile de 900 kg. On n'imagine pas que le Mindef irait confier ce contrat au hasard -ni même y passer la journée- sans avoir une idée assez précise de qui peut racheter la maison-mère, actuellement mise en vote par le propriétaire, Volvo.
Le remplaçant de la P4, avec un vrai toit. L'industrie française avait déploré que l'armée de terre achète des Ford, mais elle n'avait pas, à l'époque, grand chose à présenter. Le message est passé, donc. Photo Michaël S/Mindef
http://lemamouth.blogspot.fr/2016/12/le-vltp-est-attribue.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Dim 11 Déc 2016 - 20:23 | |
| - Citation :
- Sous-marins Scorpène : le sénateur australien, son assistant et la fuite de données confidentielles
Par Rédacteur en chef. Publié le 11 décembre 2016, dernière mise à jour le 11 décembre 2016.
Le 20 aout dernier, un ancien sous-marinier australien, devenu assistant d’un homme politique influent, photocopiait des milliers de documents confidentiels sur les sous-marins Scorpène indiens. Un peu plus d’une semaine plus tard, les détails de la fuite éclataient en première page d’un quotidien, déclenchant la fureur des pays concernés. En Australie, où DCNS venait de remporter un contrat pour construire les futurs sous-marins, certains se demandaient si le programme était confié en de bonnes mains.
L’homme qui a déclenché la tempête est Rex Patrick, conseiller du puissant sénateur d’Australie-Méridionale Nick Xenophon. Le faiseur de roi du Sénat savait ce que faisait son assistant et l’a soutenu.
La fuite concernait des milliers de pages d’informations confidentielles sur les sous-marins Scorpène, leur sonar, leur signature acoustique et le système de combat. Les documents avaient été emportés depuis Paris en 2011 par un sous-traitant avant d’arriver en Australie grâce à M. Patrick.
Les journalistes australiens ont aussi découvert que M. Patrick avait essayé d’informer le ministère australien de la défense en 2013. Mais l’officier auquel il a parlé n’a pas réagi. Il semble que M. Patrick aurait parlé à cet officier pendant 5 minutes dans un bureau du Parlement, et lui aurait même montré certains des documents.
Pendant 3 ans, ni Paris, ni New Delhi, sont restés dans l’ignorance des 22.000 pages de documents, jusqu’à ce que The Australian publie l’information.
M. Patrick n’a pas remis les 22.000 pages de document au journal, mais l’a informé de leur existence et lui a remis quelques pages caviardées pour prouver l’existence de la fuite.
Selon les méta-données d’un des documents publiés sur le site du journal, le nom d’utilisateur du créateur du document est "patrickr". Elles montrent aussi que les documents ont été envoyés depuis un bureau d’Adelaide, qui serait la permanence électorale du sénateur.
Le lendemain, le sénateur Xenophon demandait au gouvernement australien de suspendre les négociations avec DCNS.
Les documents auraient été emportés de DCNS en 2011 par un ancien officier de la marine nationale, travaillant comme sous-traitant de DCNS. Lui et un de ses collègues auraient été embauchés par Quantum Ark Technologies, une société de Kuala-Lumpur, pour former la marine malaisienne.
Mais les 2 français se seraient fâchés avec son propriétaire. L’accès des bureaux leur aurait été interdit, les empêchant de récupérer leurs affaires, y compris les dossiers Scorpene.
Ce sont eux qui seront la cible principale de l’enquête française et qui pourraient être poursuivi. On ignore où ils se trouvent. On ignore ce que Quantum Ark Technologies savait. La société a refusé de faire une déclaration.
M. Patrick a reçu le contrat de formation de Quantum Ark Technologies en 2013, occupant le bureau des 2 français, et a reçu un disque avec les fichiers confidentiels.
Il savait qu’il avait des documents volés. Pourtant, il n’a pas essayé d’alerter DCNS ou de lui restituer les documents. Travaillant alors pour le ministre de la défense de « l’ombre », David Johnston, M. Patrick a informé un officier en visite au bureau parlementaire du sénateur Johnston des documents. M. Patrick n’a pas semble-t-il pas été assez clair pour convaincre l’officier, qui ne travaillait pas sur le programme des futurs sous-marins, de l’importance des documents.
Il semble que l’officier n’ait parlé de ces documents à la marine qu’après la diffusion de l’article en aout.
On ignore pourquoi M. Patrick n’a pas poursuivi ses conversations avec la défense, ni pourquoi, au lieu de s’adresser de façon anonyme à des journalistes, il n’a pas demandé au sénateur de dévoiler publiquement les preuves que le partenaire de l’Australie avait connu des problèmes de sécurité dans le passé. Le sénateur a refusé de répondre à ces questions.
La question est de savoir si d’autres forces ont été à l’œuvre pour miner DCNS. Les autorités françaises penseraient que d’autres intérêts ont exercé leur influence. Le PDG de DCNS, Hervé Guillou, a laissé entendre que des rivaux auraient participé, qualifiant la fuite de « guerre économique ».
Plusieurs sources ont indiqué que TKMS, le rival malheureux de DCNS pour les sous-marins australiens, mène sa propre enquête.
Il est intriguant de constater que les méta-données d’un des fichiers PDF créés par M. Patrick sur une imprimante Konica Minolta à Adelaide montrent que, peu après, il a été modifié en Europe avant d’être renvoyé en Australie. Le fuseau horaire est GMT+2, celui qui prévaut l’été en France et en Allemagne.
M. Patrick ne fait actuellement l’objet d’aucune enquête de la part des autorités australiennes. Il aurait conservé ses habilitations de sécurité auprès du ministère de la défense, pour lequel il est un sous-traitant et un réserviste de la marine.
Référence : Sydney Morning Herald (Australie)
http://www.corlobe.tk/spip.php?article42527 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Dim 18 Déc 2016 - 13:52 | |
| - Citation :
- L’État « nationalise » Areva TA, spécialiste de la propulsion nucléaire navale
Posté dans Dissuasion, Industrie par Laurent Lagneau Le 18-12-2016
Alors que sa maison-mère, Areva, fait face à des difficultés qui l’obligent à se restructurer, le sort d’Areva TA pouvait donner lieu à quelques inquiétudes. Et pour cause : c’est cette entreprise qui a fourni les réacteurs nucléaires du porte-avions Charles de Gaulle et des 10 sous-marins de la Marine nationale (4 SNLE et 6 SNA) et qui en assure le maintien en condition opérationnelle (MCO).
D’où la « nationalisation » d’Areva TA, annoncée par le président Hollande le 27 janvier dernier. Mais il aura fallu attendre près d’un an pour la voir entrer dans les faits.
En effet, le 15 décembre, Areva a annoncé la vente de 83,6% du capital de sa filiale à l’Agence des Participations de l’État, au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et au constructeur naval DCNS.
« Cette opération a pour objectif la consolidation de la filière française de propulsion nucléaire navale, dont le CEA ainsi que DCNS et Areva TA sont les principaux acteurs et qui constitue un des piliers de la force de dissuasion nucléaire française », a souligné le groupe dans un communiqué.
Au terme de cette opération, l’État contrôlera 50,3% du capital d’Areva TA tandis que le CEA et DCNS en détiendront chacun 20,3%. Enfin, EDF y maintiendra sa participation à hauteur de 9%.
« Le maintien des compétences et de la performance de la filière de propulsion nucléaire navale est un enjeu majeur pour DCNS dont l’une des missions fondamentales est de contribuer à la préservation des capacités souveraines de la France en matière de défense et de dissuasion en particulier au service de la Marine nationale », a commenté Hervé Guillou, le Pdg de DCNS.
Outre le MCO des réacteurs nucléaires en service, Areva TA est aussi impliqué dans le programme Barracuda, qui vise à livrer à la Marine nationale 6 nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque, mais aussi dans des activités civiles de recherche (150 millions d’euros de chiffre d’affaires).
Cela étant, le plan de charge pour ses activités de défense a de quoi inquiéter. « Si aucune décision, et elle sera politique, n’est prise, AREVA TA aura beaucoup de difficultés en termes d’études et de plan de charge car ses équipes n’auront plus de réacteurs et de chaufferies nucléaires à concevoir. Celles des SNLE sont presque achevées et un trou dans le plan de charge est donc à craindre à l’horizon 2030-2035″, a ainsi relevé le député Jean-Jacques Bridey, co-auteur d’un rapport sur les enjeux industriels et technologiques du renouvellement des deux composantes de la dissuasion nucléaire.
http://www.opex360.com/2016/12/18/letat-nationalise-areva-ta-specialiste-de-la-propulsion-nucleaire-navale/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 19 Déc 2016 - 19:18 | |
| - Citation :
- Caracal : un début de carrière
19 décembre 2016/ Actualité Industrie et matériels
Le récent échec d’Airbus Helicopters en Pologne avec le Caracal ne doit pas masquer qu’il s’agit d’un revers politique qui ne remet pas en question les qualités de cet hélicoptère, largement plébiscité par les aviateurs polonais ayant pu l’essayer, eux qui volent encore sur Mi-8 russes. Entré en service en France en 2006, le H225M (ex-EC725) Caracal a été commandé à ce jour à plus de 150 exemplaires par huit pays. Les derniers clients étant, cette année, le Koweït et Singapour.
Aboutissement technologique de la famille du SA330 Puma de Sud-Aviation — un hélicoptère de transport biturbine très réussi, dont le premier vol a eu lieu en avril 1965 et qui se décline encore, un demi-siècle plus tard, en Super Puma, Cougar, Cougar Mark.II et Super Cougar ou Caracal —, le H225M est un hélicoptère de transport aux capacités d’emport comparables à celles du best-seller international du marché — le Mil Mi-8 ou Mi-17 russe construit à plus de 12 000 exemplaires depuis 1961.
Quelque 80 H225M ont été livrés à ce jour et ils sont en service actif sous les couleurs brésiliennes, françaises, indonésiennes, malaisiennes, mexicaines et thaïlandaises. En dehors de la France, où armée de l’Air et ALAT se partagent un parc de 19 Caracal (réduit à 18 après la perte, fin 2014, d’une machine au Burkina Faso) utilisés aussi bien pour les missions spéciales que pour la Resco, c’est le Brésil qui a été le premier client export (50 unités sont assemblées sur place chez Helibras à Itajubá). Reflétant bien la complexité des désignations des appareils (héritées chez Airbus Helicopters des périodes Sud-Aviation, Aerospatiale puis Eurocopter), le Brésil donne trois noms différents au H225M : H-36 Caracal dans la force aérienne, HM-4 Jaguar dans l’armée de terre (AvEx) et HU-2 Super Cougar dans la marine (AvNa) ! Un total de 26 machines a été livré fin 2016. Le reliquat de 24 H225M devrait être livré à un rythme désormais plus lent, compte tenu des restrictions budgétaires mises en place depuis peu à Brasilia.
En France, à Cazaux, l’EH 1/67 «Pyrénées» de l’armée de l’Air et, à Pau, l’EOS 3 du 4e Régiment d’Hélicoptères des Forces Spéciales se partagent indifféremment 18 H225M qui œuvrent sur de multiples terrains, de l’Afrique au Moyen-Orient, après s’être illustrés au Liban et en Afghanistan…
L’année 2016 aura tout de même été une bonne année pour Airbus Helicopters, en dépit du contretemps polonais qui l’a privé d’une vente envisagée de 50 Caracal, puisqu’elle a engrangé d’abord une commande de 30 H225M pour le Koweït et une autre de 24 pour la République de Singapour. La Kuwait Air Force devrait ainsi recevoir l’an prochain les premiers de 24 H225M Caracal (destinés à remplacer sa flotte de SA330 Puma) et six autres qui équiperont la Kuwait National Guard.
De son côté la Republic of Singapore Air Force devrait prendre en compte les premiers H225M destinés à remplacer au final la vingtaine d’AS332 Super Puma survivants de trois décennies de service au sein du 125 «Puma» Squadron de Sembawang. Comme certains Super Puma, une partie des Caracal singapouriens sera déployée en permanence en Australie, auprès des Cougar du 126 «Cougar» Squadron affectés à l’Oakey Army Aviation Centre dans le Queensland et, vraisemblablement, également sur la BA120 de Cazaux, bien que cela n’a pas encore été officialisé. D’ailleurs, Singapour aurait manifesté une option pour une seconde tranche de Caracal susceptible de porter sa flotte à plus d’une trentaine, voire une quarantaine de machines au total.
Le Kazakhstan, déjà acquéreur d’EC145 et de C295, figurait un temps dans les clients potentiels d’Airbus pour le Caracal. Une lettre d’intérêt avait été signée dans ce sens en mai 2012. Une vingtaine de machines faisaient l’objet d’une négociation pour remplacer autant de Mi-17 hérités de l’époque soviétique. Ces Caracal devaient être assemblés et équipés sur place à Astana. Toutefois ce marché n’a pas débouché. Faute de financement adéquat.
L’Inde aussi clignote… comme à son habitude. L’Indian Coast Guard hésite entre acheter 14 Caracal ou bien autant de Sikorsky S-92, afin de remplacer les Sea King affectés à cette tâche depuis plus de trente ans. Mais rien n’est décidé.
Airbus Helicopters a développé quatre configurations de cabine pour le H225M : une version transport de troupe pour 24 à 29 hommes ; une version VIP avec de vrais sièges pour 8 à 12 passagers ; une version Evasan pouvant recevoir jusqu’à 12 brancards et 4 médecins ou infirmiers assis ; et enfin une version «Combat SAR» avec une perche de ravitaillement télescopique et différents armements de soutien (mitrailleuses, roquettes et canons). Les versions navales du H225M sont toutes capables de tirer deux missiles antinavires AM39 Exocet. Bien motorisé, doté d’un «full glass cockpit» et d’une avionique de très haut niveau, avec système de navigation inertiel et pilote automatique 4-axes, le Caracal dispose aussi d’un ensemble d’auto-défense performant ainsi que de blindages contre les armes légères.
La carrière de cette machine n’en est qu’à ses débuts, cet hélicoptère ayant pour lui un prix très compétitif (environ 20 millions d’euros) pour une machine biturbine de 11 tonnes. Il est d’ailleurs intéressant de constater que nombre d’acquéreurs du Caracal sont déjà des utilisateurs de longue date de Puma, Super Puma et Cougar. Preuve, s’il en est besoin, que la notion de «commonality», chère à Airbus pour ses avions de ligne, séduit aussi dans le domaine des voilures tournantes où elle aide à réduire les coûts d’utilisation et de maintenance.
http://www.ttu.fr/caracal-debut-de-carriere/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 19 Déc 2016 - 21:25 | |
| - Citation :
- Contrat franco-britannique pour le canon CTA40
Actualités Christina Mackenzie 16 décembre, 2016
CTA International a signé un contrat de trois ans avec la France et le Royaume-Uni concernant le support technique du canon de 40 mm CTA40 suite à une réunion organisée hier entre Laurent-Collet Billon, directeur de la Direction générale de l’armement (DGA) et Harriet Baldwin, ministre britannique des acquisitions de défense.
Harret Baldwin et Laurent Collet-Billon après la signature des accords bilatéraux du 15 décembre 2016 CTA International est une coentreprise créée en 1994 par BAE Systems et Nexter Systems. Son siège est situé à Bourges, dans l’un des centres historiques de l’industrie de défense française. La société comprend plus de 60 ingénieurs et employés britanniques et français et est entièrement dédiée à la recherche et au développement, à la fabrication et à la vente de la technologie CTA40.
Le canon CTA40 est avant tout destiné à armer des véhicules blindés et de reconnaissance. La coopération franco-britannique en matière de défense a permis l’intégration de ce canon sur les nouveaux véhicules blindés multi rôles Ajax et sur le véhicule de combat d’infanterie Warrior, tandis que la France l’a sélectionné pour armer ses futurs véhicules blindés de reconnaissance Jaguar.
« Le canon CT est un excellent exemple de coopération bilatérale conduisant à une meilleure capacité de nos forces armées. Le canon CT est plus compact et plus léger que les armements conventionnels de calibres similaires, offrant une [capacité de] frappe inégalée pour sa taille. Le concept unique de munition cylindrique CT occupe moins d’espace que les systèmes similaires et est plus facile à sélectionner et à charger pour les systèmes de chargement automatiques, » a déclaré le ministère de la Défense britannique.
Collet-Billon et Baldwin se réunissaient à Paris dans le cadre du 27e High Level Working Group, créé par le traité de Lancaster House de 2010 et représentant le plus haut niveau de la coopération d’armement franco-britannique. Le HLWG se réunit plusieurs fois par an et est co-présidé par les responsables français et britannique des achats de défense.
Au cours de cette réunion, Collet-Billon et Baldwin ont également approuvé le lancement de la prochaine phase du programme franco-britannique de drone de combat FCAS ainsi que le renforcement de la coopération en matière d’essais hydrodynamiques.
http://forcesoperations.com/contrat-franco-britannique-pour-le-canon-cta40/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 5 Jan 2017 - 18:05 | |
| - Citation :
- 05.01.2017
Babcock et Dassault vont créer une co-entreprise dans le cadre de Fomedec
Babcock France et Dassault ont annoncé, ce jeudi, la signature d'un partenariat dans le cadre du contrat FOMEDEC. Ce contrat, je rappelle, a été attribué par la Direction Générale de l’Armement à Babcock France et il porte sur la fourniture et le soutien d’une plateforme d’entrainement, avec les services associés, au profit de l’Armée de l’Air.
D’une durée de 11 ans, ce contrat comprend la fourniture de nouveaux avions d’entrainement (Pilatus PC-21. Voir mon post de mercredi), de simulateurs fournis par la société nord-américaine CAE et d’installations modernisées pour l’entrainement des équipages d’avions de combat. Ces moyens seront mis en oeuvre par l’Armée de l’Air sur la base de Cognac où sera centralisée la formation des pilotes après la fermeture de de l'école de Tours. Le premier avion sera livré en 2018.
Le partenariat entre Babcock France et Dassault se concrétisera avec la création prochaine d’une société commune sous le leadership de Babcock France, Dassault participant au montage financier et déployant probablement quelques employés à Cognac. Le nom de cette co-entreprise n'a pas encore été arrêté.
En revanche, il apparaît clairement que cette société est appelée à voir ses activités se développer "sur d'autres axes de formation aéronautique, en France ou à l'étranger", selon une source française.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/01/05/babcock-et-dassault-s-associent-pour-fomedec-17408.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 20 Jan 2017 - 19:28 | |
| - Citation :
- L’industrie française de l’armement a enregistré plus de 20 milliards d’euros de prises de commandes en 2016
Posté dans Industrie par Laurent Lagneau Le 20-01-2017
L’annulation de la vente de deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral à la Russie a été vivement critiquée par certains responsables politiques, toujours prompts à jouer les Cassandre pour faire avancer leurs idées. Et, en l’occurrence, ces derniers estimaient que cela allait porter atteinte à la « signature » de la France et donc « plomber » ses exportations d’équipements militaires.
Seulement, la catastrophe qu’ils avaient annoncée n’a pas eu lieu. Et les prises de commande à l’exportation des industriels français de l’armement, qui accusèrent une chute de 26% en 2012, pour s’établir à 4,8 milliards d’euros, ont battu un nouveau record, l’an passé, en atteignant plus de 20 milliards d’euros.
« En 2015 nous avons réalisé le chiffre historique de 17 milliards d’euros d’exportations. Pour 2016 le bilan n’est pas encore consolidé (…) mais nous avons atteint un nouveau sommet avec plus de 20 milliards d’euros de prises de commandes », a en effe indiqué Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, lors de ses voeux aux armées, le 19 janvier.
Deux contrats majeurs ont beaucoup compté dans ce total : celui des 36 avions Rafale vendus à l’Inde pour 8 milliards d’euros et celui des 12 sous-marins de type Shortfin Barracuda destinés à l’Australie.
Cela peut paraître paradoxal politiquement parlant quand l’on sait les réticences d’une partie de la gauche française au sujet des ventes d’armes… Mais si l’on tient compte de l’année 2012, l’industrie française de l’armement a enregistré plus de 56 milliards d’euros de prises de commandes pendant le quinquennat du président Hollande.
Plusieurs raisons peuvent expliquer cet appétit pour les équipements militaires français, comme la qualité de l’offre, les tensions géopolitiques ou encore le cours de l’euro sur le marché des changes. Et puis il y a la méthode « Le Drian ».
« La logique que je développe depuis que je suis en fonction n’est pas celle d’un vendeur, d’un agent commercial ou d’un petit représentant de telle ou telle entreprise française. La logique que je développe, c’est d’abord la confiance et le partenariat stratégique, l’appréciation commune des situations conflictuelles et des menaces », avait expliqué le ministre en février 2015.
Quoi qu’il en soit, ces bons résultats profitent à l’économie française, qui en a bien besoin. Comme le soulignait, en septembre 2016, Jean-Michel Oudot, le chef de la section études à l’Observatoire économique de la Défense, l’industrie de l’armement représente « 20% des exportations et contribue au solde commercial français à hauteur de 36 milliards d’euros ».
Quelques mois plus tôt, M. Le Drian avait évoqué « l’effet d’entraînement » de l’industrie de l’armement sur les autres secteurs de l’économie. « Un seul euro investi dans l’industrie de défense représente en retombées économiques 2 euros, 3 euros, peut-être davantage », avait-il dit. Un fait à prendre en compte, selon lui, pour « réflexion sur la stratégie industrielle » de la France.
http://www.opex360.com/2017/01/20/lindustrie-francaise-de-larmement-enregistre-plus-de-20-milliards-deuros-de-prises-de-commandes-en-2016/ | |
| | | damix12 Lieutenant
messages : 701 Inscrit le : 30/11/2016 Localisation : Maroc Nationalité :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 24 Jan 2017 - 21:08 | |
| Commande du quatrième B2M de la Marine nationale française Il s’appellera Dumont d’Urville et rejoindra les Antilles au second semestre 2018. La Direction Générale de l’Armement a confirmé le 18 janvier à Kership, société commune de Piriou et DCNS, la commande de ce quatrième bâtiment multi-missions destiné à la Marine nationale. La tête de série, le D’Entrecasteaux, a été mise en service à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, l’été dernier. Réceptionné le 16 septembre dernier par la DGA, le second B2M, baptisé Bougainville, a rallié en décembre sa base de Papeete, en Polynésie française. Quant au troisième, le Champlain, il sera prochainement livré et partira pour La Réunion au printemps. Longs de 65 mètres, les B2M sont conçus comme des bâtiments très polyvalents et endurants aptes à remplir des missions de souveraineté Outre-mer : surveillance et protection des zones économiques exclusives françaises, police des pêche, lutte contre les trafics illicites, assistance et sauvetage en mer, ainsi que la projection d’une petite force armée avec son matériel, dont des véhicules légers. | |
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